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| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Sam 9 Mar - 17:44 | |
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T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? Je ne sais pas trop ce qui m'avait amenée jusqu'ici. L'ennui peut être, ou la curiosité. Ou peut être était ce cette envie de reprendre contact avec le véritable monde extérieur, un monde hors de Magnolia. Comme une mère, une ville natale ne se remplaçait pas. Magnolia n'était pas ma ville, et malgré ses efforts pour le devenir, elle ne le serait jamais. Son masque de perfection me donnait la gerbe, quant à ses massifs fleuris par centaines, ils étaient à deux doigts de me provoquer une crise d'épilpesie. Vraiment, il fallait que je bouge de cet endroit. Mes pieds décidaient seuls du chemin à prendre, et moi, je suivais bien sagement. Aujourd'hui, mon cerveau était en stand bye, alors ma voûte plantaire avait prit le relais. De toute façon, avec la vivacité dont je faisais preuve depuis mon arrivée, il y avait fort à parier que personne ne verrait la différence. Alors mes petits pieds, où m'emmenez vous aujourd'hui ? C'est une surprise, c'est ça ? Je dois me bander les yeux ou ça ira comme ça ? Non ? Bon, très bien. Ooooh, un skate park. Comment, c'est ici qu'on s'arrête ? Bon, bon, très bien. Ca y est, il manquait plus que ça. J'étais en train de perdre la tête, littéralement. Ignorant la folie dont je faisais preuve, je m'assis sur un banc, pour regarder le spectacle qui s'offrait à moi. Trois pauvres pèlerins se partageaient les lieux. Deux mecs que la puberté avait rattrapés et une fille, plutôt androgyne. Je fus agréablement surprise de constater qu'elle se débrouillait relativement bien, même mieux que Biactol I et Biactol II. Un élan de girl power, sans doute. Mes pieds avaient bien choisi. Le skate park était exactement l'endroit qu'il me fallait. Il était fréquenté par des "vraies" personnes, qui semblaient plus vivants que toutes ces poupées de cire parfaites qui grouillait à Magnolia. Des personnes qui tentaient des choses, qui se cassaient le gueule, qui se faisaient du mal, mais qui pour finir se relevaient, et ressayaient de plus belle. Des personnes imparfaites. Je fus soudain prise d'une brusque sympathie envers ces pauvres petits skateurs qui venaient de me remonter le moral par leurs cascades foireuses. Je crois que j'ai toujours eut un petit faible pour les loosers, de toute façon. Mon petit côté sentimental, surement. J'étais donc là, assise sur un blanc défoncé, en train d'alimenter mon flot de connerie intérieur, lorsque que quelqu'un vient interrompre ma paisible méditation. Quelqu'un ? Quelque chose plutôt. Un ORNI (objet roulant non identifié) vint achever sa course contre mon tibia. OSTIDETABERNAKDESAMEEEEEEERE. C'est qu'il m'avait fait mal l'engin, mine de rien. Je m'armais de mon regard le plus noir darknessdelalife pour en foudroyer le propriétaire, probablement Biactol deuxième du nom, qui semblait avoir quelques petites difficultés à contrôler son bolide. Raté. La fille de tout à l'heure trottinait dans ma direction, pour venir récupérer son précieux. Ravalant mon venin, je me contentais de ramasser son engin de malheur et de lui tendre. Pas de crise cette fois ci, je me sentais d'humeur magnanime. ... Bon, d'accord, peut être pas en fait. Mais quel genre de monstre serais je pour crier sur une fille qui portait un t-shirt Ramones ? Non, vraiment, ce serait tout bonnement au dessus de mes forces.
« - On dirait bien que tu as perdu quelque chose, dis-je en agitant la bestiole. » Elle s'arrêta à ma hauteur. En la regardant, une espèce de grimace informe que l'ont pourrait apparenter à un sourire se fixa sur mon visage. Magnanime on a dit, magnanime.
Dernière édition par Andy Swarovski le Mer 13 Mar - 11:58, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Lun 11 Mar - 0:44 | |
| Aujourd'hui Leah avait été mis à la porte, littéralement. Sa cousine c'était plaint qu'elle ne sortait pas assez dehors et son père avait vu raison de propos de la blondinette. Résultat Leah avait été expédié hors de son domicile avec comme raison. « Trop renfermé, besoin d'air frais » On aurait pu simplement lui acheter un ventilateur et ouvrir les fenêtres de sa chambre, mais non. Leah eut le temps de prendre son skate avant qu'on lui claque la porte au nez. Sans comprendre trop pourquoi en l'espace de 30 secondes elle était passée de « confortablement allonger dans son lit à discuter avec Lenny tout en regardant la télé » à « dehors ». C'était un peu brutal comme changement, mais vivre dans une maison de fou ne gênait pas la brunette. Cela ajoutait simplement du piquant à la vie. Pour une fois qu'elle voyait les choses du bon côté.
Alors que faire quand on est seule dehors avec un skate ? Autant allez au skate park. Leah avait appris à en faire un peu toute seule. Des vidéos sur internet l'avait aidé aussi, mais le terrain et ses chutes avaient été ses meilleurs profs. Arrivé sur place elle n'était pas la seule à avoir eu l'idée bien entendu. Deux garçons de son âge était déjà sur place, peut-être eu aussi renvoyés de leur domicile ? Non Leah en doutait, il n'y avait que sa famille pour avoir des idées aussi farfelues. Et encore, parler de famille était un bien grand mot. Elle commença alors à faire quelques figures simples sans prendre garde aux deux garçons. Intérieurement elle jubilait en remarquant qu'elle avait un bien meilleur niveau qu'eux. Le simple fait de battre un garçon dans un domaine masculin contribuait à une victoire pour Leah. Alors, doucement elle tenta des sauts de plus en plus haut pour frimer jusqu'au moment où elle perdit le contrôle de son skate.... Ainsi que son skate. Celui-ci continuant sa course sans elle jusqu'à heurter une fille à peu près plus âgée qu'elle.
Elle s'avança l'air penaud vers la jeune fille, le temps de trouver des excuses et de l'observer. Elle était grande avec les cheveux en bataille avec un air un peu perdu. Son visage ne laissait rien passer ce qui fait qu'elle ne savait pas si elle était en colère ou non. Suspens. Leah trouvait qu'elle avait un look du tonnerre style « Je me suis réveillée il y a une heure et j'ai pris les premiers vêtements à portée de main » qui lui allait vraiment bien. Si Leah testait elle était presque sûre de se retrouver avec un soutif par-dessus son haut et une chemise à la place de son pantalon, mais chez cette personne ça allait bien. Une fois arrivée à sa hauteur c'est elle qui rompit le silence. Elle semblait ne pas l'avoir pris mal remarquant à Leah qu'elle avait perdu quelque chose. « En réalité c'est mon skate qui m'a perdu, moi dans cette histoire ne n'y suit pour rien, mais je crois qu'il tient à s'excuser » Une petite blague ne ferait pas de mal pour apaiser la situation. De plus la demoiselle n'avait pas l'air très méchante.
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Lun 11 Mar - 12:12 | |
| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? En un rien de temps, la demoiselle à roulettes accouru, soucieuse de récupérer son bolide de malheur. Lorsqu'elle arriva à ma hauteur, je put détailler la nouvelle arrivante avec plus d'attention. Un nez, une bouche, deux bras, deux jambes, elle n'avait rien de difforme. Au contraire, ma bonne foi m’obligeait à reconnaître que mademoiselle était plutôt jolie. Après avoir tout d'abord apprécié l'esthétique de son t-shirt, j'étais à présent forcée de constater son esthétique à elle. Sa tête me revenait bien. Elle avait un visage doux, quelque peu atténué par le bonnet informe qui recouvrait sa tête. Je lui trouvais une allure un peu androgyne, qui n'était d'ailleurs pas pour me déplaire. Mon inspection s'acheva par un sourire, qui apparut miraculeusement en plein milieu de mon visage. Stupide sourire idiot, toi on ne t'as pas sonné. Intérieurement en prise de bec avec mon esprit schizophrénique, je tendis néanmoins à la belle son précieux. Elle paru vaguement soulagée de ma réaction, ce qui m'amusa légèrement. Elle était en tort, certes, mais que s'attendait à ce que je fasse ? Que j'organise un grand feu de joie où incinérer ce terroriste de tibia ? Que j’enlève son bolide pour aller convoler en juste noces avec lui ? Que je le transforme en une immonde bouillabaise aux copeaux de bois, à en faire frémir d'horreur toute l'industrie agro-alimentaire ? Naaah, pas mon genre. Pas aujourd'hui en tout cas. Finalement, la nouvelle arrivante opta pour une réponse amusante, qui contenta d'autant plus mon stupide sourire bovin. C'est qu'en plus d'avoir de bons goûts musicaux, une mignonne petite bouille, des pieds assez stables pour tenir sur cet appareil à torture et assez industrieux pour ridiculiser Biactol II et ses vaines tentatives, la nature l'avait aussi doté d'un sens de l'humour plutôt appréciable. Y'en avait vraiment qui était avantagés ici. C'était écoeurant, quelle injustice ! Et mon équilibre foireux moi, qui s'en était occupé ? Un type avec deux mains gauches, doté de surcroît du syndrome de Parkinson ? C'est pas possible, elle devait au moins avoir une grosse tare cachée en compensation, un truc énorme et inavouable, du genre "je suis la fille caché d'une licorne et d'un poney", "ma mère me met tout les matins du dentifrice sur ma brosse à dent", ou pire encore "je cache un poster de Justin Bieber sous mon lit". Sinon, c'était vraiment que la vie était mal faite. Abandonnant un instant mes récriminations intérieures, je pris tout de même la peine de répondre à mademoiselle jesuisdrôleetjeporteuntshirtRamones, ou du moins pour répondre à son protégé.
« - Ah, les skates de nos jours, c'est plus ce que c'était ! Sous prétexte que ça a quatre roues, ça se croit tout permis, ça fait les quatre-cents coups... Saches monsieur la planche de bois que j'étais là avant même que tes copeaux de bois ne soient agglutinés pour faire de toi ce que tu es à présent. Un peu de respect donc ! » Offrant mes sourcils froncés au fautif, je me radoucit néanmoins, pour venir tapoter affectueusement l'engin.
« - Baaah, allez, fais pas cette tête. Je te pardonne, va. » Je relevais la tête vers mademoiselle jesuisdrôleetjeporteuntshirtRamo... Oh et puis merde. C'était un peu long à la fin. Il allait bien falloir que je raccourcisse un peu son titre de noblesse si je voulais garder assez de salive pour finir cette conversation. Tant pis pour moi, je me lançais sur le terrain glissant des présentations. Ordinairement, je n'aimais pas spécialement suivre les conventions, probablement parce que j'avais un trop mauvais karma pour faire bonne impression dés la première rencontre. Ca s'expliquait pourtant facilement : j'étais irrémédiablement nulle en conversation mondaine, commenter la météo me faisait cent fois mourir d'ennui, et je n'avais aucun mérites ou titre de prestige à mentionner au détour de mes babillages. Cependant, il m'apparaissait que la jeune fille qui me faisait face n'était elle aussi pas très portée sur la chose, et quelque chose me disait qu'au fond, la météo, elle n'en avait rien à cirer.
« - Et à qui ai-je l'honneur ? demandais-je. »
Dernière édition par Andy Swarovski le Dim 31 Mar - 14:45, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Ven 15 Mar - 14:43 | |
| Une fois plus proche Leah constat que la jeune fille était plus grande qu'elle. Foutupetitetaille qui lui donnait l'air d'une lycéenne. Bon certes elle en était une, mais elle ne le serait pas toute sa vie ! Mais petite si... Cruelle destin. La fille en question faisait plus âgée aussi, cela n'aurait pas étonné Leah de savoir qu'elle était à la fac, elle avait envie d'être cool de faire bonne impression devant une étudiante. La fac c'est... l'avenir ! Du moins c'est l'image que s'en faisait Leah. Tout plein de carré de verre dure pour s'allonger au soleil avec des bouquins qu'on lit ou pas. Des cours innocence trop cool qui ne mène à rien dans la vie parfois et des machines à cafés en pannes. Oh oui. Vivement la fac.
La demoiselle semblait ne pas avoir trop mal au tibia et bien prendre la blague de Leah qu'elle remania à sa manière en parlant de la décadence des skates de nos jours. Leah acquiesça d'un air de dire « Tout à fait d'accord ! ». Cette fille était marrante. Elle finit par pardonner le skate en question. « Il est heureux que tu lui pardonnse et promet de faire attention ou ses roues le mèneront la prochaine fois » Malgré qu'elle souriait beaucoup et que parfois elle avait un air un peu bête sur le visage cette fille était vraiment cool. Ça changeait des minettes et des playboys du lycée, c'était clair.
La coutume faisait qu'après quelques échanges vocaux les gens s'échangent leur prénoms pour se donner des nouvelles par la suite et plus si infinité. Les jeunes filles ne dérangeront pas la règles, car la grande jeune fille trop cool qui sourit parfois trop et qui s'est fait attaquer pas un skate finit par lui poser la question en première. « Alors, c'est Skate n°5, mais sinon moi c'est Leah, Leah Jones » avait-elle répondu, comme si la question c'était adressé au skate et pas à elle. Elle espérait que ce soit le genre de fille qui ne connaissait rien de Pippa et donc de son enlèvement. « Et toi ? »
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Sam 23 Mar - 1:33 | |
| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? Franchement, qu'est ce qu'on peut être con quand on a vingt-deux ans. On se dit que c'est fini, qu'on a épuisé le stock de sourires pour un moment, que de toute façon « les aubes sont navrantes et les soleils amers », et que tout ce qu'il reste à faire, c'est porter le deuil de sa ville natale. Et bouder. En silence. Et puis là, sans prévenir, une fille pas trop moche débarque en grande vitesse, en bousillant votre tibia au passage, et là... BAM. Sourire. Mais qu'est ce qu'il vient faire ici lui ? On s'était pas brouillés tout les deux ? Il n'était pas resté à New York, d'abord ? Comment avait il fait pour se glisser dans ma valise sans que je m'en aperçoive ? Pourtant, je vous jure que je me serais bien appliquée à la détester la jolie demoiselle. Tout comme je détestais cette ville qui m'étouffait. Je l'aurais méprisé, en y prenant le plus grand plaisir. Ignorer, rembarrer, oublier. J'aurais eut envie de lui tirer les cheveux, de lui faire bouffer son stupide bonnet, de l'achever avec sa planche à roulettes.... Et non. Trop tard. J'avais souris, j'avais perdu, j'étais faible. Perdu contre qui d'ailleurs ? Contre moi même ? Conneries. Acceptant le tragique destin qui s'imposait à moi, j'ai donc ravalé mes derniers élans d'amertume et je lui ai décroché un gentil sourire, home made, concocté avec amour dans le pur respect des traditions ancestrales, blablabla. Bon, c'est vrai qu'il faisait un peu tache sur mon visage, ce sourire idiot. Gros comme un baobab en plus, impossible de le louper. Mais après tout, quelle importance ? Des millions gens souriaient tout les jours, on ne les emmerdaient pas avec ça pour autant. Lachez moi la grappe un peu, merde alors. Et puis, j'ai craqué. Je lui ai demandé son nom. En tout bien tout honneur, 'tention. C'est qu'avec toutes ces conneries, j'étais presque en train de me sociabiliser. Mademoiselle me répondit qu'elle s'appelait Leah, Leah Jones. La coïncidence m'arracha un sourire. Un de plus.
« - Leah fucking Jones. Je retiens ! Enfin, j'essaye. J'ai le cerveau en faisselle en ce moment. Mais là, ça ne devrait pas être trop dur à retenir... Jones, comme la diva. Leah, diva des skates. J'suppose qu'on a dut souvent te faire la blague avec ton homonyme, hein ? »
Je m'exaspérais moi même. Je parlais trop, pour ne rien dire. Je brassais du vent. Ouais voilà, c'est ça. Je brassais du vent. Un vrai moulin. J'aurais pas donné très cher de ma peau, si Don Quichotte était dans les parages. Squick, fini Andy. Kapout. C'était peut être pas une si mauvaise idée que ça, d'ailleurs. Au moins, j'arrêterais de m'enfoncer encore et encore. Mais mademoi... Leah vient à mon secours, en me demandant mon nom. Je simulais une courbette. Tant qu'à la faire fuir, autant que ce soit pour une bonne raison. Et la folie m'apparaissait comme tel.
« - Excuse moi, je manque à tout mes devoirs. Je m'appelle Andy. Andy Swarovski, première du nom. Tu retiendra ? »
Retenir pour quoi faire d'ailleurs ? Pas comme si on risquait de se revoir, après tout. Magnolia, j'avais déjà assez donné comme ça. Une sortie hebdomadaire, histoire d'aérer mon visage jaune et blafard, et zouuu, retour à la case départ, destination hibernation. Aucune chance donc de recroiser son chemin, n'est ce pas ? Enfin, ça, c'est ce que je croyais...
Dernière édition par Andy Swarovski le Dim 24 Mar - 7:30, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Sam 23 Mar - 16:43 | |
| Elle était de plus en plus drôle celle-là. Cependant, à l'annonce de son nom elle fit le rapport avec sa mère, la fameuse Diva Pippa Jones. Que répondre ? Leah n'avait pas trop envie que la jeune fille aux airs méga cool apprenne qu'elle soit la progéniture de cette icône du superficielle, de la richesse et du cinéma accessoirement. La honte, elle voulait essayer de s'élever au même niveau qu'elle pour une lycéenne. « Et oui, comme elle. En effet ou me le dit plus souvent que tu ne peux le croire, Jones comme l'actrice... » C'était un mensonge vérité. Le principe était simple, il ne fallait pas mentir, mais il ne fallait pas dire la vérité. Ainsi oui on lui faisait souvent la remarque avec Pippa, mais normal puisque qu'elle était sa fille, détail qu'il lui semblait pas très important à souligner. Ce n'est pas si elle vivait dans son quartier par exemple !
La demoiselle s'appelait donc Andy, original pour une fille. Son prénom lui allait bien tout compte fait. Andy Swarovski, bizarrement son nom de famille lui disait vaguement quelque chose. Ou peut-être bien que Leah divaguait encore et regardait trop de séries russes à la télé avec Lenny. Elle voulait rendre son animal de compagnie bilingue au cas où un jour il irait en Russie. Elle se répéta le nom de famille, il ressemblait vaguement au mot que Lenny et elle avait traduit qu'il voulait dire « jambon ». « Enchanté Andy Swarovski. Si je peux me permettre d'où viens ton nom de famille ? Il est russe ? » Ah bah qui tente rien n'a rien et Lenny et elle serait contente de savoir enfin la signification d'un mot à par vodka et da. A condition que la demoiselle soit vraiment russe, elle en avait pas l'accent en tout cas...
« Tu fais du skate ? » Après tout la jeune fille était au skate parc et elle semblait presque avoir l’allure d’une skateuse… Seulement il lui manquait un truc, un truc à roulette même avec elle.
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Mer 27 Mar - 23:37 | |
| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? Un jour, un idiot de scientifique sorti d'on-ne-sait-où a sorti de son chapeau une théorie qui pourrait expliquer ce que les gens appellent le coup de foudre. Selon ce même monsieur, les sentiments ne seraient qu'un joli emballage pour cacher une vérité beaucoup moins attrayante : le choix de notre chère et tendre moitié n’est pas aussi magique qu'il n'y parait. Je vous explique : la sécrétion de phéromones que dégage ce beau brun ténébreux que vous avez en ligne de mire depuis tout à l'heure, agissent avec vos propres phéromones. Mais alors, qu'est ce donc que ces mystérieuses phéromones ? Mais je vais vous répondre moi, mes amis. Les phéromones, ce sont des substances chimiques inodores, sécrétées par les glandes, reliées au bulbe rachidien. C'est ce même bulbe rachidien qui envoie à votre cerveau un important afflux de sang, qui, après moultes péripéties, achèvera tout le boulot par la production de molécules chimiques euphorisantes comme la dopamine, l’ocytocine, l’adrénaline et la vasopressine. Voilà. Vous venez d'être victime d'un coup de foudre. Bel enfoiré, n'est ce pas ? Non mais quel abruti ce type, quel misanthrope ! Il devait vraiment en vouloir au monde entier pour publier sa foutue théorie. Réduire l'un des phénomène les plus mystérieux et les plus poétique à de simples élucubrations scientifiques ! Passer sous silence les pupilles dilatées, le rythme cardiaque aussi irrégulier qu'une sonate de xylophone, l'estomac qui se noue et se renoue en looping ininterrompus, les gestes maladroits et le rouge aux joues. Anéantir ainsi des siècles et des siècles de clichés délicieux, les gondoles à Venise, la sérénade sous la fenêtre, le bisou sous le gui, les chocolats en février, les baisers sur les quais de gare, le bouquet de la mariée. Et que dire de ces romans à l'eau de rose, ces comédies sentimentales, ces ballades mélancoliques, ces poèmes déchirants ? Quel monstre, quel sale type ! Piétiner aussi ouvertement le travail de ces centaines d'artiste, du respectable Shakespeare en passant par ce puceau de Bieber. Non vraiment, ce mec en avait après le monde entier. Il avait dut se lever du pied gauche et le poser directement dans la merde, je ne voyais pas d'autres explications. Personne n'est aussi malveillant. Personne. Prenez Jafar dans Alladin par exemple : au fond, lui il s'en foutait du pourquoi et du comment, tout ce qu'il voulait au fond, c'est pécho cette mijaurée de Jasmine. Toujours est il que là, à l'instant présent, le sort des phéromones me semblait d'une importance capitale. Car si cet idiot de scientifique disait vrai, les phéromones qui s'émanaient de la susnommée Leah fucking Jones était encore plus puissants que le grand Hulk lui même. Pour résumer en des termes moins savant, eh bien... De toute évidence, mademoiselle me plaisait. Mais mademoiselle n'était pas seulement drôle et adroite. Elle était aussi curieuse : lorsqu'elle voulu savoir d'où venait mon prénom, je lui répondit avec un sourire.
« - Swarovski ? Rha, c'est une histoire longue et soporifique. Ca vient d'une branche trèèèès lointaine de mon arbre généalogique, des ancêtres russes qui ont dut fuir le éniéééééme tsar pour x raison, et ont profité la ruée vers l'or pour poser bagages aux états unis. Pas cool les tsars, pas cool. Des mecs plutôt psychofrigides, en fait. Mais il faut croire que le plan de mes ancêtres était plutôt foireux aussi, ça fait maintenant vingt-deux ans que j'attends de voir une pépite d'or pointer son nez. » Devant la mine perplexe de Leah, je me suis sentie de préciser avec une pointe d'amusement.
« - Oh attends, ne va pas croire que je parle couramment russe. Je sais dire deux trois phrases, comme un peu tout le monde. De toute façon avec les russes, le seul mot qui te serve vraiment, c'est nasdrovia ! » Mais l’interrogatoire ne s'arrêta pas là, et l'adjudant chef Leah m'interrogea aussi sur mes prouesses accrobaskatiques. La blague. Moi sur un skate ? Moi, Andy Swarovski, deux mains gauches, deux pieds droit ? Autant me demander de manger des sushis avec des clubs de golf en guise de baguettes, j'avais déjà plus de chance de m'en sortir sans m'amputer trois bras. Je retiens un rire nerveux, et m'empressa de répondre à la jolie inspectrice.
« - Moi sur un skate ? Crois moi, personne n'a envie de voir ça ! Et puis ce serait la panique, il y aurait des blessés, puis des morts, puis des émeutes... Par contre, je suis un bon public. Observer, c'est quand même moins risqué. »
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Ven 3 Mai - 20:20 | |
| Mademoiselle Swarovsky était marrante, elle commença à expliquer de manière schématique comment sa famille avait atterrie ici à Magnolia avec des x des additions de situation plus que probable lorsqu’on fait référence à la Russie et le tout avec une exponentielle d’humour. N’empêche que avoir des origines ça devait être méga cool pensa Leah. Elle, elle n’avait rien. Elle était un pur produit de l’Amérique, fille d’actrice. Plus cliché tu meurs. Malheureusement la russe ne savait pas parlé la langue de son pays. Dommage ! Leah aurait bien appris deux ou trois insultes à balancer de temps en temps à sa mère.
« Ce n’est pas au skate parc que tu trouveras une pépite crois- moi. Ici on attrape que des bleus et parfois avec un peu de chance un plâtre. Mais on peut choisir la couleur du plâtre et demander au médecin de le signer ! »
Seulement Andy n’était pas venu pour faire du skate. (Elle repartira tout de même un bleu selon la tradition du parc) Elle observait seulement. Quel drôle d’idée, pas après tout Leah était bizarre aussi parfois. Ce n’est pas à Andy qu’elle fera une remarque sur ce qu’elle trouve normal ou non. « J’aimerais bien rentrer à la maison autrement que avec un corbillard, mais si un jour il te prend l’envie de risquer ta vie et celle des autres préviens moi j’aimerais quand même pouvoir dire que j’y étais. » Leah ajouta un sourire en coin, elle trouvait que le courant passait bien avec la demoiselle, qu’elle était sur la même longueur d’onde, même façon de parler et de penser. Mais où était passé cette fille avant, quand Leah s’ennuyait comme un rat mort ? |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Mer 15 Mai - 17:17 | |
| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? Mademoiselle Jones. Ma mademoiselle Jones. Ce petit bout de fille s'agitait en me parlant. Grands gestes, grands yeux, grands sourires. Et moi je la regardais faire, suspendue à ses lèvres. Comment aurais je put faire autrement ? J'étais captivée. Prise au piège dans ses filets. J'aurais put passer des heures à la regarder piailler. Elle sortait de nulle part, avec son engin de malheur, elle s'était imposée à moi avec bruit et fracas, et maintenant j'étais là, comme une conne, à mendier un regard, à me damner pour un sourire. Vu d'ensemble sur mademoiselle. Plan fixe sur son visage. Focus sur ses mains. Jolies mains, d'ailleurs. J'en aurais bien choppé une, tiens. Je l'aurais serré dans la mienne, et on aurait couru ensemble. Où ça ? J'sais pas trop. Loin de Magnolia en tout cas. Loin, loin, loin. Jusqu'à ce que nos souffles s'épuisent, que nos poumons explosent, que nos jambes faiblissent. Qu'on croit que notre corps ne nous portera pas plus, qu'on finira par crever ici, sur un bord de la route. Puis courir encore. Prendre à gauche, puis toujours tout droit, encore, puis deuxième à droite. Prendre le premier bus pour Pétahouchnock. Regarder défiler le paysage derrière la vitre. Sa main chaude réchauffant la mienne. Mettre le plus possible de kilomètres derrière nous. Rouler jusqu'à la panne d'essence. Puis arriver enfin, au milieu de nulle part, respirer l'air pur à s'en péter les narines. Regarder sans ciller la beauté du paysage. Sans pleurer. S'effondrer enfin de fatigue. Se coucher à même le sol. Se raconter des conneries, sur nous, sur les enfants qu'on a été, sur ceux que l'ont sera désormais. Rire un peu. Compter les étoiles. Fermer les yeux. Affronter tout ça... main dans la main. Je secoue la tête. Je m'emballe trop, trop vite. Cette fille ne sera probablement plus qu'un lointain souvenir ce soir, quand je me retrouverais en tête à tête avec mon plat micro-ondable, et mon pyjama en pillou. Je chasse les dernières chimères de mon esprit, et je me force à me concentrer sur ce que me dis mademoiselle Jones.
« - J'ai laissé tombé les pépites d'or, t'façon. Les pépites de chocolat, c'est pas mal aussi, au final. Et puis, pour le plâtre, je garantie pas. Par contre, pour le pansement que j'aurais au tibia, tu aura le droit de laisser ta signature, si tu veux... » Mais Leah Jones n'a apparemment pas eut assez avec un accident à roulette. Elle me propose de se joindre à moi, pour mon baptême de planche. Je souris, mais mon cerveau lui fonctionne à cent à l'heure. Je rêve à nouveau, ou cette fille veut me revoir ? Est ce qu'elle... Est ce qu'elle essaye de me draguer ? Tout s'embrouille dans ma tête. Mes propres désirs se fondent dans la perception du monde. Est-ce elle ? Est-ce moi ? Je sais plus. Au premier abord, cette fille pourrait rentrer dans la case lesbienne. Oui mais... J'ai bien peur que justement, cette fille ne rentre dans aucunes cases. Elle a quelque chose d'unique, une singularité fascinante qui m'a d'abord plus. Oui mais à présent, je maudis sa pseudo originalité. Bordel, pourquoi tout est toujours si compliqué ? Elle ne pourrais pas se balader avec une pancarte autour du coup, tiens ? "Leah Jones. Dresseuse de planches à roulettes à mi-temps. Bisexuelle et désespérée." Non ? Alors qu'est ce que je fais ? Hors de question de me lancer. Si je tente, et que je me ramasse, j'aurais plus qu'à creuser mon propre trou, pour y enterrer ma tête... Mais d'un autre côté... Et puis merde. Tant pis pour toi, dignité. Il faut que je sache.
« - C'est une proposition ? demandais-je, faussement amusée. Mais que dirais ton copain s'il savait que tu sors risquer ta vie au côté d'une parfaite inconnue ? Ton copain... ou ta copine... » La bombe est lâchée. Détonation dans mon cerveau.
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Lun 10 Juin - 23:57 | |
| D'habitude Leah n'était pas du genre à papoter avec le parfait inconnu qui s'adressait à elle. Mais comment dire, comment ce brun de jeune femme pourrait être menaçante ? A vrai dire Leah était persuadé qu'elle gagnerait dans un catch avec mademoiselle l'étudiante. Un catch de fille sans la boue et pas en maillot de bain cela va s'en dire. Gardez vos idées perverses pour vous !
Andy aunomdefamilleompossibleàprononcer glissa à la brunette qu'elle n'aurait pas de plâtre, mais un pansement surement, auquel elle laisserait une petite place pour la signature de la jeune fille. C'était une chouette attention pensa-t-elle. « C'est petit un pansement, trop petit pour ma créativité. Je pourrais dessiner autour ? Un petit tatouage au bic c'est à faire au moins une fois dans sa vie. »
Mais bon un plâtre était tout de même plus fun à colorier et Leah espérait toujours pouvoir voir sa future nouvelle amie vestibuler sur une planche de bois avec des roues pour ensuite lui raconter des histoires sans queue ni tête sur des chasseurs d'or Russes. En réalité elle trouvait la jeune fille pleine de second degré et d'ironie, le genre de choses qu'elle adorait, elle ne vivait d'ailleurs que par ce langage en général.
Mais l'idée de rouler droit vers l'inconnu avec une inconnue raisonna d'un autre genre chez Andy. De manière à ce qu'elle pense que ceci soit une proposition. Et lorsqu'elle qu'elle demain si son copain ou sa copine serait d'accord pour une telle sortie Leah se demanda alors si c'était encore de l'ironie ou la vérité. Comment Leah aurait pu savoir qu'elle était à la limite de se faire draguer. C'est comme si elle lisait des magazines de filles avec des filles, qu'elle regardait fille TV et avait un tableau de chasse aussi grand que celui de sa (pute de) mère. Naturellement, quoi que légèrement moins à l'aise elle répondit dans un jeu d'ironie en pensant au seul ami qui méritait le titre de super pote de la terre.
« Pfff Lenny s'en remettra ! De toute façon il déteste faire du skate. Enfin elle déteste. J'oublie toujours le changement de sexe. Elle. » Leah en avait oublié de mentionner le fait que son Lenny était un hérisson et partit dans ses pensées à se raisonner sur le statut de « maman » de son animal de compagnie elle en remarqua pas non plus bizarrerie de sa phrase qui avait de quoi être très étrange dans un autre contexte. |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] Dim 30 Mar - 18:48 | |
| T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? On dit qu'on trouve toujours ce qu'on cherche, quand on s'y attend le moins. Ce qu'on ne dit pas par contre, c'est ce qu'on cherche n'arrive jamais seul, et non content d'apporter avec lui son bolide tortionnaire, ce qu'on cherche n'hésitera pas à foutre un joyeux bordel dans votre tête. Pour commencer son grand déménage de printemps, ce qu'on cherche commencera probablement par vous faire bégayer, buter sur les mots comme un pauvre illettré. Oui, oui. Ce qu'on cherche rend con. Vous ne le saviez pas ça, hein ? Et oui, pourtant c'est bien écrit sur la notice. Quelque part entre deux astérisques de 4, taille de police. On vous avez prévenus, vous n'aviez qu'à faire attention où vous posez votre coeur, voyons. Puis, quand il aura fini, ce qu'on cherche vous enseignera la fébrilité. Il vous enseignera l'envie, le désir, la convoitise. Il vous injectera le manque, la jalousie, mais plus vicieux encore, il vous fera découvrir l'espoir. Ce même foutu espoir qui déréglera progressivement les battements de votre cœur, qui vous dopera mieux que le ferait n'importe quels amphétamines, mais qui vous fera aussi entrevoir les redescendes plus violentes encore. Il y a fort à parier que lorsque ce qu'on cherche claquera enfin la porte de votre cerveau, il y laissera un beau champ de bataille, jonché des gisements inanimés de feu- votre lucidité, et feu- votre dignité. Mais c'est comme ça. Ce qu'on cherche arrive toujours lorsqu'on ne l'attends pas. Pour le moment, ce que je cherchais n'avais pas l'air si terrible que ça. Elle avait l'air même plutôt inoffensive avec ses histoires de pansements, de bic et de tatouage. Je me foutais bien de ce qu'elle aurait fait de son histoire de tatouage, je l'aurais laissé faire de toute façon. Je l'aurais laissé me marquer la peau, tout comme elle ne cessait de me marquer, de m'imbiber de sa présence, de minutes en minutes. Et moi, comme une foutue éponge vaseuse, je buvais tout. Chacune de ses syllabes. Chacun de ses sourires. Je buvais tout, jusqu'à... Le débordement. Cette question qui me trottait en tête, et que j'avais posé, d'une manière détournée. Ouverture des vannes les mecs, chaud devant ! Sa réponse ne fut pas ce que j'attendais. Vraiment pas.
« - Oh, elle s'appelle Lenny alors. » Ma phrase tomba, plate, froide, sans intonation. Un espoir morte né, étouffé dans l'oeuf. Ce que je cherchais n'était pas réellement celle que je cherchais. Du moins, c'est avec ça que j'essayais de me convaincre. La contre-propagande que j'offrais en pâture à mes désirs muselés ne dut pas leur paraître assez convaincante, car je m'entendit presque aussitôt répliquer, un léger sourire confus aux lèvres :
« - Elle en a, de la chance. » |
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| Sujet: Re: T'as d'beaux yeux tu sais... Ils vivent encore chez leurs parents ? [Leah & Andy] | |
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