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| Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Dim 11 Juil - 19:54 | |
| On va dire que c’est une belle journée. Tant que Clyde trouve de quoi fumer et se divertir, c’est une bonne journée. Enfin, pourquoi parler de journée alors qu’il est 4 heure du mat’ ? Disons que ce fut une bonne journée. Bonne soirée aussi. Il était donc 4heure du matin et il faisait nuit noir. Heureusement, le ciel était bien dégagé et la lune éclairé assez bien Magnolia pour pouvoir voir devant soit. Bien que ça n’était pas suffisant pour empêcher Clyde de foncer dans les poubelles, ou même de s’accoupler avec un lampadaire. Alcool, alcool…quand tu nous tiens. Il avait quitté une heure plus tôt une soirée qui commençait à sérieusement partir en live. Et lui, il en avait marre. Donc voilà à peu près une heure que Clyde marche dans la rue de Magnolia Cresent, à la recherche de sa maison (ou pas). Il marchait sans ambition, sans envie. Les effets de l’alcool et de la drogue qui lui était monté à la tête il n’y a pas longtemps commençait à s’évaporer. Il reconnaissait les maisons devant lesquelles ils passaient. Et pour commencer, n°1, maison des King. Il s’arrêta et resta devant la maison endormi de cette famille.
« Joy… » Dit-il d’un air bêta comme si c’était la réponse à un exercice de maths qu’on lui avait demandé.
Seulement il s’approcha de cette maison, s’assit sur un muret et attendit. Comme si, la connaissant si bien, il savait qu’elle allait débarquer de quelque part, d’une fenêtre, du coin de son jardin pour aller rejoindre Clyde. Seulement, le temps passait, et personne en vue. Ce n’est pas que le petit Clyde n’était pas patient du tout mais…en effet, il ne l’était pas.
« JOOOOOOOY !!! » Cria-t-il de quoi réveiller toute les maisons qui l’entoure et plus particulièrement la maison des King.
Sans compter le fait que Clyde soit en pleine nuit, bloqué devant une maison qui n’est pas la sienne, à agoniser le nom d’une fille qui n’est rien de plus que ça, tout est normal cette nuit là à Magnolia Cresent.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Lun 12 Juil - 10:52 | |
| La nuit était tombée depuis longtemps mais Joy s’en fichait éperdument … Après tout, personne ne l’attendait chez elle. Entre son père qui se fout de sa gosse et de son frère qui…est bizarre, Joy dansait sur une des tables, avec trois ou quatre garçons autour d’elle, à sa boite de nuit préférée. La musique battait, Joy buvait et tapait quelques lignes pour enfin admettre qu’elle était défoncée et qu’il était temps de rentrer chez elle. Il lui fallut presque une demi-heure pour pousser un gars un peu trop envahissant. Habituellement, Joy avait envie de continuer et de partir dans les chiottes avec un inconnu mais pourtant, ce soir, elle ne se sentait pas la force de faire des trucs avec un beauf !
La jeune fille parcourut la boite de nuit tout en titubant et vidant son dernier verre. Joy King sortit et commença à courir dans la nuit. Pourquoi courait-elle ? Aucune idée, elle se sentait libre, incohérente et complètement … défoncée. Joy devait bien admettre que son cas était désespéré. Alors que la jeune fille entra dans la rue centre de Magnola, elle entendit son prénom. La jeune fille se retourna mais ne vit personne. Il fallait vraiment qu’elle soit défoncée pour entendre des voix… Faudrait peut-être qu’elle arrête la coke sinon elle allait finir par devenir cinglée, bien qu’elle le soit déjà un peu. Joy débarqua devant sa maison et aperçut un jeune homme. Elle le reconnu de suite, c’était Clyde. Grand sourire aux lèvres, la jeune fille arriva à sa hauteur et le poussa du muret.
- Oups ! Faut pas t’assoir sur le muret des maisons … Oh et puis tu as compris, je comprends même pas ce que je dis…
Joy s’adressait à Clyde mais sans vraiment le faire. Elle était complètement perdue. Joy regarda sa maison avec un sourire aux lèvres. Un sourire débile… En réalité, la jeune fille souriait mais ne savait pas pourquoi. Elle regarda Clyde et se mit à rire, sans raison. |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mer 28 Juil - 14:58 | |
| - Spoiler:
[dsl c'est bof, mais j'me rattraperai ]
Elle avait débarqué. Elle était arrivée de la rue noire, comme une apparition. Serait-ce une hallucination ? Joy était comme un fantôme, elle regardait partout et nulle part à la fois. Clyde resta bouche bée devant cette créature qui venait de sortir de nulle part. Après qu’elle soit arrivé à sa hauteur, Clyde était sur que ça n’était ni un fantôme, ni une hallucination, puisqu’il se retrouva par terre en moins de 2 seconde. Il tomba de l’autre côté du muret, et tomba sur des graviers qui vous rentre toujours dans la peau.
D’en bas, il regardait Joy entrain d’éclater de rire, puis il se plaignit pas, mais rigola avec elle, même si lui était surtout sonné par sa chute d’au moins 1m. Cette rigolade était longue, et Clyde avait du mal à respirer. Mais peu à peu, en regardant le ciel noir parsemé d’étoiles, il se calma. Il se releva, sauta par-dessus le muret pour rejoindre Joy. Mais il ne lui dit rien, et il s’approcha dangereusement d’elle. Lui toucha le visage, comme un chien reniflant sa proie, puis entortilla une de ses mèches de cheveux autour de son doigt et dit d’un ton franche et sans réfléchir :
« Tu es folle Joy King. J’aime ça. »
Après cette phrase il rigola un coup, un rire nerveux et non contrôlé, un rire de défoncé, un rire qui ne signifie rien. Puis il reprit :
« Si ton père me voit en train de t’embrasser, il dirait quoi ? »
Sur ces mots il regarda la maison des King, pensant avoir vu un rideau bouger, cachant son père ou son frère, réveillé par ses cris assourdissant. Mais après avoir bien regardé cette maison, il tangua sur le côté, jusqu’à chavirer sur le trottoir. Il était tombé comme une merde par terre, à regarder la lumière du lampadaire qui l’aveuglé plus qu’autre chose.
« Joy… T’as pas les couilles de m’embrasser sachant qu’un des Kings nous regarde. »
Il n’en savait rien de ça. Tout était dans sa tête. |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mar 24 Aoû - 13:22 | |
| La nuit noire était une douce mélodie aux yeux de Joy, elle était libre quand la nuit tombait.. Mais le noir n’était pas la réelle cause de cet effet. Effectivement, Joy était défoncée comme d’habitude. Défoncée mais un minimum consciente, elle détestait être comme cela. Incertaine, mal droguée… Elle s’appuya sur le muret et regarda son ‘ami ‘ Clyde Ainsworth. Il était par terre, et ils rigolèrent tous les deux même si une personne normale aurait sauté au dessus du muret et aurait été aidé la victime de cette chute. Mais Joy, elle, rigolait et admirait Clyde. C’était une relation complexe, ils étaient proches sans vraiment l’être… La jeune brune fit volte face et fit deux pas, elle n’alla pas plus loin puisque Clyde était remonté et l’avait rejoins. « Tu es folle Joy King. J’aime ça. » Clyde était toujours à lui dire des phrases qui pour Joy ne pouvait rien signifier, elle n’aimait pas ce genre de situation. Elle ne s’attachait jamais aux gens mais elle rigola quand même, sans donner la moindre réponse. Gardant un sourire, Joy laissa Clyde s’approcher d’elle… Bientôt, elle sentit le souffle de Clyde sur son visage, sur ses lèvres, laissant les paroles de Clyde résonner dans sa tête. « Si ton père me voit en train de t’embrasser, il dirait quoi ? »Inconsciemment, la jeune fille tourna la tête vers la maison. Son père ? Est-ce qu’il se fichait de sa fille ? Est-ce que cela le touchait de savoir sa fille dans différents bras chaque nuit ? Sérieusement, Joy n’en savait rien, rien du tout… « Joy… T’as pas les couilles de m’embrasser sachant qu’un des Kings nous regarde. » Un rideau avait-il bougé ? Quelqu’un était derrière, c’était sûr. Mais, Clyde savait très bien que pour obtenir ce qu’il voulait d’elle, il suffisait de lui lancer des défis… Sur ce, Joy s’approcha encore plus de Clyde, sa tête était contre celle du jeune homme. Joy descendit jusqu’au cou de Clyde, elle l’embrassa jusqu’à remonter jusqu’aux lèvres du jeune homme. Bientôt, leurs lèvres furent l’une sur l’autre, leurs souffles se mélangèrent… Cela dura cinq bonnes minutes puis Joy détacha un peu l’étreinte.
– Tu disais ?
Elle sourit tout en plantant son regard dans celui de Clyde..
– Maintenant à toi de prouver que tu as plus de couilles que moi… Le muret devant chez moi, on peut toujours commencer quelque chose… Imagine, tout en sachant qu’un des hommes King est derrière ce rideau !
A vrai dire, Joy ne savait pas si quelqu’un était là mais une lumière était toujours allumée donc quelqu’un était toujours éveillé et serait bientôt alerté par le bruit au dehors ! Ce qui était bien avec Clyde c’est qu’il était très imaginatif… Alors que Joy, se contentait d’endroits.. différents…
Dernière édition par Joy King le Lun 6 Sep - 17:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mer 1 Sep - 17:57 | |
| Ce baiser avait fait sauter les dernières neurones qui lui restaient. Il était fou, béat devant la mademoiselle King. Il se laissa faire, contrôler par elle et ses baisers, il était impuissant pendant bien plus de 5 secondes où leurs lèvres se touchaient. Ce baiser en lui-même représentait tout le désir animale et sentimentale que ressentait Clyde, bien que niveau sentiments, il n’y est pas grand-chose. Vous ne verrez jamais Clyde amoureux, ou alors ce sera en dépit de sa vie. Car entre aimer et vivre libre, il aura vite fait son choix.
« Tu disais ? »
Il le savait très bien que Joy en était capable, car elle est comme lui. Aussi irresponsable et drogué que lui. Et puis c’est un jeu auquel ils aimaient jouer. Le genre de jeu qui se termine par des ébats sexuels ou par un coma éthylique. Mais à ce niveau là, ils étaient habitués. Tout le monde sait bien que les deux jeunes n’étaient pas de bon catholiques, et qu’au lieu de prier et de se confesser ils préférées inaugurer les toilettes de l’église d’une toute autre manière. Après, tout les deux, ils n’avaient pas vraiment de relation. Ils étaient très ambigus et ne se sont jamais expliqués. Ça n’en valait pas la peine sachant qu’ils sont plus pour les actes que pour la parole. Il se contenta de sourire. Et ne détourna pas son regard de celui de Joy, au contraire, le duel ne faisait que de commencer.
« Maintenant à toi de prouver que tu as plus de couilles que moi… Le muret devant chez moi, on peut toujours commencer quelque chose… Imagination, tout en sachant qu’un des hommes King est derrière ce rideau ! »
A vrai dire, il avait complètement oublié où il se trouvait depuis l’épisode du baisé, mais le fait qu’il soit devant la maison des Kings ne lui posait aucun problème. Ce n’est pas lui qui prend le risque de s’exhiber devant son frère, ou… son père. Il regarda le muret, la regardant ensuite et ce regard vicieux qu’il vaudrait mieux fuir. Il bloqua quelques secondes certes devant Joy mais s’empressa brusquement de l’attraper par la taille. Il la posa sur le muret sans faire preuve de délicatesse, et manqua presque de tomber avec elle de l’autre côté, mais il la retint à temps. Il ne pu s’empêcher de rigoler à nouveau mais cette fois-ci ça ne dura pas longtemps. Il reprit son sérieux et l’embrasser fougueusement. Et ne pu s’empêcher de passer sa main sous sa robe. Il s’arrêta soudainement pour dire :
« Tu ne devrais pas me défier chère petite. »
Il continua ensuite à l’embrasser, passant de sa bouche à son coup, et de son coup à plus bas encore. Le fait de savoir que quelqu’un les regardait, même si cela sortait de leur imagination, rendait tout ça encore plus excitant. Donc, fumez, buvez, rencontrer Joy king, jouez, et vous aurez autant d’excitation pour que votre petit soldat se mette au salut. Il avait de la chance ce soir Clyde.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Dim 12 Sep - 20:00 | |
| Une nuit tellement semblable à d'autres mais aussi différente, dieu que Joy aimait se bousiller, elle aimait être consciente sans vraiment l'être. Elle observa Clyde et l'embrassa encore et encore. Bientôt il fut décontenancé ensuite il releva le défi comme Joy aurait pu le parier. En moins de deux, la brune se retrouva quasi avachi sur le muret dans une position pas si inconfortable.. Elle sentit les mains de Clyde se glisser sous sa robe et elle ne le repoussa pas car, justement, elle en avait envie et depuis un sacré moment. Ah quelle soirée. La jeune femme se rappela que dans son sac elle avait une bouteille de vodka ou de... en réalité elle ne se souvenait plus trop, enfin bref, tant bien que mal, Joy réussi à farfouiller dans son sac et à en sortir la bouteille déjà bien entammer. Elle but une gorgée, cette gorgée qui ne pouvait plus lui bruler la gorge tellement Joy était défoncée. Elle se laissa faire par Clyde puis le repoussa légérement pour le faire patienter même si elle sentait que le pantalon de Clyde finirai par exploser tôt ou tard, d'ailleurs la jeune femme s'aventura à détacher le bouton du jean de son cher ami et coup de ...plusieurs soirs puis lui tendit la bouteille.
- Je savais que je pouvais compter sur toi !
A vrai dire, Clyde était celui qui...soulageait le plus Joy, oui c'était un peu pervers et alors ? Il n'y avait que lui qui était capable de ça et Joy n'en avait aucunement honte. Ce n'était pas des sentiments mais ce n'était pas non plus le coup vite fait, à vrai dire Joy ne savait pas ce que c'était et elle essayait de ne pas trop y penser.
- Alala, Clyde, alors quoi de ... beau ? La vie est belle, hein ?
Sur cette phrase, elle avait bien embrassé vingt fois Clyde. Elle passa sa main sous son tee-shirt qu'elle finit par lui retirer. Joy était tout exicité à l'idée que quelqu'un soit réellement derrière le rideau même si cela devait être l'effet de la coke ou un des trucs qu'elle avait prit ce soir... Puis d'un coup, Joy pensa à la mort, un truc tellement stupide et elle s'accrocha à Clyde de peur de tomber du muret et de mourir.
- Ne me laisse pas tomber... je veux pas crever. Pas ce soir. Embrasse-moi... Donne moi un défi mais dépêche toi, Clyde stp.
Elle n'avait jamais ressentie cette sensation dans la poitrine, elle se blottit contre Clyde, se qu'elle ne faisait jamais mais bon elle était défoncée puis Joy se voilait surement la face... Mais elle ne voulait pas qu'il la laisse tomber dans tous les sens du terme. Quelle étrange soirée... |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Ven 24 Sep - 20:57 | |
| Certes, écarter les jambes d’une damoiselle non en détresse mais pas dans son état le plus normal, n’est pas ce qu’on appellerait le romantisme. Hey ho, on ne tente pas le diable si on ne veut pas se faire enfourcher. Dans le cas présent ça tombait bien puisque Joy elle, en avait envie. Imaginez ce que qui se passe dans le pantalon de Clyde à présent ! Bien que ce ne soit pas la première qu’ils allaient faire ça tous les deux, dans un endroit pas du tout adapté, l’adrénaline monté et cela rendait notre jeune drogué de plus en plus excité. Ils s’embrassèrent, encore et encore, ne faisant plus attention à rien. Sauf que Joy les interrompit, cherchant obstinément quelque chose dans son sac qui s’avérait être une bouteille de vodka. Clyde arqua un sourcil en la voyant et ne pu s’empêcher de rigoler puis retourna ensuite à son occupation principale : Le corps de Joy. Seulement, elle le repoussa, légèrement, mais il se sentit frustré, coupé dans son élan. Il fut agréablement surprit lorsqu’il s’aperçu que la jeune King passer en zone non-exploré (bien que ce terme ne convienne pas vraiment). Pendant ce temps, lui il but. Aussi sauvagement et brutalement qu’un alcoolo en manque d’amour, ça tombait bien, c’était ce qu’il était.
La bouteille ? Elle avait fini éclaté sur le trottoir, provoquant un raisonnement horrible dans toute l’avenue. Mais ça n’empêcher pas les deux importuns de jouir de leurs futurs actes. Joy dit quelques mots, des mots de délires, des mots en l’air. Clyde mit un certain temps avant de les discerner tellement qui bloqua la tête dans sa poitrine. Puis après avoir bien tout discerné, il se releva, légèrement ahuri, l’air d’un chien battu, l’air amoureux et dit d’une voix douce et perdu :
« C’est toi qui est belle Joy. »
Puis il sourit, d’un sourire aussi franc que l’on pourrait donner. D’un sourire aussi unique qu’il puisse concevoir, et retomba vite dans l’ivresse en s’abandonnant à son corps. Sa bouche, son coup, ses seins, ses jambes, toutes les parties de son corps lui étaient dédié, il se sentait fort, puissant, en proie. Tout ça parce qu’une fille aussi folle que lui a bien voulu jouer. Mais quelque chose le bloqua, lui faisant battre son cœur encore plus vite. Il sentait les ongles de Joy s’enfoncer dans son dos nus, cherchant à s’accrocher aussi inutilement soit-il. Et là, Clyde était perdu. Il arrêta de l’embrasser, et la regarda cherchant à comprendre dans ses yeux une explication à son agissement.
- Ne me laisse pas tomber... je veux pas crever. Pas ce soir. Embrasse-moi... Donne moi un défi mais dépêche toi, Clyde stp.
Puis Clyde se sentit paralysé. Prisonnier des bras de la jeune brune. Et il ne savait vraiment pas quoi faire. Son agissement commencer un peu à l’effrayer, le fait de ne pas avoir de solution à un problème le crispé d’avantage. La ramené chez lui comme une princesse, ou tout simplement attendre qu’elle récupère de son accès de folie ? La soirée avait si bien commencé… Clyde soupira presque que Joy soit folle et qu’il n’ai pas pu avoir sa dose de sexe mais… Il ne pouvait la laisser « tomber » comme elle disait. De toute façon, Joy le serrait tellement qu’il n’aurait pas pu partir sans l’emmener avec elle. L’idée de l’emmener chez lui lui avait traversé l’esprit, mais... N’y aurait-il pas mieux à faire ? Pendant tout ce temps de réflexion entre quoi faire et ne pas faire, le jeune ainsworth sentait sa demoiselle partir peu à peu. Il sentait qu’elle se détachait peu à peu de lui, se sentant presque plus ses bras fin agrippé autour de sa taille. On aurait presque dit que la jeune fille venait de prendre une dose d’héroine et qu’elle se livrait à son sort. Mais qu’avait-elle donc prit ce soir ?
Clyde, bien sur, la retenu, il l’empêcha de tomber de l’autre côté du muret et de se fracasser le crane. Elle était toujours consciente, mais n’agissait plus, c’est comme si tout ses forces étaient partis. Clyde, aussi avait l’impression que tout le quitté, mais uniquement parce qu’il était perdu. Il lui releva la tête, l’obligeant à le regarder puis lui cria.
« Joy ? Joy ! Putain de merde ! Joy, si je te dis de me faire l’amour tu te réveil ? Si j’te dis que mon corps à tellement besoin de toi que je suis prêt à rester ici toute la nuit, tu reviens à moi ? Si j’te dis que j’pourrais embrasser tes putain de lèvres parce que…. Putain ce que j’aime le faire… tu le fera ? Joy, joy, embrasse moi. »
Et la il l’embrassa, à nouveau, pour la énième fois, cherchant à raviver la Joy toute excité d’il y a 5 secondes.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Dim 26 Sep - 11:38 | |
| La nuit avait si bien commencé. Tellement de joie, tellement de trucs avaler. Joy ne savait même plus ce qu'elle avait ingurgité, ce qu'elle aimait ou non. Au fond d'elle même, la brune n'avait envie qu'une chose: Clyde. Comme chaque fois qu'ils se croisaient, ils ne se posaient pas de questions, ils ne faisaient que se lancer des défis, c'était tout. Pourtant, cette nuit, Joy perdait tout le contrôle de ses gestes. " C'est toi qui est belle Joy." La jeune fille eut un petit rire et embrassa Clyde.
- T'es bête..
Une phrase débile, qu'elle lâcha comme ça, qui n'avait aucune importance tant qu'il continuait le truc, le trip, leurs baisers. Joy ne savait même plus s'ils étaient amis ou pas ? En réalité, elle aurait bien voulut une réponse. Mais, elle n'osait pas demander cela à Clyde, non, si cela gachait leur amusement quotidien? Puis Joy ne croyait pas à cette connerie, tout ce qu'elle voulait c'était s'amuser et ingurgiter des petites pilules et tout le tralala sans se soucier des effets secondaires. Elle pourrait même crever là maintenant, qu'elle s'en fichait. Tant pis, c'est vrai, c'était le développement de la vie, rien d'autre. La vie c'était le début de la fin. Du coup, Joy se détacha un peu de Clyde, s'accrocher à quelqu'un était une mauvaise idée. On finissait toujours par être déçu.
Joy fixa son ami ou son coup, comme vous voulez. Il ne comprenait pas et lui n'avait qu'une envie, c'était sûr. Continuez les actes tellement amusant et innocent.. ou pas. Joy, elle, ne voulait pas passer pour le plus grande des allumeuses, c'est vrai après tout... elle ne l'était pas. Joy était une fille qui allait toujours jusqu'au bout mais là, elle était à la fois fâchée et à la fois excitée et déprimée.
« Joy ? Joy ! Putain de merde ! Joy, si je te dis de me faire l’amour tu te réveil ? Si j’te dis que mon corps à tellement besoin de toi que je suis prêt à rester ici toute la nuit, tu reviens à moi ? Si j’te dis que j’pourrais embrasser tes putain de lèvres parce que…. Putain ce que j’aime le faire… tu le fera ? Joy, joy, embrasse moi. »
Et là, Clyde l'embrassa, encore. Elle ne fut ni dégoûtée ni dans un état meilleur. Elle sourit, plongea son regard dans celui du jeune homme et à son tour l'embrassa. Et d'un coup, toute son envie réapparut mais avec les soucis tout aussi présent. Joy se colla à Clyde, l'embrassa un peu partout, mis ses mains... un peu partout aussi, puis elle rigola comme si rien ne s'était passé pourtant à l'intérieur, elle criait et voulait se libérer d'une sensation bizarre qui s'était gentiment installée, qui s'était encrée en elle. C'était horrible, alors elle continua d'embrasser Clyde, comme si elle embrassait la mort, dans le bon sens du terme puisqu'elle est en colère et triste mais heureuse aussi. Avec un force qu'elle ne connaissait pas, elle plaqua Clyde contre le muret, donc il se retrouva couché (espérons qu'ils ne perdent pas l'équilibre) et lui dit :
- Sérieux, tu resterais là tout la nuit, juste pour moi ?
L'air de rien, tout ce qu'avait dit Clyde, c'était quand même vachement beau dans le fond. Mais, la jeune fille avait tellement envie du jeune homme qu'elle ne se rendit pas toute suite compte de tout ça, elle s'en fichait un peu en fait. Car Clyde devait être aussi un peu jeté et donc inconscient de toutes les belles conneries qu'il avait pu lâcher.
- Tu serais prêt à quoi pour obtenir ce que tu veux de moi ? répond Clyde, allez !
Joy, à ce moment précis, ressemblait à une petite fille qui voulait savoir si oui ou non le père Noël existait sauf que là, la question existentielle s'était : Clyde tu veux de moi ? Oui ou merde ? Pourtant, ce n'était pas des sentiments, c'était juste des conneries, des délires qu'une droguée sortait comme ça au gars qui était le seul à la soulager, le seul à pouvoir revenir quand il voulait pour le faire. Joy pouvait être endormie, s'il la réveillait, elle y allait, c'était comme cela entre eux mais pourtant ils aimaient un peu trop la liberté pour se poser des questions du genre : on ira plus loin que le cul ou pas ? Non, ils s'en fichaient, parce que tout ce qu'ils voulaient c'était vivre leurs vies à fonds et ne plus se soucier des autres, des soucis, non, eux, tant qu'ils étaient soulagés, tant qu'ils buvaient, tant qu'ils se droguaient c'était ok ! Et Joy, elle, elle appréciait Clyde, c'était clair mais peut-être pas de la manière Cendrillon et le prince charmant, non pas du tout. C'était trop complexe, ils avaient juste besoin l'un de l'autre pour être sûr qu'ils aimaient la liberté, du moins c'est ce que Joy croyait mais elle était tellement tout le temps défoncée que son avis n'était un très bon exemple...
Pour se libérer de toutes ces pensées un peu trop ennuyeuses, elle embrassa Clyde encore et encore... |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Sam 16 Oct - 19:46 | |
| Tel la belle au boit dormant, ou même mieux, Blanche neige dans son lit de glace, Clyde était devenue son sauveur, son preux destrier près à enfourcher son cheval pour la sauver. N’était-ce point magnifique ? Si l’on oublie bien sur le pourquoi du comment ils en étaient là et le fait que Clyde allait plus enfourcher Joy qu’un cheval. Mais ils étaient beaux. Quasiment nu à la belle étoile, avec pour fond sonore le rythme du vent et du silence pesant contre les villas. Clyde en grelotait presque d’ailleurs, car il avait beau être ivre, il sentait toujours le vent froid du quartier courir sur son dos nus. Mais il n’y pensait guerre, car il avait pour l’instant entre les mains, une autre préoccupation, qui ravivait à Clyde, tout un autre sens.
Celui de la douleur avant tout. Être avec Joy voulait dire savoir subir la douleur, voir même l’aimer. Oui, il faut être sadomasochiste pour vouloir rester avec Joy. La preuve, cette dernière le plaqua contre le muret ce qui lui fit un peu mal, mais c’était pour la bonne cause. Il ne dit rien, grimaça juste et étouffa un petit « aïe », mais continu à ne rien dire, restant tout ouï à ce qu’elle allait dire et lui répondit:
« Est-ce que j’ai autre chose de mieux à faire que de rester ici avec toi ? Non. »
Pour dire vrai, ce n’était pas uniquement un plan de drague que Clyde avait méticuleusement préparé. Il y allait de bon cœur, avec toute sa force. Il avait toujours eut cette qualité (ou défaut, mais je préfère dire qualité) d’être franc, qu’importe les gens, qu’importe les conséquences. Il assumait d’être complètement débile, stupide, pervers et même aussi bête soit-il, amoureux.
« Je serais prêt à… »
Clyde marqua une pause, il réfléchi, puis vu qu’il était déjà en position, il regarda les étoiles. Il s’égara même du sujet cherchant un moment les constellations que lui avait montré sa mère étant petit. Mais cet arrêt ne dura pas longtemps, car Joy était tellement excité de nouveau qu’il n’avait pas d’autre choix que de répondre. Mais il ne répondit pas quand même, car cette dernière l’accabla de baisers, encore et encore des baisers, de quoi rendre sa libido de plus en plus débordante.
Mais, il tenait à finir sa phrase car il eut soudainement une idée. C’est comme toutes ces petites images qui défilent dans votre tête qui va du plus simple au plus exubérant, au plus fou, que personne n’aurait pu penser. Il la repoussa délicatement, et la regarda comme s’il voulait communiquer par télépathie puis… il se plongea en elle. Joy était si faible, tel qu’on ne voudrait pas la voir partir, de peur qu’elle se blesse, ou qu’on la prenne. Elle avait l’air d’une petite enfant mais… Si belle. Belle malgré sa figure défoncé, ses yeux cerné de noir, et son visage tellement triste. Clyde n’en revenait pas de ce qu’il était entrain de penser. Il faillit même rire de lui-même. « Quel con » se dit-il même à un moment. Mais autant aller jusqu’au bout de ses pensés.
« Joy pour toi, j’serais prêt à t’aimer. »
Et là, bam, un blanc. Le blanc le plus gros qu’il ai pu connaitre dans sa vie. Le genre de blanc qui devrait vous mettre mal à l’aise, vous faire rattrapé votre erreur mais… Non, il ne bougea pas. Resta dans son regarda, hypnotisé par ses yeux. Mais ce vide ne dura que quelques secondes, le temps pour le jeune Ainsworth de se remettre les idées en place.
« Putain mais c’est ça Joy ! Mais si je t’aime, mais ça expliquerait pourquoi j’ai autant envie de te baiser à chaque fois que j’te vois, et… pourquoi je pourrai tout faire pour toi. Imagine je t’aime, je pourrai te défendre tellement fort contre toutes ces pétasses qui t’envie qu’elles n’oseront même plus parler de toi. Je serai tellement bon que tu ne voudras même plus te passer de moi. Imagine je t’aime, on pourra faire l’amour tout le temps, emmerder les gens tout le temps, leur dire d’aller se faire foutre et tu sais ce que je leur dirais ? Que je t’aime ! »
Il avait prit le visage de Joy entre ses deux mains et le serré tellement fort qu’elle devait avoir mal. Même elle devait avoir peur. Le petit Clyde avec une bite pour cerveau pouvait-il tomber amoureux ? Quoi que l’amour pour ce genre de personne va au dela de ce que l’on voit dans les contes de fée. C’est tout un autre amour, toute une autre histoire. Clyde était devenu tout fou, un mélange entre un le bonheur, et la souffrance. Toujours cette souffrance ancré qui nous empêche de faire ce l’on veut. Mais là c’est fait, il l’a fait. Il allait avoir mal, mais c’était le jeu.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mer 20 Oct - 20:13 | |
| Un vent glacial traversa le corps de Joy, quelques frissons se marquèrent sur les bras de Joy. A ce moment précis, elle aurait voulu se blottir dans les bras de Clyde mais elle ne le fit pas, elle resta juste en califourchon sur le jeune homme. Il avait l'air assez bizarre, qu'avait-il prit ce soir ? " Je serai prêt à..." De quoi parlait-il ? Joy réfléchit mais elle n'avait qu'une envie, coucher avec Clyde sur ce muret, maintenant ! Mais lui, non, il la repoussa délicatement et la jeune femme se trouva assise balançant les jambes. Puis, d'un coup elle se souvint que quelque instant elle lui avait demandé un truc et là, il avait l'air de cherché une réponse mais Joy était ailleurs.. Puis elle le vit regarder le ciel et elle fit de même. Comme une enfant fascinée par un monde inconnu, comme un nouveau monde.. La brunette resta comme ça pendant un moment puis elle sursauta car Clyde reprit la parole, une parole que Joy aurait préféré ne pas entendre, pas ce soir. Elle avait juste envie de s'amuser comme d'habitude mais non Clyde cassa ce moment en lui disant qu'il l'aimait. Joy était à court de mots, que dire ? Rien ne sortait, son coeur battait tellement fort que la jeune fille avait peur que Clyde entende tous ses bruits. Elle respira profondément, cherchant une réponse mais elle avait juste envie de rire et d'ailleurs un rire nerveux sortit de la bouche de la jeune fille. Clyde avait surement dû s'en apercevoir car il recommença à parler et là, ce fut le drame. « Putain mais c’est ça Joy ! Mais si je t’aime, mais ça expliquerait pourquoi j’ai autant envie de te baiser à chaque fois que j’te vois, et… pourquoi je pourrai tout faire pour toi. Imagine je t’aime, je pourrai te défendre tellement fort contre toutes ces pétasses qui t’envie qu’elles n’oseront même plus parler de toi. Je serai tellement bon que tu ne voudras même plus te passer de moi. Imagine je t’aime, on pourra faire l’amour tout le temps, emmerder les gens tout le temps, leur dire d’aller se faire foutre et tu sais ce que je leur dirais ? Que je t’aime !». Malgré tout, même si Joy n'en croyait pas un mot, elle sentit les larmes lui monter aux yeux, du coup elle tourna le dos à Clyde et finit par lâcher, cinq bonnes minutes plus tard :
- Pourquoi tu mens ?
Joy ne croyait pas déjà que quelqu'un pouvait l'aimer, c'était juste pour la sauter et c'était tout.Les larmes coulaient sur ses joues qui devinrent humides.. Clyde.. C'était donc ça..
- T'as pris quoi ce soir ? |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mar 28 Déc - 20:27 | |
| Clyde soupirait, pas d’ennuie, mais de fatigue. Essoufflé de s’être aussi directement vidé. Sa respiration synchronisait avec les battements de son cœur qui avait décidé de faire une grosse teuf dans sa tête. C’est comme si, la prononciation de ces quelques mots, avait déterminé le commencement du chao. Mais cela ne concerné plus uniquement Clyde, mais aussi Joy. On pouvait voir dans ses yeux la panique, le refus, les larmes même.
- Pourquoi tu mens ?
A ces paroles Clyde fronça les sourcils, se sentit offusquer, blessé, incompris. Il soupira lorsque Joy lui tourna le dos puis sembla désemparé. La tête baissé, il se mordillait les lèvres hésitant entre la colère et la peine, mais ne fit rien, et décida de ne plus rien dire. Pendant les quelques seconde qui suivent il se sentit tout simplement con. Quel genre de mec pourrait faire une déclaration d’amour à la lueur d’un lampadaire, après une fête en délire ? Surement pas Clyde.
- T'as pris quoi ce soir ?
Il releva la tête, puis réfléchi bêtement, s’éloignant complètement du sujet principal.
« Heuuu, et bien… J’ai commencé par quelques bières, comme à chaque début, puis je t’avoue qu’ensuite j’ai bu, je ne serais pas te dire quoi, puis comme à chaque fois, j’ai fumé. Après une courte pause il reprit. Ah ! Et y’a un mec qui m’a passé un medoc’, je me suis senti un peu bizarre au début, enfin, c’est surtout mon pénis qui était bizarre mais… » Puis il se stoppa brusquement. Repris ses esprits et essaya de croisé le regard de Joy, il reprit ; Mais je suppose que ce n’est pas vraiment ce que tu voulais savoir… »
Il soupira à nouveau, puis passa délicatement ses mains autour de la taille de Joy. Se rapprochant d’avantage d’elle, il l’attira contre lui, pouvant ainsi faire le tour de sa taille avec ses bras. Il baisa son coup, puis lui mordilla la lobe de l’oreille, jusqu’à atteindre sa joue humide, puis sa bouche. Ainsi, clyde embrassa sa belle, délicatement d’abord, puis de plus en sensuellement, jusqu’à ce que cela devienne un baiser sexuel, et que sa main se retrouve sur les fesses de Joy, remontant toujours plus haut. Certes le muret était un problème conséquent, déjà parce qu’il était inconfortable, et de plus, il était petit. Clyde en avait marre, il stoppa le plus délicatement possible leurs baisers, puis descendit du muret, se mettant en face de Joy. Cette dernière, elle, resta assise, les jambes en califourchon autour de la taille de Clyde. Mais avant de reprendre leurs ébats sexuels, il regarda Joy dans les yeux puis lui dit :
« Ecoute, tu sais ce qu’on va faire là maintenant ? On va baiser comme des bêtes et se foutre du reste, ok ? »
Dit-il d’un ton serein tout en gardant le sourire. Puis, fougueusement, il l’embrassa.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mar 28 Déc - 21:04 | |
| Cette soirée avait prit un chemin bien étrange. Les sentiments commençaient à faire surface et si c'était le cas cela voulait dire que plus rien n'était normal. Joy, au départ, se droguait pour oublier car les sentiments n'existent pas dans ce cas là. Il fallait dire que Clyde avait toujours eu le don de réveiller quelque chose en la brunette. On ne pouvait pas vraiment dire qu'ils avaient construits quelque chose, imaginez deux camés ensemble essayant de construire une vie alors qu'ils ne sont même pas capables de se tenir tranquille, allez à la messe sans baiser dans le confessionnal. Cela n'était pas réel et Joy l'avait bien compris c'était donc pour ça qu'elle repoussait tout le temps les sentiments que Clyde pouvait éprouver. Le faire souffrir plus qu'il ne l'était déjà, ce n'était pas correcte.
"Heuuu, et bien… J’ai commencé par quelques bières, comme à chaque début, puis je t’avoue qu’ensuite j’ai bu, je ne serais pas te dire quoi, puis comme à chaque fois, j’ai fumé. Ah ! Et y’a un mec qui m’a passé un medoc’, je me suis senti un peu bizarre au début, enfin, c’est surtout mon pénis qui était bizarre mais…Mais je suppose que ce n’est pas vraiment ce que tu voulais savoir… "
Elle sourit, un sourire caché et dit :
- Je sais bien ce que tu prends, je te connais comme si je t'avais fais !
Au fond d'elle même, elle se demandait si ce n'était pas le cas mais non elle se l'était fais oui mais Joy n'avait pas crée Clyde. Il était juste elle au masculin, simple à décrire... Joy savait que ce jeune homme pourrait être le bon, il pourrait la rendre heureuse mais ce n'était pas une bonne idée de croire aux sentiments... Sur cette pensée, Clyde l'embrassa au départ c'était bien, sensuel et après c'était comme d'habitude et Joy ne recula pas, non elle en avait besoin. La main de Clyde se balladait un peu partout dans la petite culotte de Joy puis le jeune homme stoppa et descendit du mur. Un silence s'installa mais ne fut pas long :
"Ecoute, tu sais ce qu’on va faire là maintenant ? On va baiser comme des bêtes et se foutre du reste, ok ?"
Evidemment, quoi d'autre ? Joy se laissa faire, y pris goût un peu puis tourna la tête pour repousser Clyde.
- T'es cinglé, Clyde ! Tu veux rien d'autre de moi ? Pourquoi tu baises personne d'autre ? Il y a bien une petite camée qui a besoin de se soulager, non ? Sois sérieux Clyde !!!
La jeune Joy était en colère, ne pas pouvoir s'exprimer l'énervait au plus haut point mais le pire restait le fait que Clyde niait l'évidence... Une évidence pas si évidente que cela apparemment. La petite King embrassa violemment Clyde et l'interrogea du regard... |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mer 5 Jan - 20:07 | |
| En l’espace d’un instant, Clyde eut peur d’avoir tout gâché. Il se sentait bête et soulagé à la fois. Bête d’avoir dis toute ces choses qui au final ne valait pas grand-chose, car lui-même ne saurait l’expliquer. Puis soulager car en même temps, ça fait un bien fou de se vider (Au sens figuré du terme bien sur). Mais il ne pouvait nier plus longtemps l’évidence, il était fou d’elle. Pas seulement fou d’amour, mais fou de passion, fou d’ivresse. D’un seul petit bout de femme, Clyde avait perdu la raison. Le jeune homme se sentit soulagé en apercevant le sourire de la belle brune, puis d’autant plus lors de sa réponse.
Il enchaina donc ce qu’ils devaient faire, et pourquoi Dieu, ou plutôt l’instinct les avait réunis ici. Mais cet abruti n’aurait rien du ajouter de plus. Tout reprenait si bien. Il se mordit la lèvre inferieur, tout en levant les yeux, timidement, sur Joy.
- T'es cinglé, Clyde ! Tu veux rien d'autre de moi ? Pourquoi tu baises personne d'autre ? Il y a bien une petite camée qui a besoin de se soulager, non ? Sois sérieux Clyde !!!
Au départ, Clyde se sentait confus, légèrement mal à l’aise. Il ne se savait pas quoi répondre. C’est pourquoi il mit un certain temps avant de prononcer le moindre mot. Puis il pensa, jusqu’à commencer à s’énerver, se rendant compte qu’il ne devrait pas se sentir coupable, non il n’a fait aucune erreur.
- Je baise qui je veux quand je veux mais les autres camé j’en ai rien à faire. Mais Joy bordel, il te faut quoi ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Je viens de te dire ouvertement que tu me rends fou, je m’offre à toi et tu me rejette ! C’est pas baiser que je veux, c’est te faire l’amour. Tu comprends ? Le problème dans l’histoire c’est toi.
Sur c’est mot il s’était déjà éloigné de quelques pas. L’envie lui était totalement passée, les nerfs étaient montés. Il hésitait cependant entre rester calme et discuter ou partir et ne plus en parler. En tout cas il avait un peu de mal à se calmer pour l’instant. Certes les nerfs lui étaient montés d’un coup, mais pour une fois ce n’était pas lui qui avait commencé. On peut dire que ces deux là étaient vraiment fait pour aller ensemble, c’est bien simple, ils se ressemblent tellement qu’ils ne peuvent se supporter. Mais ce fait ne les suffisait pas pour pouvoir rester calme à parler, non, il fallait toujours plus.
Il resta immobile, le regard noir plongé dans celui de Joy, lui demandant télépathiquement quoi faire, comment faire. Il leva les yeux au ciel, soupira, puis dit d’une voie plus posé.
- Tu ne peux pas mentir Joy, pas à moi, je sais que tu m’aime, et tu le sauras bien assez tôt toi aussi.
Sur ces belles paroles, il partit tranquillement au loin, laissant Joy toute seule. Il s’éloigna comme si rien de tout ça ne s’était passé, comme s’il n’avait jamais rencontré Joy sur son chemin, comme si c’était le début. Sauf que ce n’était pas le cas, car à partit d’aujourd’hui, de cette nuit, de ce moment même, plus rien ne serait comme avant.
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. Mer 5 Jan - 21:21 | |
| Les changements de situation, les changements de vie, les chemins différents, Joy n'avait jamais aimé. Les lâches, les idiots, les hypocrites, la petite King les détestait. C'était un trait de caractère qu'elle avait toujours gardé. Malgré tout, Joy était peut-être un peu lâche en devenant comme elle était, depuis la mort de sa mère tout avait changé... "Je baise qui je veux quand je veux mais les autres camé j’en ai rien à faire. Mais Joy bordel, il te faut quoi ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Je viens de te dire ouvertement que tu me rends fou, je m’offre à toi et tu me rejette ! C’est pas baiser que je veux, c’est te faire l’amour. Tu comprends ? Le problème dans l’histoire c’est toi" Il était cinglé, Clyde énervait Joy au plus haut point. La seule envie, c'était de le frappé. Pauvre Joy. Pendant que la colère bouillonnait dans la poitrine de la petite King, Clyde s'énervait et prenait de la distance comme les vrais lâches. La brunette le regarda au loin, plein de mépris sur le visage, pleine d'envie de se mettre en colère, de prouver qu'elle n'était pas une fille qu'on baise quand on veut, quel taré ! "Tu ne peux pas mentir Joy, pas à moi, je sais que tu m’aime, et tu le sauras bien assez tôt toi aussi." Aimer Clyde Ainsworth c'était aimer le diable en personne ! Ah ça non la petite King n'était pas du genre à aimer les autres, ah non non non ! Clyde était encore là dans la rue, Joy hurla :
- Va te faire foutre Clyde Ainsworth ! Imbécile !
Elle pointa un joli fuck qui était peut-être invisible ou non pour Clyde mais là ce dernier avait été trop loin... Joy n'est pas du genre à pardonner... TOPIC TERMINE |
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| Sujet: Re: Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. | |
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| | | | Il était une nuit, dans la rue, Joy et Clyde. | |
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