Le hasard faisait si bien les choses, la maison vide, et Maxim qui sonne le laissant avec Satine pour qu'il fasse enfin connaissance. C'était tout de même très important pour Satine elle apprenne un peu de lui s'il s'intéresse à sa soeur et que de son côté sa soeur aussi. De plus il était le voisin d'en face, c'était presque ridicule d'avoir attendu autant de temps pour faire connaissance avec lui. Dans tous les cas cela faisait plaisir à Satine de pouvoir échanger quelques mots avec le mystérieux jeune homme qui fait battre le coeur de sa petite soeur. Elle l'écoutait parler de Ginny et des rumeurs sur lui. Le fait qu'il se présente lui-même comme quelqu'un sur qui on peut avoir des doutes à cause de son passé et de ses rumeurs ne faisait que renforcer cette idée de maturité chez lui que Satine appréciait beaucoup. De plus il s'ouvrait un peu à elle en lui expliquant ce qu'il avait sur le coeur et ça aussi c'était quelque chose que Satine appréciait beaucoup.

« Merci, c'est très courageux de ta part de me le dire, j'apprécie beaucoup et je t'avoue que ça me rassure un peu aussi. Même si je n'aurai jamais essayé de me mettre entre vous, même si j'avais des doutes sur toi. Ma petite Ginny est assez grande aujourd'hui pour faire ses propres choix dans sa vie. » Elle sourit une fois de plus. C'était pas facile parfois de laisser les gens qu'on aime voler de leurs propres ailes. Ginny était très importante pour Satine, l'a laissé faire était d'autant plus difficile, mais cette conversation avec le mystérieux Maxim était juste réconfortant. Elle avait moins peur pour sa petite soeur.

Enfin il lui demanda si elle était vraiment heureuse. La question était tombée comme ça et Satine en conclue que cela devait lui trotter dans la tête depuis un petit moment, ce qu'elle trouva attachant. Elle lui sourit alors prête à lui réconforter dans cette idée. « Oui très, elle est presque chiante parfois parce qu'elle chantonne un peu trop dans la maison je trouve et je n'arrive plus à me concentrer. »

Lucy la traîtresse! Plus tôt ce matin, elles étaient parties magasiner entre filles pour ensuite prendre un café pour discuter "entre filles". Ce qui impliquait de discuter de garçons. Ce n'était pas parce que Dirty Secret révélait le penchant des deux filles sur certains mâles du quartier qu'il ne fallait plus en parler, parce que que devenu une affaire publique. Et cette Lucy qui ne lui avait rien dit du tout! Pfff. Alors bon, elles discutaient tranquillement au café lorsqu'une amie de Lucy arriva et se dirigea aussitôt à leur table pour parler à Lucy. Ginny participa un peu à leur discussion, mais décida de les laisser entre amies. De toute façon, Ginerva pouvait parler à Roberts presque 24 heures sur 24, alors elle pouvait se permettre de quitter ainsi la table qu'elle partageait avec sa colocataire. Elle leur souhaita donc une bonne journée et se dirigea vers sa demeure familiale, tout en portant les quelques sacs des magasins de vêtements du coin. Arrivée dans sa rue, elle se mit à regarder chaque maison distraitement. La rouquine connaissait la plupart des maisons, habitant dans le quartier depuis toujours, alors elle tentait de se remémorer de l'intérieur des maisons où elle est déjà entrée auparavant. En arrivant près de la maison 42, la rouquine tourna la tête vers la maison 41, celle des Daniels. Elle n'avait jamais visité leur maison. Une idée lui vint aussitôt à l'esprit: cogner chez les Daniels et demander à voir Maxim. Ginerva sourit à cette idée, mais l'effaça aussi rapidement qu'elle est apparue. S'il n'était pas là et que c'était sa petite soeur qui répondait, elle aurait l'air d'une cruche. Surtout qu'Erica était une petite peste, il fallait bien l'admettre, et Ginny ne voulait pas trop lui parler. La rouquine abandonna donc le projet en haussant les épaules et entra chez elle en fredonnant. Elle entra donc, enleva ses chaussures et, alors qu'elle mettait son pied sur l'escalier pour monter dans sa chambre, tourna machinalement la tête vers le salon et sursauta en laissant tomber ses sacs.

"Maxim!?"

Ginerva souriait et rougissait en même temps: si elle s'attendait à le voir dans son salon! Elle s'approcha donc de lui, mais s'arrêta dès qu'elle vit qui l'avait invité à entrer dans sa demeure.

"Ah, Sat'! Je ne t'avais pas vue..."

La fille cadette des Wainwright jeta un rapide coup d'oeil à l'environnement global du salon: des verres de jus de fruit, Satine assise devant son piano pour changer, Maxim installé sur le divan, tous deux étant visiblement dans une sérieuse discussion avant l'arrivée de Ginny. Cette dernière se remit en marche en souriant et s'installa aux côtés de Maxim, ne quittant pas sa grande soeur des yeux.

"Vous parliez de quoi?"

Ginny savait évidemment qu'ils parlaient d'elle, étant le seul sujet unissant Satine et Maxim, mais elle demandait quand même, juste pour voir ce qu'ils diraient. Elle porta ensuite son attention vers Maxim, mais son visage reprit aussitôt une teinte rougeâtre. Elle trouvait soudainement qu'elle s'était assise trop près de lui, elle pouvait sentir son merveilleux parfum; néanmoins, la rouquine ne bougea pas pour laisser plus d'espace entre eux. Elle était assez bien comme ça, en fait. Son regard alterna entre sa grande soeur et son voisin, de demandant lequel des deux allait lui répondre en premier.

Satine ne s'attendait tellement pas à voir sa soeur arriver si tôt où bien c'était le temps qui passait plus vite tout as coup ? Dans tous les cas sa venu était une surprise à laquelle elle ne s'attendait pas. Bien sûr celle-ci pouvait se poser des questions sur le fait que leur voisin d'en face et plus spécialement le voisin qui semble plaire à Ginny. Il l'attirait tellement que ce fut Maxim qu'elle vu en premier et non sa soeur. Satine ne fut pas la seule surprise, car sous le choc sa petite soeur lâcha ses sacs de course au sol dans un bruit sourd.

Ginny demanda alors de quoi ils pouvaient bien parler et Maxim lui répondit tandis que Satine se satisfaisait de tourner la tête de gauche à droite pour suivre la conversation. Maxim expliquait qu'ils parlaient musique et Satine se contenta qu'acquiescer à ses propos. Puis il enchaîna sur le fait qu'ils parlaient d'elle, car à la base Maxim était venu pour lui parler et non pas pour boire un jus de fruit en compagnie de Satine.

« Tu veux un jus de fruit Ginny .. ou alors je peux monter en haut et vous laisser » Satine se retourna fouillant dans ses partitions éparpillées sur son piano cherchant comment occuper ses mains. Ce genre de situation l'a dépassait elle ne savait pas trop comment agir. Elle n'arrêtait pas de se dire qu'elle était de trop dans la pièce maintenant et qu'elle l'avait plus rien à faire ici. S'il y avait bien deux personnes qui devaient parler c'était bien Ginny et Maxim après tout.

Ginny ne s'était jamais demandée quel genre de musique pouvait bien aimer Maxim Daniels. Mais en tenant compte de son âge, de son style vestimentaire et de ses amis, la musique classique était le dernier genre musical auquel elle aurait pensé - au nombre de personnes de son âge qui semblaient aimer cette musique! Elle ne put cacher son étonnement, puis haussa un sourcil. Il croyait donc qu'il n'y avait qu'une seule enfant prodige dans la famille? Ce n'était pas étonnant, tout le monde ne parlait que de Satine Wainwright et personne ne se souciait du talent de Ginerva Wainwright, qui pourtant égalait celui de sa grande soeur. Et on ne parlait même pas de Balthazar, le rejeté mais très doué musicien! La seconde Wainwright répondit au sourire de Maxim. Voilà! Il avait finalement avoué qu'ils avaient parlé d'elle et que c'était d'ailleurs la raison de sa venue chez ses voisins. Le fait que Daniels soit allé jusque chez les Wainwright seulement pour parler de musique classique aurait été étonnant, surtout depuis que Ginny lui avait dit qu'il l'attirait. D'ailleurs, Maxim serra la main de Ginny avant de prendre son verre de jus pour en boire. Le teint déjà rouge de Ginny vira en rouge vif et détourna le regard, question de calmer sa gêne. Sa main était si douce et chaude... Elle essayait de ne plus y penser lorsque Satine prit la parole et elle porta son attention sur sa grande soeur pour lui sourire et secouer la tête.

"Ça ira pour le jus de fruit. Et tu peux rester ici, je vais monter dans ma chambre avec Maxim pour te laisser te pratiquer. 'Tu as un concert qui approche jeune fille, tu dois être parfaite!', comme dirait Maman!"

En imitant les paroles de sa mère, Ginny avait modifié sa voix et avait mis ses mains sur ses hanches pour ressembler davantage à Margareth Wainwright. Puis elle éclata de rire, se leva et prit la main de Maxim pour l'emmener dans sa chambre. En passant devant sa grande soeur, Ginerva lui fit un immense sourire et elle prit le sac qu'elle avait laissé tomber au pied des escaliers pour l'emmener dans sa chambre. Une fois dans la chambre de Ginny, la rouquine ferma la porte et lâcha la main de Maxim, soudainement gênée de le toucher en privé. Elle s'installa sur son lit, croisa les jambes et regardait son voisin, un léger sourire aux lèvres.

"Alors Maxim, de quoi voulais-tu qu'on parle? Mets-toi à l'aise, assied-toi, je t'écoute."

Le fait de lui avoir prit la main tout à l'heure avait enlevé une sorte de barrière qui existait entre eux; elle se sentait un peu plus à l'aise, mais son visage gardait néanmoins une teinte rouge, son coeur battait la chamade et ses mains étaient moites. Elle gardait donc ses mains de pianiste sur ses genoux en se disant que son stress serait moins évident ainsi.

Ginerva proposa à Maxim de s'asseoir, ce qu'il fit. La rouquine paniquait intérieurement, mais tentait de le cacher du mieux qu'elle le pouvait à Daniels. Le stress chez les Wainwright étant quelque chose de quotidien, elle savait comment le contrôler. Mais c'était surtout lors de concerts ou d'oraux; Maxim Daniels était plus stressant, plus intimidant que tout ce que la rouquine avait connu. Aucun garçon ne l'avait intimidée à ce point. Même dans sa jeunesse, alors qu'elle avait comme principaux amis des gars, elle n'osait pas trop parler à Maxim: il était différent. Mais depuis la semaine dernière, il était devenu plus... accessible? En tout cas, il portait davantage attention à elle. Ça flattait Ginny: les gens portaient rarement attention à elle. Enfin, ceux qui ne la connaissaient pas. Maxim finit par lui expliquer qu'ils devaient parler de ce qui s'était passé entre eux la semaine dernière, mais également sur le dernier article de DS. Ah oui, ça... La rouquine baissa les yeux. C'était la première fois que Dirty Secret la nommait directement et elle le vivait assez mal depuis. Se voir étaler sa vie sentimentale sur un site de potins était atroce. Heureusement, elle n'était pas une cible quotidienne, passant souvent inaperçu parmi la foule malgré sa taille et sa rousseur. Alors qu'elle allait parler à Maxim de ce fameux article, ce dernier ajouta qu'il était flatté qu'une fille aussi attirante soit attirée par lui. Ginny murmura un petit "Merci..." en souriant. Recevoir des compliments gratuits provenant d'hommes était rare pour la rouquine, alors elle les prenait toujours avec plaisir lorsque ça arrivait. Zain, on ne le comptait pas, considérant qu'ils étaient sortis ensemble; James non plus, car il était davantage attiré par les hommes; Jeremy à la limite, mais tous deux savaient que ce n'était pas dans le but de la draguer. Mais Maxim Daniels... Sa réputation le précédait. Draguer était dans sa nature. D'ailleurs, il venait de lui faire un sourire charmeur, ce qui fit rougir la rouquine. Non, vraiment, elle n'était pas habituée.

"Ah... D'abord merci, je... merci!" Ginny ricana un peu avant de se reprendre. "Alors... Concernant la semaine dernière, je crois que je t'ai tout dit, non? Tu m'attires et puis... voilà, quoi!" Wainwright osa regarder son voisin dans les yeux quelques instants, puis son regard se posa sur ses mains. "Et l'article de DS m'a bouleversée. C'était la première que fois qu'elle me nommait... Je me suis senti tellement vulnérable!" Daniels devait probablement la comprendre, lui qui avait été nommé si souvent. "Tu l'a pris comment, toi? Je veux dire... as-tu fini par être immunisé?" Ginny se mit à rire: que sa question semblait stupide! "Désolé, je... ta présence me perturbe un peu, en fait..."

Ginerva leva les yeux vers son voisin et lui sourit timidement. N'ayant jamais vécu ce genre de situation auparavant, elle ne savait pas trop quoi faire ni quoi dire. Elle devait donc improviser, rester naturelle et regarder la suite des évènements.

Spoiler:

Ginerva trouvait ça gentil et mignon de voir Maxim essayer de la réconforter sur ce que Dirty Secret avait écrit sur elle dans son article. Cette vipère avait toujours les bons mots pour frapper et ça agaçait fortement la rouquine. Surtout prétendre qu'elle n'avait pas d'âme... Voilà qui devait conforter Andrew dans ses pensées racistes sur les roux! Lorsque Daniels lui confia que personne n'avait été là sauf sa grande soeur, Ginerva se remémora cette journée et se mit à rougir violemment. "Je t'ai quand même avoué mon attirance en plein milieu de Magnolia Street..." Elle avait oublié ce léger détail, et se le rappeler la rendait encore plus gênée. Le nombre de personnes qui ont dû être témoins de cet acte de folie! Habituellement, elle assumait tout ce qu'elle faisait, mais avouer son attirance à quelqu'un était quelque chose que Ginny prenait au sérieux. Tellement au sérieux qu'elle en parlait rarement au principal intéressé. Comme Carl à l'adolescence. Aujourd'hui, ce dernier ignorait toujours les raisons de l'éloignement de la rouquine et cette dernière s'en portait mieux ainsi. Maxim termina de la consoler en ajoutant que ce que disait DS n'était pas si important et qu'elle devait quand même s'être libérée d'un certain poids.

"Elle rédige ces articles seulement pour attirer l'attention, c'est vrai, mais les gens l'écoutent. Ils savent que c'est vrai. Et c'est de savoir que tout le monde est au courant qui me perturbe. Avant, il n'y avait que mes amis proches qui le savaient. Et je suis capable de garder beaucoup de choses pour moi sans nécessairement avoir de poids sur les épaules, alors une chose de plus ou de moins... "

La rouquine haussa les épaules. Elle parlait de Carl, évidemment, mais aussi de tous ces petits secrets que ses amies lui révélaient et qu'elle gardait pour elle. Ginny était reconnue pour être une amie à qui faire confiance, ça devait être pour ça que concernant sa propre vie, la rouquine était une vraie pipelette. Wainwright sentit quelque chose de chaud sur ses mains; étonnée, elle baissa les yeux et vit qu'il s'agissait de la main de Maxim Daniels. Un frisson lui parcourut l'échine et elle se pinça les lèvres. Il commençait à être dangereusement près et Ginny hésitait entre reculer et foncer. Agir, ne pas agir, agir, ne pas agir...
Et puis zut.
Ginerva approcha son visage de celui de son voisin et l'embrassa. Un baiser doux. Timide et assuré à la fois. La rouquine savait ce qu'elle faisait, même si elle ne répondait qu'à ses pulsions du moment. Depuis le temps qu'elle rêvait à ce moment, elle n'était pas déçue. Les lèvres chaudes et délicieuses de Maxim en avaient valu l'attente. Ginny mit fin au baiser et baissa aussitôt les yeux. Son visage venait de battre son record de teinte rouge à vie.

"... impulsion du moment, désolée..."

Wainwright était incapable d'enlever ce sourire béat qui trônait sur son visage depuis la fin du baiser. La gêne, mais également le bonheur d'avoir été impulsive, ce qu'elle faisait rarement avec les garçons, lui donnait ce sourire stupide. Avoir l'air folle avec des copines? N'importe quand. Mais sauter sur un gars qui lui plaisait? Jamais, même pour un défi.

Ça y est, elle l'avait fait. Après toutes ces années, Ginerva Wainwright avait osé. Ce n'était peut-être qu'un simple baiser, mais dans une famille comme la sienne, où tout rapprochement intime était tabou, ça avait quelque chose d'officiel, qu'elle ne prenait pas à la légère. Alors si un simple bisou était officiel, imaginez l'étape qui suivait! Ginny ne savait pas trop où la mènerait ce rapprochement avec Maxim, mais pour l'instant elle préférait ne pas y penser. Profiter du moment. C'était bon, c'était doux. Puis elle y mit fin. Et son visage prit une teinte rougeâtre pour la énième fois. Ça commençait à devenir la couleur officielle de sa peau en présence de son beau voisin! En même temps, la rouquine trouvait ça normal: elle n'avait pas le physique de déesses grecques comme Gaïa ou Aphrodite et ne voyait toujours pas pourquoi un garçon aussi beau et attirant que Maxim Daniels daignait s'intéresser à elle. Ginerva la banale, l'invisible voisine. D'où son excuse pour le baiser impulsif. Elle n'avait pas mérité de voler ce baiser des lèvres de son voisin. Mais Maxim la rassura: c'était bien de céder à ses pulsions de temps en temps. Et pour confirmer ses dires, il répondit à son baiser. Cette fois, ce fut la rouquine qui fut étonnée et ne sut comment réagir. La surprise l'empêcha de profiter du moment, même si à la fin elle commençait à y prendre goût. Et la main de Maxim qui caressait sa joue l'aida à se calmer, à profiter des derniers instants du contact de leurs lèvres. Son voisin mit fin à ce moment intime et la rouquine ne put s'empêcher de lui sourire. Ils restèrent donc ainsi, immobiles et silencieux, se regardant dans les yeux l'espace de quelques instants.

C'était le moment. Bien qu'inexpérimentée dans le domaine, Ginny se doutait qu'un geste de plus de sa part allait rendre les choses sérieuses entre eux. Ce n'était pas l'envie qui manquait, certes - d'autant plus que Maxim semblait attiré par Ginny, chose qu'elle pensait impossible - mais une pensée, lancinante et obsédante, l'envahit. Image ancrée dans son esprit. À cet instant, un choix s'imposait. Mais à cet instant, l'obsession envahit la raison et la rouquine détourna le regard pour que Maxim ne voit pas son visage dégoûté par cette vision qui ne voulait pas la quitter. "Désolée Maxim, mais... je ne veux pas avoir le coeur brisé, et je crois qu'on devrait en rester là." Les baisers, c'était bien beau, mais Ginerva n'était pas prête pour la prochaine étape, qui dans son esprit signifiait une relation officielle, alors que Maxim ne semblait pas prendre ça autant au sérieux que la rousse, lui qui couchait à droite et à gauche. Incapable de regarder Maxim dans les yeux après ses paroles, la rouquine resta muette et fixa le sol.