J'avais passé toute l'après-midi à arranger des meetings pour mon père, et autres choses un peu compliqué, mais je m'en était admirablement sortis au final. Tel le digne fils de Joey O'Conell. Ce qui aurait du prendre dix minutes en avait prix plus de soixante, devant satisfaire les envies de mon père quant à ses soirées et déplacement. tout casé ne fut pas aisé, et ça m'avais fatigué un peu. Sauf que ce soir, je ne pourrais pas me reposer. En effet, plus tôt dans la journée, Juliet m'avais envoyer quelques textos, elle voulait que l'on passe la soirée ensemble. Ayant fuis ces dernières semaines, je ne pouvais pas risquer de la perdre, il serait tomber de gros ennuis sur ma gueule, encore. J'avais donc accepté. Et puis, une soirée en compagnie d'une femme qui vous aime éperdument ne pouvait pas être si mal... Si tant est que je ne me vois pas obligé de porter un costume de teddy-bear, comme l'on avait plaisanté avec 'Cliff quelques jours auparavant.

C'est donc après avoir terminé mon travail que j'étais retourné chez moi me doucher et m'habiller convenablement. Je choisis donc un jean foncé, à coupe droite et sobre. Puis une chemise blanche toute simple par-dessus laquelle j'enfilais ma veste de velours noir. Passant par la case miroir, je tentais de recoiffé un peu mes cheveux encore humide. Ça irait, ils sècheraient en route. Même si la route n'était pas bien longue. Je n'avais qu'a sortir de la maison, faire quelques pas et sonner à celle d'à côté ! Pratique quand même ! Bien que souvent problématique pour avoir une vie en dehors du couple. J'avais parfois l'impression de me faire espionner. Pourtant, et au grand damne de Juliet, nos chambre n'étaient pas l'une en face de l'autre. En effet, la sienne avait vu sur le devant de la masure, et moi, sur le côté, directement sur son mur.

Une fois prêt, je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi, j'allais donc passer chez le fleuriste afin de prendre un bouquet de roses rouges. Elles représentaient l'amour, un peu ironique, mais je tenais quand même à la belle brune, ayant passé neuf ans de ma vie à ses côtés. Ensuite, je fis le chemin inverse, mais pour cette fois entrer chez les Davies. Je frappais à la porte, et elle ne tarda pas à s'ouvrir. Juliet me fit remarquer que j'étais à l'heure, ce qui eut le don de me tirer une grimace. Comme si j'étais en retard à chaque fois... Hum... Peut-être bien, je ne faisais plus attention ces derniers temps en fait.
La petite brunette vint me serrer contre elle, je fis le geste de passer un bras autour d'elle - l'autre cachant les belles fleurs. Me donnant un baiser dans le cou, elle s'éloigna ensuite. Hum, pas de grand baiser passionné ni rien ? Elle devait sûrement garder cela pour plus tard.

- La journée a été longue je dois dire. fis-je en déposant mon manteau sur le portant. Et la tienne ?

J'allais la rejoindre sur le canapé, toujours à dissimuler mon bouquet. Il n'était pas gros, mais les roses n'avaient pas toutes écloses, c'était pour qu'elle en profite plus longtemps. si en plus je lui offrais des fleurs qui allaient périr dans trois jour, je serais le pire des petit-amis. Juliet me demanda quel était ce travail pour mon père.

- Oh pas grand chose, juste planifier le mois prochain entre ses voyages et ses repos, tu ois le genre. Je t'ai apporté un petit quelque chose. ajoutais-je avec un sourire sincère, en lui tendant le bouquet. Son visage changea du tout au tout, je retrouvais la Juliet souriante et émerveillée de la vie, de ma présence. C'était quand même agréable, moi qui n'avais eut de contact avec la gente féminine qu'avec Joy, qui m'avais envoyé bouler qui plus est... Difficile de garder ses amis...

- Si elles te plaisent, j'en suis heureux princesse. dis-je en déposant un baiser sur son front.

Peut-être mes sentiments envers elle avaient changer, et que je la voyais moins comme une "amoureuse", mais je préférais quand même la voir sourire. Je n'aimais pas vraiment l'idée qu'elle soit triste, mais elle devrais affronter le chagrin tôt ou tard, autant l'habitué en douceur. Et, en parlant de douceur, je décidais que ce soir, je me laisserais aller à la tendresse, essayant de raviver une petite flamme dans mon cœur. C'est pour cela que je me rapprochais d'elle et l'enlaçait.

- Tu es très belle ce soir, serait-ce pour ton idiot de petit-ami ? soufflais-je comme si je l'ignorais. Je suis désolé.. lâchais-je. Je devais me faire pardonner ces semaines d'absence, auquel cas, si elle en référait à Joey, je pouvais être sûr qu'il planifierais un mariage dans le mois à venir, balayant son planning. Prouvant que j'étais toujours là et présent, ne sachant comment lui dire la raison de ma distance, je me contentais de lui relever le menton, et de l'embrasser passionnément, comme je rêvais de le faire avec Eliza, je devais me contenter de Juliet pour le moment, mais elle n'était pas non plus désagréable et elle avait toujours ce petit goût enfantin et sucré sur les lèvres. C'était une chose que j'aimais beaucoup, plus que certaines qui sentait l'alcool - mais dont le charme était terrible !

Comment ne pas être touché par cette petite frimousse renfrognée hein !? Et bien moi, je ne l'étais pas. Plus vraiment depuis un moment, ayant pris l'habitude des choses. Mais, même si je venais à lui faire du mal, je ne pouvais pas me permettre de la faire souffrir, pas encore, pas comme ça. c'est en partie pour cela que je lui avais apporté des fleurs. Et aussi parce qu'elle était facile à contenter. Un bisou, une petite attention et le tour était joué, j'étais pardonné. Et je le vis rien qu'en sortant le bouquet de derrière mon dos. Ce grand sourire illuminant son visage et ses yeux pétillants. J'avais encore fait mouche ! Elle me remercia comme si je venais e lui offrir la lune... ou un truc ultra précieux, alors que ce n'était que quelques fleurs pris à la va-vite. Mais c'était flatteur de voir l'attention quelle me portait, même si celle-ci était un peu trop forte. Elle avait sût tirer la meilleure partie de cet arrangement entre nos parents, mais moi, j'ignorais si l'arrivée de Eliza avait déclenché tout ça ou non, mais nous étions bien avant, et maintenant je m'éloigner, beaucoup plus attiré par une autre femme. S'aurait pût arriver avec n'importe qui, mais les choses n'étaient pas les mêmes à présente. Je ne pouvais me satisfaire d'une amourette de collège durant inlassablement. Et je ne pouvais pas non plus tout abandonner au risque de perdre mon héritage.

Lorsqu'elle me dit qu'elle m'aimait, je ressentis un petit blocage. Comment gérer cela ? J'étais habitué - en bon politicien - à mentir, je n'eus pas vraiment de mal à lui sortir un - Je t'aime aussi, mon cœur. qui parut sincère à ses yeux. C'est ensuite que je l'embrassais "amoureusement". C'était tout de même bon de retrouver quelque chose de familier et rassurant, malgré les problèmes intérieurs. Être avec Juliet, c'était comme voir et revoir un film que l'on aimait, s'en lasser mais quand même vouloir le regarder encore, pour le principe. C'était un peu rustre, j'en avis conscience, mais qui pouvions-nous. Nul ne contrôle ses sentiments.

Après notre baiser, elle sembla totalement subjuguée. Il fallait bien avouer que nous n'avions pas eu ce genre de proximité depuis un petit moment. Ce dont elle était consciente, et dont elle parla ouvertement, pour la première fois, me disant « C’est le genre de choses qui me manque quand tu t’éloignes de moi. » rajoutant une question afin de savoir si je me lassais de cette routine. encore une fois, l'art du mensonge fut de mise.

- Non, ma puce. c'est juste un coup de pression de mon côté. Je suis désolé, j'essaie de faire de mon mieux, mais je ne suis juste pas aussi parfait que je le fais croire. dis-je en en posant ma main sur sa joue, la caressant tendrement e mon pouce.

Si les gens savaient ce que j'avais en tête, ils me traiteraient de salaud de faire miroiter du faux à une aussi merveilleuse jeune femme. Mais ce soir, comme je l'avais dit, je me relâcherais de toute pression et passerais un moment agréable, imaginant que Juliet était une conquête à séduire... Bien qu'elle soit déjà littéralement à mes pieds. Tellement qu'elle voulait savoir si j'étais d'accord de dîner avec elle pou pouvoir cuisiner. tout en se levant, sous mon regard insistant sur son physique - oui elle était sexy et j'aimais ses formes - j'entrepris de lui répondre.

- Un dîner aux chandelles serait tout à fait envisageable. dis-je d'une voix suave, en la rejoignant à la cuisine où elle prenait deux verres. Me relâchant, comme je l'avais dis, je l'enlaçais par derrière, l'embrassant dans le cou. Ton frère a-t-il prévu de rentrer ce soir ou pas ? J'ai beaucoup d'idées en tête... murmurais-je à son oreille.

Oui, le beau Adrian était un peu en manque de sexe, mais cela faisait partit de leur quotidien. Il n'y avait vraiment presque que pour ça qu'ils passaient le weekend ensemble. Bien sûr, je sentais une pointe de malaise en moi, mais j'étais un homme, et il était toujours bon de savoir que quoique l'on fasse, il y avait toujours cette belle princesse attendant son Roméo pour la délivrer de sa solitude. - On pourrait se préparer quelque chose de bon, ensemble non ? proposais-je en ouvrant le frigo, comme chez moi. c'était un bon côté de notre longue relation, fouiller les placard comme si l'on était chez nous. Nous avions même la clé de la maison de l'autre. C'est pour ça que quelques fois, 'Cliff m'annonçait une surprise "d'enfer" dans ma chambre. On ne pouvait presque rien cacher en fait... Mais j ne pouvais rien y changer, c'était papa O'Conell qui avait eu cette idée, pour nous rapprocher encore plus.

C'était incroyable comme un tout petit geste pouvait changer bien des choses dans le comportement humain. Juliet était plus détendue, plus souriante aussi. Je devais admettre que j'aimais la voir sourire, c'était une des premières choses que j'avais remarqué chez elle, lors de nos premiers rende-vous, sa façon de sourire et son regard plein d'amour à donner. Et elle donnait, sans compter même, peut-être un peu trop par moment, mais elle était romantique.
Commençant à fouiller un peu partout, j'vais demandé à ma belle si son frère rentrait dans la soirée, ce à quoi elle m'avait répondu que normalement non. Mais qu'au pire, elle savait comment faire pour que nous soyons tranquille. Rajoutant à ses dires un adorable sourire qui raviva en moi une pointe de pulsion sexuelle.

Dans le frigo, j'vais trouvais du saumon, ce qui me paraissait être une bonne idée pour un dîner « en amoureux ». je jetais un œil à Juliet qui avait sortit des pâtes. L'on était en accord sur ce que nous désirions manger. Je sortis donc la crème fraîche pour que tout soit en place. Un petit rire sortis de la bouche de ma petite-amie, pensant la même chose que moi quant au fait d'avoir les mêmes goût. Je lui fis un clin d'œil en souriant, cherchant un couteau pour découper le poisson.
Alors que je commençais à découper délicatement, Juliet vint à ma parler. Elle voulait que l'on développe un sujet que nous avions évoqué quelques mois voire années plus tôt. Rien qu'en entendant son « j'aime encore plus quand tu viens là et qu'on prépare à manger ensemble et tout, quand on dort ensemble... » j'avais commencer à bloquer légèrement, espérant me tromper sur le sujet qu'elle voulait aborder. Je craignais de ne sortir de cette soirée marié ou je n'sais quoi encore !

- Oui ? dis-je sans lever la tête de mon saumon. Continue, je t'écoute.

J'avais dit cela sans émotion, juste avec une appréhension cachée. C'est sans doute pour cela quelle hésita à lancer le reste. Elle tourna un peu autour du pot, pour donner du suspens ? J'acquiesçais lorsqu'elle dit que l'on était ensemble depuis longtemps. Un peu trop même, je me disais par moments... Et d'un coup, sans prévenir, elle largua la bombe : S'installer ensemble ! Bien qu'elle ai rajouter le fait que l'on pouvait ne pas le faire dans la demi-heure qui suivait, je mis un moment à comprendre ses paroles. Lui dire oui ou lui dire non , la faire espérer ou bien la détruire ? Là j'étais un peu perturbé, ne m'attendant pas à cela, enfin pas comme ça. J'ignorais totalement ce que je devais dire. J'entendais d'ici mon père me crier d'aller l'embrasser et de lui dire oui ! Et de peut-être même nous aider à déménager dans les jours à venir ! Tout en réfléchissant à cela, j'en avais oublié ce que je faisais, mais le ressentis très vite lorsqu'une sensation brûlante envahit mon doigt. Je venais de me couper.

- Rah !! Fuck ! grognais-je.

Ce n'était pas profond, mais ça saignait quelque peu. Les couteaux à poisson, on devrait prévenir qu'il ne faut pas les utiliser en présence de sa petite-amie pot de colle ! Je compressais la plaie, filant sous le robinet afin de calmer la douleur. Pendant que Juliet complètement paniqué, et qui allait croire que c'était sa faute et se flageller pour ça, tenter de rester calme. Je lui fis un signe pour qu'elle sorte la trousse de secours qui était sous l'évier.

Quelques secondes plus tard, mon infirmière m'avais soigné de ses doigts de fée. C'était quand même con comme réaction, mais elle m'avais déstabilisé. Et son visage renfermé me fit grimacer.

- Hey, mon ange. soufflais-je en posant ma main non bandé sur sa joue. Ce n'est en rien ta faute ok ? Le choc de la nouvelle, sans doute. Ne t'inquiète pas s'il te plaît. Je n'suis pas totalement en sucre. dis-je en souriant, tentant de raviver sa joie.

Ok, la blague sur le sucre d'orge n'était pas ma meilleure, mais je savais qu'elle allait culpabiliser à mort si je ne faisais pas quelque chose. Pris d'un élan qui sortait de je n'sais où, ma bouche s'ouvrit pour dire : - Une maison avec un jardin serait pas mal ! La connerie du siècle, et je ne disais même pas ça sérieusement. Enfin si, parce qu'une maison sans jardin c'est un peu inutile et pas très beau, mais je n'avais pas voulut dire cela dans le sens qu'on allait habiter ensemble. J'aurais voulu éviter ça, mais j'étais un peu niais. Je m'empressais de rajouter, pour qu'elle ne se fasse pas d'idée : - Mais je ne peux te donner de date hein ! C'est un peu compliqué tout ça et... pas le temps de finir ma phrase. (embrasse moi ou quoi xD) J'étais un peu trop faible sur ce coup là. La chute n'en serait que plus dure pour elle. Retarder cela le plus possible, et ne rien faire de stupide. Je m'étais laissé emporter par la douleur, c'était obligé !

Juliet s'excusa encore, disant qu'elle ne pensait pas me choquer avec cette proposition. En fait, je m'étais attendu à tout sauf à cela. J'aurais pensé qu'elle aurait voulu parler de mariage ou autre sujet bien pire encore ! J'avais très surpris qu'elle ne parle pas du nombre de carats sur sa bague de fiançailles. Je la rassurais et une fois le pansement finit, je us soulagé. C'était presque embarrassant, mais devant Juliet, je n'avais rien à craindre des racontars et autres parlotte sur ça. Et tant mieux, elle gardait pour elle nos petites hontes et j'appréciais cela. en espérant qu'elle ne révèlerait jamais rien. auquel cas, j'avais tout de même des moyens de pression pour la faire taire.

Après un court silence, elle ouvrit la bouche, tout sourire depuis que j'avais fais la bêtise de lui dire oui, pour me dire qu'elle était heureuse de voir un futur à deux, nous deux, et qu'elle m'aimait encore plus lorsque je lui donnais satisfaction.

- Oui, nous avons le temps. Ne nous pressons pas afin de trouver l'endroit parfait pour faire notre.. nid d'amour. dis-je avec un sourire pouvant passer pour de la joie, mais exprimant plutôt une plainte, un hurlement silencieux.

Après un long baiser plein de tendresse, nous pûmes rejoindre les fourneaux. Je finis de découper le saumon sans m'amputer d'un autre doigt. Le repas fut bientôt prêt. alors que je finissais une présentation soignée du repas, Juliet était partit dresser une jolie table pour ce dîner romantique, bougies à la clé. Puis, j'apportais le tout, ayant pris au passage une bouteille de vin dans petit cellier de la cuisine. Je déposais le tout sur la table et débouchais la bouteille sans me faire mal.

- Et voilà un magnifique dîner, juste toi et moi. dis-je en prenant sa main qui était posé sur la table.

Je voulais détendre l'atmosphère, essayer de ne plus parler de maison histoire de ne pas tourner la soirée au cauchemar pour moi ! Je servis ma belle en nourriture, ce n'était pas quelque chose de compliqué et ultra-chic, mais c'était quelque chose fait par nous deux et ça suffisait à rendre le tout parfait, surtout pour elle. Je versais le vin également, me posant en petit-copain idéal. - A notre soirée de retrouvailles, donc ! portais-je un toast. Puis, nous commençâmes à manger.

- Que voudrais-tu faire ce weekend ? Est-ce qu'une petite escapade à Miami te ferait plaisir ? demandais-je, sachant qu'elle allait me parler sous peu de notre neuvième anniversaire qui devait arriver tout juste en plein milieu du weekend qui venait. Et je pensais que de nous éloigner un peu de la ville nous ferait du bien. J'en avais besoin, me retrouver loin, au soleil et ne plus penser aux problèmes qu'il y avait. Et comme ça allait être l'anniversaire de Juliet ainsi que notre énième anniversaire du jour où l'on à laisser nos parents décider pour nous... Comment oublier ! Je devais être un des rare gars à se rappeler cette date, ayant signé là mon arrêt de mort pour ainsi dire. - J'avais pensé qu'on aurait pu profiter du calme de l'océan pour... déballer tes cadeaux ! ajoutais-je à ma phrase précédente, d'une voix suave accompagnée d'un petit sourire coquin.

Cette soirée n'était pas désagréable finalement. Hormis le fait que j'avais faillis perdre un doigt dans la bataille, je passais un bon moment. Le repas que nous avions cuisiné était délicieux. Il fallait avouer aussi que nous n'étions pas dépourvus de talents, et que l'on savait marier à la perfection nos goûts. Et en parlant de mariage, nous en vîmes à parler de ce fameux week-end d'anniversaire sur la côte Est, bien loin de Magnolia et de ces idioties. D'accord, je n'étais plus aussi attaché à Juliet qu'avant, mais cela ne voulait pas dire qu'une week-end entier à faire des folies de son corps sous le soleil de Miami me déplaise ! Loin de là !

- Nous pourrons en effet passer notre temps à la plage, organisant le week-end au fur et à mesure non ? Comme ça, pas d'ordre à respecter, juste la liberté ! déclarais-je.

Et c'est ainsi que la proposition devint réalité. Nous irions bel et bien en mini-voyage, rien que nous deux. Je pensais même avoir trouver un cadeau qui plairait à ma belle, sans que cela n'ai à voir avec un quelconque mariage ou toute autres excentricités du genre.
D'ailleurs, Juliet me trouvait parfait, en bon partit à épouser. Cela me fit figer et de ma bouche ne put que sortir un " euuh..." très très hésitant. Comment ne pas la vexer en lui avouant que ce n'était pas dans mes projets de faire une telle proposition ?

- Mais non t’inquiète pas, je suis pas en train de te demander de me faire ta demande en mariage de suite ! ajouta-t-elle pour me rassurer. Encore heureux que je n'étais pas prêt pour cela, sinon j'aurais été fait comme un rat.


Nous terminâmes le dîner, parlant du week-end plutôt que d'une quelconque union future, ce qui me détendis quelque peu. Plus jeune et encore amoureux, j'aurais été capable de faire l'idiotie de lui offrir une bague, surtout que j'avais déjà la parfaite alliance, celle de ma mère. Mais aujourd'hui, je n'étais pas prêt de la donner à quelqu'un, encore moins à Juliet, malheureusement pour elle.
Après avoir terminer le dîner, Juliet débarrassa en vitesse, sûrement dans l'entrain de faire quelque chose de plus intime. Elle revint plus vite que son ombre, m'enlaçant chaudement, et me proposant de monter à sa chambre. Un sourire coquin illumina mon visage. Même si nous commencions par un film, je savais pertinemment que cela se finirait par un câlin sous la couette.

Elle fila à la salle de bain pendant que je finissais de vérifier que tout était éteint en bas. Je montais ensuite dans sa chambre. C'était toujours la même chambre accueillante d'une petite princesse, remplis avec quelques photos de nous, de moi, de sa famille. Mais mon visage apparaissait souvent. Ça me fit sourire en voyant certains clichés, surtout ceux où l'on était plus jeune. Je posais ma veste sur sa chaise de bureau, enlevais mes chaussures et ouvris un peu ma chemise histoire d'être plus à l'aise. Ma petite-amie entra alors, tout de rose vêtue, et terriblement attirante ! L'air de rien, elle fila sous la couette, où je ne me fis pas prier pour la rejoindre. - Tu es très sexy comme ça, tu sais. fis-je en la prenant dans mes bras, caressant le long de son bras. Elle trouva un film au hasard, utilisant plus la télévision comme leurre pour se bécoter tranquillement.

Le temps filait vite et nous n'avions presque rien suivit du film. Celui-ci se termina alors et Juliet soupira qu'elle se sentait bien avec moi. Pour toute réponse, je l'embrassais sur le front, ma main se posant sur sa hanche. Ce qui eut le don,de réveillé une petite étincelle. Ses baisers se firent plus ardant que les précédents. Je répondis à ceux-là tout en glissant ma mains le long de sa cuisse pour remonter jusqu'à sa petite culotte. Comme s'il avait s'agit d'un geste banal, je la lui retirais afin de pouvoir mieux la caresser, laissant aller mes doigts en elles. J'avais comme une envie incontrôlable de son corps, de sa personne, comme cela n'était pas arrivé depuis longtemps. Peut-être m'avait-elle finalement manqué plus que je ne le croyais ! Je laissais s'envoler ma chemise, trop content de sentir sa peau contre la mienne. C'est là que la soirée allait vraiment commencer !

J'étais ravi de voir ma belle aussi contente, aussi excitée. Il est vrai que cela faisait un bon moment que nous ne nous étions pas laissé aller à ce point là. Ce qui n'était en rien sa faute, enfin... pas dans ce sens là du terme ! Mais je trouvais que le moment s'y prêtait. Et elle d'ordinaire si douce se transformait en une magnifique tigresse sous mes doigts. Ses petits gémissements ne me laissait pas indifférents, bien au contraire. Alors que j'enfonçais mes doigts un peu plus fort, Juliet se colla à moi et m'embrassa avec fougue. C'était si bon de provoquer cet effet là. J'étais exalté par ce baiser. Je sentis parfaitement ma petite-amie finirent de me déshabiller. Lorsqu'elle ôta sa nuisette, le spectacle fut complet. Bien que n'étant plus vraiment la première femme de ma vie, qui refuserait une telle beauté dans ses draps !? Pas moi en tout cas ! Elle avait la passion et l'amour pour donner u sexe un tout autre goût ! Peut-être la garderais un peu sous le coude, au cas où !

Mais pour le moment, l'heure n'était pas à la réflexion ! Je posais mes mains sur ses hanches fines, alors que ma princesse était à califourchon sur moi. Juliet commença quelques vas-et-viens qui me soutirèrent un souffle de plaisir. Je passais alors ma main derrière sa nuque, l'attirant à moi pour lui offrir la saveur d'un nouveau baiser, laissant nos langues si liaient à leur aise. D'une souplesse remarquable, je profitais de cette position pour donner quelques coups de reins. Ma petite chérie décida alors de s'attaquer à mon coup, en passant par mon oreille dont elle mordillât le lobe.

Je passais à l'action, la faisant pivoter pour me retrouver au-dessus d'elle, la trouvant encore plus jolie vu d'en haut. Et je continuais donc notre partie de jambes en l'air, comme avant, comme si vraiment j'avais encore des sentiments. Bon comme avec les autres, mais avec un peu plus d'intensité tant je la connaissais et savais satisfaire ses envies, comme les miennes.
Dans une suite de positions toutes plus agréables les unes que les autres qui durèrent de longues minutes, je fini par me libérer, à bout de forces. Et je me laissais retomber à côté de Juliet, essoufflé et transpirant, mais repus.

- Je t'aime, mon cœur. n'eus-je aucun mal à dire à force d'habitude, en l'embrassant sur le front.

Et je restais là, reprenant mes esprits, ainsi qu'un rythme cardiaque normal. Ce qui pris plusieurs minutes, durant lesquelles je regardais Juliet, essayant de me rappeler pourquoi et comment j'avais pu l'aimer et ne plus l'aimer maintenant. Elle avait tout pour elle mais il lui manquait quand même ce qui faisait qu'Eliza m'attirais de plus en plus. Le temps et cet arrangement n'aidant pas les choses. Peut-être que, dans une autre vie, nous aurions pût nous rencontrer et tomber amoureux, ou pas d'ailleurs ! Tout aurait été plus simple, sans doute ! Merci papa, encore une fois, de saboter ma vie. Cette pensée me tira une légère grimace.

Je cessais de penser à mon père, de penser tout court même ! Juliet avait posé sa tête sur moi, réchauffant de sa peau douce mon torse d'où provenait des battements irréguliers, le temps de reprendre ses esprits.
Fait est que, je ne me souvenais pas avoir pris autant de plaisir avec elle depuis un moment. Je m'étais concentré sur le fait qu'elle était terriblement séduisante ce soir, ayant fait tous les efforts pour m'attiser - car elle connaissait nos soucis - ainsi que sur la perspective de passer un bon moment, en particulier si l'on devait passer tout un weekend ensemble - encore. Loin de Magnolia et de l'État, je pourrais me sentir un peu plus détendus, et n'aurait d'autre choix que de convoiter ma belle. Peut-être serait-ce l'occasion de quelques jeux amusants, intenses, comme j'en avais besoin afin de ne pas l'envoyer promener et cesser définitivement de la voir, sans pour autant rompre avec elle, mon plan n'étant pas finalisé.

Plus le temps passer à écouter nos respirations se mêler, je ressassais le "je t'aime" que Juliet m'avais dit. Si plein de vérité et de sentiments. Comment ne pas avoir une pointe de culpabilité ? Appelez-vous Adrian O'Conell et vous comprendrez ! J'aurais bien échanger ma place avec n'importe quel type de la Terre ! Enfin... Avec mon père si je pouvais me permettre cette idée ! J'étais convaincue d'arriver à mes fins.

Au bout d'un moment, je sentis que ma belle était en train de partir au pays des rêves. J'eus un sourire malgré moi. Elle était mignonne comme tout quand elle dormait. Décidé à finir cette soirée dans la bonne humeur qu'elle avait commencé, je pris Juliet dans mes bras, je savais qu'elle appréciait ce geste tendre et même si elle dormait, elle le sentirait, du fait qu'elle serait bien au chaud. Je nous couvrais également, ce n'était pas le moment d'attraper une merde alors que nous allions partir ! J'aurais été profondément insulté d'avoir fait autant d'efforts pour au final annuler !
M'installant aussi confortablement que possible avec une demoiselle endormie sur moi, soufflant un vague Bonne nuit à la pièce silencieuse, je finis par m'endormir à mon tour, sombrant dans des rêves sans queues ni têtes.


La nuit s'était bien passé. J'avais à peine rêvé, et me souvenais très peu de ce que mon cerveau avait imaginé cette nuit. Je sentais le corps, nu, de Juliet contre moi, appréciant toujours la douceur de ce contact. Je n'avais aucune idée de l'heure, et m'en fichais éperdument. Ce matin, je prendrais mon temps. On allait se la jouer petit couple parfait jusqu'à la fin du week-end, ensuite on aviserait. J'espérais juste ne pas me retrouver avec un chèque pour une maison ou une alliance en revenant, mais sinon j'avais hâte quand même !
Des lèvres vinrent embrasser ma joue, une fois, deux fois, se déplaçant le long de mon visage. Quel délicieux réveil. Je posais mes mains sur les hanches de ma brune, trouvant ses lèvres parfaites pour les miennes.

- Bonjour mon amour. répondis-je à son bonjour. J'ai dormis comme un bébé, et toi ? dis-je en caressant son visage.

Je lui donnais un nouveau baiser.
Je n'avais même pas besoin d'entendre sa réponse pour qu'elle me dise qu'elle avait fait un rêve magnifique de notre soit-disant futur idéaliser, mais c'était tellement drôle d'avoir raison que je continuais à lui poser la question.

Juliet voulait préparer le petit déjeuner, pourquoi pas ! J'avais totalement confiance en ses capacités de femme au foyer pour la laisser faire. J'avais à peine ouvert la bouche pour répondre qu'elle filait déjà. Un petit rire gentiment moqueur m'échappa alors qu'elle avait refermé la porte. Je pris le temps de m'étirer comme un chat, me réveillant doucement. * Et c'est parti ! * pensais-je en me levant. Je mis mon caleçon qui se trouvait par terre, et ouvrit mon sac afin de prendre mon pantalon de sur-vêtement, que j'enfilais. Et c'est ainsi que, torse nu, je descendis rejoindre ma petite chérie dans la cuisine.

- Hum... Ça sent très bon dis moi ! dis-je en m'asseyant à la table.

Elle ne tarda pas à me présenter une assiette pleine de tout ce que j'adorais manger. C'était un peu flippant de penser qu'elle me connaisse si bien, et qu'elle fasse toujours trop afin de m'engraisser, mais tant pis, c'était bien rare dans le coin d'avoir une femme qui vous faisait la cuisine.

- Tu ne prends rien ? demandais-je en voyant qu'elle ne bougeait pas. Est-ce que tu te sens bien ?

Non pas que ce soit alarmant que Juliet ne mange rien - elle n'était pas une grande amatrice des petits déjeuner au saut du lit - mais d'ordinaire elle prenait un petit quelque chose, que ce soit un verre d'eau ou autre. Elle n'allait pas me faire le coup d'être malade et de pourrir la fin de semaine tout de même !?

- Est-ce que tu veux que j'aille te chercher quelque chose ? proposais-je avec une mine embêtée. Ce n'est pas le moment d'être malade hein ! ajoutais-je avec une petite pointe de sévérité dans la voix.

Tout en dégustant mon succulent petit déjeuner, je demandais à Juliet si elle allait bien, car ma belle n'avait rien pris à manger. Je n'avais pas envie qu'elle tombe malade. Elle me répondit simplement qu'elle allait bien et tenta de changer de sujet en me proposant de me faire des gauffres en plus.

- C'est tentant, mais je crois que pour ce matin, ça va aller. Tu ne voudrais pas me voir obèse si ?

A force de me nourrir mieux que chez moi, je me sentais parfois comme dans Hansel et Gretel, pris au piège dans la maison en pain d'épice d'une ravissante sorcière pour le coup ! Je ne désirais pas gâcher le plaisir, mais à voir Juliet tiquait en tentant de ne rien montrer, ça me perturba dans mon repas. Je voulais aller lui chercher un cachet, quelque chose qui pourrait la soulager. Car si elle tombait malade, tout serait fichu et nous ne pourrions pas quitter Magnolia... Et oui, peut-être n'étais-je pas le petit-ami idéal, mais il m'arrivait d'être doux et prévenant à l'égard de Juliet. Elle savait souvent amadouer les gens, comme un petit chien avec des grands yeux.

Donc pas d'aide, pas de médicament, la belle brune au teint pale décida de me laisser terminer mon petit déjeuner. Je lâchais juste un petit - Ok.. lorsqu'elle m'annonça qu'elle me laissait. Un peu intrigué, je la suivis des yeux alors qu'elle allait au salon. Un haussement d'épaule, et moi voilà repartit dans ma dégustation.
Je réfléchissais un peu à tout ça, à nous, à l'entourage. La tâche n'allait pas être simple, mais il fallait tout de même s'y résoudre. Tout n'était pas prêt cependant. Il me fallait encore un peu de temps pour fignoler certains détails.

Une fois que j'eus terminé et, par soucis de celle qui était sensé être la femme de ma vie, je pris le temps de faire la vaisselle. Si elle devait se reposer, c'était bien maintenant. Puis ensuite, je me mis en route de la rejoindre sur le canapé. Je m'installais à côté de Juliet, l'œil essayant de capter un signe de mieux ou de pire. Je pris la télécommande sur la table histoire de faire un fond sonore et passais un bras autour des épaules de la brunette. Je l'attirais contre moi, caressant doucement ses cheveux.

- Tu te sens mieux ma belle ? lui demandais-je en déposant un baiser sur son crâne.

Pour l'instant, la télévision était sur une chaîne idiote, mais je regardais ma petite-amie. Je voulais tout faire pour qu'elle se soigne avant notre départ. Si elle foutait en l'air ce weekend - d'anniversaire qui plus est - elle n'était pas prête de repartir !

- Est-ce que tu veux que j'appelle le médecin ? Ton ventre te cause rarement des ennuis comme ça, et je n'ai rien moi. Tu n'a pas mangé autre chose de plus que moi hier ?

Je cherchais dans ma mémoire s'il y avait un moment où elle aurait vraiment pu avaler un aliment périmé. Le saumon était frais et je l'avais fait moi-même. Avec un accident au milieu oui, mais il n'avait rien de suspect. Les pâtes, c'était des pâtes ! .. Je n'imaginais pas non plus Juliet redescendre la nuit pour grignoter en cachette, encore moins après le superbe repas que l'on avait eut, bien vite dépenser durant le reste de la soirée ! Pour expliquer cette intoxication et les maux causés, il n'y avait qu'une explication, mais ce ne devait pas être ça.

Moi ? Moi je serais "sex'" si j'étais obèse ? Je la regardais d'un drôle d'air en me demandant s'il valait mieux ne pas finir mon petit-déjeuner de peur qu'elle ne continue à m faire tout et n'importe quoi. Heureusement qu'elle m'écoutait un minimum et ne me forçait pas à manger. Elle était très bonne cuisinière certes, mais un peu excessive parfois dans la quantité.

- Oui, tu sais prendre soin de moi, je ne dis pas le contraire. C'est adorable. lui dis-je en l'attirant contre moi pour lui donner un baiser sur la joue.

Un peu plus tard, j'eus finit mon repas copieux, l'estomac plein, et allait la rejoindre sur le canapé, ma belle se tenant le ventre sous un coussin. Je n'avais pas assez confiance en ses capacités physiques pour ne pas m'inquiéter. bien entendu, je n'étais pas cruel et insensible que mon père, comme avait l'air de le penser beaucoup de monde, et j'avais de l'affection pour Juliet. Bien qu'en arrière pensée, je désirais vraiment que l'on puisse partir pour le weekend ! J'avais besoin de m'évader d'ici le temps de quelques jours. Ce n'était pas que pour mon intérêt personnel, mais si je voulais que tous mes plans se mettent en place, nous devions nous réfugier ailleurs. J'avais grand besoin de souffler.

- si c'est pas une intoxication, c'est peut-être juste un stress ou quelque chose dans le genre. Et chochotte ou pas, tu vas te reposer, c'est moi qui te l'dis !

J'avais dis cela sans être trop sec, mais quand même avec de la fermeté. Il n'était pas utile qu'elle se rende encore plus malade. Il ne fallait pas que je joue trop au con avec elle à la faire se contrarier ou autre. Ce qui commençait bien sûr par rester avec elle... Les sacrifices, comme on dit. Et cela m'éviterait peut-être de me prendre la tête sur un projet sur lequel j'étais en avance. Je pouvais bien me relâcher un peu.

La belle monta rapidement au premier pour se faire belle. J'aurais pu la suivre, mais je n'étais pas d'humeur joueuse en cet instant. Je préférais que ma petite-amie prenne un peu soin d'elle avant de m'occuper d'elle à mon tour. J'en profitais pour allumer la télévision sur les chaînes politiques, en attendant mon tour. Il n'y avait pas grand chose, hormis les partisans qui lançaient leur projets complètement délirant et mal ficelés. Avec mon père, nous nous informions de toutes les affaires en cours ou à venir, histoire de pouvoir nous assuré de jouer différemment et de faire surtout mieux que ces indigènes.

Un petit moment plus tard, j'écoutais vaguement un politicien parlait tandis que des pas se firent entendre dans les escaliers. J'eus un petit sourire en reconnaissant la marche de la jolie petite miss Davies. Cette dernière, à l'air toujours un peu pale, vint s'asseoir comme à son habitude sur mes genoux. Ce n'était pas pour me déplaire et sa légèreté me surprenait toujours. Elle s'était maquillé légèrement, ce qui me fit bloquer sur ses yeux qui ressortaient d'une belle façon. La petite princesse me demanda ce que je comptais faire de ma journée. Je me laissais un peu retomber contre le dossier du canapé, resserrant ma prise sur Juliet, et lui répondit la plus gentiment du monde possible.

- Et bien, je devrais travailler sur mon devoir d'économie... dis-je en laissant le temps à son visage de s'assombrir. Puis, j'ajoutais - Mais... Je ne vais pas le faire.

Je lui lançais un grand sourire presque coquin, tout en l'attirant contre moi pour l'embrasser longuement. On ne pouvait nier que le goût de ses lèvres étaient un pur délices, bien que devenu trop familier.

- A moins que tu ne souhaite être seule ! lui dis-je en connaissant sa réponse de détresse.