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Nombre de messages : 529 Etudes/Metier : employée au bowling Love : kanye af Humeur : pas d'humeur Inscription : 08/05/2015
| Sujet: girls are guns (amy) Ven 15 Mai - 1:29 | |
| Une heure du matin. L'heure à laquelle Stacy commençait à ne plus trop savoir où elle était, ni ce qu'elle faisait. Amy l'avait embarquée à une fête dans la ville voisine ; cette fille était la reine des plans foireux de dernière minute, auxquels la blonde ne disait évidemment jamais non. Elle n'était plus à un plan foireux près. Comme bien souvent, Amy lui avait fait croire qu'elles se rendraient à une soirée organisée par des amis à elle or en réalité la petite brune n'y connaissait personne. C'était de la pure incruste, et elles n'avaient depuis un moment plus aucun souci avec ça. Les deux jeunes femmes étaient de toute façon arrivées à une heure telle que les gens ne se souciaient plus de qui entrait ou sortait. La maison était un véritable moulin. Maison, ou plutôt manoir, l'endroit était si géant. Même à Magnolia, banlieue chic à laquelle elle ne s'adaptait encore pas tout à fait, Stacy n'en avait jamais vue de telle. Aussi, les deux fêtardes s'étaient perdues au second étage et, trop alcoolisées pour réfléchir convenablement, avaient toutes deux perdu le sens de l'orientation. « Amy t'es sûre que c'est par là ? » elle pointa son doigt en direction du mur, mais visiblement, ce n'était pas le bon chemin. Lassée, Stacy s'assit par terre. Tout ce dont elle avait envie présentement, c'était d'être dans son lit. « On appelle un taxi ? Il nous trouvera bien. » Et au bon étage, évidemment. Amy, à l'inverse, semblait tout à fait péter la forme. Tellement que c'était comme si elle pompait toute l'énergie de Stacy pour recharger ses batteries. Si Amy était aussi alcoolisée que son acolyte blonde, elle paraissait pour sa part réussir à sauter sur le lit des hôtes de la soirée sans se casser trop la figure et ça, Stacy savait pertinemment qu'elle n'en aurait pas les capacités là maintenant. « T'as toujours de l'énergie comme ça ? » Six ans qu'elles se connaissaient, et la jeune Hopper la surprenait toujours. La jeune femme prit la décision d'appeler ce fameux taxi ; elle voulait rentrer. Adossée au lit, remuant, par la faute d'Amy, elle chercha sur les côtés son sac, qu'elle ne trouvait pas. « Je trouve pas mon téléphone. On rentre comment ? » Stacy ne voyait pas non plus le sac d'Amy dans les parages, aussi, elle comprit qu'elles allaient devoir soit prendre le portable de quelqu'un or elles ne connaissaient personne ici et Stacy n'avait envie de parler à personne, soit elles devraient rentrer à pied. « On est pas très loin de Magnolia, hein ? » demanda-t-elle, plus pour se rassurer qu'autre chose, sachant pertinemment qu'elle n'était pas en état de parcourir des kilomètres. Quoi que par expérience, elle savait qu'on ressentait parfois moins la douleur et la fatigue en ayant un peu bu. Mais si Magnolia n'était pas loin, elle ne serait pas contre non plus. « T'écoutes quand je te parle ? » s'énerva-t-elle en se retournant, pour regarder Amy. Complètement perchée, celle-ci semblait découvrir la fonction trampolline d'un lit pour la première fois de sa vie. |
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Nombre de messages : 1170 Etudes/Metier : tient une chaîne youtube pour apprendre aux gens à twerker malgré son cul blanc et plat. Love : Miguel, le gars rencontré dans la file d'attente du Chipotle en attente de naturalisation. Peut-être un futur mariage pour l'aider à avoir ses papiers ? Humeur : dabbing like Pogba on my way to success Inscription : 16/10/2012
| Sujet: Re: girls are guns (amy) Ven 15 Mai - 2:52 | |
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A mesure que la soirée avançait, la jeune fille avait l’impression que toutes mauvaises ondes et les pensées négatives qu’elle avait accumulée au cours de la journée finissait enfin par la lâcher. Peut-être était-elle aidée par l’alcool qu’elle avait ingurgitée toute la soirée, peut-être avait-elle enfin réussie à lâcher prise comme elle aurait dû le faire depuis le début. Sa vie ne rimait à rien et elle le savait, ses frères se chargeaient bien de le lui rappeler et l’homme qui avait su faire chavirer son cœur ne ratait jamais une occasion de bien lui rappeler qu’elle n’était qu’une gamine capricieuse. Mais peu importe, elle avait décidé une fois encore de mettre sa vie en stand by le temps d’une soirée, en se tapant l’incruste chez des gens qu’elle ne connaissait pas. Pourquoi ? Parce qu’elle le pouvait. Par chance la nature l’avait gâtée et elle avait un physique qui lui ouvrait beaucoup de portes – principalement les portes des chambres, but still – leur avait aujourd’hui ouverte la porte d’une maison qu’elles ne connaissaient pas. Oui, elles. Penser qu’Amy était seule c’était mal la connaître, elle s’arrangeait toujours pour être entourée – autrefois par sa complice de toujours Nina VV – et ce soir c’était Stacy qui allait prendre la place de la brunette. La Hopper aurait bien sûr pu demander à Savannah de l’accompagner, mais ça n’aurait pas été la même chose. Elle adorait Savannah, là n’était pas le problème, mais ce n’était pas la même chose de sortir avec Stacy qu’avec Savannah. Là elle pourrait vraiment se lâcher qu’elle savait que cette dernière ne la jugerait jamais, tandis qu’avec la Richardson, elle essayait de faire en sorte d’être un peu plus calme. Essayait. Quoi qu’il en soit, elles étaient toutes les deux à la fameuse soirée hors de la ville, à sauter sur des lits qu’elles ne connaissaient pas, dans une maison qu’elles ne connaissaient pas. Du moins, Amy le servait ; elle aimait bien ça se servir de lit comme de trampoline, bien sûr ce n’était pas aussi résistant et amusant qu’un vrai trampoline, mais au moins elle pouvait sauter en l’air sans pression. De plus, avec tout l’alcool qu’elle avait dans le sans elle aurait pu sauter sur un oreiller qu’elle aurait l’impression de voler. Elle était loin, joyeuse et aussi excitée qu’une pile électrique. La jeune fille ne pouvait tenir en place, cherchant à chaque instant quelque chose de nouveau à faire. « Eh regarde, je sais voler. » Elle sauta depuis le lit pour atterrir par terre comme une merde, et partit d’un fou rire en réalisant à quel point elle était ridicule. Elle ignorait complètement ce que lui disait son amie, préférant se concentrer sur comment se lever sans se casser – ou casser – quoi que ce soit. Une fois debout, elle repartit de plus belle en sautant plus fort sur le lit, se fichant bien qu’il cède sous son poids. De toute façon elle ne comptait pas remettre les pieds dans cette maison de sitôt, donc quelle importance que le lit soit cassé ou pas ? « Tracasse, je sais où on est. » Elle reporta enfin son attention sur son amie et la prit par le bras pour l’aider à se lever, avant de se diriger vers la sortie où le taxi qu’elles avaient appelées n’allait sûrement pas tarder à arriver. En réalité, le chemin vers la porte fut plus périlleux que dans ses souvenirs, elle avait décidé de prendre les devants sans trop savoir où aller. Cette maison étant un véritable labyrinthe, elles se perdirent à plusieurs reprises en rentrant dans des chambres – parfois occupées – et en se retrouvant dans des culs de sac. Le bon côté était que cette petite expédition leur avait permis de récupérer leur sac. « Tiens, voilà ton sac tepu. J’pense qu’on peut y aller maintenant. » Elle gardait une voix calme qui en apparence laissait croire qu’elle savait ce qu’elle faisait, mais elle était sûre que Stacy n’était pas dupe et qu’elle savait qu’elles s’étaient paumées. Lorsqu’elle vit la porte d’entrée au loin, elle lâcha le bras de son amie avant de passer son sac autour de son coup – pourquoi pas après tout – et leva les bras en l’air en les secouant au rythme de la musique qui passait. « OH I THINK THAT I FOUND MYSELF A CHEERLEADER… » Oubliant son but premier, elle revint sur ses pas pour ‘récupérer’ son amie et l’entraîner dans la chenille géante qui venait de commencer.
Dernière édition par Amy Hopper le Lun 18 Mai - 23:24, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Ven 15 Mai - 17:15 | |
| Si Stacy aimait beaucoup faire la fête et ne plus penser à rien -même si l'idée de devoir se mêler à d'autres gens l'indisposait- elle aimait cependant moins cette impression de ne plus totalement avoir le contrôle d'elle-même lorsqu'elle était alcoolisée. Même si bien sûr elle restait Stacy après quelques verres, la jeune femme avait tendance à plus rapidement se lâcher et mettre une barrière moins grande entre elle et le reste du monde, ce qu'elle regrettait amèrement le plus souvent en s'en rappelant les lendemains de soirée. Lorsqu'elle recroisait ensuite certaines personnes qu'elle avait "rencontrées" en soirée, ceux-ci pensaient généralement qu'ils étaient plus ou moins devenus amis, ce qui agaçait grandement Stacy qui elle, faisait bien la différence entre ses amis et les personnes à qui elle avait adressé la parole en étant bourrée. La métisse sursauta lorsqu'elle entendit un "boum" comme si un éléphant venait d'atterir par terre ; en réalité c'était Amy. Cette dernière aurait très bien pu se casser le coccyx, ce qui inquiéta Stacy l'instant d'une demi-seconde, or elle était présentement morte de rire. Tout allait bien, donc. Et tant mieux, car ni l'une ni l'autre n'étaient en mesure d'appeler du renfort. Avec tout cela, Stacy n'avait toujours pas retrouvé son portable, ni même son sac. Bien qu'ayant le tournis, un mini-vent de panique s'empara d'elle, elle détestait perdre ses affaires. Un élan de lucidité du à cette petite angoisse lui permit de se relever sans trop de mal, et avant qu'elle n'ait eu le temps de plus s'inquiéter, elle s'engouffra dans les escaliers avec Amy qui la tenait par le bras. Dieu qu'il était long, cet escalier... qu'il y avait de marches... qu'il était penché... Ce fut un miracle si les deux comparses ne se cassèrent pas la figure en chemin, même si Stacy manqua une marche et se cassa à moitié la figure sur la fin. Heureusement, celle-ci n'avait pas mis de talons ; à force d'avoir expérimenté les soirées avec Amy, elle savait d'avance qu'il valait mieux ne pas s'encombrer de ce détail. Les deux jeunes femmes se perdirent à moitié, et c'est seulement une fois en bas que Stacy se rendit compte qu'elle avait à nouveau son sac à son bras. La blonde plissa les yeux et réussit à trouver du regard la porte d'entrée, qui serait bientôt celle de sortie. Elle n'avait vraiment qu'une hâte : partir. La musique était si forte que les basses résonnaient à ses oreilles et lui donnaient à moitié la nausée. Les gens semblaient encore motivés pour danser, aussi elle se demanda pourquoi elles étaient allées à une telle soirée. Les invités allaient de pair avec cette grande maison, bourgeois, fiers et imposants. Ils semblaient aussi inintéressants. En somme, Stacy n'avait aucune envie de leur parler, alors quand Amy l'entraîna dans une chenille, ce fut un comble. Si elle aimait faire la fête et s'amuser avec ses amis, le faire avec la populasse n'était pas son truc. Elle céda cependant pour faire plaisir à Amy, et au bout de cinq minutes, elle tira la petite brune par la main. « On se casse. » Essouflée par le rythme effréné de cheerleader, Stacy s'assit sur les marches devant le perron. Au bout d'un quart d'heure de silence où elle était à moitié dans les vapes, elle se "réveilla". « On attend quoi au juste ? Peut-être que le taxi nous trouve pas. » En fait, elles avaient tout simplement oublié de l'appeler. « Rentrons à pied alors. » Ce n'était pas la première fois qu'il leur arrivait une galère comme ça, or ce soir il ne faisait pas si froid que lors de soirées galère d'hiver où elles avaient également eu à retrouver leur chemin à pied. Encore une fois, Amy semblait ailleurs. Aussi, au bout de deux minutes de marche, Stacy se rendit compte qu'elle était toute seule. « T'es où ? Amy ? » appela-t-elle dans le vide. Elle se retourna de tous les côtés et ne la vit pas. Elle espérait que c'était une farce et que la jeune Hopper ne s'était pas endormie sur les marches ou même perdue voire même fait écraser par une voiture.
Dernière édition par Stacy Brentwood le Mar 26 Mai - 21:05, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Ven 15 Mai - 18:04 | |
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La jeune Hopper ne savait pas trop quel geste faire, si elle devait seulement bouger les bras ou bien sauter en l’air, mais peu importe, elle se contenta de suivre le mouvement comme elle le faisait toujours. Une chenille démarra et même si la chanson ne collait pas réellement à la danse, elle s’en fichait et avait même réussit à entraîner sa camarade de soirée avec elle dans cette aventure. Elle était heureuse et chantait à tue-tête même si les paroles qu’elle sortait ressemblait plus à du yaourt qu’aux paroles initiales. Elle poussa un lourd soupir lorsque Stacy la tira par la main pour l’amener jusque la sortie, elle ne voulait pas partir et voulait encore s’amuser, les gens semblaient encore mettre de l’ambiance à la soirée. Mais bon, elle savait qu’en compagnie de la jeune blonde elles s’amusaient encore plus que quand elles étaient en soirée, alors au lieu de râler sur le fait que son amie se comportait en parfaite rabat-joie, elle capitula. « Très bien. » Elle emboîta les pas de sa camarade sans dire un mot et alla se poser sur les marches du perron en attendant le taxi. Elle restait silencieuse pendant que Stacy elle semblait partir dans un autre monde, elle leva la tête pour fixer le ciel qui était assez dégagé ce soir. Elle ne connaissait pas grand choses aux étoiles et s’en fichait comme de l’an 40, mais à cause de tout l’alcool qu’elle avait dans le sang, elle se retrouva comme en admiration devant le peu d’étoiles que le ciel proposait ce soir. Bougeant la tête légèrement de gauche à droite au rythme de la musique, elle chantonnait sans faire trop de bruit, comme si elle ne voulait pas réveiller la jolie blonde à ses côtés. Elle avait perdue toute notion du temps – à supposer qu’elle en ait déjà eu – et ne saurait dire depuis combien de temps est-ce qu’elles étaient assises dehors. « J’aurais dû prendre mon Nimbus 2000, putain. » Elle se leva d’un bond avant de s’étirer bruyamment dans tous les sens, faisant bien comprendre à qui ça intéressait qu’elle était fatiguée et qu’elle avait la flemme de marcher. Enfin, surtout à Stacy. « Tu veux pas me porter ? Ou qu’on transplane, au choix. » Il était inutile de préciser qu’elle allait bien faire savoir qu’elle n’avait pas envie de marcher, autant elle débordait d’énergie quelques minutes plus tôt, autant elle trouvait que marcher tout ce temps juste pour rentrer chez elle, était abusée. Parole d’Amy, il était hors de question qu’elle rentre chez elle en marchant, déjà parce qu’elle n’en avait pas envie, mais en plus parce qu’elle ne savait pas où est-ce qu’elle était. Les rues étant très mal éclairées, elles pouvaient très bien se faire agresser ou pire, se perdre dans le quartier. Elle commença à marcher en faisant fonctionner ses deux neurones tant bien que mal, mais ne voyait pas vraiment de solution à son problème. A vrai dire, une idée traversa son esprit : appeler son frère pour qu’il vienne les récupérer. Mais elle n’était pas sûre que ce soit l’idée la plus sûre du monde, elle risquait d’avoir plus de problèmes en l’appelant lui qu’en marchant le long des routes comme une clocharde. Secouant doucement la tête pour que cette idée soit chassée de son esprit, elle vit quelque chose qui attira son attention. Une rangée de voitures sans surveillance était garée là, à l’abandon, n’attendant qu’une chose : qu’on les conduise. Elle creusa l’écart entre elle et Stacy histoire qu’elle puisse faire ses petites affaires au calme, et s’approcha d’une voiture dans le but de l’emprunter. Si le taxi ne venait pas à elle, alors elle irait au taxi. La jeune brune ne savait pas trop quoi faire, elle avait déjà vu des films où on forçait des portes, des coffres et des voitures, mais ne savait pas comment s’y prendre. Elle essaya de tirer tout bêtement sur la poignée de la porte en se disant qu’un miracle se produirait peut-être, mais non, rien. Elle réfléchit un moment avant de se dire qu’elle devrait peut-être y mettre un peu plus de force, elle monta légèrement ses manches avant d’agripper violemment la poignée et de la tirer de toutes ses forces. Le seul résultat qu’elle obtint fut de déclencher l’alarme de la voiture et que des yeux se braquent sur elle. Elle prit ses jambes à son cou et se mit à détaler comme si sa vie en dépendait réellement. « RESTE PAS LA ! COURS BITCH, COURS ! » Elle passa à toute vitesse devant son amie qui ne devait sûrement rien comprendre de ce qui se passait, mais pour son bien, elle ferait mieux de se mettre à courir aussi.
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| Sujet: présence réduite. Ven 15 Mai - 21:04 | |
| Cette chenille de malheur avait plus eu pour effet de raviver son tournis que de lui passer l'envie de partir de cette soirée. Stacy avait de plus en plus mal au crâne et réfléchir au taxi, à comment rentrer, à mettre un pied l'un devant l'autre, tout ça n'arrangeait pas son état. Amy n'avait visiblement aucune envie de rentrer à pied non plus, or le taxi ne les trouvant pas, quelle autre solution s'offrait à elles ? Stacy ne voyait pas. Amy voulait transplaner, Stacy n'était pas contre. « Essaie avec ça. » fit-elle en lui tendant un rouge à lèvres planqué au fond de son sac. Qui sait un portoloin pouvait se cacher dans les affaires de n'importe qui. L'opération connut peu de succès alors Stacy accepta le plan B. « Vas-y, monte. » soupira-t-elle avant de se baisser pour plus ou moins s'accroupir afin qu'Amy puisse monter sur son dos mais on voyait bien que ce n'était pas stable. Pas du tout, même. En effet, Stacy se cassa la gueule au bout de vingt secondes, et elle ne s'était même pas rendu compte si elle était tombée toute seule ou si c'était parce qu'Amy avait finalement sauté sur son dos. Ce qu'elle retenait de cette affaire, c'est qu'elle s'était fait mal au genou. La jeune femme ferma les yeux et prit une minute pour respirer, avant de se lever et de se remettre en chemin pour rentrer à la maison. Mais Amy n'était plus là. Stacy commença à angoisser ; non seulement elle ignorait où elle se trouvait, ni dans quel sens elle était censer aller, ni à combien de temps Magnolia se trouvait. Être seule en temps normal ne lui posait aucun problème ; l'être à deux heures du matin en pleine nuit dans une rue vide dans un quartier qu'elle ne connaissait pas était autre chose. « Allez c'est bon reviens c'est plus drôle. » Amy aimait faire des blagues, or c'était la dernière chose dont Stacy avait envie présentement. Après la perte du sac, la chenille, le taxi qui ne vient pas, sa chute, voilà qu'Amy avait disparu. Il manquait plus que ça. Stacy souffla, réfléchit à nouveau, ce qui eut pour effet de faire revenir son mal de tête. Elle avait clairement envie de passer directement au lendemain. Après quelques longues minutes à marcher toute seule, elle entendit une voix crier derrière elle. La métisse sursauta. C'était une voix de femme. Quelqu'un de bourré et de perdu comme elle ? Non, c'était Amy tout simplement. Qui lui criait de courir. Courir ? Et puis quoi encore, c'était déjà une bonne chose si elle arrivait à marcher droit. Elle était déjà tombée deux fois. Courir serait du suicide. Stacy fronça les sourcils et regarda son amie arriver en détalant. Et ce n'était pas une petite course de jogging, la brune sprintait carrément. Aussi Stacy sentit le sale coup venir. Amy avait fait une connerie à coup sûr. « Qu'est-ce qu'il y a ? » cria-t-elle à son tour, avant qu'Amy n'arrive à son niveau. Etrangement, Stacy ne paniqua pas, elle se dit que de toute façon si Amy s'était mise dans la merde, elle n'en était pas responsable. Mais par solidarité, elle décida de courir pour accompagner sa copine. Au bout de neuf secondes, la jeune femme commença à avoir la nausée, et son genou lui faisait mal. Devaient-elles vraiment s'infliger ça ? « Pourquoi on court déjà ? » Peut-être était-ce une combine d'Amy pour arriver plus tôt à Magnolia. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 17 Mai - 2:37 | |
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Amy savait qu’elle pouvait avoir des idées complètement débiles et irresponsables, surtout lorsqu’elle était sous l’emprise de l’alcool, mais de voir à quel point elle pouvait être encore plus débile que les jours ‘normaux’ la surprendraient toujours. Quoi que, à sa décharge, elle voulait seulement se rendre utile et éviter aux deux jeunes filles de marcher jusque chez elles, mais même ça elle ne pouvait pas le faire sans se faire remarquer. Sûrement qu’elle avait le cerveau trop avancée pour qu’on puisse la suivre et que donc, ses idées se mettent à fonctionner, se disait-elle intérieurement comme pour se convaincre de cette réflexion. Quoi qu’il en soit, elle avait tout donné cette fois pour essayer de se sortir d’une situation qui ne lui plaisait pas et résultat, elle était là, en train de courir dans la rue comme une voleuse pour éviter de se faire prendre. Vu toutes les personnes qui étaient déjà bien loin à cause de l’alcool, elle se doutait qu’ils ne lui feront rien car ils ne devaient sûrement pas comprendre ce qui se passait, mais ne sait-on jamais, une chance qui tourne, un policier qui passe par-là et hop, bye bye Amy. « COURS JE TE DIS ! » Elle n’avait pas le temps d’expliquer, plus vite elles courraient et plus vite elles arriveraient à Magnolia en parfaite sécurité. Quoi que, la jeune brune n’était même pas sûre de savoir dans quelle direction aller pour rentrer chez elle, mais elle avait décidé de courir en ligne droite comme une dingue et pour brouiller les pistes des éventuelles personnes qui pourraient se mettre à courir après elle, de tourner dans une petite ruelle pas très éclairée qui donnait sur une grande rue qu’elle ne reconnaissait que trop bien. De temps en temps elle se tournait vers la jeune métisse pour s’assurer qu’elle suivait toujours la cadence et surtout pour la motiver à courir. La Hopper avait beau ne rien expliquer, elle n’hésitait pas à en rajouter en hurlant presque à Stacy qu’elles allaient finir leur vie en prison si elle ne se dépêchait pas. « Tu sais ce qu’on fait aux jolies filles comme toi dans les prisons ? Indice : ça rime avec fiole ! Allez hop grouille-toi là ! » En fait, elles n’étaient pas si loin de Magnolia – sauf si elle avait couru plus longtemps qu’elle ne le pensait – étant donnée qu’elle était à l’entrée du quartier. Elle reconnut quelques maisons et se sentir saoulée lorsqu’elle réalisa qu’elle n’était plus très loin de chez elle. La jeune fille s’arrêta un moment pour reprendre son souffle avant de se diriger à petits pas vers la pelouse d’un voisin qui n’allait pas être ravie de découvrir l’état de ses rosiers le lendemain matin. Mais elle s’en fichait. Sans même se retourner elle s’avança vers un petit coin sec de la pelouse et s’allongea de tout son long avant d’étendre ses bras de chaque côté de sa tête. « Quelle soirée, j’ai fait mon sport pour l’année je pense. » Elle se souvint soudainement de l’existence de son amie et se redressa pour la chercher du regard, elle ramena ses bras sur sa poitrine en croisant ses jambes par la même occasion. « Bah alors t’es où tepu ? » La brunette espérait juste que son amie avait pu la suivre dans sa petite course nocturne, histoire qu’elle n’ait pas à retourner sur ses pas pour la chercher. En soit ce n’était pas le vrai problème, non, le vrai problème était la flemme qu’elle avait déjà de se lever, si en plus elle devait bouger son cul pour aller la chercher, ça n’allait pas le faire. « Too hot ! Hot damn ! » Elle poussa un soupir et sans même savoir pourquoi, commença à fredonner cet air en dansant à moitié alors qu’elle était en position assise et que son corps lui faisait bien qu’il n’avait plus autant d’énergie qu’elle semblait le croire.
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 17 Mai - 16:33 | |
| Courir, courir, certes Stacy en avait l'habitude, mais là elle n'en voyait pas le but. Et Amy ne voulait pas lui répondre, signe que soit elle-même ne savait pas pourquoi elles s'épuisaient à la tâche, soit que c'était trop grave pour être dit. « On est coursées par quelqu'un ? » Stacy voulait au moins savoir pourquoi elle devait se concentrer pour forcer sur ses jambes et ne pas se casser encore une fois la gueule. Elle ignorait jusqu'où Amy pouvait aller dans sa folie et ses conneries, peut-être qu'elle avait simplement volé un truc à quelqu'un, ou peut-être pire. « T'as pas tué quelqu'un hein ? » Stacy s'attendait à tout, et si Amy lui disait qu'elle avait par accident assommé ou écrasé quelqu'un cela ne l'étonnerait même plus. Par chance, la jeune femme était sportive, les voisins du quartier avait l'habitude de la voir faire des tours du quartier ; elle avait également fait du handball et de la boxe à Detroit. Qui eût cru que cela aurait été dans un moment comme celui-là que son côté sportif lui servirait. Mais vu son état, ce n'était pas une mince affaire. La jeune femme s'arrêta aussitôt lorsqu'elle comprit qu'elles arrivées dans le quartier, laissant Amy continuer à courir comme une gogole devant elle. La petite brune s'affala dans un jardin, visiblement, elle, ne faisait pas du sport tous les jours. Elle décida de prendre son temps pour la rejoindre ; après tout, elle lui avait fait le coup aussi tout à l'heure. Sauf qu'ici elles n'étaient pas en terrain inconnu. « Bah alors, déjà crevée la vieille ? » Amy était en train de se dandiner tout en étant assise par terre comme une clocharde ; il fallait espérer pour elle qu'elle ne dansait pas comme ça devant Shannon si elle ne voulait pas le faire partir en courant. Stacy ne voyait pas du tout quelle chanson Amy était en train de chanter, mais elle décida de la suivre, et se mit à twerker. La métisse avait progressivement oublié sa douleur au genou, ou même le fait qu'elle était crevée. C'était comme si tout à coup le fait d'être revenus à Magnolia lui donnait un regain d'énergie. Les effets de l'alcool n'étaient pas non plus tout à fait dissipés, elles avaient peut-être besoin d'un nouveau remontant ; Stacy ne se faisait pas de souci, Amy la dépravée devait bien avoir ça chez elle. En plus, pas de parents chez les Hopper. « Je pète le feu mais il fait froid on rentre ? Y'a quelqu'un chez toi ? » Pas sûr que les frères Hopper et leur acolyte soient chez eux un samedi soir de printemps. Stacy avait de l'énergie à dépenser, ce long sprint l'avait revigorée. Aussi, elle fit une roue sur l'herbe. Puis elle se retourna, pour voir quand même dans le jardin de quels habitants elles se trouvaient, mais sa vue était brouillée et elle ne voyait pas clair. Elle plissa les yeux. Sans succès. « On est chez qui là ? » Elle doutait qu'Amy en sache plus à ce sujet, mais qui sait.
Dernière édition par Stacy Brentwood le Mar 26 Mai - 20:49, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 17 Mai - 17:23 | |
| Elle était tellement fatiguée qu’elle aurait bien pu s’endormir sur le champ dans l’herbe, en plus il ne faisait pas trop froid et l’alcool qu’elle avait dans le sang et son petit sprint l’avait aidée à se chauffer. Elle s’assit dans l’herbe et lorsque son amie vint la rejoindre, une chanson démarra dans sa tête et comme à son habitude elle ne pu s’empêcher de la chanter à voix haute. De base c’était un solo, mais lorsque la métisse décida de la rejoindre en faisant un twerk, elle se leva et haussa les épaules, après tout pourquoi pas. A notre époque on pouvait bien twerker sur tout et n’importe quoi, alors elle décida de continuer de chanter mais à un moment, elle changea de chanson pour faire un remix et leva les bras en l’air. « Oh my gosh, look at her butt… » En continuant de danser, elle s’approcha de son amie et se mit elle aussi à danser dans l’herbe comme dans le clip, se fichant complètement de ce qui pouvait bien arriver, si les gens pouvaient les voir, si les propriétaires de la maison allaient sortir parce qu’elles faisaient trop de bruit. Elle se contentait de vivre. Quand la chanson s’arrêta – du moins quand elle se décida à fermer sa gueule – elle se mit à applaudir comme si elle venait de faire une performance extraordinaire alors qu’elles devaient avoir l’air de deux gogoles sur la pelouse. « Ouais on va rentrer je pense, j’commence à en avoir marre de faire ma sdf et mon lit me manque. J’crois qu’on aura la maison pour nous vu que tout le monde est de sortie, enfin je crois. Au pire ça gêne pas, non ? » Elle ignorait tout de la vie de ses frères et s’en fichait pas mal de ce qu’ils pouvaient faire, mais vu qu’ils étaient samedi il y avait de forte chances pour qu’ils soient de sortis tous les trois sauf s’ils décidaient de ramener une fille à la maison. Ce qui n’étonnerait pas la Hopper, après tout ils faisaient ce qu’ils voulaient. Shannon faisait ce qu’il voulait. S’il avait envie de se taper toutes les filles du quartier, qu’il le fasse, elle s’en ficherait tout aussi bien. « Jsais pas, des gens. Mais je vois ma maison de là, on est plus très loin. On y va ? » Elle ouvrit la marche en direction de chez elle en sautillant presque, pour essayer de garder cette bonne humeur. A chaque fois qu’elle rentrait chez elle, c’était automatique, tout retombait. La différence était que là elle était en compagnie de Stacy et en général elle était toujours de bonne humeur lorsqu’elles étaient ensemble. Sûrement parce qu’elles ne faisaient jamais rien de bien sérieux et ne se prenaient jamais la tête, quoi qu’il en soit, elles arrivèrent bien vite devant la maison numéro 22. Le problème était maintenant qu’elle devait fouiller dans le bordel qu’elle avait dans son sac pour retrouver ses clés. Elle en avait vraiment marre d’être une simple moldu, pourquoi est-ce qu’elle ne pourrait pas avoir une baguette magique et s’en servir comme bon lui semblait ? Elle se tourna vers la jeune blonde en prenant une tête de circonstance, elle plongea une main dans son sac et magie ! Il ne lui fallut pas plus de 30 secondes pour les trouver ! « Yaaass ! » Elle enfonça la clé dans la serrure et tourna la poignée et entra dans la maison en bougeant ses fesses au rythme d’une musique qu’elle se jouait dans sa tête. « Fais comme chez toi. » Dit-elle en posant les clés dans un petit pot près de la porte d’entrée avant d’aller poser ses fesses dans le canapé du salon.
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 17 Mai - 21:26 | |
| Ce que Stacy aimait bien avec Amy, c'est qu'elle pouvait faire n'importe quoi d'un peu débile, la jeune femme la suivrait et ne poserait pas de questions. Et vice versa. Elle était une des rares personnes avec qui elle ne maitrisait pas son attitude. Cela faisait franchement du bien parfois, de faire n'importe quoi sans se préoccuper du jugement des uns et des autres. Bien que l'avis des gens importait peu à Stacy. Peu, mais pas complètement "pas du tout". Les deux jeunes femmes se déhanchaient sur la pelouse, avec pour seul fond la voix d'Amy qui -il fallait le dire- ne chantait pas très juste. Mais à ce stade de la soirée, ce détail ne comptait plus beaucoup. Le rideau d'une fenêtre fut écarté par un voisin curieux, qui avait la chance de pouvoir apercevoir le phénomène de chez lui. Ce n'était pas tous les jours qu'on avait la chance de voir deux sosies de Nicki Minaj à Magnolia. Après un bon moment à se déhancher dans le noir de la nuit, les deux jeunes femmes décidèrent qu'il était temps pour elles de rentrer au chaud. Magnolia était un quartier bien trop calme. Amy voyait sa maison d'ici disait-elle, mais Stacy n'avait plus confiance, si c'était la même chose que pour la soirée dans la ville d'à côté soit disant tout près de Magnolia... Elle avait envie d'y aller en taxi. Puis elle se rappela de l'efficacité des taxistes américains, jamais foutus de les trouver, comme un peu plus tôt dans la soirée. En route pour chez les Hopper, à pied donc. Amy galéra à trouver ses clefs, ce qui n'étonna pas Stacy, qui se contenta de patienter en attendant que la petite brune leur ouvre enfin. La maison était en bordel, évidemment. Stacy se demanda un instant comment ce serait chez elle si les enfants Brentwood vivaient tout seuls, sans parents. Evidemment, cela n'allait pas être Jackson ni Irina qui allaient s'atteler aux tâches ménagères, peut-être que Billy l'aiderait, mais Stacy détestait ça aussi. Mais chez les Hopper, avec trois garçons plus une Amy, ils n'étaient pas aidés. « T'as de la chance d'habiter sans tes parents. » sortit-elle spontanément, car c'était vrai, c'était ce qu'elle pensait. Stacy ne savait finalement pas grand-chose sur les parents d'Amy, or elle avait compris que c'était une sorte de sujet tabou. Cependant sa remarque était sortie toute seule. « J'ai faim, t'as pas du poulet ? » Cliché mais c'était vrai, Stacy pourrait en manger à toute heure. Même si ce n'était pas le snack le plus rapide, la jeune femme en cuisinait dès qu'elle avait faim et manquait d'idées. Cependant, elle n'était déjà pas très douée pour cuisiner sobre, alors bourrée, il valait mieux éviter. Comme chez les Fitz, Stacy se sentait chez les Hopper à son aise. Elle y passait parfois aussi pour y voir Maxi ; cet endroit lui devenait assez familier. On lui avait d'ailleurs dit de faire comme chez elle, ce pour quoi elle ne se fit pas prier. La blonde ouvrit le frigo pour regarder ce qui s'y trouvait ; en réalité il était plutôt vide, on y trouvait surtout des pizza et du coca. Pas de poulet, donc ?
Dernière édition par Stacy Brentwood le Mar 26 Mai - 20:52, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 17 Mai - 22:18 | |
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Enfin elle était chez elle, elle pouvait complètement se lâcher. Enfin, par se lâcher elle voulait dire se comporter officiellement comme la white trash qu’elle était sans être jugée. Elle était en compagnie de Stacy et savait que niveau trash, elle n’était pas mieux alors bon… Elle retira ses chaussures qu’elle laisse traîner dans l’allée et posa son sac par terre pour être débarrassée de tout ce qui l’encombrait. La jeune fille savait qu’elle pourrait au moins fournir un effort et aller ranger tout ça dans sa chambre, mais non, elle préférait laisser ça trainer dans tout le bordel qu’il y avait déjà dans cette maison. C’était ça de vivre avec seulement des garçons, et Amy n’étant pas non plus la fée du logis, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Cela dit, la maison n’était pas tout le temps comme ça, Shannon prenait les tâches ménagères très au sérieux et faisait lui-même le ménage. Oui oui, Shannon savait se servir d’un balai et d’une serpillère. « Ouais, pour certaines choses j’avoue que de pas avoir de parents c’est cool. » Amy ne s’était jamais vraiment considérée chanceuse de ne plus avoir de parents, elle aurait aimé avoir une mère à la limite pour qu’elle soit son modèle féminin et qu’elle ait une vraie vie de famille comme tout le monde. Bien sûr, elle sait que ça aurait pu être pire et qu’elle aurait pu être toute seule, sans parents ni frères, mais bon, elle aurait préférée avoir plus. Une vraie famille quoi. En temps normal, ça aurait le genre de phrase qui la foutrait mal sur le champ, mais pas là. Sûrement parce qu’elle était joyeuse ce soir et qu’elle était bien trop bourrée pour être triste. Donc elle prendrait la chose comme elle venait, oui elle était chanceuse de ne pas avoir des parents sur le dos pour pouvoir mettre le bordel autant qu’elle le voulait. Elle alla se poser sur le canapé douillet qui devait être le seul endroit sans encombrement de toute la maison, et pour cause. Elle passait presque toutes ses journées affalée là-dessus alors elle faisait en sorte d’être à l’aise un minimum. « Du poulet ? Ah ouais c’est vrai, t’es black. » Elle se leva d’un bond en allant en direction de la cuisine, et commença à fouiller dans ses placards (allez chercher pourquoi) en recherche de poulet et s’étonnait même de ne pas trouver quoi que ce soit de surgelé dedans. « C’est chelou, on a pas fait les courses ? » Elle haussa les épaules avant de finalement s’asseoir sur le comptoir et prit quelques clémentines qui se trouvaient à côté d’elle et de commencer à jongler. Elle n’était pas très experte dans ce domaine mais devait avouer qu’elle se débrouillait pas mal pour le moment. Oui, pour le moment… A peine avait-elle pensée ça qu’une clémentine lui tomba sur la tête et l’autre tomba par terre pour aller rouler sous une chaise. Flemme d’aller la récupérer. « Tu veux qu’on commande au kfc ? J’sais pas s’ils livrent encore. » Ayant une amie métisse, ils devraient penser à acheter du poulet dans cette maison, mais comme ce n’était pas elle qui se chargeait des courses, elle était à peu près sûr que personne n’en achèterait. « Par contre j’ai pas de sous sur moi, j’vais aller voir si y a en pas dans la chambre de Sebastian. Ce con il laisse toujours des pièces traîner. » Elle descendit du comptoir et avec toute la souplesse qu’elle n’avait pas, fit des petits bonds jusque l’escalier où elle monta tout aussi bruyamment. La chambre de Sebastian n’était pas très éloignée des escaliers, heureusement pour elle elle n’aurait pas à faire encore des kilomètres. Elle ouvrit la porte en faisant toujours autant de bruit et la première chose qu’elle fit, fit de sauter sur le lit si bien rangé de son frère. Elle chercherait les sous après, premièrement, trampoline !
Dernière édition par Amy Hopper le Mar 19 Mai - 2:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Lun 18 Mai - 12:03 | |
| Pour certaines choses. Stacy aurait dit "pour tout". Elle avait vraiment hâte de s'en aller de chez ses mères, mais à la fois pas la motivation de se lancer dans des recherches de job ailleurs. Et se payer un logement à Magnolia était hors de ses moyens. Puis si elle déménageait, ce serait de toute façon avec son frère. Mais là, elle sentait qu'elle était au bord de craquer. Si ses souvenirs étaient bons, Amy vivait seule avec ses frères depuis quelque temps déjà. Elle comprenait que la petite brune n'aie pas envie d'en parler ; Stacy refusait également d'aborder le sujet de ses parents biologiques. Qui, déjà ? Le seul endroit de la pièce pas en bordel étant le canapé du salon, Stacy décida d'y rejoindre la jeune femme. Il était un peu défoncé, on sentait qu'Amy et Nina y avait fait quelques sauts en trampolline dessus aussi. C'était définitivement sa passion. En même temps, Stacy comprenait. La blonde alluma la lumière d'à côté ; il y avait beau avoir des fenêtres partout, elle se sentait un peu dans le noir. Bah oui, comme une idiote Amy était allée directement au frigo sans penser à allumer la lumière. Le sens des priorités. Après avoir cherché elle-même, Stacy put constater que sa copine ne trouvait pas de poulet non plus. Merde, elle était dégoutée. Elle avait vraiment faim, là. Et ce n'était pas avec ses clémentines qu'Amy allait la rassasier. Elles pouvaient encore se faire livrer quelque chose. « Tu crois qu'ils livrent à 3h du matin ici ? » Elles pouvaient toujours essayer. La blonde disait "ici" parce que, elle se rappelait qu'à Detroit, à toute heure du jour ou de la nuit on pouvait se faire livrer à manger. Mais ici, à Magnolia, quartier chic où les familles ont un rythme normal de vie et ne se couchent pas à des heures incongrues, elle n'en était pas si sûre. Cette pensée lui redonna l'envie d'aller à Detroit. Les deux villes où elle avait précédemment habité lui manquaient tant. Même si Chicago était rattaché à de vieux et mauvais souvenirs, elle arrivait à faire la part des choses et à n'en garder que la bonne image qu'elle a conservée de sa ville de naissance et d'enfance. Stacy avait tendance à positiver. Elle n'avait que peu de mal à évacuer de son esprit les mauvaises pensées, les personnes inintéressantes et les nouvelles qui ne faisaient pas plaisir. Elle fit craquer ses articulations, avant de se lever. Pendant qu'Amy allait voir là-haut si elle trouvait de l'argent, Stacy alla explora les placards des Hopper à la recherche du bonheur. Elle sortit les couverts, puis se lança dans une construction périlleuse. Une sorte de pyramide de couverts. Elle se débrouillait plutôt bien jusqu'à ce le tout dégringole, et qu'une fourchette glisse jusqu'à se planter dans le pied de la métisse. « AÏE » Putain, ça faisait mal. Elle se mit à crier en continu, espérant que cela fasse descendre la cadette de la maison. Mais il n'y avait rien à faire. Stacy pourrait bien être en train de crever qu'Amy trouverait toujours quelque chose de plus intéressant à faire (a). La jeune femme décida de faire d'une pierre deux coups, et se saisit de la fourchette qui lui avait fait un mal de chien, avant de monter à l'étage. Elle se dirigea jusqu'à l'endroit où elle entendait du bruit -une chambre. Elle ne se montra pas et passa seulement l'ombre de la fourchette dans l'entrebaillement de la porte, de sorte que l'ombre apparaisse sur le mur en face d'Amy. Remake de massacre à la fourchette. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Lun 18 Mai - 23:21 | |
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Maintenant que Stacy le disait, elle avait aussi envie de poulet. La seule chose qu’elle pouvait espérer était qu’ils livrent encore malgré l’heure et qu’elles pouvaient passer commande par ordinateur, elle ne se voyait pas vraiment appeler au KFC avec sa voix de clocharde, passer commande pour du poulet. Enfin, elle ne doutait pas du fait qu’elle pouvait le faire, mais flemme. « Je sais pas, on va bien voir. » Elle monta les escaliers très vite pour se rendre dans la chambre de son frère pour récupérer des sous, et éventuellement prendre son ordinateur pour passer commande. Elle connaissait son mot de passe et se servait de son pc très souvent, plus souvent qu’il ne le pensait. Elle s’amusait à fouiner dans ses historiques à la recherche de dossiers intéressants, mais son frère était tellement ennuyeux que même son historique internet se foutait de sa gueule de n’avoir aucun porno dans les dernières recherches. A moins qu’il utilise une navigation privé, ce qui n’étonnerait pas Amy. Elle n’avait jamais osé faire ça avec Maximiano, déjà parce qu’elle avait peur qu’il la frappe ou qu’il l’expédie à Madagascar pour tâter de la vie dur des gens, mais aussi parce qu’elle ne connaissait tout simplement pas son mot de passe. L’heure n’était de toute façon pas à se demander quel pouvait bien être le mot de passe de son frère, si c’était ‘bgdeMC’ ou ‘sportifdu22’, c’était le petit moment sport d’Amy. Elle se mit à sauter sur le lit en levant les bras en l’air et encore une fois, commença à chanter. « I BELIEVE I CAN FLY. I BELIEVE I CAN TOUCH THE SKY… JE CONNAIS PAS LE RESTE DES PAROLES. MAIS C’EST PAS GRAVE JE CONTINUE QUAND MÊME. » Et elle repartit de plus belle en lâchant un « Remiiiix » en plein milieu en se mettant à raper. Elle était dans son monde et se prenait pour la Hannah Montana des temps modernes en se faisant son concert, une sorte de sosie un peu cheap qui veut quand même percer malgré tout. Elle avait même oublié l’existence de son amie qui l’avait pourtant accompagnée toute la soirée, mais bon après tout elle se faisait toute petite à faire on ne sait quoi. Elle devait sûrement être en train de faire le tour de la maison à la recherche de son poulet, en remix d’un épisode d’Orange is the new black. Ah ces noirs et le poulet, grande histoire d’amour. Mais comment les blâmer, le poulet c’est tellement bon. Pour son grand final de saut, la Hopper décida de tenter le tout pour le tout et d’atterrir sur une petite pile de vêtement. Elle se prenait pour une aventurière, comme si un volcan était rentré en éruption et que le sol était recouvert de lave. La jeune brune prit son élan et sortit sa langue de sa bouche comme si elle concentrait, et calculait même la distance, la longueur et essayait même de partir dans des délires chelous de gravité alors qu’en réalité, elle savait à peine qui était Newton et l’histoire de la pomme. Alors qu’elle s’apprêtait à sauter, elle ramena ses bras vers l’arrière mais fut stoppée par un bruit de porte. Elle se figea complètement dans une position très inconfortable, elle se disait que la personne qui allait la cambrioler – ou la tuer – finirait par s’en aller s’il ne voyait personne. Oui, elle penser que de rester immobile pouvait la préserver de toute à ce moment-là. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite lorsqu’elle vit l’ombre de la personne passer le pas de la porte, elle ne voyait rien dautre que la porte. Elle fit un petit mouvement de quelques centimètres de la tête, et essayait de trouver un missile, une pierre ou quoi que ce soit qui pourrait l’aider à se défendre, un couteau ou même un bazooka. Lorsqu’elle comprit qu’elle allait devoir affronter son agresseur seule, elle décida de se laisser tomber sur le lit et de se mettre à faire semblant de pleurer. « Je veux pas mourir, pas comme ça. J’suis moche ce soir. En plus je suis broke. Mon frère a pas voulu me donner des sous. Mon mec m’aime pas. J’ai pas de vie. Pas d’amis. Ma vie est nuuulle. » Avec une voix pleurnicharde, elle se mit en position étoile de mer sur le lit et fixa le plafond en jouant la carte ‘larmes de crocodiles’.
Dernière édition par Amy Hopper le Mar 19 Mai - 2:38, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mar 19 Mai - 1:05 | |
| Décidément, ce soir elle n'était pas douée, elle ne faisait que de se faire mal. En même temps, on ne pouvait pas la blamer, elle ne voyait plus bien clair. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle mésaventure lui rappelait pour la énième fois que la cuisine n'était pas son lieu de prédilection, et qu'en plus d'éviter de cuisiner, elle devait désormais aussi éviter de toucher aux couverts. Avec tout ça, elle avait toujours faim. Mais c'était tellement le bordel chez les Hopper, qu'au final en allant chez eux on n'était pas vraiment traité comme un invité, mais comme un membre de la famille. Par conséquent, il fallait se débrouiller pour se faire à manger comme eux. Ce qui n'aurait pas été plus mal d'un côté, si au moins il y avait eu quelque chose d'autre que des clémentines à se mettre sous la dent. Stacy croisait les doigts super fort pour que KFC livre jusqu'au quartier comme elles l'espéraient. Elle avait même contaminé Amy avec sa faim. Stacy commença à s'ennuyer toute seule au rez-de-chaussée, et elle avait de plus envie de se venger de l'inaction de la jeune Hopper face à ses cris, et sa souffrance pourtant très extériorisée. Naturellement, lorsqu'elle mima cette ombre menaçante avec sa fourchette, elle n'entendit plus un bruit. Limite Stacy commençait à flipper à son tour: est-ce qu'Amy était en train de s'approcher d'elle à pas de loups avec sa propre arme pour la tuer ? Cela en devenant stressant cette affaire. La blonde n'était pas du genre à devenir parano rapidement, mais il était vrai que ce silence soudain était étrange. La métisse se serait plutôt attendue à ce qu'Amy crie comme une dératée ou en tout cas fasse plus de bruit que cela. Eh bien non, elle avait choisi la méthode camouflage. Stacy réfléchissait à la prochaine étape de son plan d'attaque, quand elle entendit la voix plaintive de la brune résonner dans tout l'étage des Hopper. Stacy laissa son bras retomber. « BAHH, C'EST MOI ! » cria-t-elle en se montrant pour la faire sursauter une bonne fois pour toutes. Amy était allongée comme une malheureuse sur le lit de son frère. « Mais qu'est-ce que tu fous ? Tu crois vraiment que le tueur en série allait avoir pitié de toi là ? Au contraire, tu lui donnais une bonne raison de commencer le massacre. » Stacy haussa les épaules, avant de sauter sur le lit à son tour. Scccchhhrrriiik. Boum. Boum Tsssszzzzzzzé. Boum. Boum. Elle atterit à moitié sur Amy. Là, elle s'attendait carrément à se faire insulter. En plus, elle avait presque oublié qu'elle tenait une fourchette à la main, et venait inconsciemment de griffer tout le bras de la brune. « Scuse. » fit-elle, tout en se doutant que cela ne serait pas suffisant pour combler la Hopper. Elle avait failli lui fourchetter le bras, là. Mais Stacy choisit à son tour d'opter pour la méthode "on fait genre l'air de rien" et se redressa, avant de se pencher sur la chaine hifi à côté du lit. « Un peu de musique, y'a pas d'ambiance ici hein. » Elle appuya sur le bouton pour enclencher play. Voyons voir ce que Sebastian Hopper écoute comme bon son. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mar 19 Mai - 1:55 | |
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Sans savoir pourquoi, elle avait décidé d’ouvrir les vannes et de se laisser aller à se lamenter sur sa vie. Oui, elle n’avait pas une vie très rose, à vraie dire, sa vie était plutôt pathétique, elle espérait donc que la personne qui était pour lui faire du mal allait se décider à la laisser tranquille. Il pourrait tout aussi bien dire « Bon c’est vrai que sa vie c’est de la merde, pourquoi en rajouter ? » Elle avait d’en rajouter encore plus en disant « J’ai des enfants, me tuez pas. » mais au lieu de ça elle s’allongea sur le lit de son frère et se mit à contempler le plafond en même temps qu’elle exprimait son mal être par des petites lamentations. « Whoaa. » Hurla presque la brunette lorsque son ravisseur se décida enfin à montrer le bout de son nez. Elle sursauta, son cœur avait raté un battement et elle avait vu sa vie défiler devant ses yeux, du moins le peu de choses dont elle se souvenait. C’est-à-dire les cinq dernières minutes qu’elle venait de vivre. Elle avait hurlé et vu sa vie en film inutilement vu qu’il ne s’agissait que de Stacy. Cette pute. Elle avait que ça à faire sérieusement ? Elle avait pas du poulet à cuisiner ou à pondre, non ? Elle porta une main à son cœur qui battait encore à vive allure et avant même qu’elle ne puisse se remettre de ses émotions, c’est en boulet de canon que sa chère amie décida de venir la rejoindre sur le lit. Elle n’eut pas le temps d’esquiver – et même si elle avait le temps, elle était trop bien posée pour bouger la moindre partie de son corps, même pour faire une simple articulation de ses doigts elle trouvait ça trop compliqué vu l’heure – et reçu une Stacy en plein dans la gueule avec en cadeau une belle griffure sur le bras à cause d’une putain de fourchette. « Mais t’es sérieuse là ? j’vais me vider de mon sang et mourir là !» Elle se leva d’un bond pour faire un effet dramatique et se mit à arpenter la pièce de long en large, à la recherche de quelque chose qui pourrait panser sa petite blessure. Ce petite cinéma continua pendant cinq longues minutes où elle se comparait à la future Jaime Lannister au féminin parce qu’elle allait perdre un bras, ou pire, Capitaine Crochet. Pauvre chaton, elle ne pouvait même pas passer une soirée tranquille sans qu’on cherche à l’embrocher. Elle n’était pas non plus gravement blessée, mais suffisamment pour qu’elle ait mal et qu’elle se plaigne. Finalement elle trouva une chaussette de sport qui était sale – oui elle renifla ladite chaussette avant de s’en servir – et l’attacha autour de son bras, ça lui servirait de bandage, voilà. « Ouais attends j’vais voir ce qu’il a. » Elle reporta son attention sur Stacy qui trouvait la pièce trop calme et en effet, depuis qu’elle ne gueulait plus que son bras allait se gangréner et qu’on allait devoir l’amputer, il y avait soudainement moins d’ambiance. La jeune fille se dirigea vers la chaine hifi de son frère et l’alluma avant de lancer le cd qu’il avait laissé dans le lecteur. La Hopper ouvrit la bouche pour commencer à chanter la chanson qui passait, mais la referma aussitôt en se rendant compte qu’elle ne connaissait pas les paroles et ne comprenait pas non plus ce qui était en train de se dire. Elle fixa Stacy pendant de longues secondes en espérant qu’elle comprendrait peut-être ce qui se passait et fini par capter que c’était du français. Après tout pourquoi pas. La brunette n’était pas non plus très experte en cette langue – déjà qu’elle galère assez en anglais – mais elle pu reconnaître une phrase qui disait ‘J’ai tant besoin de toi, t’es ma salope à moi’. Elle poussa un soupire et décida de passer à la chanson suivante et cette fois, dés les premières notes elle commençait à s’ambiancer. « I AIN’T GOT NO TYPE ! NO ! BAD BITCHES IS THE ONLY THING THAT I LIKE ! » Et c’était reparti pour un twerk, plus slow, mais twerk quand même. Beaucoup trop à fond dans sa danse, elle oublia qu’elle n’était pas dans sa chambre et s’approcha de son placard où se trouvait une batte de baseball avec laquelle elle commença à danser comme une dingue. Tellement déchaînée par la chanson qui n’avait pourtant rien de très agressif, elle trouva le moyen de casser une lampe. « Ah bah merde. »
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mar 19 Mai - 20:11 | |
| Elle l'avait griffée d'accord, mais Stacy n'avait pas non plus eu l'impression d'amputer le bras d'Amy. Or celle-ci en fit tout un cinéma, jusqu'à se confectionner un bandage avec une vieille chaussette sale de son frère. Décidément, dans cette famille no fucks were given. Parfois, la métisse aimerait que chez elle l'ambiance soit aussi relâchée. Que les membres de sa famille se moquent de tout, ou tout au moins prennent davantage les choses à la légère. Ce n'était le plus souvent pas le cas. La tension glaciale entre Stacy et Irina était toujours palpable, Penny et Charlie surprotégeaient leurs enfants et manquaient parfois un peu de laisser-aller, et Stacy ne se gênait pas pour gueuler franchement quand quelque chose l'irritait à la maison. Cette pensée lui fila le bourdon, aussi la jeune femme eut une minute de bug, durant laquelle elle regarda dans le vide. Si bien qu'elle avait manqué le début des chansons qui passaient, et qu'elle arriva en plein milieu de la seconde. « She said what's your type ? I said i like what i like ! » C'est à ce moment précis que Stacy bugua à nouveau, se rendant compte pour la première fois que ces paroles n'avaient aucun sens. Mais qui s'en préoccupait bien, hein ? Les deux jeunes femmes ne se sentaient plus, telles les queens du game. Le lit de Sebastian prenait cher, elles dansaient et sautaient dessus en même temps ; c'était un miracle si une latte n'explosait pas sous le poids d'Amy la baleine avant la fin de la soirée. Who cares tho. Stacy se mit à danser en mode come here rude boy boy can you get it up. Sauf qu'en écartant les bras elle foutut une baffe à Amy sans faire exprès. « Merde. » Décidément, elle avait le gêne "douée pour (se) faire mal", ce soir. Stacy commença alors des excuses « sorryyyy... for PARTY ROCKING » finit-elle avant de sauter partout sur le lit à nouveau. C'était dingue comme l'alcool faisait des allées et venues dans sa tête, comme si elle avait parfois des moments où l'euphorie se calmait, et d'autres où elle ne savait même plus qui elle était. C'était sûr qu'Amy lui avait fait prendre des trucs bizarres. Mais elle ne s'en rendait pas compte. Un instant elle se sentait fatiguée ; la seconde d'après elle avait eu l'impression de péter la forme toute la nuit. Finalement, ce ne fut pas le lit de Sebastian qui fut cassé, mais une lampe. Stacy laissa échapper un cri. Il y avait du verre partout par terre maintenant, c'était malin. Il fallait nettoyer, sinon elles risquaient de se faire mal et de finir à la morgue Spencer. « T'as une balayette ? » Stacy pria intérieurement pour qu'Amy sache au moins où se trouvait dans sa baraque de quoi nettoyer ce désastre. Pour la motiver, Stacy s'occupa de la transition avec la chanson suivante. Les premières notes retentirent ; on pouvait facilement reconnaître la chanson. « Nah I ain't saying she a gold digger, but she ain't messin with no broke niggas » fredonna-t-elle tout en attendant qu'Amy se bouge. Mine de rien, ça avait cassé leur rythme endiablé, cette affaire. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mer 20 Mai - 1:09 | |
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Elle dansait, chantait et comme à son habitude elle ne se souciait de rien. Il y aurait pu avoir une tornade à l’extérieur, les gens pourraient être à l’aube d’une troisième guerre mondiale qu’Amy s’en ficherait. Elle était trop dans son monde, trop perchée, sûrement trop bourrée aussi pour se rendre compte du monde qui l’entourait. Elle se souvenait cela dit de son amie qui était toujours là et qui avait même laissé sa trace sur son bras ; elle allait sûrement avoir une marque sur le bras à cause de cette connasse mais bon, ce sera aussi la marque d’une soirée réussi. Elle ne perdait pas de temps et allait sauter de nouveau sur le lit de son frère, oui, ce lit allait être sa piste de danse pour la soirée. Elles n’avaient pas non plus trop le choix, elles ne pouvaient pas bien faire chauffer le dancefloor dans une pièce aussi petite, alors elles faisaient comme elles pouvaient. Au bout d’un moment la Hopper n’était même plus sûre des paroles qu’elle prononçait, trop occupée à bouger son corps au rythme d’une musique dont elle ne captait pas très bien les notes. Elle n’avait même pas capté que les chansons s’enchaînaient vu qu’elle était en mode twerk depuis déjà cinq longues minutes. Mais qui y accorde de l’importance ? Le twerk c’était le nouveau kuduro, la nouvelle valse. Twerk is life. « Come on rude boy boy… » Pour accompagner les gestes à la parole, elle se releva mais les sept dieux devaient vraiment être contre elle ce soir puisqu’au moment où elle se releva, elle se prit une main dans le visage qui lui fit tourner la tête. Trop saoule et trop dans l’abus, la brunette tomba à la renverse sur le lit de tout son poids. « Putain mais merde. » Elle se passa une main sur le visage pour soulager la douleur causée à cause de la baffe qu’elle venait de se prendre. Décidément ce n’était pas sa soirée, entre ça et le coup de fourchette dans le bras, si elle arrivait à finir la soirée entière et vivante, ça relèverait du miracle. Elle n’avait même pas prévue de testament au cas où il lui arriverait quelque chose la pauvre. Enfin bon, elle n’avait pas grand-chose dans la vie et n’avait rien à laisser derrière elle, mais même. « Sale pute. » Lâcha la jeune fille en entendant les ‘excuses’ de la métisse. Elle partit d’un petit rire même si elle avait envie de la faire tomber du lit pour qu’elle se mange le plancher ; elle savait qu’elle ne devait rien espérer de Stacy en général et encore moins lorsqu’elle était bourrée. De plus, elle devait reconnaître que c’était bien trouvé le Sorry for party rocking. Ne perdant cependant pas son chill, la Hopper se leva et alla se déhancher un peu plus loin pour ne pas encore se prendre quelque chose en pleine gueule. Mais c’était sans compter sur sa connerie naturelle qui avait décidé de se manifester. Sans savoir pourquoi, elle avait trouvé que c’était une bonne idée de prendre une batte de baseball et de la balancer dans tous les sens en faisant des petits sauts comme une attardée. Ce qui devait arriver arriva, une lampe cassée. Elle ne réagit pas plus que ça et ce fut son amie qui prit les devants pour lui demander si elle n’avait pas une balayette. Quoi, sérieusement ? Elle avait une tête à savoir où on rangeait ça ? « J’sais pas, la bonne ici c’est Shannon. » Elle haussa les épaules avant de tourner les talons pour aller s’asseoir sur le lit. Toute cette danse l’avait épuisée mais la chanson qui venait après lui redonna toute la pêche dont elle avait besoin. Cette soirée était riche en émotion, tantôt joyeuse, tantôt pensive, tantôt épuisée, tantôt pétant la forme… Elle ne savait plus où donner de la tête mais son corps en revanche. Elle se leva et alla fouiller dans un placard de son frère en balançant des vêtements sur le sol par la même occasion et comme par miracle, elle trouva une balayette qui allait lui sauver la fille. En plus comme elle était pieds nue, elle devait être prudente. « Move bitch, Cinderella is here. » Comme une pute, elle s’accroupit comme Beyoncé le ferait devant Jay-Z when they get it nasty et elle commença à ramasser les morceaux de lampe qu’elle avait cassée avant de les mettre à la poubelle. Puis elle se leva et comme Nicki Minaj, elle bougea son cul en dansant jusque la fenêtre qu’elle ouvrit pour aérer un peu la pièce.
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Jeu 21 Mai - 19:28 | |
| « Come here rude boy boy is you big enough » continuèrent-elles à chanter, ou plutôt, à crier. Mais elles étaient tellement dans un état secondaire qu'elles ne se rendaient plus du tout compte du volume sonore de leurs bêtises. C'était bien un miracle si aucune mégère du voisinage n'avait encore débarqué ou appelé les flics pour tapage nocturne. La Depuis le début de la soirée, les deux jeunes femmes n'avaient pas (trop) fait de dégâts matériels. La brune tomba à la renverse d'une façon si ridicule que Stacy s'étouffa tellement elle riait. Finalement, elles se faisaient plus mal à elles-mêmes qu'autre chose, en tombant, en se donnant des baffes plus ou moins involontairement.. mais le mobilier autour d'elles avait pour l'instant été épargné. Pour l'instant. Amy mit un terme à cet exploit en explosant une lampe de la chambre de Sebastian. Son frère allait être content. En même temps, quand on a la tête d'un 1D, on a que ce qu'on mérite. Maintenant, il fallait réparer ce désastre. Or, avec une pro comme Amy, elles n'étaient pas sorties d'affaire. Pendant que celle-ci était partie à la recherche d'une balayette, Stacy explora un peu la chambre de Sebastian. Elle pouvait être très curieuse parfois, aussi elle espérait tomber sur des choses compromettantes. Pourtant, pas de magazine porno, pas de document confidentiel, rien. Pour un garçon de son âge, c'était presque louche. Pourtant, vu les personnes qui partageaient son toît, il avait été à la bonne école. « Ton frère c'est un McClair un peu ? » demanda-t-elle à Amy qui était revenue. Entre Maximiano, Shannon et Amy, ce n'était pas très dur de faire plus sage, en même temps. Mais à côté d'eux, être normal était anormal. On n'entendait jamais vraiment parler de Sebastian Hopper dans le quartier, il était assez discret et finalement Stacy ne savait rien de lui. Elle en concluait donc qu'il était soit très sage et discret, soit inintéressant. « Ah bah tu vois quand tu veux.. » Voir Amy faire le ménage était une première pour Stacy. C'était vraiment quelque chose.. Mais bien sûr, la brune trouva un moyen, même en faisant le ménage, de faire la tepu. Cette fille était incorrigible. Malgré son attitude inadaptée pour balayer le plancher, Amy trouvait toujours le moyen de rendre les choses plus drôles, moins ennuyeuses. Le fait que cette lampe soit brisée aurait pu casser la soirée, l'énerver, mais non. C'était une des qualités de la Hopper, parce que oui, elle avait beau être une tepu, elle avait des qualités. Stacy descendit du lit et marcha jusqu'à Amy, qui était désormais en train d'ouvrir la fenêtre, peut-être pour reprendre sa respiration après cet effort intensif. Placée derrière elle, elle fit mine de la faire tomber en avant, avant de la tirer par le t-shirt pour la rattraper. Décidément, la métisse la cherchait un peu ce soir. Elle n'arrêtait pas de la blesser ou de lui faire peur, mais c'était ainsi, elle ne pouvait pas s'en empêcher quand elle était alcoolisée et donc surexcitée de la sorte. « Alors, t'as encore vu ta vie défiler ? Ta dernière pensée était pour moi j'espère. » Sûrement que non, sans doute qu'elle avait pensé à Shannon ou bien à GrosTas, mais certainement pas à elle. « Sinooon, quoi de beau sur les terres d'Amy Hopper... » fanfaronna-t-telle d'une voix forte en se dirigeant en pas chassés de l'autre côté du couloir. On devait évidemment y trouver des choses plus intéressantes et croustillantes que chez son boring frère. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Jeu 21 Mai - 22:34 | |
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L’heure avait beau avancer, Amy savait que la soirée ne faisait que commencer réellement pour les deux jeunes femmes. Musique, délires, bonne ambiance…. Oui, non. En fait ce n’était rien de tout ça, pour délirer, elles déliraient entre elles, elles rigolaient également mais ça c’était plus à cause de l’alcool qu’à cause du contexte, quant à la musique… Sebastian avait des goûts très éclectiques en matière de musique, comme quoi sous ses airs de garçon calme et sage se cachait un vrai thug. Mais pas le temps de se concentrer sur la musique, elle devait absolument trouver une balayette dans tout ce merdier. La chambre de son frère était trop clean, trop bien rangée et même si elle essayait de mettre de l’ambiance, elle n’était pas sûre de pouvoir trouver un dossier ou quoi que ce soit de compromettant et d’inapproprié ici. « Nan mais lui j’suis sûre il s’est fait adopter. T’as vu sa gueule ? T’as vu la mienne, obligé on n’est pas de la même famille. » Elle fit un tour sur elle-même pour bien montrer à la métisse que son frère et elle, n’avaient pas élevés les paresseux ensemble, et ça se voyait. Elle retourna ensuite à ses occupations pour trouver sa maudite balayette et une fois trouvée, elle fit une petite danse de la joie en s’imaginant être Beyoncé et en se baissant comme une pute pour ramasser le vase cassé. « Driver roll up the partition please… » Chanta-t-elle en se levant avec toute la grâce qu’elle pouvait avoir, c’est-à-dire pas beaucoup. Continuant de chantonner dans son coin, elle dansa jusque la fenêtre qu’elle ouvrit pour laisser l’air frais entrer. Une petite bise caressa son visage et c’était agréable, elle ferma les yeux quelques secondes pour en profiter, mais c’était sans compter sur l’aide de Stacy pour la ramener à la réalité. Elle sentit son corps basculer vers l’avant sans qu’elle ne comprenne ce qui se passait. Elle agita les bras dans un signe de panique pour se raccrocher à n’importe quoi, mais fut aussitôt retenue par son t-shirt. Oui, elle avait encore vu sa vie défiler devant ses yeux, mais cette fois, c’était un souvenir précis. C’était elle, un soir d’hiver en train de descendre une bouteille de tequila pour se réchauffer. Ou alors c’était la nuit d’avant. Quoi qu’il en soit, elle se dégagea de l’emprise de son amie et prit une position de combat comme si elle était prête à la frapper. « Grosse pute, tu veux te battre c’est ça ? » Elle était prête à se battre s’il le fallait, et même à planter ses dents de façon acerbe dans la chair de son ‘amie’. Mais au lieu de ça, elle se rappela tout d’un coup que la jeune blonde ici présente, avait fait de la boxe dans sa jeunesse, dans le temps où elle bougeait encore son cul et qu’elle ne se laissait pas faire par la paresse. « Ouais non, mauvaise idée. » Elle relâcha les points pour continuer d’aller fouiner dans la chambre de son frère, mais fût interrompue par Stacy qui avait décidé de changer de destination. Il lui fallut un moment pour comprendre que la jeune femme allait se rendre dans sa chambre, et un autre pour qu’elle arrive enfin à bouger son cul pour l’empêcher de franchir ne serait-ce que le seuil de la porte de sa chambre. « WESH NON ! » Elle se mit à courir pour rattraper la Brentwood et prit d’un élan, elle sauta de façon à la plaquer au sol. Ouais, comme le cachalot qu’elle pouvait être, elle la plaqua complètement au sol avant de la retourner sur le dos et de placer ses deux bras au-dessus de sa tête. Avant chaque sortie, Amy devrait peut-être penser à faire signer un contrat à ses amis, comme quoi ils devaient se tenir loin de la chambre et des affaires intimes d’Amy lorsqu’ils étaient bourrés et finissaient la soirée chez elle. Sauf si elle les invite, là, c’est différent.
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Dim 24 Mai - 16:24 | |
| Quand elle s'attardait sur la question un peu longtemps, il était vrai que Stacy ne voyait aucune ressemblance physique entre Amy et son frère Sebastian. Même au niveau de leurs personnalités, ils étaient très différents. Même si c'était un peu moins étonnant, Stacy connaissait ça aussi dans sa famille. Aucun des quatre enfants ne se ressemblait: elle, la métisse blonde aux yeux verts, Jackson le grand brun aux yeux marrons, Billy à la peau très claire et aux yeux bleu, et Irina la petite blonde moche. Clairement, ils étaient une famille arc-en-ciel. Chez les Hopper, de la même façon, on pouvait légitimement se demander si Amy n'était pas la fille du facteur. « Non je pense pas que t'aies envie de te battre toi, tu vas perdre. » lui rappela-t-elle. Mais si Amy insistait.. La chanson qui passa ensuite en mode aléatoire fut Budapest, de George Ezra. Chanson mignonne, mais pas très adaptée à l'ambiance déchaînée qui régnait sous le toît des Hopper. Stacy changea à nouveau la chanson. Décidément, on pouvait tomber sur tout et n'importe quoi sur la chaine hifi de Sebastian, il avait des goûts vraiment éclectiques. Quoi qu'il en soit, il n'y avait pas grand-chose de très intéressant à découvrir dans cette pièce, aussi la jeune femme changea de lieu stratégique. Elle s'élança d'un air guilleret de l'autre côté du couloir, mais le choc fut violent. En moins de deux, elle se retrouvera à terre, plaquée au sol par le poids de Fat Amy. Cette attaque acerbe l'avait tellement surprise qu'elle manqua de s'étouffer d'étonnement. Puisqu'Amy l'attaquait, Stacy lui tira les cheveux en guise de protestation ; on venait de l'attaquer, elle avait droit de riposter, c'était le contrat. « Tu veux ma mort ou quoi ? » C'était un peu gonflé de sa part de dire ça alors qu'elle avait déjà blessé Amy, mais les premières fois avaient été involontaires. Elle lui avait ensuite certes fait peur à la fenêtre, mais ne lui avait pas fait mal. A croire qu'Amy se vengeait pour tout le pack de frayeurs et blessures qu'elle avait eu depuis le début de la soirée. Elle aurait très bien pu écraser le dos de Stacy, la rendre tétraplégique et se retrouver avec un casier judiciaire pour blessures volontaires sur autrui. « T'es déchainée dans tous les sens du terme je vois. » La jeune femme tenta de se défaire de l'emprise de la brune, qui visiblement tenait très fort à ce que Stacy n'aille pas dans sa chambre. Elle se retourna, de sorte à avoir Amy face à elle. « T'as tant de trucs à cacher ? » De ce qu'en savait la métisse, la brune n'était pas pudique du tout, donc elle ne voyait donc pas de quoi elle voulait se cacher. La jeune femme se redressa un peu, damn c'est qu'elle lui avait fait mal au dos avec sa prise de karaté ratée. Stacy s'adossa au mur du couloir et observa un peu l'étage. Cela se voit que cette maison n'était habitée que par des jeunes. C'était assez le bordel, et même au niveau de la décoration, on n'y trouvait aucun tableau poussiéreux ni aucune plante, détails appréciés des ménagères. Stacy avait parfois vu des horreurs décoratives en se rendant dans la maisons de certains voisins ; heureusement, elle avait été bénie de deux mamans qui avaient bon goût. Soudain, une pensée fit tilt dans l'esprit de la jeune femme. Si Amy tenait tant à ce que personne n'entre dans sa chambre, est-ce que c'était parce que... « Ah j'ai compris. En fait, c'est toi Dirty Secret. » |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Lun 25 Mai - 23:10 | |
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Tout le quartier avait beau être calme, il y avait pourtant un endroit, une maison où l’ambiance était bien là. A elles deux, Stacy et Amy arrivaient à faire vivre la maison familiale des Hopper. Enfin, si on pouvait appeler ça « maison familiale », cette maison n’avait rien de familiale si ce n’est le fait qu’Amy vivait ici avec ses frères. Et Shannon. Dés qu’on posait les pieds à l’intérieur, on voyait bien que c’était une maison où les parents ne sont pas là, désordre, bordel, fringue qui traîne partout, cris… Voilà ce qui rythmait cette maison. Et il était inutile de dire que 90% des cris et des bordels de la maison appartenait à la seule présence féminine des lieux : Amy. Alors qu’elles fouinaient dans la chambre de Sebastian, Stacy décida de pousser sa recherche un peu plus loin en s’attaquant à la brunette. Il était hors de question que cette pute mette les pieds dans sa chambre sans même être invitée. Dans un élan qu’elle ne comprit pas elle-même, la jeune fille qui se cru comme dans un match de football américain, fonça sur la métisse pour la plaquer au sol. Voilà ce qu’on récolte à faire chier Amy quand elle est bourrée. Elle essayait de la retenir au sol mais sentait bien que ses forces n’allaient pas suffire, parce qu’elle avait beau bouffer toute la journée – et encore, dans le monde d’Amy une journée durait en moyenne 25h donc inutile de dire qu’elle mangeait beaucoup – mais elle n’avait pas de force. Ce n’était que de la graisse et non des muscles. « Tu peux pas rentrer dans ma chambre ! Y a le basilic qui va te bouffer sinon ! » Oubliant qu’elle devait la tenir plaquée au sol, elle leva les bras pour donner une note tragique à ce qu’elle disait, se prenant un instant pour Hagrid qui en disait trop. La pilosité en moins bien sûr. Et peut-être aussi l’odeur. Quoi que, après cette soirée elle n’était pas sûre de sentir encore la rose, heureusement pour elle, elle faisait partie des moldus qui connaissaient l’eau courante. La blonde put se dégager de sa prise de Karaté en la faisant tomber par la même occasion, flemmarde qu’elle était, elle resta allongée sur le dos à fixer le plafond. Ses mains croisées sur son ventre, elle essayait de se concentrer sur sa respiration et sur son cœur qui battait à cent à l’heure. Elle avait définitivement fait son sport pour l’année ce soir-là, demain matin elle ne se lèverait pas trop tôt pour pouvoir récupérer. A comprendre qu’elle ne verrait pas la lumière du jour avant 16h00 donc. « Hein ? Qu’est-ce tu racontes quoi ? » Elle revint sur terre en entendant la réflexion de Stacy. Ouais c’est ça, elle avait une tête à être Dirty Secret ? Déjà qu’elle ne savait même pas ce qui se passait dans sa propre maison, elle saurait ce qui se passe dans son propre quartier. Elle roula sur le ventre et s’aida de ses bras pour soutenir sa tête pendant qu’elle regardait la métisse, et pour soutenir la position dans laquelle elle était, comme pour se donner un genre, elle se mit à balancer les jambes d’avant en arrière. « Tu sais ce qu’on devrait faire ? Un cluedo géant ! On devrait essayer de trouver le Saint-Graal ! Et déjà on peut t’éliminer toi parce que vu ta gueule, c’est clair que t’as rien de saint toi. » Elle se redressa de façon à se rasseoir et se leva ensuite d’un bond avant de s’étirer. Elle partit en direction de sa chambre où elle fouilla dans ses placards – faisant voler encore plus de fringues au passage – et en sorti une Bible qui était bien au fond. Parce que oui, les Hopper avaient des bibles chez eux. Même si celle qu’Amy tenait dans ses mains c’était une Bible qu’elle avait volé dans une chambre d’hôtel où elle avait été le temps d’une nuit. « On va avoir besoin de ça. J’ai vu Da vinci code y a pas longtemps, je sais comment ça marche ce truc ! » Elle descendit ensuite les escaliers où elle partit à la cuisine et prit l’une des chaises qui se trouvait autour de la table de la cuisine. Prenant soin de poser sa Bible sur la table, elle se mit à taper la chaise contre le sol dans le but de la casser. « Faut qu’on fabrique un pieu parce qu’on sait jamais ce qu’on peut trouver. Prends l’ail et une bouteille d’eau, on va faire la chasse au Saint-Graal et buter des vampires en passant. » Aucun doute, l’alcool rendait la jeune brune encore plus bête. Elle n’est déjà pas très intelligente en temps normal, mais une fois qu’elle avait de l’alcool dans le sang, c’était pire. De plus, elle savait qu’elle pouvait se permettre de faire ce genre de chose avec la Brentwood. Ca lui faisait à penser à Nina VV – faut toujours qu’on ait une petite pensée pour elle – parce qu’avec cette dernière elle pouvait faire ce genre de chose sans qu’elle ne se fasse juger. Comme quoi elle avait trouvé une personne de substitution, même si personne ne pouvait la remplacer.
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mar 26 Mai - 19:49 | |
| Toute cette agitation lui avait donné des crampes, aussi s'asseoir un moment lui fit du bien. Un peu de calme. Même si ce repos suivait une sorte de bagarre avec Amy. Lorsqu'elle revenait de soirée avec Amy, elles avaient toujours l'air d'avoir fait la guerre. Mais ce soir, elles pétaient le score. Stacy haussa les épaules. Elle s'en fichait pas mal qu'un basilic se trouve dans la chambre d'Amy, elle n'avait pas peur des reptiles. « Au contraire je veux le voir ! Il est sous ton lit ? » Lorsqu'elle avait bu, la métisse pouvait parfois des hallucinations, et sur le coup elle croyait quand même à moitié à cette histoire. Elle voulait voir la chose de ses propres yeux. La blonde avait toujours su que les Hopper hébergeaient un paresseux, mais elle ignorait pour le basilic. Comme quoi, on en apprenait tous les jours. Elle soupçonnait aussi de plus en plus la petite brune d'être derrière Dirty Secret, même si, si elle se concentrait et y réfléchissait plus longtemps, Amy était bien trop débile pour créer un truc aussi intelligent sans se faire prendre. « Tu sais qui c'est, alors ? » Après tout elle était là depuis plus longtemps qu'elle, si ça se trouve elle disposait de plus d'informations qu'elle ; elles n'en avaient en fait jamais vraiment parlé. Stacy fronça les sourcils et se mit à réfléchir. C'était toujours dans des moments critiques comme celui-là où son état la mettait hors de capacité de se soumettre à toute réflexion, qu'elle décidait de partir dans des théories rocambolesques. « Ou si ça se trouve c'est toi et tes frères ! Vous avez tellement rien à faire de vos journées que vous avez décidé d'espionner vos voisins. J'ai raison ou pas ? » Maxi, Sebastian et Shannon étaient plus intelligents qu'Amy alors qui sait, c'était possible. Peut-être qu'Amy servait seulement d'éclaireur ou d'agent infiltré dans certaines situations. Mais.. « T'enquêtes pas sur moi quand même ? » cria-t-elle avec un mouvement de recul. La blonde n'eut pas le temps de s'indigner plus longtemps d'une telle possibilité, qu'Amy s'engouffra dans sa chambre. Bah, il n'y avait plus de basilic atrocement dangereux finalement ? La métisse se tourna légèrement pour suivre la Hopper du regard. Elle essaya de comprendre ce qu'elle trafiquait, mais vraiment, c'était difficile à comprendre. Cette fille avait vraiment un pet' au casque. La jeune femme fronça encore un peu plus les sourcils, à l'écoute mais un peu perdue. « Tu racontes quoi ? » Stacy se demanda d'où elle sortait toutes ces conneries, avant qu'Amy ne lui parle d'un film qu'elle avait lu récemment. « Depuis quand t'es assez intelligente pour lire des livres ? » Elle marcha à quatre pattes jusqu'à Amy, afin de l'aider par la pensée dans l'élaboration de son pieu. Personnellement, elle n'avait jamais été fan des histoires de vampire, mais elle se souvint qu'Amy était une grande fan de Twilight. Elle chercha d'ailleurs du regard ses posters, qu'elle devait sans doute avoir planqués. Stacy hocha la tête, elle ne comprenait pas le projet de la brune, ni même ce qu'elle foutait avec sa chaise, mais elle était ok. « Faut qu'on prenne ça en bas. » Elle n'avait ni ail ni bouteille d'eau à portée de main, là. Ah, si, quelque chose trainait sous le lit. Sans craindre que le basilic se trouve en effet là-dessous, Stacy tendit le bras jusqu'à attraper une bouteille.. qui n'était pas de l'eau mais de la vodka. Bien de belles découvertes dans l'antre d'Amy. « Ça ça fera l'affaire ? » En fait, elle ne savait même pas pourquoi elles avaient besoin d'eau alors, peut-être que n'importe quelle bouteille pouvait convenir. Stacy en but une gorgée en passant. « Ok j'suis chaude ! On commence par où ? » fit-elle en se levant d'un coup, d'attaque. |
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| Sujet: Re: girls are guns (amy) Mar 26 Mai - 21:18 | |
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La brunette n’avait pas de temps à perdre à écouter les folles théories de son amie concernant Dirty Secret. Non, Amy n’était pas DS et si elle l’était, vu comment la métisse la faisait chier en temps normal, elle aurait était première victime sur sa liste. En plus, la Hopper pouvait être sûre que la jeune femme cachait quelque chose, à ce qu’elle sache tout le monde avait quelque chose à cacher. Personnellement elle s’en foutait, mais à chaque fois qu’elle faisait sa curieuse en allant faire un tour sur le site de Dirty Secret et qu’elle lisait les articles, elle en apprenait beaucoup sur ses voisins et les habitants de ce quartier. Lorsque le site avait été fermé, la jeune fille s’était même amusée à taper le nom de « Dirty Secret » sur Google pour voir ce qui pouvait bien s’afficher, à part des articles qui relataient son arrestation, elle n’avait rien trouvé de bien intéressant. A part peut-être deux ou trois personnes qui essayaient de se faire passer pour la mystérieuse bloggeuse en publiant de faux articles, bien sûr on voyait tout de suite que ce n’était pas la vraie, mais si ça pouvait leur faire passer le temps. De plus, ça faisait passait le temps d’Amy qui se régalait à lire ces articles. La bouffe et les commérages, c’était ce qui rythmait la vie de la Hopper en temps normal. Et l’alcool. Bah oui, elle ne voulait pas non plus mourir de déshydratation parce qu’elle n’avait pas assez bu. Son prochain but était de chasser des vampires et de chercher le Saint-Graal. « J’ai beaucoup entendu parler du Saint-Graal en question, d’ailleurs j’étais tellement captivée par cette histoire que pendant deux mois ma sonnerie c’était Holy Grail. » Elle se souvenait qu’à cette époque elle ne décrochait pas beaucoup son téléphone, pas parce qu’elle ne voulait pas parler à la personne au bout du fil, mais parce qu’à chaque fois qu’elle entendait la chanson, la jeune brune se transformait en Justin Timberlake au féminin et chantait sur la chanson. Le pire ça a quand même était quand Beyoncé a fait sa cover de la chanson, même si elle cassait les oreilles de toute la maison, elle s’amusait à reproduire les vocalises que la chanteuse faisait. Le nombre de fois où elle s’était mangée des « ta gueule » de la part de ses frères, elle ne les comptait même plus. Mais ça ne l’empêchait pas de chanter, au contraire, ça l’encourageait à le faire encore plus fort quitte à se péter les cordes vocales. Preach. Elles descendirent à la cuisine avec la Bible qu’Amy avait trouvée en fouillant dans ses placards et tout en donnant des ordres, la jeune femme commença à casser une chaise qui allait lui servir d’arme au cas où un vampire l’attaquerait. Ce soir, on pouvait l’appeler Amy la chasseuse de vampires. Tout ce qu’il lui fallait en plus c’était de l’ail pour les faire fuir, et une bouteille qu’elles pourraient remplir d’eau bénite. Elles devaient se partager les tâches et pour ce faire, elle envoya son amie chercher la bouteille pendant qu’elle bataillait avec sa chaise. Elle avait beau le taper au sol, s’acharner dessus et même s’asseoir violemment sur ladite chaise, même son gros cul n’était pas suffisant à ce que ça cède. Elle donna le dernier coup de grâce en frappant violement la chaise par terre et elle fini par céder. Elle fit une mini danse de la victoire en honneur à elle et continua de péter la chaise avec ses pieds. Une fois qu’elle put récupérer un des pieds, elle prit un couteau de cuisine pour taille le bout de façon à ce qu’il prenne la forme d’un pieu, mais Amy et les couteaux, c’était… pas une très grande histoire d’amour… Elle posa son pied sur la table et donna de grand coups de couteaux encore une fois en fermant les yeux et en détournant la tête, elle visa plusieurs fois à côté avant d’arriver à sculpter la forme qu’elle désirait. « Yaaass. » Elle le leva en l’air en signe de victoire et au même moment, Stacy revint avec la bouteille qu’elle avait demandait. Oui mais non. Elle avait dû regarder sous le lit de la brunette parce que dans ses souvenirs, elle avait laissé une bouteille de vodka dans sa chambre « au cas où elle avait une petite soif la nuit ». « Euh, je pensais pas à ça quand je disais bouteille mais on va dire que oui. » Elle ouvrit un placard et en sortit une bouteille d’eau qu’elle vida dans l’évier avant de récupérer sa Bible et son pieu au passage. Elle s’arrêta quelques secondes avant de prendre la bouteille de vodka des mains de la métisse et en but une gorgée pour se mettre dans l’ambiance. Elle prit ensuite un sac où elle le remplit de toute sorte de bouffe qu’elle pouvait trouver, que ce soit des chips, des fruits, des légumes, du coca et même du lait, avant de retourner retrouver son amie à l’entrée. « Là, on peut y aller. » Elle ouvrit la marche comme une aventurière mais sans comprendre pourquoi, elle se prit pour une espionne en mission secrète. Elle se colla au mur une fois qu’elle arriva dehors, et en brandissant son pieu, elle faisait comme si un danger était vraiment imminent. Elle se tourna vite fait vers celle qui était devenue sa coéquipière, même si en vérité elle voulait vérifier que la bouteille de vodka soit saine et sauve. On peut déconner avec tout mais pas avec l’alcool. « On va aller à l’église, on a besoin d’eau bénite. Protège la bouteille ! » Elle sortit de sous le porche et commença à marcher en direction de l’église et étrangement elle connaissait le chemin – en même temps, elle y avait fait sa meilleure sieste donc comment oublier un tel endroit. Mais ça ne voulait pas dire qu’elles ne pouvaient pas s’amuser pendant qu’elles s’y rendaient. Pour ne pas faire comme les autres, la Hopper se faufila dans le jardin des voisins où elle escalada les palissades et où elle faisait des roulades dans l’herbe, comme si elle était vraiment en terre inconnue et qu’elle pouvait se faire buter à tout moment. « STOP. WAIT A MINUTE. » Elle s’arrêta d’un coup sec avant de se tourner vers la Brentwood avec une expression faciale très sérieuse. « C’est l’heure de la pause goûter. » Elle s’assit sur une pelouse inconnue et posa son sac en face d’elle, avant de sortir le paquet de chips et le coca, il n’y avait pas d’heure pour manger après tout, et connaissant son amie, elle n’allait pas cracher sur de la nourriture. Les noirs et la bouffe c’était comme les noirs et leurs rajouts, on déconnait pas avec.
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