Relaxer au parc durant une belle journée de congé, il n'y avait réellement rien de mieux, dans la vie. Bon, mise à part la musique ou du moins, la guitare et l'harmonica! Pour se changer d'air, Balt avait deux endroits de prédilections. Le café non loin de chez lui, mais aussi son arbre préféré au parc dans Gordon street. Lorsqu'il s'y trouvait, le jeune roux se sentait libre. Serin. Comme si plus rien ne pouvait le toucher ou le perturber. C'était tel qu'il pouvait réellement se retrouver, sans devoir toujours faire des tentatives pour impressionner quiconque, mais surtout sa mère.

Plutôt relaxe, il lisait donc tranquillement un bouquin qu'il avait prit dans la chambre de Satine. Sa musique dans les oreilles, il n'entendit pas venir son meilleur ami qui l'appela de son prénom, et ensuite de son surnom, jusqu'à ce qu'un petit caillou percute son bras gauche. Le rouquin fronça alors des sourcils en disant «Aïe! mais qu'est-ce ...que ...?» puis il se tourna lentement le visage, quand une pluie de cailloux le bombarda! Rapidement, il se cacha les yeux à l'aide de ses mains en criant «ALI, ARRÊTE! TU VAS ME FAIRE TOMBER!» et d'un geste vif, il arracha ses écouteurs de ses oreilles pour enfin prendre le livre et se laisser tomber au sol, sur ses pieds. Le con! Il allait le regretter!

Après avoir déposé ses choses au pied de l'arbre, Balt sauta ensuite sur le brunet en s'agrippant à son dos et en lui disant «Tu voulais me tuer, uh, c'est ça!? C'est ça!?» puis ils se chamaillèrent un peu jusqu'à ce que le rouquin n'en puisse plus et se laisse tomber au sol, les yeux rivés au ciel et une main derrière la tête. Au moins, ils avaient bien rit ensemble, durant cette petite bataille amicale! Balt l'adorait car avec lui, il savait qu'il pouvait être celui qu'il voulait ...donc le vrai Balthazar Wainwright. Un sourire aux lèvres, il tourna ensuite son regard vers son ami en disant «T'as des plans pour la journée?» même si il savait très bien que ce dernier avait toujours un plan. Bien souvent totalement foireux ...mais il en avait toujours un ou deux en tête.