"- Mais enfin je te parle de ça et ça date. Je te parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Bon, moi-même je n'ai pas vingt ans et pourtant je sais t'en parler c'est vrai. Mais tu comprend ce que je veux dire c'était il y a très longtemps. Je te jure que ces ceux-là s'entendaient à merveilles et pourtant elles ont vraiment fait des vacheries l'une envers l'autre." explique la jolie Ruth Danielson-Dikens à son amie Annie McCormick comme les deux jeunes femmes prennent un café chez Gordon Coffee en discutant au sujet de filles que la brunette a connue il y a bien longtemps, du temps où elle ne vivait pas encore en ville.

La jeune femme adresse un sourire à cette fille. Leur amitié est étrange. Deux séductrices ensemble et qui s'apprécient, cela a de quoi surprendre grandement ceux qui les rencontrent. Mais la demoiselle n'est elle-même pas plus choquée que cela, quoiqu'elle connaisse bien les défauts assez désagréables de la jolie Annie. Dans un même temps il est fort probable que les défauts de la belle Ruth agacent eux-aussi la jolie blonde alors, il faut faire des efforts. La base de l'amitié c'est d'accepter et d'apprécier l'autre tel qu'il est, ainsi pense la brunette.

"- Et toi alors tu as des anecdotes d'enfance un peu drôle à me raconter ?" propose Ruth avant de boire élégamment à sa tasse, puis adressant un sourire à la demoiselle qui lui fait face.

Tout à coup la brunette avise un jeune homme, blond avec des yeux bleus, qui s'approche de leurs tables et s'installe pour faire la causette et, accessoirement, draguer les deux demoiselles. Ce serait trop dur, évidemment, de n'en choisir qu'une. Seulement la blonde et la brune risquent de ne pas se laisser faire et la brune choisit de laisser sa copine lancer les hostilités.

Annie écoutait attentivement son amie Ruth Danielson-Dickens. Celle-ci lui racontais un de ses souvenirs à propos de deux filles qui étaient amies, mais qui se faisaient les pires vacheries. Cela faisait rire la jolie blonde aux yeux gris-vert, elle aurait pu se reconnaître dans le rôle de l'une des deux. Elle but du bout des lèvres son mochaccino quand la brunette lui pose à son tour « Et toi alors tu as des anecdotes d'enfance un peu drôle à me raconter ? ». Annie réfléchit durant ce qui lui sembla des heures. Parler de son passé n'est pas chose facile, mais on dirait bien que le destin fasse parfaitement bien les choses parfois. En effet, un jeune homme, plutôt mignon, les yeux bleus et les cheveux couleur blé, se présente à leur table et commence à leur faire un brin de causette. Tout de suite, Annie l'observe de la tête au pied, mignon, mais bien gringalet et il semble limité avec ses phrases de dragues toutes faite, de plus il a l'air d'un pré-ado et a sûrement passé trop de temps au soleil avec son affreux coup de soleil sur le nez. Il finit par poser les yeux sur la blondinette. « Tu sais beauté, il y a tellement de soleil dans tes yeux que je bronze quand tu me regardes. ». C'était bien la première fois qu'on la lui sortait celle-là. Elle fut prise d'un léger rire, puis ne pu se retenir de partir en fou rire. Elle lança un regard à Ruth qui, elle le voyait bien tentait de ne pas rire également. Le jeune homme avait le rouge qui lui montait aux jous. Annie finit par lâcher. « Pauvre chéri, dans ce cas-là tu devrais surement arrêter de me regarder car tu commences à virer cramoisie. ». Elle lui appuya sur le nez ce qui eut pour effet de laisser une trace blanche sur le bout de son nez et de lui tirer une légère grimace. « Sérieusement, qui t'a appris à draguer ? Casimir ? ».

La jeune femme a bien du mal à ne pas rire devant la bêtise de cet homme qui cherche à les draguer toutes les deux en s'imaginant que ses phrases défilent vont avoir de l'impact sur ces deux beautés. Quand il parle du soleil dans les deux d'Annie la jeune femme éprouve de la difficulté à ne pas blesser l'homme par un éclat de rire. Alors que son amie Annie ne se gêné absolument pas pour laisser libre cours à son amusement. Ruth se montre plus délicate. Plus parfaite si l'on peut dire. Comme elle en a l'habitude. Elle sait comme son image doit rester intacte quelque soit ce qu'elle vie et en cet instant dans son esprit elle a l'impression d'entendre la voix de sa mère qui la serrine "Miss América ne se moque pas." Peut-être bien mais en attendant elle a beaucoup de mal à s'abstenir évidemment.

La demoiselle observé son amie qui se joue de leur draguer et manque de la faire mourir de rire. La situation en tant que spectateur est plus qu'amusante vraiment et la demoiselle jubile quelque peu. C'est si amusant. Elle observé comme le jeune homme se fait rapidement la malle après ça. Quelque part elle se dit le pauvre oui. Il lui inspire un peu pitié c'est vrai. Il n'a même pas répondu à la question d'Annie tant il se sentait mal à l'aise. Alors les deux filles se lancent un regard. Et Ruth enfin se laisse aller à rire.

"- Tu sais je dois bien t'avouer... J'ai passé des nuits sans dormir à  me demander où tu peux bien aller pour avoir une pareille repartie. Tu sais je t'envie et J'aimerai bien être capable de ça moi aussi." confié la belle brune à son amie avant de boire une nouvelle gorgeée de café.