Déjeuner sur l'herbe ( Lily)

Princesse des Lemons

Bien sûr que parfois on faisait des trucs stupides. Elle était plutôt bien placée pour le savoir. Mais se dire qu’une relation amoureuse ne tenait qu’à un tout petit fil pouvant se rompre avec une toute petite chose stupide était assez effrayant. Surtout quand on imaginait les dégâts que ça pouvait faire derrière. Moins que boire au volant, certes, mais tout de même.

« Pourquoi je ne pourrais pas ? » répéta-t-elle. Elle ne s’était même pas rendue compte des mots qu’elle avait employés. « Je ne suis pas encore assez bien pour me mettre en couple. » Elle pensait qu’il fallait avoir un minimum de stabilité dans sa vie pour pouvoir se mettre en couple. Que sortir avec quelqu’un lorsque l’on était au plus mal était la meilleure solution pour que l’histoire se casse la figure. Et puis elle ne voulait pas que Shawn ait à la tirer du mauvais pas dans lequel elle était. Elle voulait s’en sortir seule et après construire quelque chose.

« Ne recommence pas à me dire de quoi j’ai besoin. »Dit-ele, bougonne. Il avait fait pareil lors de leur première rencontre. Il avait réussi à lire en elle et c’était extrêmement déstabilisant. Surtout que lorsqu’il disait qu’elle aussi manquait d’amour alors que c’est juste ce qu’elle ne voulait pas.

Lily mordit encore dans son sandwich lorsqu’une petite tête vint faire son apparition. C’était l’un des petits chats. « Coucou toi. » dit-elle en le grattant entre les oreilles. Avec lui au moins les choses étaient plus simples.

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Aussi têtue qu'une mule, Lily ne démordait pas de son mal être. A croire qu'elle ne désirait pas s'en sortir et rester au fond du puits. Je ne l'y autorisais pas. Si il y avait bien quelque chose que je n'appréciai pas c'était de baisser les bras quand tout n'avait pas encore été fait pour arriver à l'objectif.

- Il faut bien que quelqu'un le fasse, si tu n'es pas capable de le faire toi même

Répliquais je. Ce n'était pas pour l'énerver mais elle disait ne pas pouvoir parce qu'elle n'était pas encore assez bien pour être en couple. Mais quand le serait elle ? C'était parfaitement ridicule, se mettre en couple justement l'aiderait à rebondir sur ses pieds.

Un invité surprise était arrivé, et comme l'autre jour le visage de Lily changeait face au petit chat. Je mordais dans mon sandwich tout en les observant. Ils étaient vraiment trop mignon tous les deux.

- Au fait, j'imagine que tu n'a pas réussi à convaincre ta mère pour amener la petite famille chez toi ?

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« Il faut bien que quelqu'un le fasse, si tu n'es pas capable de le faire toi-même. » Elle fronça les sourcils, vexée des propose de Duncan. Il se prenait pour un sauveur, pour la bonne âme des opprimés. Alors qu’elle était persuadée de ne pas avoir à être sauvée. Pas par quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Nate était le seul à pouvoir prétendre à ce rôle. Elle "bouda" donc un peu, mais un petit invité vint faire son apparition et le visage de Lily se détendit aussitôt.

« Au fait, j'imagine que tu n'a pas réussi à convaincre ta mère pour amener la petite famille chez toi ? » « Finalement j’ai abandonné l’idée. Je voulais les ramener sans lui dire. Mais je me suis dit qu’ils étaient bien ici. » Elle laissa courir ses doigts sur le pelage du matou. « Je viens les voir souvent, on se pose ici tous ensemble, c’est pas mal comme ça. » Elle n’avait pas abandonné l’idée de prendre un animal à la maison. Elle avait juste remis l’idée à plus tard.

Lily finit son sandwich sans lâcher des yeux le petit chat. « Tu connais mon frère ?» demanda-t-elle ensuite à Duncan. Elle avait besoin d’aller sur un sujet qui la rassurait. Elle ne voulait pas parler de ses histoires de cœur ou de ses problèmes de famille. Elle voulait choisir une voie un peu plus sûre. Elle esquissa un sourire en pensant que s’il la savait là en train de passer la Saint-Valentin avec un garçon, que par-dessus le marché elle ne connaissait pas trop et qui en plus était plus âge qu’elle, il frôlerait sans doute la crise cardiaque.

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Voir le chaton me faisait penser à son idée de les amener chez elle. Je lui demandai donc où en était cette histoire, en étant certains que Madame Evans n'avait pas du accepté la requête de sa fille. La vérité c'était que Lily n'avait même pas été au bout de son envie, preuve qu'elle n'avait aucune volonté...Je ne voulait cependant pas la vexer une nouvelle fois. Si elle pensait que les chats étaient mieux dans le parc que dans une maison bien chaudes...

- Tu pourra les prendre quand tu aura ta propre maison

Répondis je avec un sourire, pensant que ça n'allait pas être d'ici demain qu'elle quitterait son foyer pour en faire un à elle. Pourtant se serait une bonne façon de commencer un nouveau départ.

Continuant de manger notre sandwich, Lily me demanda si je connaissais son frère. Nathanaël, si je me souvenais bien. Nous n'étions pas amis mais je l'avais vu plusieurs fois à la boutique pour acheter des fleurs.

- Pas vraiment, mais il a l'air d'être un charmant garçon ! Pourquoi cette question ?

Et en plus de cela il était fort mignon...

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Duncan suggéra que Lily pourrait récupérer les chats quand elle aurait sa propre maison. « Oui voila. » dit-elle sans argumenter, comme pour clore un sujet dans lequel elle ne voulait pas se lancer. Elle sentait que Duncan était sur le point d’essayer de lui faire prendre conscience qu’elle devait quitter ses parents pour vivre sa vie dans son chez elle. Elle savait qu’il allait bien falloir qu’elle quitte le nid familial. Elle en avait envie plus que tout. Mais une fois encore elle n’en avait pas le courage. Elle avait pourtant testé l’aventure quand elle était partie à New York avec Aaron. Ils avaient un appart tous les deux et loin des cris des Evans elle ne s’était jamais sentie plus sereine lors de ces trois dernière années. Et pourtant elle était loin de son frère et avec un Hamilton. Comme quoi quitter ses parents (et accessoirement Magnolia) était sans doute LA solution. Mais le premier essai avait été un cuisant échec et pour l’instant elle ne se sentait pas capable de repartir dans ce qui serait encore une grande aventure. Incapable psychologiquement comme financièrement.

Puis elle demanda à Duncan s’il connaissait Nathanaël. « Pas vraiment, mais il a l'air d'être un charmant garçon ! Pourquoi cette question ? » Elle haussa les épaules « comme ça. » Juste pour savoir, juste pour parler de quelque chose qu’elle aimait. « Et oui, c’est un « charmant » garçon » dit-elle un petit sourire en coin, se demandant si Duncan avait été ‘attiré’ par Nate. Duncan en beau-frère ? Elle préférait quand même Scarlett. « Ben c’est le meilleur frère au monde. » lâcha-t-elle persuadée de cette vérité universelle. Elle était obligée de dire du bien de son frère. Elle en avait besoin, ça lui faisait du bien. Elle l’aimait et c'était le seul pour qui elle pouvait l'assumer. Ayant fini son sandwich elle s’allongea sur le dos et regarda le ciel. Le soleil lui caressait le visage et c’était agréable. Elle ferma les yeux pour profiter de ses rayons.

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Nathanaël Evans. J'aurai bien aimé faire plus ample connaissance avec lui. Mais je n'avais que de liens avec sa petite soeur et son meilleur ami. J'entendais pas mal de choses à son propos, il visait une jeune demoiselle déjà en couple avec mon ami Elias. Les triangles dans le quartier était monnaie courante alors cela ne m'étonnais même plus.

- Un jour tu me le présentera pour que je puisse vérifier tes dires

Glissais je avec un petit sourire. Nous verrions bien qui était le meilleur grand frère entre nous deux. London avait ce même opinion de moi et j'en étais très fier.
Une fois son sandwich terminé, Lily s'était allongé, les rayons du soleil illuminant sa peau blanche. C'était vraiment étrange de la voir ainsi baisser ses défenses, elle que j'avais toujours connu planqué derrière son mur.

Un sourire en coin, tel un félin, je me faufilai discrètement vers son corps allongé et déposa un petit baiser dans son cou.

- Tu vas attraper un coup de soleil blanche-neige

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Duncan demanda à ce qu’un jour Lily lui présente son frère pour vérifier. Elle ne répondit pas et se contenta de sourire. De toute façon on ne pouvait qu’apprécier Nate. Car si elle paraissait froide, distante et inaccessible lui ne l’était pas, il était sympa et accessible. Et donc tout le monde l’aimait. Exception faite des Hamilton et autres Sheirman forcément.

Allongée sur le sol, les yeux fermés, elle n’entendit pas Duncan se rapprocher d’elle. Il en profita pour lui voler un bisou dans le cou. Elle se redressa en une fraction de seconde, faisant le geste de le repousser avec violence, même s’il s’était déjà éloigné.

« Hey, ça va pas non ? » dit-elle d’une manière se rapprochant plus d’un aboiement que d’une vraie question. Elle s’essuya le cou là où Duncan avait déposé le baiser, aurait pu aller jusqu’à se débarbouiller si elle avait eu de quoi le faire sous la main. Elle lui en voulait, il avait profité des quelques petites secondes où elle s’était laissée aller pour abuser d’elle. Elle se sentait agressée (j’exagère à peine^^). Sans doute que n’importe quelle fille aurait glapie devant un geste aussi doux d’un beau garçon comme ça, mais chez Lily tout était mille fois plus compliqué. Alors elle se rassit à nouveau et se ré-enferma dans son abris antiatomique.

Sans prêter attention à la phrase qu’il lui avait adressé sur les coups de soleil, ni au fait qu’il l’avait appelé Blanche-neige ce qui constituait pour elle une nouvelle tentative de manipulation sous ses jolis mots elle s’indigna. « Mais pourquoi tu as fait ça ?? » dit-elle outrée. Etait-ce vraiment un plan drague, voulait-il réellement quelque chose avec Lily ou était-ce encore une provocation pour la faire sortir de ses gonds…

HJ : Dire que Lily repousse James Franco. Elle est totalement folle !! Ça me coûte trop de faire ça Déjeuner sur l'herbe ( Lily) - Page 2 51480

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C’est trop dur Déjeuner sur l'herbe ( Lily) - Page 2 3271916155

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A peine avais je effleuré son cou de mes lèvres que Lily s'énervait déjà, essayant de me repousser mais j'étais déjà loin. Jouer l'effarouché ne lui allait pas du tout. Elle avait bien été dans le lit de Carl Spencer, alors qu'elle ne dise pas qu'elle était une personne prude.

- Ce n'est qu'un petit bisou, je ne t'ai pas violé non plus

Répliquais je en fonçant les sourcils. En même temps si elle réagissait ainsi à chaque fois que un garçon se rapprochait d'elle, ce n'était pas étonnant qu'elle finirait seule au monde. Lily me demanda pourquoi j'avais fait cela. Je n'avais pas de raison particulière, l'envie voilà tout, avez guidé mes mouvements.

- J'avais envie c'est tout

Je haussai les épaules avant de retourner à mon panier pour attraper les fruits confits. J'ouvrais la boîte et en prit un à l'abricot, avant de la tendre vers Lily en gage de paix.

- Tu en veux ?

Spoiler:

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Duncan l’insupportait au plus au point. Cette façon qu’il avait d’être sûr de lui, de croire qu’il pouvait l’approcher ainsi comme si elle lui appartenait était détestable. Mais en même temps il avait quelque chose d’attirant, de rassurant. Quelque chose qui l’empêchait de se lever et de quitter ce pique-nique sur le champ. Elle ne se sentait pas en danger. Voilà qu’il se défendait en disant qu’il ne l’avait pas violée et que s’il l’avait fait c’était juste parce qu’il en avait envie. Elle fronçant les sourcils, boudant comme une enfant. Il se moquait d’elle. Il se servait juste d’elle pour satisfaire ses envie, fussent-elle plutôt chastes. Et voilà que maintenant il agissait comme si de rien n’était. Totalement détendu, se moquant du visage fermé de Lily, il continuait le repas avec une nonchalance assez déconcertante.

Finalement elle se rendit bien compte que ça ne servait pas à grand-chose de se renfrogner, il n’en tenait pas compte. Elle savait aussi qu’elle n’allait pas partir. Parce qu’en vrai elle était bien malgré tout. Sans rien dire elle se servit dans la boite que lui tenait Duncan. Elle dégusta la pâte de fruits qui était délicieuse sans dire un mot. Elle avait repris sa position assise en tailleur. Elle avait juste pris soin de s’éloigner suffisamment de Duncan pour pas qu’il ne lui saute dessus. Elle ne parlait pas, un peu parce qu'elle voulait lui faire comprendre qu'elle lui en voulait. Un peu aussi parce qu'elle ne voulait pas se retrouver à nouveau à parler de sa vie.

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Sans dire un mot, Lily prit un fruit confit dans la boîte que je lui tendais. Manifestement la miss avait décidé de bouder suite à mon "attaque" surprise. Dans ce monde, il y avait les filles qui aurait arraché leur culotte pour que j'ose les toucher et de l'autre celle qui criait au scandale à l'effleurement d'une main sur l'autre.

Je devais donc trouver quelque chose pour me faire pardonner délier cette petite langue qui restait cloué dans sa fine bouche. Le pique nique allait être ennuyant sinon. Lui tournant le dos je cueillis des pâquerettes et de mes doigts gracieux et travailleurs je m'amusai avec leurs tiges, petites ou grosses je savait les manipuler.

Quelques minutes plus tard je me retournai vers Lily, et lui tendit la paume de ma main où résidait une bague florale. Je savais aussi faire les couronnes et les colliers mais je n'avais pas le courage. En plus j'aurai tondue tout le parc.

- Un cadeau pour ma reine, en guise de mes excuses les plus sincères

Déclarais je avec un sourire.

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Lily ne disait rien, boudant son Valentin du jour. Il lui tourna le dos et elle ne put s’empêcher de jeter à œil sur lui. Il ne disait rien et traficotait quelque chose dans son coin. De là où elle était elle ne voyait pas ce qu’il faisait et ça la rendait curieuse. Elle détaillait son dos, sa nuque délicate, le bas de son dos… Elle se redressa un peu sur elle-même pour essayer de voir quelque chose par-dessus son épaule, mais c’était peine perdue. Elle le laissa donc faire, pas mécontente du silence. C’était quelque chose qui ne lui faisait pas peur, elle se sentait même souvent mieux lorsqu’elle n’avait pas besoin de remplir l’espace avec des mots inutiles et souvent trop personnels. Et puis regarder son dos était mieux qu’avoir sur elle son visage inquisiteur. Elle avait envie de se ré-allonger mais ne voulait pas provoquer un nouvel incident.

Finalement le jeune homme se retourna et ouvrit sa paume devant elle. A l’intérieur se cachait une bague faite de petites fleurs qu’il venait de cueillir. Elle leva les yeux sur lui et le laissa attendre quelques secondes « C’est un peu facile. » marmona-t-elle dans sa barbe avant d’enfin récupérer la bague de fleurs. « Et tu arrives toujours à tes fins avec ce genre de procédés ? » dit-elle en enfilant la baugue autour de son annulaire. Elle savait qu’elle se faisait avoir par ses jolis mots. Elle n’était pas dupe de ses agissements. Il savait attendrir les demoiselles et elle s’agaçait elle-même de le laisser faire. Elle aurait dû partir et le laisser au milieu de ses fleurs. Mais même si tout était calculé il était adorable. Elle regarda sa main, ornée de la jolie bague. "Merci Duncan."

Les chatons virent à nouveau à côté du duo et Lily remplit son gobelet d’eau et le pencha pour que l’un des petit, qui n’était plus si petit que ça, puisse boire. Elle le laissa attirer toute son attention.

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C'était peut être facile, mais cela fonctionnait. Je voyais bien que mon cadeau florale plaisait à Lily qu'elle le veuille ou non. Je savais me faire pardonner d'une façon ou d'une autre, les relations humains c'était mon domaine, j'étais un vendeur de fleurs après tout. Je n'avais pas forcément besoin d'user de mes talents sexuels pour avoir un pardon.

- Celui ci ou un autre, je fais mon maximum...Je n'aime pas être en mal avec les personnes

Lui avouais je avec un petit sourire, admirant ma bague fait main qui ornait à présent le doigt de Lily. Cela lui donnait un petit air de princesse des fleurs. J'étais fier de mon travail. Lily me remercia, mais ce n'était vraiment pas grand chose.

- Je t'en prie, c'est rien du tout

Les chatons firent leur apparition et j'en pris un, lui caressant le poil avant de lui tendre un bout de mie de pain. J'avais peur qu'il s'étrangle avec la croûte. Il était vraiment trop mignon, c'était dommage que London n'aime pas les animaux, du moins chez elle.

- Il commence peut être à se faire tard non ?

Demandais je avant d'avoir vérifier l'heure, mais le soleil du midi avait bien décliné.

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L’amertume envers Duncan quitta Lily. Il disait ne pas aimer être en mal avec les autres et il y arrivait plutôt bien. Il faisait partie de ce genre de personnes qui n’avait pas l’air d’avoir de mal dans les relations avec autrui. Un peu tout le contraire de Lily qui ne comprenait pas les rapports avec les autres. Qui ne savait pas se forcer, qui ne connaissait pas les stratagèmes à utiliser pour paraitre agréable ni les mots à utiliser que ce soit pour apaiser la personne qu’elle avait en face d’elle si besoin ni même paraitre sympathique. Lui maîtrisait les beaux mots et elle les paroles amères. On la disait hautaine et peu accessible, c’était juste qu’elle ne savait pas s’y prendre.

Duncan donna un bout de mis de pain au chaton. Lily les caressa. « Oui, il commence à se faire tard. » Le temps s’était fait plus frais, ce qui voulait dire que ça faisait déjà bien longtemps que tous les deux s’étaient retrouvés. Le temps était passé vite et ça avait été particulièrement agréable malgré la réticence qu’elle avait eu de venir ici. Finalement les manœuvres d’Andrew avaient eu du bon, elle avait oublié ses problèmes durant un petit moment. Lily commença à tout ranger dans le panier, puis elle se leva pour qu’ils puissent ranger la nappe. Debout devant Duncan elle ne savait pas quoi dire. « Ben… C’était bien. » Ce n’était pas la Saint-Valentin de sa vie, mais c’était plutôt pas mal pour une Saint-Valentin platonique. Et maintenant elle allait pouvoir reprendre sa route et se ré-enfermer dans son petit monde.

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La conclusion de Lily sur notre repas me fit rire. J'avais l'impression qu'elle n'avait pas apprécié du tout. Mon petit baiser dans le cou avait réellement ruiné la scène apparemment...Pourtant je suis sur que notre petit déjeuner sur l'herbe inspirerait un peintre. Je pliais donc la nappe pour la ranger dans le panier.

- C'était un agréable pique nique, j'espère que on en refera un autre

Elle n'avait sans doute pas envie de se retrouver à nouveau seul à seul avec moi à la Saint Valentin de l'année prochaine. Peut être même que elle aurait trouvé quelqu'un pour la fêter comme une grande.
Je lui tendis ensuite ma main pour se dire aurevoir, pas sur qu'elle accueille une bise sans suspicion si je tentais une approche. Pourtant je n'étais pas un homme méchant, j'avais juste voulu essayer de la détendre un peu. Avec tout ses malheurs qui lui était tombé dessus, Lily avait bien besoin de détente, d'oublier ses soucis pendant un temps.

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