Saison 4

george clooney

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Every time I close my eyes, it's like a dark paradise. ♪

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Shlohmo ft. Jeremih - Bo Peep (Do U Right)

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« la taille-école »

Pizza 12
Spaghetti 16
Poulet 11
Cupcake 03
Crème glacée 05
Fondue au chocolat 22
Fruits 29

ET SI DEUX TOURS MANQUENT A NEW-YORK, MON AMOUR TOI TU MANQUES A MOI.

Pizza 12
Spaghetti 16
Poulet 10
Cupcake 02
Crème glacée 05
Fondue au chocolat 22
Fruits 31

Pizza 12
Spaghetti 16
Poulet 10
Cupcake 01
Crème glacée 05
Fondue au chocolat 22
Fruits 32

A voté

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15.05.13

La double énonciation.


Dans un récit il y a deux niveaux d’énonciation : celui du narrateur, celui des personnages.
Quand un personnage parle au DD, ce n’est pas le narrateur qui parle. Le problème est la relation entre les deux niveaux. Il y a une échelle (cf. échelle du discours rapporté).
En revanche, il y a beaucoup de romans construits sur le modèle du théâtre càd que les personnages dialoguent tout le temps. La différence est que l’on peut mettre en scène le théâtre. Tant qu’il y a un discours qui encadre, ce n’est pas du théâtre. Il y a quand même un narrateur qui domine tout, puisque c’est dans son récit qu’on met le théâtre. On ne peut donc pas dire qu’il y a double énonciation. Il y a polyphonie. La parole est adressée au lecteur.

Au théâtre la chose se complique.
Par exemple dans les Précieuses ridicules, typique du théâtre à l’italienne, donne l’illusion que les acteurs ne savent pas qu’un public les regarde. Le dramaturge nous parle pourtant. Comment ? Le dramaturge est l’archiénonciateur, et son énonciation est la représentation de la pièce. Ce n’est pas un vrai énonciateur, en sens qu’il parle à travers les paroles des autres mais qu’on ne peut pas lui répondre. Pourtant nous savons que tout ce que les acteurs disent c’est pour nous.
Les personnages sont des vrais locuteurs. L’archiénonciateur est un auteur. Son point de vue résulte se l’interaction des points de vue des personnages.
Tous les énonciateurs sont-ils sur le même plan ? La façon dont il va mettre en scène certains personnages va permettre d’entrevoir le point de vue du dramaturge.
L’archiénonciateur s’exprime à travers les didascalies. La didascalie est formulée de façon originale, c’est une énonciation thétique (sans verbe, et on se contente de poser les objets. Cela se retrouve aussi dans le monologue intérieur) et prescriptive. Ces didascalies varient selon les genres et les époques. Par exemple dans Phèdre de Racine, la princesse ne va pas parler comme la suivante.


Manières de parler (ethos).

Les divers perso se répartissent en divers groupes en fonction de leur emploi. La mise en scène implique qu’on restitue avec plus ou moins de précision les divers mondes. Pour les contemporains ces mondes étaient immédiatement accessibles, mais il n’en va pas de même pour le metteur en scène et les spectateurs d’aujourd’hui qui pour les représenter s’appuient en fait sur la tradition théâtrale.

Le double destinataire.

Le public a toujours une position supérieure à celle des personnages puisqu’il a vu toute la pièce.
Il peut aussi y avoir un destinataire caché. C’est le cas dans Tartuffe quand le mari d’Elmire est caché sous la table pendant que Tartuffe lui fait des avances. Là encore, nous sommes supérieurs puisque nous comprenons toute la situation.
Il existe de plus des maximes expressément destinées au public. Ce qui la distingue du reste c’est l’impression que celui qui parle, ne parle pas à celui en face de lui, mais aux spectateurs. Ce sont des signaux envoyés aux spectateurs. La maxime va se graver dans la tête des gens.
L’anti tirade : le drame bourgeois. Il ne prend pas en compte le spectateur. Par conséquent son discours n’est pas cohérent.
L’impossible vérité : le monologue intérieur. Cela se veut naturel, mais le résultat n’est pas là.

« Ouais ? »

⇨ Ambiguïté morale de l’art
D’un côté l’art est le produit de la conquête de l’autre il a entrainé la décadence de la morale Romaine par le luxe ⇒ déclin mœurs + dégradation arts. Pline valorise collection publiques et condamne les privées. « Peu avant l’époque du divin Auguste, un nommé Arrelius acquit également à Rome une célébrité qui lui serait restée si, par un sacrilège indigne , il n’avait dégradé son art car il voulait plaire à chaque femme dont il tombait amoureux et pour cela peignait des déesses tout en leur donnant les traits de ses maitresses Ainsi pouvait-on en voyant ses peintures, faire le compte des prostituées qu’il avait fréquenté. »

Pline avance que l’art a connu une éclipse puis une renaissance vers le IIème siècle mais en fait c’est juste qu’à cette époque les arts asiatiques se sont développé et que les Romain ne reconnaissaient pas la valeur de cet art riche et abondant qu’il jugeaient trop luxueux.

Pline juge œuvre d’art selon certains critères :
- Mimésis/pathos ⇒ sentiment douloureux
- Diligentia ⇒ précision
- Sanditas ⇒ valeur morale
- Audacia ⇒ audace de l’artiste
- Ingénium ⇒ ce qui est original chez un artiste, son génie
Pline admire tout particulièrement le Laocoom « Le Laocoom qui orne la demeure de l’empereur Titus doit être mis au-dessus de tout ce qu’on produit la peinture et la sculpture »

2 autres sources pour connaitre l’art de l’Antiquité : Cicéron ( fait semblant de ne pas aimer l’art – procès contre Vérrès ) et Quintilien ⇒ leur texte sont rhétoriques (vertu du bon style selon convenance et clarté) et permettent d’établir des comparaisons avec les orateurs ⇒Meilleurs artiste sont établis en fonction des meilleurs orateurs

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