Depuis l'article de dirty secret ma vie avait considérablement changer. Les gens dans mes cours me regardaient différement et j'avais même abandonné le cours que j'avais en commun avec Joy. Je ne sortais presque plus, étant incapable de surmonter les regards des gens. Mes amies m'appuyais et me disais que tout était dans ma tête, que les gens n'en faisait pas un si gros plat mais moi j'avais l'impression que c'était totalement le contraire. Enfin bref, j'étais en train de me renfermer sur moi même.

Mon cours d'aujourd'hui ne pouvais pas être plus pénible. J'étais arrivé en retard puisque ma voiture avait décidé de ne pas démarrer ce matin puis j'avais oublier la moitié de mon matériel dans ma chambre. Je m'étais même trompé de travail alors je n'avais pas pu remettre mon travail a temps, or donc j'allais perdre des points qui aurait pu m'être précieux.

Je n'avais aucunement porté attention à ce qui avait été dis en classe. J'étais plutôt distraite par la conversation qui se passait derrière moi... ses filles parlaient contre moi, disant que j'étais surement un déshonneur pour la famille O'Conell et ils spéculaient aussi sur l'arrivé de Joshua.... Joshua... ce nouveau frère qu'on m'imposait. Enfant illégitime de mon père, ce qui prouvais ma théorie qu'il ne devais pas être très fidèle envers ma mère. D'ailleurs je me demandais comment ma mère aurait réagit à cette nouvelle si elle était encore de ce monde. Elle aurait surement eu la même réaction que moi et aurait été complètement dévasté par cette nouvelle. Moi aussi ça m'affectait grandement. Ce frère était à deux ans près plus jeune qu'Eliza, la nouvelle femme de mon père. De quoi trouver le tout un peu flippant non?

J'étais toujours prise dans mes pensée lorsque j'avais sentis une mains se déposé sur mon épaule. C'était mon professeur qui cherchait à attirer mon attention pour me signifier que le cours était terminé depuis déjà dix minutes. Je le regardais et les larmes me montèrent aux yeux. Je me dépêchais donc de ramasser mes trucs et de filer hors de la classe. J'avais besoin d'air... tant pi pour mon prochain cours, j'allais demander les notes < quelqu'un d'autre. Je n'étais pas en état psychologiquement d'assister à ce cours de littérature. Faire l'analyse d'une oeuvre de Poe n'était certainement pas dans mes priorité présentement.

Je sortais donc dehors, avec la ferme intention de me rendre le plus rapidement possible < mon cours lorsque j'entendais quelqu'un m'interpeller. Assez fortement d'ailleurs je dois le dire. Je levais la tête, passant une mains sur mon visage pour essuyer les larmes qui coulaient en silence et je fu surprise de voir qui se trouvais dans le stationnement de l'université. C'était mon frère... mais ce n'était pas Heathcliff mais bien Adrian. Je du regarder à deux reprise pour être certaine que j'avais bien vu. Oui, Adrian était bel et bien à quelque mètre de moi, me faisant signe de venir le voir.

Lentement je m'approchais de mon frère, me demandant ce qui pouvais l'attirer ici. J'arrivais à sa hauteur, espérant fortement qu'il ne remarque pas mes yeux légèrement rougis par l'émotion qui me tenaillais intérieurement..

-Qu'est ce que tu fiche ici?

Dis-je d'un ton plus agressif que je ne l'avais anticipé.

-T'es venu me donner d'autre bonne nouvelle au sujet de la famille? On a une soeur aussi?

J'avais sauté directement au conclusion en ce qui concernait la visite bien plus que surprenant de mon frère. En temps normal, quand il dégnait se déplacer pour venir me voir c'était qu'il avait quelque chose au sujet du clan O'Conell à me dire. Un coup bas que mon père venais de lui faire ou un truc du genre. Je me croisais les bras et je m'adossais contre la voiture d'Adrian en attendant un quelconque réponse de sa part.

[Faut croire que j'étais inspiré XD]

Je regardais dans le vide, espérant que mon frère n'ai pas eu le temps de remarquer que j'avais pleurer. J'étais toujours adossé contre la voiture, tout en me maudissant presque d'avoir décidé de sauter mon cours. Présentement j'espérais bien plus être en cours que de passer du temps avec Adrian... Puisque chaque fois que c'était arrivé, et ses fois je pouvais les compter sur mes doigts, ça finissais toujours en dispute. Alors laissez moi dire que je n'avais pas mais vraiment pas envie de me prendre la tête avec mon frère présentement, j'avais bien d'autre chat à fouetter.

Je venais de lui demander de manière plutôt agressive ce qu'il faisait ici. C'était bien légitime comme question... qu'est ce qu'il avait de si important pour que le grand Adrian O'Conell daigne quitter son boulot pour venir me voir moi...sa petite soeur dont il ne se souciais jamais. Il me répondit, tout en se tournant vers moi qu'il croyais qu'on avait des choses à se dire... Depuis quand avions nous des trucs à nous dire? Je me retins de ne pas hausser les sourcils mais ça ne dura pas longtemps lorsque j'entendis la suite de sa phrase. Il me demandais de passer du temps avec lui? Il était vraiment en train de me porter un minimum d'attention?

Je me tournais vers lui, plutôt estomaqué de cette question. Le tout était assez déstabilisant pour moi je dois le dire. Je n'étais vraiment pas habitué à avoir de l'attention de quiconque dans ma famille, sauf de Heathcliff bien attendu. Alors il était bien normal que je ne comprenne pas ce qui était en train de se passer. J'encrais mon regard dans celui de mon frère et c'est à ce moment qu'il remarqua mes yeux rougis et mes joues gonflée par ses larmes. D'ailleurs il y en avait une qui perlais encore sur une de mes joues. Il passa sa main sur ma joue et je sursautais. Jamais au grand jamais mon frère n'avais fait preuve de tel contact physique envers moi. Je le sentis essuyer la larme et je fis un très léger sourire.

Il me demanda si j'avais pleurer. C'était évident non? Il venais quand même d'essuyer une larme au bord de mes yeux. Je me reculais et passais mes mains dans mon visage.

-Non, c'est le froid.

Dis-je pour me montrer forte. Je n'avais pas le droit de me montrer faible devant Adrian, c'était presque tabou de montrer à mon grand frère, ou à mon père, que j'avais des émotions. Les peu de fois ou j'avais oser verser des larmes devant mon frère et mon paternel je m'étais fais dire que je n'étais qu'une fillette et que je n'étais pas digne d'être une O'Conell... depuis ce temps, chaque fois que je ressentais une émotions je tentais de la camoufler jusqu'à temps d'être seule pour pouvoir tout évacuer. Mais bon je suis humaine et donc il arrive parfois que je ne suis plus en mesure de me retenir et aujourd'hui c'était une de ses journées. Cependant il n'était pas question que mon frère remarque ce détail.

-Qu'est ce qu'on doit se dire qui sois si important pour que tu daigne quitter ton bureau?

Encore une fois j'avais été bien agressive dans mes paroles mais cette fois ci c'était intentionnel et assez légitime je dois l'admettre.

Évidement je n'étais pas vraiment surprise qu'il ne me croit pas au sujet de mes larmes. Il se doutait bien que j'étais en train de le mener en bateau, la preuve il venait de me demander la vérité. Je poussais un profond soupir, croisant les bras contre ma poitrine. Je reportais mon regard dans le vide, n'ayant pas vraiment envie de parler. C'était mon droit non? Je n'avais pas l'habitude de confier mes états d'âme à mon frère, même qu'en temps normal la seule idée que je puisse vouloir son aide le faisait fuir au galop.

Il voulait qu'on parle.. mais qu'est ce qu'on avait à se dire? Je reposais mon regard sur lui après lui avoir justement demander ce qu'il avait de si important à me dire. Il me dit qu'il était venu me chercher et qu'il avait envie de passer du temps avec moi. J'eus un petit rire lorsque j'entendis ses mots. Il voulait vraiment passer du temps avec moi? Était-il tombé sur la tête ou quoi?

J'haussais les sourcils toujours en regardant mon frère. Je ne savais pas vraiment quoi dire ou faire... D'un côté je n'avais qu'une envie et c'était d,aller me rouler en boule dans mon lit, mais d'un autre j'étais tenté par la proposition de mon frère. Peut-être avait-il quelque chose de vraiment important à me dire... Je fini par lui faire un léger sourire, juste avant de lui prendre une clope de son paquet de cigarette.

-Ma voiture est ici par contre..

Dis-je en simple signe d'acceptation de sa proposition. Sur ce je fis le tour de la voiture pour ouvrir la portière côté passager.

Adrian O'Conell a écrit:

❝ We own the sky lil' sis'❞

Hausser légèrement le ton semblait avoir porté ses fruits, au moins ma soeur ne bronchait pas, nous allions donc pouvoir passer quelques instants ensemble. Elle m'indiqua que sa voiture était là, sur le parking. Nous prendrons la mienne et nous passerons rechercher la sienne dans la soirée. Je n'avais pas idée de ce que nous pourrions faire, je pensais l'inviter à dîner... Chose que nous n'avions jamais fait jusqu'alors. Il n'est jamais trop tard comme on dit!

"On va prendre la mienne, je te déposerai à ta voiture dans la soirée."

Claire, une nouvelle fois, récupérait d'entre mes mains mon paquet de cigarette et s'en allumait une. Je n'allais pas lui interdire de fumer, elle était suffisamment grande pour faire ce qu'elle voulait. Elle me tendit la main, elle voulait du feu. Je lui donnais donc mon briquet et récupérais par la même occasion mon paquet de clope.

Je retirais ensuite mes clefs du fond de ma poche, actionnait le bouton pour l'ouverture, et montait donc dans ma voiture. Elle fit le tour de mon bolide, et monta côté passager bien entendu. Une fois dans la voiture, nous finissions nos cigarettes sans un mot, avant d'écraser le mégot dans le cendrier et de démarrer le véhicule. J'empruntais ensuite Justice Street, en direction d'un endroit plus tranquille, en retrait de la ville.

Claire avait certainement du lire le dernier article de DS, celui qui révélait au grand jour son amour pour la jeune King, mais également l'arrivée de notre frère Joshua. Une question me brûlait les lèvres, l'avait-elle croisé depuis? Joey en avait-il discuter avec elle, ou peut être Heathcliff? Je ne mettais désormais plus les pieds depuis quelques jours à la maison, je n'avais donc pas pu en discuter avec Claire. Ce petit instant en sa compagnie pouvait donc être l'occasion d'en parler, et pour moi, de recueillir les impressions et le ressenti de ma soeur. Tout en conduisant, j'entrais donc calmement dans le vif du sujet.

"Tu as pu rencontrer Joshua?"... Je ne savais clairement pas comment mieux formuler ma question. Je n'imaginais pas non plus quelle réaction pouvait avoir Claire par rapport aux récents évènements. Mais il ne fallait pas rester dans l'ombre, garder le silence... Et elle devait certainement avoir des chose à dire à ce sujet. Tout en maintenant fermement ma conduite, je jetais des regards en sa direction, attendant sa réponse.

Je n'avais pas pris une habitude de fumer mais dans des moments d'émotions intense, comme présentement, c'étais plus fort que moi. Alors je tendis la main vers mon frère pour lui réquisitionner son feu et après avoir allumer ma clope je lui redonnais son briquet. Je fis le tour de la voiture et j'allais m’asseoir côté passager. Avant de démarrer, Adrian me dit qu'il allait me redéposer ici au courant de la soirée. Je lui fis un mince sourire puis je tournais la tête vers la fenêtre alors que la voiture se mettais en route.

Je me demandais ou il pouvait bien se diriger lorsque je l'entendis me poser une questions. Je pris quelques seconde pour analyser ce qu'il venait de me dire... Il voulait parler de Joshua... ce nouveau frère qui arrivait tout d'un coup dans la famille. Non je n'avais pas encore eu l'occasion de le rencontrer et franchement je n'en avais pas très envie. Qu'est ce que j'en avais à foutre moi de ce frère? Il allait se ficher de moi comme tout le reste de la famille alors aussi bien l'ignorer le plus longtemps possible.

-Non je l'ai pas encore vu et je n'en ai pas l'intention non plus

Dis-je d'un ton assez sec et froid. Ce ton traduisait bien mes sentiments par rapport à cette nouvelle plus ou moins inattendu... Il y avait un moment que j'avais découvert, par hasard, dans les compte du paternel de grosse somme d'argent déposé ailleurs chaque mois et je m'étais toujours demander pourquoi mais maintenant j'avais ma réponse. Ses sommes qu'il versait était la pension pour élevé son fils illégitime... et à en croire les montant il avait jamais manquer de rien... Un peu comme nous trois finalement.. Je me demandais quel genre de relation Joey pouvait bien avoir avec lui... Le traitait-il de la ma même manière que nous? Ou était-il plus clément avec lui, bien que c'était l'ainé de la famille.. D'ailleurs ça mettait en jeu l'héritage de mon frère... enfin bref... Je posais mes yeux sur mon frère

-Ou on va au juste?

Dis-je en voyant bien que nous commencions à nous éloigner de la ville.

Je regardais toujours dehors tentant de découvrir la destination de notre petit voyage improviser lorsqu'il me dit que je devrais plutôt en vouloir à Joey. J'eus un petit rire à l'entendre prononcer son nom.

-Je l'ai déjà trop haïs pour lui en vouloir encore... alors je met le tout sur Joshua qui arrive ici en s'imaginant qu'on va l'accueillir a bras ouvert.

Lorsqu'il dit qu'on devrait changer de sujet puisque je risquais de lui remettre une baffe j'eus un autre rire. En effet parler de mon père provoquait chez moi une quantité infini d'émotions qui s'exprimais plus souvent qu'autrement par de la haine pure et simple. Comme l'autre fois, j'avais osé lever la main sur mon frère puisqu'il avait abordé le sujet du paternel... Fallait croire qu'il ne l'avait pas oublier celle la... mais au moins depuis cette baffe, Adrian semblait avoir changé de comportement envers moi... J'aurais du m'écouter bien avant et le gifler plus souvent... Enfin bref...

Il me dit finalement vers ou on allait... Vers Phili. Il disait connaître un bon restaurant qui allait surement me plaire. Je lui souris doucement, approuvant son idée. Sortir de la ville allait me faire du bien. Personne a Phili ne connaissait mon histoire ni celle de ma famille alors j'allais enfin pouvoir apprécier un bon repas sans me faire dévisager par les gens.

-Tant que tu paie ça me va

Dis-je un peu à la blague. De toute façon peu importe qui payais l'addition nous étions en moyen de le faire. Moi avec l'argent du paternel et Adrian avec son argent personnel. Puis il enchaîna sur mon école. Il me demandait comment ça allait. Je restais silencieuse un moment, me demandant si je lui disais la vérité ou je faisais comme d'habitude, c'est a dire mentir sur mes performance académique. Depuis mon arrivé à l'université j'avais eu du mal a tout gerer et du coup j'étais en situation d'échec un peu partout... Je poussais un profond soupir

-Ça va comme ça peux..

Dis-je simplement. J'allais donc me contenter d'être vague, mais si mon frère savait ne serais-ce qu'un peu lire dans mon attitude, il allait bien voir que j'étais en train de mentir.

Regardant toujours dehors, je n'écoutais pas vraiment mon frère me dire que ce n'étais pas une bonne solution que de détester mon père. Je fermais les yeux, retenant un commentaire. J'avais bien le droit de détester qui je voulais non? Pour qui se prenait-il de me dire quoi faire? Je détestais déjà mon père et ça n'allait pas en s'améliorant! Vivement la fin de mes études pour que je puisse quitter le domicile familial.

Toujours perdu dans mes pensée, je ne voyais même plus la route défilé. Je me demandais ce que j'avais bien pu faire à ce putain de monde pour avoir une vie comme la mienne. Résumons... J'étais la dernière d'une famille de trois... non pardonnez moi quatre. La seule fille... la petite princesse tant désiré par ma mère... Ma mère qui nous a d'ailleurs quitter depuis maintenant seize ans... Mon paternel se fiche carrément de moi... Je ne suis même plus certaine s'il se souvient de ma date de naissance... ou même de l'âge que j'ai... Mon frère le plus vieux, Adrian en l’occurrence, semble a peine prendre conscience de mon existence... D'ailleurs de me demande encore ce qu'il l'a poussé à quitter son train de vie si passionnant pour me payer un dîner à phili... Il m'a donner une de ses raisons mais je ne suis pas certaine de le croire à cent pourcent.

Le son de la voix de mon frère fini par me sortir de mes pensée. Il me demanda comment ça se passait à l'école. Je pris un temps pour trouver quoi lui répondre. Finalement je lui dis simplement que ça allait comme ça pouvais. Rester vague était surement la meilleure solution jusque là si je voulais m'éviter un sermon à n'en plus finir. Je tournais la tête pour poser mes yeux sur Adrian sentant qu'il allait dire quelque chose d'une manière ou d'une autre. Il ouvrit la bouche, et pour une fois j'écoutais tout ce qu'il avait à me dire.

Lorsqu'il me dit de me souvenir de ce que notre mère disais, des larmes me montèrent jusqu'aux yeux... Je ne me souviens presque plus de la voix de ma mère, alors je n'ai aucun souvenir de l'avoir entendu dire de tel choses... J'étais si jeune lorsqu'elle nous à quitter... Je venais d'avoir trois ans... Je ne suis même pas certaine que je comprenais pleinement ce qui se passait lors de l'enterrement...

Je passais ma main sous mes yeux question d'essuyer toute trace d'éventuelle larme et je reposais mon regard sur la route. Ce que disais mon frère faisait du sens... mais depuis quand me disait-il de tel choses? D'un côté j'étais heureuse de voir que j'avais au moins un peu de support dans tout cela, mais j'étais tout aussi étonné de voir que ça venais d'Adrian... Ses dernières paroles résonnaient dans ma tête... "t'es une battante..."

Je fermais les yeux et serrais les poings... j'étais littéralement sur le point de fondre en larme. C'était insupportable comme sentiment. Je prenais de grande respiration...Je devais avoir l'air forte devant mon frère... je ne pouvais certainement pas me laisser fondre en larmes comme une gamine de quatre ans... Pour tenter de refouler toute émotion je me mordis fortement la lèvre. Au bout de quelques secondes je me sentis assez forte pour être capable d'ouvrir la bouche.

-C'est... c'est facile à dire ça 'ian...

Dis-je tout doucement en utilisant le surnom que je lui donnais quand j'étais petite. Son prénom étant difficile à prononcer je m'étais contenter de l'appeler 'ian. Je posais les yeux sur mon frère, sentant mon regard s'embuer et je laissais finalement une larme couler.

-Comment veut-tu que je m'accroche alors que tout le monde me regard à l'université? Je pensais que les adultes allait être plus mature mais je me suis trompé... au contraire ils agissent comme des enfant de trois ans lorsqu'ils me remarque...J'essais de passer le plus inaperçu possible mais il y a toujours quelqu'un pour me ramener à la réalité. Même mes professeur on l'air de me juger... Sois qu'ils me regarde différemment a cause de ma relation avec Joy, ou bien je les entends murmurer sur le fait que j'ai un autre frère...

Tout au long de mon discours des larmes coulaient à ne plus finir sur mes joues mais je m'en fichais... Adrian voulait parler... nous allions parler...

-Peut importe ce que je fais, ce que je dis... il y a toujours quelqu'un pour me rappeler que je suis la petite O'Conell, la fille du grand Joey et que je ne devrais pas agir ainsi ou faire ceci... J'en ai marre de cela... Je me fais juger pour tout et n'importe quoi... J'en ai ma claque de subir toute cette pression a cause de mon nom de famille.. Peux-tu comprendre Adrian? Je suis épuiser de toute cette situation!!!

J'avais presque crier ma dernière phrase mais le fait que j'aie haussé le ton indiquais mon mal être.

"'ian"... Ce surnom me fit frissonner. Ca faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas entendu m'appeler ainsi. La prononciation de ce petit nom me replongea directement quelques années plus tôt, jusqu'à ma "tendre" enfance...

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Flash Back - 1996

Claire - 'iaan, je veux jouer. 'ian, laisse moi entrer!
Adrian - Nan.
Claire - Mais moi je veux jouer...
Adrian - Mais laisse nous tranquilles Claire.
Heathcliff - On joue pas à la poupée nous.
Claire - 'iaaaaaaan, je vais le dire à maman.

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1996, le feu dans notre maison, la disparition de ma mère. Ce surnom "ian", qui m'avait valut tous les pleurs de la terre, tous les "MAMAAAAAN 'ian il m'a dit "merde""... Mon visage venait de se figer, j'essayais de me détacher de tous ces souvenirs qui faisaient mal, pour finalement sourire en repensant à la tête de ma petite soeur lorsque je l'énervais et qu'elle se levait de sa chaise en plein repas pour venir me pincer le bras ou me donner un coup de pied. Je tournais la tête et remarquais les larmes sur le visage de ma soeur. Je stoppais la voiture quelques mètres plus loin, et atteignais le moteur. Je posais ma main sur la sienne, naturellement. Je l'écoutais me confier ses craintes, ses soucis, son mal être. Je découvrais ma petite soeur sous une nouvelle facette. Je l'avais toujours connu comme une fille au caractère fort trempée, une O'Conell pure souche. Je ne m'attendais plus à la voir faible, désemparée, triste. Et je me retrouvait dans cette attitude, depuis quelques mois, je me sens impuissant, perdu, mal. Joey m'a dit un jour qu'un O'Conell ne pleurait pas... alors je me suis toujours interdit de verser une larme, jusqu'à l'apparition de Joshua il y a quelques semaines maintenant. Je me retrouvais d'autant plus dans les mots de ma soeur. Le fait d'être juger en permanence sur nos actes, pour la simple raison que nous portons ce nom "O'Conell", que le moindre faux pas peut nous être fatal... l'envie finalement d'être quelqu'un de "normal", aux yeux de tous. Combien de fois m'étais-je senti oppressé, et coupable de ne pas être à la hauteur des attentes de mon père? Joey avait fait de nous des machines, mais des machines de plus en plus défaillantes.

Claire s'arrêta de parler. Je l'attirais alors vers moi, elle se laissa faire. Elle posa sa tête sur mon épaule, et laissa couler ses larmes. Un tel rapprochement physique n'avait pas eu lieu depuis des années. C'était même étrange pour moi de tenir serrer contre moi ma petite soeur. Je caressais son épaule, et lui dis: "On est obligé de faire avec, où que l'on aille. Nous sommes les mêmes Claire... Je sais de quoi tu parles, le fait d'être juger à longueur de journée, et ce ras le bol. Je connais le regard que portent sur nous les gens. Mais plutôt que de subir, j'ai décidé de m'en foutre. Les autres disent de moi que je suis un connard, c'est vrai! Et crois moi, je ne compte pas sur eux pour changer celui que je suis... Ces personnes n'ont pas notre vie Claire, c'est aussi facile pour eux de nous juger que d'enfiler une culotte tous les matins. Ne les écoute pas, soi juste plus forte, plus fière que tous ces cons." ...

Je soupirais, la tenant toujours serrer contre moi. Je me penchais vers la boîte à gants, y retirais une boîte de bonbons, en tendis un à ma soeur pour la consoler. Un léger sourire aux lèvres, j'ajoutais en plaisantant: "Tu veux que 'ian leur pète la gueule?".