« Hey, Teacher ! »

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Cameron & Angélique ♥

CRÉDIT - CSS

Le soleil était au rendez-vous et déjà une brise faisait virevolter mes cheveux autour de mon visage. Je marche d'un pas tranquille vers la demeure des Cooper pour un genre de cours de soutien pour aider Cameron. Je ne le connais pas vraiment, croisé une ou deux fois quand j'accompagnais parfois Gaëlle à la bibliothèque, on s'est salué et rien de plus. Je n'ai jamais vraiment discuté avec lui et tout ce que je sais de lui sont les infos qui traînent ci et là sur facebook et les dires qui s'échappent de ragot et autres murmures de quartier. J'avais appris que le père Cooper rechercher quelqu'un pour aider son fils par mon père qui m'avait alors incité à aller me proposer auprès de Christopher Cooper. Père disait que ça me ferait du bien, que ça serait aider son prochain et puis je pense qu'il préférait que je sois occupée lors de mes samedis de libres dans un endroit où il pourrait avoir l'oeil sur moi. Alors rapidement, Mr Cooper a accepté ma candidature si je peux dire comme cela, moi, je ne voulais pas trop être payée car après tout, je le faisais pour aider Cameron, même si je ne le connais pas mais il a refusé que je donne de mon temps gratuitement et je n'ai pas osé le contredire. Il m'a réglé pour un mois de cours de soutien en science politique et voici sur le chemin pour mon premier cours. Je porte avec moi mes bouquins de classe et d'ancienne fiches qui m'ont bien servies. J'espérais au fond que tout se passerait bien car je n'ai jamais mis les pieds chez les Cooper, pas plus que je connais les habitants si ce n'est à part les croiser dans la rue. J'arrive bientôt à leur porte et je toque. C'est Cameron qui vient m'ouvrir.

« Salut Cameron » Dis-je en affichant un sourire franc sur mon visage ne sachant pas vraiment si je peux entrer ou pas. Je tend une main vers lui pour le saluer et maladroitement, je fais tomber mes livres de cours sur le sol. Je fais un sourire gêné et ramasse les bouquins qui sont à mes pieds avant de lui retendre la main tout en redressant la sangle de mon sac qui glisse d'un coup d'épaule. A sa tête, je n'ai pas l'impression qu'il soit au courant de ma venue chez lui, peut-être qu'il a oublié qu'on était samedi et donc qu'on devait se voir. Mr Cooper apparaît à l'encolure de la porte, je le salue d'un sourire et lui tend la main après que Cameron aie serré la mienne.

« Tu es à l'heure, Angélique » Je hoche la tête, oui je suis toujours ponctuelle, c'est un point d'honneur surtout quand je suis payée à l'heure. Je me tourne vers Cameron et penche la tête « Alors prêt pour bosser ? Je ferais en sorte que l'heure passe vite comme ça tu pourras profiter de ton samedi après-midi » Mr Cooper se racle la gorge et attire mon attention. Je les observe tout les deux et j'ai comme l'impression qu'en faite Cameron n'a pas oublié qu'on devait travailler ensemble sa science politique mais que son père ne l'avait tout bonnement pas mis au courant tout court ! Je me mords la lèvre et j'ai envie de disparaître sous terre tellement je me sens mal à l'aise. J'attire toujours les situations bizarres ! Je dois avoir un aimant pour ce genre de situation.

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Je m’étais levé de bonne humeur ce matin là on était samedi et s’était donc enfin le week end et j’avais fait tous mes devoirs la veille au soir et j’allais pouvoir passer mes deux jours à vaquer à des occupations plus futiles. Je pris donc ma douche en passant un temps considérable dans la salle de bain cependant mon père était venu me dire de me dépêcher comme si j’avais quelque chose à faire aujourd’hui ce qui était inhabituel de sa part il était rarement sur mon dos et me laissait faire ce que je voulais la plupart du temps. Haussant les épaules je sortis de la douche et passa une serviette autour de ma taille pour aller dans ma chambre et me sécher. Après m’être regardé un petit moment dans la grande glace de ma chambre j’enfilais un boxer et je descendit dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner comme je le faisais d’habitude. Je n’étais pas vraiment pudique et j’aimais bien me balader en sous vêtements dans la maison devant mes demies sœurs sans que cela ne me pose de problème si cela les gênaient elles n’avaient qu’a regarder ailleurs.

J’arrivais donc dans la cuisine souriant et après avoir saluer toutes les personnes présentes dans la pièce puis je sortis le nécessaire pour faire mon petit déjeuner et commença à manger tranquillement en vraiment écouter les conversations qui se déroulaient autour de moi ou des tentatives des deux pestes qui tentaient de me mettre de mauvaise humeur mais j’avais décidé de les ignorer et de passer une bonne journée. Elles finirent par partir faire je ne sais quoi je souris de plus belle me retrouvant tout seul avec Meredith dans la cuisine puisque je ne savais pas où était passé mon père mais j’aimais bien ma belle mère donc cela ne me posais aucun problème on discuta de sujets quelque conques comme on le faisait toujours je n’étais pas vraiment proche d’elle même si je la respectais. Je finis mon petit déjeuner je mis ma vaisselle sale dans le lave vaisselle et quitta la pièce avec l’intention de regarder un peu la télé avant de trouver une occupation plus intéressante. Mais cela était sans compter sur mon père qui se trouvait dans le salon et qui m’ordonna d’aller m’habiller. Je haussais les sourcils je ne comprenais pas ce qui lui arrivait aujourd’hui et pourquoi il était sur mon dos comme cela. Après avoir négocier quelques instants mais voyant qu’il ne lâchait pas l’affaire je soupirais et alla dans ma chambre pour me vêtir. J’enfilais un jean et une chemise la laissant ouverte je voulais bien faire un effort mais bon je n’allais pas non plus la boutonner tous les occupants de la maison n’avait déjà vu torse nu et comme personne ne devait venir à la maison il y avait pas de soucis. Je sortis rapidement de ma chambre et descendit pour aller de nouveau dans le salon en espérant que mon père ne me ferait pas encore des reproches quand j’entendis toqué à la porte. J’allais donc ouvrir et me trouva nez à nez avec Angélique McClair.

Salut Cameron

Euh salut Angélique.

Là je l’avoue je ne m’attendais pas à la voir sonner chez moi je m’entendais très bien avec Gaelle sa sœur mais je n’avais quasiment jamais adressé la parole à l’aînée des McClair et je ne savais même pas si elle connaissait Annie ou Minerva alors qu’est ce qu’elle faisait là. Peu être qu’elle essayait de trouver des gens pour aller à la messe ou pour vendre des Bibles cela m’étonnait beaucoup mais bon je ne voyais pas ce qu’elle faisait là sinon.
Elle me tendit la main pour me saluer mais à la place elle fit tomber ses livres qu’elle tenait dans ses bras je me baissais donc pour l’aider à les ramasser je ne savais pas ce qu’elle faisait là mais bon je devais quand même être aimable. Je lui tendis les bouquins que j’avais ramassé en haussant les sourcils s’était des livres de cours pas des bibles ou autres livres religieux. Qu’est ce qu’elle faisait avec ce genre de livres et surtout devant chez moi. Je me redressais le visage impassible l’observant remettre son sac en place et me retendre la main que je serrais sans grand enthousiasme je l’admets.

Le silence s’était installé quand mon père vit irruption dans l’encolure de la porte et serra la main d’Angélique comme s’il s’attendait à sa venue. Je commençais petit à petit à comprendre ce que la jeune fille venait faire chez moi et cela ne me plaisait pas du tout. Mes soupçons se confirmèrent quand mon père lui dit qu’elle était à l’heure. Je tournais la tête vers mon père pour lui demander des explications mais avant que je ne le puisses Angélique prit la parole.

Alors prêt pour bosser ? Je ferais en sorte que l'heure passe vite comme ça tu pourras profiter de ton samedi après-midi

Je ricanais je n’avais pas pu m’en empêcher si elle croyait que j’allais passer une heure à faire du soutient scolaire avec elle, elle se trompait lourdement. Mon père se racla ma gorge pour me rappeler à l’ordre et je mis donc à sourire le plus hypocritement possible.

Non je ne suis pas prêt à bosser mais apparemment je n’ai pas le choix puisque mon père à choisis pour moi….

La seule chose que je pouvais dire de positif de l’action de mon père c’est qu’il avait bien choisis celle qui allait me donner des cours je ne risquais pas de pouvoir faire autre chose de plus amusant avec elle vu que les filles McClair étaient des saintes en particulier celle qui était devant moi et qui semblait gêner. Mais à quoi elle s’attendait que je sois ravi de perdre mon temps à voir des choses que j’avais déjà compris. Enfin maintenant qu’elle était devant la porte autant la faire rentrer.

Restes pas planter devant la porte vas y viens donc qu’on la fasse cette super heure de soutient !

Mon père me fit un regard d’avertissement mais je n’y fis pas attention je n’allais pas faire un scandale devant Angélique mais il allait m’entendre une fois qu’elle sera partie. Je m’écartais donc de la porte pour la laisser entrer puis referma la porte derrière elle. Après un dernier regard d’avertissement mon père parti à ses occupations en me laissant tout seul avec la sainte. Je soupirais en levant les yeux au ciel moi qui pensait que j’allais passer une bonne journée ma matinée commençait pas vraiment comme je l’avais espéré. Je tournais donc vers Angélique qui était muette depuis qu’on était rentré chez moi et je lui souris perfidement.

On va dans ma chambre comme ça on ne sera pas déranger…

Sans attendre de réponse je me dirigeais vers l’escalier ma chemise ouverte la frôlant ce qui me fit sourire de plus belle en pensant au fait qu’elle n’avait pas du avoir beaucoup l’occasion de voir le torse d’un mec mais je n’allais pas refermer ma chemise si j’arrivais à la mettre suffisamment mal à l’aise peu être qu’elle insisterait auprès de mon père pour ne plus me donner ces stupides cours.

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J'ai tout plein de tic quand je suis mal à l'aise, gênée, stressée, je me mords les lèvres, l'intérieur de mes joues, je serre les mâchoires, je tripote mes cheveux, mes bracelet. Et là, jackpot, je suis tout cela à la fois. Je comprend pas trop ce qui se passe et en même je sens bien que ma venue ne réjouit pas trop Cameron. J'ai envie de rentrer chez moi en courant tiens, j'ai envie de dire à mon père, que chez les Cooper, j'irais plus. Parce que moi, j'aime pas la façon dont il me regarde le petit Cooper, c'est pas agréable mais j'ai vu pire. Mes « camarades » de classe me toisent souvent avec dédain, je suis la bête à descendre parce que je ne fais rien comme eux. Je ne sors pas le week-end, après les cours, je vais pas dans le bistro d'à côté ou dans l'arcade de jeux vidéo, non, je rentre directement chez moi ou je vais bosser à la bibliothèque. Je ne vois pas en quoi c'est mal. Surtout que y'en a d'autres que je croise à la bibliothèque à la fin des cours mais non, c'est moi la cible des moqueries.

Pourquoi ? Parce que moi j'ai choisi de rester pure et que je suis la fille du pasteur. C'est très injuste mais j'ai le dos large, je supporte car c'est le choix que j'ai fait pour ma vie, rien ni personne n'a le droit d'y dire quoique ce soit, c'est ma vie, mes choix et puis zut ! On ne plaît pas à tout le monde. Alors devant le ricanement de Cameron, je dis rien, je me mords juste la lèvre inférieure. Que voulez-vous que je dise ? Je ne dis rien non plus quand il me dit d'entrer d'une telle façon que j'en ai déjà les larmes qui ont envie de me monter aux yeux. Moi qui voulait rendre service, en faite, je l'ai dans l'os. Je veux rentrer chez moi. J'ai comme l'impression que cette heure durera looongtemps.

« On va dans ma chambre comme ça on ne sera pas déranger… » J'ouvre la bouche pour protester. J'ai pas envie d'aller dans sa chambre moi. En plus quoi, il y aurait que moi et lui ? Dans sa chambre ? Sans être dérangés ? Ah non, non et non. Je veux pas mais j'ai pas le temps de protester qu'il me passe devant, sa chemise ouverte qui me frôle. Hein ? J'avais même pas remarqué qu'elle était ouverte. C'est quoi cette tenue ? Je me recule comme s'il m'avait brûlé à son contact. On est pas dans une boutique, pas besoin de s'exposer. Erf. Je jette un regard à Mr Cooper, dans l'espoir qu'il fasse une remarque, qu'il propose qu'on étudie dans la cuisine par exemple ou je sais pas. Non, il dit rien il se contente de me sourire.

Alors, résignée, je suis Cameron en traînant les pieds. Super. Je monte l'escalier et pénètre dans la chambre de Cooper. Super. Je reste un moment sur le pas de la porte pas vraiment à l'aise. A vrai dire, c'est la première fois que j'entre dans la chambre d'un mec et j'aurais aimé ne pas vivre cette expérience du tout. Mais à mon grand étonnement c'est pas comme dans les séries/films où la chambre des garçons sont sens dessus-dessous. Non, la sienne est bien rangée, nickelle. Étonnant. M'enfin c'est qu'un détail. Je suis pas là pour observer la déco ou quoique ce soit. Mais nom d'une banane, il va la boutonner sa chemise ?! Il va tout de même pas rester dans cette accoutrement pendant une heure ?! C'est pas une tenue. Aaarf ! Ca va être l'heure la plus longue de ma vie. Finalement, je quitte mon poste et pose mes livres sur son bureau.

« Bon. Autant commencer maintenant, ainsi on finira plus vite et tout le monde sera content. Tu veux qu'on voit quoi d'abord ? » Je demande sans vraiment lever les yeux vers lui et son torse proéminent retirant mon sac et le posant près de mes livres. J'attends sa réponse tout en dirigeant mon regard loin de lui et surtout pas sur lui. Bah tiens, je laisse mon regard reposer par la fenêtre.

« Dis, Cooper. Ca te dit pas de boutonner ta chemsie ? » Je dis d'une voix la plus polie et posée possible. Non parce que bon voilà quoi. Je viens pas avec un décolleté de 3 mètres moi. Ca risque pas d'ailleurs. Oh ça non. Je laisse ça pour les autres. Moi je suis très bien dans mes converses, mon jean et mon longue-manche un peu trop grand à rayure, tellement grand qu'il dévoile un peu mon épaule, c'est bien pour ça que j'ai mis un débardeur en dessous. Je fais pas de brushing moi comme les autres filles, nan. Je lâche juste mes cheveux et à la rigueur un coup de peigne. Bon le dimanche, c'est autre chose, je fais un effort vestimentaire, normal, c'est pour la messe. Mais là, c'est le week-end. Papa m'a même fait la remarque que j'aurais pu mettre une jolie robe ainsi que bien me coiffer et je lui avais répondu que je vais chez les Cooper pour un cours pas pour me trouver un mari et de suite, mon cher papa s'était mis à sourire et à me dire que ma tenue finalement était très adéquate. Ahlalalala mon petit papa, il me fait rire, enfin c'est rare mais ça arrive. Il est chou parfois, même si la plupart du temps, il est un tantinet étouffant.

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On va dans ma chambre comme ça on ne sera pas déranger…

Sans attendre de réponse je me dirigeais vers l’escalier ma chemise ouverte la frôlant ce qui me fit sourire de plus belle en pensant au fait qu’elle n’avait pas du avoir beaucoup l’occasion de voir le torse d’un mec mais je n’allais pas refermer ma chemise si j’arrivais à la mettre suffisamment mal à l’aise peu être qu’elle insisterait auprès de mon père pour ne plus me donner ces stupides cours. En montant les escaliers je me retournais pour voir si elle me suivait mais non elle était toujours planté en plein milieux de la pièce en regardant mon père avec un air de chien battu comme s’il allait l’aider. J’étais un élève studieux je ne faisais jamais de bêtises ou alors mon père n’était pas au courant il n’allait donc pas me contredire et bon c’était vrai on sera tranquille dans ma chambre vu que dans les autres pièces mes chères sœurs prenaient leur aise. Je continuais donc mon ascension en souriant de plus belle quand j’entendis Angélique me suivre en traînant les pieds. Si elle en avait déjà marre la pauvre j’en avais pas fini avec elle sa ne faisait que commencer. Je savais que ce n’était pas sa faute si elle me donnait des cours mais celle de mon père mais c’était plus amusant de m’en prendre à la douce Angélique.

Nous arrivâmes devant ma chambre je tiens donc la porte pour lui permettre de rentrer la première non pas par galanterie mais je pensais que cela la mettrait encore plus mal à l’aise. Ce qui ne manqua pas elle stoppa nette à l’entrée regardant ma chambre comme si c’était une des antichambres du diable. Je souris et me retins de la pousser un peu pour pouvoir fermer la porte mais bon il fallait être plus subtil. J’entendis donc patiemment qu’elle se décide d’aller dans la chambre. Je fermais la porte derrière doucement et passa à coté d’elle sans la frôler cette fois ce n’était plus marrant de le faire une seconde fois et je savais que sa ne lui plaisait sûrement pas du tout que je n’ai pas boutonné ma chemise mais moi sa ne me posait aucun soucis de me promener dans cette tenue et encore heureusement que mon père m’avait dis de m’habiller sinon je l’aurais accueilli en boxer ce qui aurait été vraiment trop drôle.

Bon. Autant commencer maintenant, ainsi on finira plus vite et tout le monde sera content. Tu veux qu'on voit quoi d'abord ?

Je lui souris sans répondre moi je voulais pas les faire ses cours alors je n’allais pas lui faciliter les choses. C’est vrai que j’avais un comportement d’enfant gâté mais je n’aimais pas qu’on me contrarie surtout ma famille en particulier mon père. Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait fait sa, j’avais toujours été un élève exemplaire.

Bah je ne sais même pas ce que tu es sensé me faire apprendre donc je ne peux pas répondre à ta question. Et personnellement je ne pense pas que j’en ai besoin pour aucune matière donc choisis de toute façon je vais m’ennuyer.

Bon j’avoue j’étais pas super sympas avec elle, elle me faisait presque de la peine à essayer de trouver un terrain d’entente. Je souris encore quand je vis qu’elle évitait à tout pris de me regarder. Elle avait l’air vraiment perturbé par le fait qu’elle voit un peu de ma peau. Franchement c’était risible presque je n’allais pas lui faire des avances je n’étais pas stupide et elle était plutôt jolie je l’admettais mais elle était tellement coincée, c’était même pas drole.

Dis, Cooper. Ca te dit pas de boutonner ta chemise ?

Je m’assis à mon bureau et fis tourner mon siège face à elle en souriant.

Non j’en ai pas l’intention. Je ne vois pas en quoi sa te dérange je me doute bien que tu as pas l’habitude mais tu verras on y prend vite goût !

Je lui fis un clin d’œil en rigolant et croisa mes bras sur mon torse en jouant avec les pans de ma chemise sans vraiment faire attention. Je n’étais pas vexé je m’aimais tellement que personne ne pouvait me faire douter de moi mais j’admettais j’aimais qu’on admire mais je n’aimais pas qu’elle ne bave pas devant moi mais je m’en remettrais vite de toute façon ce n’est pas comme si l’avis d’Angélique m’importait.

Alors tu viens d’asseoir a coté de moi pour me le donner ce cours ou tu vas rester planter au milieux de ma chambre ?

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Même quand j'ai chuté devant tout le monde sur scène lors du spectacle de danse ne me mettait pas autant dans l'embarras que je ne le suis en ce moment précis, là, dans la chambre de mon "élève" au torse nu. Quelle tenue ! C'est indécent ! Tout ce que je voulais c'était rentrer chez moi, prendre mes jambes à mon cou et m'enfuir de cette chambre et cette maison pour ne plus revenir. Mais je ne pouvais pas, j'avais passer un accord avec Mr Cooper, il m'avait même déjà réglé pour un mois de cours, je ne pouvais pas me défiler et abandonner. Non. Et puis, faut le dire ce n'était pas dans mon caractère de me défiler et abandonner si facilement même si je dois l'avouer que pour le moment, c'est bien tout ce que j'avais envie de faire.

« Bah je ne sais même pas ce que tu es sensé me faire apprendre donc je ne peux pas répondre à ta question. Et personnellement je ne pense pas que j’en ai besoin pour aucune matière donc choisis de toute façon je vais m’ennuyer. » Je soupire puis me saisit d'un livre sans prendre la peine de répondre à ces idioties. S'il n'avait aucun problème dans aucunes matières, je ne serais pas là aujourd'hui alors bon. Faut savoir redescendre sur terre et arrêter de faire l'orgueilleux. J'aime tout le monde car toutes les personnes sont des enfants de Dieu et je m'efforce de ressentir de l'amour pour tous mes frères et soeurs d'esprit mais je dois avouer que les gens imbus d'eux-mêmes et orgueilleux avaient le don de m'exaspérer mais je sais bien je ne devrais pas. Je le sais bien mais je suis humaine, je ne peux m'en empêcher. Puis finalement, quittant du regard le livre dans mes mains, je réinitialise ma proposition de fermer sa chemise, ça me dérange vraiment.

« Non j’en ai pas l’intention. Je ne vois pas en quoi sa te dérange je me doute bien que tu as pas l’habitude mais tu verras on y prend vite goût !» Dit-il avec un aplomb que je digère mal en se tournant vers moi, assis sur sa chaise de bureau, un sourire triomphant sur les lèvres puis comme pour me provoquer, il croise les bras sur son torse et joue avec sa chemise, l'ouvrant un peu plus au passage. Je sais pas quoi répondre alors je reste silencieuse, comme quand mes "camarades" de classe se fichent de moi dans le hall. Je vire rouge, je le sais, je me met à rougir malgré moi et les larmes me montent aux yeux, j'ai envie de disparaître, et comment ose-t-il ? Je ne lui ai pas manqué de respect moi ? Alors pourquoi ? Oui ? Pourquoi il me parle comme ça ? J'y prendrais goût ... pff ... Plutôt mourir ! Je serre les poings et tente de me ressaisir de ravaler les larmes qui naissent dans ma gorge. Non je ne pleurerais pas, pas devant lui. Et puis quoi encore !

« Alors tu viens d’asseoir a coté de moi pour me le donner ce cours ou tu vas rester planter au milieux de ma chambre ? » Je lève les yeux au ciel et quitte ma position pour le rejoindre au bureau cependant je reste debout. Je pose mon livre sur le bureau et l'ouvre au chapitre de l'administration publique. Voilà un bon gros chapitre qui devrait lui faire plaisir. Je commence un blablabla de cours, je sais pas s'il me suit ou pas, peut-être même qu'il rêvasse je ne sais pas. Finalement je m'arrête et me penche pour le regarder « Ca va tu me suis ou bien tu m'écoutes pas ? » Je demande gentiment. Je sais bien qu'il est pas bête, c'est pas du tout ce que j'essaie d'insinuer. Puis n'y tenant plus, je place ma main sur le dossier de son siège et le tourne vers moi et reboutonne sa chemise rapidement « Je suis désolée mais je peux pas bosser comme ça. Là c'est mieux. Tu sais on va devoir tenir ainsi un mois, pourquoi tu n'essaieras pas de coopérer ? Je suis pas là pour te rabaisser ou t'embêter. Pas le moindre du monde et je savais pas que ton père ne t'avait pas mis au courant, sinon j'aurais refusé. Je n'aime pas forcer la main aux gens mais ton père m'a déjà payé. Tu veux bien qu'on travaille ensemble alors ? » Je demande en espérant de tout cœur qu'il coopérera sinon je sens que ce mois sera un enfer pur et simple chaque samedi. Par pitié, Seigneur, donne-moi du courage et de la force.

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Non j’en ai pas l’intention. Je ne vois pas en quoi sa te dérange je me doute bien que tu as pas l’habitude mais tu verras on y prend vite goût !

Je la provoquais un peu et sa réaction était délectable et en même temps décevante. Elle se mit à rougir et eut les larmes aux yeux. Je dois l’admettre que je m’attendais plutôt à avoir une combattante devant moi et donc qu’elle me réponde vertement mais depuis tout a l’heure elle s’écrasait presque ce qui n’était pas drôle pour moi. Je ne fermerais pas ma chemise mais bon j’allais voir si une autre approche marcherait mieux. Je gardais le silence la regardant tournant un peu sur mon siège de bureau mais son attitude m’agaçais elle restait sans bouger comme si j’allais me jeter sur elle sans vergogne. Ce qui me fit penser aux rumeurs qu’elle avait entendu sur moi. J’étais bien élevé ce n’étais pas vraiment mon genre de faire le chien enragé mais peu être qu’elle se comportait toujours comme cela fasse aux mecs. Je haussais les sourcils.

Alors tu viens d’asseoir a coté de moi pour me le donner ce cours ou tu vas rester planter au milieux de ma chambre ?

Je la regardais en souriant approcher et rester debout et ouvrit un livre à coté de moi et commencer a blablater du cours de droit. J’écoutais avec intention vu que je ne connaissais pas cette matière mais elle ne me semblait pas extrêmement dur mais il fallait que je lise de nouveaux bouquins. Mais cela j’aurais pu le faire tout seul je n’avais pas besoin d’une personne pour m’aider mais je gardais le silence et la laissait continuer son cours. Elle avait une jolie voix et ce n’était pas ennuyeux comme elle le faisait comme quoi j’aurais plus penser le contraire.

Ca va tu me suis ou bien tu m'écoutes pas ?

Je gardais le silence pendant quelques secondes le temps d’analyser son ton de voix pour voir si elle insinuait que j’étais stupide mais apparemment non. Elle tenait vraiment à trouver un terrain d’entente. Je retiens un soupire cela aurait été tellement plus distrayant qu’elle me provoque cela aurait fini en bataille rangée où j’étais sur de gagner au lieux qu’elle fasse des efforts pour bien s’entendre avec moi.

Oui ne t’inquiètes pas je t’écoute et je comprends parfaitement. J’aurais très pu l’apprendre en lisant tout seul le livre…

Bon d’accord je continuais à la provoquer sans raison je savais que ce n’était pas sa faute mais celle de mon père mais je passais ma contrariété sur elle je savais que ce n’étais pas charitable mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je ruminais toujours quand je sentis ma chaise tournée vers Angélique et vu des doigts dans mon champs de vision attraper les boutons de ma chemise. Je levais les yeux vers elle assez étonné et content en même temps elle finissait enfin par réagir. Je me laissais donc faire je voyais bien qu’elle était beaucoup plus gêner que moi.

Je suis désolée mais je peux pas bosser comme ça. Là c'est mieux.

Ne t’excuses pas il n’y a que toi qui est gêner là. Moi je suis amusé mais si cela peut te détendre ferme donc ma chemise je ne t’en empêcherais pas.

Je lui parlais gentiment avec une pointe de sarcasme mais cela m’amusais de la voir faire une fixette sur une simple chemise ouverte mais c’est vrai qu’elle était très prude. Mais bon ce n’était que de la peau je ne l’invitais pas à la toucher juste à la regarder. Enfin maintenant qu’elle était fermée elle allait peu être être plus réactive.

Tu sais on va devoir tenir ainsi un mois, pourquoi tu n'essaieras pas de coopérer ?

C’est vrai je pourrais faire un effort mais pour le moment je l'admet je n’en fais aucun.

Je lui sourit sans arrogance ni rien juste simplement comme si je m’excusais un peu de mon comportement sans le dire. Je savais que je pouvais être détestable quand je le voulais et même sans le faire exprès parfois. Je passais mes mains dans mes cheveux les tirant en arrière par automatisme je n’aimais pas avoir des mèches qui tombaient devant mes yeux et je n’avais rien mis dans mes cheveux aujourd’hui ce qui m’agaçais mais je pensais que personne ne viendrait.

Je suis pas là pour te rabaisser ou t'embêter. Pas le moindre du monde et je savais pas que ton père ne t'avait pas mis au courant, sinon j'aurais refusé. Je n'aime pas forcer la main aux gens mais ton père m'a déjà payé. Tu veux bien qu'on travaille ensemble alors ?

Je la regardais avec intention voyant sa sincérité et sa gentillesse qui ressortait dans ses paroles et sa façon d’être. Comment on pouvait être aussi innocente, de ne pas être contaminé par la méchanceté ambiante. Je me redressais encore plus sur mon siège je n’aimais pas ne pas me tenir droit je ne voulais pas finir bossu ou autre.

Très bien je veux bien faire un effort au moins d’être cordial.

Je me remis face à mon bureau et regarda le livre de droit administratif ouvert devant moi en soupirant distraitement. Puis tourna la tête vers Angélique qui était toujours debout à coté de moi.

Tu veux pas t’asseoir s’il te plait ? J’ai l’impression d’être malpoli.

Sans vraiment attendre sa réponse je me levais de ma chaise et me décala pour lui montrer qu’elle pouvait prendre la mienne.

Je vais m’en chercher une. Je reviens dans quelques minutes.

Je sortis quelques secondes et alla dans la chambre d’Annie et lui prit sa chaise de bureau je la reposerais plus tard et vu qu’elle ne devait pas vraiment sans servir souvent elle ne le verrait peu être même pas. Je reviens dans ma chambre la chaise à la main.

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C'est pas la première fois que je donnais des cours à quelqu'un, j'en avais donné à des plus jeunes que Cameron encore et une fois pour quelqu'un de bien plus âgé que moi. Ca s'était toujours très bien passé mais je ne sais pourquoi, avec Cameron ça passe pas. Ce qui me dérange c'est de sentir que je le dérange, que je suis pas la bienvenue, ça me déstabilise et me touche énormément même si je refuse de le montrer. Enfin façon de causer, je suis certaine que cela se voit vu comment je suis douée pour laisser mes émotions se traduire sur mon visage. « Oui ne t’inquiètes pas je t’écoute et je comprends parfaitement. J’aurais très pu l’apprendre en lisant tout seul le livre… » Il me répond d'un air sûr et confiant. Ca a le don de me donner encore plus l'impression que je devrais m'en aller, qu'ici je suis pas la bienvenue, j'ai envie de disparaître ou de devenir souris pour me glisser dans un trou ni vue ni connue. En gros, ouais, il me dit que je suis inutile et en plus avec tellement d'aplomb que je m'en sens soudain mal à l'aise. Je dois avouer que c'est une sensation qui m'énerve et m'exaspère. Je garde un visage agréable et chaleureux parce que je n'ai pas envie d'être désagréable. J'ai toujours été ainsi, être agréable même avec les gens qui ne le sont pas trop avec moi, faut tendre l'autre joue pas vrai ? Je répond rien à ce qu'il dit, façon je ne saurais pas quoi répondre.

« Ne t’excuses pas il n’y a que toi qui est gêner là. Moi je suis amusé mais si cela peut te détendre ferme donc ma chemise je ne t’en empêcherais pas. » Je me mord la lèvre. Il prend vraiment un malin plaisir à me taquiner. C'est pas juste et puis mince oui, sa chemise, je la veux fermer et c'est ainsi qu'elle doit être, les boutons ca sert à quoi ? Pas à faire joli ! « Tant mieux si ça t'amuse mais moi non. Et t'en fais pas, ta chemise je la fermerais de gré ou de force, c'est tout » Je dis sans le regarder. Je veux bien être gentille mais faut pas pousser non plus. Puis un sourire étire enfin ses traits, je me permet de me détendre un peu plus et d'être moins sous la pression. « Très bien je veux bien faire un effort au moins d’être cordial. »

Je hoche la tête « Merci c'est gentil. Ca rendrait nos leçons vraiment plus agréable, on doit tenir un mois ainsi vu que ton père m'a déjà réglé pour un mois de cours » Je lui adresse un sourire franc et sincère avant de me replonger dans le livre que nous étions entrain d'étudier puis il me propose de m'asseoir. Bon ma foi, je pourrais éventuellement, maintenant je me sens presque plus ou moins à l'aise mais y'a pas de chaise dans la chambre outre la sienne mais il est dessus. Finalement, il se lève et me laisse la sienne, je lui souris, appréciant le geste « Merci c'est gentil ». Je m'installe sur sa chaise pendant qu'il sort de la pièce pour, je pense, aller se chercher une chaise.

En attendant son retour, je me replonge dans le bouquin et en ouvre d'autres qui nous aideront à approfondir certaines définition et arguments. Je pose les livres sur le bureau et sort mes notes de la fac, qui pourront être utile. Enfin il réapparaît muni d'une chaise et s'installe près de moi. « Bon, on y retourne, prêt ? » Je demande avec un petit sourire d'encouragement, allez il nous reste 45min de cours. Maintenant que sa chemise est fermée, je me sens plus à l'aise, presque comme un poisson dans l'eau alors qu'il nous reste 40min ou plus, ça ne me dérange pas. Je reprend où on s'était arrêté « N'hésites pas à me dire si je vais trop vite ou ... trop lentement » J'ajoute avec un air narquois sur le visage ayant un peu capter le personnage « Ou si ça te paraît trop flou...enfin bref, n'hésites pas à me poser des questions si tu en as »

Invité

Très bien je veux bien faire un effort au moins d’être cordial.

Je me remis en face de mon bureau regardant le livre de droit administratif ouvert et soupira distraitement. J’allais donc être plus gentil avec elle même si je ne pourrais jamais l’être comme elle. Cela semblait être comme une seconde nature et je ne sentais pas de fausseté dans sa façon d’être elle voulait vraiment être adorable avec tout le monde ce qui devait lui apporter plus d’ennuie qu’autres choses. Une bouffée d’instinct de protection m’envahit mais avant que je puisse l’analyser je fus distrait par la prise de parole d’Angélique.

Merci c'est gentil. Ca rendrait nos leçons vraiment plus agréable, on doit tenir un mois ainsi vu que ton père m'a déjà réglé pour un mois de cours.

C’est vrai que autant que sa se passe bien même si je n’ai rien contre un peu de conflit mais je pense que j’ai été assez désagréable pour la journée..

Cela ne me dérangeait pas du tout d’admettre que je pouvais être détestable cela m’amusait presque. Je ne voyais pas mon intérêt à être tout gentil avec tout le monde quel pouvait être le but de sourire sans cesse et encaisser sans rien dire face aux sarcasmes et aux méchanceté des autres. Je préférais manger plus que d’être mangé cela était meilleur pour l’ego mais pas forcement pour le karma mais cela m’était égal.

Je regardais la jeune fille la voyant sourire franc je le lui rendis avec moins de franchise. Je ne savais pas trop comment être avec elle. Je n’appréciais pas ce genre de personne elle était trop différente avec moi et je faisais me sentir comme le Méchant Lou. Imaginer la jeune fille comme un agneau du Seigneur était plus amusant cela lui correspondait parfaitement. Soudain je remarquais qu’elle était debout et moi assis.

Tu veux pas t’asseoir s’il te plait ? J’ai l’impression d’être malpoli.

Sans vraiment attendre sa réponse je me levais de ma chaise et me décala pour lui montrer qu’elle pouvait prendre la mienne. J’étais bien élevé malgré ce qu’on pouvait penser et c’était en quelque sorte un gage de ma bonne foi pour être cordial. Ce qui faisait que c’étais moi qui me retrouvais debout vu qu’il y avait qu’une chaise.

Merci c'est gentil.

Encore ce mot « gentil » en deux phrases elle l’avait déjà dit deux fois mais cela ne devrait pas m’étonner c’était un mot qui l’a décrivait parfaitement même si je pensais qu’elle pouvait être moins agréable qu’elle ne le semblait. Je me retiens de la provoquer encore une fois pour mettre en pratique ma théorie et répondit d’une voix neutre.

Mais je t’en prie.

Je restais quelques instant debout à coté d’elle me demandant si j’allais chercher une chaise ou non. Je regardais ma montre il restait plus de 45 minutes ce qui me décida à partir à la recherche d’une autre chaise.

Je vais m’en chercher une. Je reviens dans quelques minutes.

Je sortis quelques secondes et alla dans la chambre d’Annie et lui prit sa chaise de bureau je la reposerais plus tard et vu qu’elle ne devait pas vraiment sans servir souvent elle ne le verrait peu être même pas. En soupirant un peu je retournais dans ma chambre la chaise à la main maudissant un peu mon père de me croire incapable de me débrouiller tout seul dans mes études. Je savais que j’avais été injuste envers Angélique ce n’était pas sa faute mais j’avais eu besoin de passer ma frustration sur quelqu’un et comme elle était avec moi c’était sur elle que c’était tombé. D’habitude une de mes sœurs auraient fait l’affaire mais je savais que une discute m’attendait après le départ de ma « prof ». Mon père n’allait pas s’en sortir aussi facilement ce qui me permis de peindre sur mes lèvres un sourire poli et rentrer dans ma chambre d’une façon plus agréable.

Je me dirigeais donc à coté d’Angélique et posa ma chaise face au bureau ne pouvant m’empêcher de sourire en voyant qu’elle avait sorti ses cours. Elle semblait studieuse ce que j’appréciais cela lui faisait au moins un point commun avec moi. Je trouvais stupide le fait que les gens ne fassent pas l’effort de suivre en cours préférant faire les malins et fanfaronner devant les filles avec des remarques sensées être spirituelles. Je m’assis et me tourna vers la jeune fille attendant tranquillement qu’elle donne le top départ.

Bon, on y retourne, prêt ?

Évidemment ! Rien de mieux que faire du droit administratif dès le matin pour bien commencer la journée.

Je lui souris pour lui montrer que je n’avais pas dis cela pour être désagréable. Je n’avais pas de problème avec le faite de travailler à cette heure-ci. Je le faisais régulièrement, pas par envie je préférais sortir ou autres mais je savais ce que je voulais et faire mes devoirs en temps et en heures faisait parti de ce que je devais faire pour obtenir ce que je convoitais.

N'hésites pas à me dire si je vais trop vite ou ... trop lentement.

Je souris devant son air narquois. Elle savait donc faire preuve d’un peu de sarcasme c’était bon à savoir qu’il n’y avait pas que de la douceur chez elle. Mais se fut gâcher par sa deuxième phrase se qui me contraria un peu.

Ou si ça te paraît trop flou...enfin bref, n'hésites pas à me poser des questions si tu en as.

T’inquiètes pas si cela va trop lentement je te le ferais savoir. J’imagine que tu dois me trouver prétentieux, pas que cela me pose un problème, j’ai l’habitude, mais ce n’est pas le cas j’ai toujours eu des facilité de compréhension je n’ai pas besoin qu’on me répète les choses plus d’une fois pour les avoir compris.

Je n’essayais pas de me justifier j’avais autre chose à faire mais si on devait travailler dans de bonnes conditions autant mettre les choses au clair et j’avais parlé d’une voix égale ce n’était pas des reproches et je savais ce que les autres pensaient de moins en générale. Ils me trouvaient trop sur de moi trop égocentrique et imbu de ma personne. Je n’y faisais pas attention ils étaient seulement jaloux de ce qu’il n’avait pas. C’était une force et non une faiblesse de ne jamais hésiter et je savais quand j’avais tort je ne le reconnaissais pas toujours à haute voix mais je ne savais et faisais en sorte que cela ne se reproduise pas.

Par ailleurs tu n’es pas obligé d’être toujours aimable et gentille avec moi. Ce n’est pas un reproche c’est juste que je ne pense pas que cela soit vraiment bénéfique pour toi. La plupart des gens ne le sont pas.

Bon c’était peu être un peu déplacé je l’admettais mais bon j’avais hâte de voir sa réaction de la prendre de court aussi. C’était amusant pas forcement sympas c’est vrai mais plus intéressant que le droit. Et bon regarder un livre et écouter une personne réciter ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable. Je continuais donc sur ma lancée.

Je sais bien que cela est sûrement ta vision du monde mais es tu sur qu’il faut que tu tendes l’autre joue ?

Bon je me rendais compte que c’était déplacé là. Maintenant que j’avais dis ce que j’avais à dire je ne re concentrais sur l’ouvrage devant moi. Aller 40 minutes d’écoute passive je retiens un soupire à cette pensée.

» Peter ► Good Teacher
» The story of a spoiled brat and a comprehensive teacher ♥ Cameron

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