Le jours de la Saint Valentin était une fête pour les gogo et les filles en manque d’affection et féru de roman à l’eau de rose. J’avais décidé cette année au lieux de trouver une pauvre âme en peine j’allais laisser le Comité des Organisations du quartier s’en charger à ma place. Et puis il fallait l’admettre que l’idée était plutôt bien trouvé tout était basé sur le hasard pour choisir les couples et la confidentialité pour le lieux du rendez vous.

J’avais pris un soin particulier pour me préparer vérifiant que mes habits étaient impeccables et que la coupe tombait parfaitement en mettant mon corps en valeur. Oui je ne savais pas qui serait ma valentine mais cela ne voulait pas dire que je devais faire négligé mais cela ne m’arriverait jamais même habillé comme un clochard je serais toujours éblouissant.

Quand je finis enfin par être satisfait du résultat que je n’étais regardé dans la glace tout mon saoul je me décidais enfin à ouvrir le carton où était écrit le lieux de mon rendez vous. J’ouvris de grands yeux en voyant que j’avais rendez vous dans le gymnase du lycée. Mon dieux mais qui avait eu cette idée lumineuse de m’obliger à retourner dans mon ancien lycée et en plus aller dans un endroit où a part des gradins il n’y avait absolument rien ah oui et des vestiaires aussi. Splendide tout simplement splendide. C’étais ironique bien entendu mais je n’étais pas du genre à abandonner alors s’il fallait que j’aille là bas et bien je ferais l’effort en espérant que ma valentine soit à peu prés présentable parce qu’il ne manquerait plus que cela.

Je rangeais le carton dans la poche de ma veste et l’enfila. Je sortis de la maison et pris ma voiture pour retourner dans mon super ancien lycée. Je me garais sur le parking vide ce qui me fit étrange. En soupirant je m’extirpais de ma voiture et rentra dans le bâtiment pour alla dans le gymnase avec peu d’enthousiasme il fallait l’admettre. J’allais directement dans les vestiaires des hommes et m’assied sur un des bancs en attendant d’avoir le courage d’aller dans la grande salle. Je ne savais même pas si la fille était arrivé et je m’en fichais un peu j’étais trop occupé à me souvenir des années que j’avais passé dans l’établissement.

J’étais perdu dans mes pensées quand j’entendis du bruit qui provenait de derrière moi je me retournais et découvrit ma valentine.

Franchement qui avait eu cette idée stupide de faire un rendez vous dans le lycée. Il y avait beaucoup d’endroit qui était plus amusant et encore pire dans le Gymnase. J’espérais vraiment que ma valentine allait être potable parce que à part prendre une douche en solo ou jouer au ballon j’allais pas avoir beaucoup d’option.

J’étais allé directement dans les vestiaires pour me poser sur un banc au lieux de rester comme un abruti sur le terrain couvert. Je regardais autour de moi me rappelant tous les souvenirs que j’avais partagé durant les années lycée. J’étais pas mécontent d’en être parti il fallait l’admettre il y avait une ramassis de crétin c’était abrutissant de les entendre parler toujours de la même chose sans intérêt.

Je regardais l’heure pour la deuxième fois. Mais il était l’heure pile je soupirais doucement pourvu qu’elle ne soit pas en retard cette fameuse inconnue parce que j’étais déjà pas dans de bonnes dispositions elle aggraverait son cas en arrivant en retard. J’entendis soudain un bruit derrière moi je me retournais nonchalamment me préparant mentalement à me retrouver avec un boudin ou une arriérée. J’eu à peine le temps de finir ma rotation que j’entendis un retentissent.

Non ! Cameron Cooper !

Je tournais la tête d’un coup et me retrouva devant Naya Freeman ! Je souris de toute mes dents comme j’étais content de la voir et en plus elle était ma valentine j’avais hérité du gros lot il fallait le dire. Cela faisait un bon moment qu’on ne s’était pas vu étant donné qu’on était tous les deux partis de MC.

Je me levais prestement pour aller la saluer quand elle se jeta dans mes bras. Je l’accueillit ravie de son enthousiasme. Je lui fis un petit bisous sur la joue pour fêter l’événement. Je n’aurais jamais pensé que j’aurais été si heureux de la voir mais les circonstances s’y prêtaient on allait passer la Saint Valentin ensemble. Bon dans un endroit plutôt merdique mais au moins ma partenaire était largement digne de moi.

Quand nous nous séparâmes après le petit câlin de retrouvaille je la détaillais de la tête au pied. Non de Dieux elle était ravissante cela lui donnait un petit air vamp qui la mettait parfaitement en valeur mais Naya savait toujours utiliser ses atouts. La soirée en perspective s’améliorait de minutes en minutes. En plus d’avoir une amie que j’estimais ce qui était peu dire cette dernière était plus que tentante.

Alors Mr le Génie, j’ai l’honneur de ta présence apparemment

Je lui fis un sourire et la regarda une nouvelle fois de haute en bas comme quoi faire de la danse ça sculptait un corps. Bon j’arrêtais de la reluquer ou sinon elle allait devenir infernale si elle croyait que j’étais à ses pieds mais un petit compliment ne fait jamais de mal.

Et moi de la tienne ! Naya tu es renversante en femme fatale.

Je lui fis une petite révérence en rigolant souligner mes paroles puis retira ma veste et la posa sur un des bans bien plié comme à mon habitude puis retourna vers Naya tranquillement toujours souriant et pour une des rares fois il était sincère. Je fis un geste de la main pour montrer là où on était.

Tu as vu comment on a de la chance… Devoir retourner dans notre ancien lycée… Pitoyable n’est ce pas…

Je fis un soupire à vendre l’âme pour exagérer mes propos. Cela m’étonnait un peu de voir Miss Freeman ici pour la Saint Valentin j’avais imaginé qu’elle serait en train de s’amuser avec un beau new-yorkais mais je n’avais pas envie de parler de nos études on était le 14 février le jours des amoureux. Je mis donc un de mes bras autour des épaules de Naya avec douceur.

Ma soirée de Saint Valentin s’améliorait nettement depuis que j’avais découvert que ma valentine était Naya. Je n’avais pas pensé qu’elle serait revenue de New York ce qui m’interpellait mais on avait largement le temps de revenir sur ce sujet vu qu’on allait passer la soirée ensemble. Je l’avais complimenté sur sa tenue il fallait l’admettre qu’elle était à tomber. J’aimais critiquer mais je savais reconnaître quand quelqu’un faisait preuve de bon coup et c’était le cas de l’ancienne cherleader.

J’étais content de ma cavalière, au moins je n’étais pas tombé sur une demeurée vu que c’était ce qu’était la plupart des filles qui habitaient Magnolia, cependant je n’appréciais pas d’avoir du retourner dans mon ancien lycée ce que je fis remarquer à Naya. Mais cette dernière ne semblait pas de mon avis trouvant plutôt un coté nostalgique à la chose. Je fis une petite grimace pour montrer mon désaccord. Pourtant après réflexion on pouvait voir ce coté, on avait passé plusieurs années dans ce lycée avec les mêmes personnes, ce qui pour ma part ne semblait plus lassant qu’autre chose cette routine. Mais les paroles de Naya ne firent penser à quelque chose.

C’est vrai que l’on peut le voir comme cela. Il faut avouer qu’on a passé de bon moment ici. Et qu’on avait pas à se plaindre de notre statut ! En même temps vu le ramassis d’idiots qui se baladaient dans les couloirs ce n’était que justice pour nous.

Cela me faisait étrange de parler d’un nous. C’est vrai qu’on avait passé pas mal de temps à se tourner autour durant ses années de lycée. Nous avions pas mal de points communs comme nous amuser aux dépends des autres par exemple. Il y avait eu beaucoup d’actes manqués et nous avions tous les deux un orgueil assez conséquent qui nous empêchait peu être de ne pas se venger pour les offenses faites.

Après savoir si je pouvais envisager quelque chose avec elle était une autre histoire. Je ne planifiais pas pour ce soir j’avais envie de m’amuser un peu sans prendre en compte les conséquences. Ma déception de l’endroit était passé et de toute manière cela ne changerait rien à l’affaire alors autant se concentrer sur autre chose. Je passais mon bras sur ses épaules et souris quand je sentis le sien se glisser sur mes hanches. J’appréciais notre proximité cela me rappelait de bons souvenirs comme nos discussions où le sarcasme faisait lois.

Naya prit la parole pour me demander comment se passait Harvard comme tous les gens que je rencontrais quand je revenais à Magnolia ce qui devenait fatigant à la longue. Cependant elle rajouta que les photos démontrait que je devais bien m’amuser. Ce qui était le cas je bossais bien sur mais je n’avais pas de difficultés particulières ce qui me permettait de faire pas mal de soirées étudiantes et de décompresser pas toujours de la bonne manière mais je m’en fichais tant que je me divertissais.

Tu as raison j’adore Harvard je suis enfin là où je dois être. Ce n’est que la première étape de ce que je veux mais je sais que je réussirais j’ai toujours ce que je veux. Il me suffit de mettre en œuvre les moyens pour les avoir ce n’est pas bien difficile.

Même moi je me rendais compte que mes paroles faisaient prétentieux mais c’était le cas. Je n’allais pas faire le modeste pour ne pas froisser. Mais Naya ne devait pas avoir perdu l’habitude de mon manque de retenue flagrante quand il s’agissait de me vanter. Ce trait de caractère faisait parti intégrante de ma personnalité. Il n’y avait que pour les filles que je ne m’étendais pas trop j’avais un minimum de décence sauf quand la situation était amusante pour moi alors à ce moment là je parlais pour me moquer de la pauvre fille ce qui n’était pas gentleman mais je ne prétendais pas en être un. Je laissais échapper un petit rire en repensant à certaines soirées que j’avais passé depuis mon arrivée à Harvard.

C’est possible que certaines soirées est échappé à mon contrôle comme les photos le montre. Mais si tu savais le nombre de filles faciles et d’ingénues qui traîne dans ces soirées à la recherche de frissons. Je ne peux pas les laisser repartir déçues. Je fais bien entendu le tri, la beauté ne fait pas tout il faut quand même qu’elle sache faire une phrase correcte.

C’était aberrant de voir que certaines avait réussi à aller à la faculté avec un QI frisant celui d’une huître mais après tout si leurs parents voulaient gâcher leur argent sur une cause perdue cela les regardaient. Je regardais autour de moi tenant toujours Naya et chercha ce que l’on pouvait bien faire dans un gymnase. J’aimais bien le sport cela allait sans dire pour m’entretenir mais je ne me voyais pas faire des pompes ou des abdos ce soir donc autant rester dans les vestiaires pour le moment.

Je jetais un coup d’œil en direction de Naya. Cette dernière semblait préoccupée même si elle souriait. Je me demandais ce qui pouvait lui passer par la tête, elle était dans une école de danse à New York ce qu’elle avait toujours voulu faire. Cela se passait mal peu être enfin je n’en savait pas plus que cela je demandais de ses nouvelles à son père quand je le croisais mais je n’étais pas souvent là comme elle alors je croisais son paternel que très rarement et je ne m’attardais pas.

Par ailleurs je suis assez surpris je t’avouerais de te voir ici ce soir. Je pensais que tu passerais la Saint Valentin avec un de tes nombreux prétendants. Tu n’as trouvé personne à la hauteur de tes espérances là bas?

Cela m’étonnais assez. Naya était très belle et n’avait aucun mal à se trouver un mec qui la méritait. Elle n’était pas du genre à choisir le premier idiot qui se déclarait elle était elle aussi exigeante. En même temps cela était risible de se mettre avec le premier venu pour palier à sa solitude ou pour avoir l’impression d’exister pour quelqu’un. Une moche ne devenait pas belle quand elle était en couple et une idiote ne devenait pas subitement intéressante parce que son copain l’était. Les faire valoir c’est amusant quelques secondes mais il fallait voir plus loin que cela. Vu qu’on en était à parler de Naya j’allais lui retourner la politesse.

Et toi comment se passe ton école de danse ? C’est ce que tu imaginais ou c’est décevant ? J’espère que les autres sont à ton niveau sinon cela doit être agaçant de se traîner des boulets surtout que tu dois devoir danser en couple alors autant être mise en valeur. Au pire je suis sur que tu dois savoir retenir l’attention uniquement sur toi. Je t’ai déjà vu danser plus d’une fois et tu sais jouer de tes atouts.

Personnellement je préférais les choses en solo je n’aimais pas partager la vedette et pour trouver un partenaire digne de moi c’était assez difficile c’était certain. Mais c’était aussi vrai que j’étais très, voir trop, exigeant mais au moins j’étais rarement déçu par mes choix vu que je les choisissais avec minutie.