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| Aller je te paye une frite? [Elin] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Aller je te paye une frite? [Elin] Ven 29 Juil - 23:41 | |
| Je franchis la porte du fast food tranquillement. Je ne savais pas pourquoi, moi qui faisais attention à mon alimentation, essayant de manger le moins gras et le plus équilibré possible pourquoi j’adorais boire les milk shake de ce restaurant de nourriture rapide. Et comme je n’avais rien a faire aujourd’hui à part faire les magasins et je savais déjà ce que j’allais m’acheter puisque j’avais déjà regarder sur leur site internet. J’avais déjà 3 sacs de shopping de mes emplettes et je n’avais pas fini mais je préférais reprendre des forces avant de continuer. Cela faisait comme une éternité que je n’avais pas pu me faire plaisir sauf pour me produit de beauté mais bon normal je n’allais pas sortir dehors sans mettre mis au moins de la crème hydratante. C’était hors de question. Je savais que cela ne faisait pas très masculin mais je m’en fichais. Je n’allais pas ressembler à quelqu’un de banal et négligé pour éviter que mes sœurs me fassent des réflexions. J’aimais prendre soin de moi et me regarder dans les miroirs pour m’admirer et alors je l’assumais totalement. Je ne voyais pas pourquoi je devrais en avoir honte. J’étais beau et je le savais alors pourquoi ne pas en profiter.
En réfléchissant je me mettais dans la file d’attente sans regarder autour de moi. Après si je connaissais quelqu’un il se manifesterais bien je passais rarement inaperçu. Se n’était pas de la vantardise enfin un peu mais quand même avec mon mètre 87 on ne pouvait pas faire autrement que me voir ce qui me ravissais évidemment. J’aimais avoir l’attention des gens c’était comme respirer c’était obligatoire et presque vitale. Bien sur je n’allais pas mourir si on ne me regardais pas mais cela me contrariait même si je ne le montrais pas forcement. Mais en même temps je me fichais totalement de ce que les autres pensait de moi tant qu’il parlait de moi que sa soit en positif ou en négatif cela m’était égale. Soupirant doucement je me concentrais de nouveau sur là ou j’étais et me rendit compte qu’il y avait pas mal de monde. Je levais les yeux au ciel c’est vrai que les gens adoraient les fast food et s’empiffrer de nourriture graisseuse et pleine de cholestérol. Cela m’arrivait aussi d’en manger et bon je pouvais me le permettre je n’avais pas un pet de gras ce qui n’était pas le cas de la plupart des personne qui se trouvait dans la file d’attente. Soupirant à nouveau je m’adossais contre la devanture pour patienter : je voulais mon milk shake tant pis s’il fallait attendre que des morfales se goinfre j’attendrais.
Je regardais ma montre cela faisait déjà 15 minutes mais heureusement il ne restait qu’une famille devant moi qui semblait ne pas savoir ce qu’il allait manger. Me retenant de faire une remarque peu sympathique mais j’en avais marre des indécis et en plus tout était écris sur les panneau il fallait juste lire donc soit il était analphabète soit stupides mais je ne pensais pas qu’il y avait un rassemblement de la première solution alors c’était forcement des idiots ce qui était encore plus rageant. Croissant les bras sur ma poitrine je tapotais mes doigts sur mon bras sentant que je commençais a en avoir assez mais vu que j’attendais depuis un moment je n’allais pas abandonner en étant aussi proche du but. Je pris donc mon mal en peine et me demanda ce que j’allais bien pouvoir trouver pour faire passer le temps. Ceux de devant finir enfin par se décider et payer et partir avec leur commande. Je soupirais de contentement en faisant un bruit et sans un regard pour les autres je me mis devant la caisse et commanda mon milk shake a la myrtille sans être poli et bon j’avais attendu je n’allais pas non plus sourire et être aimable il ne fallait pas pousser.
J’attendais donc que la serveuse se bouge et se dépêche de m’apporter ma commande quand je me retourna pour voir un peu si je connaissais des gens vu que maintenant j’allais bientôt partir je n’allais certainement pas m’asseoir tout seul à une table. Mon œil fut attiré par justement une fille qui était toute seule à une table. J’allais tourner le regard quand je le reconnu et sourit Elin Hamilton. Je me retins de rigoler tout seul autant le faire devant elle cela serait plus amusant. Je ne la connaissais pas vraiment mais je sais pas j’aimais bien être pas sympas avec elle sans réelle raison mais bon je m’amusais seulement ce n’était pas personnelle. Je finis par récupérer ma boisson je payais distraitement et me dirigea vers Elin en buvant quelques gorgées avec ma paille. Franchement elle cherchait qu’on se moque d’elle elle était en train de manger en solitaire. Si j’aurais été a sa place hypothétiquement bien entendu je serais rentré chez moi ou mis dans le parc où personne ne pouvait me voir je ne m’afficherais pas toute seule comme une sans amie c’étais presque de l’indécence mais c’est vrai que Elin ne savait pas vraiment ce que ce mot signifiait vu comment elle ne pouvait s’empêcher de se faire remarquer par sa vulgarité ou son manque de goût.
J’avais toujours le sourire aux lèvres quand j’arrivais à sa hauteur et sans attendre qu’elle me voit je m’assis en face d’elle avec grâce et posa mon milk shake sur la table et haussa les sourcils elle n’avait pas l’air d’avoir remarqué que je n’étais assis en face d’elle elle devrait être trop occupé à manger les trucs graisseux et sans goût qu’il servait ici. Je fis une légère moue devant la combinaison bouffe immonde et ignorance de ma personne ce qui n’avait pas tendance à me mettre dans de bonne disposition même si c’était vrai que c’était moi qui m’était assis a sa table et non l’inverse mais tant pis je n’aimais pas qu’elle ne me regarde pas.
Bah alors Elin on est trop occupé a s’empiffrer pour être poli ?!
Je sourit perfidement et repris en main mon verre et bu quelques aspiration du délicieux breuvage en la détaillant avec précision. Bon a part ses cheveux qui semblait négligé encore plus que d’habitude et qui lui cachait quasi totalement le visage elle n’avait pas changé. J’attendais sa réplique effrontée et vulgaire comme d’habitude mais elle releva plutôt le visage. Elle avait un gros bleu qui était sur une bonne partie de sa mâchoire. Je cessais de sourire et croisa son regard. Je ne l’aimais pas vraiment mais j’appréciais encore moins la violence se moquer des gens les critiquer je trouvais cela drôle mais s’en prendre physiquement cela ne m’intéressais pas non pas que je ne puisse pas si je le voulais c’est juste que je trouvais cela lâche mais je saurais me défendre en cas de besoin. Je lui prit doucement le visage tournant la tête sur le coté pour mieux voir le bleu en essayant de ne pas lui faire mal et grimaça en voyant que ce n’était qu’une ombre causé par son écharpe.
J’ai cru que tu avais un bleu… Ne rigoles pas tu aurais pu en avoir vu ce qui s’est passé avec Nina…
Je ne pensais plus à me moquer d’elle. J’étais imbu de moi même mais pas sans cœur non plus et elle ne m’avait jamais rien fait donc je n’avais aucune raison pour ne pas être sympas avec elle dans la mesure du possible.
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] Jeu 4 Aoû - 15:37 | |
| Assise seule à une table, Elin alternait machinalement une bouchée de hamburger, quelques frites et une gorgée de coca. Oui, il s’agissait bien d’Elin Hamilton qui se goinfrait. Un tableau qui aurait sûrement fait pisser de rire Naya Freeman et Katya Fitzgerald. D’ordinaire, l’adolescente n’aurait jamais tenté l’expérience. Elle aurait eu trop peur d’être repérée par une camarade de classe ou une voisine. Mais suite aux évènements du bal et au manque de considération flagrant dont elle avait écopé de la part des autres jeunes, Elin se fichait bien qu’on la surprenne ou non. En fait, elle aurait même aimé que quelqu’un remarque sa présence et se dise qu’elle n’était qu’une pauvre fille qui n’avait pas d’amis pour l’accompagner au fast-food. Elle aurait aimé s’assurer qu’elle était désormais capable d’affronter le regard des autres. Se confronter à un individu qu’elle connaissait la mettrait e conditions. Mais pour l’heure, Elin profitait de ce repas riche en calories. C’était probablement le dernier qu’elle prenait car la jeune fille allait entreprendre un régime. Prise d’un élan de motivation et d’ambition, elle se fixait de nouveaux objectifs, résolue à les atteindre coûte que coûte. Si son ancien but dans la vie était d’être populaire et de faire parler d’elle par tous les moyens possibles et imaginables, elle avait désormais entrepris de s’intéresser à sa personne et de réussir pour elle seule. Elle souhaitait désormais être sa propre priorité et se satisfaire elle-même. Bien entendu, elle était également motivée par l’attention que cela lui apporterait : la métamorphose d’Elin Hamilton en une jeune fille ambitieuse et accomplie en surprendrait sûrement plus d’un, et cette perspective la réjouissait bien qu’elle prétendait le contraire. Les mauvaises habitudes étaient tenaces, et Elin ne pouvait faire une croix sur son égo de façon aussi rapide. Peut-être qu’elle parviendrait à y travailler, plus tard. Pour le moment, il ne fallait pas trop lui en demander. Son entreprise était déjà assez exigeante.
Elin aurait bien voulu proposer à Nora Jane de l’accompagner, mais sans avoir pourquoi elle désirait se retrouver un petit peu seule. Pourtant, la présence de sa jumelle ne lui aurait pas été désagréable, bien au contraire. Mais en se permettant ce dernier écart avant son régime, la jeune fille souhaitait faire le deuil de la malbouffe et des calories, seule, en tête-à-tête avec un repas bien gras. Personne pour la déranger, personne pour l’interrompre. Rien qu’elle et ce menu. C’était assez pathétique, mais Elin concevait cela de cette façon : c’était une décision importante et si elle était capable de s’y tenir, elle pourrait être fière d’elle. Le désir d’avoir un corps athlétique était si fort qu’elle était intimement convaincue qu’elle parviendrait à relever ce défi coûte que coûte. Sa silhouette molle et rondouillette lui avait valu quelques moqueries mais le jugement le plus sévère auquel elle s’était confrontée restait le sien. Elle voulait vraiment réussir, ne serait-ce que pour se prouver qu’elle était capable d’y arriver et surtout pour sa propre estime.
Elin attrapa une frite qu’elle fit voler devant ses yeux, tel un avion. Elle avait l’air d’une autiste complètement absorbée dans son petit jeu qui n’amusait qu’elle. Ce repas commençait à peser, il était plus lourd qu’elle ne l’avait imaginé. Elle peinait à le finir, mais elle ne voulait pas le gâcher et surtout avoir dépensé un billet pour rien. Il fallait qu’elle le finisse, qu’elle n’en laisse aucune miette. Face à tout ce qui l’attendait et qui lui paraissait comme étant une quantité massive de nourriture dont elle se sentait incapable de venir à bout, Elin souffla avant de lever les yeux et de regarder aux alentours. Son regard s’arrêta sur un visage qui lui était familier : celui du beau Cameron Cooper.
Il manquait plus que ça… pensa immédiatement Elin, cachant son visage entre ses mains.
Si ce garçon était délicieux à regarder, il l’était beaucoup moins dans sa façon de constamment vouloir la rabaisser et la faire passer pour une minable dès qu’il en avait l’occasion, la toisant de son piédestal de jeune étudiant studieux et populaire. S’il la voyait assise dans ce fast-food, seule d’autant plus, il ne la manquerait pas. Elle n’avait vraiment pas envie de se prendre la tête avec ce type, qui devait la détester au même titre que toutes les filles avec qui ils trainait et dont Elin était la bête noire. Mais plutôt que de fuir, Elin s’obligea à rester assise et à assumer jusqu’au bout le ridicule de la situation dans laquelle elle s’était embarquée. Oui, elle était seule, et elle mangeait de la bouffe grasse alors qu’elle ne devrait pas. Mais il fallait à tout prix montrer qu’elle s’en fichait, et qu’elle avait dépassé le stade de la pauvre adolescente qui se raccrochait à sa réputation inexistante.
Inspirant un bon coup, elle fit mine de ne pas l’avoir vu. Malgré tout, elle souhaitait éviter la confrontation, si possible. Et de toute façon, elle ne voulait pas lui donner de l’importance en remarquant sa présence. Ce gars flambait bien trop pour qu’elle lui accorde le moindre regard. En ce moment-même, il devait être en train de penser à sa personne et rien qu’à cela. Un vrai metrosexuel. Mais sans qu’elle n’ait daigné faire attention à lui, Cameron se dirigeait déjà vers Elin. Elle croisa les jambes et se concentra sur son repas qu’elle se mit à fixer, complètement fermée à un quelconque dialogue avec son camarade. Avec audace, le garçon s’assit en face d’elle. Elle l’ignora royalement, faisant mine de ne pas se rendre compte de sa présence. Elle détournait le regard lorsqu’il prit la parole. Le sourire qu’il arborait lorsqu’elle décida de porter son attention sur lui annonçait la couleur : un échange où il s’imposerait en tant que bourreau et elle victime. Cela dit, contrairement aux années qu’ils avaient pu passer dans la même classe, Elin ne comptait pas se taire ou répondre de façon qui l’embarrasserait plus qu’autre chose. Au contraire, elle était bien décidée à répondre, avec intelligence qui plus est. Mais les mots ne sortaient pas. Elle ne trouvait rien à dire à ce type qui se pointait devant elle et lui reprochait de ne pas être polie alors qu’ils ne s’aimaient pas, et qui agissait comme s’ils étaient de bons vieux potes et qu’il pouvait se permettre une telle remarque. La jeune fille se contenta de le scruter sans piper mot, avec un lueur d’arrogance dans les yeux qui semblait signifier : euh, tu es sérieux ?
Jusqu’ici, elle n’avait rien dit, mais elle n’en pensait pas moins : le tableau auquel s’était ajouté le jeune homme lui semblait ridicule. Cela dit, la situation atteignit le comble du grotesque lorsque Cameron lui attrapa le visage avec un tel soin qu’elle en fut choquée. En dépit des précautions que celui-ci semblait prendre, Elin n’était pas rassurée du tout, bien que sur le coup elle se laissa faire. Qu’est-ce qu’il lui voulait au juste, pour se pointer à sa table et examiner son visage ? Son attitude laissait l’adolescente plus que perplexe.
Apparemment, Cameron s’inquiétait pour Elin et avait cru apercevoir un bleu sur son visage. Bien entendu, cette hallucination trouvait sa source directement dans les évènements du bal auxquels était impliquée Elin, à savoir son altercation avec Nina. Elle aurait dû se douter qu’il ne tarderait pas à en parler. Désormais, on se rappelait de la jeune Hamilton comme de la fille qui avait frappé sa camarade au bal de fin d’année. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle préférait : paraitre pour une fille pathétique ou violente ? En y pensant bien, l’image du bourreau lui plaisait plus que celle de la victime, mais à bien y réfléchir elle préférait encore s’en passer.
Toujours passive, Elin ne réagissait pas. Elle ouvrit finalement la bouche et prononça d’un ton hésitant :
- Euh… d’accord.
C’était les seuls mots qu’elle était capable de formuler sur le moment. Que lui voulait-il, à la fin ? Il engageait la conversation comme s’ils s’étaient toujours bien entendu, lui disant de ne pas se moquer alors qu’elle n’esquissait pas même un sourire. Au fond, ils ne se détestaient peut-être pas, mais leurs personnalités les avaient sûrement empêchés d’essayer de se connaitre davantage. Elin jugeait cela dommage, car elle était persuadée qu’elle aurait pu s’entendre avec son camarade. En y pensant bien, elle aurait pu s’entendre avec tout le monde si elle l’avait voulu. Mais comme toujours, elle avait fait les mauvais choix. C’est pourquoi Elin jugea qu’il était temps pour elle de s’imposer face à ce garçon qui s’était toujours considéré comme supérieur à elle car il avait de meilleures notes, qu’il était plus beau et populaire.
- Bon, reprit la jeune fille d’une voix plus confiante. Maintenant que tu t’es assuré que j’allais bien, tu peux partir. Je ne voudrais pas te retenir, dit-elle un léger sourire aux lèvres, l’invitant à quitter la table. |
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] Ven 2 Sep - 3:12 | |
| Je mettais donc assis en face de Elin avec mon milk shake avec nonchalance sur de mon petit effet. Elle ne m’accorda même pas un regard continuant à manger comme si j’étais transparent. Une bouffée de colère me traversa je n’avais pas l’habitude d’être ignoré et je n’aimais pas ça. Non pas que l’adoration d’Elin me tienne à cœur mais je m’attendais au moins à un regard assassin ou à une grossièreté. Apparemment elle préférait sa bouffe immonde à moi elle m’avait forcement vu du moins elle avait vu une ombre devant elle et entendue le raclement de la chaise sur le lino.
Je décidais donc de lui signaler ma présence par une remarque peu aimable mais là encore aucun son ne sortit de sa bouche. Moi qui m’attendais à une réplique effrontée et vulgaire je fus presque déçu mais j’avais obtenu son attention vu qu’elle me fixait qu’un drôle d’air. Je souris perfidement pour lui faire comprendre que je n’avais pas l’intention de m’en aller ou autre. Non pas que j’aimais bien la persécuter je laissais cela à Naya qui était aussi doué que moi pour le sarcasme mais il fallait admettre que j’étais un peu intriqué par le fait de trouver Miss Hamilton toute seule dans un fast food alors qu’elle essayait de se faire passer pour la meuf cool par excellence ce qui n’était pas vraiment la réalité mais si cela pouvait la rassurer de se croire indispensable. Alors pourquoi elle se trouvait là comme une sans amie à bafrer.
Vu qu’elle n’avait pas l’air de vouloir me répondre je m’installais plus confortablement dans mon siège et posa ma boisson et la détailla avec attention sans me soucier si elle me voyait ou non. Je regardais les habits qu’elle portait ouais toujours le même genre je ne préférais pas trop m’attardais. Pas que je la trouve affreuse mais elle prônait la vulgarité et ce n’était pas ma tasse de thé mais c’est sur qu’elle avait quoi remplir son décolletée. Je passais donc à l’inspection de son visage qui était mangé par ses cheveux négligés quand il me sembla voir sur sa mâchoire quelque chose. J’observais plus attentivement et vu un bleu. Je serrais les dents je ne supportais pas la violence même si des fois j’avais eu envie de l’utiliser je ne le faisais pas et encore moins sur une fille.
J’attrapais donc doucement son visage m’attendant à une rebuffade de la part d’Elin ce qui n’arriva pas encore une fois. J’étais un peu perplexe de sa passivité mais je n’y fis pas attention me concentrant sur le bas de son visage. Je haussais les sourcils quand je vis que j’avais halluciné et que c’étais sûrement un reflet avec son écharpe bleu qui m’avait fait croire à un bleu qui m’existait pas. Je relâchais son visage doucement et décida de se justifier en quelque sorte elle devait se dire qu’il était pas nette.
J’ai cru que tu avais un bleu… Ne rigoles pas tu aurais pu en avoir vu ce qui s’est passé avec Nina…
Le fait de m’être inquiété, il fallait être honnête, je ne pensais plus à me moquer d’elle pour le moment et il fallait admettre que même si je ne cautionnais pas son geste elle devait sûrement avoir ses raisons pour faire cela. Elle était vulgaire, malpolie et virulente dans ses paroles mais je ne l’avais jamais vu violente.
Euh… d’accord.
Je haussais les sourcils devant son éloquence sans pareil. Je l’impressionnais ou quoi je pouvais le comprendre vu ma beauté. Mais je me doutais que c’étais plus mon attitude qui la déroutait. Bon je l’avais toujours traité avec un peu de mépris et autre mais je le faisais avec la plupart des gens ce n’était pas particulier à elle mais j’avais envie d’être plus sympas avec elle aujourd’hui alors je me retiens de lui faire une remarque sur son manque de conversation flagrant. Je la regardais toujours quand je la vu changer un peu de comportement comme si elle prenait du poil de la bête je souris intérieurement attendant qu’elle prenne la parole j’avais l’impression de faire la conversation tout seul depuis que je n’étais assis à sa table.
Bon. Maintenant que tu t’es assuré que j’allais bien, tu peux partir. Je ne voudrais pas te retenir.
Je lui souris et pris tranquillement son milk shake et bu quelques gorgées et le reposa sur la table étendit mes jambes sans me presser. Si elle croyait qu’elle pouvait me congédier comme un vulgaire sous fifre elle allait être surprise je n’avais pas l’intention de m’en aller encore moins maintenant qu’elle m’avait demandé de partir. Et je savais que je pouvais être d’agréable compagnie quand je faisais l’effort et je me disais que j’allais le faire. Pourquoi ne pas avoir une conversation sans être vexant si bien sur elle se conduisait correctement avec moi je n’allais pas la laisser m’insulter ou autre sans réagir. Mais je me doutais que si je n’ouvrais pas les hostilités elle resterais sans doute à peu près cordiale si elle ouvrait la bouche. Je continuais donc à lui sourire avec un brin d’arrogance.
En faite je n’ai pas l’intention de m’en aller. Je vais rester avec toi pour le moment. Et je ne pense pas que ma compagnie soit si désagréable je crois que c’est même le contraire..
Je la regardais d’un air entendu. Je ne sous entendais pas que je lui plaisais mais je savais que les filles aimaient ma présence à leur coté. L’orgueil est un pêché mais cela ne me posais aucun soucis j’étais seulement honnête avec moi même je plaisais et on se pâmais devant moi pour avoir mes faveurs. Et si cela n’était pas au goût des gens ce n’était pas mon problème. Quand on n’avait pas confiance en soi cela donnait des petites choses comme la jeune fille que j’avais en face de moi qui ne savait pas comment faire pour être ce qu’elle voulait être au lieux d’assumer ce qu’elle était vraiment. Ce qui était dommage cela ne servait à rien de jouer un jeux pour en se faisant passer pour ce qu’on n’était pas. On n’était que plus seul.
Par ailleurs qu’est ce que tu fais toute seule ici ? Je croyais que tu faisais attention aux regards des autres.
J’affichais une curiosité polie. Cela ne m’intriquais pas au point de me torturer l’esprit mais je voulais essayer de faire la conversation je ne voyais pas l’intérêt que j’avais à rester à cette table dans le silence à la regarder manger son truc graisseux. Comment elle pouvait avaler ce genre de nourriture ce n’était même pas nourrissant sa te bourrait juste l’estomac de gras et autres choses peu appétissante. Je ne disais pas que je n’avais jamais goûté cela mais cela ne m’avait pas laissé un bon souvenir. Rien que l’odeur de graisse brûlée flottais dans l’aire et me coupais l’appétit pour un moment. Je jetais un goût d’œil dégoûté à la nourriture qui était sur la table.
Comment tu fais pour avaler ce genre de truc c’est répugnant…
Je faillit rajouté que ce n’était pas vraiment ce qu’elle devrait ingurgiter mais ce n’était pas mon problème. Je n’étais pas au régime mais je faisais attention à ce que je mangeais. La seule chose que je me permettais de vraiment mauvais était le milk shake que j’avais devant moi. Je n’avais pas envie de devenir tout gros cela aurait été horrible pour moi de perdre mon physique de mannequin. J’étais assez prétentieux pour m’en soucier.
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] Ven 2 Sep - 15:45 | |
| Cameron Cooper, le spécimen même du beau gosse populaire imbu de sa personne qui se plait à rabaisser les autres pour rappeler à quel point il est grandiose. Elin et lui n’avaient jamais été proches. Les seules fois où ils s’étaient parlé avaient sûrement un rapport avec les cours ou un travail en commun à faire. Sur le plan scolaire, se retrouver dans le même groupe que ce gars était une aubaine : il avait beau être narcissique, il fallait lui reconnaitre une certaine intelligence. Elin était elle aussi une très bonne élève en dépit de son attitude désespérante, mais elle se trouvait constamment derrière Cooper lorsqu’elle regardait le classement des élèves de leur classe. Cela éveillait en elle de la frustration, mais aussi une certaine admiration. Au moins, Cameron était moins superficiel qu’il n’en avait l’air. Cependant, s’il était un bon élève, il était un camarade nettement moins appréciable. L’adolescente se montrait indifférente à son égard mais lorsqu’ils se parlaient, c’était qu’en général celui-ci venait de lui faire une remarque ironique pour la rabaisser, ce à quoi elle répondait avec hostilité ou détachement, selon l’humeur. Elle essayait le plus souvent de l’impressionner en se montrant audacieuse au possible dans ses réponses, afin de bien lui faire comprendre qu’elle savait rendre la pareille, et qu’on ne déconnait pas avec Elin Hamilton. Il lui arrivait également de prendre la défense de sa sœur, si Cameron s’avisait de dire quelque chose au sujet de cette dernière. En dehors de ces échanges assez exceptionnels, les deux jeunes se fichaient sûrement l’un de l’autre. Mais alors pourquoi ce type venait-il s’asseoir à sa table était-il venu s’installer à sa table comme si elle n’attendait que lui et qu’elle allait l’accueillir à bras ouverts, un sourire aux lèvres ? Qu’est-ce que tu me veux à la fin, merde ?
Elin avait espéré que sa remarque fasse mouche auprès du jeune homme, mais comme elle s’y attendait il semblait la prendre à la rigolade, avec cette approche toute en légèreté qui lui était propre. Le garçon semblait s’amuser des paroles de sa camarade et surtout, il n’avait pas l’air de vouloir partir. Il étendit ses jambes comme pour marquer son territoire, décrétant alors qu’il ne bougerait pas. Elin fit un effort surhumain pour ne pas lever les yeux au ciel face au narcississime maladif du jeune homme, ne voulant pas montrer de signe d’agacement trop apparent face à celui-ci. Si elle pouvait garder la main durant cet échange, elle prouverait à Cameron qu’elle n’était pas la petite bouffonne à qui il pensait se mesurer et pourrait le remettre à sa place : celle d’un élève populaire qui avait, encore une fois, sous-estimé l’étendue de la répartie d’Elin Hamilton.
« Ah oui ? demanda Elin d’un air naïf et faussement intéressé, en penchant la tête sur le côté tout en se rapprochant un peu de Cameron. Désolée de te le dire, mais tu t’es trompé de place. Au fond, poursuit-elle en désignant d’un coup de tête l’arrière de la salle, il y a une table à côté de laquelle se trouve un miroir, accroché au mur. Je te conseille d’y aller, ce serait trop bête de perdre ton temps avec moi alors que tu pourrais déguster ton milkshake en profitant de ta compagnie si… agréable. »
Elin était fière de sa réponse et, satisfaite, retourna se caler au fond de sa chaise. Elle manga une frite, sourit et fit au revoir avec la main à son comparse. Il était beau, certes, voire canon, mais ce n’était pas une raison suffisante pour se croire tout permis. Alors s’il était très agréable à regarder, Elin ne doutait pas qu’elle préférerait encore le savoir au fond de la pièce quitte à ne plus le voir du tout. Mais malgré du sentiment de satisfaction qui l’animait, elle se doutait que l’autre ne démordrait pas si facilement. D’ailleurs, il ne tarda pas à lui demander pourquoi elle était seule à cette table. La question qu’elle redoutait le plus, et qui lui faisait penser à celle que sa famille lui posait de temps en temps. Comme son frère : « Dis Elin, pourquoi est-ce que tu ne traines qu’avec Nora Jane ? » Traduisez par : « Dis Elin, pourquoi tu n’as pas d’amis ? Ils te trouvent trop minable, c’est ça, alors tu restes collée à ta sœur ? » L’adolescente n’avait plus peur d’affronter la solitude à laquelle était constamment confrontée, et désormais elle voulait arrêter de faire des ronds de jambe à des filles populaires juste pour s’attirer leurs faveurs. Cela dit, la question de Cameron lui laissa un goût amer à travers la gorge. Elle avala donc une frite et une fois celle-ci finie, elle bredouilla :
« J’ai besoin d’être tranquille en ce moment… Et puis qu’est-ce que ça peut te faire, d’abord ?! avait-elle demandé sur un ton beaucoup plus agressif, sa voix s’enrouant encore une fois. Je me fiche de ton regard, si c’est ce que tu veux savoir, et de celui de tes copines. » Elle but une gorgée de coca et ajouta l’air de rien : « Comme quoi, tu me connais mal. »
Quelle conclusion ! Applaudissements. Quoi, rien que ça ? Une standing ovation pour Elin Hamilton, qui venait à cet instant de délivrer une réplique digne des meilleurs scénarios hollywoodiens ! Sur cette belle phrase, elle aurait pu se lever et quitter le fast-food la tête haute, la démarche assurée, laissant derrière elle ce gus de Cameron assis seul comme un con à cette table. Le tableau aurait été parfait. Seulement, ils n’étaient pas dans un film et Elin n’était pas une héroïne moderne. D’ailleurs, la réplique suivante de Cameron fit violemment revenir Elin sur terre. Elle baissa les yeux et regarda d’un air perplexe la nourriture qui se trouvait sous son nez, comme si la remarque de Cameron lui avait fait ouvrir les yeux sur toute l’horreur de la malbouffe. Elle s’empara du hamburger et le serra presque contre elle, donnant l’impression d’une mère voulant protéger son enfant.
« Je t’ai rien demandé ! Elle en prit une bouchée et une fois celle-ci finie – un minimum de classe – elle reprit : Et crois-moi, ce hamburger que tu vois accompagné de ces frites et de ce coca, c’est moins gavant que toi. »
Ce n’est qu’une fois après avoir fini sa phrase qu’Elin se rendit compte du petit manège de Cameron. Depuis le début, il s’amusait avec elle. Ça elle l’avait bien compris, mais elle n’avait pas réalisé qu’elle marchait en plein dans son jeu en ayant de telles réactions impulsives. Elle tenta alors de corriger le tir en répondant calmement cette fois-ci.
« Tu as raison. C’est vraiment ré-pu-gnant. Elle appuya bien sur chaque syllabe. Mais bon, c’est le dernier que je mange. Chacun son péché mignon, n’est-ce pas ? » dit-elle en désignant du regard le milkshake du jeune homme.
Un sourire illuminait désormais son visage. Discret, mais bien présent. Elin semblait enfin avoir trouvé l’attitude à adopter face à Cameron. Finalement, elle devait prendre les choses à la légère, comme lui, et ne surtout pas se montrer déconcertée par ce qu’il lui dirait. Oui, ce serait facile. Elin avait été habituée à des challenges bien plus exigeants niveau comédie et maitrise de soi. Et puis après tout, se mettre Cameron dans la poche ne pourrait être qu’avantageux pour elle. Ce serait une belle vengeance à déguster que de trainer avec ce mec sous le regard interloqué de ses amies qui ne l’aimaient pas. Naya était la première à lui venir à l’esprit. Et puis peut-être qu’après tout, il pouvait être sympathique. Elin avait toujours pensé qu’en prenant le temps de connaitre les gens, on apprenait à les apprécier quelles que soient leurs différences. Comme beaucoup de monde, elle ne se donnait pas la peine d’appliquer cette devise, alors peut-être qu’il était temps de la mettre en pratique… Au pire, elle ne s’en ferait pas un ami et elle continuerait de vivre comme si de rien n’était. Ce n’était pas comme si elle tenait absolument à se lier d’amitié avec Narcisse.
« Alors Cameron, qu’est-ce qu’on fait après ? »
Elle avait demandé cela de façon assez inattendue, presque enthousiaste. Elle croqua dans son hamburger en lançant un regard tendre à Cameron, lui donnant l’impression qu’ils étaient les meilleurs amis du monde ou un jeune couple plein de mièvrerie. Si Cameron voulait jouer, alors elle pouvait elle aussi profiter de ce jeu pour s’amuser.
« Tu ferais bien de trouver quelque chose rapidement, j’ai bientôt fini. À moins que tu ne préfères qu’on se regarde dans le blanc des yeux… Elle pénétra un instant le regard de son camarade comme si elle tentait de le séduire en l’envoutant, avant d’ajouter : mais ça finirait par me lasser ! » |
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] Jeu 16 Fév - 13:13 | |
| Je devais admettre que pour une fois ma dérobade dans ma façon de me nourrir avait été bénéfique. En plus de déguster un milk-shake qui était juste sublime comme à son habitude mais j’avais trouvé de la compagnie pour le moins un peu mal luné et qui mangeait de la bouffe graisseuse sans grande classe mais bon c’était pas grave. Je ne disais pas que je me sentais seul ce n’était pas le cas je me suffisais à moi même mais cela m’arrivais d’avoir envie d’avoir une conversation avec quelqu’un même quand je n’étais pas le bienvenue mais cela j’en avais l’habitude et cela m’amusais toujours autant. Ce n’était pas forcément la meilleure façon de passer mes journées mais j’aimais tellement me montrer désagréable avec ma gueule d’ange. La gentillesse était superflue juste une façade que les gens arboraient en société pour paraître ce qu’ils n’étaient pas. Je savais faire preuve de gentillesse mais qu’est ce que cela m’aurais apporter de l’être constamment autant l’être avec les personnes qui le méritaient au lieux de faire le mec adorable tout le temps cela était d’un ennui et sans grand intérêt. Mais je pouvais ne pas être vexant comme j’en avais l’intention avec Elin après tout elle ne m’avait jamais rien fait je m’amusais juste à la rabaisser de temps en temps comme je le faisais avec la plupart des personnes qui se trouvaient dans ma classe il n’y avait donc rien de personnel. Et puis malgré ses mauvaises manières elle n’était pas complètement stupide elle avait plutôt de bonne note ce qui pouvait paraître étonnant en premier abord mais il ne fallait pas se fier à son apparence négligée et son attitude provocatrice qui n’était d’une façade qu’elle se donnait. Quand elle me dit sans mâcher ses mots que je pouvais m’en aller qu’elle ne voulait pas me retenir je lui souris avec arrogance et étendit mes jambes en reposant mon verre sans me presser. Je n’avais pas l’intention de partir et j’étais je dois le dire intriqué par le fait de la trouver ici. Bon elle avait besoin de perdre quelques kilo mais c’était surtout question vestimentaire qu’elle avait besoin de faire des efforts mettre des décolletées pigeonnants ne voulait pas dire qu’on était sexy. En faite je n’ai pas l’intention de m’en aller. Je vais rester avec toi pour le moment. Et je ne pense pas que ma compagnie soit si désagréable je crois que c’est même le contraire..Je me dis au fond de ma chaise et posa mes mains sur la table me retenant de grimacer en la sentant toute poisseuse sur mes doigts. Franchement ceux qui travaillaient ici ne passait jamais un coup d’éponge ou quoi. Préférant concentrer mon attention sur Elin au lieux de penser à qui avait pu poser ses baluches sales là ou je venais de poser mes mains délicates. Je rigolais doucement en entendant la réponse d’Elin. Ah bah sa y est elle se décidait à parler un peu plus que depuis je m’étais assis en face d’elle même si ce n’était pas très original on me faisait régulièrement des commentaires sur le fait que je m’aimais trop et que j’étais amoureux de mon reflet ce qui n’était pas faux au fond mais au moins quand on se suffisait à soi même on n’était jamais déçu ou blessé. Ouais apparemment j’aurais du m’appeler Narcisse sans le coté désolant de la noyade et la transformation en fleure. Mais je préfère rester ici avec toi j’ai tout le reste de ma journée pour me regarder et je pense que tu as plus de conversation d’un miroir donc beaucoup plus intéressante si je ne m’abuse.Je souris toujours mais avec moins d’arrogance elle commençait à avoir des réactions ce qui était une amélioration manifeste il fallait l’admettre. Mais je me posais toujours la question de savoir pourquoi elle était assise toute seule à sa table. Cela ne s’appliquais pas à moi puisqu’au départ je passais juste chercher mon cher milk-shake et j’avais l’intention de repartir vaquer à mes occupations. Enfin pour revenir à la jeune Hamilton cela m’étonnais un peu de la trouver ici en solitaire elle qui était si attaché au regard des gens et qui tenait absolument à être populaire. Ce qui à mon sens n’était pas une priorité dans la vie mais après tout je l’étais bien moi mais c’était plus à cause de ma beauté qu’autre chose enfin peu être aussi à mes notes exemplaires mais j’en doutais. La beauté pouvait être un fardeau.. ou pas… pas pour moi après tout je faisais tout pour qu’on la remarque je n’allais pas me plaindre. Elin s’y prenait peu être de la mauvaise façon. Au lieux d’essayer d’attirer l’attention des filles populaires pour que leur popularité déteigne sur elle, elle devrait plutôt se démarquer avec de l’originalité au lieux de jouer les sycophantes. La popularité n’était pas quelque chose qu’on attrape comme elle semblait le penser on travaille pour l’avoir et ensuite le garde et heureusement ce n’était pas parce qu’on était adorable qu’on l’était sinon je ne le serais pas dans le top. Je croyais que c’étais même le contraire plus on était salaud plus les gens m’adulaient ce qui était idiot sur le fait non ? Par ailleurs qu’est ce que tu fais toute seule ici ? Je croyais que tu faisais attention aux regards des autres. Bon j’aurais peu être du mieux formuler ma phrase mais c’était dis trop tard. Je ne voulais pas la vexer ou quelque chose comme cela pour une fois je voulais être aimable mais bon ma vraie nature revenait au galop de temps en temps alors autant faire avec. Pourtant j’étais sincèrement curieux de savoir à qui était du se revirement assez inattendu et soudain ou alors j’avais été trop occupé à m’occuper de moi pour le remarquer mais cela m’étonnerais beaucoup. Je pourrais paraître superficiel mais ce n’était pas le cas dans cette apparence de mannequin bouillonnait une vive intelligence que je savais mettre à profit. Je passais peu être un e grande partie de mon temps à être méprisant et me moquer des autres mais je savais aussi réfléchir et mettre en place des plans pour obtenir ce que je voulais. J’ai besoin d’être tranquille en ce moment… Et puis qu’est-ce que ça peut te faire, d’abord ?! Je me fiche de ton regard, si c’est ce que tu veux savoir, et de celui de tes copines.Je ne savais pas si elle me disait la vérité ou pas mais je tablais sur le non on ne passait pas du jours au lendemain à quémander de l’attention pour ensuite faire comme si on s’en fichait mais elle avait peu être l’intention de changer de technique ce qui n’était pas une mauvaise idée pour être honnête et cela la rendait plus intéressante. Mais elle allait devoir apprendre à maîtriser ses émotions en tout cas sa voix parce qu’il fallait être convaincant quand on mentait sinon cela ne marchait pas et les gens n’y croyait pas. Comme quoi, tu me connais mal.Je ne voulais pas te vexer. Je trouve que c’est une bonne chose que tu ne veuilles plus de l’attention de « mes copines » comme tu dis même si elle ne le soit pas tout loin de là. Cela m’intriquait juste de savoir pourquoi tu étais toute seule mais je pense que j’ai ma réponse.J’étais vraiment beaucoup plus doué pour le sarcasme et la méchanceté mais bon je voulais garder ma ligne de conduite et être correct sans pour autant tomber dans le bisounours non plus là cela aurait été trop écœurant pour moi et la pauvre Elin ne saurait plus comment réagir cela pourrait être amusant mais bon avoir comme environnement un fast-food et des gros bouffeurs de mal bouffe comme spectateur cela n’était pas vraiment glamour mais plutôt répulsif enfin pour moi cela n’avait pas l’air de déranger la jeune Hamilton. Comment elle pouvait avaler ce genre de nourriture ce n’était même pas nourrissant sa te bourrait juste l’estomac de gras et autres choses peu appétissante. Je ne disais pas que je n’avais jamais goûté cela mais cela ne m’avait pas laissé un bon souvenir. Rien que l’odeur de graisse brûlée flottais dans l’aire et me coupais l’appétit pour un moment. Je jetais un goût d’œil dégoûté à la nourriture qui était sur la table. Comment tu fais pour avaler ce genre de truc c’est répugnant…Sa me soulevait le cœur de voir la nourriture, enfin si on pouvait appeler ce truc comme cela, sur la table devant moi. Franchement mais qui avait inventé ça il avait des idées de massacre a grande échelle ou quoi et comme il ne pouvait pas il s’est dis tiens je vais pourrir les gens en inventant un système de bouffe rapide bourré de graisse pour rendre les gens obèses et accros. J’étais sur que dans le milk-shake que je buvais il devait être rempli de produits chimiques et autres colorants dégueulasse mais cela ne m’empêchait pas de reprendre le verre et boire à la paille la mixture. Je t’ai rien demandé ! Oh non elle recommençait à ne pas faire de réponse intéressante mais sa réaction avait été amusante elle avait attrapé son hamburger comme si j’allais le lui voler ce qui n’était pas mon intention rien que de le regarder j’avais la nausée. L’odeur de graisse qui était très présente et entêtante me suffisais. J’espérais que mes habits n’allaient pas sentir le graillon mais pour être sur j’allais tout mettre dans la machine à laver en rentrant chez moi et me changer. Que du bonheur en perspective. Je la regardais mâcher sans répondre elle allait peu être dire ou faire quelque chose d’amusant. Et crois-moi, ce hamburger que tu vois accompagné de ces frites et de ce coca, c’est moins gavant que toi. Je lui fis un immense sourire. Ah bon j’étais plus lourds que sa bouffe ignoble c’est ce qu’on allait voir. Sans répondre je tendis la main vers son plateau et attrapa du bout des doigts une des frites qui s’y trouvait et la mit rapidement dans ma bouche et la mâcha. Je faillit vomir quand je l’avalais c’était encore plus dégueulasse que dans mon souvenir comment on pouvait aimer ça je préférais encore boire de la javelle cela aurait sûrement un meilleur goût. Me forçant à continuer à sourire je pris une de ses serviettes qui trônait sur le plateau et m’essuya consciencieusement les doigts tout en parlant. Désolé je ne suis pas d’accord. Je suis beaucoup moins lourd que ce truc qu’il ose appeler frite et j’ai une meilleure présentation !Je lui fis un grand sourire et me jeta presque sur mon milk-shake pour me débarrasser du goût affreux. Qu’est ce qui ne fallait pas faire. Mais au moins je n’aurais pas à me poser la question sur le fait de savoir si j’aimais le fast-food ma réponse était et irréversiblement non sans aucun regret. J’essayais de me contrôler et de ne pas tout boire d’un coup mais c’était difficile pour le moment je ne sentais que le mauvais goût et non celui de ma boisson sucrée et onctueuse. Tu as raison. C’est vraiment ré-pu-gnant. Mais bon, c’est le dernier que je mange. Chacun son péché mignon, n’est-ce pas ? Je la regardais par dessus mon gobelet la paille toujours dans la bouche. Aurait-elle compris mon jeux est décidé de jouer avec moi. Je souris cela sera bien je voulais voir ce que cela donnerait j’étais un peu curieux par nature enfin j’aimais voir des forces opposées interagir et se mélanger pour donner quelque chose d’inédit. Je retirais donc la paille d’entre mes dents passa ma langue sur mes lèvres pour ne pas avoir quelque chose dessus et lui fit mon plus beau sourire. Tout a fait. Mais moi j’ai pas l’intention d’arrêter d’en boire. Tu ne manques rien de plus en manger essayes une alimentation saine et équilibrée c’est ce que je fais et sa me réussit plutôt bien…Mon dieux Elin souriait ! C’était une des première fois que je le voyais. D’habitude soit elle tirait la fronche ou alors elle faisait une expression assez étrange et comique en même temps. Son changement d’attitude était flagrant elle avait donc choisi d’entrer dans mon jeux. J’avais hâte de voir ce qu’elle allait faire ou dire. C’était agréable de voir quelqu’un qui décidait de me suivre au lieux de s’énerver ou se braquer comme Elin avait fait au début. Elle devait avoir compris que cela n’avait aucun effet sur moi, une fois que j’avais décidé quelque chose je m’y tenais sauf quand j’avais une très bonne raison de changer en cours de route mais il en fallait beaucoup pour m’apitoyer et me faire lâcher prise. Alors Cameron, qu’est-ce qu’on fait après ? Je rigolais et regardais autour de moi pour lui signaler que comme endroit il n’y avait pas vraiment beaucoup d’option. Il y avait bien les commodités mais bon je refusais d’aller dans les toilettes pour s’amuser c’était répugnant cela aussi. Je n’étais pas un sauvage ou un goret pour me sentir à mon aise dans une cabine où il y avait je ne sais pas combien de personne qui étaient allés faire leur besoin quel qu’il soit. Je décidais de garder le silence en lui rendant son regard lui donnant un air langoureux comme le sien. Moi aussi je savais jouer la comédie j’étais même très doué pour cela, elle voulait aller sur ce terrain là à sa guise elle voulait du mièvre j’allais lui en donner. Je souris encore plus enfin j’allais voir de quoi elle était capable sous ce verni de vulgarité et de superficialité. Tu ferais bien de trouver quelque chose rapidement, j’ai bientôt fini. À moins que tu ne préfères qu’on se regarde dans le blanc des yeux… mais ça finirait par me lasser ! Je haussais les sourcils en gardant mes yeux dans les siens avant de faire un demi sourire charmeur. Elle lançait donc l’offensive elle en oubliait même de continuer de manger son truc infâme ce qui était un plus comme un moins puisque je sentais toujours l’odeur de sa nourriture mais je pouvais discuter avec elle sans être interrompu par ses mastications intempestives qui m’obligeait à repenser au mauvais goût que j’avais essayé un peu avant. Et bien écoute chérie je pense que ta compagnie me suffise amplement… Te regarder dans le blanc des yeux est un ravissement sans nom pour moi… Je lui jetais un regard énamouré et un sourire d’une innocence confondante la détaillant plus attentivement que d’habitude. Sa ressemble physique avec sa sœur Nora Jane était flagrante mais cela s’arrêtais là. Leur façon s’habiller ou de se comporter était totalement différentes. L’autre jumelle était quasi transparente sans personnalité ce qui était sans doute faux mais c’était l’impression qu’elle me donnait elle semblait manger par Elin qui était complètement l’inverse elle s’habillait vulgairement au possible, contre les vêtements sages de la première, se faisait toujours remarquer où qu’elle aille Elin buvait comme un trou et se donnait en spectacle dès qu’elle le pouvait et cela continuait. C’était des choses que je n’aimais pas spécialement je pensais que soit on avait du charisme, comme moi, soit on en avait pas et cela n’était pas nécessaire d’essayer d’en enquérir cela devait naturellement ou pas du tout. Cependant j’étais persuadé qu’il se cachait des choses intéressantes sous leur attitudes provocatrice pour Elin et soumise pour Nora. Dis moi Elin comme on est dans le registre des compliments parles moi un peu de toi. Qu’est ce qui se cache sous ton attitude pour le moins extravagante ?Je lui fit un sourire avenant pour l’encourager à parler d’elle j’avais quelques hypothèses pour expliquer son comportement mais je préférais entendre ce qu’elle avait à dire pour voir si j’avais raison ou non. Par ailleurs je me disais que j’avais de la chance de ne pas avoir de jumeau cela m’aurait rendu dingue d’avoir ma copie conforme sous les yeux à longueur de temps. Comment être unique dans ces cas là même si le caractère différenciait forcément cela devait être agaçant au possible. Heureusement pour moi il n’y avait que moi qui avait cette apparence et cela m’allait parfaitement. En contre partie je te dirais ce qui se cache sous la mienne…. - Spoiler:
Vraiment désolé pour le retard :(
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] Ven 27 Avr - 0:15 | |
| L’égocentrisme de ce garçon l’achevait. Elle le jurait, un jour il aurait raison d’elle… Elin avait beau ne pas le connaître plus que ça, cette conversation avait suffi. L’adolescente traversait une de ces journées ou un rien l’agaçait, et ce court échange avec son camarade venait de le faire passer du statut de simple voisin à celui d’emmerdeur de première. Que cherchait-il ? Il ne l’avait jamais aimée, il n’avait jamais cherché à lui parler et quand il le faisait, il se moquait d’elle. Il traînait avec Naya et compagnie, des filles qui étaient loin d’être les grandes copines de la jumelle Hamilton. Bref, tout les opposait et voilà que désormais, il ne voulait pas la laisser seule. Honnêtement, elle l’avait toujours trouvé mignon. De plus, il était aussi intelligent et il comptait parmi les premiers de leur classe. Bref, il n’était pas qu’un beau garçon. Cependant, elle avait vite réalisé à quel point ils n’étaient pas compatibles. Cela lui avait suffi à ne pas s’enticher de lui comme elle aurait sans doute pu le faire si elle n’avait pas été aussi raisonnable. En fin de compte, il ne l’intéressait pas beaucoup. C’était certes un plaisir pour les yeux que de les poser sur son joli minois, mais rien de plus. Cela dit, être assise avec lui aurait pu relever du fantasme pour la jeune fille. Il était beau gosse, et elle était célibataire. Seulement, la situation n’avait rien de plaisant. Elle aurait très sûrement préféré rester toute seule, quitte à avoir l’air ridicule. Il l’embarrassait, son regard la gênait et ses mots la déstabilisaient, et pas dans le bon sens du terme. Elle aurait aimé dire qu’il l’emmerdait, mais c’était bien plus que cela : il lui rappelait tout ce qu’elle avait envie de changer en elle. Il la ramenait à la pauvre fille qu’elle était aux yeux de tout le monde il y a encore quelques temps, et qu’elle était sans doute encore, mais dont elle était fermement résolue à se débarrasser. Même si ce n’était pas son intention, il semblait la narguer par sa perfection. Tout ce qu’elle trouvait à lui répondre, en faible contrepartie, c’était de le fusiller du regard avec un petit sourire pour sauver les apparences. En attendant, il se jouait d’elle et jouait le mielleux, à lui lancer de tendres regards pleins d’ironie. Il fallait dire quelque chose. Avant qu’elle ne puisse avoir le temps de formuler une réponse claire à sa remarque, il surenchérit en lui posant une question qui la fit presque pouffer de rire tant elle semblait ridicule. En effet, voilà qu’il s’improvisait psychanalyste. Il se proposait de l’écouter lui parler d’elle, de sa face cachée… Pour qui il se prenait, Freud ? Et quel intérêt y avait-il au juste ? Elin resta bouche bée, son sourire s’effaçant peu à peu. Jusqu’à ce qu’il propose de se confier à elle en retour. A cette remarque, la jeune fille ne put s’empêcher de sourire à nouveau, baissant la tête comme pour le cacher. Elle ne voulait pas que Cameron aille s’imaginer qu’il s’attirait sa sympathie, loin de là. Elin était plus que perplexe. « Et quel est l’intérêt de la démarche, mon cher Cameron ? Parce que je n’en vois aucun. Pas même l’envie de savoir ce qui se cache derrière ton attitude "pour le moins extravagante". Elle pouffa et replia ses restes dans l’emballage du hamburger, qu’elle roula en boules avant de le poser sur un coin de son plateau. Tu t’es sérieusement imaginé que j’allais m’ouvrir à toi comme ça, alors qu’on ne se connaît pas et que jusque-là il ne me semble pas qu’on ait éprouvé l’un pour l’autre la moindre once de sympathie ? » Tout cela lui était venu à l’esprit d’une traite, et elle n’avait pu s’empêcher de l’exprimer. D’habitude, Elin modérait ses paroles, même pour les plus grosses conneries qu’elle déclarait. Tout ce qu’elle disait était calculé et si elle mesurait parfois mal la bêtise de ce qu’elle pouvait débiter, elle n’y avait pas moins songé avant et c’était parfois volontaire. Ce qu’elle venait de déclarer à Cameron était tout à fait spontané. Elle avait en quelque sorte perdu ses moyens face à lui. Elle reprit son souffle toujours la tête baissée pour éviter de lui faire face. Que lui voulait-il à la fin ? Ce n’était tout simplement pas clair de s’intéresser comme ça du jour au lendemain à quelqu’un qui nous laissait indifférent la veille. Au fond, elle regrettait un peu ses paroles. Elle avait peut-être été un peu brutale mais hey, après tout il ne l’avait pas volé ! Ce n’était pas comme s’il avait toujours essayé de la ménager ou même d’être sympathique avec elle, elle n’avait donc aucun compte à lui rendre et pas de remord à éprouver. Elle ne put s’empêcher néanmoins de calmer le jeu en souriant et en se rapprochant de lui, tout en disant d’une voix plus légère : « Ce que je veux dire, c’est que je n’ai aucune envie de me confier à toi. Et pour ta gouverne mon cher Cooper, je n’ai pas à me justifier de ce que tu appelles mon attitude extravagante. Alors je ne vais pas me lancer dans une autoanalyse bas de gamme. » Cette remarque lui donna l’impression de reprendre le contrôle de la situation, en faisant passer Cameron pour un débutant de la répartie. Elle avait surtout dit cela pour se ressaisir après s’être laissée emporter dans une réponse qui en avait trop dit malgré elle. Il ne fallait surtout pas que Cameron s’imagine qu’il pouvait la maquer aussi facilement et la déstabiliser ainsi, même si elle l’avait laissé transparaitre juste avant. Puis, se calant confortablement dans sa chaise, elle ajouta, toujours souriante : « Après, si tu veux parler de toi… Vas-y, qu’est-ce que je perds à t’écouter de toute façon. T’as pas l’air de vouloir partir, et ce que tu dis pourrait m’intéresser ! » Cette façon pas très subtile d’éviter la question la concernant mais de pousser Cameron a répondre était comme son dernier retranchement. Elle voulait réellement qu’il dise de son propre chef pourquoi il insistait tant pour lui parler. Peut-être que s’il se montrait honnête et que ses intentions lui paraissaient bonnes, Elin pourrait considérer de s’en faire un ami. Après tout, elle venait de perdre son petit copain et de se mettre à dos tous ses anciens camarades et voisins, alors autant repartir sur de nouvelles bases ! - Spoiler:
Et moi donc !
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| Sujet: Re: Aller je te paye une frite? [Elin] | |
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