Nombre de messages : 1795 Etudes/Metier : en recherche d'un sugar daddy parce que flemme de continuer de bosser, sa vie vaut pas autant de mal. Love : son patron qu'elle se tape pour oublier sa solitude Humeur : d'humeur à niquer des mères Inscription : 01/01/2013
| Sujet: new slaves. Mar 19 Mai - 4:31 | |
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Traîner encore un peu ou rentrer chez elle, c’était la question que se posait Elisabeth tous les soirs. En général elle prenait l’option la plus facile et décidait de rester encore un peu à la galerie, la plupart du temps elle n’avait rien à faire alors elle reprenait son apprentissage et se cultivait artistiquement. La jolie brune ne s’était jamais vraiment intéressée à l’art et trouvait même l’Histoire de l’art en elle-même ennuyeuse, mais depuis quelques mois, elle s’était découverte une nouvelle passion qui lui permettait non seulement d’acquérir de nouvelles connaissances qui pouvaient l’aider à briller en société, mais également un moyen de s’occuper l’esprit. N’ayant pas non plus une vie très palpitante, la Spencer trouvait un certain refuge dans son boulot et même si elle savait que ce n’était pas non plus le comportement le plus sein à avoir, elle s’en fichait. Au moins dans son boulot personne ne risquait de lui faire du mal ou même de la décevoir. Ce soir cependant, ce n’était pas pareil, elle s’ennuyait, n’avait rien à faire – du moins ce qu’elle faisait ne la passionnait pas plus que ça – et en plus elle avait l’impression que les heures passaient très lentement seulement dans le but de la faire chier. Elle n’arrêtait pas de regarde son téléphone pour voir si elle n’avait pas de messages, mais non, zéro. C’était fou, à chaque fois qu’elle travaillait ou qu’elle n’avait pas envie de parler, il y avait toujours quelqu’un pour lui envoyer un message ou même pour vouloir l’appeler, mais maintenant qu’elle était libre et qu’elle s’ennuyait, tout le monde avait déserté. Quitte à passer sa soirée toute seule comme une idiote, elle décida de rentabiliser son temps en allant faire un tour dans le centre ville, elle n’espérait pas faire une rencontre spéciale, mais un peu d’air frais ne pouvait lui faire de mal. La Spencer ne savait pas trop où allait, mais elle s’en fichait, elle avait décidé de prendre la route tout simplement, à pied. Elle avait cependant cet agacement inexplicable qui grandissait à mesure qu’elle avançait. Tout l’agaçait, les gens qui la fixaient alors qu’elle ne faisait rien, les Jeepsqui étaient garées dans les rues et qui ne lui faisaient rien non plus, même ce mauvais temps l’agaçait. Elle était d’humeur ronchon et n’avait qu’une envie, c’était de trouver une personne sur qui se défouler, même une petite âme innocente qui passerait par-là et qui ferait l’affront de mal lui parler, ou de lui parler tout court. Elle savait que ça ne se faisait pas et qu’elle ne devrait pas avoir à se défouler sur les gens pour qu’elle se sente mieux, mais c’était Elisabeth, elle était et restera toujours aussi incompréhensible au fond d’elle et ça même quand elle se mettra à vieillir. Elle pourrait même devenir pire, aigrie et personne n’irait la voir en maison de retraite. Fatiguée de marcher sans aucun but, la jolie brune s’assit sur un banc où elle croisa ses jambes et où elle se mit à observer les gens passer. Elle pouvait passer pour une attardée, mais elle s’en fichait. Elle n’avait rien à faire de mieux et l’assumait complètement – ce soir du moins – même si au fond d’elle elle espérait qu’il se passerait un peu d’action ce soir.
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Nombre de messages : 39 Etudes/Metier : Policier Love : Toi. Inscription : 13/05/2015
| Sujet: Re: new slaves. Mer 27 Mai - 22:02 | |
| Pourquoi avais-je fait flic ? En y réfléchissant, c'était mon manque d'investissement qui ne m'avait laissé pour choix que de m'orienter dans un métier tel que flic. J'aurai pu faire pompier, ou un autre métier de ce genre. J'avais la carure, le courage et l'arrogance pour. Je traînais donc dans les rues de Magnolia, à patrouiller comme d'habitude. Mais cette nuit, je n'avais pas envie de rouler pendant des heures. J'avais donc garé la voiture non loin de moi, et m'étais baladé dans les rues de la ville à la recherche de quelqu'un à arrêter. La plupart du temps, j'étais confronté à des hommes bourrés, des prostitués ou encore à des jeunes défoncés et des dealeurs. Mais ce soir, calme plat. Rien à faire, personne à arrêter. Ces derniers temps, je ne faisais pas attention à ma famille. Je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouvait Stacy, ou de ce que pouvaient bien faire Irina et Billy. Plus rien ne m'intéressait, plus rien ne me motivait. J'étais tout simplement le bon petit flic obéissant et toujours présent, sur qui tout le monde pouvait comptait. Et le reste importait peu. Je regrettai l'époque où mes seules préoccupations étaient d'être un élève populaire et désiré de toutes les filles. J'avais convertit mon influence sur les autres en un pouvoir juridique. Je pouvais arrêter les gens si la loi le demandait, et personne ne pouvait s'opposer à moi. Mais ce n'était pas suffisant. Je levais les yeux. Une ombre se dessina au loin, dans le parc de Magnolia. J'avançais doucement. J'espérai qu'il s'agisse d'un homme bourré qui s'en sortirait avec quelques heures en garde à vue. Mais ce fut une femme. Une femme que je connaissais bien et que j'avais quelques fois fréquenté au lycée. Elisabeth Spencer était assise sur un banc, à regarder les gens comme une petit vieillle solitaire. Je m'approchais d'elle et m'asseyais à côté d'elle. « Salut ma belle. Besoin de réconfort ? » Je passai mon bras derrière elle et le posais sur le banc avec arrogance. Elle tourna la tête vers moi et je la regardais d'un air enjôleur et satisfait. Elle illuminait ma soirée. Depuis toujours, j'aimais la draguer. Elle était une des seules qui n'avait jamais succombé à mes charmes, et j'aimais persévérer et faire en sorte de lui faire tourner la tête et de lui brouiller les esprits rien qu'un instant. « A cette heure-ci, tu aurais pu tomber sur un fou. Par chance, tu es tombé sur moi, c'est pas génial ça ? ». Je lui souriais et attrapais une de ses mèches de cheveux avec laquelle je me mis à jouer. Je gardais tout de même un œil attentif à ce qui se passait aux alentours, et encore plus sur la voiture de police. Je savais que de nombreuses fois, certains flics avaient retrouvé leur voiture taggé et abîmée par des jeunes voyous haineux et débiles. Ca ne m'était jamais arrivé, mais j'étais convaincu que cela m'arriverait un jour.
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