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Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥

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MessageSujet: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeMar 4 Déc - 17:02

Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses..


Cinq ans. Cela faisait cinq longues années que tout avait changé dans l'esprit de Jonathan, ce père célibataire élevant seul sa fille chérie depuis presque toute la vie de cette charmante jeune femme dont il était vraiment très fier. Qu'est-ce qui avait changé me direz vous ? Rien en apparence mais mentalement l'information avait envahi ses pensées pour créer en lui un nouveau sentiment qu'il pensait ne plus pouvoir retrouver après la désillusion qu'il avait vécu avec la mère d'Amber. Depuis qu'ils s'étaient séparé il avait toujours eu du mal à aller de l'avant avec les femmes, ne parvenant pas à s'engager dans une relation sérieuse avec qui que ce soit. Sa fille ne lui en tenait pas rigueur, du moins elle essayait de ne pas le faire mais il savait qu'elle souhaitait mieux que cette vie là pour son père et elle le connaissait si bien qu'il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre qu'il était attiré par la mère de son meilleur ami, Suzzie Dekker.

Voilà ce qui avait changé il y a cinq ans, cette femme avait divorcé et son mari avait quitté les lieux presque du jour au lendemain la laissant seule avec ses deux enfants. Ils étaient déjà amis à cette époque mais depuis leur relation avait évolué et la proximité entre eux avait augmenté, mais il attendait plus venant d'elle mais se trouvait dans l'incapacité de lui avouer quoi que ce soit, la peur du refus ? La peur de se tromper à nouveau et de revivre ce qu'il avait vécu il y a tant d'années maintenant ? Peut-être un peu des deux, et pourtant il se sentait épaulé dans cette aventure, par sa fille bien sur qui semblait contente de le voir s'attacher à quelqu'un réellement et non pas juste pour une nuit, et bien entendu son meilleur ami, Nolan avec qui il parlait parfois longuement de Suzzie, sans oublier de lui faire promettre de ne rien lui dire, il voulait attendre le bon moment... Sauf que cela faisait maintenant cinq ans qu'il l'attendait ce bon moment...

Ce matin il s'était levé tôt pour réparer sa propre voiture, et oui pour une fois ce n'était pas celle de ses voisins qui avait besoin d'une petite révision mais bien la sienne, trop usée à force de faire les déplacements jusqu'à chez eux. Jonathan était toujours prêt à aider les autres, ce qui faisait de lui quelqu'un d'apprécier dans le quartier, mais il avait toujours été ainsi, portant toujours secours à celui qui en avait besoin, pour les plus petits et les plus important problèmes, il n'hésitait pas à ce sujet. La seule chose pour laquelle il était hésitant c'était en amour, malheureusement pour lui et pour sa fille qui n'avait pas eu la chance d'avoir de mère, et en y repensant il était bien content de ne plus avoir à faire à sa mère biologique, elle lui avait posé des questions quand elle était plus petite mais il était toujours resté évasif sur le sujet, elle avait grandit et avait compris que cela ne servait à rien de se renseigner sur elle.

Il était presque dix heures du matin et il venait de terminer sa petite réparation quand l'envie d'aller voir Suzzie le prit soudainement, mais il fallait qu'il trouve un prétexte pour aller la voir ne voulant pas qu'elle pense qu'il venait juste pour elle... Crétin comme réaction oui je vous l'accorde, surtout quand on sait qu'il mourrait d'envie qu'elle s'en rende compte, mais le déclic n'était pas encore arrivé. Il se dirigea vers la demeure des Dekker qui était plus loin dans la rue, cherchant dans son esprit une idée de prétexte pour venir la voir mais rien ne venait et il se retrouva rapidement devant la porte d'entrée de la famille, il frappa et patienta... Personne. Il frappa à nouveau, elle n'avait peut-être pas entendu.

« Y'A QUELQU'UN ?!! SUZZIE ?!! » Dit il un peu fort, niveau discrétion on repassera... Surtout qu'il ne savait pas ce qu'il lui dirait quand elle lui demanderait pourquoi il venait la voir ce matin. Il se trouva soudain trop insistant pour quelqu'un qui venait sans raisons... Il s'apprêta à partir quand il entendit la porte s'ouvrir, il se retourna et vit la jolie mère dans une tenue peu adapté quand on recevait du monde...



Dernière édition par Jonathan Seyfield le Lun 7 Jan - 23:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeMar 4 Déc - 23:57

Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses. →


Jonathan & Suzzie
★★★★★★


Mont imposant sur lequel semblait s’appuyer le soleil. Mare orangée peinte sur le ciel. Mitchie non loin. Des pas vers l’avant qui ne me menèrent pas plus près d’elle que précédemment. Une logique que j’étais seule à connaître. Je voulais entendre ce que Mitchie avait à me dire mais ses lèvres remuaient et aucun son ne sortait, comme si la distance entre nous était trop grande. Et puis, dans ma main, un verre remplis d’une substance que je n’identifiais pas. Il me parut si logique de l’avaler d’un coup un seul pendant que Zachary, coiffé d’un horrible chapeau à plume exécutait des mouvements dont le sens m’échappait. Tout Magnolia était rassemblé sur les flancs du mont et pourtant il m’était impossible de tous les voir au même moment. Et chaque visage des simples voisins se mettait à esquisser une grimace moqueuse. Une grimace à mon attention, comme s’ils avaient de quoi se moquer et médire. D’autres visages reflétèrent le choc et l’étonnement. Et puis Mitchie accompagné d’un étrange Jonathan partait à l’opposé de ma direction, tandis que Zachary jouait avec les plumes du chapeau. Cette première paraissait en colère et particulièrement remontée. Ce second apparaissait plus déçu et semblait ne vouloir que s’éloigner. Horrible sommeil. La nuit réparatrice n’était pas venue et ce n’était qu’après n’avoir pu trouver plus de qualificatifs grossiers à mon encontre que je m’étais endormie, quelques heures plus tôt. Je m’insultais volontiers pour ces choses que j’avais fait foirer. Cette famille que je n’avais pu maintenir à la surface de l’eau. Mitchie avait eu raison sur toute la ligne hier soir et les reproches étaient plus que mérités. J’avais peur de perdre ma fille, qu’elle ne s’éloigne mais pouvais-je seulement l’en empêcher quand, finalement, je pensais comme elle et me sentais affreusement coupable de cette négligence ? Le ton humoristique m’avait totalement déserté ce matin et j’étais plus triste qu’autre chose. Si j’étais certaine qu’un verre de vin me remettrait à flot, je ne voulais cependant pas céder à la tentation après avoir décidé de faire des efforts. Ça aurait été mentir à Mitchie. Notre conversation d’hier me mettait suffisamment mal en point pour que je ne rajoute pas une couche à ma culpabilité. La chose venait même jusqu’à hanter mes rêves et Casper n’était même pas là pour me rassurer et me dire que ce n’était qu’une blague de mauvais goûts d’un de ses copains… Plus sérieusement, la signification de ce rêve me paraissait bien simple à part peut-être la présence d’un mont et d’un ciel ressemblant à une mare orange … mais tout rêve a sa part d’artifice et de fantaisie. Mitchie en colère, telle que j’ai pu la voir hier soir, prononçant des mots que je voulais ne pas entendre tout en sachant que je devais les entendre. Zachary et son chapeau … fantaisie illogique représentant sans doute le surplus de travail qu’il fournit dans la maison et en dehors. Et les autres, et surtout Jonathan … comme s’ils savaient tous ce qui n’a jamais été dit. Comme si l’heure du jugement avait sonné … même si je doutais qu’un jour les habitants puissent être aussi solennels. Ce rêve me montrait sans doute plus que je croyais le ressentir, ma peur du jugement et surtout de l’abandon.

Le moment de réflexion s’éternisa ainsi, au milieu des draps chiffonnés et de la serviette d’hier soir qui semblait me narguer, comme pour me rappeler sans cesse, ce que Mitchie avait dû supporter avant d’éclater de ressenti. Bon sang, j’allais me transformer en loque humaine ! En déchet si cela continuait ! Il fallait que je sorte de ce lit et trouve de quoi m’occuper avant de replonger dans ma déprime passagère où les yeux ne manqueraient pas de me piquer. Rejetant les draps, je gagnais la salle de bain et dus m’y reprendre à deux fois avant de comprendre que le reflet donné par le miroir était le mien. Des cernes, témoins des rebondissements de la nuit passée et de mon manque de sommeil. Des yeux rouges et éclatés comme si je sortais de la boîte de nuit d’à côté après avoir pris la substance illicite préférée des jeunes. Une tête à faire peur. Ça ne changeait pas beaucoup de d’habitude cela dit mais aujourd’hui, j’étais certaine qu’en sortant dans la rue, la différence se verrait. Je préférais rester cloitrer à la maison, devant un film avec des biscuits ou peut-être en tentant de faire le ménage … mais pour ça, il fallait vraiment que je commence à penser comme Cendrillon et bien sûr, la notion de prince charmant n’avait plus vraiment la même connotation pour elle que pour moi. Quoique, à bien y réfléchir, une personne aurait pu se rapprocher du titre mais mieux valait que je n’y pense pas ou j’étais certaine de rêvasser pendant de longues minutes. Adolescente retardée jusqu’au bout, comme le disait Mitchie ! Incapable d’admettre convenablement les choses et de les voir sous un angle adulte et responsable. Et alors en amour … les choses étaient bien loin de ça. Je me savais prête à tout pour qu’on me laisse le champ libre mais quant à intervenir directement et face à lui, c’était tout bonnement au-dessus de mes moyens actuels. Et puis, je savais ce qu’il en ressortirait. Il me regarderait, désolé, et ne saurait que me dire que nous sommes de très bons amis mais que pour lui ça s’arrêtait là … alors pourquoi me ridiculiser encore. Je le faisais suffisamment en sa présence.

En parlant du loup ou … de l’homme. La voix familière de Jonathan sembla me parvenir. Entendre des voix n’était pas bon signe … et puis, j’eus tout de même la brillante idée de regarder par la fenêtre pour le voir sur le seuil de ma porte d’entrée. Panique totale. Regard à l’heure. Dix heures. Il se passait quelque chose ? Il était étonnant qu’il vienne à une heure disons … si matinale. Peut-être un problème avec les enfants ou avec lui. Inquiète mais tout de même consciente de ne pouvoir me montrer avec le visage dans cet état, je ne réfléchis finalement pas à la manière de cacher mes yeux en le voyant prêt à partir. Je descendis rapidement les marches et ouvrit la porte aussi calmement que possible. « Jonathan ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu vas bien ? » Doucement … doucement … ne pas trop faire percer l’inquiétude. Finalement, il n’avait pas l’air mal en point, ni désolé de quoi que ce soit et le semblant de tranquillité de son visage me rassura partiellement. Il me parut logique de reprendre ensuite par un simple « Entres. » avant d’ouvrir la porte plus encore et de m’esquiver du passage évitant le plus possible de croiser son regard.



Dernière édition par Suzzie Dekker le Lun 10 Déc - 18:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeJeu 6 Déc - 14:47


C'est en entendant la porte s'ouvrir lentement que John se retourna pour découvrir Suzzie, légèrement cachée par sa porte, elle n'était pas encore habillé et semblait tout droit tiré de son lit. Il savait qu'elle ne se levait pas toujours très tôt mais il était déjà dix heures du matin. Il la dévisagea un peu de la tête aux pieds, surprit de la voir ouvrir dans cette tenue et avec cette mine affreuse, elle restait séduisante à ses yeux mais semblait avoir passé une mauvaise nuit, à moins que ce soit la soirée de la veille pendant laquelle elle avait trop forcé sur la bouteille. Elle lui demanda ce qui se passait en prenant le temps d'articuler chacune de ses questions, elle n'attendit pas sa réponse et ouvrit la porte en grand en l'invitant à entrer. Il hésitait un peu à vrai dire, qu'allait il bien pouvoir trouver comme excuse pour venir la déranger de si bon matin. Du moins selon la façon de vivre de la mère Dekker.

Il s'avança finalement et entra dans la demeure de cette femme encore décoiffé et se tourna vers elle quand elle referma la porte, il vit son regard un court instant et remarque ses yeux rougis, avait elle seulement abusé d'alcool hier soir ou avait elle pleuré... Ces deux solutions ne plaisaient pas vraiment au père célibataire qui n'appréciait pas la voir sortir si souvent et boire jusqu'à ne plus savoir comment rentrer chez elle, il en avait déjà parlé avec elle, et elle lui avait déjà confié regretté agir de la sorte, surtout vis à vis de ses enfants, mais elle agissait par instinct et beaucoup n'hésitaient pas à la comparer à une adolescente incapable d'assumer ses responsabilités. Mais Jonathan ne voyait pas les choses comme ça. Elle avait souffert de son divorce et se retrouver seule pour élever ses deux enfants n'était pas chose facile, il savait de quoi il parlait puisqu'il avait du s'occuper d'Amber seul presque depuis sa naissance.

« Je ne t'ai pas réveillé au moins ? Je passais juste dans le coin et j'avais envie de voir comment tu allais... Par contre je ne voudrais pas être désagréable Suzzie mais tu as vraiment une très mauvaise mine ce matin... » Dit il en affichant un petit sourire en la regardant une nouvelle fois de la tête aux pieds, si elle prétendait être réveillé depuis longtemps il allait avoir du mal à la croire. Tout chez elle pouvait prouver qu'elle avait quitté son lit il y a seulement quelques minutes, elle avait même encore la trace de l'oreiller sur le visage, une raison supplémentaire pour faire sourire le mécanicien. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans des situations embarrassantes avec lui, bien que celle ci ne soit pas exceptionnelle. Le comportement de Suzzie et sa maladresse lui avait toujours plu, c'était quelque chose qui faisait parti de son charme naturel et qui la rendait si attendrissante à ses yeux.

« Soit tu as passé une très mauvaise nuit, soit une trop longue soirée... » Rajouta t-il avant qu'elle ne réponde. Ce n'était pas une critique ou un reproche, il voulait juste se renseigner sur son état actuel pour comprendre. Mais il se sentait légèrement mal à l'aise face à elle ce matin. Pour plusieurs raisons toutes plus idiotes les unes que les autres d'ailleurs. Il ne savait pas pourquoi il était venu la voir mis à part qu'il pensait à elle et avait eu besoin de satisfaire son envie d'entendre sa voix et de croiser son regard. Sa tenue et son visage défait étaient également deux facteurs qui lui faisait penser qu'il n'était pas à sa place, bien qu'ils soient de très bons amis tous les deux il était étrange de se retrouver chez elle au levé du lit.

Mais s'il pensait à tout ça c'était uniquement par faiblesse, cette faiblesse qui le caractérisait dès qu'il s'agissait de Suzzie. Il pouvait bien en parler à Amber, à Nolan, rien n'y changeait, il n'osait pas lui parler, lui avouer quoi que ce soit. Sa dernière véritable histoire remontait à celle qu'il avait vécu avec la mère de sa fille, elle était terminée depuis de nombreuses années à présent mais le mal qu'il avait ressenti à l'époque n'avait jamais pu le quitter et c'est à cause de ça qu'il était devenu un "homme à femmes". Attention il n'était pas séducteur et coureur de jupons comme pouvaient l'être les adolescents du quartier. Il ne changeait pas de partenaire tous les soirs, mais les quelques relations qu'il avait pu avoir n'étaient jamais destinées à perdurer dans le temps.

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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeVen 7 Déc - 20:02


Jonathan & Suzzie
★★★★★★


Jonathan, un rêve insaisissable. Si seulement j’osais dire ou faire quelque chose mais jamais je n’aurai ce cran. Et c’était bien là le dilemme. Je ne cessais de me répéter que j’étais bête de continuer à espérer, à désirer qu’il me voit autrement que comme une amie proche. Mais, dans un même temps, il était devenu impossible de me séparer de cette idée. Espérer était un peu ce qu’il me restait même si les doutes grandissaient à chaque fois que j’y pensais. Ma principale peur était sans doute de revivre la même chose qu’avec le père de mes enfants, de me retrouver seule du jour au lendemain sans avoir eu vraiment mon mot à dire … et de toute manière, mes paroles n’auraient jamais pesées dans la balance. Cette crainte ressurgissait alors dans le présent alors même que rien ne se faisait. Et puis, il y avait ce moment où la honte d’un certain passé m’empêchait tout autant d’aller de l’avant. J’étais terrifié à l’idée que les regards changent, que les personnes que j’aimais s’éloignent. Je tentais pourtant de me persuader que ces données resteraient enfouies mais on n’était jamais sûr de rien …

La porte ouverte, je laissais à Jonathan le temps d’entrer. L’air au dehors me paraissait frais et je n’avais … bon sang ! Voilà ce que j’avais oublié dans ma précipitation de descendre ouvrir la porte : une tenue plus décente. Encore un point pour le ridicule … C’était une constante et une de mes amies chères maintenant … j’aurai du savoir qu’elle me retrouverait même au saut du lit. Jonathan rimait un peu avec maladresse. Je n’en faisais pas exprès bien sûr mais ma nature curieuse combiné au trouble permanent que mon ami suscitait chez moi semblait être un rassemblement propice aux maladresses. Maintenant gênée, je préférais scruter chaque marche de l’escalier en prenant soin de croiser les bras, faisant passer cela pour la chose la plus naturelle du monde.

M’avoir réveillé ? Pas vraiment mais le voir semblait égayer ma journée. Et finalement, peu importait la raison de sa visite, j’étais tout simplement contente qu’il soit là. Je n’étais pas seule à ruminer mes pensées et sa présence avait ce côté apaisant qui ne suffisait pas totalement aujourd’hui mais qui aidait. Moue mi- gênée, mi- honteuse, je me décidais à relever les yeux en un simple sourire. Quoi répliquer à cela … c’était tellement remarquable. J’aurai mieux fait de me consoler avec un verre de vin plutôt qu’en pleurant sur l’oreiller. Mais apparemment, comme on le disait souvent : ce qui était fait, était fait. Je pouvais juste espérée faire passer cela pour un gros coup de fatigue, après tout, je devenais une sacrée vieille peau ! Aïe ! Rien que de dire cela me faisait mal … je m’étais connue plus indulgente envers moi-même …

Et loupé ! Jonathan ne me connaissait que trop bien, j’allais finir par le croire ! Non, en fait, je le croyais déjà et c’était un problème … L’impression qu’il avait de moi n’était vraiment pas glorieuse à bien y regarder. Il savait que je sortais beaucoup, négligeais mon travail de mère … comment faire pire que ça tout en voulant paraître au mieux à ses yeux ?! Calamité que j’étais ! « Un peu des deux… » Honteuse, la voix légèrement éraillée que j’avais prise montrait tout autant que ce n’était pas simplement un petit coup de fatigue. Voulant me donner une contenance, je me dirigeais vers la cuisine en veillant à garder les bras croisés. Belle erreur, la chaise accueillit mon genou bien moins chaleureusement qu’elle ne le faisait avec les postérieurs Dekker. Maladroite finie, je tentais de faire comme si de rien n’était. « Café ? Je vais m’en faire un alors autant profiter que je décide de tester la cafetière. » Pitoyable tentative qui se solda par un autre sourire peu concluant et un débit de voix stressé. Je n’étais pas dans mon assiette … juste dans une cocotte qui manquait de déborder à tout instant. Larmes ou énervement, il ne fallait pas que ça arrive maintenant. Finalement, j’aurai peut-être mieux fait de dire à John que j’étais malade et me faire porter pâle pour les deux jours à venir auprès de l’école. « Je suis désolée Jonathan, je suis … » Les yeux fixés sur la cafetière, je cherchais à finir ma phrase tout en parvenant à mettre cette foutue dose de café correctement dans le filtre. « … une mauvaise mère. » Grincement tout juste audible, c’était plus la réalisation de vive-voix de ce que je ne cessais de me répéter intérieurement. Je ne voulais pas que Jonathan entende cela, il me rassurerait ou confirmerait et des deux je ne savais pas lequel serait le pire. Affichant un sourire de façade, je fis comme si rien n’était sorti de ma bouche. « Je crois que la cafetière m’a déclaré la guerre… elle est au moins aussi vieille que moi, je vais la mettre aux ordures si ça continue ! » Ma phrase avait tellement peu de sens que j’eus l’envie soudaine de me donner une baffe … « Cette phrase sonnait bien mieux dans ma tête. » Voilà, j’étais finie, j’étais arrivée plus bas que terre et je m’attendais à voir Jonathan s’enfuir en courant … emportant mes espoirs d’idylle.



Dernière édition par Suzzie Dekker le Lun 10 Déc - 18:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeLun 10 Déc - 10:46


C'est avec un petit sourire gênée que Suzzie lui répondit que les deux solutions étaient certainement la cause de sa mauvaise mine matinale, elle venait de croiser les bras comme pour tenter de dissimuler sa tenue légère qu'elle avait sans doute oublié de changer avant de lui ouvrir. Jonathan se dit alors qu'il vaudrait mieux qu'il s'assure qu'elle était bien réveillé avant de venir la voir. Depuis toutes ces années il commençait à bien connaitre son amie et savait que la maladresse faisait partie de sa vie mais il ne lui en tenait vraiment pas rigueur. Certes il était déçu et vraiment désolé pour elle que tout ne se passe pas comme prévu avec ses enfants et son rôle de mère qu'elle s'était retrouvée seule à devoir assumer. Il n'avait jamais beaucoup parlé avec son ex-mari mais il ne l'avait jamais vraiment apprécié... Peut-être parce qu'il avait été attiré par Suzzie dès le premier jour où il l'avait rencontré en emménageant à Magnolia ? Cela devait jouer.

Elle se dirigea vers la cuisine mais se cogna dans une des chaises sans réagir, Jonathan sourit légèrement et s'avança à son tour vers cette partie là de leur maison tandis qu'elle lui proposait du café, il s'apprêtait à s'asseoir à la table mais fut stoppé net par les paroles de la maitresse d'école qui venait de s'excuser d'être une mauvaise mère sans le regarder. Pourquoi lui sortait elle ça ? Avait il dit quelque chose de mal ou qu'elle avait mal interprété ? Il se sentit tout de suite pas du tout à sa place mais ne pouvait se résoudre à partir et la laisser méditer sur ses problèmes. Elle changea aussitôt de sujet en parlant de la cafetière, le père Seyfield ne savait plus trop quoi dire, il avait envie de parler pour la rassurer, voulait aussi s'approcher d'elle pour laisser ses mains l’apaiser par un simple touché amical, mais il ignorait quel était la meilleure des solutions dans ce moment là.

Il décida finalement de se rapprocher et posa sa main dans le dos de Suzzie alors que l'autre main venait saisir ce qu'elle avait en main pour s'en occuper lui même, ce n'était pas une cafetière récalcitrante qui allait lui causer du tort. Sa main droite dans le dos de la jolie brune fit quelques mouvements circulaires.

« Fais moi voir Suzzie... » C'est tout se qu'il trouvait à dire ? Il fallait vraiment être débile pour se contenter de faire cette remarque alors qu'elle venait de lui dire qu'elle s'excusait d'être une mauvaise mère... Jonathan pouvait bien parler de la maladresse physique de sa voisine, il était tout aussi pitoyable par moment quand il s'agissait de réagir verbalement. Il parvint cependant rapidement à enclencher la machine qui se mit à produire un bruit bien plus bruyant que pour une cafetière normale, il tourna la tête vers Suzzie qui était pour la première fois de la journée vraiment prêt de lui et remarqua ses yeux rouge et brillant comme si elle avait fortement pleuré ou qu'elle était sur le point de le faire.

« Elle est peut-être aussi vieille que nous mais n'est-ce pas dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes ? » Ce n'était peut-être pas très subtil mais c'est la seule chose qui lui était venu à l'esprit pour tenter de décrocher un sourire à Suzzie, et c'était une façon déguiser de lui faire comprendre qu'elle avait encore tout pour elle. Bien sur il y avait mieux que de la comparer à une vieille marmite... Mais l'assurance ordinaire de Jonathan n'existait pas quand il s'agissait de Suzzie et il avait tendance à dire ce qui lui passait par la tête sans trop réfléchir, un vrai adolescent, il avait l'impression d'être retomber au temps de son premier amour au lycée et son florilège de maladresse. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, trop pressé de rajouter quelque chose de plus direct pour la rassurer.

« Je ne sais pas pourquoi tu penses une telle chose Suzzie, mais tu n'es pas une mauvaise mère, tu as des difficultés avec tes enfants c'est tout... Ne t'accables pas de tous les maux de la Terre... » Dit il en lui souriant et en posant sa main sur son bras pour la caresser du haut vers le bas avant de retirer sa main lentement en se disant qu'il devrait peut-être arrêter de la toucher de partout comme ça, surtout vu la tenue qu'elle portait il n'avait pas envie qu'elle s'imagine des choses, même si elle aurait raison de les imaginer...

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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeMer 26 Déc - 17:23


Jonathan & Suzzie
★★★★★★

J’étais prête à le voir s’enfuir et ouvrir la porte à la volée mais bien rationnel et réaliste, Jonathan se rapprocha de moi. J’étais quelque peu mal à l’aise de la situation. C’était assez inhabituel même avec lui. Nous avions l’habitude de bien bavarder, j’agrémentais le tout de gaffe et nous avions des gestes amicaux mais tout cela, rassemblé au même moment alors que j’avais envie de me plonger sous la couette pour pleurer et que ma tenue était loin d’être idéale, c’était gênant. Gênant et à la fois apaisant. Le nier aurait été un mensonge. Sa présence avait tout à coup ce don de me calmer, il était représentatif d’un sentiment de sécurité mais cela ne dura pas. Sa main dans mon dos, je me retenais de me tendre comme électrisée. C’était un contact aussi agréable qu’inconfortable. Je ne savais pas comment me comporter et cela avait la faculté de me rendre encore plus mal à l’aise même si je reconnaissais le coté agréable de la chose. Je n’en aurai d’ailleurs certainement pas fait tout un plat si mes vêtements avaient été une barrière plus grande entre sa main et mon dos. Evitant tout geste brusque, je le laissais s’occuper de ma soudaine ennemie la cafetière. Après quelques instants seulement ; celle-ci se mit à ronronner bruyamment, comme à son habitude. Cet objet avait véritablement une dent contre moi, c’était obligatoire ou alors même pour mettre en route une cafetière il me fallait l’aide d’un tiers, très réjouissant …

Les yeux rivés sur le visage de Jonathan qui quelques instants plus tôt était concentré sur la cafetière antique, j’en oubliais de ne pas croiser son regard et me laissais prendre au piège. C’était l’élément de base pour qu’il ne remarque pas plus mon air épuisé, l’erreur à ne pas commettre. J’en avais assez de paraître faible à mon entourage. Incapable d’affronter ce qui venait, obligée de me réfugier dans la boisson et dans les sorties nocturnes. Je voulais juste être comme tout le monde et c’était navrant de constater qu’à mon âge, je ne savais pas me comporter de la meilleure façon … avec n’importe qui. Mes enfants à commencer, Jonathan ensuite. Adulte responsable … terme si loin de ma position. Et pourtant, en ce moment, ce n’était pas faute de le vouloir mais les habitudes étaient tenaces et s’incrustaient dans les coins, difficiles à déloger. J’espérais pourtant qu’un jour, mes efforts portent leurs fruits et que je puisse me montrer ne serait-ce qu’un minimum fière de moi. Estime de soi, la mienne baissait encore si cela était plus possible.

Jonathan qui semblait toujours là et savoir quoi dire. Je me rendais compte que j’avais peut-être besoin de lui dans des moments comme celui-là que je ne l’aurai cru. Sa réplique des vieilles marmites me tira un sourire et je n’eus même pas l’idée de répliquer sur sa comparaison peu ordinaire et pourtant très bien placée. Finalement, j’étais contente qu’il soit là. Passer la journée seule à me morfondre ne m’aurait pas beaucoup aidé et rien que sa présence améliorait mon humeur. Il était presque indispensable à ce changement d’humeur. C’était très gênant de penser qu’il puisse finalement avoir tant d’importance. Bien sûr, je savais ce que je ressentais mais en avoir la confirmation par quelque chose d’indépendant de moi remettait les choses en perspective. J’étais figée par ce semblant de révélation. La phrase de Jonathan me ramena sur terre et à mes démons m’apaisant cependant par ses gestes. J’aurai souhaité qu’il reste proche ainsi même si pour lui cela n’avait pas la même signification. C’est frissonnante et la gorge nouée que je répondais. « Ce n’est pas tant les difficultés avec eux. C’est … hier soir. Mitchie était là. J’ai vraiment merdé sur ce coup. » J’étais sûre que pour l’un et l’autre de mes enfants j’avais été une mauvaise mère. Je restais incapable de tout assumer et hier soir avait été la goutte d’eau qui avait fait débordé le vase du côté de Mitchie. J’avais peur de ne pouvoir réparer suffisamment le mal que j’avais pu lui faire. J’avais besoin de me rassurer et de savoir que je pourrais changer. Je saisissais la main de Jonathan comme s’il était une bouée qui me maintiendrait hors de l’eau et me permettrait de ne pas couler. « Je voudrais pouvoir être sûre de changer mais c’est loin d’être le cas. Je ne suis pas du côté des forts et Mitchie l’a bien compris. Elle … elle pense que je me fiche de ce qu’il pourrait leur arriver et que je suis égoïste. » Me rappeler les vérités qu’elle avait énoncé hier me donnait de nouveau envie de pleurer et je préférais quitter la chaleur et la proximité de Jonathan plutôt que de m’apitoyer. Je sortais alors des tasses pour le café qui se faisait, cela me donnait l’occasion d’esquiver son regard à lui.

Je ne voulais pas lui laisser le temps de répondre, je ne savais même pas ce qu’il pourrait répondre à ça, c’était la vérité. « … Et elle a raison d’une certaine façon. C’est plus fort que moi. Je pense à ce que je fais mais je ne fais rien pour le changer. Et après, j’oublie toujours que je suis là où je ne devrais pas. Et ça, ça fait de moi une mauvaise mère. » Je posais les tasse que je tenais un peu trop serrée à côté de la cafetière et regardais Jonathan. « J’en ai marre d’être comme ça. Je ne pourrais pas tout changer mais au moins m’améliorer, être à la hauteur de tous les autres parents. Mitchie et Zach méritent d’avoir une véritable mère. » Fixée sur Jonathan, j’étais maintenant gênée de toutes ses révélations. Aussi vrai que nous étions amis je n’avais pas à l’accabler avec mes soucis. Je tentais alors d’esquisser un sourire, comme s’il effacerait ce que je venais de dire de sa mémoire. « Tu n’as pas répondu, café ? » J’étais repartie dans mes petites esquives habituelles. Je pouvais sans doute remporter la médaille d’or à cette épreuve.




[hj : *hum hum* mille excuses pour ce retard ... pour quelqu'un qui devait être de nouveau active, j'ai plutôt disparue >< . encore désolée :3 ]


Dernière édition par Suzzie Dekker le Ven 11 Jan - 17:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeMar 1 Jan - 19:14


En se retrouvant si près de Suzzie, Jonathan avait l'occasion de voir en détail le visage de son amie, elle avait des cernes, semblait fatigué, ses yeux criaient à l'aide pour se fermer et cesser cette agression lumineuse, mais elle restait là, présente avec lui, résistant à cette envie certaine de retourner dormir, soit elle était vraiment épuisée, soit elle avait pleuré... Ses yeux rougit pouvaient en témoigner, mais il ne comprenait pas ce qui aurait pu la mettre dans un tel état, il connaissait parfaitement la situation tendue qu'il existait entre Suzzie et sa fille Mitchie, mais il ne pouvait pas croire que cela puisse avoir un rapport, tout n'était pas simple non plus avec Zachary mais il n'y avait pas de quoi fondre en larme si tôt le matin, décidément tout était étrange ce matin et il se demandait si sa présence à ses côtés était vraiment une bonne chose en fin de compte.

Bien sur ils étaient proche comme pouvaient l'être deux amis de longue dates, ils se connaissaient depuis qu'il était arrivé dans le quartier il y a de cela des années mais leur rapprochement avait vraiment début il y a un peu moins de cinq ans, quoi qu'il en soit cela faisait autant de temps que Jonathan était sous son charme. Cette mère célibataire, charmante, séduisante, drôle et amusante... Elle représentait vraiment son idéal féminin mais il était incapable de lui avouer, par crainte, par peur d'être déçu, peur de se faire trahir à nouveau comme cela avait pu être le cas avec la mère d'Amber qui les avait abandonné pour partir avec un autre homme. Une peine d'amour comme celle là ne guérissait pas si facilement et c'était ce qui avait poussé ce père de famille a se comporter de façon assez simple avec les femmes, ne s'engageant jamais dans une vraie relation. Mais au fond de lui il voulait croire que tout pouvait être différent avec Suzzie Dekker.

Elle sourit enfin à sa remarque, égayant un peu son visage abattu et déconfit, mais cela eut de plus le mérite de la faire parler, il mentionna Mitchie et la soirée d'hier, il avait du se passer quelque chose de grave pour qu'elle y accorde autant d'importance. Jonathan ne savait pas trop comment lui demander d'en parler plus, il n'avait pas l'intention de se montrer indiscret mais elle venait de saisir sa main en le regardant et en énonçant des affirmations blessantes pour elle même, elle se sentait faible face aux autres et face à ses enfants, cela devait être éprouvant pour une mère d'avoir de telles pensées, elle le lâcha d'un coup pour prendre deux tasses mais il n'eut rien le temps de dire qu'elle confirmait encore ce que pouvait penser Mitchie, c'était vraiment très dur de l'entendre parler de la sorte et de pouvoir lire dans son visage cette profonde tristesse sans pouvoir rien faire pour améliorer cette situation. Il entrouvrit légèrement la bouche comme s'il voulait parler mais il hésitait dans les mots à employés et fut décontenancé quand elle lui parla soudainement de café... Il n'y avait pas à dire, pour changer de sujet elle était la meilleure.

« Je... Oui je veux bien du café merci Suzzie... » Il était perdu dans ses pensées à son tour, comment lui faire comprendre que si elle le souhaitait il pouvait être présent à ses côtés, l'aider à progresser et à avancer sur le chemin de la rédemption vis à vis de sa descendance. « Je ne sais pas ce qui s'est passé hier soir avec Mitchie, mais une chose est sûre tu n'es pas une mauvaise mère Suzzie, tu n'as pas eu la vie facile avec ton divorce, tu t'es retrouvée seule pour élever tes deux enfants, je sais ce que c'est d'en élever un seul alors je n'ose pas imaginer ce que c'est d'en avoir deux et d'être complètement livrée à soit même... Tu sais très bien que tes enfants t'aiment, c'est difficile pour eux aussi et leurs paroles dépassent leurs pensées. » Il attendit qu'elle termine de servir les deux cafés dans les tasses pour prendre ses mains dans les siennes et plonger son regard dans le sien, il avait l'impression qu'elle était sur le point de pleurer à nouveau.

« Écoutes moi Suzzie, peu importe ce qu'il a pu se passer hier soir, cela ne fait pas de toi une mauvaise mère, tu ne peux pas remettre en question tout ce que tu as fais pour eux jusqu'à aujourd'hui, ils sont grands, ils peuvent prendre des responsabilités d'eux même et s'ils en sont là aujourd'hui c'est grâce à toi, tu ne les as jamais abandonné et tu tiens à eux sinon tu ne serais pas dans cet état là... Alors s'il te plait Suzzie, cesse de voir la vie en noire et regarde le bon côté des choses, tu as envie de changer, il te suffit juste d'avoir l'aide nécessaire pour y parvenir... » Il aurait pu rajouter qu'il pouvait parfaitement convenir à ce poste mais il avait peur qu'elle le trouve trop entreprenant vis à vis d'elle, c'était idiot encore une fois car c'était bien ce qu'il voulait qu'elle comprenne dans un sens, puisqu'il ne parvenait pas à lui dire il pourrait peut-être lui suggérer et lui montrer à quel point il avait de l'affection pour elle. Il ne lâchait pas ses mains et son regard ne quittait pas le siens.

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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeVen 11 Jan - 17:48


Jonathan & Suzzie
★★★★★★

Changer de sujet, tout un art dont j’avais la maîtrise et qui avait la fâcheuse tendance à se faire omniprésente dans chacun de mes conversation, que je le veuille ou non. Esquive et fuite. Deux superbes façons de vivre avouons-le ! J’étais tout simplement incapable de rester sur n’importe quel sujet suffisamment longtemps pour avoir une conversation appréciable. Il fallait toujours que je gâche les choses. Je m’étais faite une raison et finalement, c’était dans des instants comme celui-là que j’appréciais de savoir feinter. J’en profitais pour prier que Jonathan oublie toute la conversation. J’étais peureuse certaines fois et même s’il était trop tard pour faire marche arrière, je craignais cette fois-ci de perdre la relation que j’avais avec lui. Pour cela oui. Parce qu’il constaterait que j’étais pitoyable et une incapable. Et qu’on soit honnête … qui voudrait d’une incapable en amie ?! Si rêvais d’avoir plus qu’une simple amitié qui me lie au mécanicien, j’étais tout de même réaliste et ne voulait pas non plus perdre ce que nous avions déjà et ce que nous aurions toujours … sauf dans mes rêves. Alors oui, j’avais changé de sujet et je ne m’en fustigeais même pas. Au contraire, pour une fois, j’étais presque fière de moi. Une première me direz-vous mais tout de même !

Fière et peureuse faisaient généralement bon ménage mais cette fois ferait l’exception. Je comptais vraiment sur ma question sur le café pour que Jonathan ne se soucie plus de me répondre sur ce que je prenais comme acquis et qui était enfin rentré dans ma tête, j’étais une mauvaise mère et il fallait à tout prix que je change ça. Ce que je pouvais avoir honte en me remémorant toutes ces fois où je ne savais pas me montrer mère et où j’agissais comme si mes vingt ans venaient tout juste de tomber. J’en avais d’autant plus honte que j’étais face à Jonathan. Lui aussi avait au moins été une fois témoin de ce que je pouvais être pour oublier, ne pas penser et devenir quelqu’un autre. Oui, les sorties, les soirées, l’alcool, j’oubliais qui j’étais dans ces moments-là. Je devenais une inconnue parmi d’autres inconnus et c’était ce qui me manquait à Magnolia. J’adorais ce quartier, malgré quelques nuisibles, mais la plupart des gens se connaissaient, aux réunions du quartier, à l’école pour les plus jeunes. Personne n’avait plus la primeur de l’anonymat depuis longtemps. Se fondre dans la masse était impossible, faites un pas de travers et tout le monde en est vite informé. Merci les commères ! Toujours était-il qu’autant j’aimais le quartier, autant je détestais ne pas pouvoir faire ce que je voulais dans mon jardin ou même dans la rue sous peine de subir une observation minutieuse. C’était lassant. Et ces sorties me permettaient aussi de sortir de cette lassitude et de devenir quelqu’un d’autre ou tout du moins de ne plus devoir me contenter de cette personnalité de façade qui n’était pas toujours réellement moi. Et Jonathan qui était là et qui pouvait voir maintenant un côté de moi que j’aurai préféré éviter de lui montrer. J’étais pitoyable et j’avais du mal à comprendre qu’il ne me laisse pas avec mes préoccupations et retourne à sa vie tranquille. D’une autre façon, j’espérais bien qu’il resterait, pour le soutien qu’il m’apportait, rien que par sa présence, pour ce que ça représentait pour moi. Egoïstement même, j’aurai pu souhaiter qu’il ne parte pas avant très longtemps mais il fallait tout de même que je revienne à la réalité et la réalité était que nous étions amis. Ça s’arrêtait là.

Oui pour le café. Il avait répondu. J’espérais qu’il continue d’oublier ce que j’avais dit avant malheureusement, la chance n’était pas avec moi et je l’écoutais me répondre en versant le café enfin prêt. Contenance que je me donnais pour éviter de paraître encore plus médiocre. Jonathan faisait son possible pour me rassurer et j’appréciais le geste. Oui, on pouvait trouver pleins de raisons qui faisaient que nous avions vécu ainsi ces cinq dernières années, les enfants et moi mais je restais persuader d’avoir plus à me reprocher que ce que Jonathan disait. Au fond, peut-être qu’il y avait une part de vérité. Il y en avait une mais il n’était pas réellement impartial dans son jugement. Nous nous connaissions depuis de longues années maintenant et en tant qu’ami, il n’allait sans doute pas dire que j’étais la pire mère du quartier voire du pays … Si on cherchait bien, on pouvait toujours trouver pire que soi mais dans les faits, je n’étais vraiment pas loin de l’échelon zéro en qualité de mère. J’avais une furieuse envie de pleurer et croiser le regard de Jonathan pour y rester plongée ne m’aidait pas du tout. Il énonçait tant de vérités et pourtant, cela paraissait tellement contradictoire… J’avais envie d’y croire, de croire que j’étais comme ça et que j’avais encore toute la possibilité de changer. Je décidais d’y croire, de tenter la chose. Un saut dans le vide qui devrait me mener dans un futur plus prometteur pour ma famille. Je ne retenais plus les quelques larmes qui me brûlait. Je ne savais plus vraiment à quoi elles étaient du. Tout était un peu confus tout à coup. Tristesse, soulagement, peur. J’étais certaine d’une chose, c’était de la présence de Jonathan à mes côtés. Je n’avais pas demandé sa présence mais il était là. Je n’avais pas cherché à ce qu’il me comprenne mais c’était le cas. J’étais terriblement contente qu’il soit là. Sans lui, ça aurait été un peu comme affronter un tigre à mains nues : impossible. Et avec tout cela, j’en venais encore à douter, à me demander s’il serait encore là demain. Pourtant la réponse me paraissait toute trouvée mais encore ce maudit doute. J’allais finir par croire que l’on m’avait maudite et que j’étais incapable d’avoir confiance en une situation, en quelque chose de positif. Et la seule constante dans cela, Jonathan. Alors de quoi doutais-je encore ? Qu’il parte ? Qu’il me laisse finalement comme j’espérais qu’il le fasse quelques instants plus tôt ? L’aide nécessaire … C’était lui l’aide nécessaire. Je voulais que ce soit lui.


« Et toi, tu seras là ? » Une question dans un souffle. J’avais peur de sa réponse autant que je l’attendais. Je savais que toute seule, je ne tiendrais pas mes paroles, que j’oublierai à quel point il était important que je change. Il fallait quelqu’un qui puisse le rappeler à ma mémoire. « Je ne sais même pas comment me rattraper. Je ne veux plus m’excuser pour ce que je suis, je voudrais juste qu’ils comprennent que je veux changer. Je ne sais pas comment faire. » Ridicule constat de mon incapacité à résonner seule et prendre les bonnes décisions sans personne. J’avais la crainte de tout rater, de ne pas y arriver ou pas de la façon dont je le voudrais, pas de la meilleure façon possible. Je ne voulais pas que mes enfants reproduisent le même schéma que moi, je voulais qu’ils puissent étudier et se montrer aussi brillants qu’ils le peuvent. J’avais ces rêves pour eux et je ne les avais pas aidé à les réaliser … il y avait vraiment beaucoup de choses à faire pour changer ça …

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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitimeSam 12 Jan - 3:27


Jonathan avait beaucoup parlé, il avait décidé de se lâcher un peu pour tenter de lui faire comprendre ce qu'il pensait de cette situation, mais il avait parfois l'impression de parler à un mur. Il pouvait bien dire tout ce qu'il voulait elle aurait du mal à le croire sincère, elle devait sans douter penser qu'il était juste amical et qu'il cherchait à la rassurer en se montrant gentil, mais il pensait ce qu'il pouvait lui dire. Certes, les sentiments qu'il éprouvait pour la mère de Mitchie et Zachary devaient peser dans la balance, à n'en pas douter en fait, il la voyait d'une manière différente des autres. Pour lui, Suzzie représentait l'image de la femme parfaite, bien sur elle avait ses défauts, mais la perfection n'existait pas, ce n'était qu'un concept crée pour donner une base à tenter d'atteindre. Mais aux yeux de John elle pouvait être bien plus qu'une voisine ou une amie.

Il voyait qu'elle ne retenait plus ses larmes et il pouvait voir ses yeux rougir et briller en se remplissant de larmes qui commençaient à couler sur son visage. Il ne pensait pas qu'elle pouvait être dans le trou à ce point mais à voir sa mine depuis tout à l'heure sa discussion avec Mitchie hier avait vraiment dû la marquer. Il ne lâchait pas ses mains et maintenait son regard dans celui de son amie, il termina de parler, la laissant ainsi prendre la parole. Elle lui demanda s'il serait là, que pouvait il dire à part oui ? Si seulement il pouvait trouver le courage de lui avouer ce qu'il avait en tête, quel idiot il faisait tout de même. Elle était là, devant lui, à se confier sur ses soucis et il tentait de la rassurer sans pouvoir lui dire à quel point il était là pour elle. Cinq ans qu'il lui tournait autour mais sans jamais rien faire qui pourrait lui faire penser qu'il le faisait réellement... Cette situation était pathétique et digne d'une série télévisée.

Amber n'avait de cesse de lui répéter de se décider, de prendre les choses en mains, qu'il devait lui parler mais elle ne pouvait pas comprendre. Elle n'avait pas idée à quel point sa rupture avec sa mère l'avait blessé. Elle les avait abandonné tous les deux pour un autre homme et il en avait terriblement souffert, se retrouvant seul avec leur fille unique qui n'était pas en âge de comprendre ce qui se passait entre ses parents. Mais depuis il avait du mal à faire à nouveau confiance, c'était la raison qui expliquait ses aventures éphémères avec les femmes qu'il pouvait trouver à son goût. Il était convaincu au fond de lui même que Suzzie était différente, une femme aussi gentille qu'elle ne pouvait pas se comporter de la sorte avec un homme, elle aussi avait vécu une séparation difficile et ne souhaitait donc certainement pas les revivre. Il ne répondit pas tout de suite alors qu'elle reprenait la parole.

« Sois toi même Suzzie, si tu as besoin de moi bien sur que je serais là, comment peux tu encore en douter après tout ce temps, je t'apprécie Suzzie, je ne serais pas là à essayer de te rassurer si ce n'étais pas le cas. Tu as la volonté de changer et tu réussiras j'en suis certain. » Il hésitait à continuer de se montrer affectif, il aurait pu faire tellement de choses, la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, essuyer les larmes qui coulaient de ses yeux, l'embrasser sur la joue, sur les lèvres... Il fallait vraiment qu'il se sorte cette idée là de la tête, ils n'avaient plus vingt ans. Il devait se comporter en adulte au lieu d'agir et de réagir comme un adolescent qui n'osait pas avouer son attirance pour sa camarade de classe.

« Si tu veux parler tu sais où me trouver Suzzie, tu n'as pas à hésiter, tu peux venir me voir si tu en as besoin, Mitchie et Zachary peuvent le comprendre j'en suis persuadé, ils sont intelligents tous les deux, et ils ne peuvent pas t'en vouloir pour tout ce qui vous ai arrivé, tu n'es pas responsable du départ de leur père et tu as tout fait pour qu'ils puissent surmonter cet épreuve... Okay tu n'as peut-être pas été la mère exemplaire que tu aurais aimé être pour eux ni celle qu'ils attendaient mais peuvent ils dire qu'ils ont une mauvaise vie à cause de toi ? Je ne pense pas Suzzie. » Il lâcha ses mains et prit les deux tasses dans les mains avant de se diriger vers le salon. « Viens on sera mieux pour discuter. » Dit il pour qu'elle le suive, posant les deux tasses sur la table basse et s'installant sur le divan de la maison, attendant qu'elle le rejoigne, il posa son regard un moment sur les jambes de Suzzie, sa tenue était décidément vraiment légère et il aurait peut-être du la laisser se réveiller en plein.

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MessageSujet: Re: Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Je suis là pour toi, bien plus que tu le penses.. | John & Suzzie ♥ Icon_minitime

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