Alors que le soleil montait haut dans le ciel, je jeune Adrian était en plein travail à son bureau, regardant vaguement par la fenêtre, désireux de sortir. Joey attendait qu'il finisse un compte-rendu pour une réunion qu'ils avaient eut. Oui ensemble. Le patriarche formait son héritier au mieux, le laissant gérer ce que lui ne voulait pas car trop barbant. Mais Adrian, en bon fils faisait ce que Joey lui disait. Il le faisait en pensant au jour où il le détrônerait, le faisant tomber bien bas. Il avait ses plans. Des idées toutes prêtes qu'ils mettaient en place au fur et à mesures des jours. Eliza pour commencer, qu'il parvenait parfaitement à séduire afin de l'éloigner de son mari. S'il le perdait, il comprendrait peut-être l'effet que la mort de Frannie avait eut sur les enfants O'Conell. Mais le beau brun était subtile et ne laissait rien transparaître de sa rancœur, encore moins de sa blessure.

C'est en ressassant tout cela, rédigeant à l'ordinateur son rapport, qu'il reçut un SMS sur on mobile. surpris, il interrompu son écriture pour lancer un regard à son portable comme s'il allait lui dire qui lui avait écrit. Il termina sa phrase vite fait, bien fait et attrapa l'appareil pour voir qui était l'auteur de ce fameux texto. Un sourire apparu sur son visage lorsqu'il vit le nom de Renata s'affichait. La belle italienne était une très très bonne amie de l'aîné O'Conell. Il l'avait connu il y a un peu plus d'un mois maintenant, grâce à son ami Bryan. Il appréciait beaucoup la jeune femme. bien qu'un peu plus jeune que lui, il ne la voyait pas comme une gamine. Elle était un peu croqueuse d'homme et il fallait avouer que le jeune homme ne faisait pas le farouche avec elle, mais il y avait vraiment quelque chose entre eux.
Et c'est pour cela qu'elle lui avait envoyé un message, car Adrian lui avait demandé un peu plus tôt si elle pouvait le rencontrer dans le parc, dans un petit endroit où il aimait venir se cacher sans que personne ne le sache. Le brun avait en effet passé de durs moment ces derniers temps, avec ses plans tordus, avec Juliet aussi, qui lui prenait la tête. Il avait besoin de libérer son esprit, et il savait qu'avec la jolie Renata, il aurait ce qu'il recherchait chez ne plante comme elle.

Citation :

Merci. a tout de suite ma belle =)

Il envoya le message et fila se préparer, sauvegardant au passage son travail pour ne pas avoir à recommencer en rentrant. Prenant soin de se faire beau. Qui imaginerez qu'il avait simplement envie de discuter avec la belle brune ? Parler oui, mais surtout se changer les idées et se laisser aller au naturel. C'était fou comme il appréciait Bryan de lui avoir présenter l'italienne !

Adrian quitta ensuite la maison pour se rendre au parc. Il ne voulait pas non plus attiré l'attention de Juliet en passant devant chez elle pour retrouver une autre femme. Il n'était ps idiot non plus ! Regardant la maison de sa petite-amie, il se dit qu'il devrait faire l'effort de passer la voir ce soir, pour ne pas entendre parler de "problèmes" par Eliza ou Joey, qui ne désirait qu'une chose, garder la belle famille Davies comme partenaires financiers. Comme si une rupture lui ferait tout perdre. Peut-être oui, car vu comment était Juliet, peut-être se suiciderait-elle à cause de cela ! Faire attention était un maître mot.

Une fois dans le parc, le bel Appolon trouva un vendeur. Il lui prit deux cappuccino - boisson que Renata adorait - ainsi que quelques gâteaux histoire de se rassasier. Il avait tellement travailler entre ses cours et les rapports, qu'il n'avait pas penser à manger autre chose qu'une pomme. Allant se poser dans son coin, il attendit la belle adossé contre un arbre, songeant à ses beaux yeux verts. Et voilà que la douce femme arriva.

- Ravi de te voir, Rena' ! Tu es très belle aujourd'hui. lui dit-il avec un sourire en allant à sa rencontre.

Il profita de lui faire la bise pour déposer un baiser juste au coin des lèvres de la brune.

- Comment vas-tu ? J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis une éternité.

Il l'avait vu peu de temps auparavant pourtant, mais toujours la carte du charme prônait pou le bellâtre.

Alors que le soleil se hissait peu à peu dans le ciel de Magnolia Crescent, la jeune italienne peinait à se sortir du lit mais c'est à l'écoute d'une voix perçante qu'elle parvint à se resaisir. Tournant la tête, elle posa son regard sur son réveil et grimaça à l'heure affichée 10:00 ! En quel honneur l'aînée Ciccone avait-elle donc décider de réveiller sa soeur à cette heure ? Peu convaincue à l'idée d'entamer sa journée à une heure pareille, elle se leva et se rendit presque aussitôt à la salle de bain dans l'espoir que sa soeur ne s'y soit pas déja enfermée mais en tout bonne journée, la porte l'attendait avec une porte grande ouverte - super ! Baillant légèrement, elle se frotta les yeux du revers de la main avant de se passer un coup d'eau froide sur le visage et en deux temps trois mouvements, la voilà d'attaque. ou presque puisqu'au travers de son reflet elle put aperçevoir une grande silhouette se tenant derrière elle, les mains sur les hanches

" Mais quoooooooi ? "

Marmonna t-elle à l'encontre de Diana qui la regardait d'un oeil sévère, qu'allait-elle pouvoir encore lui repprocher ? Grimaçant avant même que cette dernière n'eut le temps de lui répondre, elle la poussa légèrement et sortit de la salle de bain pour se rendre d'un pas presque pressé jusqu'à la cuisine mais son aînée la rattrapa et s'en suivit une longue discussion ou plutôt un long interrogatoire au sujet de son occupation de la soirée dernière - les questions habituelles furent posées et notemment "tu étais où? avec qui? tu aurais pu me prévenir!" - Renie soupirait à chacune des questions et à vrai dire, elle ne semblait pas vraiment l'écouter. Peu importe ! Une fois le discours finit, elles se dirigèrent toutes les deux à la cuisine où la cadette se servit un grand jus d'orange devant l'oeil encore surprit de l'aînée car en effet, il semblait difficile pour cette dernière de s'habituer à la nouvelle présence. Rassurez vous, cela ne durera sûrement qu'un temps, mais jusqu'à quand en réalité?

C'est en se posant cette question que Renata remonta à l'étage où elle s'isola dans la salle de bain pendant un long moment. Et tous les préparatifs y passèrent allant de la douche jusqu'au brushing, au maquillage, parfumage et pour en finir la longue hésitation quand à la tenue du jour. Elle ne souhaitait pas aller dans le vulgaire aujourd'hui et opta pour une jupe courte qu'elle parvint à assortir à un débardeur noir des plus basiques mais qui fesait tout son effet lorsqu'elle l'enfilait. Se regardant mainte et mainte fois devant son reflet elle ne put que s'avouer satisfaite du résultat et quitta la petite pièce après avoir pris le soin de la nettoyer et de la débarasser comme lui avait soigneusement revendiqué sa soeur aînée. Lorsqu'elle posa son regard sur l'heure qu'affichait son cellulaire, elle arqua les sourcils _ elle n'avait toujours rien de prévu. Grimaçant, elle se décida à se rendre utile et peut-être par la même occasion marquer un point auprès de Diana en lui proposant son aide pour préparer le repas du jour. A sa grande surprise, cette dernière accepta et lui confia même carte blanche pour composer le menu tout en l'orientant tout de même vers certains plats afin de ne pas déçevoir les convives.

Une bonne heure après que le repas soit terminé, la belle put monté à sa chambre où elle s'allongea sur le lit en posant son regard sur l'immense plafond qui lui fesait face. Elle attrapa son téléphone et parcourut sa messagerie, elle remarqua l'invitation de l'un de ses amis; Adrian qui pretextait ne pas être à l'aise auprès de sa petite-amie et ressentait le désir de parler à la jeune femme- il lui donnait donc rendez vous dans un petit espace du parc Gordon Street. Sourire aux lèvres, elle aquiesca et lui répondit simplement

Citation :

Très bien, j'enfile ma veste et je prends la route

Aussitôt dit, aussitôt fait et là voila qui se dirige vers la garde robe afin de trouver une veste assortie à sa tenue puis elle alla rapidement informer sa soeur de sa soeur en précisant qu'elle se rendait uniquement au parc de Gordon Street et qu'elle serait de retour avant ce soir. Oui, sa soeur avait un comportement semblable à celui d'une mère aux yeux de Renata mais au fond, cela la rassurait un peu de la savoir avec autant d'autorité sur sa cadette puisque jamais leurs mère n'avait fait preuve d'autant d'autorité.

Quittant alors le domicile de sa soeur & Liam, elle se dirigea jusqu'au parc où Adrian devrait déjà l'attendre depuis peu de temps étant donné qu'il n'habitait qu'à quelques pas du parc en lui même. Pressant donc le pas, elle arriva enfin au lieu dit où elle fut ravie de le trouver adossé contre un arbre après seulement quelques minutes de marche

- Je te trouves enfin dis donc, tu te cachais bien !

La jeune femme rigola légèrement et ils s'échangèrent une bise en guise de bonjour. A la deuxième remarque du jeune homme, la belle souria légèrement et remarqua qu'il n'en perdait pas une pour tenter de la charmer et elle se lança à son tour dans ce petit jeu en ajoutant

- Tu sais bien que toutes les minutes où tu es loin de moi ressemblent à l'éternité mon cher.

Un regard taquin put alors illuminer le doux visage féminin avant qu'ils n'aillent s'installer tous les deux sur un petit banc voisin où le beau brun lui offrit un capuccino ainsi qu'un cookie chocolat. Wow, il marquait encore un point sur ce coup et là belle fut grandement touchée de cette attention et lui déposa donc une bise sur la joue en guise de remerciement

- Bon, dis moi. Que se passe t-il pour tu ressente le désir de me parler ? Le travail doit t'épuiser à force, tu devrais te reposer.. lui confia la jeune brune en buvant une gorgée de sa boisson chaude qui vint lui laisser une petite moustache sur les lèvres.

Elle était là et Adrian sentait déjà qu'il allait pouvoir passer un moment agréable. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas passé une journée tranquille en si charmante compagnie, n'ayant même plus la motivation de sortir sa fiancée ces derniers temps. Il avait beaucoup à faire, beaucoup à penser et de savoir que Juliet parlait de son éloignement à toute la famille et certainement des amis - comme Renata peut-être - ça le vexait encore plus. Le bel O'Conell rêvait d'un monde où il aurait la chance de choisir une fille qui lui plaisait vraiment et d'avoir une vraie relation plutôt qu'un 'contrat' déjà pré-signé par ce cher Joey...

- Tu m'a trouvé ! Et j'en suis bien heureux.

lâcha-t-il en allant l'embrasser. Si le temps semblait long pour lui, Renata le trouvait tout aussi long, entrant avec lui dan sa bulle. Il appréciait ce petit jeu avec lui, qui pouvait mener à tout. Adrian ne pouvait nier qu'il était fortement attiré par la belle italienne. Son charme exotique le faisait frémir et il n'aurait eut qu'une envie, la séduire devant Juliet. En revanche, s'il restait discret quant à ses liens avec Renata, il laissait bien faire sa grand sœur qui elle, le draguait ouvertement, tentant de faire plier sa soit-disant fidélité que l'on lui connaissait. Le jeune homme avait parfois du mal à cerner l'aînée Ciccone, mais son jeu de rentre dedans n'était pas pour lui déplaire. Il espérait peut-être aussi voir naître une pointe de jalousie ou de révolte chez sa petite-amie trop passive. Mais c'était parfois Renata qui lui disait de ne pas tomber dans le piège de Diana. Il n'en avait pas forcément l'intention, il s'amusait simplement avec elle.

Adrian tendit alors le cappuccino de la demoiselle. - Voilà pour toi, ma mignonne. Ravi de t'avoir tant manqué souffla-t-il en lui donnant également un biscuit. Le grand brun connaissait les goûts de la jeune femme, pour l'avoir souvent vu prendre la même chose au café. Ils allèrent ensuite s'asseoir sur le banc le plus proche, dans ce petit coin que lui seul connaissait pour être bien caché des regards. Personne n'avait songé à cette place, préférant que la ville les voit dans leurs ébats pour finir sur le blog de Dirty Secret - qui le leur rendait bien en les affichant tous comme ils le méritaient, nous ne citeront perosnne. Adrian se détendit un brin - un bras sur le banc passant derrière la belle - buvant une gorgée de son café, en écoutant parler Renata.

- Oui, tu as bien raison. Je suis mortifié de tant de devoirs ! Je n'ai pas une minute à moi ! Je pense que Juliet à fût te le faire remarquer... ajouta-t-il avec amertume, du fait que la jolie miss Davies se plaignait de ne pas voir assez son amoureux qui vivait juste à côté ! Qui l'en blâmerait. Mon père me donne beaucoup à faire, mais je ne t'ai pas appeler pour ça.

Il allait ajouter quelque chose lorsqu'il vit que son amie avait une jolie petite moustache de mousse sur ses jolies lèvres. L'héritier O'Conell retrouva le sourire grâce à cela et se permit, posant son café entre ses cuisses, de prend une serviette afin d'essuyer la bouche de Renata, très délicatement. - C'est mignon. dit-il alors qu'il reposait le papier, rattrapant de son pouce une petit goutte au coin de ses lèvres. Il ne bougea pas vraiment sur le coup, fixant ses lèvres. Mais il dût se forcer à revenir à la réalité, suçant son pouce pour retirer le peu de café qu'il avait, fixant son amie.

- Donc.. bah... Je voulais juste passer un moment avec toi, seul à seule en fait. Si ça te dérange pas ! C'est tellement rare ces dernières semaines que l'ont profite l'un de l'autre.

Et oui, il arrivait à ressentir le manque d'une autre femme que celui de sa mère disparue. Ce n'était pas la même chose cependant, mais il ne se souvenait pas qu'une femme de son entourage - qu'il la convoita ou non - lui ai manqué un jour. Renata, malgré sa réputation, éait une jeune femme attachante.

- Je commençais à me demander si tu te cachais afin de me faire attendre d'avantage souffla t-elle légèrement alors qu'ils s'enlaçèrent doucement avant d'aller s'installer sur un petit banc voisin. Une fois en place, il vint lui tendre un petit gobelet et à cette attention la jeune femme afficha un tendre sourire puis rompit le silence d'une voix délicate.

- Merci beaucoups tu es un ange ! dit-elle doucement en souriant du bout des lèvres alors qu'elle attrapa avec attention, le capuccino que vint lui tendre le jeune homme puis il ajouta un petit biscuit, pile ce qu'elle aimait. Hum dis donc, ferais-tu attention à ce qui me plaît ou non cher Adrian ? A cette remarque, la belle Italienne souria amusée et porta le breuvage chaud à ses lèvres, s'en délectant lorsqu'il lui brûla la gorge.

- Oui.. j'ai apprit que tu n'avais que très peu de temps pour toi.. et donc beaucoups moins pour Jul lui souffla t-elle car en effet, son amie mais aussi petite-amie d'Adrian lui avait fait des parts de son ressenti quand au travail acharné de son fiançé. Certes c'est une bonne chose pour l'évolution de ce dernier, mais en est-ce une pour le couple qu'il forme avec la jeune Davies ? Hum, c'est moins sûr.

Puis doucement et sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, la jeune femme se retrouva presque collée au visage de son ami alors que ce dernier lui essuyait les lèvres doucement, y frottant les gouttes de capuccino qui y perlait. Souriant légèrement, elle se laissa faire et plongea son regard dans le sien jusqu'à ce qu'il se recule. Il resta là, quelques minutes à fixer les lèvres pulpeuses de l'italienne ; qu'attendait-il ? Mais il finit par revenir à la réalité, suçant maintenant son pouce d'une manière presque infantile. Amusée de la situation et de le voir en quelques sortes, perdre ses moyens face à elle - la jeune femme ne bougea pas et continua de le dévorer du regard avant de répondre d'une voix délicate, tout en buvant une petite gorgée de sa boisson chaude

- J'avoue que cela fait un petit moment que l'on ne s'est pas vu, il faut dire que nous sommes très prisés l'un et l'autre vint-elle accompagner d'un petite rire cristallin, avant de reprendre plus doucement mais ca me fait très plaisir que tu m'ais invité à te rejoindre ! Renata pouvait aussi se montrer sincère, et en compagnie de l'héritier O'Conell, elle se devait de l'être. La relation qu'elle entretiens avec lui est assez ambïgue enfaite, du moins pas plus qu'elle n'en paraît. Ils se confient littèralement l'un à l'autre en cas de besoin, se voyent pour se parler de tout et de rien mais visiblement la communauté de Magnolia Crescent ne voit pas cette relation d'un très bon oeil - problablement dû à la fameuse réputation qui court sur le dos de la belle brune.

Que devait-elle faire, voulait-il se confier ou pensait-il juste à passer du temps près d'elle, à profiter du soleil et à se balader dans le parc de la ville? Renata gardait un petit sourire sur les lèvres, et portait son attention sur les quelques passants qui s'aventuraient dans les petits chemins avoisinants le point où ils s'étaient installés, des enfants jouaient un peu plus loin, d'autres criaient et rigolaient alors que quelques couples se baladaient main dans la main, tout sourire sous le soleil pétillant

- Me cacher de toi ? Jamais voyons ! Je voulais juste un endroit tranquille pour discuter, loin des gens. Et ici, c'est parfait. dit-il en souriant de son sourire charmeur.

C'était toujours comme ça entre eux, et rien n'allait y changer, bien qu'ils n'en fasse pas tant devant Juliet. La belle se joignit à lui sur le banc, ravie de le voir. Ils s'étaient manqué et comptait bien rattrapé le temps perdu. Adrian aimait parler avec elle, car bien que sa réputation la précède en tant que croqueuse d'homme, il ne l'en aimait pas moins. Il savait voir des côtés de la jeune femme que personne ne soupçonnait. Et il la connaissait. Il le prouva encore une fois en lui tendant son café et le biscuit qu'il avait prit pour elle exprès. En l'entendant le traiter d'ange, le jeune héritier ne put qu'en être heureux. Il prenait soin de cette petite fleur – même un peu trop sans doute.

- Mais oui, ma chère, je fais attention à ton bonheur. répondit-il dans un souffle en prenant une gorgée de sa propre boisson. Il ne faisait pas froid, mais une dose de caféine bien brûlant lui avait toujours donné plus de pêche pour affronter les journées bien longues qu'il avait à supporter. En effet, ces derniers temps surtout, entre ses cours avec tous les dossiers à rendre et l'approche des partiels, plus sa fiancée qui se plaignait de lui même à ses amies apparemment aux dires de Renata, et son père, éternel bourreau de travail qui prenait un malin plaisir à faire entrer son fils dans son monde, tout était bien remplit !
Non pas qu'il se plaigne d'avoir à apprendre à succéder à son père, il valait mieux qu'il sache tout avant d'avoir finit son cursus pour pouvoir reprendre direct ensuite la tête de l'entreprise, mais il aurait aimé avoir un peu plus de temps pour sortir. Heathcliff, lui, allait et venait sans cesse entre la maison et les bars, ramenant parfois des filles, luxe que ne pouvait ce payer l'aîné, enchaîné à sa Juliet tel un Romeo forcé par le destin. Oui, mais n'oublions pas qu'à la fin de la pièce, les jeunes gens se suicide pour échapper à leurs parents, leurs peuples contre eux. Il n'en était pas vraiment là, ayant beaucoup de mal à ressentir de l'amour après dix ans de vie presque commune avec la jeune Davies. Il l'aimait oui, mais plus comme un enfant aime ses jouets, désirant avoir sa liberté. Il n'avait pu connaître qu'une fille avant elle, et celle-ci ne lui adressait plus la parole depuis cette union contrainte. Et Dieu sait pourtant que le bel Adrian avait le cœur qui battait pour une autre. Et qu'il n'était pas aussi fidèle que ses amis le croyait. Cruelle vérité.

- Je comprends bien que Ju' se plaigne de moi, je ne suis pas tendre avec elle. grimaça-t-il en repensant à la lointaine dernière fois où il avait passé le weekend en sa compagnie. Mais je n'ai pas vraiment le choix. Mon père et mes cours me prenne beaucoup de temps, preuve en est, je n'en ai même plus pour te voir toi ou mes amis. J'arrive à voir Holden vu que nous bossons nos cours ensemble, mais le reste, c'est devenu effarant tellement je suis cloîtré chez moi ! Te voir me fais du bien.

Dit-il en posant délicatement sa main sur sa cuisse, un court instant, pour dire merci d'être venu. De là, il remarqua cette petite mousse sur ses lèvres qui lui donnait une allure enfantine. Il sourit avant de prendre une serviette pour lui ôter, frôlant ses lèvres de son doigt dans un geste des plus doux. Restant un instant à la fixer, emplit de tentations, il se résigna au calme, suçant son pouce pour en enlever les gouttes de café qu'il avait recueillit. Avec Renata, le jeune homme quasi marié pour ainsi dire – si ça continuait ainsi, il allait devoir passer la bague au doigt de Juliet... - redevenait comme un homme libre, voulant céder aux tentations que lui offrait Lucifer. Et la jeune italienne était joueuse et son regard plongé dans le sien n'était pas pour retirer l'ambiguïté du moment. Elle rouvrit la bouche, comme si de rien était, lui laissant le loisir de la détailler. Chacun d'eux était très prit, oui, mais ils pouvait se retrouver un peu maintenant et tacher de le faire plus souvent.

- Je suis bien content que tu es été libre, nos conversations et ton sourire me manquait. J'aime parler avec toi, c'est plus facile parfois.

Plus facile que de le faire avec celle qui, pourtant, l'avait aidé à se relever du décès de sa mère, l'avait vu dans tous les états possible de tristesse et de rage comme de joie. Oui, Juliet resterait une part importante de sa vie, mais à mesure que le temps avançait, Adrian sentait qu'il devait prendre son envol, au sens figuré comme au sens propre peut-être. Il voulait quitter Magnolia et ses habitants pour faire sa vie, seul et sans Joey. Ne plus être pareil à lui, bien que lui ressemblant en tout point. Il n'était pas aussi vicieux que le patriarche en mal d'amour. Le fils était borné comme le père certes, mais il savait rester lui-même et prenait son aise à ne pas suivre les voies de cet homme glacial qui refusait même à faire un enfant à la belle Eliza. Lui, à la place d Joey, n'aurait pas hésité à lui céder. Elle était loin d'être creuse et inexpérimentée, Adrian en avait fait l'expérience et pouvait affirmer que son père était bien idiot de travailler tant. Mais là n'était pas le sujet du jour.

- Raconte moi un peu, comment va le vrai monde !? J'aimerais passer la soirée en ta compagnie, est-ce que tu serais libre pour un petit dîner ?

Non, point de miss Davies ce soir, elle n'était pas disponible et ce n'était pas quelque chose qu'Adrian allait déplorer. Il voulait être avec son amie ce soir, elle lui faisait oublier un qu'il était prisonnier et savait jouer avec lui comme il aimait le faire avec elle. Ils ne savaient pas où ce jeu les mèneraient, mais ils n'avaient pas envie de l'arrêter, aimant trop ces attentions.