Je marchais rapidement en direction du parc où j’avais rendez vous avec Maxim pour passer la soirée. Cela faisait quelques semaines que l’on ne s’était pas vu même si j’avais eu le temps de le voir depuis son retour. Mais vu que je ne revenais que les week end à Magnolia mon temps était souvent assez chargé même en ayant fait mes devoirs avant de venir ou en cas le plus important.

Bref je me dirigeais vers l’endroit du rendez vous le téléphone collé à l’oreille. Je savais que j’aurais du refuser de me mettre en binôme pour faire une étude comparative. Maintenant je me retrouvais avec un boulet à qui je devais tout ré expliquer et passer derrière lui pour éviter qu’il fasse des bourdes plus grosses que lui. C’était bien ma veine mais je prenais mon mal en patience parce que je refusais d’avoir une mauvaise note mais j’allais finir par tout faire tout seul et ensuite mettre son nom en haut de la page. Je ne supportais pas l’incompétence cela me contrariais vraiment j’avais l’impression de faire du sur place.

J’étais arrivé dans le parc, tout en continuant à m’entretenir avec mon partenaire de travail, je regardais autour de moi pour chercher des yeux si Maxim était déjà arrivé. Je commençais à me dire que j’allais devoir l’attendre quand je vis deux longues jambes chevilles croisées sous un réverbère. Je souris et me dirigea dans cette direction il devais s’être assis sur un banc le temps que j’arrive. Je coupais court à ma discussion jeta un coup d’œil a mon téléphone pour voir si j’avais reçu un texto et le rangea dans ma poche.

Je finis par rejoindre Max qui était assis sagement sur son banc. Je lui souris et alla lui serrer la main. J’appréciais sa compagnie et j’aimais bien le taquiner et j’avais déjà un sujet en tête par ailleurs. Je venais de l’apprendre et j’avais été assez surpris je devais l’avouer.

Salut Maxim. Tu ne m’attends pas depuis longtemps j’espère. Comment vas tu ?

Je m’assis à ses cotés en continuant à sourire. On avait de la chance il ne faisait pas froid même si la nuit était déjà quasiment tombé ce qui nous permettrait de rester ici et non pas devoir aller dans un bar. J’avais envie de passer une soirée paisible et ne pas être obligé de supporter le bruit des autres.

Pendant que j’y pense je tiens a te dire que tes goûts en matière de femmes ne sont plus ce qu’ils étaient. Franchement Annie … Tu n'as pas du faire beaucoup d’effort pour l’avoir j’imagine.

Je rigolais doucement et lui fit un clin d’œil pour lui montrer que ce n’était pas une critique de ma part j’étais juste un peu curieux sans vraiment vouloir les détails. Je devais déjà la voir dès que j’étais chez moi je n’avais pas non plus l’idée de passer ma journée à parler d’elle.

Après lui avoir fait ma remarque sur ses choix en matière de partenaire sexuelle je m’assis sur le dossier posant mes pieds sur le banc me tenant bien droit. Je tirais tranquillement sur une des manches de ma veste pour qu’elle soit à sa place quand je stoppais mon geste en entendant la répartie de Maxim. J’avoue il me cloua le bec pendant plusieurs secondes avant que je sois pris d’un fou rire. Il était pas sérieux s’il croyait que je voulais coucher avec Annie. Je n’avais pas l’esprit aussi pervers pour fantasmer sur la fille de ma belle mère. Après avoir rigolé tout mon saoul je revins raisonnable et lui fit un sourire mesquin.

Mais bien entendu tu m’as démasqué Maxim. C’est mon rêve le plus cher de coucher avec Annie…. C’est vrai que passer après un nombre incalculable de mecs est vraiment glorifiant et sans faire le moindre effort en plus…

Je lui fis un sourire ironique. Je savais que l’autre jeune homme appréciait la compagnie de ma demie sœur mais je n’arrivais à comprendre comment s’était possible en tout cas moi c’était pas possible mais je faisais sûrement aucun effort pour que cela s’arrange mais la situation me plaisait comme elle se trouvait.

Non plus sérieusement je suis curieux de savoir d’où t’es venu cette idée pour le moins vicieuse ?! On vit dans la même maison depuis un moment si j’étais intéressé je pense que j’aurais déjà fait quelque chose. Je la vois comme une sœur, une sœur chiante et qui me tape sur les nerfs mais pas d’une autre manière.

Je rigolais doucement il avait réussi à me surprendre c’était assez amusant je n’avais jamais vu la situation de cette façon mais elle était erronée à mon avis. Je savais ce que je voulais et cela ne faisait pas parti de mes souhaits pour l’avenir. Je passais mes mains dans mes cheveux pour essayer de faire partir en arrière la mèche qui me tombait sur le front mais comme à son habitude elle n’en fit qu’à sa tête et revint sur mon front. Je soupirais de contrariété et me re concentra sur Maxim qui était moins frustrant pour le moment.

En continuant sur le même sujet. Toujours à butiner à droite et à gauche ? Tu vas finir par te retrouver père ou avec une maladie honteuse…

Je rigolais en l’entendant débiter ses inepties sur le fait qu’ils avaient sûrement des bâtards et une tonne de maladies honteuses. Ce mec était un tombeur il était donc prudent c’était logique il ne prendrait pas le risque de choper quelque chose. Il ne cherchait que son plaisir sans les contraintes d’une relation stable pas forcément longue mais où il n’y avait quand même un travail à faire sur soi même pour s’adapter à l’autre. Je ne me considérais pas comme un dragueur impénitent comme Maxim j’aimais le jeux oui mais c’était plus pour voir comment les gens réagissaient et si je le voulais je le finissais mais pas toujours. Voir la frustration sur le visage de l’interlocuteur de l’intermède c’était tellement amusant.

Je te crois sur parole je ne suis pas trop porté sur les couguars. Quelle grandeur d’âme de ta part d’apporter de la joie au mari cocufié. Mais c’est vrai que si je suis ton raisonnement ça justifie de coucher avec une femme mariée. Tu devrais quand même te dire que quand tu auras la bague au doigt tu pourrais être dans la même situation que le pantin comme tu l’appelles. Après je comprends que le goût du danger d’être surpris peu être stimulant.

J’avais beaucoup de défaut mais je n’aimais pas prendre une fille indisponible, pourquoi se compliquer la vie alors qu’il y avait pleins de filles célibataires qui n’attendaient que cela. Et bon je n’étais tout simplement pas attiré par les femmes mures je préférais les filles de mon age elles étaient plus malléables et s’adaptaient plus facilement à ce que je voulais. Mais la tentation devait être grande de satisfaire les mères de famille qui s’ennuyaient dans leur vie bien rangées quand les scrupules n’étaient pas de mises.

Tu devrais te méfier des rumeurs à mon propos. Je ne sais pas ce que tu as entendu mais je suis plus sélectif que toi, plus exigent peu être tout simplement. Toi tu aimes toutes les femmes sans discernement au moins tu as un large choix. Tu peux me donner des noms si tu veux je saurais en faire bonne usage ne t’inquiètes pas.

Je lui fis un clin d’œil en riant. C’est vrai que je pouvais me montrer indigne de confiance mais c’était uniquement quand cela servait mon but. En général je gardais ce qu’on me disait pour moi et je n’avais aucun intérêt à divulguer ce que m’avait raconté Maxim il le savait et je le savais mais cela était une sorte de jeux entre nous sans gravité. Ce n’était pas mon affaire après tout il faisait bien ce qu’il voulait de son corps.

A propos d’Annie tu devrais faire attention à ne pas prendre tes propres fantasmes pour les miens. C’est déjà assez dur de la voir me reluquer à la sortie de la douche sans en plus avoir l’esprit pollué par ta perversion.

Je souris content de moi. Je faisais le choquer mais je le comprenais. On n’avait aucun sang en commun Annie et moi il n’y avait donc rien d’incestueux mais c’était plus que nos rapports n’étaient pas chaleureux et on ne le cachait pas. Ce qui me fit penser à quelque chose.

Tu serais content si je te disais la même chose a propos de ta petite sœur Erica ?! Ne t’emballes pas pour moi elle est mimi mais sans plus. Cependant rien ne me dit que tu ne fais pas de film sur ta propre sœur…

Je lui tapotais l’épaule comme pour le calmer je n’étais pas sur qu’il apprécierait mon humour.

Je le charriais un peu sur son goût un peu trop prononcé pour les femmes comparé au mien. Cela m’amusait d’ailleurs de le regarder faire son numéro de charme qui était bien rodé il fallait le dire et à chaque fois les filles tombaient dans le même piège cependant aucune d’elles s’en plaignait et lui non plus d’ailleurs. Je rigolais quand il me dit qu’il n’étais pas accro à ce point là.

Heureusement je dirais sinon tu n’aurais plus le temps de quitter les chambres à coucher quoiqu’il y a de plus mauvaises façons de passer ses journées..

Je reprenais le sujet d’Annie ensuite sur le thème de la rigolade. Je savais bien qu’il se moquait de moi il était parfaitement au courant des relations qui me liaient à ma demie sœur, elles n’étaient pas amicales pour un sou alors s’imaginer qu’elle pouvait aller dans la direction de la chambre à coucher était amusant et bien loin de la vérité. Ce n’était pas que cela me dégoûtait mais la situation était assez compliqué sans qu’en plus on rajoute des histoires de fesses.

Je souris et décida que c’était mon tour de faire de l’humour de mauvais goût je me permis donc de faire un parallèle entre mes soi disantes relations charnelles avec Annie et celle qui pourraient avoir avec sa sœur Erica. Apparemment il n’avait pas apprécié la comparaison je souris d’un air apaisant.

Max détends toi tu te doutes bien que je plaisante. Je sais bien que tu aimes ta sœur d’un amour fraternelle uniquement et cela ne me viendrait pas à l’esprit qu’autre chose se passe. C’est répugnant et contre nature. Excuses j’ai poussé le comique un peu trop loin.

Je savais reconnaître quand j’allais trop loin et c’était le cas et mes excuses étaient sincères. Parfois cela me rendait mélancolique de ne pas avoir de frère ou de sœur j’aimais être fils unique et avoir l’attention de mon père que pour moi, ce qui avait expliqué ma mauvaise réaction à la venue des sœurs Mc Cormik mais des fois j’aurais aimé pouvoir avoir un vrai lien de sang avec quelqu’un, il y aurait eu des conflits connaissant mon caractère mais je pense que j’aurais adoré cela.

Mais ce n’était pas le moment d’être sentimental je me focalisais de nouveau sur le jeune homme qui était à mes cotés et souris naturellement.

Toujours agacé ? C’est souvent ce que je fais ressentir aux gens autour de moi même quand je ne le désire pas. Changeons de sujet. Qu’est ce que tu fais de tes journées a part satisfaire tes appétit ?