Douceur du passé qui n’est que le mien, une page tournée que l’on doit retourner alors que l’on désirait tellement ne jamais revoir. Cette page d’un passé. Cette ville, ce quartier. La douce odeur du jardin de la voisine. Oui, la lavande et un brin de saveur pivoine. Les belles roses sur le parterre du jardin en face. Tout me semblait comme avant. Comme si la nature s’était mise en pause pour fêter ainsi mon retour. J’ignorais encore comme les fleurs arrivaient à garder cette petite beauté alors que l’hiver venait les emporter. Cela se voyait. Elles n’avaient plus une forme olympique. Tout comme moi, morose, distant. Encore plus qu’avant mon arrivé en ville. Tout me semblait si sombre alors qu’on est en pleine journée. Dans mon jeans et ma chemise noir couverte d’une veste en cuir, je marchais alors de pas sûr mais tellement calculé alors que mon regard ne quittait plus mes pieds. Non, il ne voulait plus quitter les pavés que je comptais presque à l’usage de mes pas. Un pavé, deux pavés, trois pavés. Comment sembler plus crétin qu’en ce moment-même ? Le stéréotype même du type qui n’avait qu’envie de se changer les idées d’un moyen bien archaïque comme en comptant les pas sur sa route. C’est assez amusant pour certains mais pour moi ? C’était une lassante routine. Une habitude. J’inspirais doucement en passant la main dans mes cheveux, prenant alors mon portable pour y regarder l’heure. Mon rendez-vous à la brigade n’était pas pour tout de suite, j’allais pouvoir avoir ma réunion, la première avec le personnel. Une part de moi était toute excitée et euphorique car j’allais enfin avoir la chance d’avoir ma propre équipe. Mon regard s’en allant vers les barrières blanches… blanches au point où l’on se demanderait s’ils ne repeignent pas celles-ci toutes les trois heures. Comment pouvions-nous garder cette sorte d’image irréelle dans un quartier ? Peut-être parce que tout est irréel. Les apparences sont parfois trompeuses comme pour tous êtres humains. A Philadelphie ? J’avais vu des dépotoirs, des zones sales et totalement abandonnées. Des sans domiciles fixes à tous les coins de rues. Des mendiants même des enfants qui réclamaient juste de quoi manger. Je soupirais doucement en me disant qu’ici, rien n’était comme là-bas, ou j’étais. Regrettais-je même d’être revenu ? Oui car rien ne me retenait encore. Rien ne me donnait encore l’envie de défaire mes bagages car oui, ils n’étaient pas encore défaits. Je n’osais poser un pied un tant soit peu définitif. Laisser l’espoir à une famille qui n’avait apparemment pas besoin de moi pour vivre pendant 10 années. Qui avait besoin de moi si ce n’est cette petite Jackie, plus si petite. Tellement de pensées brutes, sans raisons qui passaient dans mon esprit mais là ?

Un flash, je sentais un flash m’aveugler et entendre le bruit perceptible à l’ouïe d’un appareil photo. Ce petit clic. Je me retournais en sa direction. Cette belle brune élancée d’un mètre 60 à peu près à vue d’œil. Oui, cela peut surement vous sembler étrange mais le métier me menait à souvent faire automatiquement une sorte de portrait physique de la personne que je voyais. Un petit truc que je tiens de mon mentor. L’un des anciens chefs de ma brigade. Cela qui m’a guidé et entrainé. Et là, je la regardais attentivement sans savoir comment je devais prendre le fait d’être photographié. Pensivement ? Je me disais que je pourrais même le prendre bien et pourquoi pas la séduire ? Je suis le genre de gars qui approche sans hésiter les belles femmes, j’en avais une collection à Philadelphie mais jamais rien de sérieux, juste des relations avec petits plus. Rien de personnel, c’était ma devise. Juste un homme et une femme… c’est tout. Une manière à moi de m’éloigner des gens. Parfois ? C’était efficace et d’autres fois ? Surtout efficace pour me donner une belle peau rouge au niveau des joues. Merci les gifles. Mais là ? Je ne compris pas car à peine l’idée de l’aborder qui me traversait l’esprit, elle s’adressait à moi de sa voix douce tandis qu’elle approchait de ce sourire ne pouvant que tenter de m’en décrocher un. Tenter… car oui, c’était ce qu’on pourrait dire un sourire mais qui s’estompait aussitôt. Les femmes ont toujours le charme de faire sourire les plus froid des hommes. Les femmes sont une source de chaleur pour les hommes. Mon prénom ? Elle connaissait mon prénom ? Perplexe, je l’écoutais sans vraiment montrer de signe dissuasif alors que j’aurais pu juste lui dire de partir dans l’autre direction d’un regard noir mais non. Si je devais être seul et renfrogné dans ce quartier… autant que je tente de communiquer. Oui, communiqué. C’est possible ? Ce mot existe-t-il encore ?

Tout penaud, je secouais la tête, cette jeune femme ne me rappelait rien. Surement que j’étais trop stupide pour me souvenir que je n’étais plus venu depuis 10 ans ? Les gens changent. « Bonjour… enfin non, je suis désolé… mais je dois avouer que non… », disais-je un peu perdu. Je ne savais pas comment adopter une tactique d’approche sans la vexer par ce que je ne la reconnaissais pas. Vous voyez le truc ? Et là, cette histoire d’être une petite fille à l’époque me venait enfin au cerveau. Comme le ding qui vous dis : non mais t’es stupide, vraiment ? Elle a grandie depuis… Et alors, je la regardais attentivement, la dévisageant presque. Regardant ses grands yeux, ses longs cheveux bruns, examinant les traits de ses lèvres, la regardant comme un dessin, une peinture donc je devais reproduire les moindres coups de crayons. Je fronçais les sourcils doucement en la regardant alors avec un brin de sourire. Mettant ma main un peu à la hauteur qu’elle devait avoir à l’époque. « Petite comme ça qui me suivait parfois partout pour me demander un bisou ? », soufflais-je alors doucement, un peu nostalgique, laissant même un brin de rire échapper car c’était une situation qui m’avait tellement amusée à l’époque. Je cherchais aussitôt son prénom en me grattant un peu la barbe du lendemain et souriant doucement. « Heather ? », demandais-je alors, incertains de la réponse à ma question. Oui, cette réponse que je me cherchais au creux de ma tête. Je fronçais doucement le nez. « Cela fait longtemps ! », souffais-je alors en la regardant et ne sachant ce que je devais faire dans ce style de retrouvailles. Devais-je approcher pour une étreinte ? Non, pas moi du tout car je ne savais même pas si j’étais capable de faire un câlin à proprement parler. Je semblais en général tellement coincé quand on tentait de m’en faire. Je ne savais jamais ou place mes mains. Une main à serrer ? Non mais pas à une femme, dude. Un baiser sur la joue ? Non mais t’es de retour en maternelle, Gabriel ? Je levais les yeux en lui souriant. « Très longtemps ! », rajoutais-je sans même bouger d’un pouce, n’étant pas d’accord avec moi-même et mes propres idées. Je regardais seulement son appareil en souriant. « Tu es photographe, alors ? », demandais-je en tentant de me souvenir si elle en parlait déjà à l’époque ou si elle avait un appareil quand j’étais encore ici.

Je me souviens de cet enfant. Petite et tellement jolie avec ses grands yeux marrons. Cette petite fille qui me suivait partout pour un bisou. C’était assez amusant et surement encore plus maintenant. Je n’étais pas du genre à jouer avec ses sentiments pour en faire une fille docile qui était ma servante comme beaucoup de crétins dans leur jeunesse. J’étais du genre respectueux même s’il faut l’avouer qu’avoir une enfant à nos basques était parfois un peu lourd mais il faut faire avec, je me trompe ? Cet univers d’adolescent ne me manquait pas réellement mais cet esprit d’avoir une petite admiratrice dans l’image de la jolie Heather était une bonne perceptive qui pouvait donner réellement envie de retourner à l’époque tant révolue du lycée. Personne ne veut y retourner, soyons francs. Ce n’est pas comme dans les films ou les séries. Je ne savais pas réellement comment me comporter à nos retrouvailles. Le roi des câlins et embrassade ? Ce n’est pas réellement moi en fait : je suis le rigide de service. Je souriais tout de même à la jeune femme pétillante quand je vis son sourire. Elle n’allait pas recommencer ? Je fis aussitôt une fausse moue pour la taquiner un peu. « Dommage ! », soufflais-je d’un léger murmure pour jouer le jeu du garçon qui lui, aurait aimé qu’elle recommence. Quoi de mieux pour flatter notre égo qu’une femme magnifique pour nous courir après et nous demander des bisous ? Bon d’accord, elle est trop jeune pour moi mais ça flatte tout de même, non ? Je riais doucement en hochant la tête par automatisme quand elle assurait que ça faisait longtemps. J’avais comme l’impression que de l’eau avait coulé sous les ponts car elle n’était plus aussi petite que 3 pommes, elle avait même des formes et de la poitrine. La vache… c’est dingue, non ? C’est ça oui, c’est normal et moi : j’en suis encore surpris. Je la vois encore comme il y a 15 ans. La gêne pour moi. Enfin je tentais de ne rien montrer mais j’en rougissais légèrement ce qui n’était que mignon de ma part car assez rare. Mais c’est alors qu’elle me serrait dans ses bras que je ne savais que faire. Et mince ? Je faisais quoi ? Je posais mes mains ou ? C’était rare que l’on me prenne dans les bras, je restais perplexe en posant une main sur l’arrière de sa tête, un peu dans ses cheveux qui soit dit en passant : sont réellement doux. Une autre dans son dos mais je me sentais réellement mal à l’aise. Les mettais-je au bon endroit ? Faisais-je une bonne accolade ? Réellement ? Ce n’était pas mon truc. Et ma main tapotait doucement sur sa tête comme si je ne savais que faire mais que je pensais que c’était ce qu’il fallait faire. Étrange. Ça craint. Comment paraitre plus crétin ? J’avais l’impression d’être comme l’ancre d’un bateau. Paf, je m’accroche un peu comme je peux comme pour raccrocher le bateau à la terre mais je ne sais jamais si je m’accroche bien et si mon navire peut continuer sa petite route vers l’océan. C’est ça qui craint dans les câlins… je suis fait de métal rigide et froid. Vous voyez le genre ? Mais dieu soit loué, c’était rapide et je pouvais aussitôt redescendre de mon navire pour poser un pied sur terre, bien plus léger car je crois que cette étreinte n’était pas si mal ? Espérons-le sinon elle allait me prendre pour tout sauf un ourson ou même un doudou. Loin de moi l’envie d’être une peluche bien entendu même si ma barbe du lendemain peut être toute douce. Et puis pour tenter de faire diversion, cet appareil me sauvait la vie en quelques sortes. Oui, je souriais en lui demandant si elle était photographe. C’était amusant de savoir ce que devaient les gens qui m’entouraient avant. Même dans ma famille : je l’ignorais encore pour certains ce qui n’est pas déplaisant mais déplaisant à la fois. Cherchez l’erreur enfin trêve de bêtises. Je l’écoutais, attentif à ce qu’elle me racontait et je sentais un peu qu’elle se retenait d’en raconter plus. Intuition ou même instinct de policier comme bon vous semble de l’appeler mais c’était ainsi. Une sensation un peu piquante dans mon esprit qui me disait que cette jeune femme pourrait se retrouver bien passionnée si elle commençait à parler bien plus. C’était un machinisme de mon métier… Découvrir quand on me dit tout ou pas assez mais encore quand on me dit la vérité ou un mensonge cousu de fils… blancs ! Automatiquement je secouais la tête pour Trevor par ce que comme ça, cela ne me disait rien. Disons que j’avais encore du mal dans cette ville cela ne faisait que quelques jours que j’étais de retour et me retrouver à chercher des repères ou m’en sortir au boulot enfin même avec ma famille. Je n’avais pas vraiment de temps pour me souvenir des noms ce qui me gênait aussi un peu. Je souriais. « Pas vraiment mais je suis de retour depuis peu de temps, trop peu de temps surement ! », je disais ça d’un léger sourire au coin de lèvres comme si une partie de moi ne voulait pas être partie quand elle se rend compte qu’en fait : il y a des choses que je n’aurais pas préféré laisser derrière moi comme cette jeune femme que j’appréciais quand elle n’était qu’une petite fille. Ce sentiment d’une sorte de lâcheté donc j’avais fait preuve en prenant la fuite.

C’est alors que j’entendis qu’elle parlait de mon père et me présentant en quelques sortes ses condoléances que je riais un peu nerveusement comme si je ne savais pas faire autrement. Je baissais le regard en fronçant les sourcils. Parler de la mort de mon père ou mon père tout court n’était pas vraiment un hobby pour moi. C’était même totalement hors de questions sachant que cet homme et moi ? Nous faisons deux. Comme une chaussette et une banane car imaginez que vous marchez sur une banane et paf, vous glissez. Coup du lapin. Les chaussettes et les bananes ne sont pas faites pour vivre à deux ce qui est démontré dans plusieurs cas de morts stupides. Notons que c’est bon aussi pour beaucoup de fruits qui s’écrasent vites. Je crois que quand j’étais enfin : j’étais le fruit que la chaussette écrasait à plusieurs reprises et qui devenait un peu plus fort avec le temps ce qui a déclenché cette petite haine en moi. Je me balançais alors nerveusement du talon à la pointe des pieds dans mes chaussures en soupirant et relevant le regard vers la jeune femme, souriant brièvement. « Merci même si non, pas vraiment en fait, je suis revenu par ce qu’il n’est plus là et qu’ils ont surement besoin de moi-même si je pense qu’au fond : ils peuvent vivre bien mieux sans moi enfin… je suis confus, là ? », je riais nerveusement en passant une main dans mes cheveux tandis que moi-même, je ne comprenais rien à ce que je venais de dire. Je secouais doucement la tête en la regardant et souriant. « Enfin je ne suis pas bien intéressant, je t’assure mais toi, comment tu vas à part la photographie ? Tes parents, tes sœurs et la famille ? Tout le monde va bien ? », je n’avais pas encore pris le temps de me renseigner sur les nouveaux ragots du quartier. Je n’aimais pas trop ça même si au fond : c’était un peu mon boulot. Je devais en savoir un peu mais je n’avais pas encore totalement commencé mon job. Ce qui n’était que pour le moment, j’allais m’y mettre. Il fallait avouer que déménager et reprendre un boulot cela ne se faisait jamais en deux secondes ou même d’un claquement de doigt. Je regardais la jeune femme admiratif et la pointant alors du doigt avec un rire, amusé. « Interdiction de me prendre en photo et me placarder dans toutes la ville en me déclarant ton amour ! », je laissais cette mutinerie afficher un petit air taquin tandis que je me remettais à regarder son appareil de plus près et haussant les épaules. « Enfin sauf si tu me pays ! » lâchais-je alors tout naturellement mais restant dans l’optique de la blague. Que serait le monde sans un peu d’humour ? Cela me faisait du bien de la revoir et je ne voulais pas me retenir de lui montrer.

La perte est une chose tellement complexe. Pour certain une mort peut être positive comme négative. Pour d’autres ? La mort est un cadeau et pour les autres ? Ils en ont peur. Je ne savais pas réellement comment je prenais la perte ou la mort. Pour tout vous avouer ? J’évitais de chercher à la savoir. Cela veut-il dire que j’en ai peur ? Pas spécialement. Parler de mon père était pénible car je n’étais pas affecté de sa perte et j’avais peur qu’on me prenne pour un sang cœur. Mais je n’en étais pas proche donc dans un sens ? Etais-je sans cœur ? Pourtant, je regrettais parfois de n’avoir jamais eu de bons moments avec lui. Un moment où on aurait pu passer sur un terrain et s’échanger une balle ? Un fils a toujours besoin de ce genre d’instant avec son père. Il fallait avouer que j’y pensais. Cela me rendait assez humain ? Cela me donnait l’impression d’avoir du cœur ? Mon père n’en avait jamais vraiment eu avec moi donc dans un sens ? Je m’en fichais un peu. Mais… mine de rien, je ne voulais pas devenir le plus odieux de nous deux. Tenter de savoir comment cela se passait dans sa famille me faisait du bien. Cela me faisait un peu oublier la mienne. Parfois c’est rafraichissant. Sortir de notre quotidien mais en apprenant la nouvelle… de la mort de sa sœur, je baissais le regard. « Oh… », soufflais-je doucement en baissant le regard. Je ne m’y attendais pas. Je n’avais pas encore eu le temps de lire tous les dossiers en cours. Surement par ce que je n’étais pas le plus rapide des hommes quand je débutais depuis… quelques heures. Je l’écoutais sans vraiment savoir quoi faire ou quoi dire. Ce genre de situation de confidence était facile quand j’étais au boulot. Écouter les personnes à qui on annonçait une mort mais là ? C’était différent, cela me touchait plus. J’étais plus proche d’elle que de mes… cas de policier. Ceci même si je n’avais plus vu la jeune femme depuis 15 années environ. Je n’avais pas vraiment l’habitude d’être proche des gens et affronter ce style de situations. C’était surement même la première fois. Je la regardais, attristé. Cela se voyait sur mon visage. Je ne voulais pourtant pas le montrer. Je me doute que la pitié des gens n’est surement pas ce qu’elle veut. Qui en veut ? Cela n’aide jamais. « Je suis désolé… », c’est mot sortaient subitement avant que je ne parle de la photographie en la voyant sourire, je me sentais un peu mieux. Je l’écoutais alors sagement en riant même légèrement. « Et merde ! », lâchais-je alors en levant les yeux. « Je vais y passer comme à la casserole ! », rajoutais-je sur le ton de la plaisanterie. Je voulais détendre l’atmosphère et surtout la détendre. Je n’étais pas doué pour réconforter mais je savais être détendu par moment. Le rire réconforte toujours les cœurs tristes et soulagent les âmes en peine. Là, je voulais me sentir utile pour elle et faire quelques choses en plus de différent qui ferait la balance. Je voulais être une personne différente sur ce coup qui puisse réellement être efficace pour le cœur de la jeune femme. Des millions d’idées me passaient par la tête. Et soudainement, je la regardais en souriant. « Je… », Balbutiais-je avant de juste passer les bras autour d’elle. C’était mon dépucelage de câlins en quelques sortes. La première fois que cela venait de moi. Naturellement comme si j’avais étudié les gestes des gens qui me câlinaient… je me laissai aller à la serrer un peu contre moi, une affection que j’avais besoin de lui montrer. Je souriais doucement pour lui chuchoter à l’oreille. « Je ne suis pas doué pour ça, être proche d’une personne mais si tu as besoin de parler… je suis là, je suis revenu, autant que je sois là… Je ne sais pas de quoi… elle est… enfin mais si tu as besoin de moi ! », je disais ça en toute amitié mais c’était tellement nouveau pour moi… d’être ami. A part Sasha ? Je n’avais pas réellement d’amis… enfin si Adrian… et d’autres mais c’était différents. Je ne m’attachais pas. J’avais peur pour la sécurité des gens proches de moi. C’est pour cela que je me tenais aussi éloigné de ma famille. Je voulais tellement les protéger mais on ne peut pas être partout. On ne peut pas protéger tout le monde.

HJ : et dans 5 minutes, le mp