Quelle belle journée ! Se dit un Ben plein d'entrain, marchant d'un pas conquérant vers son but (Mais quel est-il ? Bonne question !) Les 100 degrés (On va tous mourir \o/) Farheineit annoncés se révélait à la hauteur de ses espérances.
Cela faisait deux longues années que le soleil boudait l'Amérique et aujourd'hui on clamait partout en hommage aux années hippies « Sea, Sex and Sun ! »
La plage, les belles filles, le soleil … Voilà ce à quoi se contenterait Benji cette année (Espèce de niais!) Mais y avait-il la mer a Magnolia Cresent ? Non, juste une piscine municipale ! Loin d'entamer son morale au beau fixe, cette idée lui rendit même un peu de vigueur. La piscine c'est bien... pour se faire des amis, pour siroter un cocktail en regardant le soleil couchant (t'es déjà aller a la piscine, ptit vieux ?!)
Revenant à la réalité, Ben contempla la ville ; SA ville.
La lumière des derniers rayons de soleil donna à la ville un aspect surnaturel (plus qu'une botte de paille pour faire western xD) et à ce moment, cette ville sembla lui appartenir.
Il sentait assez de courage et de volonté en lui pour conquérir l'Univers. Emporté par son enthousiasme (ou, plutôt, par sa bêtise) il se mit à crier tout en avançant d'un bon pas

« Je suis le roi du monde ! Ah ah ah ! »

Soudain, son cri mourus dans sa gorge. Non c'est pas vrai, se dit Benjamin. Il venait de marcher dans un chose poisseuse dont on ne citera pas le non …

« Merde ! Merde ! Merde ! »

… puisque Ben s'est évertué a le faire lui même.
La soirée n'était pas aussi parfaite, tout compte fait. C'est à ces moments là que l'on se demande si Roosevelt à eu se genre de problème avant de séduire l'Amérique --'

Ben se reprocha encore pendant deux minutes ce coup du sort et senti qu'il allait jamais s'en remettre (« mes chaussures toute neuve ! Bouhouhou) quand il entendit ceci :

-J'espère que c'était le pied gauche...

Il releva la tête et vit une jeune fille en face de lui et soudain...la détesta. C'est difficile pour Ben de detester quelqu'un, mais là c'en était trop : « non mais elle se fiche de moi ?! Comment elle a fait pour être là au mauvais endroit au mauvais moment ?! J'espère qu'elle m'a pas entendu chanter ! Et, sérieux, comme entrée en matière, on fait mieux ! Imagine que je me serais tordu la cheville ?! Elle m'aurais dit un truc du genre, les Dieux l'ont voulu ainsi ! Ahahahah  (et d'habitude c'est moi qui me moque des autres ou de moi-même >.<)»
Toute à ces pensées moribonde, il remarqua tout de même un léger changement dans l'attitude dans la jeune fille.

-Je m'appelle Annie, Annie McCormick ! Et vous ?

Étonné par ce brusque renversement de situation, Ben analysa plus la jeune fille en face de lui : c'était une magnifique jeune fille et elle devait, à n'en pas douter, briser plus de cœur qu'elle n'en réparait, elle avait aussi cette magnifique paire de s.... sandale qui lui fit presque oublié qu'il y a une minute à peine, il était en train de l'invectivé (mentalement, il commence à drôlement agir comme un vieux (pervers) ce p'tit Ben!)
Il gonfla ses poumons de fierté (car, sérieux, il venait de tomber sur un canon!) et répondis avec sa jovialité habituelle :

- Moi c'est Benjamin mais tu peux m'appeler Ben. Surtout après ce qui vient de se passer, je ne t'en voudrait pas si tu m'appelait « Ben à ordure » mais ca «entacherais » ma réputation (elle sourit) et surtout... ca me ferait grave chier ! (elle rit)

Il sentit que le courant était bien passé et se rendit compte (comme il l'avait oublié au début des présentations alors que c'était toujours à lui que revenais le poste de « clown du village ») que cette fille ne manquait pas d'humour.

- Passons les civilités ! Que faisiez vous sur cette route au moment où je me ridiculisais, me semblait-il, juste devant les pigeons qui bordaient ce trottoir ? Voyez vous, je viens d'arriver depuis peu (non mais sérieux, pourquoi j'parle comme un vieux?!) et je ne connais pas grand monde... Vous habitez ici ?

Après cette phrase, Ben voyait bien que Annie était gênée...

- Excusez moi, pour moi les pigeons ont tous la même tête mais si vous voyez la différence entre le fait qu'il rigole, qu'ils sont heureux ou qu'ils vont à l'enterrement de leur grand mère, à supposer qu'ils savent qui est leur grand-mère, je vous dit chapeau !!!

Il rit de sa propre blague (Ben, même si vous êtes le seul qui rit, y en a au moins un qui ai s'amuse, hein!) Benjamin essayait d'être drôle mais il devait avouer qu'il commençait franchement à trouver cette petite sympa. Elle avait un sens de l'humour qui lui plaisait et ne venait elle pas de lui filer un rencard avec son petit air gêné si mignon ?! (bon, d'accord, quand on te propose de continuer ta route, c'est pas forcément qu'on a envie de finir sa vie avec toi, mais laissons Ben rêver, hein ;D)

- Tu as quel âge ? Moi 21 ! Tu aime les couchers de soleil ? Rien sur cette terre ne pourrait m'empêcher de voir un coucher de soleil...pas même un ami qui me proposerais une superbe bombe juste à côté de moi qui veut juste une histoire d'une nuit (oui, oui, bien sûr que tu refuserais ^^), ou encore ma sœur se faisant poursuivre par un vampire (sérieux, jpense que j'hésiterais...) rien ne pourrait m'empêcher de voir un coucher de soleil comme celui-ci....

Tu sors pas assez, mon gars, se dit Ben (il n'oserais sûrement pas se dire qu'il lit trop de roman à l'eau de rose et qu'il à pleurer devant Titanic à chaque fois qu'il l'a vu, ce qui est vrai xD). Il avait l'air du clodo du coin qui, faute de ne pas avoir son alcool habituel, agresse les passants et raconte sa vie à qui veut (ou pas) l'entendre.

- Bon passons. Ah mince ! Tu dois me prendre pour un malade, je te tutoie, je te raconte n'importe quoi –' Sinon, revenons en au sujet précédent (j'aime le son de ma voix pour parler autant tout seul ou quoi O_o?) tu as quel âge ? Que fais tu à Magnolia Cresent, petit ange ?! (imbecile! Quoi que je trouve que ca lui va bien ^^)

Là il commençait à sérieusement à se poser des questions... Cette jeune femme était-elle folle ? Venait-elle de lui dire qu'elle aimait les couchers de soleil, et encore plus curieux, le babillage ininterrompue qu'il venait de lui exposé. Il se reposa la question : cette jeune fille était elle folle ? Ou bien alors...Elle était aussi frappée que lui.
Une idée germa : Elle était belle et drôle, tout comme lui (c'est quoi ce lien de MERDE?!!!)
Ahah, il l'avait enfin trouvé : son DISCIPLE qui lui serai dévoué corps et âme, AHAHAHAHAH (?)
Bon, il devait être subtile (vous avez déjà vu Ben subtile ?! C'est encore à voir, je crois!) si il voulait l'influencer en toute...subtilité (Benjamin en mode démon (et surtout, encore plus débile) ça donne ça)

Ben sourit à la Cary Grant, ce qui lui donnait un peu un air de gros pervers lourdingue, mais bon, il paraît que ça faisait craquer quelque fille.

- Ben, écoute c'est un don que l'on m'a donné à la naissance. Il paraît que je parlait comme ça avant d'avoir eu l'âge de parler – t'imagine, j'suis télékhinésiste \o/ - et on m'a surnommait : l'homme qui parle tout le temps (même quand on en a rien à faire).

Puis il se rappella la dernière phrase de la jeune fille ; finit la rigolade (oui, c'était bien de la rigolade, bien qu'avec Ben, on n'aurait pas douter que toute cette machination autour du disciple soit vrai), que voulait-elle donc dire par cette phrase énigmatique ? Quel était sur sourire un peu mélancolique sur ces lèvres ?
Mais pourquoi ne peut-tu pas voir tout le temps ces couchers de soleils qui ravivent nos âmes ?!

Ben avait du mal à se l'avouer mais cette fille, contrairement à ses autres amies, le mettait d'emblé très à l'aise et semblait être sur la même longueur d'onde que lui. Pour l'instant, il mettait cela sur le compte de sa jeunesse et de sa propension à discuter facilement avec les gens mais il essaierait au cours de cette balade d'en apprendre plus. Il pourrait trouver en cette fille une petite sœur spirituelle (que c'est beau de dire ça \o/ mais c'est toujours mieux qu'un disciple, hein?!) qui partagerait ses passions et avec laquelle il pourrait se promener comme aujourd'hui sans se prendre la tête, en profitant de la ballade et de la compagnie et partage qui s'offrait à lui.

- Désolé, je suis impertinent. Sinon, une question qui me paraît essentiel pour débuter notre amitié sur de bonne base – parce que tout le monde veut être mon ami, c'est bien connu -
Tu préfère quoi entre mon nez et mes oreilles ? Fais attention à ta réponse, c'est une question piège !

Ben regarda curieusement sa nouvelle « amie ». Bon, il lui avait dit que c’était une question piège mais elle avait parfaitement répondu, d’une manière qui l’étonna, sans aucune gêne aucune, avec une certaine impertinence qui lui plaisait beaucoup. « Comme l’on pouvait l’attendre de mon disciple, ahah » (C’est finit, là, mec, tes plus marrant !)
Et, il ne saisit pas pourquoi, il avait envie de la faire sourire ; Il avait eu, comme l’impression quand ils se sont rencontrer qu’elle se retenait un peu de rire, comme si elle n’avait pas (ou plus) l’habitude de rire franchement) alors que maintenant la situation de confiance installé, elle se laissait aller sans complexe et à gorge déployée. Elle lui rappelait sa petite sœur mais en même temps, une autre dimension de la relation envisageable entre eux se laissait présager (l’inceste ?!xD) : un peu celle que l’on a pour un confident, pas spécialement le fait de raconter sa vie, mais quelqu’un à qui l’ont pourrait faire confiance ; se montrer tel que l’on es sans véritablement parler de sa vie, une relation plus platonique qu’autre chose.
Mais bon, ils n’en étaient pas encore là, pour l’instant il lui fallait assimiler ce qu’elle venait de dire.
Suite à ses pensées, il commença tout de même à rougir. Comme beaucoup de personne dans ce monde, il aimait les compliments, et quand on lui en donnait, malgré que ce soit parfaitement légitime (Ouais, ouais, c’est ça !), il se sentait un peu… gêné.
Il s’empressa de répondre à sa question (peut être un peu trop même), pour ne pas montrer son état de malaise grandissant.

- Euh…Tes jambes sont… droites…et… le buste…(c’est où déjà ?!)..a une forme idéale…
…
- Pour les bustiers ! ahah

Ben avait l’art de raconter des blagues à deux balles (même à 50 cents) quand il était gêné. C'est-à-dire qu’elle était plutôt craquante (-inceste, 2eme ?!- ahah) et les blagues étaient sérieusement nulles.
Après c’était à elle de le prendre comme elle le voulait.

- Bon en bref, ne t’inquiète pas de ton apparence, c’est ce qu’il y a à l’intérieur qui compte !

Mmh, mmh…
Il lui resservit de son sourire colgate (ben oui, il s’était lavé les dents avant de sortir, il fallait bien que quelqu’un en profite !) et se rendit compte qu’il avait vite fait le tour du quartier. Il revenait sur leur pas. Il avait vraiment envie de continuer cette conversation avec cette jeune fille étonnante (quoi de plus étonnant que de rencontrer son doppelgänger (le modèle évolué, parce que lui il en est resté au modèle Cromagnion) du sexe opposé ?) mais d'un côté qu'avaient-ils encore à se dire, ce soir?! Il lui demanderait peut être son numéro, mais il préféra que ce soit elle qui demande ('spèce de lâche!). de toute façon il l'a rencontrera peut être à une autre occasion, comme aujourd'hui, SURPRISE la situation n'en sera que plus délicieuse...
Il l’interrogea du regard pour voir ce qu’il en était…

Comment ne pouvait-elle ne pas se sentir gênée, ou encore outrée par son comportement ? Cette fille avait vraiment quelque chose qui l'attirait...non pas comme une fille montrant ses seins aux vues et aux sue de tous mais plutôt comme une petite sœur qu'il aimerait protéger de tout les regards extérieur (sister complex, ouais!) Il l'a regarda droit dans les yeux et se rendit compte qu'elle avait l'air plus heureuse que quand il l'avait rencontrée, quelque minute plus tôt. Il se sentit pousser des ailes et content d'avoir pu aidé la jeune fille à retrouver le sourire (vas-y, prend toi pour mère Térésa!) se dit que le bonheur que l'on donnait aux autres étaient encore plus jouissif que celui que l'on recevait soit même. Peut-être devrait-il devenir pasteur et distribuer sa parole à tous « tu ne touchera point la femme de ton mari » et il enseignera sa bonne parole à tout les petits des compté aux alentours (??) et il continuerais à faire le tour de l'Amérique pour faire bénéficier toute la patrie de son immense sagesse (en plus de se prendre pour le messie, il croit que tout le monde aimerais LE voir?!). Perdu dans ses pensée, un immense sourire béa aux lèvres, il sortit soudain de ses pensées et se rendit compte qu'il s'était arrêté. Le silence avec elle n'était pas gênant : soit ca ne la dérangeait pas, soit elle savait qu'il devait encore penser à des trucs tous plus débile les uns que les autres et le laissait réfléchir.

- Bon c'est là que nos chemins se sépare. Je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance ma chère Annie. J'espère qu'on se reverra bientôt, dit-il, une touche de tristesse dans la voix.

C'était toujours dur pour lui de quitter un ami (car oui, il l'a considérait déjà comme son ami, comment ne pas être l'ami d'une petite bouille aussi adorable?), de garder le contact malgré les différences et les différents lieux fréquentés, mais il essayait toujours car il aimait les autres plus qu'il ne s'aimait lui même (Mère Térésa : Le RETOUR !!!!! Conseil : sortez les mouchoirs).

Il se retint de pleurer mais son nez était déjà enflé, rouge, et coulant de morve. Ses yeux sortait de leurs orbites, la seul larme qui s'échappa de ses yeux ne se perdit pas, comme il le prévoyait, dans sa barbe mais dans sa morve. Le tout était tout le contraire d'un chiot larmoyant, qui était, soit dit en passant, l'image rechercher. Comme d'habitude, une situation qui aurait pu être idyllique se transforma en quelque chose de tellement pitoyable qu'il préféra se détourner de la charmante personne lui faisant face.

- Je suis d'accord pour que l'on se revoit, j'ai réellement passé une agréable journée avec toi.

Il pensait s'enfuir en courant puis se rattrapa. De toute façon il ne pourrait pas faire pire que ce qu'il n'avait déjà fait, alors pourquoi continuer à se ridiculiser ?
Il lui renvoya un sourire franc, plus franc que jamais.

- Je te laisse quand même mon numéro de portable et mon adresse mail car je pense qu'il sera IMPOSSIBLE pour toi de m'oublier !

Sortant un stylo d'on ne sait où (je suppose que c'est dans ce genre de cas qu'il l'a et non pas pour écrire une lettre ou quoi que ce soit d'intellectuel..) il lui écrivit sur le bras (A quoi sert un stylo sans papier, on va pas lui demander), il s'écarta et un sourire illumina son visage.

- Si tu as le moindre problème appelle-moi et j'accoouuuurrreee ! Comme ton chevalier servant sur son beau destrier. Bien que je n'es pas besoin de destrier vu que j'habite à de pas de chez toi. Bon je te souhaite une bonne nuit, bye ^^

Il lui fit de grand signe en s'éloignant et s'en alla, serein, en se disant que, par une belle soirée de Juillet, on pouvait faire de belles rencontres.