6.00 AM

Mon réveil se mit à sonner. Maudit appareil qui me tirait trop souvent de mes rêves ! Mais c'était pour la bonne cause, puisqu'aujourd'hui nous allions partir pour New York, la belle Eliza et moi. En tête-à-tête. Un sourire étira mes lèvres, encore à moitié endormit. Je me levais bien vite, enjoué par l'idée de ce petit voyage loin de chez nous. J'allais directement à la salle de bain. Une bonne douche s'imposait. Tandis que l'eau coulait sur mon corps, je réfléchissais. Mes pensées s'envolaient vers la magnifique jeune femme qui occupait la chambre d'à côté. Image cassée par le fait que mon père partageait cette chambre... Je l'aurais bien plus tôt qu'il ne l'imaginerait jamais.

Après cette petite douche, je filais m'habiller, et finir ma pseudo valise pour partir. Je pris le soin de prendre une boîte de préservatifs, sait-on jamais ! Tout pouvait se passer à New York !
Une fois prêt, les cheveux pratiquement sec, coiffés un peu en arrière, je pouvais descendre. Eliza était déjà dans la cuisine, toute habillée, simple mais efficace. Pour moi, c'était jeans foncé et pull blanc fin et serré.

- Bonjour ! Bien dormis ? demandais-je avec un sourire, m'asseyant en face d'elle.

Tout le monde dormait encore, et nous, nous étions déjà bien préparé. L'excitation du départ montait en moi. J'avais hâte de partager cette journée avec elle. Je pris le café qu'elle me tendit, tout en me versant un bol de céréales. Les fibres le matin, il n'y avait pas mieux, a tenait au ventre dans l'avion !

- Alors, prête à partir ? Je suis pressé de te voir au travail ! dis-je en engloutissant juste derrière une bonne cuillère de cornflakes.

- Mr Bond à très bien dormit oui ! Le réveil n'est jamais facile à cette heure-ci, mais une belle journée nous attend, ça compense ! dis-je avec le sourire.

Pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression que j'aurais pu sourire ainsi toute la journée, ce qui changeait de mon attitude morose de d'habitude dût au fait que tout ce que je voulais dans la vie, c'était mon père qui l'avait et qu'il s'en servait mal !
A l'évocation du travail d'Eliza, elle ne sembla pas aussi intéressé, se dévalorisant un peu trop à mon goût.

- Tu n'as rien de banal 'Liz' ! Loin de là ! Tu es magnifique. Et même les photos que tu fais ne t'arrive pas à la cheville !

Oh ça non ! L'original était plus belle en vrai ! Bien qu'en photo elle soit merveilleuse, lorsque l'on avait la chance de se retrouver face à elle, c'était comme un rayon de soleil chaud qui venait illuminer la journée d'un sourire radieux. La femme parfaite ! Je tentais de dissimuler mes pensées en cessant de la regarder avec mon sourire charmeur, pour me re-concentrer sur mon petit-déjeuner. et là, en quelques secondes, une part de cette belle image vint à disparaître. Eliza avait ouvert la bouche pour parler de Juliet. Elle me demanda si cette dernière n'était pas déçue de ne pas être de la partie. J'avalais avec difficulté ma cuillère avant d'ouvrir la bouche.

- Elle... Je ne pu en rajouter plus que le portable de ma charmante belle-mère sonna.Elle parla quelques minutes avec celui qui semblait être de la compagnie de location. Le chauffeur ne tarderait pas.

- Prêt à partir ? New York nous attend !

- fin prêt madame ! dis-je en hochant la tête positivement.

Une journée comme celle-là, on était pas prêt de l'oublier. J'y pensais en montant me donner une dernière touche d'élégance. Shooting en compagnie de toute une équipe de mannequins toutes sublimes, visite de New York en tête-à-tête, et soirée romantique dans un petit restaurant italien. J'avais déjà tout prévu. Il fallait juste que tout se passe bien afin que la belle blonde ne tombe complètement sous mon charme ravageur.

La voiture était là, et nous étions déjà excité de partir. Il ne nous fallut pas longtemps pour monter. J'avais pris la valise d'Eliza, en bon gentleman, et l'avait mise dans le coffre avec l'aide du chauffeur. Et nous voilà partit pour l'aéroport pour notre vol de 8h00.

...

Après de très longues minutes d'avion, dans lequel j'avais piquais un petit somme, en profitant pour gagner quelques heures que nous allions perdre - je l'espérais - cette nuit ! New York s'offrait à nous désormais, agitée et ensoleillé, pour une fois !

- C'est super ! Allons-y. dis-je en offrant mon bras à Eliza. J'avais terriblement hâte de l'admirer pendant son photoshoot. Mais plus encore de passer la journée entière à l'avoir pour moi seul. Joey devrait faire plus attention à ses priorités selon moi.

Nous étions enfin à New York, bien loin de Magnolia, et je me sentais pousser des ailes rien qu'en montant dans le taxi. Tout était si différent de notre petite ville et je préférais de loin me trouver ici. de plus, en compagnie d'Eliza, c'était magique !
Le trajet en taxi se fit jusqu'à un luxueux hôtel, où l'on pouvait sentir le pouvoir et la richesse émaner rien qu'en passant la porte du hall. Nous fûmes conduit à une grande suite où l'on déposa nos bagages, toujours avec émerveillement. J'admirais l'endroit, tandis que la voix de la belle blonde montait à mes oreilles.

- Prêt à rencontrer 'les plus belles femmes' de New York ?

- Y en a-t-il des plus belles que toi ? dis-je comme en question rhétorique, un sourire appréciateur sur les lèvres.

Toutes ces figures de magazines que pouvait lire Kelly ou Juliet et fantasmer sur ce qu'elles aimeraient être, n'étaient que du vent, comparé à la chance que l'on avait de côtoyer une femme qui elle n'avait besoin d'aucun artifice de ce genre pour être magnifique. Eliza devait s'en douter, mais il tait toujours bon de le lui rappeler, comme on dit toujours à sa compagne qu'elle est superbe et qu'on l'aime, même quand ce n'est plus le cas - oui je pensais à Juliet. Et nous ne tardâmes pas à rejoindre ce qui allait être le studio photo de ce matin.

Nous fûmes accueillit par un grand type avec un drôle d'air, qui salua chaleureusement la jeune femme à mon côté. Tant de manière ne me plaisait pas, mais ce n'était qu'un vulgaire photographe sans doute homo, alors il ne fallait pas s'en faire. Eliza ne me présenta pas en tant que son beau-fils, mais d'un façon plutôt valorisante, ventant mes aptitudes à diriger mon monde. Ce qui eut le don de me rendre un peu plus fier - prétentieux ? - encore.

- Adrian, je te présente Jeff, le plus fabuleux de tous les photographes qui m'aie donné de rencontrer.

- Ravi de vous rencontrer, l'on m'a dit du bien de vous. dis-je d'un ton solennel en serrant la main de l'homme.

Bien que je n'étais pas un accroc de la mode, on entendait souvent la belle mannequin venter les mérites de ce photographe qui, on ne pouvait le nier, était un bon élément parmi cette clique d'amateurs.

- Enchanté Mr O'Conell. O'Conell ?! Mais c'est ton … commença-t-il, interrompu par Eliza au bon moment.

J'eus envie de lever les yeux au ciel, mais me contentait juste de me redresser, inspirant peut-être plus d'importance et de présence à porter à mon égard que simplement parce que j'étais le fils d'une famille puissante avec une "seconde mère" célèbre. Je n'avais pas envie qu'ici aussi, Joey vienne à gâcher l'ambiance. Il avait un don pour ça.

Changeant de sujet, ledit Jeff entreprit de montrer à sa "chouchou" ce qu'elle allait porter pour ce shooting. Je la suivis, impatient de voir comment cela aller ce dérouler. L'intonation de la voix de 'Liz' se fit plus joyeuse en admirant ses robes. Elles étaient ma fois magnifiques, et j'avais plus que hâte d'assister à cette séance photos.
Le photographe nous laissa, afin que Eliza puisse se préparer. Elle me présenta ainsi une de ses amies, une grande jeune femme brune, très belle quoiqu'un peu maigrelette. Mannequinat oblige. Emmy, s'appelait-elle. Et j'allais avoir l'honneur d'être en sa compagnie pour découvrir les coulisses de tout ça.

- Je suis charmé, Emmy. dis-je en serrant presque affectueusement la main de la mannequin. Ne t'en fais pas 'Liz', c'est d'accord. Hâte de te voir poser. ajoutais-je avec un sourire à l'adresse de mon modèle favoris.

Et sur ce, la belle O'Conell disposa. Je la suivais un instant du regard, puis, lorsqu'elle eut disparu, je me re-concentrais sur Emmy. Elle avait de grands yeux attendrissant, comme ces petits chien que l'on voit à la télévision et dont ma petite-amie raffolait. C'était assez drôle.

- Je vais te montrer un peu le plateau, on à la chance d'avoir tout ça quand même ! dit-elle avec enthousiasme.

- Je te laisse me guider sans soucis. dis-je avec un regard charmeur. Des fois que je pourrais avoir un ou deux numéro hein ! Sait-on jamais. Je n'avais jamais assister à un photoshoot, mais c'est vrai qu'il faut avoir un peu de moyens pour en organiser un ici, c'est splendide. Vous allez toutes être en valeur !

Et je suivis la jeune femme à travers l'envers du décor. Du portant de vêtements chic et chers, au matériel de photographie, en passant par les loges maquillage, tout était un peu surfait et prétentieux, mais c'était une ambiance plus agréable que ce qu'on en voyait à la télé. J'appréciais qu'Eliza m'ait laissé en si charmante compagnie. Avoir une si belle jeune femme pour escorte, que demander de plus !? Peut-être de voir la plus belle. En attendant que ma belle blonde ai terminé d'enfiler sa tenue, une petite conversation s'entama avec Emmy.

- ... Oui, mais être un top model est plus dur qu'on le pense, tu sais Adrian. Il ne suffit pas d'être belle, il y a toute une technique pour apprendre à poser, à marcher etc. On est pas que des potiches.

- Je te l'accorde. Ça paraît un peu superficiel vu de l'extérieur et, disons le, pas très compliqué !

Pour moi, je ne voyais pas le métier de mannequin si terrible, à part peut-être la diète forcée que subissaient beaucoup d'entre eux. Emmy entreprit de m'apprendre sa technique de marche, et je souriais, un peu moqueur. Elle ressemblait à un cygne gracieux, mais en même temps, c'était tellement sortit de son contexte que ça rendait le tout bizarre.

- J'espère que tu ne marche pas ans la rue comme ça. la taquinais-je avec un nouveau sourire de tombeur. C'est à ce moment là que ma charmante "belle-maman" revint. Hey ! 'Liz' ! Tu es merveilleuse ! m'exclamais-je en la voyant ainsi parée. C'est un endroit sympa, tu aurais du m'emmener plus tôt !

Lorsque la ravissante O'Conell était dans une pièce, je ne voyais plus qu'elle. Spécialement lorsqu'elle brillait comme cela. Mes yeux ne pouvaient quitter sa silhouette si fine. J'en oublierais presque que j'avais passer un moment en compagnie d'une top model ! Mon frère serait déshonoré s'il apprenait que les femmes qui faisaient fantasmer tous les hommes de la terre, ne me faisaient qu'un vague effet comparé à Eliza !

La belle Eliza nous avait rejoint, dans sa belle robe de bal. Elle était vraiment magnifique. bien qu'en jogging à la maison, elle soit tout aussi parfaite ! J'aimais son petite regard lorsque je la complimentais, le rouge lui montant aux joues. Cela me fit sourire. elle me demanda alors ce que je pensais, et je ne pu que lui dire que c'était superbe et que j'aurais du la suivre bien avant.

- Et bien, si tu veux, tu pourras m'accompagner les prochaines fois, ça pourrait être..sympa..Au moins je ne serais plus toute seule. me répondit-elle alors.

- Compte sur moi 'Liz' ! lui dis-je avec un clin d'œil.

Nous n'avions pas bien le temps de discuter plus, car il était temps que ma belle belle-maman aille faire son show. Je pris place derrière le photographe, un peu en retrait histoire de ne pas gêner, et admirais la belle O'Conell. Son photographe me faisais sourire avec ses manières et ses phrases de frustré. Eliza était plus que parfaite, je n'en revenait pas. Et même entourée de plusieurs jeunes femmes resplendissantes, je ne voyais qu'elle. Décidément, il y en avait un qui ne méritait pas cette fleur.

Au bout d'un moment, la fin se fit sentir. Nous allions enfin pouvoir profiter du reste de la journée pour être ensemble. Oui mais !

-Non non non !!! Ça ne va pas du tout ! Un autre mannequin ! Aller, vite, du nerf !

Ça sentait le roussis. Jeff n'arrivait pas à avoir le rendu qu'il voulait sur la photo de la robe de mariée. Il avait tenté de marier - si je puis dire - tous les mannequins masculins avec elle, sans résultat. Pourtant, de mon point de vue, ce n'était pas si mal. Mais on savait tous que les plus grands étaient toujours les plus exigeant ! Jeff congédia John, comme il l'avait fait avec les autres hommes. J'entendis son assistant lui apprendre qu'il n'y avait plus aucun mannequins qu'il n'avait pas essayer de caser avec sa "Chouchou". Le pauvre homme vira entre le rouge et le blanc. Quel métier exécrable !
Je sentis un regard se poser sur moi, alors que je jetais un œil aux hommes qui avaient posé avec la belle Eliza. Je tournais le visage et vit que Jeff et son assistante me dévisageais. Un sourcil interrogateur se leva vers eux.

- Mr O'Conell... Seriez vous d'accord de poser avec Eliza pour cette photo ?

Aurais-je bien entendu ? Moi ? J'ouvris des yeux ronds, surpris et choqué même ! Je n'étais pas mannequin du tout et il me demandait à moi !? En plus de poser en compagnie de ma belle-mère pour quelque chose d'un peu osé ? Pas que ça me dérange, je nourrissais pire desseins au sujet de la femme de mon père, mais l'idée de concrétiser en quelque sorte un désir d'être proche d'elle me rendait nerveux.

- Euh.. Je.. Je n'suis pas mannequin, je n'suis pas sûr ce pouvoir...

- Tatatata ! Nous avons besoin de cette photo pour clôturer la séance, et on ne partira pas tant que l'on aura pas trouver un homme parfait, pour ça ! S'il vous plaît !!

Le photographe n'était pas près de me lâcher la grappe, et j'avais envie de profiter d'Eliza en dehors de cette pièce. Je jetais un œil peu rassuré à la jeune femme. Celle-ci me suppliait du regard d'accepter.

- Bon... Si vous y tenait, pourquoi pas !

A peine avais-je finit ma phrase qu'une bande de stylistes se jetèrent sur moi afin d'aller m'habiller, me coiffer etc. Je me sentais comme la poupée d'une petite fille...
Je n'étais pas à l'aise avec l'idée du smoking, surtout pour un mariage. Si Juliet voyait ça quelque part, elle aller me faire tout un plat pour que je la demande en mariage. Hors de question ! Mais pour ma belle blonde, j'aurais fait n'importe quoi. C'est donc, fringué comme un pingouin, que j'allais rejoindre Eliza, décoiffant un peu mes cheveux au passage. S'il voulait du sauvage, il ne fallait pas être trop tiré à quatre épingles.

- Oh oui ! Je sens que ça va être superbe !! s'exclama le photographe.

- T'inquiète pas, on va assurer. murmurais-je à la petite blonde.

J'étais certain que nous pouvions jouer les amants passionnés sans trop de problèmes. Nous l'étions pratiquement, et avec le baiser de la veille, ce ne pouvait être que plus intense.
comme le voulait Jeff donc, je me rapprochais d'Eliza, posant une main dans son dos, l'autre sur sa hanche droite, la regardant dans les yeux, le regard brûlant de désir que je n'avais nullement besoin de simuler.

S'enchaînèrent plusieurs ordres saugrenu, que je prenais un malin plaisir à exécuter tant j'avais toujours rêver d'une telle proximité entre elle et moi. Jusqu'au moment où ce bon Jeff eut une idée encore plus intéressante.

- Oh oui ! C'est vraiment géniale !! chouchou, tu aurais du nous l'amener quel bel homme, quelle prestance ! Oh ! Je sais ! Un baiser de mariés !! nos regards passèrent de Jeff a nous. Oui bon, peut-être pas jusqu'au bout, mais un truc intense ! Aller ! Aller !!

Je sentis 'Liz" trembler légèrement. Était-ce parce qu'elle était excité comme moi à l'idée de jouer le grand jeu, ou bien avait-elle peur des réactions des gens. Peu importait pour moi. Comme au cinéma, j'agrippais ma partenaire - la surprenant je pense - la fit basculer un brin en arrière, frôlant d'un baiser imaginaire sa nuque premièrement, pour ensuite me poster près de ses lèvres. Et je m'amusais comme un fou, souriant un peu, nos lèvres si proche qu'il suffirait de peu pour déraper dans un véritable baiser passionné comme la veille. Je sentais son souffle sur ma peau, j'en étais enivré, excité comme une puce. Vivement que ce truc se termine !

Cette séance photo était bien amusante finalement. Le fait de participé m'avait un peu refroidi, mais partager l'affiche avec Eliza, aux risques de faire enrager Joey - premièrement pour être trop proche de sa femme & deuxièmement pour s'adonner à des futilités plutôt que de travailler.

Les choses se passèrent rapidement, les photos s'enchaînaient, jusqu'à la dernière, où je pris beaucoup de plaisir à faire chavirer le cœur de ma belle-maman. Lorsque le photographe nous dit que tout était parfait, nous étions un peu trop subjugué l'un par l'autre pour nous rendre compte que les gens nous dévisageaient. C'est en souriant que j'aidais ma partenaire à se relever. elle me remercia, un peu tremblante dans la voix.

- Ce fut un plaisir Eliza. C'était amusant.

Pour na pas dire enivrant ! J'étais beaucoup plus décontracté qu'elle, faisant mine de presque rien malgré l'excitation qui parcourait mes cellules. Une assistante vint pour emmener la jolie blonde se changer. tout en faisant de même, je m'imaginais à la place de cette femme, touchant le corps de la belle O'Conell sans que perosnne ne dise mot.

Il ne nous fallut plus longtemps pour nous retrouver enfin dehors, arpentant les rues de New York sous un beau soleil. Il faisait frais mais nous étions bien.

- Alors, que veux-tu aire en premier ? me demanda ma jolie blonde.

C'était une excellente question ! Il y avait tellement à faire en si peu de temps ! J'avais envie de tout voir sans que la journée ne passe trop vite, encore moins la soirée.

- On pourrait aller au Met ou bien faire un tour à China Town, montre moi ce que tu connais, et si tu es gentille avec moi, je t'emmènerais là bas.

Dis-je en pointant du doigt Liberty Island. De là, on avait une vue magnifique sur la Statue, c'était superbe, et une fois à l'intérieur, je savais précisément comment tout allait se dérouler...
Pour l'heure, je ne souhaitais que me laisser porter par le vent, Eliza accroché à mon bras. Quelque chose de simple nous ferait du bien, histoire d'un peu calmer l'excitation de la séance photo, pour patienter jusqu'au soir. Si j'arrivais à tenir... nous étions si loin de chez nous, sans personne pour nous juger ou rapporter nos faits et gestes, sans cette maudite Dirty Secret et ses potins ! sans Joey...

Nous continuâmes de marcher, tout en réfléchissant à ne potentielle destination. New York était si grande et différente de la maison. J'adorerais avoir une maison ici, ou peut-être partir vivre à Londres, avec ma ravissante Eliza qui faisait chavirer mon cœur.

- Tu sais, tu étais vraiment géniale tout à l'heure. C'est un travail impressionnant, et je crois que je fais de l'effet à ta copine ! ajoutais-je en riant, pour voir si la belle jalousait son amie Emmy de m'avoir accaparé.

- Si je suis gentille ?! Mais pour qui me prenez vous Mr O'Conell ?

Je lui retournais son sourire sans problème. Il était si facile d'oublier que j'avais affaire à la femme de mon père, tant elle jeune et amusante. J'étais content que l'on puisse sortir tout deux de nos quotidien et échanger de petits moment de complicité comme nous ne pouvions pas le faire à Magnolia, du moins pas de la même manière. J'avais toujours eut un petit faible pour Eliza, qui s'était intensifié au cours du temps. Je me sentait mieux à son bras qu'à celui de Juliet.
La belle ne connaissait que très peu New York, à ses dires. Il était normal qu'elle n'ait pas eut le temps de découvrir cette merveille. Si elle espérais faire sortir mon père de son travail, c'était peine perdue. J'étais déjà venu une fois avec Juliet, mais ce n'était pas la même chose. Elle savait où aller ? Et bien allons-y, bras dessus bras dessous, nous voilà partit. Je la complimentais sur son talent de mannequin, ce à quoi elle me rétorqua que j'avais été bon et que Jeff ne serait pas contre faire de moi une star si je le voulais...

- Hum... Intéressant, mais je ne pense pas que ce soit un job pour moi. Pour être honnête, je l'ai fait pour toi. autrement il n'aurait pas réussit à me prendre en photo comme ça !

Non pas que je sois pudique, mais me retrouver dans cet univers me m'attirait pas le moins du monde. Un peu trop efféminé pour moi ! Bien que cela avait été plus qu'un délice de poser aux côtés de la belle Eliza. Belle jeune femme dont émanait une espèce de jalousie pour son amie qui avait été plus que charmante à mon égard. La voir dénigré ainsi Emmy me fit sourire. C'était tout à fait l'effet recherché, de la aire s'enflammer pour moi.

- Rassure toi, malgré le fait qu'elle soit très jolie, elle ne m'intéresse pas. dis-je en ponctuant le tout d'un regard envieux sur le corps de la blonde.

Personne n'arrivait à la cheville de la magnifique O'Conell. Il était difficile de faire mieux, en effet. si belle et non squelettique comme ses copines, des formes agréables et ce petit regard qui vous transperçait. C'était ses yeux le pire. Tellement envoûtant qu'on ne pouvait faire que la dévisager en souriant.

'Liz' m'emmena jusqu'à la la grande Libraby de New York. Le bâtiment était déjà splendide et le fait que ma belle-maman aime cet endroit me fit l'aimer rien qu'à être devant. Je n'étais pas sans savoir que la blondinette aimait lire. Je devais être le seul à l'avoir remarqué. Peut-être dût à la fascination presque malsaine qu'elle opérait sur moi. Nous ne fîmes pas prier pour entrer.

- Waouh ! C'est magnifique ! soufflais-je.

J'étais bouche bée devant ces étalages de livres et de personnes. Ma chambre était principalement remplie de livres de politiques et d'encyclopédies, bien que quelques romans policier viennent s'y greffer. Je me trouvais bien chanceux de voir pareil endroit où l'une de nos passion commune s'étendait à perte de vue.
Déambulant dans les allées, je pouvais lire les noms de mes auteurs favoris.

- Oh ! Regarde ! L'œuvre originale de Électre de Euripide ! Il n'en existe plus beaucoup. Cette histoire est l'une des plus grandes tragédies grecque !

J'étais admiratif de ce tragédien. Cette pièce plus particulièrement m'évoquait plusieurs choses réelles et encore valable dans notre présent. Cette histoire de vengeance n'était que trop souvent banale, mais il se pouvait très bien que cela arrive. Était-ce une affaire identique dans le meurtre de Mme King ? Un de ses enfants aurait-il été capable de commettre un tel acte ? Je dirais que non, mais ceux dont on ne se méfie pas sont souvent les plus dangereux...
Bien qu'ayant pris l'ouvrage pour feuilleté ses pages et admirer la conservation de celles-ci, je n'avais pas lâcher le bras de ma compagnie. Au contraire, je comptais bien en profiter pour ne pas la lâcher une seconde. Que les gens de New York voit leur égérie à mon bras et m'envie cette femme qui n'était point encore mienne !

Spoiler:

Eliza me fit remarquer qu'elle avait dit la même que moi lors de sa première visite ici. Il y avait de quoi ! Tous ces livres, ces rayons si bien ranger et l'architecture ! Tout était merveilleux ! J'étais très admiratif et n'était pas contre le fait d'avoir une immense bibliothèque une fois que j'aurais une maison à moi. Ou que mon père déciderait d'aller passer ses vieux jours loin pour me laisser la nôtre et changer quelques trucs dans la disposition de la maison.

Mais pour l'heure, je voulais profiter de ce jour béni durant lequel je comptais bien faire tomber la belle blonde dans mes filets. Et tout ceci commençait par entrer dans son monde, comme je le faisais depuis notre baiser de la veille. Déambuler dans les allées à feuilleter des livres était un bon moyen de voir quel genre de lecture elle affectionnait pour mieux la connaître. Elle me dit que cette library était un sanctuaire de la littérature, avec tout ce que nous voulions.

- C'est vraiment super comme endroit ! Dommage que par chez nous, la plus grande bibliothèque du même genre soit à Princeton ! Ça fait une trotte.

Nous passions un bon moment à partager nos connaissances, donnant nos avis sur telle ou telle œuvre, en passant dans tous les coins du bâtiment. Puis, une fois tout ce grand tour finit, nous reprenions le chemin du dehors sous un beau soleil qui mettait la belle en valeur.

- Bon eh bien voilà. Maintenant tu connais l'endroit que j'affectionne plus que tout à New York... Je suis contente d'avoir partagé cela avec toi...

- Je suis heureux que l'on puisse partager des choses. Nous avons beaucoup de points communs, il aurait été dommage de ne pas les découvrir !

Je lui sourit. Se découvrir l'un l'autre, flirter car j'en faisais mon but, tout était réunit pour que nous nous amusions. Je prenais un malin plaisir à la reluquer, gratifiant les passant d'un regard comme si la belle était mienne, à faire des envieux.
Tout en marchant dans les rues bondées de New York, Eliza me fit remarquer qu'elle avait été sage et voulait à mon tour que je l'emmène voir quelque chose. Il était un peu tôt encore, l'heure du repas. Je savais où nous pourrions nous restaurer, nous qui n'avions eut le temps qu'a un petit déjeuner rapide.

- Je me disais qu'on aurait pu aller déjeuner à China Town ! Je connais un restaurant super sympa avec une terrasse traditionnelle à la mode chinoise, c'est splendide. Et la nourriture est délicieuse !

* Délicieuse, mais pas autant que toi * pensais-je en souriant explicitement, ce qui pouvait semblait bizarre étant donné nos "statuts". Mais qu'importe. J'allais lui faire découvrir un quartier rempli de couleur et à la culture riche, que j'adorais. Le restaurant en question, j'y étais venu un jour d'escapade, durant l'université. J'avais hâte de lui faire goûter une vraie cuisine asiatique.
Nous voici partit dans ce bel endroit. Ce n'était pas loin et il faisait beau, ça se faisait vite malgré les gens pressés un peu partout. Cette ville, c'était une folie constante que j'aimais beaucoup. Je rêvais de travailler ici un jour. A la tête du pays !? Comme ce serait une belle carrière, en particulier lorsque j'hériterais de mon père. Une petite femme nous accueillis et je lui demandais une table, dans sa langue. N'allons pas croire que je parlais chinois, mais durant mon escapade, j'en avais profiter pour demander quelques traduction. en revanche, j'avais appris un peu de japonais, afin de pouvoir travailler avec les clients de mon père. Je lui était bien utile.

- T'as vu la classe ? Allons nous asseoir.

Nous avions une table dans ce jardin chinois, avec ces statues en or et ses graviers blancs. Je faisais passer Eliza devant moi, posant une main au creux de ses reins comme pour garder une pris en cas de soucis, comme un bon gentleman qui regarde trop James Bond. Nous allions pouvoir déguster des sushis, met dont je raffolais.

La belle avait l'impression que nous venions d'atterrir en Chine, et elle n'avait pas tout à fait tort sur ce point-ci. New York avait des quartiers bien différents, regroupant peut-être les populations, mais c'était ce qui faisait que l'on pouvait se dépaysé totalement rien qu'en prenant un avion moins d'une heure ! Vivre ici serait tellement plus agréable que de rester à Magnolia toute notre vie ! Les jeunes s'amusaient, pas de problèmes pour ça, mais si l'on a un tant soit peu d'ambition comme ma perosnne, on s'ennuie vite. Pourquoi étais-je aller à Yale plutôt qu'à la fac du coin, hein ? Plus attrayant et beau !

Lorsque l'hôtesse nous accueillis, je lui parlais en Chinois, juste le temps de lui dire que nous désirions une table en extérieur, pour deux personne. Et j'avais surtout fait cela pour impressionner encore plus Eliza.

- Je suis impressionnée Adrian… ! Tu ne m'avais pas dit que tu savais parler chinois !

- C'est parce que je ne le parle pas. fis-je en riant. J'ai appris deux trois trucs, ici justement ! Mais... je sais plus me débrouiller en Japonais. C'est plus utile avec les clients de Joey.

Et hop ! De une je plaçais mes talents linguistiques, et de deux je rappelais à son bon souvenir son mari, pour observer certains changement. Peu-être une culpabilité qui m'aurait ravi. Si rien ne se produisait, cela aurait signifié qu'elle n'était plus troublée par ma présence, ou u contraire, selon sa réaction, avait oublié son mari. tout était bon à prendre et à analyser ici.

Bref ! Une fois assit et la carte en main nous étions bien. Ce jardin zen était au cœur d'une immense ville polluée, mais on n'en ressentait nullement les effets tant tout était aménagé pour. Eliza semblait ravie de se trouver là, en ma compagnie, ce que j'appréciais fortement.

- Merci de m'avoir fait découvrir ce lieux... Je sens que cette journée va être tout simplement... parfaite.

- Je t'en prie, ça me fait plaisir de pouvoir être avec toi ! dis-je en en levant mon verre. Trinquons à cette journée si parfait en aussi parfaite compagnie.

Je lui lançait un regard doux et charmeur, sans aucun problème. On aurait vraiment pu croire que nous étions un couple. Le genre de couple idéal que l'on ne voit que dans les films - ceux que Juliet me passait sans cesse, pas des que je regardais de mon propre chef. Et j'avais envie que cette illusion dure, au moins jusqu'à notre retour à Magnolia, où là les choses se compliqueraient. Mais je prendrais toujours plaisir à faire chavirer le cœur de la belle mannequin.

Les cocktails étaient délicieux, comme dans mon souvenir. Et le menu était plus qu'appétissant. Je savais que les sushis allaient venir à moi, c'était obligé !

- Choisis ce qui te fais envie, c'est moi qui invite ! précisais-je à la jeune femme.

Pour la suite, j'hésitais un brin, mais je saurais trouver. Et la serveuse vint prendre nos commandes. Je fis signe à ma 'compagne' de parler la première, en bon gentleman.

- Et pour moi, ce sera tout d'abord un assortiment de sushis. Pour la suite Le plat avec les nems aux crevettes et poulet. Par contre, pas de sauce ananas, si vous pouviez me mettre celle au cury à la place ce serait parfait, s'il vous plaît. La serveuse nota le tout et je lançais un regard à Eliza. Je suis allergique à l'ananas, il vaut mieux éviter de visiter l'hôpital de New York non ?

Je lâchais un petit rire en reprenant mon verre. S'il y avait bien un endroit où il ne faisait pas bon aller ici, c'était bien leur hôpitaux. trop de monde, trop d'attente, plus de chance de mourir pour rien ! Encore moins pour un fruit débile qui me causait des effets bien indésirable pouvant gâcher un week-end romantique - ou une journée pour revenir au contexte.

A l'évocation de mon père, je vis un soubresaut sur le visage de la belle. Pas très prononcé, mais je l'avais vu quand même. Elle ne voulait pas entendre parler de lui aujourd'hui, c'était certain. Et je n'avais pas l'intention de passer ma journée à déblatérer sur lui non plus. J'étais là pour Eliza, après tout. Et je ne me privais pas de le lui faire savoir. comme pour trinquer, où l'on trinqua à la même chose, la faisant rosir à ce compliment qu'elle ne devait pas recevoir d'une certaine personne... L'idiot ! Elle allait heureusement pouvoir découvrir un homme qui prenait soin de la femme avec qui il était. Juliet avait sûrement dût parler à sa presque future belle-mère de l'attention que je lui conférais. Tout autant que de ma distance parfois...

Oubliant totalement nos compagnons de vie, l'on pouvait se laisser aller en toute discrétion puisque personne ne nous connaissait ici. L'hôtesse qui nous avait montré notre table vint alors prendre nos commandes. Nous vérifions une fois de plus nos goûts communs, choisissant les mêmes choses. Je trouvais d'un coup les sushis bien érotique, allez savoir pourquoi ! Mais mes fantasmes coupèrent court lorsque Eliza me répondit qu'elle ne voulait pas visiter l'hôpital, parlant de Juliet qui lui en voudrait de m'avoir "intoxiquer".
Rien que d'entendre le nom de ma 'fiancée' doublé d'une intoxication dans le même temps me fit froncer le nez. De une, le fait d'imaginer la jeune femme paniqué à l'idée que j'aurais put passé à l'hôpital m'aurait valut des heures voir des semaines de présence constant de la brunette, à vouloir me soigner comme un gamin. J'avais horreur de ça, bien que j'en profitais bien lorsque j'étais malade, de la faire venir faire mes quatre volontés. De deux, ça me faisait me rappeler le weeke-end à Miami qui avait tourné très bizarrement...

- Je n'avais nullement l'intention de risquer ma vie, ne t'en fais pas ! dis-je en riant. J'aurais pu me faire couver par ma belle maman au moins, ce qui est plutôt une chance. Tu sais prendre soin de nous sans excès, tu devrai l'apprendre un peu à Juliet.

Je souris gentiment. J'avais ben plus appuyé le mot "belle" que le mot "maman", n'acceptant déjà pas le fait qu'elle soit marié à mon père et qu'il ose croire que l'on pourrait la prendre pour une deuxième mère alors qu'elle était à peine plus âgée que nous. Ensuite, Eliza connaissait Juliet, pour être amie avec elle, et savait donc comment elle s'emportait lorsqu'il s'agissait de ma personne... Je n'étais pas plus emballer que ça, mais de toute manière, j'étais ici et n'avais plus d'yeux que pour la belle blonde face à moi, si avide de tout connaître.

- Je suis venu à New York à l'époque où j'étais à Yale. On était venu pour voir les tribunaux et on avait un moment de libre durant ces jours là. Et, j ne te cacherais pas qu'une très sympathique asiatique m'a accosté. Jia, elle s'appelait je crois. Elle était de ce coin de ville et m'a amené ici. C'est le fruit du hasard en fait, mais comme on dit, le hasard fait bien les choses.

C'était bien vrai ! Mais tout était planifié dans la vie, surtout la mienne, alors il me fallait savourer chaque surprise qui s'offrait à moi. Peu-être que la belle trouverait un intérêt particulier à ma conquête New Yorkaise, qui en secret total avait été des plus habile. Nul ne le savait et tout le monde me prenait pour le type fidèle et amoureux. Je le jouais à la perfection il faut dire ! Qui pouvait se douter qu'il y avait des vagues dans notre océan de bonheur factice ? Hormis Holden et Eliza ? Personne !

- Il y a tellement de choses à voir dans cette ville ! Oh ! Si tu aime le Jazz, il y des clubs du côté de Harlem ! On y était allé avec Holden, c'est superbe et la culture est toute aussi différente.

Ah ! Harlem ! Ces bars remplit de monde, cette communauté noire trop souvent rejetée qui s'en sort malgré les stéréotypes. Leur quartier est l'un de ceux qui est le plus sûre et jazzy dans tout Manhattan. Il fallait qu'elle le voit si elle n'y était pas encore aller. Surtout l'Apollo, fameux théâtre qu'on ne pouvait louper ! J'étais prêt à l'emmener partout rien que pour plus la charmer de mes connaissances.
Nos sushis arrivèrent alors que nous parlions encore de nos potentielles visites. Suivant la tradition, les mains jointes, on se souhaita bon appétit. Ce qui nous fit bien rire de nous voir ainsi. Je pus jouer mon as des baguettes. J'étais très habile de mes doigts.

La belle Eliza était d'accord pour donner des cours à Juliet. si elle pouvait seulement lui dire de me fiche la paix de temps à autres... Mais il n'était pas nécessaire de le préciser à sa belle-mère. Changeant de sujet, je racontais à la belle blonde comment j'avais découvert et elle dût comprendre que la jolie asiatique qui m'avait fait découvrir tout cela n'avait pas été qu'une simple amie. Ce qui avait été le cas en effet, car j'étais loin d'être l'homme d'une seule femme, quoi qu'en croit ma petite-amie.

- Je crois qu'il est inutile de te préciser où tu vas devoir m'emmener ce soir ?

Me dit elle lorsque je parlais de la belle ville de New York où nous étions et que j'aimais beaucoup à vouloir dénicher chaque recoin magique. Je me contentais de lui sourire, imaginant le déroulement de la journée, mai encore plus de la soirée où j'allais sortir le grand jeu afin de la faire tomber dans mes bras...
Nous finîmes de manger bien vite, ayant dégusté les merveilleux nems que nos hôtes savaient cuisiner à la perfection ! Dommage que Magnolia soit si loin, autrement j'aurais pu commander tous les jours dans ce restaurant tant on ne pouvait s'en passer. Je sortis ma carte, insistant pour que Eliza ne paie pas. Cela ne se faisait pas, encore moins pour un homme qui cherche à séduire une mannequin ! Je payais donc la totalité de l'addition et mon amie me remercia, me demandant la suite du programme.

- Et bien... Voudrais-tu aller faire un tour a Central Park ?

C'était un bel endroit pour commencer l'après-midi, et digérer notre succulent repas. Il faudrait prendre un taxi pour s'y rendre, mais est-ce que ça gênerait ? Point du tout.

Quittant ce superbe restaurant, je proposais à ma charmante belle-mère d'aller faire un petit tour à Central Park. J'adorais ce parc, si vivant et si grand où l'on pouvait se promener aisément, faire son jogging matinal ou bien passer un moment tendre en amoureux. Ce dernier, je ne l'avais presque pas fait. Enfin, j'y avais emmené Juliet oui, mais c'était si différent de cette journée. Nous laissant porté, je regardais Eliza appeler le taxi à la manière d'une série télé genre Sex & the City, très marrante. Et nous fûmes vite arrivé, malgré les quelques bouchons sur la route.

Lui offrant mon bras, toujours gentleman et des fois qu'on ne me la pique, nous entrâmes dans le parc. Il était tellement grand qu'on aurait pu y mettre quelques petites maisonnées, se faire une petite ville, mais dénaturer ce qui faisait le charme de New York aurait été un sacrilège et c'était le seul parc qu'il restait aussi grand dans tous le pays.
La jolie jeune femme O'Conell me fit remarqué que cette étendue verte manquait à Magnolia. Rien qu'à moi de tiquer sur la question, préférant cet endroit-ci à notre jardin public.

- Oui, je reconnais que notre parc est bien loin de faire un quart de celui-ci... On n'est jamais tranquille. J'aimerais beaucoup vivre tout près d'ici et me balader chaque jour. Peut-être même travailler du côté de Midtown, le commerce y est propice.

Ce quartier était ans doute aucun le plus vivant de Manhattan, avec tous ces hôtels, le siège des Nations Unies, l'Empire State Building ! Comme je rêvais de venir m'installer ici et d'avoir vu sur l'East River...

Parlant de tout et de rien, mangeant une petite glace bien fraîche sous ce beau soleil, il prit l'envie à ma compagne du jour de s'arrêter, s'allongeant dans l'herbe. Je la suivis, la trouvant adorable à agir comme une enfant. Près d'elle, ma tête près de la sienne, je l'écoutais parler, fixant son beau visage. Petite, elle observait les nuages. Elle était mignonne quand elle était petite, pour avoir vu des photos.

- Que c'est agréable de prendre le temps de vivre... Ces petits moments si simple mais tellement indispensables commençaient réellement à me manquer !

- Tu m'étonnes !!... dis-je en fermant les yeux un instant, pour les rouvrir sur le ciel. Regarde ! Ce nuage là ressemble à un bateau non ?

Je pointais du doigt le-dit nuage. J'avais envie de faire sourire Eliza, comme si nous étions un jeune couple amoureux, lui faire plaisir. Si je l'avais sous mon charme, mon père serait fait. Pourquoi ne pas nous laisser un instant envahir par l'oisiveté ? Je travaillais trop depuis ces dernières semaines, devenant un vrai bourreau de travail comme Joey, négligeant comme lui mon couple. Bon, je m'occupais plus de ma belle-mère que de ma fiancée, mais bon, c'était un prix à payer...

Tout se passait bien, c'était pour le moins reposant comme journée, après la matinée un peu mouvementée. Je n'en revenais toujours pas de cette séance photo et encore moins de la tête que ferait les gens s'ils nous voyaient dans un magazine ! Mais bon, j'avais aimé la faire rougir comme ça. D'ailleurs, tout innocemment, en regardant le ciel, je laissais ma main effleurer la sienne. Je lui parlais toujours de es nuages, comme si de rien était, en caressant du bout du doigt le dessus de sa main.

- Celui-là, il ressemble à rien... je lui trouve pas de forme, et toi ?

****

Bien après tout ce chambardement, vint l'heure de notre petit dîner. J'avais proposé à Eliza de rentrer se changer à l'hôtel, histoire de se faire une vraie nuit New Yorkaise, comme la haute, avec un dîner dans un des plus beaux restaurants de la ville. Et oui, je mettais toutes les chances de mon côté. J'avais prévu le coup. Costard de pointe à la fois classe et décontracté, pour être bien à l'aise à la fin de soirée. Je voulais manger face à Liberty Island, afin d'être proche pour pouvoir emmener ma belle....mère, là bas ensuite.
Je ne lui donnais aucun indice quant à la destination que nous allions prendre, encore moins en arrivant, puisque j'avais fait arrivé le taxi de l'autre côté. Tournant le dos à la statue, je ne la laissait pas se retourner et une fois entré dans le restaurant, je lui bouchais la vue de mes mains.

- C'est une surprise qui t'attends ! Ne triche pas. lui dis-je alors que je la menais à notre table réservée en terrasse. Il ne faisait pas trop froid encore et u cas où, j'étais là !! J'enlevais mes mains de sur ses yeux et, collé contre elle la tête par-dessus son épaule, juste à côté de son visage, je lui demandais : - Est-ce que ça te plaît, 'Liz' ?

- J'aimerais aussi beaucoup vivre ici. Ça serait tellement pratique pour moi d'être sur place et de ne pas avoir a faire tous ces trajets dès que je dois faire une séance photo... Je pense que si je venais vivre ici, ce serait une véritable chance pour ma carrière... Mais ce n'est pas compatible avec les projets de Joey...

Comme je comprenais sa déception. Il est vrai que Joey avait plus à cœur de commencer par les petites villes. Nous avions vécu à Boston, mais l'air de Magnolia lui plaisait plus, j'ignorais pourquoi et ne m'y intéressais guère. Il faisait ce qu'il voulait mais moi, une fois toute cette affaire terminée, je partirais pour New York, vivre ici loin de tout et de tous. J'en avais grandement besoin et cette petite escapade me faisait déjà m'imaginer étant fiancé à Eliza, lui apportant sans problème ce que mon père ne pouvait lui donner par manque de générosité.

Pratiquement main dans la main maintenant que je ne pouvais résister à l'envie de lui caresser cette peau si douce, l'on parlait des nuages, de leur formes, rappelant à la jolie blonde ses jeux d'enfants. C'était agréable de se détendre, ne plus penser au boulot ni aux protocole, nous vivions, tout simplement. Un petit nuage passa et je n'arrivais pas à lui donner une forme et demanda conseil à mon amie qui me répondit bien gentiment en me montrant de quoi il s'agissait.

- Mais si regarde ! Là ! On dirait deux amoureux qui s'embrassent. Tu les voit ?

- Ah oui, quand on y regarde comme ça. dis-je en penchant la tête. Ils sont parfait.

Tournant un instant la tête vers la belle, je lui souris. C'était l'instant parfait pour gagner des points et j'étais doué dans ce match que mon père perdait de loin. L'art de la jeunesse, aurais-je pu lui dire en le voyant.

Papotant encore une peu, l'heure se faisait sentir. J'avais vraiment tout préparer, sans que ma belle-belle-maman ne s'en doute. Elle allait vivre la plus remarquable des nuits, tombant peu à peu dans mes bras. Mais pour l'instant, nous devions nous rendre au restaurant où je voulais lui faire la surprise. J'avais appris à être attentionnée envers les femmes, mais c'était toujours plus plaisant lorsque l'on se sentit attiré par cette dernière. Et c'était le cas ici présent. Laissant le temps à la mannequin de se faire belle, j'étais moi-même aller passer mon plus beau costume pour l'impressionner. J'étais toujours impeccable, mais la situation était différente ce soir. Séduction oblige.
Descendant bien avant elle, je pu l'admirer lorsqu'elle fit son apparition. J'en restais coi. Je ne pouvais détacher mon regard d'elle tant elle était magnifique. Qu'elle me fasse un compliment était déplacé vu la beauté qui émanait de cette étoile.

- Merci, mais comparé à toi, je fais bien banal. Tu es époustouflante Eliza ! m'exclamais-je. Je ne peux te dire où je t'emmène, mais tu y sera parfaite dans le décors.

Et sur ce, lui offrant mon bras, nous quittions l'hôtel. Je ne voulais pas lui indiquer la direction que nous allions prendre, aussi le chauffeur fut bien aise de nous faire tourner un peu. Peut m'importait le compteur, j'avais tout l'argent dont j'avais besoin. Merci papa !
Arrivant près des quais, le restaurant fut là et je me chargeais de couvrir les yeux de ma splendide compagne qui était tellement mieux assortie à moi. Elle promettait de ne pas tricher et cela me fit sourire. La conduisant jusqu'à notre table, Eliza put découvrir le panorama superbe que New York nous offrait de nuit. Elle ne trouvait même plus les mots lorsque je lui demandais comme si de rien était si cela lui convenait. Balbutiant son ravissement, elle tourna la tête pour m'embrasser. J'ignorais si elle cherchait plus à atteindre ma joue que ma bouche, mais ses lèvres se retrouvèrent très agréablement au coin de mes lèvres. Je la laissais faire, désirant lui donner un véritable baiser. Mais loin de moi de gâcher l'attente qui la ferait se languir de me sauter dessus. J'adorais jouer ce petit jeu et elle serait bien heureuse...

Frôlant son bras, je passais mon bras dans son dos afin de lui dire de s'asseoir, lui tirant la chaise. Je ne faisais pas du lèche botte non. Je me comportais toujours ainsi avec les dames qui méritaient le respect. Gentleman pour de vrai, j'avais la dignité accordée à mon rang social. Rien ne devait entacher cette réputation.

- Je voulais t'offrir une vraie nuit New Yorkaise. Tu le mérite, avec tout ce que tu fais pour nous tous. Merci de m'avoir amené aujourd'hui, 'Liz'.

Je posais ma main sur la sienne, d'un geste naturel et pourtant plein de conséquences. Faire cela était encore mieux que si je l'avais embrassé. Ainsi, les gens pourrait voir un couple heureux qui n'était pas encore formé et, à en juger par les clients alentour, ils nous trouvaient beaux. Ces avis muets seraient bon pour faire craquer Eliza.
Un serveur nous apporta les menus et nous demanda si nous désirions un apéritif. Faisant glisser ma main, quittant la sienne, il ne me fallut pas longtemps pour réfléchir.

- Deux apéritif maison oui, cela te va ? Et une bouteille de votre meilleur vin rosé français. Merci. Il repartit. Alors, à quand serons nous en couverture de ce magazine ? Je n'en reviens toujours pas que tu es réussis à me faire faire le top model tu sais. fis-je en riant doucement.