Comme tout le lundi, Mike avait toujours la même routine. Il enfila un sweet, mit la capuche et pris la direction de l'université. Il n'y avait pas mis les pieds dans le but de faire des études et d'avoir un but concret dans la vie. Il se fondit dans la masse pour passer les portes et alla dans les couloirs habituels. Le jeune homme n'aimait pas cet endroit, tous ces fils à papa le dégouté, seul l'argent débordant de leurs poches l'intéressait. Il rencontra la plupart de ses clients habituels. Il ne lui restait que le dernier couloir à faire, il attendit un peu, certaines des personnes le regardaient bizarre et il devait se glisser dans les toilettes dès qu'un adulte pointait le bout de son nez. Les consommateurs arrivèrent enfin, c'était pour la plupart tous les élèves d'une même classe d'on Mike ne supportait pas le professeur, un jeune prof qui se croyait cool avec les jeunes. Mike avait réussi à avoir son nom Mayfield.
Après avoir vendu tout ce qu'il avait sur lui, le jeune marcha le long du couloir jusqu'à ce qu'il soit arrêté net, sous le choc il percuta les casiers qui étaient derrière lui. Lorsqu'il reprit ses esprits, il vit un gars qui se relevait en commençant à s'exciter sur lui.

- Oh, et mon lapin tu vas te calmer si tu ne veux pas que je te refoute par terre volontairement cette fois. « nianiania, j’étais si proche du but » il nous les font de plus en plus chiares. Le fil à papa à peur d’être en retard, pauvre petit.

Mike attrapa l’autre gars et le mit contre les casiers.

- Tu n’aurais pas un petit billet pour moi, histoire que je te laisse partir et arriver en cours juste à temps.

Une fois de plus le jeune délinquant, faisait chier son monde en bousculant un étudiant de l’université. Il fallait toujours qu’il montre sa présence, qu’il se fasse plus ou moins remarquer. Il faut dire qu’il ne se laissait jamais de voir la tête effrayé de certaines de ses anciennes victimes. Il était souvent arrivé que l’on se moque lui, il ressemblait à une allumette rousse ! Ce que n’est pas très effrayant quand on est un fouteur de merde. Mais il possédait une bonne force physique, ce qui fermait le clapé de toute les personnes qui lui avait cherché des noises.

Mike sentit un brin de colère traverser les yeux de l’étudiant, il resserra un peu sa prise pour lui permettre de retoucher terre. Un fois sur ses pieds sa victime se mit à parler, ce qui nerveusement fit sourire Mike. Un mot sur deux n’arrivait pas jusqu'à lui.

- Je me fou de ta vie, je veux juste ton argent ! Entre temps, l’étudiant finissait sa magnifique petite énumération. Oh, attend tu veux dire que tu es encore sous le contrôle de ton frère !!

Mike éclata de rire, encore un petit minet qui n’arrivait pas à se détacher du cocon familial de peur de se faire jeter sur le champ.

- Euh, donc ton frère est ici, le dealer regarda bien, la fillette dans les yeux, et il sourit. Ton frère serait pas le prof qui a sa classe là bas ? demanda t’il en pointant du doigt la sale du prof qu’il voyant tout les lundi lors de sa distribution.

Mike n’apprécia pas la dernière remarque de l’étudiant. Il le jeta une nouvelle fois contre les cassiers, sans en calculer la violence. Il plongea sont regard dans celui qui allait servir de souffre douleur.

- Oui je suis peut être fou, mais je ne supporte pas que l’on se foute de ma gueule ! Donne-moi ce que je t’ai demandé, avant que je pète un plomb. Ne me dis pas que tu as envie de pleurer ?

Son souffre douleur regarda dans la direction qu’il avait désigné, ce dernier remarqua que le jeune bougeait la tête de gauche à droite comme dans l’espérance d’apercevoir quelque chose, à moins que se ne soit un signe de stress de sa part. L’étudiant reposa son attention sur Mike. C’est fou comme rien qu’à son visage, le jeune délinquant avait envie de l’enfermer dans un des casiers se trouvant juste derrière eux. Il avait déjà ressentit cette même envie dans le passé, mais on ne peut rien faire contre les visages que l’on ne supporte pas, même s’il on ne connait pas la personne qui se cache derrière.
Le jeune étudiant répondit de manière positive à sa question, ce qui fit apparaitre un sourire sur le visage de Mike.

- Un problème, non ! Le jeune dealer, n’aimait pas les petites remarques que se permettait de rajouter sa victime.

Par l’énervement, il le tenait une fois de plus contre les casiers, le jeune roux n’avait même pas prit la peine de répondre à l’étudiant. Il n’avait pas de problème pour maitriser le jeune homme et le laisser plaquer en face de lui. Il réfléchissait à une manière pas trop brutale de le faire céder, même s’il savait qu’il pouvait obtenir ce qu’il voulait en usant de la force. Mais aujourd’hui il préférait jouer avec sa victime, jusqu’à ce qu’il la fasse craquer.
Quelques rares personnes passaient dans le couloir, mais aucune d’elle ne porta la moindre attention aux problèmes que pouvaient rencontrer l’un de leur camarade. L’attitude des personnes peuplant cette université était un avantage pour le jeune Huntington. Les pensées noires que pouvait avoir Mike en réfléchissant à ce qu’il allait faire subir au jeune Mayfield, firent interrompues par une voix qui s’adressait à lui. Le délinquant se tourna de façon à faire face à son nouvel interlocuteur, mais ne relâcha pas pour autant sa prise.

- De quel droit ? Bonne question, ce minet à juste eu le malheur de croiser ma route et de me bousculer. Mike esquissa un sourire. M. Mayfield.

Le professeur c’était approché d’eux. Quelle ironie de se retrouver entre les deux frères. Ce dernier allait peut être gêné en ce qui concerne le sort qu’il avait réservé au plus jeune des Mayfield. Mais il trouverai toujours une solution pour finir ce qu’il avait commencé.

Le jeune délinquant regardait le professeur, qu’allait-il faire maintenant qu’il se trouvait entre les deux frères, devait-il continuer de martyriser le jeune étudiant ou le laisser se réfugier dans les bras de son ainé. Il sourit en s’imaginant la scène. Mike fut sortit de ses pensée lorsqu’il sentit une pression sur son pied, l’étudiant se battait vraiment comme une fille, on verrait bien s’il finirait par lui tirer les cheveux.

- Tu m’écrases encore une fois le pied, et c’est ta tête que j’écrase avec le mien. Dit le jeune Huntington entre ses dents.

Une nouvelle tirade inutile et énervante s’échappa des lèvres de sa victime. Il fallait qu’il raconte sa vie, mais c’était son problème s’il était incapable de se lever le matin et de pouvoir régler ses problèmes seul.
Dès que Mike entendit une seconde fois la voix de l’aîné une irritation l'envahie, mais il sourit à la phrase dit. On moins ils étaient d'accord sur un point, l'étudiant parlait trop. Le professeur se positionna face à lui, les bras croisés de façon à faire comprendre sa façon de voir la situation actuelle.

- Je me crois être, la où je suis tout les lundis, à mon avis il n’y a pas d’âge pour affliger une correction à un petit con qui se permet de vous insulter. Mike tenait toujours l’étudiant. Et non je ne lâcherais pas votre frère. Si vous croyez que de simples paroles venant de votre part peuvent régler les choses, vous vous plantez bien profond.

Mike reporta son attention, sur l’étudiant qui espérant toujours sentir la poigne se desserrer. Il se pencha pour que seul le plus jeune l’entende.

- Dis à ton frère que tu peux régler le problème seul et qu’il retourne fais son cours.

Les frères Mayfield c’étaient montrés plus résistant que prévue. Devait-il continuer son cinéma et emmerder le benjamin ou le relâcher et faire croire que l’autorité du grand frère avait fonctionné. Mike sourit tout seul, il se posait des questions stupides parfois.
Mike jeta un regard noir à son souffre douleur de la matinée, il avait encore fallut que celui-ci la ramène, était-il ci compliqué de comprendre qu’on lui avait demandé qu’il se taise ! Visiblement oui…
Sous l’emprise de la colère, le délinquant refit taper une nouvelle fois le dos de l’étudiant sur les casiers, et visant une partie qui contenait le moins de cadenas possible ! Il voulait juste le secouer, et lui montrer qu’il n’avait pas son mot à dire. Mais faire mal physiquement aux gens n’était une chose qu’il aimait faire.

- Ca c’est pour avoir ouvert ton clapet et m’avoir une fois de plus répondu par la négative à ma question.

Le jeune Huntington sentit que de la colère commençait à se faire ressentir chez le professeur. Ces phrases étaient franche, le regard ne trahissait pas un manque de confiance. Lui parler autrement, oui, il pouvait et oui il le ferait si cela pouvait faire plaisir. Mais lâcher son frère, non, pas tout de suite.
La dernière remarque de l’étudiant n’était pas stupide, pourquoi lui, honnêtement il n’en savait rien. Par contre il savait une chose dans ses agissements, c’est pourquoi il s’était énervé sur lui.
S’être fait insulté de minable par l’un des membres de sa famille, parce qu’il ne faisait rien de sa vie et qu’il avait arrêté ses études alors qu’il avait la capacité de continuer et le pire c’est que les autres avaient approuvé. Et oui cette simple phrase avait au fond chambouler quelque peu le délinquant.

Le contact du professeur ramena Mike à la réalité. Et la phrase qui suivit laissa un blanc. Il réfléchit, retourna la phrase du cadet dans sa tête.

- Faites moi voir ce dont vous êtes capable !

Et voilà une fois de plus il fallait qu’il fasse le malin. Pourquoi devait-il toujours aller plus loin. Etre la honte de la famille de lui suffisait-il pas ? Ou avait-il juste peur de changer ? Au fond de lui, il ne voulait pas continuer, mais qu’est qu’il le retenait alors d’agir ainsi ?

Depuis que le grand frère était sortit de sa classe pour aider son frère, le benjamin c’était montré plus insolent. Et tant qu’il y aurait son frère, l’étudiant se sentirait en confiance, ce qui ne plaisait pas du tout au jeune délinquant.
Mike sourit quand l’étudiant finit sa phrase par s’il te plait, malgré une facette de confiance, au fond celui-ci commençait à le supplier. Lorsqu’il avait commencé à embêter le jeune Malfield, il ne pensait pas en arriver jusque là et surtout que cela dure aussi longtemps.

Le jeune Huntington perdit un cours instant son sang froid lorsque le plus jeune des frére lui fit un sourire narquois tout en lui écrasant le pied une seconde fois. Mike ne chercha pas à comprendre et il comprend que les mots ne servaient plus à rien. Il leva son bras et en colla une à l’étudiant, puis reporta son attention au professeur.

- Tu ne me laisse pas le choix à vrai dire

Mike avait vaguement entendu cette phrase mais quand il sentit les mains du cadet passait près de son entre-jambe la phrase dite précédemment prit tout son sens. Ce que Mike craignait fini par arriver, le professeur le souleva juste quelque seconde mais cela sembla une éternité pour le délinquant. Celui-ci ne se fit pas prier de peur de se les faire briser une seconde fois, il lâcha l’étudiant dès qu’il quitta le sol. Une fois que le casse noisette le lâcha, Mike s’accroupi sur le sol, le souffle coupé. Il tenta de se relevé, mais la douleur était trop présente.

*Mais il est taré se gars, c’est inhumain de faire ça à un gars*

Le jeune Huntington se redressa doucement et finit par réussir à se tenir droit. Il respira un bon coup, et leva son regard vers le professeur.

- La vache mais ça fait super mal. Vous êtes complètement fou !

Mike avait encore le souffle court, il avait du mal à se mettre droit, et resta plusieurs secondes courbé. Il avait oublié comme des coups dans cette zone pouvaient être douloureux. Il ne comprenait toujours pas pourquoi le professeur avait usé de cette technique, s’il l’avait bousculé avec un peu de violence il aurait compris, mais là il l’avait carrément anéantit et choqué. Le jeune Huntington prit son courage à deux mains et je redressa, il souffla un grand coup et regarda les deux frères. Le plus jeune riait, et dit une phrase qui mit Mike encore plus en rage, mais la douleur encore présente l’empêchait de bouger. *Connard, je vais te…*. Sa pensée fut interrompu avec l’ainé des Mayfield , qui ne fit qu’énerver, la victime du casse noisette.
Il hallucinait, le professeur devenait de plus en plus fou. Il ne savait plus ce qu’il faisait ou ce qu’il disait ou quoi.

- Je tiens à préciser que sans votre foutue intervention, rien de tout ce qui viens de se passer ne serait arrivé. Votre charmant frère n’aurait pas bouffé autant, je serais peut être même déjà partit loin d’ici. Et il aurait rejoint gentiment votre cours, avec juste un léger retard.

La douleur commença légèrement à s’estomper. Il se tenait désormais correctement, le visage du professeur était complètement changeait. Il avait troqué son petit sourire contre des plissements de colère. Il fit un pas en avant, c’était bon, la douleur était à présent supportable, voir en voit de disparition. *Je suis sauvé*.

- Des excuses, Mike éclata de rire, je crois c’est plutôt à vous de m’en faire. Car après ce qui vient de se passer vous risquez plus gros que moi !

Désormais, Mike se trouvait seul au deux frère Malfield. Il n’avait en aucun cas l’intention de continuer à jouer le con avec eux. Surtout parce qu’il ne voulait pas reprendre le risque de se trouver une nouvelle fois plié en deux. Sa remarque ne fut prise au sérieux par aucun des deux. Il ne le prendrait jamais aux sérieux, pour eux il était qu’un salopard de plus qui n’avait qu’une chose à faire, faire prendre du temps aux autres.

- Désolé, mais si je t’aurais laissé tombé. Dit-il en s’adressant au plus jeune. Je serais allé emmerder un autre gars, un peu moins chiant qui n’aurait pas cherchait à discuter et dont le frère ne se serait pas trouvé pas à 10 mètres. Il fit une pause. Oui après tout tu as peut être, je suis un connard qui perd la boule… mais la faute à qui ?

La douleur avait enfin finit par passer, se fut cinq minutes affreusement longues. Il s’approcha doucement du professeur.

- C’est de famille de vouloir toujours demandé de l’aide aux personnes supérieures.

Sur la dernière remarque de l’ainé, le délinquant sentit tout le calme qu’il avait réussit à accumuler, le quitter d’un seul coup. Après tout, à longueur de journée il avait affaire à des gars bien plus baraquer et chiant que lui. Mais une certaine chose lui avait jusque là empêché de lui sauter à gorge. Mais quoi… *Putain, remballes tes sentiments mon gars, oublies tes rêves d’études*

Mike le sourire aux lèvres s’approcha du professeur. La dernière phrase était tellement attendue, qu’il ne supporta pas de l’entendre. A peine avaient-ils franchit ses lèvres, qu’une poussée de haine monta à la tête du jeune Huntington. Celui-ci ne perdit pas de temps car il en colla une au professeur. Il stoppa son second geste qui consistait à l’attraper par les revers de la veste. Au lieu de ça il recula légèrement, de peur ? Non c’était juste de la méfiance.

Avait-il envie de s’enfuir ? oui
Avait-il envie de s’excuser ? …oui