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Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥

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Savannah Richardson
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MessageSujet: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMar 27 Nov - 22:40

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Savannah ferma les yeux lorsqu’elle se plaça sous le jet d’eau chaude dans la douche. La fumée créait une buée chaleureuse dans la salle de bains. La jeune femme resta ainsi de longues minutes comme pour se laver de sa nuit de folie et retrouver ses esprits. Ses souvenirs refaisaient surface alors que des flash-back clairs de la soirée apparaissaient successivement dans sa tête. La belle Richardson n’en revenait toujours pas de ce qui s’était passé. Une virée nocturne entre amies qui avait dégénérée… Une cuite… Conduite en état d’ivresse… Des problèmes… Case prison pour dégrisement… Et Gabriel en chevalier servant qui avait débarqué prétendant qu’elle était sa copine. La jeune femme aurait trouvé un autre moyen pour se sortir de ce mauvais pas et éviter que sa famille ne l’apprenne, mais il avait tenu à l’aider. Elle se souvenait encore de cet adolescent à qui elle avait un jour évité le pire et qui ne l’avait pas oubliée. Il lui avait largement rendu la pareille. Elle ne savait pas qu’il était revenu en ville avant cette nuit… Il n’était rien de moins que le chef de brigade, pratique de connaître quelqu’un dans la police non ? Savannah sortit de ses pensées et ferma le jet. Elle sortit de la douche et s’essuya avec la serviette mise à disposition. Elle n’était jamais entrée chez les Farnsworth auparavant. Heureusement ceux-ci avaient eu la bonne idée de s’absenter le week-end, Gabriel l’avait donc ramenée ici. Sa copine… Le beau mensonge. Cette simple idée fit de nouveau sourire la jeune femme. Il avait veillé sur elle toute la nuit, quel meilleur gardien que lui ? Elle remit ses sous-vêtements et enfila le peignoir blanc qu’il lui avait donné par-dessus pour réchauffer son corps. Elle frotta ensuite vigoureusement ses cheveux mouillés et les laissa ses mèches blondes s’entremêler de manière rebelle. C’était tout à fait elle ça. Se mettre dans des situations impossibles et tout prendre avec une légèreté déconcertante. La jeune femme sortit de la salle-de-bains et sentit l’odeur reconnaissable d’un déjeuner préparé. Non mais sérieusement ? Elle était de plus en plus surprise. Savannah descendit les escaliers pour le rejoindre dans la cuisine et le regarda s’occuper. Elle s’installa à la table où l’attendait déjà un café très chaud et encore fumant. Elle prit la tasse et en but une gorgée. Le liquide brûlant la réveilla tout d’un coup. Elle posa ses yeux d’un bleu profond sur lui, alors qu’il lui tournait toujours le dos. « Merci… pour cette nuit. ». Brisa-t-elle alors le silence pour annoncer sa présence. Elle rigola lorsqu’elle se rendit compte qu’il se retournait surpris de l’avoir là. Il était tellement concentré dans ce qu’il faisait qu’il ne l’avait probablement pas entendue arriver. Elle se demandait depuis combien de temps il était revenu. Elle était tellement dans les vapes cette nuit, qu’elle ne se rappelait même pas s’ils avaient su tenir une conversation sérieuse. Mais se connaissant, elle avait sûrement dû l’ennuyer et l’avait tenu éveillé une bonne partie de la nuit. « J’espère ne pas avoir été trop invivable, même si je me doute que si. ». Ajouta-t-elle en prenant une nouvelle gorgée. Mais Gabriel aurait certainement trop de « politesse » pour lui dire la vérité ou alors seulement si son impulsivité reprenait le dessus à cause de son manque de sommeil. Il se retourna alors vers elle et elle ne se priva pas pour l’observer un peu plus sans pour autant sans aucune arrière-pensée. Savannah aimait bien observer les gens. Gabriel avait bien changé depuis des années, il avait grandi et était devenu… un homme. Mais il avait toujours cet air mystérieux et impassible sur le visage, une expression faussement calme et détachée, qui cachait… sans aucun doute un mal plus profond. Tout le contraire de la jeune femme qui était toujours d’humeur pétillante, d’une joie communicative qui s’imprégnait rapidement au sein de son entourage. Elle réussirait peut-être à arracher l’ombre d’un sourire au jeune homme avant de rentrer chez elle… qui sait. « Donc comme ça je suis ta copine ? Enchantée. » Dit-elle alors pour en revenir à cette nuit, histoire de dérider cette tête totalement sérieuse. Elle arrivait toujours à ses fins, et elle savait qu’il ne pourrait que sourire à cette boutade. Elle posa alors sa tasse et retrouva un instant son sérieux. « Sinon tu es revenu depuis longtemps ? Ça faisait un moment que je ne t’avais pas vu dans le coin. ».
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMer 5 Déc - 1:16

C’était dingue mais depuis mon retour, ma vie prenait sans cesse une tournure différente à chaque retrouvailles ou rencontres. Avec mes frères, c’était assez simple et mes sœurs aussi enfin comme toujours, je reste loin et je me contente d’acquiescer. Surement pour cela que je suis assez content d’avoir la maison pour moi en ce beau weekend enfin beau… façon de parler car la météo n’était pas au beau fixe. (on aime quand il pleut, hin hin) enfin bien entendu ce n’était vraiment rien. Ce soir-là ou même cette nuit-là, je m’étais un peu fait passer pour le petit copain d’une détenue. Surement par ce qu’elle m’avait aidée mais aussi par ce que je ne voyais pas vraiment pourquoi elle devrait être enfermé avec Georges le Frappadingue qui semblait ne pas connaitre les bains mais logiques, il n’en prenait jamais. J’avais un peu l’habitude de voir à Philadelphie les clodos ou les putes aussi parmi les gens normaux. Ils étaient toujours dévisagés. J’en voyais même que craignaient de se faire violer ou j’en passe. Enfin les gens étaient fou sauf que cette jeune femme, je l’avais reconnue et invitée aussi à venir passer la nuit chez moi. Bon… j’avais pris le canapé bien sûr. Et surement qu’à un moment de la nuit : je l’avais regretté tellement elle avait semblé bavarde. Je m’en souviens encore mais au fond, ça m’amusait. Là, j’étais simplement dans la cuisine après une bonne nuit dans le canapé enfin bonne, presque. Je n’avais pas vraiment envie de l’embêter en étant impoli et exiger mon lit. Un ou deux œufs préparés et mis sur une assiette, des jus de fruits fraichement pressé. Il fallait bien se nourrir et oui. Tout ça vêtu d’un jeans et d’un t-shirt mis à l’envers. Il fallait avouer que j’étais assez maladroit en sachant qu’elle était là et que j’ignorais simplement quand elle allait se lever ou même si elle le ferait bruyamment donc j’avais peur être sur le qui-vive au moment où elle viendrait et surement me retrouver à moitié nu… pour cela que j’avais bien mis trop rapidement mon t-shirt. Ne me rendons même pas compte qu’il était simplement : à l’envers. On ne peut pas tous être des génies que voulez-vous. La perfection n’existe que dans les jardins de ce quartier qui semblait autant décorer que les chapeaux de la reine mère. Je sursautais tandis que je surveillais les lardons quand elle me dit merci pour la nuit. Je me retournais alors pour la regarder, silencieusement sur le coup mais entendant aussitôt ce qu’elle me disait, sauvé car je ne savais pas quoi dire. Je riais doucement en l’entendant alors espérer ne pas avoir été simplement invivable. Je me contentais de ce rire en secouant la tête. « Non du tout ! Bonjour ! », disais-je en me retournant et lui offrant un petit sourire, légèrement mutin. Oui, je me moquais de la jeune femme sur ce coup car oui, elle avait été invivable. Bon cependant, je pouvais l’être aussi car j’aurais surement été distant aussi. Peu proche. Pas du tout câlin. Mon dieu, pas du tout. Il fallait avouer que j’étais un handicapé des sentiments. Alors faire un câlin ? Encore pire. Il fallait me soigner, sérieux. Je redevenais vite l’homme froid tandis que j’approchais pour poser les lardons sur la table avant d’aller chercher des assiettes et des couverts pour les poser ainsi sur la table. Je posais mon regard sur la jeune femme en arquant un sourcil alors qu’elle me rappelait sur le coup que j’avais dire qu’elle était ma copine. Je fronçais les sourcils, souriant légèrement mais un sourire s’effaçant aussitôt, le sourire était encore moins me truc, c’était souvent furtif… d’autres fois, mutin mais rarement de bonheur enfin ça dépendait de mon humeur et aussi dingue cela puisse être, j’ignorais de quel humeur je pouvais être. « Je t’assure, ce n’est pas une gloire ! », lâchais-je soudainement en arquant un sourcil. Ne me rendant même pas compte de ce que je venais de dire. Je m’occupais de servir un bon jus d’orange frais à la jeune femme en lui tendant alors en écoutant sa question suivante et souriant légèrement, surtout par convivialité et aussi par ce que c’était rare ce genre de questions sauf Heather… les gens avaient surtout peur et disaient : Oh c’est toi le flic ? Enfin en quelques sortes : cela m’intriguait. Ils cachaient tellement de choses que ce qui leur intéressait était mon métier. Stupide ville d’hypocrite. Ils cachent tous des choses même moi. Cela m’exaspère car comment savoir le vrai du faux ? Etais-je donc trop froid ou glacial pour leur pardonner d’avoir un jardin intime ? Non simplement… que ça ne me plaisait pas… les secrets, les mensonges. Je la regardais attentivement en riant alors. « Oui, très longtemps. Je suis de retour depuis une semaine à peu prés. Il faut dire que ça ne me manquait pas du tout de vivre, ici ! », le regrettais-je parfois ? Je n’en savais rien. Peut-être. Je souriais doucement en la regardant et fronçant le nez. « J’espère que tu aimes tout ça. Je ne savais pas ce qui était ton truc au petit déjeuner donc j’ai fait tout ce que je voyais… cela ne sera qu’un peu moins de nourriture pour les autres. Pas grave ! », je riais nerveusement, maladroitement surtout car il fallait avouer que je ne savais même pas ce qui se faisait dans ce genre de situation. Cela m’arrivait tellement peu souvent de préparer un petit déjeuner à une fille. « Je n’ai jamais eu de vraie petite amie, j’espère que cela se fait, enchanté également d’ailleurs ! », je souriais, légèrement mais à nouveau mutin en lui tendant la main. « Je ne t’embrasserais pas, il ne faut pas rêver ! », disais-je simplement en levant les yeux tandis que j’allais me servir à mon tour un verre de jus d’orange pour finir par le boire rapidement, d’un coup à vrai dire. « Les vitamines, il n’y a que ça de vrai ! », disais-je alors en entendant à nouveau mon téléphone vibrer, cela arrivait à nouveau. Il était sur la table. Je le déverrouillais rapidement en regardant d’un coin de l’œil, soupirant brièvement simplement en voyant le nom de l’envoyeur. Coupant alors celui, d’un air las surtout. Allant vers la cafetière pour préparer une tournée de percolateur. Allant aussitôt m’assoir en prenant le journal. Il fallait avouer que j’étais un peu : muet. Pas vraiment pratique. Je savais bien que cela pouvait rapidement gêner mais je suis un solitaire, c’est dans ma nature. Je la regardais alors. « Et toi, qu’est-ce que tu deviens ? », lui demandais-je soudainement en tentant de me sociabiliser.
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Savannah Richardson
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeLun 10 Déc - 19:30

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Savannah regarda par la fenêtre. La pluie frappante de la nuit avait cessé de tomber. La jeune femme s’installa confortablement à la table et regarda Gabriel qui préparait un petit déjeuner digne d’une armée. Elle ne mangeait pas vraiment le matin, mais elle n’aurait certainement pas l’indélicatesse de le lui dire après tout le mal qu’il semblait se donner. Le jeune homme arborait un visage froid et une attitude distante, pourtant –paradoxalement- il avait veillé sur elle toute la nuit et s’était montré plein d’attentions. Elle ne le trouvait pas désagréable du tout dans le fond. Il était revenu à Magnolia depuis peu et il avait sans doute besoin d’un temps pour se réadapter à l’ambiance de cette petite ville aux apparences tranquilles. Savannah décelait dans le regard de Gabriel un voile de mystère qu’il ne souhaitait pas éventer. Mais quel habitant dans le coin n’avait pas l’un ou l’autre sombre secret ? Elle ne reconnaissait pas tout à fait l’adolescent qu’elle avait aidé par le passé. Elle le voyait différent, sûrement forgé par ce qui s’était produit dans sa vie toutes les années qu’il avait vécu loin de Magnolia. Savannah vida son verre de jus d’orange et brisa le silence pour entamer une conversation. Elle espérait ne pas avoir été trop invivable durant cette nuit. Elle avait failli se retrouver dans de beaux draps, mais heureusement il l’avait reconnue. La jeune femme espérait tout de même qu’il ne penserait pas que c’était une habitude pour elle, mais au pire, peu lui importait. Gabriel était toujours en train de cuire des œufs, avant de lui répondre que ce n’était pas une gloire d’être sa copine. La jeune femme sourit en son for intérieur. Il ne croyait pas si bien dire, tant pour lui que pour elle d’ailleurs. Elle était loin d’être une compagne idéale aussi en vrai. Certains seraient en mesure de le confirmer. Savannah remarqua alors qu’il était parti depuis bien longtemps… Pourquoi était-il revenu si soudainement ? Il y avait toujours une raison à un retour aussi brusque, surtout après tant d’années d’absence. Lorsqu’elle apprit qu’il était simplement revenu depuis une semaine, elle se rendit compte de ce qui s’était passé. Elle avait entendu qu’une famille du quartier venait de perdre un être cher… un père de famille. Les Farnsworth… Le nom lui avait paru familier sans qu’elle ne retombe sur lui. Et désormais, Gabriel était de retour en tant qu’homme de la maison. « Oh je vois. ». Dit-elle. « Je suis désolée… pour ton père. ». Ajouta-t-elle prudemment pour ne pas faire celle qui n’était pas au courant, mais sans trop s’enfoncer dans un sujet qu’il voulait peut-être évité. Savannah ne s’imaginait pas perdre un de ses parents aussi tôt et elle comprenait très bien la sensation que devait vivre toute cette famille. « Et tu étais parti où comme ça ? ». Demanda-t-elle alors pour changer de sujet. Il se retourna et déposa les assiettes remplies sur la table. « Je te crois quand tu dis que tu n’as jamais eu de petite amie, il y en a pour une armée ! » S’exclama-t-elle en souriant. « Mais il y en a certainement plus d’une qui serait ravie d’avoir un homme qui leur prépare le déjeuner. Merci ! ». Elle plongea son regard dans le sien et éclata alors d’un rire cristallin lorsqu’il parla de ne pas rêver de l’embrasser pour autant. Savannah aimait bien ces petits jeux et n’hésita donc pas à rétorquer du tac au tac. « Dommage, moi qui en avais pourtant rêvé, tu viens de tout casser là. ». Mais son sourire la trahissait à dix-mille kilomètres à la ronde. La jeune femme ne pouvait s’empêcher d’être toujours d’une bonne humeur à toute épreuve. Le téléphone de Gabriel vibra alors et il afficha une expression contrariée à la lecture du message. Une mauvaise nouvelle provenant du travail peut-être. Elle s’attaqua à son assiette pour faire honneur au déjeuner, lorsqu’il lui retourna la question. Elle le voyait concentré sur son journal et réfléchit à ce qu’elle pourrait répondre. Devait-elle raconter sa vie dans le vent ou faire comme si ? Tellement pas son genre. Savannah ne savait pas vraiment par où commencer, pourtant elle savait déjà quoi répondre. « Je suis toujours la petite fille qui a rencontré ce garçon qui avait des ennuis. ». Dit-elle d’une façon énigmatique pour capter son attention. « Mais toi, tu as bien changé. ». Ce n’était pas une question, mais une simple constatation. A l’observer, il n’était absolument plus le même. Ses yeux le trahissaient plus que ses mots.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMar 15 Jan - 21:29

Moi, parler de moi ce n’était pas une chose facile et encore moi parler ou encore entendre parler de mon père. Si l’on devait dire que 1+1 font deux ceci n’était pas pour nous. Nous… lui et moi ! Je ne savais pas comment réagir alors qu’elle semblait un peu prudente en me disant être désolée mais savait-elle que lui et moi n’étions pas vraiment amis ? Je me souvenais encore de ma jeunesse quand mon père et moi… nous nous disputions tel un chien et un chat. Au fond peut-être que nous étions voués à ne pas s’apprécier dans le sens ou c’est rare une famille ou tout va bien. Il y a toujours un détail qui cloche, non ? Je soupirais doucement en regardant alors brièvement vers elle et souriant. « Merci ! », disais-je un brin sèchement mais néanmoins pas vraiment à son intention disons que j’étais ainsi une fois que je devais penser ou parler de mon père surtout depuis mon retour car tout le monde m’en parlait. Il n’était pas rare que l’on me souhaite les condoléance pour tout vous dire. Une fois, ça passe et deux fois ? Vous pétez réellement un plomb. Enfin surtout pas du fait qu’il soit mort et que je sois triste, même pas. Si c’était aussi simple en fait mais ce n’était pas simple. Rien n’était jamais aussi simple. Je souriais doucement en l’entendant me poser cette question pour savoir où j’étais mais en fait, la réponse était courte et simple sauf que je n’avais pas réellement le temps de répondre qu’elle avait enchainée aussitôt et je l’écoutais parler simplement en finissant le petit déjeuner. Dessinant un smiley dans son assiette comme le font les parents dans les familles : géniales. Je baissais doucement le regard vers le sol de la cuisine en mettant l’assiette devant lui. Je riais, amusé en l’entendant parler de mes petits amis et surtout du fait que je serve le petit déjeuner ce qui en fait était rare. J’avais surtout envie de me montrer conviviale puis tout le monde doit manger, non ? Elle devait avoir le ventre vide. Même s’il faudrait une armée pour manger tout ça, je pouvais me montrer assez gourmand et je ne connaissais pas ses gouts surtout. Je la regardais alors avec ses yeux si doux en riant nerveusement en l’entendant alors parler de son rêvé cassé mais haussant doucement les épaules comme si je ne savais que dire mais que j’avais une intuition de ce que j’allais dire. Je suis clairement compréhensible, là ? Je souriais légèrement, fébrilement en la regardant dans les yeux. « Invitons la garde national alors, ils t’embrasseront et mangeront tout ça ! », lâchais en riant, un petit air mutin qui s’affichait. J’étais moqueur ce qui m’arrivait rarement mais c’était tout de même un bon matin et puis avoir une charmante demoiselle, ici cela me remontait un peu le morale. C’est alors que mon téléphone avait sonné, encore ces types, je ne voulais même pas y répondre mais je savais pertinemment qu’ils ne me ficheraient pas la paix. Je reposais le portable dans la poche de mon jeans, écoutant alors la jeune femme et riant doucement à ce qu’elle venait de me dire. « Ça, c’est de la réponse, mademoiselle ! », j’allais aller loin avec ça pour savoir ce qu’elle était devenue mais je ne pouvais pas clairement lui en vouloir, j’étais encore plus discret sur ma vie en ce moment et même depuis toujours. Je ne pus que la regardant en découvrant que j’avais changé. « Qui ne rêve pas de quitter cette ville et de changer… j’ai même pensé à changer de noms pour m’en effacer au possible. En fait, j’étais seulement à Philadelphie, pas vraiment très loin mais assez près tout de même pour sentir encore l’odeur des roses du jardin de tes parents ! », je riais doucement. C’était ironique bien sûr car je ne pouvais pas les sentir à des kilomètres ou alors, j’ai réellement un don. Je soupirais doucement en me mettant à table, prenant deux ou trois trucs et commençant naturellement à manger. Lui souriant doucement. « Bon appétit au fait ! », disais-je en ignorant si j’avais déjà eu la politesse de lui dire, il fallait avouer que c’était rare que je ne me retrouve accompagner mais bon. « Alors si tu es toujours la petite fille… t’es genre toujours à l’âge de la poupée ? Ta puberté, tu ne l’as pas vue venir, je me trompe ? Tu écoutes toujours la même musique enfantine ? Tiens, je suis sûr que tu en es encore aux Spices Girls ! », lâchais-je alors en éclatant de rire, laissant un petit sourire taquin s’afficher sur mon regard tandis que je voulais juste m’amuser de ce qu’elle avait dit plus tôt. « Si on est censé être « ensemble » je devrais savoir des millions de choses ou quelques-unes sur toi, non ? », disais-je en relevant le regard vers elle et me disant qu’en fait même si elle avait été bien bavarde cette nuit : elle n’en avait pas tellement dit !
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMer 16 Jan - 19:34

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Au ton sur lequel Gabriel lui répondit, Savannah se rendit compte qu’elle n’aurait pas dû mentionner le père du jeune homme. Il devait en avoir marre de se faire entendre dire « mes condoléances » et autre conneries du genre que les gens ne disaient que par politesse. Pourtant, la jeune femme l’avait dit sincèrement. Elle ne s’imaginait pas perdre le sien aussi jeune, même si elle était bien entourée de figures masculines avec ses deux frères. Elle se souvenait d’ailleurs que Gabriel faisait également partie d’une famille nombreuse composée de plusieurs frères et sœurs. Il ne devait pas si bien les connaître à cause de sa longue absence. Pour détendre un peu l’atmosphère étrange qui venait de se créer, Savannah le taquina alors sur la quantité énorme du déjeuner qu’il leur préparait. Gabriel s’excusa de ne pas avoir l’habitude de préparer des repas pour des petites copines potentielles, mais la jeune femme le rassura aussitôt. Il pouvait nourrir tout un bataillon d’une armée. Elle parla alors d’un rêve qu’il venait de lui briser en lui disant qu’ils ne s’étaient évidemment pas embrasser. D’un autre côté, Savannah préférait être consciente quand ce genre de choses arrivait. Elle avait totalement perdu le sens de la réalité cette nuit et avait du mal à se rappeler de tout ce qui s’était passé, mis à part qu’il l’avait sortie du poste de police. La sonnerie du téléphone de Gabriel retentit. Décidément, son service ne s’arrêtait jamais. Elle avait l’impression d’avoir entendu la même mélodie téléphonique tout la nuit. « Tu n’as pas une minute pour toi, on dirait. » Constata-t-elle voyant qu’il ne décrochait pas et qu’il rangeait son téléphone dans sa poche. Il lui demanda alors ce qu’elle était devenue. Savannah ne savait pas vraiment quoi répondre et ne voulait pas l’ennuyer de détails sordides. Elle lui résuma simplement qu’elle était toujours pareille à elle-même, contrairement à lui… réponse assez mystérieuse qui ne l’éclaircissait pas beaucoup plus. Gabriel réagit alors sur sa remarque, le fait qu’il avait changé. Il était parti à Philadelphie, mais ce qui était étrange, était l’idée qu’il avait envisagé de tout effacer. « Tu es parti pour tes études ou tu fuyais quelque chose ? » L’interrogea-t-elle instinctivement. Elle se rendit compte de sa question un poil trop direct. Mais Savannah était ainsi, elle ne passait pas par quatre chemins. Habiter aussi près et ne jamais revenir en ville... Il devait bien y avoir une raison. Elle se concentra alors sur l’assiette qu’il avait posée devant elle et lui souhaita à son tour de bien manger. Il revint alors sur un sujet abordé un peu plus tôt : ce qu’elle était devenue. Il avait intérêt à en savoir un peu plus sur elle, s’ils étaient ‘censés’ être ensemble. Elle esquissa un petit sourire à cette remarque qui valait tant pour elle que pour lui d’ailleurs. « Qu’est-ce que tu as contre les Spice Girls ? C’est un des groupes mythiques de mon adolescence ! » Répondit-elle en riant. Elle reprit alors son sérieux. « Il n’y a pas grand-chose à dire, tu sais. Je n’ai jamais quitté Magnolia, et je tiens désormais la boutique de chaussures au centre commercial, quand j’étais plus jeune je collectionnais toutes les dernières nouveautés sorties, du coup je me suis dit, pourquoi ne pas en avoir mon propre magasin un jour ? Voilà qui est fait, et puis je me plais bien ici. ». Confia-t-elle brièvement. Comment résumer sa vie en deux phrases étaient les sujets de rédaction que les professeurs donnaient à l’école primaire, pourtant c’était aussi ce qui paraissait le plus simple qui était le plus difficile. Bien sûr, elle aurait pu lui dire bien d’autres choses, mais c’était déjà un bon début. Savannah avala quelques bouchées de son déjeuner. Elle venait de lui mentionner sa passion pour la mode, en particulier les chaussures, et elle avait l’habitude qu’on la prenne pour une blonde écervelée et un peu superficielle. Renvoyer cette image ne la dérangeait pas le moins du monde, car elle pouvait alors bien surprendre ceux qui avaient ainsi pensé d’elle. Savannah était loin d’être bête, au contraire elle utilisait cette image à de bien meilleures fins. « Qu’est ce qui t’as poussé à faire ça ? Me sortir de là ? » Lui demanda-t-elle alors, curieuse de connaître ses vraies raisons.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeSam 19 Jan - 2:55

L’emploi du temps de ministre, vous connaissez ? Moi oui, je crois que c’était surtout génial pour ne pas avoir trop de choses à faire. J’adorais passer mon temps à m’occuper dans une chose qui serve. Bien que rarement cela ne soit bien utile de faire de la paperasse. En ce moment, c’était surtout ça. Je levais doucement les yeux sans donner de réponse mais hochant de la tête pour lui confirmer ses dires. Je baissais le regard doucement en allant alors continuer la conversation de mot en mot nous en venions à parler de mon départ. Cette question qui me fit froncer les sourcils alors que je riais doucement. « Je ne pouvais plus supporter mon père ! », disais-je comme si je retirais un pansement qui allait m’arracher ma peau donc… rapidement, sans vraiment laisser le temps aux mots de se faire piètrement entendre. Des mots lâchés comme quand on lance un ballon ou une bombe même s’ils n’avaient rien d’exceptionnel mais alors que l’on venait de parler de mon père, je ne voulais pas qu’elle ne se sente mal. Loin de moi l’idée. J’étais pourtant un pro pour ça. Je riais doucement alors qu’elle en venait à me demander ce que j’avais contre les spice Girls. Bonne question. Rien du tout à vrai dire mais c’était le premier groupe de l’époque qui me venait à l’esprit. J’haussais les épaules avec une moue dubitative en la regardant avant de prendre un morceau de pain et l’engouffrer sans lui répondre directement à cette question dont j’ignorais la réponse mais je la laissais continuer de parler. Je souriais doucement, une boutique de chaussures ? L’idée était bonne, je trouvais. Je n’avais jamais vraiment été un friand de chaussures. Pour dire je suis un homme et je ne porte pas de talons. Bon, j’ai déjà essayé mais chut, je ne peux pas la dire. Enfin je ne veux pas. Et puis quoi encore ? Je souriais une fois qu’elle avait terminé en penchant la tête. « Je vois que tu as quand même réussi à trouver le métier… disons : chaussure à ton pied ? », demandais-je sur un petit jeu de mot ou que sais-je enfin avec cette humour que je n’avais pas toujours et que j’utilisais rarement pourquoi ? Il fallait avouer que parler peu avec des êtres humains menait rarement à jouer de l’humour. L’humour peut être une bouée. Une façon de sortir de l’eau quand on pourrait nager dans des eaux. L’humour peut nous sauver bien des fois. Bien sûr, l’humour est une sorte de protection. Je riais doucement en penchant la tête alors qu’elle me demandait ce qui m’avait pris à la sortir. Je pris la bouteille de jus d’orange en allant aussitôt me servir un verre sagement. Je la regardais en arquant les sourcils. « Pour le plaisir. Ma bonne action de la nuit. Tu sais, je n’ai rien d’autres à faire donc j’ai trouvé ça comique sur le coup ! », Faussement sérieux, j’haussais les épaules. « Puis ça fait longtemps que je n’ai pas eu droit à un concert des spices girls… », j’haussais les épaules. « Je les aime bien mais bon… faut dire que c’est aussi vieux qu’une expression sur les dents d’une poule ! », disais-je tout sérieux avant de prendre une gorgée de mon verre et lui sourire. J’allais alors vers mes poches pour prendre un truc et lui tendre. Une clé, oui, une clé. Je riais doucement en la regardant attentivement dans les yeux. Penchant doucement la tête. « Alors quand il t’arrive encore d’être en prison… je te conseille d’investir mon bureau. Cette clé, c’est mon double. Bien sûr, interdiction de regarder les dossiers sans quoi, je t’y jette moi-même dans cette cage. », je lui fis un grand sourire. « Bien sur évites… ce n’est pas bon pour ma réputation que ma petite amie finisse en prison tous les weekends ! », bien sûr, je rigolais car c’était ma clé de voiture. On avait même l’alarme dessus. C’était bêtement pour entretenir une sorte de sketch. Je me levais en débarrassant deux ou trois trucs avant de remonter un peu mon jeans qui le pauvre : glissait. Je me retournais pour la regarder en fronçait les sourcils. « Ce n’est pas ça mais je crois qu’on va devoir se séparer devant mes collègues quand même ou un truc du genre. Mine de rien, j’aime bien être célibataire ! », je n’allais surtout plus réussie à appâter les femmes facilement. Je suis un homme à coup d’un soir. Comment j’allais faire ? Je n’allais plus avoir la même image. J’allais devenir le copain infidèle qui n’est pas copain. Sérieusement ? Où est le problème ? Bien loin.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeDim 20 Jan - 20:45

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Savannah s’attaqua à son déjeuner tout en écoutant Gabriel lui expliquer qu’il n’arrivait plus à supporter son père, raison pour laquelle il s’était éloigné toutes ces années. Elle leva alors les yeux vers lui. Etait-il donc revenu pour le mettre en terre ou plutôt parce qu’il n’aurait plus son paternel dans les pattes ? Il n’avait jamais osé remettre les pieds à Magnolia depuis qu’il était parti… Entretemps, il avait eu d’autres frères et sœurs qu’il n’avait jamais vus avant ces derniers jours. La jeune blonde ne se permit néanmoins pas de poser davantage de questions, ni de juger. Elle voyait bien qu’il n’aimait pas parler de ce sujet, et ne connaissant pas tous les tenants et aboutissants de cette histoire, elle préféra ne pas insister. La conversation dériva alors sur ce qu’elle était elle-même devenue. Elle lui expliqua alors qu’elle travaillait comme vendeuse à la boutique de chaussures du centre commercial. Ce n’était pas le métier rêvé de beaucoup de gens, mais Savannah s’y plaisait plutôt bien. « Que veux-tu… J’adore habiller les pieds des gens comme toi tu aimes jeter tous les méchants criminels en prison ! » Répondit-elle en souriant. C’était d’ailleurs une des premières choses qu’elle regardait chez un homme. La façon dont il prenait soin de ses chaussures était un bon indicateur de son hygiène de vie. Une question lui traversa alors l’esprit. « En parlant de criminels, tu vas rouvrir l’enquête sur le meurtrier qui court toujours ? ». Elle parlait de l’assassin d’Alicia qui n’avait jamais été retrouvé. Les policiers n’avaient pas vraiment fermé l’affaire, mais s’étaient fait à l’idée de ne pas retrouver le meurtrier après autant de temps écoulé. Qu’est-ce qui changerait aujourd’hui par rapport à il y a deux ans ? Eh bien, Gabriel était revenu en ville ce qui pouvait peut-être apporter un nouveau souffle à cette affaire. La jeune femme lui demanda alors pourquoi il l’avait sortie de prison, et surtout la façon dont il l’avait fait… Ils allaient devoir jouer le jeu d’un couple devant ses collègues maintenant, même si la jolie blonde n’avait pas vraiment l’intention de se faire attraper tous les week-ends. Il l’avait simplement aidée par plaisir ou peut-être pour lui rendre la pareille de leur enfance, elle ne savait pas trop. Finalement, Gabriel ne se prenait pas tant au sérieux puisqu’il joua de son humour sur un des groupes préférés de Savannah quand elle était adolescente. Une fois la barrière de froideur brisée, il se montrait un peu plus… chaleureux. « Tu ne vas pas me dire que tu n’as pas aimé au moins un groupe un peu noeudnoeud quand t’étais plus jeune. On est tous passé par là. ». Dit-elle alors en souriant, elle voulait aussi le taquiner un peu sur ses goûts douteux, surtout qu’elle ne le connaissait pas vraiment, mais c’était l’occasion, à travers des petites questions comme celle-là. Il la déstabilisa alors un instant en posant une clef devant elle et en lui expliquant qu’il s’agissait là de celle de son bureau personnel. Savannah retrouva son sérieux et essayait de déterminer s’il la faisait marcher ou non. Il lui préconisa alors de ne pas regarder dans tous les dossiers sauf si elle voulait retourner en prison. « T’as failli m’avoir ! » Souffla-t-elle alors en riant et en levant les yeux au ciel. Décidément, il avait l’esprit aussi enfantin qu’elle sur le moment… ou alors le manque de sommeil du jeune homme l’avait détendu. Savannah termina son assiette et le regarda de nouveau lorsqu’il lui parla de la meilleure façon de la quitter devant ses collègues, surtout qu’il aimait bien sa vie de célibataire. « Je sais que ça te met dans une situation difficile devant eux. ». Répondit-elle. « Tu dis que tu aimes bien la vie de célibataire parce que tu n’as connu que ça, mais être en couple, ça a du bon aussi. ». Ajouta-t-elle en souriant puisqu’il lui avait dit qu’il n’avait jamais eu de relation très sérieuse dans le sens couple avec une femme. Elle n’en revenait pas de ce qu’elle venait de dire d’ailleurs, elle qui préférait aussi être libre comme l’air. Enfin, plus ou moins. « Alors comme je suis une petite amie super cool, je te laisse trouver la meilleure façon de nous séparer. ». Reprit-elle en riant à son tour.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMer 6 Mar - 23:16

Parler des boutiques de chaussures, c’était tellement étrange pour moi car il fallait avouer que je n’étais point amateur de shopping. Bien sûr, c’était une conversation sans chichis. Nous ne parlions pas des pointures, de la dernière mode. Juste de son métier mais cela faisait des années que je n’avais pas parlé aussi profondément d’une boutique de mode. Surpris ? Non mais en fait, je suis un mec et en plus ? Pas toujours bavard. Étrange ? Non, juste Gabriellisisme. Ahah. Je ne pus cependant pas m’empêcher de lâcher un léger rire quand elle comparait nos métiers enfin comparer… pas vraiment mais c’était vraiment j’adorais jeter les méchants criminels en prison et les inviter aussi à dormir chez moi. J’étais de ceux super sympathiques. Vous voyez ? Je ne répondais cependant pas, le rire montrait bien simplement que cela m’amusait. Mais à sa question qui suivi de peu, je souriais. « Oui, enfin j’aimerais bien même si cela semble… un peu torchon dans les dossiers ! », oui, c’était le cas. C’était compliqué et brouillon parfois. J’avais assez de mal à m’y retrouver. Surement par ce que j’arrivais tout juste et j’y avais posé un simple regard assez rapide. Je n’avais pas eu le temps de m’y pencher plus sérieusement. Les affaires plus récentes devaient être prioritaire mine de rien même si je voulais réellement trouver l’assassin d’Alicia mais comment ? Je n’étais qu’un seul être humain et les miracles existent-ils ?

Peu à peu la conversation évoluait. Passant à l’humour pour la taquiner un peu. On dit toujours que l’humour cache souvent d’autres vilaines choses. Il valait mieux être drôle que triste ? Vous ne croyez pas ? Je me laissais aller à un humour vivant pour plaisanter librement avec elle. Oui était le mal de parfois s’amuser ? Se lâcher ? Je le faisais tellement rarement depuis mon retour. J’avais cette impression être de ne pas être à ma place. Plus être à ma place. Cette famille s’en sortait mieux sans moi. Cela me détendait de m’échapper dans cette cuisiner avec cette douce blonde. Parler de groupes de l’époque de notre jeunesse m’amusait un peu. Surtout pour le côté taquin. En avais-je aimé ? Je ne saurais le dire car quand on aime. On ne se rend jamais compte que c’est nœud noeud. « Je ne sais pas trop… j’écoutais parfois les nsync, ils étaient cools même si c’était nul. », je riais un peu, plaisantais-je ? Disais-je la vérité ? Je ne sais pas votre honneur mais cela m’amusait de m’imaginer fan de ce groupe. Mine de rien, la belle époque. « Et j’adorais les couettes de la folle… Baby One More Time, là… cette fille que les médias adorent. Je ne reviens jamais sur son nom ! », en fait, c’était vrai… je ne revenais jamais sur son nom car il était rare que je lise les torchons sur les peoples mais je savais de source sûre qu’elle en prenait plein son grade. C’est un truc comme Britany ? Enfin je ne sais pas mais c’est une folle. J’avais entendu qu’elle s’était rasée les cheveux. N’importe quoi. Pourquoi ? Les gens sont fous surtout qu’elle avait de beaux cheveux dans mes souvenirs. Je continuais sur la note du rire, la taquinant aussi sur le trousseau de clé, je voyais bien qu’elle était sérieuse et me pensait surement capable de faire ça. Lui filer les clés mais non, ce n’était qu’une farce. Je souriais, heureux d’avoir failli l’avoir en hochant la tête. « J’en prends une grand satisfaction ! », lançais-je alors. Rapidement, je venais sur le sujet sérieux : notre rupture. Il fallait bien aussi que ça arrive comme nous n’étions pas ensemble. Je l’écoutais alors en riant nerveusement. « Ouais… enfin pas avec moi ! », la raison était surtout que je ne voulais pas m’attacher c’était surtout en partie avec une des choses que je cachais. Je ne voulais compromettre personne. Jamais. Je ne voulais pas tomber amoureux, encore moi car l’amour ? Ça rend faible. Je ne devais pas devenir encore plus faible. J’en avais peur. Je soupirais doucement en passant une main dans mes cheveux et finissant rapidement la dernière bouchée de mon petit déjeuner. J’avais mangé pour 6 surement mais vite également. Il faut bien nourrir l’homme. « Euh… mais je ne doute pas que cela ait du bon… », je souriais doucement en la regardant et la pointant du doigt. « Je te propose un truc… prouves-moi que cela a du bon… même si on est un faux couple… », je souriais doucement, un petit air de défi. Je me disais qu’elle n’allait pas l’accepter pour une histoire aussi futile qu’un faux couple. « Et celui qui gagne choisira la rupture… car même si t’es une petite amie super cool… l’imagination et moi, ça fait deux parfois ! », je riais, ironisant en fait sur moi. Il fallait avouer que parfois : je manquais d’imagination. Cruellement même. Je souriais doucement en débarrassant un peu la table. Surtout que j’étais parfois un brin maniaque. Toute chose à sa place. Pourtant j’avais aussi un côté bordélique comme tous les hommes. « Et puis… ce n’est pas comme si mes collègues étaient mes meilleurs amis, je peux bien faire semblant… et ce n’est pas du mensonge… pas une grand trahison. », je riais, amusé. Elle me donnait envie de jouer. C’était pourtant pas toujours mon genre et sur le coup ? Je ne calculais pas les risques pour elle.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeVen 8 Mar - 17:31

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Savannah se demanda si Gabriel se déciderait à déterrer l’affaire d’Alicia. Les policiers s’étaient résignés sur cette histoire, mais le ou la meurtrier(e) de cette pauvre femme courrait toujours librement dans la ville. La jolie blonde ne souhaitait à personne ce que devait endurer la famille King ; si une telle chose arrivait à un de ses proches, elle n’aurait de cesse de vouloir se venger. Pourtant, le jeune Farnsworth ne semblait pas très emballé à l’idée de reprendre l’affaire, découragé sans doute par le désordre qui régnait dans les dossiers. A son corps défendant, il était parti depuis plusieurs années déjà et arrivait un peu comme un cheveu dans la soupe près de trois ans après cette histoire. Savannah concevait qu’il était difficile de s’y pencher dans de telles conditions. Mais résoudre cette affaire le propulserait directement dans sa carrière de policier et réconforterait aussi une famille désemparée. « Ce n’est pas une raison pour arrêter de chercher. » Commenta-t-elle de vive voix ses pensées, même si les cas les plus récents devaient rester prioritaires. Même si Savannah n’était pas policière, elle devinait certains des mystères que renfermait cette petite ville, parce que les gens avaient beau nier le contraire, ils cachaient tous quelque chose. Les deux jeunes gens changèrent ensuite de sujet et se remémorèrent leurs adolescences. Bien que la différence d’âge entre eux ne leur ait pas permis de se fréquenter parmi leurs amis quelques années plus tôt, ils partageaient des points communs que tous adolescents avaient vécus. Savannah avait eu sa période groupe nunuche ; tout comme Gabriel qui lui évoqua Nsync ou la fameuse blonde à couettes. « Tu veux dire Britney ? J’ai eu ma période aussi. » Lâcha-t-elle en souriant et en fredonnant à voix basse la chanson sur lesquelles les ados de l’époque avait appris à danser timidement. La jeune femme crût ensuite qu’il comptait vraiment lui donner ses clefs, après ce qu’il avait fait cette nuit pour elle, elle l’en croyait bien capable, même si elle trouvait qu’il sautait des étapes là ! Enfin, ce n’était heureusement qu’une plaisanterie. D’ailleurs, le sujet d’une ‘rupture’ qui devrait se faire tout aussi officiellement qu’ils s’étaient faussement mis ensemble vint sur la table. Savannah était on-ne-peut-plus d’accord ; elle lui était déjà reconnaissante de l’avoir sortie d’un mauvais pas cette nuit. Faire croire qu’elle était en couple ne l’arrangeait pas forcément dans sa vie déjà bien compliquée, donc autant se séparer… quoique. Elle se demanda pourquoi Gabriel n’aimait pas être en couple, et même si le jeune homme expliqua que les relations sérieuses n’étaient pas trop son truc, Savannah devina qu’il était surtout prudent en raison de son métier à risques. Il fit alors une proposition intéressante ; lui prouver qu’il avait tort et qu’être en couple avait du bon. La jolie blonde pouffa de rire. « Je n’y crois pas vraiment moi-même à vrai dire, je suis bien trop attachée à ma liberté. Et tu voudrais que je te prouve le contraire ? » S’exclama-t-elle aussitôt. Pari intéressant en l’occurrence. « Genre tu préférerais me laisser gagner juste pour ne pas avoir à choisir comment nous séparer. » Leva-t-elle les yeux au ciel. « Peut-être que je n’ai pas envie d’en décider non plus, auquel cas, nous sommes coincés ensemble. » Sourit-elle de nouveau. Le manque d’imagination du jeune homme trahissait par un aveu qu’elle avait déjà une chance de gagner d’avance. Pas top. Quoique… L’hésitation de Gabriel à se séparer d’elle finalement, alors qu’il était celui qui avait amené le sujet de la rupture, la surprit. Et si, au contraire, ce n’était qu’une excuse déguisée qui démontrait qu’il voulait expérimenter ce qu’était une vraie relation ? Le pari était dangereux… dangereux pour une fille comme Savannah qui ne s’attachait pas et se jouait du cœur des hommes. Le policier débarrassa la table, laissant la jeune vendeuse songeuse. « Très bien, j’accepte. A tes risques et périls. » Lâcha-t-elle finalement. Elle ne refusait jamais de jouer. Ce n’était pas maintenant qu’elle allait commencer ; d’autant que c’était Gabriel qui avait lancé la partie. « Je te prouverai une prochaine fois ce que ça a de bon. » Ajouta-t-elle. Elle avait déjà eu une longue nuit et le policier n’allait sûrement pas tarder à aller travailler. Et puis, ce laps de temps avant une autre rencontre lui donnerait l’occasion de se convaincre elle-même de cette vérité et surtout de trouver des idées. Ce matin, elle n’était pas d’humeur à jouer. « Je ferais mieux de rentrer, sinon mes frères risquent de ratisser le quartier. » Pas qu’elle n’avait pas le droit de découcher, ni même de vivre sa vie à son âge, loin de là, mais si elle ne donnait pas de nouvelles pendant plus d’une journée, Zain et Sean devenaient fous quand elle rentrait. Savannah ne se plaignait pourtant pas ; elle préférait être proche de ses frères que du contraire. Tête en l’air qu’elle était pourtant, elle avait oublié de les prévenir de sa mésaventure. Il était temps pour elle de rentrer, elle avait assez ‘abusé’ de l’hospitalité de Gabriel. « Merci pour cette nuit et pour ce déjeuner ! » Le remercia-t-elle ensuite avant de se lever de table. Elle sortit de la cuisine et partit se rhabiller à l’étage alors qu’elle était toujours emmitouflée dans le peignoir de la sœur du policier. La jolie blonde s’amusait plutôt de l’étrange situation dans laquelle elle s’était mise ; quand Ginnie –son amie- apprendrait cette histoire, elle n’en reviendrait pas. Savannah avait toujours le don de se fourrer dans des affaires qui la dépassaient totalement.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMar 19 Mar - 21:46

Il y a des choses que l’on ne veut pas vivre, des choses que l’on ne peut assumer. Etre un homme comme moi ? Cela ne devait pas être un cadeau pour toutes les femmes mais être avec un homme comme moi… cela n’était même pas une bonne idée. Je me comprends en fait même si je suis sûrement… le seul. L’entendre dire les bienfaits d’être en couple m’amusait mais dans un sens cela me relaxait. Il était très rare voir… réellement rare que je parle aussi aisément avec un être humain. C’était surement le fait de l’avoir écoutée pendant toute la nuit me conter sa vie alors qu’elle avait encore un petit verre dans le nez. Je riais aussi après ma proposition mais c’était surtout… un défi en me disant qu’elle allait refuser. Je crois que j’aurais refusé si c’était moi. Bien que j’aime le jeu comme le poker et tout… ce n’est pas une carte que l’on mettait sur la table mais une sorte de petit mensonge pour tout le monde. A quoi bon ? Disons qu’au fond… ils ont tous des petits secrets dans le coin. Je suis sûre que la voisine cache de la coke dans sa boite de médicament et j’en passe. Puis… un jour, je découvrirais comment les fleurs font pour toujours pointer leur bouille en hiver. Je vous jure que je le saurais. Au fond, oui, il fallait avouer que j’adorerais qu’elle gagner pour ne pas faire acte d’imagination. Roh désolé mais je ne suis pas un mauvais perdant peut-être. Je préfère nettement m’occuper de coincer les méchants. J’inspirais en l’entendant mais la laissant terminer avant de rire légèrement. « Démasqué, et merde… », disais-je alors faussement surpris en haussant les épaules. « Et bah mince alors… ça craint. Je ne suis vraiment pas un type que tu voudrais dans ta vie ! », je disais ça sans vraiment savoir si c’était vrai. Dans le fond, seule la femme peut décider si elle veut de moi dans sa vie mais là, j’avais raison. Je n’avais nul droit de mériter d’être dans celle d’une femme. Je ne lui attirerais surement que des problèmes et parfois ? Elle aurait même l’impression que je ne l’aime pas… je ne suis pas du genre câlin ou même… affectueux. Je suis même nul. Je peux parfois avoir des affections mais je me protège en protégeant surtout les personnes qui m’entourent. Plus loin je me trouve et mieux c’est. « Je n’aurais jamais imaginés finir en couple aussi facilement ! », oui en fait même le mot couple me faisait peur heureusement que je savais pertinemment que c’était faux. Mais elle venait d’accepter et cela me faisait un peu peur sur le coup. Comment j’allais faire ? Et si elle arrivait à me prouver que c’était bon ? Je n’en savais rien. Je baissais doucement le regard. Retournant dans mon monde de distance. Trop de rapprochement. Je devais faire gaffe. Je savais que c’était un mal. Même si c’était pour un bien. Parfois c’est difficile de vivre seul… enfin en quelques sortes et de ne pas arriver à réellement s’ouvrir. Cela tue tous les êtres humains de n’être qu’en quelques sortes qu’un automate sans cœur qui fait son boulot. C’était bien entendu l’impression que j’avais par moment… quand j’étais avec un membre de ma famille par exemple enfin c’était complexe pour moi et parfois ? Je tentais de me lâcher un peu mais je connaissais les risques. « Ratisser, à ce point ? Tu n’es pas un rongeur ! », soufflais-je alors en pensant à l’idée de ce rongeur… En fait quand on ratisse, on cherche les rats ? Bonne question, je n’en savais rien mais en y pensant cela devait venir de là, non ? Je riais nerveusement en hochant la tête. « De rien ! », disais-je simplement en rangeant un peu tout ce qui trainait. Je n’aimais pas vraiment le bazar en sachant que je ne me sentais pas réellement dans ma cuisine. Je la laissais aller à l’étage sans vraiment me méfier. Au pire ? Un truc disparaissait ? Je savais qui aller trouver et qui menotter et ça pourrait même être amusant de la menotter. Bon trêve de bêtises. Je me laissais aller à nettoyer en allumant la radio. J’aimais bien un peu de musique pour me détendre même si j’étais loin du genre qui allait se mettre à danser. Quand je vivais seul ? Oui mais quand je vivais seul, seulement. Là, j’étais bien trop occupé à me cacher… humain aux yeux des autres. J’allais alors à ma chambre pour dire de me changer aussi mais attendant quand même en lui laissant le temps de se changer. Je frappais à la porte. « T’es vêtue ? », disais-je alors nettement gêné de cette question bien loufoque. J’ouvris la porte en entrant et souriant. « Si tu as des soucis quel qu’once à l’avenir… appelles-moi avant de te faire… embarquer. Enfin cries pas, j’ai un numéro de téléphone. Je ne suis pas sûr de t’entendre si tu hurles ! », bon une petite connerie bien amusante mais surtout un peu bête… et hop, c’était fait. Je lui tendis une carte avec mon numéro en souriant doucement « Bonne journée ! », disais-je alors amicalement en lui offrant un fin, très fin sourire en coin.
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MessageSujet: Re: Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Les griffes du temps ont la liberté du rêve | Savannah&Gabriel ♥ Icon_minitimeMer 20 Mar - 18:55

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❝ Les griffes du temps ont la liberté du rêve.❞
Savannah était bien trop attachée à sa liberté pour se poser ; mais le jeu que lui proposa Gabriel l’encouragea à tenter de le convaincre de quelque chose en quoi elle ne croyait pas elle-même. Autant dire que les missions impossibles pouvaient se montrer intéressantes à relever et amuser son quotidien. Elle ne promettait pas de jouer à la petite fille sage pour lui prouver qu’elle avait raison, parce que Savannah resterait elle-même pour que la partie soit la plus vraisemblable possible, c’est-à-dire une fille pas forcément facile à vivre, mais Gabriel ne devait certainement pas être le plus facile à supporter non plus. Les deux jeunes gens partageaient au moins ce trait en commun ; et puis, elle pouvait bien accepter sa proposition après la situation épineuse de laquelle il l’avait tirée. « Par contre, on change les règles du jeu. Si j’arrive à t’en convaincre, ce ne sera pas à moi de trouver une idée de séparation. » Dit-elle. En effet, si elle parvenait à le persuader qu’être en couple avait ses bons côtés –c’est-à-dire à s’en convaincre elle-même avant tout-, elle voulait lui rendre la tâche d’autant plus difficile pour la quitter. Se donner du mal pour rien ne l’intéressait pas dans cette histoire… Mais allait-elle vraiment se donner du mal ? Savannah avait inconsciemment le don de pousser les gens dans des retranchements insoupçonnés, comme elle avait déjà su le faire à plusieurs reprises auparavant. C’était inné chez elle. « Je ne suis pas un cadeau de femme non plus, crois-moi ! » Rétorqua-t-elle, lorsqu’il lui avoua qu’il n’était pas un type que l’on voudrait dans sa vie. La jeune femme ne disait pas cela pour se discréditer aux yeux du policier, mais plutôt pour bien faire prendre conscience à Gabriel dans quoi il mettait les pieds. Il indiqua alors qu’il n’avait jamais envisagé se mettre un jour en couple aussi facilement. « Qui sait… Mon charme fait déjà peut-être effet sur toi. » Avança la jolie blonde pour rigoler. Ce qui semblait déjà un bon point de départ était leur même façon de se glisser dans des délires tordus et imprévisibles. Bizarre pour un policier qui était censé penser logiquement et ne pas avoir de temps à perdre à ses pacotilles. Finalement, Gabriel était sans doute différent de bien de ses collègues. Savannah n’avait jamais vraiment porté dans son cœur les agents en uniforme ; cependant, l’approche avait été différente cette fois-ci. Il lui avait sauvé la peau plutôt que l’enfoncer comme certains prenaient plaisir à le faire. Quand la jeune Richardson voyait à qui Jay, son frère de cœur, avait parfois eu affaire, elle comprenait sa réticence à rencontrer des policiers. La jeune blonde s’en méfiait aussi sans ressentir ce même sentiment en la présence du jeune Farnsworth… L’avoir connu enfant aidait sans doute à briser la glace plus facilement. Son déjeuner terminé, la jeune femme jugea qu’elle avait assez abusé de l’hospitalité de Gabriel. Elle le remercia donc une nouvelle fois et annonça son intention de partir au cas où il prenait l’idée à ses frères de partir à sa recherche sans avoir des nouvelles de sa part. La jeune femme esquissa un sourire au policier lorsqu’il lança une drôle de blague, puis se leva de table pour aller s’habiller. Elle se rendit dans la salle de bain et intervertit le peignoir par ses vêtements de la veille. Elle pourrait toujours se changer chez elle. Quelques minutes plus tard, elle entendit Gabriel frapper à la porte. « Oui, tu peux entrer. » Répondit-elle aussitôt. Un des bons côtés d’être « en couple » est de pouvoir avoir la chance de voir sa « copine » dévêtue non ? Savannah se demanda pendant une fraction de seconde si elle devrait pousser le jeu jusque-là, mais chassa promptement cette pensée de sa tête. Le jeune policier s’introduit dans la pièce et lui proposa alors de le contacter au moindre souci qu’elle aurait à l’avenir. « C’est gentil, mais je crois que ça ira. J’espère ne pas me mettre dans les problèmes tous les deux jours. » Acquiesça-t-elle pour le remercier. La jeune femme lui était reconnaissante pour cette nuit, mais elle tenait quand même toujours à son indépendance et avait beaucoup trop de fierté pour demander quoique ce soit de ce genre. Ça la touchait néanmoins un peu au fond d’elle qu’il prenne la peine de lui faire cette proposition, sachant la position délicate dans laquelle il s’était mis pour elle. Gabriel lui tendit sa carte et s’effaça ensuite pour la laisser sortir. « A toi aussi. » Dit-elle en déposant un bisou sur sa joue. Elle n’en était pas encore à brûler les étapes, hors-de-question de l’embrasser là. Une femme digne de ce nom savait aussi se faire désirer… Et si elle était déjà entrain de trop se laisser prendre au jeu ? Mauvaise idée, très mauvaise idée… surtout si son frère de cœur apprenait qu’elle fréquentait un policier. Elle esquissa un nouveau sourire avant de descendre les escaliers et de quitter la maison, plutôt satisfaite de la tournure qu’avait pris les évènements.

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