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| « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Lun 30 Mai - 6:36 | |
| Orlane & Shawn« L'amour n'a pas de limite, de condition, ni besoin de preuve. Seulement de deux personnes dévouées l'une à l'autre Unies pour l'éternité » Toute la sainte nuit, je suis resté les yeux ouvert. Le sommeil ou le marchand de sable m'a royalement snobé. Sale traître. Foutu jetlag à la con. Sans compter que le mal du pays me possédait déjà depuis que j'avais franchi les portes de l'aéroport. Je n'étais resté que quelque jours, deux pour être précis en Irlande et la séparation était déjà dure, la déchirure. Finalement, je ne sais pas si c'était une bonne idée de retourner dans ma terre natale. Malgré la joie de retrouver mes siens, je crois que je mettrais beaucoup de temps à y retourner. Partir devient vraiment trop dur. Même mon père a fait un effort. A mon arrivée, il n'était pas là, c'est à peine s'il m'a adressé la parole quand je suis arrivé à la maison. Mais à mon départ, il est venu, il m'a donné une bourrasque dans l'épaule en me disant de faire attention, le visage dur comme pierre. J'ai acquiescé sans un mot. Nos rapports ont toujours été gauche et brutales. Depuis des années. Le plus dur a été comme d'habitude, mes petites soeurs et ma mère. Ca pleurait à chaude larmes. Je me retourne dans mon lit pour tenter de ne plus penser à ces aurevoirs horribles. Il me reste un jour de congé, ensuite je reprend le boulot. Espérons que d'ici là, je me remette de mon jetlag pénible. Pour passer le temps, je range ma valise, extirpe les paquets de chacun, je n'ai pas pu gâter tout le monde mais j'ai ramené des petits trucs aux plus importants. Un whisky irlandais pour Adrian qu'on boira à deux, des confiseries irlandaises pour Holden, une veste en cuir clouté avec le drapeau de l'irlande sur le bras pour Adam, une écharpe aux couleurs de l'Irlande pour Jay et un T-shirt avec une insulte en irlandais pour Owens. Et puis pour le reste c'était des petits souvenirs ci et là. Une carte postale, des petites figures etc... Mon cadeau préféré était sans conteste celui que j'avais rapporté pour Orlane. Une Claddagh ring, bague typiquement irlandaise venant d'une légende de mon île. Symbole romantique, gage d'amour et gage d'amitié tout dépend de comment on la porte. Je fus un moment tenté d'en ramener une pour Gaëlle mais finalement, je me suis retenu. Cette bague devait servir pour la demande en fiançailles d'Orlane et j'étais super excité comme si c'était moi qui allait me marier. Pour le moment, je n'en ressens pas l'envie mais plus tard, j'aimerais bien me marier oui, fonder une famille, me poser. Être heureux. N'y tenant plus, j'envoie un texto à mon amie « J'ai ton paquet express, Orly ! On se voit au café pour 9 hr ? » Puis je repose mon portable en continuant de m'affairer, ayant soudainement la bougeotte. Mon portable vibre et je me rue dessus. Confirmé. Alors je commence à me préparer. Douche. J'enfile un jean et une chemise avant de fourrer mon porte feuille ainsi que l'écrin de velour dans ma poche et descend au salon. Les mecs sont pas encore réveillés, je ne les ai pas encore vu, quand je suis rentré, ils étaient déjà au lit. Quelque part, j'aurais souhaité que quelqu'un vienne m'accueillir à l'aéroport mais bon j'allais pas chipoter, j'étais parti que deux jours, si encore j'étais parti bien plus longtemps. Je sors doucement dans la maison et me dirige vers le café d'un pas tranquille. Au bout de quelques minutes, j'arrive au café et m'installe en terrasse, n'ayant pas très envie de me farcir l'intérieur du café, en terrasse c'est bien, en plein air avec le soleil qui se lève. Comme pour me rassurer, je touche ma poche pour être sur que le précieux écrin est encore là. Je le prend dans le doute et l'ouvre. La bague est bien là, magnifique, n'attendant que d'être au doigt de la belle Jane. Je lève la tête et dans la découpe du soleil qui se lève, j'aperçois la silhouette familière de mon amie. Arrivée à ma hauteur, je me lève avant de faire claquer deux bises bruyantes sur les deux joues avant de lui sourire chaleureusement. Je me rassois en lui désignant la chaise devant moi. Le serveur passe enfin et prend notre commande. Un café corsé pour moi et je laisse Orlane prendre ce qu'elle veut. Puis comme un gosse qui ne tient plus et qui va ouvrir ses cadeaux, je me penche vers elle, comme si on partageait un secret
« Elle est dans ma poche ! Tu verras, elle est super belle ! Ma mère m'a aidé à choisir ! J'espère par contre que la taille de doigt ira, on a pris la taille du doigt d'une de mes soeurs » Je dis, un peu angoissé que la bague soit trop grande ou pire trop petite. Ca niquerai la demande. J'ai l'impression que c'est moi qui me marie, c'est presque comique comme situation. Au fond, je suis super heureux pour mon amie et je souhaite, qu'un jour, ce soit mon tour. Un jour lointain. Quand moi, j'aurais le droit d'aimer et d'être aimé en retour.
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Ven 3 Juin - 13:22 | |
| Petite nuit bien agitée. Non, pas par le sexe, quoique, il avait fait partit d'un tout. Je m'étais endormie difficilement, pensant à pleins de chose, au jour que nous allions être le lendemain. Fête des mères ? Je m'en fichais un peu étant donné que je n'avais plus mes parents dans ma vie, même si j'étais heureuse que Monsieur et Madame Miller me considère comme leur fille - belle-fille - sans juger notre amour comme beaucoup l'ont fait depuis le début de notre histoire. Non, eux, ils nous ont toujours soutenu malgré la difficulté de la chose. La mère de Jane était une femme hors du commun, tellement généreuse et pleine de joie, ravie que sa fille ai trouver le bonheur et se fichant bien que ce soit avec une femme. Les parents Miller avaient participé au déménagement, offrant quelques meubles de famille et un peu de vaisselle. Faire parti de cette famille aussi soudée était le plus beau cadeau du monde ! Ne parvenant pas à dormir calmement, songeant à tout ceci et à ce que je m'apprêtais à faire, avançant encore un peu dans notre relation, je m'en sentais euphorique et aurait tellement eut envie de réveiller Jane de suite pour lui annoncé une grande nouvelle. Mais je devais attendre de voir Shawn pour cela. Il avait été si gentil d'accéder à ma demande, de m'aider à concrétiser un peu plus mon amour pour cette si belle jeune femme qui dormait à mes côtés et dont je ne me lassais jamais. J'ignorais combien de temps j'avais dormis cette nuit là, mais je sais que j'avais les yeux ouverts quand mon portable vibra sur la table de nuit. Retenant un petit cri de joie, j'ouvris le message et y répondit aussitôt toute surexcitée. - Citation :
- Oh God !!! Oui sans problème j'peux pas dormir de toute façon ! Merci ! A toute Dude !
Je refermais mon portable en regardant ma femme qui - elle - dormait à point fermé. Lui embrassant la joue, je filais sous la douche afin de me préparer pour rejoindre Shawn. J'avais tellement hâte ! Douche aussitôt finie, je me maquillais et allait choisir mes habits. Ne sachant pas trop le temps qu'il faisait, j'optais pour un jeans et un T-shirt simple mais joli et posais ma veste en cuire par dessus, comme d'habitude. Attrapant mes affaires, vérifiant que tout était dans mon sac, je pus sortir, souriant une dernière fois à ma belle au bois dormant en pensant au paquet qui m'attendait. Le café n'était ps si loin, mais vivant à l'autre bout du quartier contrairement à mon ami, il me fallait bien dix minutes de plus que lui. Je m'allumais une cigarette en chemin, rêvant de tenir cette bague entre mes doigts, de l'offrir à celle que j'aimais. Je devais remercié Shawn comme jamais, tant c'était le plus beau cadeau du monde de m'avoir ramené ça !! J'arrivais enfin au café, après quelques minutes de marche. Mon petit Irlandais était là à m'attendre et lorsqu'il se leva pour me saluer, je ne pus me retenir de le serrer contre moi. - Tu vas bien ? Tu as fais bon voyage ?Il avait l'air un peu fatigué du trajet, en même temps ce n'était pas tout près et le décalage horaire devait lui peser. On s'assit et un serveur vint pour nous demander ce que nous désirions. Shawn demanda un café bien serré, quant à moi, je choisi plutôt un thé citron, histoire de ne pas trop stimulé mon cerveau bien énervé depuis la veille. Regardant le serveur repartir, mon ami se pencha vers moi pour me murmurer qu'il avait la bague. Mon sourire ne se fit que plus grand. - Merci Shawn !! T'es un amour ! Ta maman aussi ! fis-je toute retournée, désireuse de la voir. Je regarderais à l'essayer au pire, j'ai la même taille de doigt que Jane, ça ira je suis sûre !J'aurais voulu sauter au cou du bassiste pour le remercier, et je comptais lui rendre la pareil, le jour où il aurait besoin d'un service aussi énorme ! Tandis que le serveur revenait déjà avec les cafés, je demandais à mon ami : - C'était bien là bas, avec tes sœurs et tout ? Tu devais être content ! J'espère que tu n'es pas trop triste d'être rentré. Je suis là si ça va pas, hein ok !? lui dis-je en posant ma main sur la sienne, souriante moins hystériquement qu'un peu plus tôt. |
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Lun 6 Juin - 13:28 | |
| Un mal de crâne m'avait soudainement pris. Mais qu'importe, la joie de retrouver mon amie était la plus forte et faisait disparaître la morosité de mon décalage horaire. Je n'aime pas beaucoup les effusions de sentiments et les démonstrations d'affection, elles me mettent très mal à l'aise. Sûrement dû à mon éducation très sévère et carrée de mon père. Les seules personnes que je me permets de cajoler et câliner sont mes petites soeurs et ma mère. Mais les choses ont changé en débarquant à Magnolia et ce changement s'appelait Orlane. J'ai revu ma petite aversion pour les câlins et autres démonstrations. Maintenant, je les appréciais même si je n'étais pas super doué pour en rendre à mon tour. C'était pour moi un grand pas. Puis Orlane, c'était pas qu'une simple fan du groupe que je cajolais pour faire acte et preuve de marketing. Non moi j'aimais vraiment bien Orlane ainsi que sa belle femme Jane. Et au fil du temps, j'ai appris à connaître Orlane avec qui je converse beaucoup sur le chat FB. J'ai découvert en elle une amie et un élément de soutien important. Des alliées dans la vie, on en a jamais assez. Elle me serre dans ses bras alors que je lui assènes deux bises bruyantes sur les joues puis on s'assoit dans une euphorie contagieuse.
« Tu vas bien ? Tu as fais bon voyage ? » Je fais une petite moue avant de répondre d'une voix blasée « Booooof ! Les avions, c'est pas le plus confortable surtout pour 12 heures de vol ! Mais ça va sinon et toi ? Super excitée je m'en doute ! » Je lui lance un clin d'oeil complice avant de me caler dans ma chaise pendant qu'un sourire illumine le visage de mon amie après avoir parler de la fameuse bague.
« Je t'en prie ma Lalane ! C'était un plaisir et ma mère était ravie de pouvoir m'aider. Surtout au tout début, elle a cru que c'était pour moi. Je te raconte pas l'effervescence dans la boutique hahaha ! ... Ouaip ! J'espère qu'elle t'ira bien ! » Je commençais à sortir l'écrin de velours de ma poche quand le serveur débarqua et nous déposa notre commande. Super rapide ce matin, d'habitude on doit patienter quelque minutes pour avoir notre commande. C'est pas plus mal. Je ronge mon frein et bois une gorgée de mon café avant de reporter mon attention sur mon amie. Elle me décoche un sourire et pose sa main sur la mienne. Je l'adore, elle a toujours de gentille attention envers moi. Elle est plus âgée que moi, j'ai tendance à l'oublier. Ce que j'aime bien avec elle, c'est que j'ai pas à être le fort et mature Shawn. Pour une fois, quelqu'un prend soin de moi. Comme une maman secondaire. Je lui souris, reconnaissant qu'elle s'inquiète pour moi. Parfois être couvé, c'est agréable ouais.
« Oui c'était bien, j'ai revu toute la famille Crawford. Mes soeurettes étaient trop mignonnes, quoique chiantes, comme d'hab. Non. J'étais bien c'est vrai. Ca m'a fait énormément de bien bien que l'heure du départ fut horrible ! Enfin bref, c'est comme ça ! Merci t'es gentille » Je lui souris comme pour lui dire que j'irais bien, que je ferais aller. Quelque part, j'ai l'habitude moi, d'être pas bien et de l'enfouir en moi. Etant enfin seul, je sors l'écrin de velours de ma poche et le pose devant la jeune femme face à moi, avec un sourire au coin. Je sens presque son excitation en voyant la petite boîte. Je reprend un gorgée de mon café et lui fait un geste de la main pour l'ouvrir afin d'y jeter un coup d'oeil.
« J'espère que la taille ira bien. Sinon va falloir renvoyer le paquet en Irlande. Allez ouvre-là et admire la beauté que c'est. C'est une authentique bague en argent massif. Héritée de mère en fille d'une lignée royale, c'est le proprio de l'antiquaire qui me la dit. Comme quoi, c'est pas une bague de merde que produise toute les bijouterie de l'Irlande. Elle, elle est spéciale, elle a une histoire » J’espérais que ça lui plaise, je pensais qu'une bague qui a une histoire valait plus le coup qu'une bague dérisoire qui sort d'une usine. J'attendais sa réponse avec appréhension, ainsi que l'essaie de la bague.
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Ven 10 Juin - 12:34 | |
| M'asseyant rapidement près de mon ami, celui-ci ne put s'empêcher de me faire sourire en pensant à ce qu'il avait pour moi. Je lui demandais d'abord comment s'était passé son voyage, tentant de cacher mon excitation, mais Shawn s'en était rendu compte ! Oui j'étais terriblement excité à l'idée de pouvoir me marier et surtout d'être encore plus unie à ma moitié.
- Il faut du temps pour aller là bas wow ! Et tu n'as pas beaucoup de temps pour te reposer... Courage ! lui dis-je d'un sourire. Oui, je t'avouerais que je suis passablement surexcitée !
Je n'en dis pas plus, mes yeux pétillant devaient bien exprimé mon ravissement. J'imaginais déjà le bijoux, comme je l'avais vu sur des sites internet. Si Shawn n'avait pas été là, je l'aurais acheter en boutique, mais ça me tenait à cœur de faire dans l'authentique tout de même. Jane le méritait avec tout ce qu'elle avait fait pour moi depuis notre première rencontre au lycée... Cette pensée me rappelait beaucoup de choses, tristes mais aussi les plus belles, nous étions comme Romeo et Juliette - ou deux Juliette en l'occurrence - deux êtres ne pas sensé s'aimer mais se désirant plus que de raison, renier par leur famille incompréhensives... Sauf que nous, on n'avait pas l'intention de se suicider comme les deux amants de Vérone.
Je me laissais sortir de ma rêverie par la voix chaude de mon ami qui me parlait de sa maman. Je lui souris, vraiment heureuse qu'il ai pu la voir et profiter d'un petit temps avec sa famille.
- Elles sont adorables ! J'imagine leur têtes quand tu leur as dit que c'était pas pour toi ! fis-je en riant.
Cela devait avoir fit son petit effet. Les mères veulent toujours voir leurs enfant avec la bonne perosnne et aller acheter un présent pour l'élu de leur cœur quand vient le jour J. Bon, à part la mienne parce qu'elle voulait que je trouve un homme grand et fort... Tout ce que je détestais chez un homme ! Trop de muscles, trop viriles et trop flippant dans la nuit !! non merci. Moi, ma petite Jane toute frêle comme une brindille me convenait parfaitement et je n'en changerais pas même pour tout l'or du monde ! Shawnie commença à sortir l'écrin, faisant battre mon cœur encore plus vite, mais le serveur arriva pour nous donner nos commandes et gâcha mon moment magique... Je lui lançait un bref Merci, reprenant une conversation normal un instant, demandant des nouvelles de la famille Crawford que je ne connaissais pas, mis à part une de ses sœurs qui m'avait bien fait rire sur Facebook.
- Mes sœurettes étaient trop mignonnes, quoique chiantes, comme d'hab.
- Ouais, c'est jamais facile de repartir. Mais je suis là moi ! Je peux m'occuper de toi petit bouchon ! J'allais lui pincer la joue doucement en riant.
Je maternais un peu trop ces jeunes, mon horloge biologique désirant certainement penser qu'il était temps, à mon âge ,de penser à concevoir un enfant.. Mais pour le moment, bien qu'ayant établi le sujet avec Jane, l'on ne savait pas si l'on trouverait un donneur assez bien e rapidement. Je me reconcentrais sur le bassiste qui sortais la petite boîte de velours pour la poser sur la table. Mon sang ne fit qu'un tour et je n'osais pas le toucher au début. Je posais mes doigts dessus, écoutant mon musicien me raconter l'histoire de cette bague. Un héritage de famille royale ??? J'étais complètement bouche bée. Ce mec était taré et avait dû y passer tout son fric ! Pour moi !?
- Oh ! Nan mais Shawn tu es fou !! m'exclamais-je. Ça a dû te coûter une fortune !! Heureusement que je vais te rembourser sinon je me sentirais mal !
Ajoutais-je en ouvrant enfin l'écrin pour admirer l'anneau d'argent. Je plaquais une main sur ma bouche tant c'était beau ! On sentait bien que ce n'était pas le premier truc trouvé dans une brocante. Elle était magnifique, brillant comme un sous neuf et n'appelant qu'à l'amour. Je la voyais déjà au doigt de ma petite-amie. Si je ne me retenais pas, je suis sûre à 200% que je fondrais en larmes.
- Oh chéri ! Elle est magnifique !! Je.. Merci ! dis-je en me jetant presque sur lui pour l'enlacer, tremblant légèrement de bonheur. J'étais tellement heureuse, comme si il m'avait demander en mariage. Heureusement qu'il n'y avait pas grand monde dans le coin, autrement les gens auraient pu croire à une vraie demande entre nous. lol. Si j'appelais tous de les appeler "chérie" ou "bébé", ça prêterait moins à confusion pour certaines personnes, mais ils étaient comme mes bébés, alors au diable les bonnes mœurs.
Le relâchant ensuite, les yeux brillant, je pris une bonne inspiration avant de prendre délicatement la bague de Claddagh pour la passer à mon doigt avec difficulté, mais plus par tremblement d'excitation qu'autre chose. J'observais mon doigt. Elle allait. J'avais les doigts un peu plus gonflés par moment et elle me serrait donc un peu, mais c'était signe que la taille était parfaite. Tournant ma main pour voir l'effet que ça ferait sur Jane, mon cœur s'emballa et j'aurais pu tomber si j'avais été debout. Je n'avais plus de mots pour décrire ce que je ressentais en cet instant précis. Je ne pus qu'échappait dans un soupire un : Merci... |
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Lun 13 Juin - 8:21 | |
| Le rêve de tout parent est de voir leurs enfants grandir, avoir une bonne carrière, un bon travail, réussir dans sa vie professionnelle et sentimentale. Les parents rêvent d'être grand-parents. Et je me souviens, en Irlande, lorsque j'ai demandé à ma mère de m'accompagner à la brocante de Mr. Keeffe pour chercher un bijou, j'ai vu dans ce regard qu'elle se doutait d'un truc. Une fois sur place, après avoir expliquer aux brocanteur ce que je voulais, ma mère avait lâché un petit cris strident, suivit comme un écho par mes deux petites soeurs. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire car bien entendu, le quiproquo présent donnait effectivement l'impression que la bague était pour moi ou pour une petite amie. L'une de mes soeurs s'est postée devant moi et m'a fait une de ses leçons de morale comme quoi j'étais un cachottier que rire n'arrangeait pas ma position. Je me suis un peu payé leur têtes avant de rétablir la vérité, ma mère a cet instant précis avait tiré une telle tête que j'avais presque eu mal au coeur d'avoir jouer au con. Elle était déçue. A croire que ma mère n'attends que cela, que je me marie et que je lui offre des petits-enfants. Je ne sais pas comment lui dire que ce n'est pas prêt d'arriver. Non parce que je ne le veux pas, c'est juste que je ne suis pas prêt et que je n'ai pas encore trouver la bonne. J'avais cru que c'était Alexandra mais non. Enfin c'était plus moi qui n'était pas pour elle que le contraire. Orlane, en face de moi, lève un bras et me pince la joue, provoquant chez moi un éclat de rire. Je reviens à nos affaires et regarde Orlane qui regarde la petite boîte comme si c'était quelque chose d'extraordinaire comme une fée ou un truc de ce genre. Elle est trop mignonne. Puis enfin elle se saisit de la boîte comme si elle était de cristal.
« Peut-être c'est ce que Jay et le groupe me disent souvent. Je me disais que ce serait mieux qu'une simple bague acheté en bijouterie. Le prix est presque à peu près le même sauf qu'il y a une histoire derrière celle-ci. Bon elle n'est pas neuve et a déjà été porté mais je trouve cela plus romantique. Tu crois que Jane sera pas déçue d'avoir une bague déjà portée ? » Je demande, maintenant pas très sûr de ma décision. Je la regarde avec un sourire prendre conscience de la bague après avoir ouvert l'écrin, son visage exprime une telle joie et d'émotion, que je me sens moi-même joyeux et pourtant j'ai du décalage horaire et du mal du pays dans la gueule. Puis contre tout attente, mon amie s'élance sur moi et me serre dans ces bras tout en trépignant de joie. J'éclate de rire. Les gens de l'extérieur devait penser que je l'avais demandé en mariage, ce qui est assez ironique compte rendu de la vraie situation. Orlane était la seule femme après ma mère et mes petites soeur à me donner des surnoms comme chéri, mon chou, bébé etc... Les surnoms donnés généralement, hors contexte familiale, par une petite amie. Orlane ne l'était pas mais ça me dérangeait pas qu'elle m'appelle ainsi.
« De rien, Lalane. Ca me fait plaisir ! Content de voir qu'elle te plaît. J'espère que Jane adorera » Puis Orlane essaie la bague, je constate avec soulagement qu'elle lui va, je pense enfin me laisser aller. Tout en la regardant contempler sa main, je bois mon café lentement, enfoncé dans mon siège. Parfois quand je la regarde, je me dis que oui, l'amour, c'est beau, ça rend heureux ce n'est pas que désolation et tristesse comme j'ai connu ces derniers temps. Une partie de moi n'est pas prête à s'élancer dans une relation et l'autre eh bien l'autre est troublée par cette jeune fille. Je suis un peu perdu. Trop et faire du ménage dans ma tête devient compliqué. J'ai peur pour moi-même, j'ai peur d'aimer et j'ai peur de l'amour. Mais quand je vois Orlane, quand je vois son bonheur, je ne peux m'empêcher de me dire que moi, j'y ai droit aussi, que c'est possible. Et sans comprendre, je pense à elle, cette fille, je pense à Gaëlle. Je soupire et pose ma tasse.
« Alors le jour fatidique sera quand ? Tu penses faire ta demande comment ? » Je demande en m'accoudant à la table après avoir reposer ma tasse de café.
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Dim 3 Juil - 21:14 | |
| Shawn m'avait déjà bien coupé le souffle avec son histoire, à tel point que je n'osais imaginer à quoi ressemblait la bague. D'ailleurs, j'avais du mal à ouvrir l'écrin tant je sentais l'excitation en moi et n'était pas certaine de pouvoir me retenir de hurler ou de pleurer. finalement, j'avais choisit la première option !
Il m'avait d'abord raconté comment sa mère et ses sœurs avaient cru qu'il s'agissait d'un présent pour lui, pour ses fiançailles, nous faisant rire tous les deux - bien que je pensais que ce serait merveilleux pour lu ide trouver une femme qu'il aimerait pour le restant de ses jours - puis il me parla du fait que cette bague avait déjà été portée par quelqu'un, du fait de sa longue vie, et désirait savoir si cela embêterait Jane.
- Honnêtement, je ne pense pas que cela lui pose le moindre problème. Pas avec une histoire pareille ! Je me demande si j'arriverais à tout me rappeler quand je lui offrirait, j'en ai déjà oublié des bouts tellement je suis excitée, alors imagine quand je vais lui dire ! dis-je en riant nerveusement.
La raison de cette nervosité était, comme évoqué précédemment, le fait d'ouvrir la petite boîte en velours. J'avais enfin posé les doigts dessus et l'ouvrait avec délicatesse, comme on désamorce une bombe. Et là, je n'avais pas pu me retenir ! J'avais hurlé à Shawn qu'elle était magnifique, me jetant à son cou pour le remercier, stupéfaite d'un tel présent. C'était tellement beau que je ne trouvais plus de mots pour exprimer ma joie. Le seul qui me venait en tête, et qui n'était pas assez fort, était "Merci". Soucieux du détail, Shawn me demanda si cela plairait à Jane. Admirant la bague, la passant à mon doigt. Je sentis un frisson me parcourir. On sentait d'un coup le poids de cette histoire nous envahir, prenant conscience de tout. Elle était parfaite, je n'en revenait pas que le bassiste ai fait tout ça pour moi. Pour nous. Notre amour.
- Tu rigole ? Si ça ne lui fait pas les mêmes frissons qu'à moi lorsqu'elle la passera, c'est vraiment qu'elle n'est plus la Jane que j'ai connue !
Je lâchais un rire, contemplant cette magnifique bague de Claddagh. Jane avait toujours sût s'émerveiller de pleins de choses, je la connaissais par cœur. Aussi, je pouvais affirmer que ce précieux anneau lui plairait. Et lui irait comme un gant, au vue de la manière dont elle me tenait au doigt. Comme un vestige des temps anciens, je retirais délicatement la bague, la repositionnant dans son écrin avec soin. J'observais encore un peu le soleil luire sur elle, avant de refermer la boîte. Ne voulant pas la perdre, je la mis dans la poche de mon jeans. Là, je la sentirais toujours et elle ne risquait pas de tomber. Plaquant un instant mes doigts sous mes yeux, comme pour calmer une envie de pleurer, j'entrepris de réfléchir à mon « plan » pour demander ma copine en mariage.
- Et bien en fait... Je comptais lui préparer une nuit des plus romantique, au restaurant histoire d'avoir la classe. Mais bon, je ne veux pas le cliché de la bague dans le gâteau ou quoi, alors il faut que je peaufine encore un peu ma technique... mais ça ira !J'ai tellement d'idées oh la la !! Mais je lui ferais dès qu'elle aura ses vacances là semaine prochaine je pense.
J'étais un peu folle mais voulait une mise en scène incluant les gens nous ayant soutenu le plus ces huis dernières années, et la famille de Jane était importante pour nous. Il était normal de l'inviter pour la grande nouvelle. J'imaginais déjà la tête de Madame Miller à l'annonce des fiançailles. On allait toutes pleurer !
- Merci Shawn ! Su fond de mon cœur je te remercie pour ce présent !
Je fis une pause, lui prenant la main, avant de reprendre ma tasse pour en boire une longue gorgée. Je ne pourrais jamais assez le remercier d'avoir trouver ce présent pour moi. Repensant par la suite à un autre détail, une question me vint en tête.
- Oh chéri ! Il faut que tu me dise combien ça t'as coûté ! Que je te rembourse quand même !
Ça avait du lui coûter la peau du cul, comme on dit vulgairement. |
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Mar 12 Juil - 11:05 | |
| Devant cette joie sans limite, je ne pouvais m'empêcher d'être moi aussi à mon tour rempli de joie. J'étais vraiment content pour Orlane et Jane et ce projet de se fiancer. Je trouvais que c'était d'ailleurs une excellente chose, quand on s'aime, il faut passer le pas. Pas dans une optique de se montrer, de se pavaner avec une grande fête, non pas ça. Mais d'officialiser la chose. C'est pas forcément pour se montrer aux gens mais plus pour soi-même, faire sentir à l'autre qu'on est fière de l'avoir, qu'on veut que le monde le sache. Je crois bien qu'un jour, je ferais cela, me marier avec quelqu'un, fonder une famille. Oui, je le ferais mais pas maintenant, non surtout pas maintenant. La femme qui portera mes enfants, je dois la trouver et j'ai pas vraiment la tête à cela, non vraiment pas du tout. Quelque part, j'ai pas hâte de la trouver, j'ai peur. Oui, peur de la voir, de la rencontrer. Je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause de cette nuit, de ce passé. Peut-être sûrement. Et si je la mérite pas ? Et si je suis pas assez bien pour elle ? Et si mon passé l'effraie ? Donc non, pas maintenant. Je suis pas prêt de tout façon pour une quelconque relation sérieuse, pas après Alexandra.
Je rigole à ce que dis Lalane et boit une gorgée de mon café « Si tu veux, enfin si tu juge nécessaire qu'elle sache l'histoire de la bague, je te l'écrirais sur un papier ou en message sur FB. Comme ça tu l'aurais sous la main quand tu voudrais le lui raconter » Face à sa jovialité, je garde mon sourire, encore plus quand elle m'assure que la bague plaira à Jane et que si c'est pas le cas, elle n'est pas la Jane qu'elle a connu. Je réprime un bâillement et écoute son plan pour sa demande en mariage, je hoche la tête, complice « Je suis sûr que tu trouveras une idée du tonnerre ma Lalane ! Ca sera super, ça se passera très bien. C'est super romantique le restaurant... Et de rien Lalane, ça me fait plaisir. » Je dis et puis pour appuyer mes dires, je pose ma main sur la sienne et tapote le dos de celle-ci. Dans la rue, les passants doivent nous prendre pour un couple et ça me fait bien rire. En même temps, nous prenons notre tasse en main et buvons une gorgée. Puis elle me parle du prix de la bague, je repose illico ma tasse et la regarde, les sourcils fronçés « Non. Je veux pas. C'est mon cadeau de fiançailles. S'il te plaît accepte-le » Ma deuxième main vient se poser sur la sienne que je serre un peu « Ca me fait plaisir je t'assure. Accepte-le » Je dis avec un sourire sincère en espérant qu'elle acceptera. Je n'ai pas souvent l'occassion de faire tellement plaisir à une personne alors, j'aimerais qu'elle me laisse cette joie de me sentir utile pour une fois, de faire quelque chose de bien, qui puisse rendre heureux quelqu'un.
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| Sujet: Re: « L'amour n'a pas de limite. Et moi, je suis spectateur » Dim 17 Juil - 1:48 | |
| Shanw était un amour de m'avoir rapporté cette bague, contribuant au jour le plus heureux de toute ma vie ! Comme je l'aimais ce petit bassiste ! Je ne me faisait pas prier pour lui sauter au cou, tellement heureuse. Il était vraiment très gentil de m'aider comme ça, je n'en revenais pas ! J'avais tellement plus l'habitude d'aider mes amis et de tout faire pour eux, alors qu'on fasse quelque chose pour moi me touchait énormément, et encore plus quand il s'agissait de Jane.
- Oh oui pourquoi pas ! Même si je m'en souviens encore maintenant, je suis bien capable de l'oublier le jour même ! Je trouve ça tellement magnifique, merci Shawn !!
J'étais aux anges avec ma ravissante petite bague que je voyais déjà au doigt de ma Jane ! J'ignorais si je pourrais tenir jusqu'à ses vacances pour lui préparer la plus merveilleuse des soirées, connaissant mon impatience naturelle. Mais il le fallait, que l'on puisse profiter ainsi d'une nuit de folies pour célébrer nos fiançailles. J'imaginais déjà le dîner romantique, les chandelles, ma superbe petite-amie en tenue de soirée, aussi belle qu'une fleur qui éclot, me souriant à ma demande. Ce bijou lui siéra parfaitement !
- J'imagine déjà le tout ! Quand je saurais, je te le dirais de suite !! Je vais tout préparer ! Oh la la !! Mon Dieu que je t'aime !!
lorsqu'il posa sa main sur la mienne, je l'attrapais un instant, ayant besoin de ce contact pour pouvoir m'apaiser. Ou partager mon exultation u choix ! C'était génial ! Je n'en pouvais plus ! Les passants alentour non plus apparemment, semblant attendre quelque chose de notre part. Là, c'était drôle ! Shawn et moi ? Non pas que le bassiste soit laid, bien au contraire ! Sa personnalité et ses yeux faisaient des ravages chez les femmes. Simplement, je le voyais plus comme un ami, un frère, plutôt qu'un petit-copain. Et ça tombait bien, j'étais lesbienne ! Alors aucun soucis à se faire, tant pis pour les voisins ! Prenant ma tasse comme si de rien n'était, gardant ma main dans la sienne, il me fallait lui parler du remboursement maintenant. Je n'avais pas envie d'avoir des dettes et j'avais voulu y mettre le meilleur prix, quitte à me coûter trois salaires, mais Jane méritait vraiment tout ce mal. Je désirais que tout soit magique au quotidien, qu'elle soit heureuse comme elle me le rendait. Truc un peu moins heureux ? Le grand brun face à moi refusait que je le paie, souhaitant m'offrir la bague.
- Naan !! Sahwn ! ... Je.. Je peux pas accepter ! C'est trop magnifique ! Je ne veux pas te ruiner ! Toi comme moi ne gagnons pas autant d'argent que certains de nos voisins, même en se foulant le cul ! Je peux pas te priver de ton argent mon chéri !!
Je me sentais profiteuse et je n'aimais pas ça ! J'étais plutôt du genre à prêter de l'argent, quitte à l'offrir généreusement à certaines personnes dans des cas extrêmes, je trouvais cela normal d'aider mes meilleurs amis mais là, la situation inverse me gênait horriblement ! De plus, comme je l'avais précisé, il était barman et moi surveillante et bien que l'on trouve quelques astuces pour arrondir les fins de mois, nous n'étions pas de la trempe des Turner ou des O'Conell ! Eux croulaient sous l'argent et ça se voyait ! Notamment pour les O'Conell – comme s'ils en profitaient pour se pavaner.. Ces gens pouvaient jeter leur tune par les fenêtres, nous aimerions bien la rattraper avec Shawn ! Je n'avais pas envie de l'écouter argumenter sur le fait que cela lui fasse plaisir, je me sentis comme une voleuse et ça me rendait mal car la bague devait coûter une fortune !!
- Ne souris pas comme ça Shawn, s'te plaît... ça me gêne affreusement tu sais !!
Je ne savais pas quoi dire. Je me contentais de me mordre la lèvre inférieure. Shawn était aussi têtu que moi par dessus le marché ! Nous aurons du mal à nous mettre d'accord... Mais je reconnaissais que le geste était touchant, participant à notre projet de mariage, d'une bien belle façon ! Je craignais simplement que cet argent perdu lui fasse défaut, ne serait-ce que pour le loyer ou la bouffe.. |
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