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| Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper | |
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| Sujet: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Dim 2 Sep - 20:35 | |
| Ce fut le téléphone qui gâcha tout. La rentrée au Conservatoire avait bien commencé, pourtant. Tout le monde avait repris de bon coeur leur instrument, les répétitions allaient bon train, l'entente entre les élèves était cordiale. Ceux qui énervaient la classe l'année dernière sont plus calmes à la rentrée. Les amis de classe se retrouvent. Tout le monde avait eu un bel été et était prêt à travailler. Mais il y a eu ce fichu téléphone. En pleine répétition. La prof voulait s'assurer que les étudiants n'avaient rien perdu en trois mois de congé. La classe avait donc repris une chanson qui avait été jouée lors du spectacle de fin d'année des Deuxièmes Années. Tout allait bien jusqu'à ce que La Mélodie du Bonheur se fit entendre dans la salle. Les élèves arrêtèrent brusquement, intrigués par le bruit. Ça prit un moment avant que Ginerva Wainwright remarqua qu'en fait, c'était sa sonnerie de téléphone qui résonnait dans la pièce. Inutile de le cacher, toute la classe avait les yeux rivés sur sa sacoche. La rouquine sourit maladroitement et jeta un oeil sur l'afficheur: son père. Ni une ni deux, elle se rua à l'extérieur du local et prit l'appel. Pour que son père l'appelle alors qu'elle était en cours, ça devait être important. "Oui?" "Salut Ginny, c'est ton père."La rouquine roula des yeux. Si elle avait fait installer l'afficheur, ce n'était pas pour rien. "Je sais, Papa. Qu'est-ce que tu veux?" "Qui te dit que j'ai besoin de quelque chose?" "Primo, tu m'appelles, ce qui est rare, et secundo, tu travailles, alors tu ne m'appelles pas pour me parler de la météo." "Bon point."Petit silence. "Écoutes Ginny, tu dois aller au lycée, Balt a des ennuis." "Quoi!? Pourquoi tu me demandes à moi? C'est Maman qui s'en occupe, d'habitude!" "Ta mère est à Sydney avec Satine, tu as oublié?"Ginny roula encore des yeux et soupira. "Et pourquoi pas toi? Tu peux faire une pause de quelques heures!" "Il se trouve que je travaille pour faire vivre notre famille, moi." "Et moi je suis à l'école, c'est pas important?" "Ah, l'école a commencé aujourd'hui?"La rouquine soupira. "Oui Papa, tu as dérangé toute la classe en m'appelant." "Ah. Alors, tu y vas?" "J'imagine que je n'ai pas le choix." "Exactement!" "Okay, je vais y aller."Marcus raccrocha. Il ne s'était même pas donné la peine de la remercier ni de lui dire au revoir. C'était presque étonnant de sa part. Ginny soupira et alla prendre sa sacoche dans la classe en expliquant rapidement la situation à sa professeure qui la laissa partir. Ça prit un certain moment à Ginerva pour arriver au lycée. Sans la voiture familiale, c'est dur d'aller vite. À l'accueil, la rouquine se présenta et expliqua à la réceptionniste qu'elle était là pour Balt. Elle voulait savoir ce que son petit frère avait fait pour la déranger en pleine classe, ce que la réceptionniste refusa de dire. C'était le directeur qui allait lui expliquer la situation. Ginerva ragea et alla se prendre un café à la machine à côté de la réception. Ce café serait dégueu, mais c'était mieux que rien. En allant s'asseoir pour attendre le directeur, Ginny vit un visage familier, ce qui lui fit sourire. "Harper!"Enfin bon, sourire à moitié. Si Harper était là, ça voulait dire qu'Alistair était impliqué: mauvais, ça. Alistair avait le don de foutre Balthazar dans la merde, mais Harper était gentille et faisait ce qu'elle pouvait avec ce démon comme petit frère. La rouquine s'installa à ses côtés. "C'est bon de te voir, même si c'est dans ce genre de circonstances. Sais-tu ce que nos frères ont fait pour être convoqués chez le directeur?"Gin' prit une gorgée de café et se retint de la recracher. C'était infect!
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mar 4 Sep - 20:42 | |
| Ginerva Wainwright & Harper Albright Punition hebdomadaire du duo de choc
C'était l'heure de mon service. Lentement, je m'étais préparé. Alistair et Lynn avaient repris l'école, je n'avais donc pas à m'occuper d'eux aujourd'hui. J'étais libre de faire ce que bon me semblait. Je m'étais levée à huit heures trente comme mon service commençait à neuf heures trente. Je m'étais levée, étais allée prendre ma douche, avais mangé un croissant en buvant tranquillement mon café. C'était calme dans la maison, pas un bruit. Pas d'Alistair pour hurler partout et faire des conneries. Cela faisait du bien.
J'étais en train de travailler lorsque mon chef vint à moi et me tendit un téléphone. Je fronçais les sourcils, enlevais mon tablier et l'apportais à mon oreille. « Allo ? » Long silence. « Bonjour ! C’est Monsieur McCutly, je suis le proviseur du lycée Sterling, pouvez-vous venir sur le champ s’il vous plaît ? C’est à propos de votre frère Alistair. » Je soupirais et posais ma main sur mon front. J'avais parlé trop vite, les ennuis avaient commencé. Décidement, mon frère n'allait pas me laisser tranquille un instant. Je soupirais et finis par répondre: « Oui. Je suis là dans une dizaine de minutes. ». Je raccroche, m'en vais retrouver mon patron. Je lui explique la situation, et il me laisse partir. Puis je vais chercher mes affaires et sors rapidement du fast food. Je me mis à marcher vers le lycée de mon frère. Heureusement, ce n'était qu'à cinq minutes de marche. Il allait réussir à me gâcher ma journée. Mais il fallait que je reste positive et concentrée. Je ne devais pas montrer mon désarroi. Mais ce qui me faisait peur, c'est ce qu'avait bien pu faire Alistair.
J'entrai dans le lycée en poussant violemment la porte et me dirigeais vers les bureaux administratifs. Je cherchais longuement le couloir où se trouvait le bureau du proviseur, puis après avoir vérifié le nom sur la plaque sur la porte, je pris le temps de m'asseoir. Je me mis à respirer lentement, tout en regardant le sol. Quand soudain, j'entendis une voix familière. « Harper! » Je me tournais vers la grande rousse qui avait crié mon prénom. Je souris à Ginny, heureuse de la voir ici. Je ne devais pas être la seule dans cette histoire... « C'est bon de te voir, même si c'est dans ce genre de circonstances. Sais-tu ce que nos frères ont fait pour être convoqués chez le directeur? » Je soupirais et la regardais. « Non, je ne sais pas, mais ça ne va pas être une partie de plaisir à mon avis... » |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mer 12 Sep - 3:30 | |
| À la remarque d'Harper, Ginny fit un sourire sarcastique et roula des yeux. "Tu m'étonnes. Avec ces deux-là, ça ne se termine jamais bien."Une rencontre chez le directeur qui impliquait à la fois Balthazar Wainwright et Alistair Albright n'impliquait jamais rien de bon. Déjà qu'avec un seul, on pouvait avoir droit à bien des misères, avec les deux ça faisait des étincelles, garanti. Ginerva voyait bien qu'Harper était loin d'être heureuse de se retrouver ici, surtout qu'au vu de ses vêtements, elle travaillait lorsqu'on l'a appelée. Dur, dur de s'occuper d'Alistair. Ginny finit par avaler difficilement sa gorgée de café et se tourna vers sa voisine. Vraiment pas de bonne humeur. Ali allait en baver. "Je t'offre un café? Ils sont vraiment atroces, mais je suis persuadée qu'on les trouvera meilleurs une fois entrés dans le bureau du directeur avec nos chers frères adorés."La secrétaire jeta un regard mauvais à Ginerva, un regard qui voulait dire: "les café ici sont les meilleurs du monde, cesse de chialer", ce à quoi la rouquine lui répondit avec un sourire. "Je vous plains, vous devez boire ce breuvage louche plusieurs fois par jour pour endurer tous ces gamins. Normal que vous sembliez aussi raide. Essayez le thé."Sourire de téteux. On n'exaspérait pas Ginny alors que son petit frère était dans la merde à s'y noyer pour une raison encore inconnue. La rouquine porta de nouveau attention à sa gentille voisine. "Tu pencherais pour quel scénario? Blague ridicule qui a mal tourné ou victimes des basketteurs tyrans?"Wainwright but une seconde gorgée de son café et tira la langue. Ce n'était pas tant que la boisson qu'elle buvait que l'attente qui l'irritait. - Spoiler:
La vraie action à ma prochaine réponse, promis
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mer 3 Oct - 14:59 | |
| Ginerva Wainwright & Harper Albright Punition hebdomadaire du duo de choc
Qu'importe les circonstances de nos rencontres, j'étais toujours enchantée de me retrouver avec Ginny. Elle était une des personnes avec qui je m'entendais bien. Elle me rendait des services, et inversement, puis toutes deux nous entendions toujours bien. Je n'hésitais pas à lui parler, à lui raconter ma journée et lui dire à quel point je me sentais seule ces derniers temps. Je l'avais toujours bien aimé, et c'est encore le cas aujourd'hui. Lorsque je l'aperçue assise sur une chaise dans le couloir, je lui souriais, et me penchais pour lui faire la bise.« Tu m'étonnes. Avec ces deux-là, ça ne se termine jamais bien. » J'hochais la tête et soupirais d'agacement. Puis impatiente de savoir ce qui pouvait bien s'être passé, je me penchais en avant pour observer le couloir et finis par me lever pour lire les papiers affichés sur les tableaux. Je me mis alors à contempler le plaque avec le nom du proviseur, et me demandais s'il pouvait être sympathique ou non avec un nom pareil.
« Je t'offre un café? Ils sont vraiment atroces, mais je suis persuadée qu'on les trouvera meilleurs une fois entrés dans le bureau du directeur avec nos chers frères adorés. » Si Ginny n'avait jamais eut l'intention de se mettre à dos avec le secrétaire, et bien c'était raté. Elle lui lança un regard noir et vexé, et détourna la tête. Mais je sentais que son attention était toujours porté sur nous. J'haussais un sourcil, et revins m'asseoir près de mon amie, puis je finis par dire : « Oh, tu sais, des cafés immondes j'en bois à longueur de journée au fast-food. Ça ne ma changera rien. De toute façon, je suis incapable de doser un café, alors ça m'est égal. » Je riais légèrement et me dirigeais vers la machine à café. Je m'en fis couler un, et mélangeais avec mon bâtonnet. Je l'apportais à mes lèvres et en bus une gorgée. En effet, il n'étai pas très bon, mais ça ne me dérangea pas plus que cela, comme je l'avais dit à Ginny, j'y étais habitué.
La secrétaire et Ginny se mirent à se chamailler, je ne pus m'empêcher de rire. Me courbant sur moi-même, je posais mon café sur le sol et tentais de calmer mes rires qui devenaient incontrôlables et qui me donnaient des douleurs abdominales. Je parvins à me calmer lorsque Ginny reporta son attention sur moi. J'attrapais mon verre, me redressais et soupirais un bon coup. J'aimais rire. « Tu pencherais pour quel scénario? Blague ridicule qui a mal tourné ou victimes des basketteurs tyrans? » Je réfléchis un long moment. Il me paraissait trop tôt pour qu'Ali et Balt soient victimes des basketteurs tyrans.Je fis une grimace, bus une nouvelle gorgée de mon café et fixais mes mains avant de répondre d'un air amusé : « Je dirais blague ridicule qui a mal tournée. Les connaissant ils veulent faire l'intéressant dès le premier jour en se faisant remarquer par tous leurs moyens stupides... Mais ils sont tellement maladroits que ça foire à tous les coups. » Je riais légèrement et apportais de nouveau le verre de café à mes lèvres.
HJ: Désolée pour toute l'attente! J'avais oublié le rp et après l'inspiration et le temps m'ont manqué xD |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mar 9 Oct - 0:59 | |
| Harper approuva les dires de Ginny concernant le tempérament des deux amis et se leva pour regarder les différents diplômes ornant le corridor. En attendant que sa voisine et amie revienne, Ginny but une gorgée de café dégoûtant et en proposa à Harper. Celle-ci s'en prit un elle-même, ce qui n'étonnait pas la rouquine. L'aînée des Albright a toujours été indépendante et fière de l'être, elle n'acceptait les cadeaux que si on force ses mains à le prendre, enfin façon de parler évidemment. Au moins, malgré le fardeau familial qu'elle portait tous les jours, elle restait accessible et gentille. D'ailleurs, elle était pliée en deux et profitait allègrement de la prise de bec entre Ginny et la secrétaire maussade. Grand bien lui fasse! La rouquine était bien heureuse de faire sourire Harper. Puis, Ginerva lui posa une question relativement à la nature des gestes des garçons pouvant les mener à se retrouver dans le bureau du directeur. Harper lui expliqua sa théorie et Ginny hocha la tête. Les garçons étaient à la fois prévisibles et imprévisibles, chose impossible en soi, mais eux réussissaient à le faire.
"J'ai hâte qu'ils vieillissent et soient plus matures! Enfin, si jamais ça arrive... Tu crois que les miracles existent?"
Ginny, elle, n'y croyait pas. Pas à ce miracle-là, en tout cas. Le téléphone à côté de la secrétaire sonna et cette dernière, heureuse d'avoir une occupation, répondit avec hâte. À peine quelques secondes après la sonnerie, elle raccrocha et se leva.
"Mesdames, M. McCutly est prêt à vous recevoir."
La réceptionniste passa devant les deux jeunes filles - non sans avoir lancé un regard noir à la rouquine - et elles la suivirent. La réceptionniste ouvrit la porte du bureau du proviseur et retourna à son bureau. Ginerva vit M. McCutly debout derrière son bureau, l'air grave. Assis face au bureau, Balthazar et Alistair avaient tournés la tête vers les deux jeune filles. La rouquine remarqua que Balthazar était soulagé de la voir arriver. Il devait s'attendre à voir leur mère, qui ne se serait pas gênée de lui crier dessus. Mais Ginny aussi pouvait être chiante lorsqu'elle le voulait. Et il avait gâché la pratique matinale à l'université, quand même! Entre les garçons, deux chaises étaient libres. Wainwright serra la main du directeur, s'assied sur la chaise à côté de son petit frère et ignora son regard peser sur elle. Sa tactique, pour le moment, était de rester muette. Elle savait que c'était ce qui énervait le plus Balt. La rouquine porta son attention sur le proviseur, qui s'était assis et avait les mains croisées sur le bureau. Ça devait être mauvais signe, ça.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mer 10 Oct - 18:10 | |
| Ginerva Wainwright & Harper Albright Punition hebdomadaire du duo de choc
On m'avait souvent dit qu'il fallait plus de temps aux garçons pour mûrir que pour les filles, mais Alistair approchait les dix huit ans et n'était toujours qu'un garçon stupide et inconscient. J'avais parfois l'impression qu'il ne savait pas faire de différence entre le bien et le mal, et surtout qu'il ne pensait jamais à ce que moi je pouvais ressentir. J'avais beau aimé de tout mon coeur mon petit frère et ma petite soeur, autant être honnête : ils me faisaient vivre un enfer. Je n'invitais jamais d'amis, je ne sortais que très rarement, je passais mon temps à essayer de leur faire plaisir, ou alors à négocier avec Alistair pour qu'il se tienne tranquille quelques jours. Je n'arrivais à rien. Je me posais souvent des questions sur mes "capacités" à me faire comprendre et entendre. Même petite, j'étais tout le temps dans mon monde, et j'avais beaucoup expliqué ce à quoi je rêvais, rare étaient les personnes qui m'écoutaient et me comprenait. J'essayais alors de m'imaginer dans quelques années, assise à cette même place, en compagnie de Ginny, toutes les deux réunies ici car nos enfants auraient fait une bêtise ensembles, et je nous imaginais dire "comme au bon vieux temps", c'est-à-dire, comme maintenant. Je ne me voyais pas mariée, avec des enfants, j'avais l'impression que cette vie n'était pas la mienne, bien que je passe mon temps à en rêver. Je ne me sentais pas capable de supporter la vie de famille, alors que j'avais déjà du joué le rôle du parent durant ma jeunesse. J'avais grandi bien trop vite, j'avais voulu entrer trop rapidement dans le monde des grands, et d'une certaine façon, j'avais été punie en me confrontant à la vie de famille, à l'éducation, aux petits désagréments de la vie professionnelle. Je n'aimais pas cette vie, et j'aimerai en changer, mais il fallait que j'attende tellement de choses avant de pouvoir faire évoluer les choses. Je devais être patiente et m'imaginer dans une salle d'attente comme celle-ci, à attendre longuement, entourée d'amis et de gens qui m'apprécie, que la vérité vienne à moi et que je vois enfin une solution pour sortir de cette vie. « J'ai hâte qu'ils vieillissent et soient plus matures! Enfin, si jamais ça arrive... Tu crois que les miracles existent? » Je riais légèrement, sortant de ma rêverie et regardais mon amie. Elle avait trop d'espoir, il fallait être fou pour penser qu'un jour ils grandissent. « Si ça concerne Ali et Balt... Non. »
La réceptionniste vint alors nous annoncer que nous pouvions entrer dans le bureau du proviseur. Alors je me levais et laissais Ginny entrer en premier dans le bureau. Nos frères étaient assis sur une chaise, et à côté d'eux, une chaise pour Ginny et moi. Lorsqu'Ali me vit, il me lança un grand sourire rayonnant, sûrement fier de sa connerie, et je soupirais en lui jetant un regard noir. Puis je m'asseyais sur la chaise, de façon à me faire toute petite. Le proviseur n'avait pas encore annoncé ce que les garçons avaient fait que j'avais déjà honte de mon frère. Non, je ne ferai pas une bonne mère. |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Sam 20 Oct - 22:57 | |
| À la réponse d'Harper concernant la maturité des deux comparses, Ginny se mit à rire. Au moins, ça avait le mérite d'être clair! Et elle approuvait les dires de sa voisine, car ces deux-là ne vieilliront jamais. Intellectuellement, en tous cas. C'était presque triste à voir. Si à trente ans, Ali et Balt font une autre connerie comme celle qui a emmené les deux jeunes femmes ici - même si Ginny ignorait encore la nature de leur connerie -, ils méritaient d'être enfermés dans un centre psychiatrique pour le restant de leurs vies. Laisser deux garçons irréfléchis comme ça dans la nature, ça ne se faisait pas. La secrétaire finit par les mener au bureau du directeur et Ginny et Harper s'installèrent à côté de leurs petits frère respectifs. Le directeur était toujours silencieux et immobile. Il semblait profiter pleinement de la situation, probablement parce qu'il avait hâte de voir les garçons se faire sévèrement punir après sa révélation. Le directeur regarda dans les yeux chaque personne présente et se décida à ouvrir la bouche:
"D'abord, mesdames, je vous remercie d'avoir laissé vos emplois et/ou études pour venir ici. Je tenais à vous expliquer la situation de vive voix."
M. McCutly fit une pause. La rouquine regarda Balthazar qui lui cherchait le regard de son comparse. C'était peut-être pour ça que les chaises étaient placées ainsi: de façon à ce qu'Ali et Balt ne puissent se consulter quant à leurs réponses ou s'encourager du regard. Ginny et Harper leur bloquait la vue.
"Vers 10 heures ce matin, Alistair Albright et Balthazar Wainwright ont quitté leur cours d'anglais en prétextant une envie urgente. La professeure, une remplaçante, les a laissé aller."
Ginny roula des yeux. Il fallait bien une remplaçante pour les laisser partir ensemble, la rouquine était persuadée que le personnel enseignant entier savait qu'il ne fallait pas les laisser ensemble trop longtemps.
"Après vingt minutes, la remplaçante s'était étonnée du long départ d'Alistair et Balthazar et en a informé les surveillants qui sont partis à leur recherche. Lorsqu'ils les ont retrouvés, ils étaient en avant du lycée et hissaient le drapeau américain." "J'imagine qu'ils ne hissaient pas vraiment le drapeau américain." "En effet, mademoiselle Wainwright. Il se trouve qu'ils avaient remplacé le drapeau américain par une paire de strings."
Ginerva haussa les sourcils. Quelle idée de merde! Et où est-ce qu'ils avaient pris cette paire de strings? Pendant un instant, elle craignait que Balt l'ait pris dans sa chambre avant de quitter la maison. Elle allait s'insurger lorsque le directeur reprit:
"Plus tard, nous avons découvert la propriétaire de ce string. Il s'agit de mademoiselle Montaine Branderson, qui prenait sa douche dans les vestiaires après son cours d'éducation physique lorsqu'Alistair et Balthazar l'ont pris."
Sur le coup, Ginny était soulagée que ce ne soit pas un de ses strings qui s'était retrouvé là-haut. Mais elle eut une pensée pour cette pauvre Montaine, probablement humiliée à l'heure qu'il était. La musicienne se tourna vers son petit frère et lui leva son menton pour qu'il la regarde dans les yeux.
"Tu t'es excusé, j'espère!?" "Mais oui, lâche-moi ça fait mal!"
Ginny le lâcha, mais lui jeta néanmoins un regard noir. Elle ne le croyait pas.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Lun 22 Oct - 19:15 | |
| Ginerva Wainwright & Harper Albright Punition hebdomadaire du duo de choc
A tous les coups, Alistair devait être fier de sa connerie, tandis que moi, j'appréhendais la nouvelle que le proviseur allait m'annoncer. J'avais toujours peur de ce que mon frère pouvait bien faire, mais ce qui m'embêtait le plus, c'était de voir qu'il entraînait Balt dans ses stupidités. Ginny et moi nous installâmes dans le bureau du proviseur et je l'écoutais nous raconter les exploits de mon petit et stupide frère. Au fil que le récit de Monsieur McCutly avançait, mon visage changea d'expression, et je finis avec une bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. Alors là, Ali et Balt s'étaient surpassés. Sans se consulter, Ginny et moi nous tournâmes vers nos frères respectifs, et je l'entendis parler à Balt. « Tu dépasses tes scores là. C'est ton but d'être de plus en plus con, Alistair? Ecoutes, si tu continues comme ça, je peux te dire que tu ne vas pas rester ici très longtemps! Tu veux aller vivre avec Papa et Maman? » Le menaçais-je à voix basse d'un ton dur. Je vis l'air amusé et fier de mon frère se métamorphosé en de la peur et de la tristesse. J'avais touché là où il fallait. Il baissa les yeux et d'un air triste me répondit : « Non Harp... Je suis très bien avec toi ici... » Je fronçais les sourcils, touchée par ce qu'il venait de dire et passais ma main dans ses cheveux bouclés, puis l'embrassais sur le front. Ce geste était sûrement déplacée en vue des circonstances, mais il avait beau être stupide, il était mon petit frère, sûrement la seule chose qui comptait pour moi... « Ne recommences plus s'il te plaît... Car tu sais que j'en suis capable. » Et je ne rigolais pas.
Me concentrant de nouveau sur le proviseur, je me tournais vers lui. Je passais une main dans mes cheveux et joignais mes deux mains. Je commençais à jouer nerveusement avec celles-ci. J'avais réellement peur de la sanction qui serait imposés à nos deux frères. Et je ne pouvais pas me permettre d'accepter qu'Ali se fasse renvoyer de son lycée. Je tournais les yeux vers Ginny et lui lançais un regard inquiet, puis m'avançant sur mes avants bras, je demandais au proviseur : « Et... Ils vont être sanctionnés sévèrement? Parce que si oui, je ferai mon possible pour qu'Alistair ne recommence plus. Vous savez, ce n'est pas simple d'élever deux adolescents alors qu'on vient juste d'en sortir... » Je battais des cils en affichant une petite moue triste et désespérée. Pour éviter de grosses sanctions au duo de choc, Ginny et moi allions sûrement devoir jouer de nos charmes devant ce petit homme dégarni, gras et rose. Je lançais à mon amie un regard insistant pour la pousser à se prêter au jeu avec moi. |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mar 23 Oct - 5:33 | |
| Peu importe s'il s'était déjà excusé à Montaine Branderson comme il le prétend, Ginny prévoyait le traîner jusqu'à sa maison - la 47, Wainwright le savait car Cecilia était sa colocataire - et le forcer à s'excuser. Et le forcer à lui acheter un autre string, s'il le fallait. Balthazar ne semblait pas comprendre la gravité de la situation. L'humiliation que venait de subir Montaine. Il devrait subit la même chose, ça serait une bonne vengeance pour la Cheerleader.
"Et j'imagine que tu as une bonne raison pour expliquer tes agissements?" "Ali et moi on s'étaient dit que puisque tous les gars ont déjà vu ses strings, ce n'était pas si grave!"
Ginny frappa son petit frère derrière la tête. Imbécile! Elle imaginait sans peine ce lorsqu'il disait "Ali et moi", il voulais en fait dire "Ali". C'était plus qu'évident que le frisé était à l'origine de toutes ces stupidités, et pourtant Balthazar devrait payer aussi! Incroyable. Ginerva porta son attention vers le directeur et croisa le regard de son amie. Elle avait beau avoir le pire petit frère du quartier, Harper faisait de son mieux. Elle venait d'ailleurs de lui jeter un regard inquiet, s'imaginait-elle que la sanction serait aussi dure? Le regard glacial de M. McCutly semblait confirmer les doutes de sa voisine, en tout cas. Puis l'aînée des Albright fit quelque chose que Ginny ne l'avait jamais vue faire auparavant: faire pitié. Jouer une victime de la société. S'abaisser pour espérer une peine clémente envers un garçon qui ne mérite que d'être renvoyé du lycée. À ce moment précis, Ginerva réalisa à quel point Harper aimait son frère. Et lorsque la brunette jeta un regard à la rouquine pour l'encourager à jouer le jeu, Ginny lui lança un clin d'oeil.
"Écoutez, mademoiselle Albright. Je sais que votre situation est délicate, mais ce genre d'incident est inacceptable et je me dois de leur donner une sanction à la mesure de leur action. L'expulsion est une option à envisager." Ginny fondit en larmes. "Quoi!? Mais... vous... vous ne pouvez pas faire ça! C'est déjà assez dur de... " Elle renifla. "... de vivre dans l'ombre de Satine!" La rouquine savait que le directeur se souvenait de Satine Wainwright: les élèves qui réussissaient et devenaient célèbres faisaient partie d'un "Walk of Fame" au lycée, question de montrer fièrement la réussite de leurs anciens étudiants. "Déjà qu'on doit frôler la perfection pour que notre mère daigne nous féliciter... Si Balt est renvoyé... Il finira à la rue! Vous ne comprenez pas, il... il sera renié!"
Ginny fit mine de s'essuyer les yeux et regarda le visage effaré de Balthazar. Ginny savait qu'il se doutait que la grande soeur exagérait pour lui sauver la peau, mais il connaissait Margareth et prit soudainement conscience de sa possible réaction s'il se faisait renvoyer. Son visage avait blémi. Quant au directeur, il semblait perdu devant les pleurs de la rouquine.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mar 30 Oct - 18:47 | |
| Ginerva Wainwright & Harper Albright Punition hebdomadaire du duo de choc
Faire les yeux doux pour obtenir quelque chose ce n'était pas souvent que je le faisais, en tout cas, jamais pour moi. Mais cela concernait mon frère, et je n'avais d'autres choix que de jouer de mon charme et de ma triste situation pour en tirer des choses. Heureusement j'avais avec avec moi une grande rousse futée et intelligente qui comprenait vite les choses et qui était prête elle aussi à tout pour sortir nos frères de ce pétrin. Rapidement, je compris que tout était de la faute d'Ali, c'était encore lui qui avait eut cette mauvaise idée de hisser le string de Montaine, mais c'est aussi lui qui avait entraîné Balt dans ses conneries. Lorsque j'entendis Balt répondre à sa soeur, je me tournais vers mon frère et lui lançais un regard noir. Je ne devais plus me laisser attendrir par sa tête de fripouille. « Écoutez, mademoiselle Albright. Je sais que votre situation est délicate, mais ce genre d'incident est inacceptable et je me dois de leur donner une sanction à la mesure de leur action. L'expulsion est une option à envisager. » Je fis de gros yeux et j'entendis mon amie fondre en larmes. Soudain, les garçons paraissaient se rendre compte de l'étendue de leur connerie et des répercussions que cela pouvait avoir. Je lançais un regard à mon frère et laissais la panique m'envahir. Ginny était en train de parler et de jouer la comédie, je devais avouer qu'elle était vraiment douée. Quand elle eut finit, à mon tour je commençais à parler :« Non, je vous en prie monsieur McCutly, pas l'expulsion! Ginerva a raison! On ne peut pas se permettre une expulsion! Mes parents sont loin et ne reviendront pas avant quelques temps, que voulez-vous que je fasse de Alistair si jamais il est renvoyé? Que je l'envoie vivre avec mes parents! C'est sûr qu'aller en Alaska c'est super pour son éducation!» Oui je m'énervais, mais jamais mes raisons. En réalité, je ne savais pas où se trouvaient mes parents, mais je savais qu'ils avaient été de passage en Alaska, d'où ils nous avaient envoyé des caisses de nourritures locales pour nous faire découvrir.
Je m'étais tournée vers Ginny et l'avais regardé. Puis j'avais baissé les yeux en faisant mine de pleurer. Monsieur McCutly devait être confronté tous les jours ce genre de problèmes, mais personnellement, ça n'avait jamais été mon cas, et je n'allais certainement pas repartir comme tous ses parents, dégoûtés et fâchés contre leur enfant, et ne rien leur reprocher, tout laissé passer comme si c'était normal de se faire expulser. Je comptais demander des arguments, des explications au proviseur, et ensuite, le convaincre de garder le duo de choc dans ce lycée. S'il ne savait pas qu'Harper Albright était une battante, il allait le savoir. |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Sam 15 Déc - 7:57 | |
| Si Ginny avait accepté de jouer une comédie pareille, ce n'était pas pour Balthazar. Méchante? Du tout. Il devait comprendre les conséquences de ses actes et prendre conscience qu'Ali était une mauvaise influence pour lui et qu'il devrait s'en éloigner. Si Ginny s'est mise à pleurer devant son ancien directeur, c'était pour Harper. Elle ignorait ce qu'elle devait vivre et ne voulait pas l'expérimenter non plus. Devoir s'occuper de ses deux frères et soeurs, dont l'un d'eux était le pire gamin du quartier... Impensable pour Ginny, qui était malgré tout contente de sa petite vie tranquille. Alors aider Alistair à se sortir de cette merde dont il s'était lui-même foutu dedans à pieds joints était un inconvénient minime comparé à l'aide qu'elle venait d'offrir à sa voisine. Alors elle pleurait. Encore et encore. Lorsqu'elle eut terminé son monologue, elle éclata en sanglots. Mais, "mystérieusement", ses sanglots furent moins forts lorsque Harper prit la parole à sa suite - le directeur devait l'entendre aussi, et pas seulement les pleurs de Ginny. Elle remarqua alors que Harper avait choisi une autre tactique que la rouquine: la colère. Pas une colère exaspérante qui te donne envie de la contredire pour le simple plaisir - et heureusement, sinon les efforts de Ginny auraient été vains. Une colère plutôt désespérée et bien jouée - mais était-ce de la comédie? Wainwright en doutait. Le visage encore plongé dans ses mains, Ginny se permit de lever la tête pour regarder Harper une fois la fin de son monologue lancé. Leurs regards se croisèrent et Ginny lui fit un clin d'oeil avant que Harper ne se mette à pleurer. Cette fois-ci, il n'a avait aucune doute: elle faisait semblant. Pas que c'était flagrant, mais pour le peu que Ginny connaissait de sa voisine, elle n'était pas du genre à pleurer en "public". Pendant quelques instants, il y eu un long silence entrecoupé de pleurs des deux jeunes femmes. Ginny ignorait ce que le directeur faisait, car ses mains lui cachaient encore la vue. Finalement, un raclement de gorge se fit entendre et la rouquine leva les yeux vers M. McCulty. Grâce à quelques cours de théâtre, Ginny avait appris à pleurer sur scène; des larmes perlaient donc son visage rougi.
"Écoutez mesdemoiselles... je vois bien que vos situations sont difficiles en ce moment... mais je ne peux me permettre de les laisser quitter ce bureau sans aucune sanction importante. Leurs dossiers académiques sont si imposants, et leur dernière infraction si grave... Je suis vraiment désolé pour vous, mais le conseil d'administration a discuté longuement de leur cas et a jugé que leur prochaine infraction serait leur dernière..."
Le directeur semblait sincèrement désolé de leur cas. Mais en même temps, il restait froid et droit. Balthazar eut une soudaine crise de panique qui fit sursauter sa grande soeur et se mit à bafouiller des protestations incompréhensibles tout en pleurant. Il semblait vraiment désemparé et ça ne ressemblait en rien aux larmes de crocodiles qu'il faisait parfois à leur mère lorsqu'il faisait trop de conneries. Instinctivement, Ginny serra la main de son jeune frère qui enfouit son visage dans le cou de sa grande soeur. Désemparée, Ginny caressa les cheveux de Balt en regardant au sol. Ginny avait essayé, elle avait perdue, mais elle sentait que la bornée Harper n'en avait pas fini.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Sam 15 Déc - 21:50 | |
| Ainsi Alistair avait utilisé toutes ses chances, il ne lui en restait plus qu'une. Une dernière qui allait se solder par une expulsion obligée. Je n'en revenais pas. J'avais arrêté de pleurer, j'avais arrêté de parler. J'étais désormais droite sur mon siège, à regarder le proviseur droit dans les yeux. J'attendais un signe, que quelque chose sur son visage montre que tout ceci était une blague, qu'il était en train de nous faire marcher. Mais rien sur son visage trahissait ses paroles. Il paraissait réellement désolé, et ne levait plus les yeux vers moi. Ses joues avaient alors rougies. Je serrais la main, et pressais l'accoudoir entre mes doigts. Les veines devaient désormais ressortir. Je n'étais pas quelqu'un de particulièrement violent et colérique, mais lorsqu'il s'agissait de mon petit frère ou de ma soeur, cela changeait la donne. Je me levais, et posais mes mains brusquement sur le bureau du proviseur, puis je me penchais en avant.
« D'accord... Puisque c'est comme ça. Alistair, sors. » Sans prononcer un mot, il se lève et sort de la pièce. Balt était resté assis, et me regardait avec de gros yeux, silencieux. Tout comme mon amie Ginny... Ma respiration devint saccadé, j'avais chaud, mon sang bouillonnait sous ma peau et mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Monsieur McCutly était un proviseur comme tous les autres : insignifiant, sage et bien trop obéissant. Moi, Harper Albright, j'aurai été parfaite dans le rôle de proviseur, car je remplissais les "conditions" pour être un proviseur respecte et prit au sérieux. Mais ce que McCutly ne savait pas, c'était que sous ses airs d'enfant sage et de sœur courageuse, j'étais en réalité bien pire que mon frère...
« Avec tout le respect que je vous dois, je tiens à vous dire en premier lieu que vous n'êtes qu'un con. Vous voulez que je vous dise? Mes parents ne reviendront jamais. Ils sont partis pour ne jamais revenir et m'ont contrait à gâcher la vie pour mon frère et ma sœur. Je n'ai que 20 ans... Ensuite, votre boulot n'est pas d'obéir aux ordres de vos supérieurs mais d'aider les élèves à réussir leur vie. Alistair est stupide et mérite d'être sanctionné, mais une fois renvoyé, oú ira-t-il? Si vous ne lui laissez pas sa chance de se racheter, personne ne lui donnera. Il en est de même pour l'abrutit assit derrière moi. » Je me tournai vers Balt, une expression dure sur le visage. J'avais parle d'une voix ferme et claire, tout en lançant des éclairs avec les yeux qui devaient sûrement déstabiliser le proviseur. Je me redressais et allais ouvrir à mon stupide frère que je trouvais l'oreille collée à la porte. Je lui mis une claque derrière la tête et le laissais s'asseoir. Puis je regardai mon amie Ginny. |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mar 18 Déc - 6:10 | |
| C'estHarperquim'aditquejepouvaisveniretdoncvoilà.
Cette histoire commençait à devenir hors de contrôle, et cela ne lui plaisait pas. Alistair avait du mal à saisir ce qui les révoltait tant dans le fait d'accrocher un simple string en haut d'un mât, mais apparemment il y avait bien une raison, qui même si elle lui échappait risquait d'avoir des conséquences assez importantes. Le jeune homme obéit sans broncher à l'ordre de sa soeur et n'était après tout pas mécontent d'échapper à l'atmosphère pesante du bureau. Elle se débrouillerait certainement mieux sans lui dans les pattes, comme elle le faisait toujours. Une fois dans le couloir, Alistair se dirigea d'un pas nonchalant vers le bureau de la secrétaire. Elle était relativement jeune, 20 ans passés, mais en-dessous 25 à en juger la combinaison de son style vestimentaire et son visage juvénile. L'adolescent s'accouda au comptoir.
"Vous ne vous ennuyez jamais ici ? Je pourrais vous aider à faire passer le temps vous savez..." Il compléta son approche par un sourire aguicheur. "Même pas la peine. T'as gagné le droit de t'asseoir sur la chaise à côté de la porte du proviseur, et de te la fermer."
Alistair marmonna quelque chose à propos de la frigidité du personnel scolaire et retourna s'asseoir en tailleur à côté de la porte, contre laquelle il colla son oreille. La voix de sa soeur lui parvint.
"...Ensuite, votre boulot n'est pas d'obéir aux ordres de vos supérieurs mais d'aider les élèves à réussir leur vie. - Et un point pour les Albright !, s'écria-t-il d'un air réjoui, avant de recoller son oreille contre le bois. -...Alistair est stupide et mérite d'être sanctionné, mais une fois renvoyé, où ira-t-il? Si vous ne lui laissez pas sa chance de se racheter, personne ne lui donnera. Il en est de même pour l'abrutit assit derrière moi." Alistair fronça les sourcils. "Stupide, stupide, elle regarde jamais mes notes, elle s'en fout oui..." grommela-t-il. Il n'eut pas le temps de se relever avant que la porte ne s'ouvre à la volée, que sa soeur lui mette une claque derrière la tête et lui fasse signe de s'asseoir. Apparemment, le mot d'ordre était profil bas. Il baissa donc la tête et s'assit aussi sagement qu'il le pouvait, retenant un sourire angélique pour le proviseur. Ce n'était pas le moment. Ce n'était jamais le moment avec ces gens-là. Il ne put cependant retenir un profond soupir, tout en levant les yeux vers le proviseur qui semblait méditer les paroles de sa soeur et réfléchir à son verdict. Tout, du moment qu'il ne le virait pas du lycée. Alistair avait un certain standard tout de même. Loser, mais pas trop. J'espère que c'est pas trop court |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Sam 22 Déc - 0:08 | |
| (Je sais, c'est moi qui lui ai proposé xD Bienvenue parmi nous ) Ginny était désemparée. Que pouvait-elle faire contre un décision aussi tranchante? Balthazar était aussi perdu qu'elle, pour qu'il pleure dans ses bras ainsi. La rouquine ne pouvait rien faire d'autre que d'essayer de le calmer, de le réconforter avec ses câlins et la chaleur de son corps. Ce que son frère pouvait être naïf des fois. Suivre ainsi Alistair dans toutes ses conneries! Il n'aura pas le choix d'assumer ses choix cette fois-ci, même s'il venait de détruire son avenir qui aurait pu être prometteur. Puis Harper prit la parole. Ginerva leva les yeux vers elle et Balt lâcha sa grande soeur pour se concentrer sur ses paroles. D'abord, Albright vira son petit frère. Quelle excellente idée! Elle n'aurait pas pu le faire plus tôt? La simple présence d'Ali dérangeait la rouquine. Puis, Harper fit un monologue. Mais tout un monologue! Debout, les mains sur le bureau, défiant le directeur du regard, elle faisait peur. Sur ce coup, Ginny voulait se prosterner devant elle et lui baiser les pieds. Quel courage! Et quel culot aussi, de traiter le directeur de con! La rouquine dut se retenir de faire quoi que ce soit de vexant envers le directeur - comme rire ou encourager Harper - et retint également son petit frère de répliquer aux paroles de sa voisine le concernant, au pire elle pourrait lui en parler après leur rencontre avec McCulty. Ginny porta son attention vers le directeur et réalisa à quel point il semblait faible. Ce qu'il semblait mal à l'aise devant l'assurance de Harper! Après que cette dernière soit retournée chercher Alistair - au grand dam de la rouquine qui roula des yeux, au moins il faisait profil bas -, Harp' porta son attention sur Ginny, voulant probablement savoir ce qu'elle pensait de son monologue. Wainwright espérait vivement que sa voisine pouvait voir ses yeux briller de respect et d'admiration. Puis elle se tourna vers le directeur: c'était son tour, elle voyait le directeur hésitant, il était donc temps de donner le coup fatal avec le meilleur argument possible pour un lycée: l'argent.
"Écoutez M. McCulty. Je comprend que vous avez usé de tous les moyens avec ces deux-là. Mais il s'agit de leur dernière année! Et il s'agit de la dernière année où vous pourrez bénéficier de l'aide financière de Marcus; si Balthazar - et Alistair - étaient renvoyés, mon père ne vous donnera plus rien. Et qu'adviendra-t-il des sorties scolaires des jeunes?"
La curiosité de Ginerva Wainwright pouvait avoir du bon, de temps en temps; fouiller dans les dossiers confidentiels de Papa aussi. L'école avait besoin de subventions pour vivre, et Marcus Wainwright se révélait être un très bon donateur. En même temps, son père ne faisait jamais les choses pour rien, alors qu'est-ce qui se tramait comme contrepartie? Aucune idée. Ginny n'avait jamais compté user de chantage, mais il s'agissait d'un évènement exceptionnel. Le directeur blêmit, puis reprit un semblant de fierté.
"Très bien, je prend en considération vos points de vue concernant cette décision. Néanmoins, messieurs Albright et Wainwright méritent une sanction sévère. À défaut d'expulsion, ils seront renvoyés de l'établissement durant deux semaines et seront contraints de nettoyer le lycée après les cours, sous étroite surveillance évidemment."
La rouquine sourit de soulagement et serra très fort la main de Balthazar, qui allait s'objecter contre cette nouvelle décision. Le message de sa grande soeur était clair: nettoyer les locaux durant deux semaines était beaucoup mieux qu'une expulsion, alors ferme-là.
"Merci, M. McCulty. Merci infiniment!"
Puis la rouquine se leva, lui serra la main et quitta le bureau en tenant toujours fermement la main de son petit frère pour attendre Harper et sa racaille de petit frère à l'extérieur du bureau.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Ven 28 Déc - 19:59 | |
| Ginny aborda alors un sujet bien délicat que je n'aurai jamais abordé de moi-même : l'argent. L'idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit que Monsieur McCutly puisse changer d'avis en lui exposant sous le nez quelques billets verts. J'écoutai ainsi mon amie parler, en souriant. Elle était vraiment trop forte, et je ne pus m'empêcher de sourire en regardant le sol. A nous deux, nous étions un numéro gagnant, même si nous trainions derrière nous deux gros boulets incapables de se faire petits.
Je tournais les yeux vers mon frère, les choses ne paraissaient pas l'atteindre plus que cela, pour changer. J'en avais assez. Le proviseur nous annonça alors que les garçons seront renvoyés du lycée deux semaines et qu'ils devront nettoyer le lycée après les cours. Je soupirais de soulagement et tournais la tête vers mon frère. Mes lèvres s'étiraient en un grand sourire cruel et je glissais à mon frère avant de sortir du bureau :
« Je vais te faire vivre un enfer durant ces deux semaines Ali... » Je saluais sèchement le proviseur et sortais de la pièce. Evidemment, je ne comptais pas vraiment faire la misère à mon frère, mais j'entendais juste qu'il allait s'occuper un peu plus de la maison, étant alors bien plus présent que moi. Il n'aurait plus d'excuse, d'ailleurs, je comptais bien le punir quelques temps de sortie avec le petit Balthazar. J'en avais assez que celui-ci suive et paie des conneries de mon frère, et que par conséquent, Ginny se retrouve dans la même situation que moi.
« Merci beaucoup Ginny. » Je la regardais dans les yeux et lui souriais. Puis je la pris dans mes bras et la serrais fort, pour la remercier une seconde fois. Certes, elle avait agit dans l'intérêt de son frère, pour lui éviter l'expulsion, mais grâce à son aide, j'avais aussi évité l'expulsion pour mon petit frère, et son départ de Magnolia. Je regardais les garçons et levais les yeux au ciel, puis je lançais :
« Que vous êtes cons! » Et je leur assenai une petite tape sur la tête à tous les deux.
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Dim 6 Jan - 4:28 | |
| Alistair devait bien l'avouer: il était impressionné par la façon dont laquelle sa soeur et celle de Balthazar avaient réussi à leur échapper le renvoi. Ginerva avait même usé du chantage, qualité qu'il tenait en haute estime et n'aurait jamais soupçonné chez la rouquine. Toutefois, il n'aurait reconnu tout ceci pour rien au monde. Il prit donc un air absent en fixant les cadres poussiéreux sur le bureau du principal qui vomissait leur punition. Le fait de devoir nettoyer le lycée après les cours le fit légèrement sourire, mais il ne fit aucune remarque et se dépêcha bien vite de sortir à la suite de sa soeur, non sans avoir décoché un clin d'oeil au principal avant de franchir la porte. Pendant que leurs soeurs se faisaient - encore - un câlin, il se débrouilla pour faire un high five à Balthazar pendant qu'elles regardaient ailleurs. Quelque chose lui disait qu'il n'allait pas avoir beaucoup l'occasion de le voir pendant les deux semaines à venir, et ça l'ennuyait un peu. Harper n'allait certainement pas le tenir occupé tout ce temps, mais elle développait parfois des trésors d'ingéniosité en matière de punitions qui le terrifiaient. Ceci dit, cela allait lui laisser du temps pour penser à leur prochain coup d'éclat. Pas au lycée cette fois-ci par contre. Cette pensée lui arracha un sourire ironique. Alors qu'il se frottait la nuque suite à la tape que venait de lui assener sa soeur, - SOS Enfance Maltraitée grommela-t-il -, il tenta un regard de côté vers la secrétaire, dont le seul haussement de sourcils le fit se rapprocher d'un pas du petit groupe, en attendant la suite des événements. |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper Mer 20 Fév - 17:58 | |
| En sortant du bureau du proviseur, Ginny entendit la menace de Harper vis-à-vis de son monstre de petit frère et elle sourit. À défaut d'être viré, Alistair devra se plier à toutes les exigences de son aînée et la rouquine se demanda si l'expulsion aurait été une sentence moins lourde. Si oui, alors c'était tant mieux si les deux jeunes femmes ont fait changer le proviseur d'avis. Une fois arrivés au secrétariat, Harper remercia Ginny de sa solidarité et la serra dans ses bras.
"Ça me fait plaisir! Enfin, c'est surtout pour toi que je l'ai fait, certainement pas pour Alistair!"
D'ailleurs, une fois leur câlin terminé, Harper alla donner une claque aux deux énergumènes leur servant de frères. La rouquine avait envie de rire, mais se retint. À la place, elle se plaça face aux deux monstres, leva leur menton pour qu'ils l'écoutent attentivement et leur murmura:
"Tout ce qu'Harper et moi avons dit dans ce bureau reste dans ce bureau. Compris?"
Ginny ne voulait pas qu'ils utilisent ce qui a été dit dans ce bureau comme chantage, et spécialement les propos de Ginny concernant le père Wainwright et son argent. La rouquine n'était pas supposée connaître ce genre de détails et les deux garçons encore moins. Elle lâcha Ali et Balt et se tourna vers sa voisine.
"Il faudrait qu'on s'entende pour une punition supplémentaire..." Ils étaient renvoyés pendant deux semaine, c'était bien. Mais pas assez pour qu'ils refassent d'autres coups pendables. "On s'en reparle?" Habitant l'une à côté de l'autre, ça ne serait pas trop compliqué de se revoir. Ginny enlaça une dernière fois Harper et tira Balthazar pour le ramener chez les Wainwright. Il risquait de passer un mauvais moment à l'arrivée de leurs parents, c'était évident...
SUJET TERMINÉ ET À SUIVRE... |
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| Sujet: Re: Punition hebdomadaire du duo de choc - Harper | |
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