Toutes les filles de la maison étaient parties, laissant Jen seule. Disons que ce n'était pas comme ça qu'elle aimait passé ses samedis soir. Habituellement, elle aurait été à la discothèque ou au bar avec les filles, mais apparement elles avaient prévu autre chose. En plus de l'avoir laisser seul, la maison était dans un état pitoyable et comme toujours, Jennifer était prit pour ramasser. Mais bon, un peu de ménage ne ferait pas de tord, tant qu'à rien faire. La musique au fond dans la maison, la jeune femme se mit à frotter, à laver et à époussetter les meubles, en chantant à tue-tête les paroles des chansons. Au moins, elle s'amusait un peu.

Après avoir à peu près laver tous les coins sales de la maison, il ne resta plus qu'à sortir les poubelle. Le sac en mains, Jen sortit dehors pour déposer les déchets sur le bord de la route. Lorsqu'elle leva la tête, elle aperçu un jeune homme marché l'autre côté de la rue. Ce jeune homme elle le reconnaîtrait parmis tant d'autres : c'était Frederik Winston. Depuis la première rencontre, Jennifer n'a pas cessé de penser à lui jour et nuit. On aurait dit une petit fille de 12 ans qui vivait son premier amour. Sauf qu'elle avait vingt-neuf ans et que le gars était marié. Malheureusement, il s'était déjà casé avec une fille : Lauren Winston. Une femme qui ne le mérite même pas. D'après les rumeurs qui circulent, elle l'aurait trompé. Quelle vache ! Jennifer n'aurait jamais fait ça, elle.

- Fred ! cria-t-elle afin de pouvoir attirer son attention. Fred !

Ce ne fut qu'après le quatrième cris que le jeune homme se retourna pour saluer son interlocutrice. Le sourire aux lèvres la jeune femme traversa la rue - en regardant des deux côtés avant bien sûr - pour aller rejoindre son ami. Peut-être que ça allait être un bon samedi soir en fin de compte.

- Alors, qu'est-ce qui t'amène à te promener seul un samedi soir ? D'habitude les gens sortent ! Si tu n'es pas occupé, tu peux venir chez moi, j'étais justement sur le point de me faire à souper. Les filles m'ont laissé seule, alors disons qu'un peu de compagnie ne me fera pas de tort, ajouta-t-elle avec un petit sourire charmeur.

La jeune femme se croisa les doigts pour qu'il accepte. Sincèrement, elle n'avait pas vraiment envie de passer son samedi soir seul et si lui vennait chez elle, ça serait encore mieux.

J’avais passé la journée au bureau comme d’habitude à m’occuper de mes différents dossier et rencontré des clients et je rentrais chez moi pensant retrouvé Lauren pour un dîner en amoureux. Cependant quand j’ouvris la porte je trouvais les lumières éteintes et un message sur le répondeur de la part de Lauren qui me disait qu’il ne fallait pas que je l’attende pour manger ni pour me coucher qu’elle avait un dossier à finir en urgence pour lundi et qu’elle y passerait sûrement un bout de la nuit.

Je soupirais en effaçant le message tout d’un coup je n’étais plus aussi content de rentrer chez moi j’allais passer la soirée tout seul à manger avec mon ombre et me coucher dans un lit vide et froid. Ce n’était pas la première fois mais ce soir j’avais vraiment envie de voir ma femme. Soupirant de nouveau je montais dans la chambre pour m’habiller plus confortablement je retirais mon costard pour enfiler un jean et une chemise. Ce n’était pas parce que j’étais chez moi que j’allais me laisser aller je n’étais pas du genre à me balader en jooging ou me lamenter.

Je redescendit donc dans la cuisine pour voir ce que je pourrais me faire à manger avant de me rappeler que Lauren m’avait demandé de faire les courses et que j’avais oublié. La soirée ne s’améliorait pas en plus d’être seul un samedi soir il n’y avait rien à manger. Secouant la tête de dépit j’attrapais ma veste et sortit de la maison pour aller chercher un repas à emporter dans un restaurant du coin. Je marchais tranquillement en réfléchissant à ce que je pourrais faire le lendemain. Perdu dans mes pensées sur le futur je n’entendis pas qu’on appelait enfin si mais je ne percutais pas.

Fred, Fred

Je finis par comprendre que l’on adressait à moi et me tourna en direction de la voix pour voir qui m’appelait. Je souris en découvrant que c’était Jennifer qui se dirigeait vers moi le sourire aux lèvres. C’était une amie même si je savais qu’elle désirait que cela évolue dans une relation plus charnelle dirons nous mais je l’appréciais beaucoup elle était toujours souriante en enjouée et j’étais peu être marié mais cela ne m’empêchais pas d’avoir des amis féminines.

Bonsoir Jennifer ! Excuses moi je ne t’avais pas entendu.

Je lui sourit content de la croiser je m’étais senti un peu abandonné tout seul dans la maison même si je savais que Lauren n’y était pour rien je le faisais aussi souvent de rentrer à point d’heure complètement épuisé et m’endormir directement sans même manger.

Alors, qu'est-ce qui t'amène à te promener seul un samedi soir ? D'habitude les gens sortent ! Si tu n'es pas occupé, tu peux venir chez moi, j'étais justement sur le point de me faire à souper. Les filles m'ont laissé seule, alors disons qu'un peu de compagnie ne me fera pas de tort.

Et bien je suis tout seul moi aussi ce soir j’allais cherché quelque chose à manger chez le traiteur mais si tu me proposes si gentiment de dîner avec toi j’accepte avec plaisir. Je suis sur que nous passerons une excellente soirée à deux plutôt que tout seul chacun dans notre coin.

C’est vrai que cela pouvait porter à confusion mais j’acceptais en toute bonne fois son invitation sans arrière pensée malgré ce qui s’était passé j’aimais ma femme. Cependant il fallait l’avouer cela me flattais de me sentir encore désirable par une autre femme que la mienne.Je me dirigeais donc avec elle vers sa maison pour passer une sorte de tête à tête avec Jennifer.

Lorsque celui-ci lui dit qu’il acceptait bien son invitation et qu’ils allaient passé une bonne soirée ensemble, la jeune fille ne pu s’empêcher de sourire. En sa compagnie tout était mieux, alors il n’y a pas de doute, elle n’allait pas s’ennuyer ! Tous les deux se dirigèrent vers la maison numéro 34.

- Là dessus je suis d’accord avec toi ! Il n’y a rien de plus ennuyant que de passé son samedi soir seul. Je n’aime pas être seul point. C’est juste trop… ennuyant. Je fini toujours par me parler à moi même. Pas que je sois folle, mais juste parce que ne pas parler pour moi s’est de la torture, enchaîna-t-elle en riant.

En pénétrant dans la maison, celle-ci était toute propre. Heureusement, qu’elle ai fait le ménage. Le bordel qu’il y avait eu avant aurai laisser croire à Frederik qu’elle était vraiment traîneuse. Même si au fond, ce n’était même pas elle qui l’avait fait. Après le nombre de fois qu’elle avait dit aux autres de se ramasser, elle n’avait toujours pas compris. Et puis, on dirait qu’elles savaient tous que si elles partaient et laissa Jen seule, elle allait finir par le faire. Elle la connaissait trop ! La jeune femme ôta ses flip-flops et les déposa dans le cabanon à côté de la porte d’entrée.

- Fais comme chez toi. En attendant je vais aller voir quoi faire pour souper. Si ça te tente, tu peux m’aider à le préparer.

Ensuite, Jennifer fit son chemin jusqu’à la cuisine qui se trouvait juste à côté du salon. Elle ouvrait le garde-manger à la recherche de quelque chose de délicieux. Croyant manger seule, elle était pour se faire une bolle de soupe et regarder Beautés Désespérées à la télévision, mais elle n’était quand même pas pour lui servir de la soupe. C’était l’heure de mettre son talent culinaire en œuvre. Elle passait en revue tous ce que son garde-manger avait en reserve, mais il n’y avait rien qui avait l’air délicieux. Seulement des petits repas. Étant souvent occupées, il est très rare que les quatres filles mangèrent tous ensemble à la même heure. Alors, à quoi servait de faire des gros souper si seulement 2 personnes mangeaient. Finalement, elle choisi de faire du spaghetti. C’était simple et à ce qu’elle sache, tout le monde aime le spaghetti. Elle sorti les ingredient pour commencer faire la sauce.

- Je ne veux pas me vanter mais prépare toi à gouter au meilleur spaghetti au monde, Monsieur Winston. Parce que le mien est à tomber par terre, tellement il est bon ! Si tu veux bien m’aider, tu peux commencer à couper les oignons et les gousses d’ails qui se trouvent sur la table.

C’était vrai qu’elle avait un certain don lorsqu’il s’agissait de cuisiner des pâte. En tout cas, c’est ce que la plupart des gens de son entourage lui dise. Il était temps de le mettre en œuvre et de montrer a son ami qu’elle était bonne en cuisine. Les hommes aiment les femmes qui cuisine, non ?

Je rigolais devant l’entrain de Jennifer quand j’acceptais son invitation à diner. C’était une qualité que j’appréciais chez les gens, et elle en regorgeait, c’étais la bonne humeur. Je la suivis donc chez elle joyeusement. Je savais que j’allais passer une bonne soirée en sa compagnie. J’entrais donc dans sa maison et regarda autour de moi avec curiosité. C’était la première fois que j’entrais chez elle et c’était charmant et bien rangé. Je le remarquais tout de suite étant maniaque je regardais toujours l’état des habitants des gens pour moi il reflétait leur mentalité en quelque sorte. C’était extension de nous là où on vivait ce qui était donc a mon sens un bon moyen de voir comment il était.

Je restais à l’entrée la regardant ôter ses sandales. Elle lui dit de faire comme chez moi et si je voulais l’aider à préparer la cuisine. Je lui souris et retira mes chaussures et ma veste et les rangea là où elle avait mis ses affaires et tourna la tête vers elle.

Merci c’est gentil. Avec plaisir je vais t’aider à faire la cuisine.

Je lui emboîtais donc le pas en direction de la cuisine en regardant toujours autour de moi en passant dans le salon. Arrivés dans la cuisine je la regardais fouiller avec ardeur dans ses placards. Moi je restais au milieux de la pièce en chaussette l’observant s’activer.

Tu as une très jolie maison Jennifer j’aime beaucoup c’est accueillant.

Cela devait être la soirée des compliments que je pensais bien entendu. Je ne ressentais pas d’attirance physique pour la jeune femme mais j’appréciais sa compagnie toujours chaleureuse et elle ne me draguais jamais de façon trop appuyer ou autre ce qui me permettais de ne pas me sentir mal à l’aise avec elle.

Je ne veux pas me vanter mais prépare toi à gouter au meilleur spaghetti au monde, Monsieur Winston. Parce que le mien est à tomber par terre, tellement il est bon ! Si tu veux bien m’aider, tu peux commencer à couper les oignons et les gousses d’ails qui se trouvent sur la table.

Et bien j’ai hâte de les goûter alors vu la publicité que tu m’en fais. Évidemment je te prépare cela tout de suite.

Remontant les manches de ma chemise jusqu’au coude je me mis à coté d’elle et pris le couteau qu’elle m’avait préparé et me mis tout de suite au travail la laissant s’activer autour de moi. Pendant que je coupais les ingrédients pour la sauce je remontais mes yeux en direction de Jennifer en continuant machinalement le même geste avec le couteau.

Dis moi Jennifer je ne t’ai pas demandé mais pourquoi… Aie !!!

Une douleur aigu s’était emparé de ma main. Serrant les dents je baissais les yeux sur mes doigts et je vis du sang coulé de l’un deux en saccageant ce que j’avais fait. Je levais donc rapidement ma main et la mis dans ma bouche pour sucer le sang et alla dans l’évier. Et le mis au dessus et me tourna vers Jennifer d’un air contrit.

Je suis désolé je suis plus adroit d’habitude.