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| I got 99 problems but the bitch ain't one. | |
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Nombre de messages : 1795 Etudes/Metier : en recherche d'un sugar daddy parce que flemme de continuer de bosser, sa vie vaut pas autant de mal. Love : son patron qu'elle se tape pour oublier sa solitude Humeur : d'humeur à niquer des mères Inscription : 01/01/2013
| Sujet: I got 99 problems but the bitch ain't one. Lun 4 Aoû - 4:09 | |
| Parcourant les quelques mètres qui la séparait de la maison de son amie, c’est avec une vitesse incroyable – grâce aux grandes enjambés qu’elle faisait – qu’elle arriva très vite à destination. Elle n’avait plus vu cette dernière depuis déjà des semaines et mis à part quelques messages et quelques appels, c’était à peine si elles s’étaient vraiment revues depuis son retour à Magnolia en novembre dernier. Oui, Elisabeth était une mauvaise amie et devait être a pire des meilleures amies à tout le temps repousser le moment où elle se bougerait finalement pour aller rendre visite aux gens qui la considérait comme faisant parti de leur cercle d’amis. Elle avait imprimé ça lorsqu’elle reprit contact avec Andrew – enfin, lorsqu’il fit le premier pas parce que soyons clairs, si il n’avait pas prit la peine de demander à la voir, elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même – qu’elle avait encore du boulot à faire sur le plan amical. Ce matin-là, alors qu’elle n’avait aucune envie de sortir de chez elle, elle trouva la force surhumaine de bouger ses fesses en ne perdant pas une seconde, pour se rendre à la maison Albright. La raison d’un tel empressement : sans faire exprès, elle eut le malheur – ou la chance, dépendant de comment on voit les choses – de surprendre une conversation entre son frère et un de ses amis dont elle n’avait pas réussi à capter le prénom, qui concernait la meilleure amie de cette dernière. En bonne fouine qu’elle était lorsqu’elle le voulait, elle colla son oreille à la porte pour entendre de quoi ils étaient tous les deux en train de parler avant que l’idée ne lui prenne d’intervenir dans la conversation pour demander des explications. Après quelques minutes d’écoute attentive et de réflexion pour bien comprendre de quoi pouvait bien parler le jeune homme avec son ami à l’autre bout du fil, elle fini par isoler l’information essentielle de la discussion et sans plus attendre, telle une furie elle prit la direction de chez Harper sans même prendre la peine de lui envoyer un message pour prévenir de son arrivée. Une fois arrivée devant la porte de la jeune brune, elle fit comme si elle était chez elle et passa par la porte de la cuisine en hurlant le prénom de son amie, quitte à ce que les deux autres Albright la surprennent en pleine effraction. Mais de toute façon elle s’en fichait, depuis le temps ils étaient habitués à ce qu’Elisabeth élise domicile chez eux lorsqu’elle n’était pas chez elle, et au pire, le petit-ami de cette dernière étant avocat, si l’un d’entre eux s’amusaient à porter plainte contre elle pour violation de propriété privée et de vie privée, elle aurait de quoi se défendre. « HARPER ? HARPER JE SAIS QUE T’ES LA. JE MONTE ! » Accompagnant le geste à la parole, c’est deux à deux qu’elle monta les escaliers avant d’arriver à l’étage et de commencer à ouvrir toutes les portes, ne cherchant même plus à savoir quelle pièce elle ouvrait, tout y passait : la chambre d’Alistair, celle de Lynn, même le placard au fond du couloir n’avait pas pu éviter l’inspection de la Spencer. « Je sais que t’es là, montre-toi. » Dit-elle en continuant sa fouille.
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Nombre de messages : 321 Etudes/Metier : En pleine réflexion Love : Zain Richardson mais... Humeur : Joyeuse Inscription : 18/11/2013
| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Dim 10 Aoû - 17:37 | |
| J'avais des millions de choses à faire aujourd'hui. Je devais me renseigner pour les prix des appartements et des voitures pour Alistair. Il fallait faire un choix et savoir lequel des deux serait le plus utile et le plus rentable pour qu'Alistair puisse faire ses études. Je m'étais donc réveillée, avais prit ma douche et avais ouvert les magazines pour trouver des annonces. Comme le font les femmes dans les films, j'entourais en rouge, au gros marqueur, chaque annonce qui me paraissait bien. Une fois fait, je sortais faire des courses. Le frigidaire était vide et je devais choisir des peintures et du papier peint pour les pièces à l'étage. J'avais donc prit presque toute la matinée à faire cela. Alistair et Lynn étaient sortis et j'avais posé quelques jours de congés pour m'occuper de la maison. Une fois rentrée, j'avais enfilé un tee-shirt de Clyde qui traînait là et un short en coton. Puis je m'étais mise à repeindre ma chambre avec une peinture pourpre. Avec Alistair, on avait établit la règle que chacun s'occuperait d'aménager sa propre chambre. Et je commençais d'ailleurs à me demander si ça valait le coup de refaire celle d'Alistair s'il venait à quitter le domicile familial. Au bout de vingts minutes, je me rendis compte que je m'ennuyais. Alors je me levais et allais chercher mon pc. Je l'allumais et sélectionnais la compile des morceaux de Supertramp avant de mettre la musique à fond. Je me mis à chanter - ou plutôt hurler. « GOODBYE STRANGER, IT'S BEEN NICE!!!! » C'est donc avec bonne humeur que je continuais de repeindre le mur. Mais je m'arrêtai alors lorsque je sentis une présence. Je tournais la tête et découvrais ma meilleure amie. « Eli! Ca me fait plaisir de te voir! » Je posais le rouleau de peinture et me penchais pour éteindre la musique. J'attrapais un chiffon et m'essuyais les mains avant de m'approcher d'elle pour lui faire la bise. Mais je me rendis alors compte qu'elle n'était pas vu pour parler de notre chat et du beau temps. Elle paraissait en colère, et je fronçais alors les sourcils. « Qu'est-ce qui se passe? ». Je l'écoutais et ouvrais la glacière où j'avais mit ma dose de canettes. Je lui en tendis une et me figeais alors. Putain, j'étais dans la merde.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Mer 13 Aoû - 2:08 | |
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Elle se serait cru dans un labyrinthe sauf qu’elle n’était ni prise au piège et ne cherchait pas non plus de sortie, elle était seulement à la recherche de sa meilleure amie qui allait devoir lui fournir certaines explications. Poussant une porte puis l’autre, la jeune brune avait l’impression de ne pas voir le bout de cette maison qui n’était pourtant pas si grande. Elle fût cependant attirée par une voix plutôt familière qu’elle pouvait reconnaître entre mille et qui venait de la dernière pièce qu’elle n’avait pas encore eut l’occasion de visiter, et qu’elle n’avait d’ailleurs même pas pensé à aller voir en premier – trop occupée à faire le tour de la maison et probablement trop aveuglée par son envie pressante de trouver son amie – la chambre d’Harper. Elle fit de grands pas dans la direction de la chambre de cette dernière qui l’avait invitée à venir la rejoindre et ne se fit pas prier en entrant dans la pièce comme si elle était chez elle. Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle lorsqu’une forte odeur de peinture fraîche lui monta au nez, rendant la pièce presque irrespirable Lorsque la jeune femme lui fit la bise pour la saluer, elle en fit à peine de même en ne bougeant même pas de l’endroit où elle était, se contentant de ramener ses bras sur sa poitrine en posant une main sur son nez pour masquer l’odeur atroce et éviter bien des souffrances à son pauvre nez. Avant de prendre la parole, elle se dirigea vers la fenêtre la plus proche qu’elle ouvrit complètement en grand avant de prendre une profonde respiration de l’air frais que lui offrait Magnolia, puis se tourna de nouveau vers la Albright. « Tu es enceinte ? De Clyde ? » S’enquit-elle en affichant une expression qui mélangeait surprise et colère sans pour autant laisser paraître la surprise. Elle n’avait ni le temps, ni l’envie de tourner autour du pot et de s’embêter avec les formules de politesse qui l’obligeait à demander à son amie comment est-ce qu’elle se portait la dernière fois et de toute façon, c’était mal connaître la Spencer si on pensait qu’elle prenait des pincettes lorsqu’elle avait quelque chose à dire. Elle pouvait être très diplomate comme pas du tout, en l’occurrence, elle avait choisit de ne pas l’être et de laisser sa nature agressive et lunatique l’emporter. Sûrement qu’elle regretterait de ne pas avoir eut un peu plus de tact pour lui poser la question qui était délicate, mais quelle importance, le tact n’allait pas lui apporter les réponses qu’elle voulait. « Sérieusement, de Clyde ? Je sais que l’amour et toi ça doit faire genre 10 et quand je vois tes goûts en matière de choix, ça m’étonne même pas que t’ais du mal à trouver chaussure à ton pied. » Elle décroisa les bras et se passa une main dans les cheveux avant de commencer à balancer les bras dans tous les sens, affichant une mine consternée. « Harper, sérieusement ? » Lui demanda-t-elle de nouveau avant de pousser un soupir, lui laissant tout de même le temps de répondre. Elisabeth n’était pas experte en amour, ni même en relations entre les êtres humains pour être honnête, mais elle n’a jamais caché son désaccord concernant ce couple sorti de nulle part entre ce timbré de Clyde et sa meilleure amie.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Sam 16 Aoû - 0:45 | |
| J'avais l'impression de m'être prit une gifle en pleine figure. Je regardais ma meilleure amie, surprise qu'une telle expression recouvre son si beau visage. Elle semblait énervée, blessée, inquiète, affolée. Mais surtout en colère. Et surprise. Je posais mes affaires, comme pour me préparer à la conversation qui allait suivre. Et j'éteignais la musique qui n'était plus vraiment au rendez-vous. Qu'avais-je encore fait pour la mettre dans un tel état? Ou que s'était-il passé pour qu'elle réagisse ainsi. Je l'incitais à me dire ce qui n'allait pas, mais je regrettais rapidement. Comment pouvait-elle savoir? Clyde avait été le seul au courant, et ce n'était pas censé s'ébruiter. Mais je compris alors le rapport entre Clyde et Elisabeth. Son stupide frère et ce bouffon de première de Russell, qui se trouvait être le meilleur ami de Clyde et que j'avais eut l'occasion de voir en homme chocolat à Pâques. Je passais alors la main dans mes cheveux et avec colère je tapais du pied. « Il peut pas la fermer ton frère?! » J'en avais assez que chaque secret soit étalé au grand jour, aux yeux de tous sans qu'on ai le contrôle sur les événements. Je regardais Elisabeth, qui me sermonnait sur mes choix amoureux. Alors là, c'était la meilleure. « Parce que t'es mieux tu trouves? Les O'Connell ne sont pas les plus attentionnés de cette ville. » Et j'en savais quelque chose puisque mon meilleur ami était Adrian. Je soupirais et donnais dos à ma meilleure amie avant de poser la main sur mon ventre. Au début, ma réaction a été la crise de nerfs. Je n'en ai parlé à personne, et je ne voulais pas que ça se sache. Mais j'avais trop peur de ce que pouvait afficher le test de grossesse, alors j'avais quelque peu attendu. Et puis j'avais prit mon courage à deux mains et avais fait ce test. Positif. A la fois paniquée et heureuse, j'étais rentrée chez moi, faisant un détour chez les Spencer dans le but de croiser ma meilleure amie, qui était alors absente. Mais l'idée m'était venue d'en refaire un. Négatif. J'étais à la fois soulagée, mais terriblement triste. Et bien évidemment, c'était à ce moment que Clyde s'était ramené en me demandant si c'était vrai. Et maintenant Elisabeth. « Tu me parles pas pendant des mois et tu reviens pour m'engueuler. J'étais venue te voir figures toi, alors que je pensais être enceinte. » J'aimais Elisabeth, elle était ma meilleure amie, mais elle jugeait Clyde trop vite. Et comme nous ne nous étions pas vu depuis mon retour, je n'avais pas pu lui parler de cette nouvelle histoire, de lui dire les choses telles qu'elles étaient et non telles qu'elles paraissaient être. J'aimais Clyde, et il m'aimait. Et on aurait été capable d'élever un enfant si j'avais réellement été enceinte. Je jetais un regard à Elisabeth et allais chercher une cigarette avant de l'allumer.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Sam 16 Aoû - 1:41 | |
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Sans même prendre le temps de se calmer ou de reprendre son souffle après sa course effréné dans toute la maison à la recherche de Harper, elle avait préféré y aller directement en annonçant à cette dernière la raison de sa venue. Elle n’avait aucune envie de jouer et de tourner autour du pot, surtout que quand on connait la gravité de la chose, il fallait s’y prendre à temps sans attendre une minute. Bien sûr, fidèle à elle-même et à son tact sans précédent, la Spencer n’avait pas mâché ses mots et finirait sûrement par le regretter, mais pour le moment l’heure n’était pas aux regrets mais aux explications. Elisabeth n’eut même pas besoin de préciser la source de ces informations que son amie l’avait déjà deviné. Oui, elle tenait ses informations de Carl. Même si en fait non, elle avait seulement entendue une conversation entre ce dernier et un ami à lui qui parlait d’Harper, mais quelle importance comment elle le sait, l’important c’est qu’elle l’ait su justement. Ne prenant même pas la peine de relever la phrase de la jeune Albright, elle se contenta de soupirer d’agacement sans défendre son jeune frère mais sans non confirmer que les informations venaient bien de lui, entre autre. Préférant continuer sur sa lancée, elle finit tout de même par se taire lorsqu’elle entendit le nom d’O’Conell prit place dans la conversation. Interloquée, la brunette regarda sa meilleure amie avec des yeux écarquillés, se demandant comment est-ce qu’elle pouvait bien être au courant de cette histoire, la seule personne avec qui elle en avait parlé était Scarlett et elle voyait mal cette dernière allait le répéter à tout le monde. « Déjà, je ne te permets pas, aucune comparaison n’est faisable entre les O’Conell et ton Clyde. » Elle accentua sur le prénom de Clyde montrant bien son amertume rien que d’en parler. La jeune femme n’aimait pas parler de sa vie amoureuse en général, à personne, même pas à sa meilleure amie. La seule raison pour laquelle elle l’avait fait avec sa jeune sœur était parce que cette dernière l’avait prise en ‘flagrant délit d’amour’ alors qu’elles étaient toutes les deux. Sur le coup elle aurait dû se sentir coupable de ne pas avoir été capable de parler de tout ça à la Albright, mais elle préféra passer outre et se concentrer sur le problème ‘bébé’ du moment, pensant sans doute que cette information passée sous silence n’était rien comparé à ce que Harper avait fait passer elle, sous silence. « Attends, quoi ? Comment ça ‘pensais’, t’es enceinte ou pas ? » Là encore, elle ne prit même pas la peine de relever le fait qu’elle avait été absente pour celle qui était supposée être sa meilleure amie, mais elle en avait marre de se justifier sur sa présence auprès de son entourage, elle avait déjà dû le faire auprès d’Andrew qui lui avait reproché son absence dans sa vie à demi-mot, elle n’avait pas envie d’en rajouter. Elle était loin du titre de la meilleure amie la plus parfaite et pouvait parfois gaffer, mais il n’empêche qu’elle y tient à ses meilleurs amis même si elle ne le montre pas et ça, ils devraient pourtant le savoir sans qu’elle n’ait besoin de le dire ou de le montrer chaque instant.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Sam 16 Aoû - 17:34 | |
| Qui aurait pu penser qu'un mal entendu créé autant de conflits? Certes, avoir un enfant n'était pas une décision à prendre à la légère, mais moi qu'on disait si raisonnable depuis le départ de mes parents, pourquoi les gens s'évertuaient à penser que je deviendrai irresponsable au point de tomber enceinte? Moi-même j'ai eut peur, malgré toutes les précautions que j'avais prise, j'ai cru, un instant, que j'allais être mère. Mais il fallait croire qu'aux yeux de tous, aimer et sortir avec Clyde Ainsworth m'enlevait toute raison et que j'étais désormais prête à tout et n'importe quoi pour le garder. Certes, j'étais amoureuse de lui, mais ma priorité n'était pas ma vie sentimentale avec lui, mais ma vie de famille et l'avenir de mon frère et de ma soeur - en particulier celui d'Alistair qui commençait à se dessiner petit à petit. Je rigolais alors à la réponse d'Elisabeth. Putain je l'aimais, mais qu'est-ce qu'elle pouvait être chiante. « Tu t'es bien permise de venir faire une leçon de morale à une jeune femme de 21 ans qui élève deux ados depuis deux ans. » Ajoutais-je simplement en tirant une nouvelle taffe sur ma clope. Je repris alors un des rouleau et me remettais à peindre, en tenant de l'autre main, ma cigarette. « Aucun des O'Connell ne sait se gérer. Regarde Adri. Et tu serais surprise de voir à quel point Clyde n'est pas ce que les gens disent de lui. » Je ne comptais pas m'étaler sur le sujet et lui dire à quel point l'homme que j'aimais était intéressant et doux, à quel point chaque moment passé était inattendu mais intense. Elle n'avait pas à savoir cela, personne n'avait à savoir cela, car cela concernait ma vie sentimentale et elle ne devait atteindre personne d'autre que Clyde et moi. De toute manière, je ne savais pas quel O'Connell intéressait Elisabeth. Je tapotais ma cigarette de l'index pour laisser la cendre tomber dans le cendrier et je continuais de peindre. Je sentais qu'Elisabeth était en ébullition dans mon dos, mais je ne pouvais me jeter dans ses bras et lui dire que j'étais désolée pour ne pas lui avoir dit. Car il n'y avait tout simplement rien à dire. Elle me demanda alors si j'étais enceinte ou non. Je soupirais et balançais le rouleau dans son pot au soupirant, puis je me tournais vers elle, enlevais la cigarette de mes lèvres et répondais, lasse : « J'ai l'air d'être en train de faire la peinture pour une chambre de bébé? Non, Elisabeth. Je ne suis pas enceinte. » Et comme si la conversation était terminée, je repris ma peinture, en finissant avec agacement cette cigarette que je ne parvenais même pas à savourer.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Mar 19 Aoû - 3:26 | |
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La Spencer devait avouer qu’elle s’était peut-être laissé un peu emportée, et qu’elle aurait peut-être dû prendre le temps de discuter calmement avec son amie, pour pouvoir démêler le vrai du faux avant de lui sauter à la gorge comme elle venait de le faire. Mais ce n’était pas de sa faute, elle était inquiète pour cette dernière parce que oui, elle pouvait bel et bien parler d’inquiétude dans le cas présent. Harper était à peine âgée de 21 ans, elle avait déjà du mal parfois à s’occuper de son frère et de sa sœur, et parfois même d’elle-même ; elle avait beau avoir confiance en son amie lorsqu’il s’agissait de mener les situations de front, mais avoir un enfant ce n’était pas du tout la même chose que d’élever des adolescents qui étaient presque des adultes. De plus il y avait toujours le problème Clyde, est-ce qu’elle était sûre qu’elle pouvait compter sur lui si jamais un bébé était sur le point de voir le jour ? Est-ce qu’il serait assez mature et responsable pour pouvoir prendre ses responsabilités et se comporter comme un vrai père ? Etre un père ce n’est pas seulement allé à l’état civil, déclarer l’enfant et le reconnaître, c’est aussi s’occuper de lui, l’élever, le faire grandir, soutenir la mère, lui bâtir un avenir, être une véritable figure paternelle pour l’enfant et bien d’autres choses encore. Est-ce que lui était prêt à être tout ça ? « Et tu serais surprise de voir à quel point Joshua n’est pas comme les gens le disent, juste parce qu’il fait partie de la famille O’Conell. » Rétorqua la brunette en utilisant le même ton que sa meilleure amie pour répondre à son attaque sur la famille de son petit-ami. A sa décharge, Joshua n’était qu’à moitié O’Conell, et Elisabeth misait beaucoup sur ça, se convaincant elle-même qu’il n’y avait pas que du mauvais dans cette famille et que celui qui lui servait de petit-ami en était la preuve vivante. Cependant ce sujet de discussion n’était pas à l’ordre du jour – et ne le serait probablement jamais, la Spencer n’a rien à prouver à qui que ce soit et tant qu’elle se sent bien avec Joshua, c’était tout ce qui comptait – préférant reporter toute son attention sur la Albright. « Ah… donc tu n’es… » Elle jeta un coup d’œil autour d’elle avant de s’apercevoir qu’elle aurait peut-être bien dû réfléchir à deux fois avant de limite agresser son amie ; la pièce dans laquelle elles se trouvaient toutes les deux n’avait rien à voir avec une chambre de bébé, mais cela ne voulait rien dire. Comme pour être certaine de ce qu’avançait la jeune Harper, elle dirigea son regard vers le ventre de cette dernière pour voir si il avait prit du volume ou pas, mais elle ne pouvait pas bien voir à cause de la couche de vêtement qui recouvrait la jeune brune, elle allait devoir se contenter de ce que disait sa meilleure amie, et lui faire confiance. Après tout, elle semblait être mieux informée qu’elle à ce sujet. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit, non je ne m’excuserais pas de m’être inquiétée pour toi. Même si j’avoue, j’aurais pu adopter une toute autre approche pour le coup. » Haussant les épaules, elle alla s’asseoir dans un coin de la pièce, sur un siège préalablement recouvert d’un drap pour ne pas le tâcher de peinture, croisant ses jambes et ses bras tout en fixant son amie.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Ven 29 Aoû - 23:31 | |
| Comme toutes les meilleures amies, Elisabeth et moi avions nos moments de confidences, de rire et d'autres de conflits. Nous avions besoin de nous engueuler pour nous montrer que les choses nous concernant ne nous laissait jamais de glace, et nous avions besoin de confronter nos idées et nos points de vue pour nous réconcilier d'avantage encore. Et encore une fois, notre engueulade avait du sens. Même si elle était basée sur des rumeurs et des hypothèses. J'étais donc agacée qu'elle puisse croire des paroles aussi importantes sorties de la bouche d'autres personnes que moi. Mais d'un autre côté, je comprenais sa réaction et la panique qui avait pu l'envahir. Je soupirais et souriais lorsqu'elle parla de Joshua. Je n'avais aucune idée duquel elle était proche, j'avais juste longuement espéré qu'il ne s'agisse pas d'Adrian, qui avait déjà une histoire amoureuse bien compliquée. Joshua m'était inconnu, et peut-être était-ce mieux ainsi. Je posais mon rouleau de peinture et la regardais, en plissant des yeux : « Ah donc il s'agit de Joshua? Il est le fils de Joey, qu'est-ce que ça change? ». Pour une fois dans ma vie, j'étais de mauvaise foie. De très mauvaise fois. Car j'étais meilleure amie avec Adrian depuis bien des années, et malgré tous ses défauts, je ne m'étais jamais plainte de cette amitié. Je fis alors comprendre à mon amie, qu'en effet, je n'étais pas enceinte. Elle était donc surprise et soulagée et je lui adressais un regard agacé avant de me remettre à peindre. Je me faisais agresser pour rien et en plus je ne devais rien dire? J'étais Harper Albright, pas l'idiote du quartier. Je ne parlais pas, me contenant de repeindre le mur, bien trop énervée pour dire quoique ce soit. Un instant, j'espérai même qu'elle fasse demi-tour et qu'elle s'en aille. Mais elle resta là et j'entendis alors sa voix dans mon dos. Je roulais des yeux et répondais sans lui adresser un regard : « Sans blague? Si j'avais été enceinte tu aurais été la première à le savoir... » Et c'était vrai. Car je ne voyais personne de plus proche qu'Eli et de mieux placé. Il y avait mon frère et ma soeur, mais je n'aurai su leur avouer une chose aussi importante du premier coup. Et Clyde, j'aurai eut bien trop peur de sa réaction pour me lancer à corps perdu dans un tel aveux et une telle conversation.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. Lun 27 Oct - 15:47 | |
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Elle qui à la base voulait parler d’Harper et non d’elle, venait de se faire prendre en prononçant le nom de son petit ami. Après tout elle ne devait ni en être gêné, ni en avoir honte étant donné que tout le monde finirait par l’apprendre tôt ou tard, y comprit la jeune Albright qui était supposée être sa meilleure amie et qui par conséquent, aurait dû être l’une des premières au courant de sa nouvelle idylle. « On est pas là pour parler de moi, mais de toi. » Rétorqua-t-elle sur un ton sec alors qu’elle ne le voulait pas autant. Harper savait très bien qu’Elisabeth détestait parler d’elle et encore moins de sa vie amoureuse donc le fait qu’elle ne lui ait rien dit à ce sujet ne devrait même pas l’étonner. Mais toujours est-il qu’ils n’étaient pas là pour parler d’elle mais de la jeune femme qui était soi-disant enceinte… et qui finalement ne l’était pas. Ah. Bien. Ok. Elle partie s’asseoir dans un coin laissant son amie retourner à ses occupations, lui faisant bien comprendre qu’elle avait débarqué chez elle de la sorte et en l’agressant presque, seulement parce qu’elle tenait à cette dernière et rien d’autre. Elle aurait sûrement fait la même chose s’il avait été question de Scarlett ou de Carl. Enfin non, pas Carl. Elle l’aurait tout d’abord traité d’abruti et ensuite elle aurait prit la peine de discuter avec lui, même si elle savait que ce genre de chose n’était pas prêt d’arriver ni pour Scarlett, ni pour Carl. Un petit sourire naquit sur son visage en entendant les paroles de son amie, ça lui allait droit au cœur, vraiment. « Je crois que c’est l’une des plus belles déclarations que tu ne m’ais jamais faites. » Répondit-elle avec un petit rire dans la voix, préférant répondre avec une réponse légère plutôt que de la prendre dans ses bras et qu’elles aient ce genre de moment trop intime au goût d’Elisabeth. Elle se leva cependant pour aller se poster aux côtés de la jeune brune ; elle fixa le mur un moment comme si elle l’examinait, et fini par reprendre la parole. « Je suis contente que tu ne sois pas enceinte, vraiment. Et je ne dis pas ça parce que l’enfant aurait été de Clyde mais parce que… tu sais où je veux en venir… » Dit-elle avec un ton qui se voulait plus sérieux. En général, Harper était de ceux qui comprenaient vite et c’était ce qu’elle aimait chez la jeune Albright, elles étaient en général sur la même longueur d’onde et n’avaient pas vraiment besoin de mots pour se comprendre. Ici en l’occurrence, elle voulait juste dire à sa meilleure amie qu’elle avait peur pour elle, qu’elle lui faisait entièrement confiance dans ses choix mais que la maternité n’était pas quelque chose qu’on prenait à la légère, c’est le genre de chose qui change une vie et autant Elisabeth l’adorait, autant elle n’était pas sûre qu’elle pouvait offrir à un enfant l’environnement stable qu’il a besoin et qu’il mérite. « Donc Clyde hein ? Juste, pourquoi lui ? Je veux dire, de tous les gens de Magnolia t’as trouvé que lui ? » Reprit-elle avec un ton un peu plus léger pour détendre l’atmosphère qui devenait un peu trop sérieuse à son goût.
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| Sujet: Re: I got 99 problems but the bitch ain't one. | |
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