Déjà, je me levais en retard. J'avais oublié de régler mon alarme. Franchement j'aurais du ne pas oublier parce que j'avais un rendez-vous important au centre commercial avec Jersey. C'était la soeur de celui dont j'étais tombée amoureuse, William Livingstone. Je m'entendais assez bien avec celle-ci, mais je n'aimais pas arriver en retard. Pour tout dire, j'adorais Jersey. C'était comme une soeur pour moi. Elle m'aidait avec mon look et j'étais toujours ou presque avec elle en train de faire les boutiques. C'était notre passe-temps favoris et n'ayant jamais eu de soeur, du moins pas que je connaisse je n'ai jamais pu aller faire les magasins avec celle-ci. Je me levais rapidement et pris les derniers vêtements que j'avais achetées avec elle. Je me fis un petit ensemble qui regroupait l'ensemble des conseils qu'elle m'avait données elle verrait que je l'ai prenaient au sérieux et j'allais jusqu'à la cuisine me préparer du café et je remontais quelques minutes après une tasse dans les mains. J'allais jusqu'à la salle de bain et me regarda dans le miroir. Je ne pouvais pas y aller comme ça. Je me retournais pour prendre une serviette et ouvra la douche. J'allais au moins prendre une bonne douche. Une demi-heure plus tard je sortis de la douche et m'habilla. Je me retournais et me regarda une nouvelle fois dans le miroir. Maintenant je devais tout refaire. Me coiffer, me maquiller. J'allais arriver en retard c'était certain. Je me fis rapidement un chignon et me maquilla légèrement puis pris une gorgée de ma tasse de café. Déjà onze heures trente. J'étais déjà en retard. Je dévalais donc les marches, mis ma tasse sur le comptoir et pris une rôtie qui était dans l'assiette de ma mère. Je lui fis un sourire et l'embrassa sur la joue.

« Maman je vais rejoindre Jersey au centre commercial, m'attend pas pour souper, je ne sais pas si je vais rentrer. »

Je me dirigeais vers la porte, mis mes talons hauts et chercha mon manteau en cuir. Je le trouvais où je l'avais laissé la dernière fois, sur le sofa. C'était comme une espèce de ramasse-tout. Enfin, mon ramasse-tout. Je pris aussi mon sac-à-main, mes clés et mon portable. Je les fourrais dans mon sac et sortis. Il fessait un beau soleil dehors et c'est sous une température assez chaude que je me dirigeais vers le centre commercial où j'étais attendue et en retard. J'espérais qu'elle ne soit pas partie, parce qu'elle croyait que je ne viendrais pas. Quinze minutes plus tard, j'arrivais au centre commercial. Je poussais les portes et me mise à la recherche de Jersey. C'est alors que je la vis sur un banc. Elle me fit un petit signe de la main et je me dirigeais tout de suite vers elle. Elle se leva et lorsqu'elle fut arrivée près de moi elle me serra amicalement dans ses bras.

« Jersey tu es toujours là. Merci ! Je suis vraiment désolée d'être en retard. Vraiment. Je vais bien et toi ? »

On avait vraiment une complicité sans pareille. On aurait pu croire que c'était vraiment ma soeur. Parfois, on avait besoin que de se regarder pour savoir ce que l'autre pensais. C'était bizarre, mais c'était comme ça. Jersey était un mannequin. D'accord, ça fessait un peu cliché que notre passe-temps préféré était le shopping, mais c'était comme ça. Oui, on adorait acheter ceci et cela et parader devant les gens dans nos nouvelles fringues. On rigolait bien et c'était ça qui importais. Que ce soit des choses vraiment à la mode ou un peu n'importe quoi, elle était belle dans tout ce qu'elle portait. On aurait pu lui faire porter un costume de lapin qu'elle aurait été jolie dedans. Je l'admirais pour cela. Ce n'était pas donné à tout le monde ce don-là.

« Si je suis prête tu rigoles j'espère. Bien sûr que je suis prête. Allons nous amuser un peu. »

Je pris sa main et l'attira vers le premier magasin que j'ai vu. C'était des robes de bal. On devrait bien s'amuser. Pour la bonne cause j'avais pris mon appareil photo. Je choisis une robe rose pâle, totalement pas mon genre. Une robe qui fessait assez princesse d'ailleurs et l'apporta avec moi dans la cabine d'essayage. Je dus me regarder une dizaine de fois avant de sortir de la cabine. C'était totalement affreux sur moi. Je parcourus le magasin avec la robe sur moi à la recherche de Jersey quand je la trouvais enfin.

« Bon, le verdique ? »

Je me penchais vers elle et murmura à son oreille pour que personne d'autre n'entende.

« Je te préviens miss Livingstone, si tu me dis que la robe me va bien, je te la fait porter de force et je prends une photo que je placarde partout en ville. »

J'éclatais de rire avec un sourire complice. C'était toujours comme ça,et pourtant c'était comme ça que je l'adorais. Comme ça que j'adorais la relation que j'entretenais avec Jersey et je ne voulais pour rien au monde que sa change.

Une grande robe orange vif, cela n'était pas fait pour Jersey. Elle était belle dans tout, mais dans cette robe. Impossible. Même la plus belle des femmes ne seraient pas belle dans cette robe. Pourtant, Jersey était la plus belle femme que je connaissais dans tout le quartier. Bizarre. Elle s'approcha de moi et me dit à quel point elle avait l'air d'un clown. Heuu.. elle avait raison.

« Pourquoi ne les achetons nous pas. On pourrait se promener dans la rue comme ça ! »

Je me mise à rire et je continuais à chercher une robe. Je devais en avoir une. Jersey me sortis une belle robe noire me disant qu'elle m'irait mieux. De quoi pouvais elle parler? Ma robe meringue rose pâle était trop belle pour moi. Je la regardais un instant avant d'aller dans les cabines pour essayer cette superbe robe noire. Je l'enfilais et me regardais dans le miroir. Cette robe m'allait bien. Jersey avait raison. Je sortis quelque temps après et tourna sur moi-même pour qu'elle voit mieux le résultat. Je la regardais ensuite attendant le verdique fatidique.

« Alors, Jersey le verdique s'il vous plaît. Sois franche. »

Elle n'avait pas l'air déçu du résultat selon moi. Elle me dit de lui demander conseil pour mon bal. Elle croyait quoi. Si quelqu'un s'y connaissait en mode c'était bien elle. Je lui demanderais toujours les conseils nécessaire à mon habillement. Elle s'y connaissait. Allons-y toujours avec les connaisseurs. Elle se fessait payer pour ça. Elle avait de la chance.

« Bien sûr que je te demanderais conseille pour mon bal. L'experte c'est toi ! »

Je m'avançais vers Jersey et lui demanda si je devais acheter la robe. Elle me fit un signe encourageant et je me dirigeas alors vers les cabines et l'enleva pour pouvoir la payer.

« Tu as raison... Je vais l'acheter je crois. »

Je me rendis au comptoir et paya la robe. La caissière la mise dans un sac pour moi et je le pris sur moi. Je retournais vers Jersey.

« Tu as trouvé la robe que tu voulais. À moins que tu ne veuilles changer de magasin, c'est toi qui décide hein ! »