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« And they say that a hero can save us... » Gabriel

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MessageSujet: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeSam 22 Déc - 5:10

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Samedi midi. Le temps était absolument parfait: le vent n'était pas trop froid, les rayons faisaient disparaître la neige qui s'était accumulée toute la semaine et les habitants semblaient de bonne humeur. Le seul problème? Noël. Ginerva adorait Noël et les fêtes en général, mais elle entraînait un inconvénient majeur: la surconsommation. Les magasins étaient bondés, les passants envahissaient les rues avec leurs bras remplis de sacs, les organismes de charité vantaient leurs causes à tous les coins de rue... l'Enfer. En même temps, Noël était une fête commerciale, il ne fallait pas avoir trop d'espoirs non plus. Mais à une semaine de cet évènement, il était impossible de marcher tranquillement dans la ville. Ginny n'avait cependant pas le choix: elle devait trouver un cadeau pour l'échange de Noël au Conservatoire, qui était le lendemain. La rouquine, un peu en retard? Jamais (a). Elle avait pigé le nom d'une étudiante qu'elle connaissait vaguement, une joueuse de violon timide et un peu coincée sur les bords. Au début, Wainwright avait pensé à un cadeau ayant rapport avec son violon, mais se dit que tout le monde ferait ce genre de cadeau; on était pas dans un Conservatoire de musique pour rien. Il fallait faire dans l'originalité! Alors Ginny pensa à quelque chose qui allait dégêner un peu sa collègue: un string! Pourquoi pas? Elle pourrait toujours le cacher dans un toutou ou un petit bibelot de violon, mais inscrire un petit message du genre: "Ouvre-moi une fois seule", et là elle aurait droit à son véritable cadeau! Elle ne devait pas mettre mal à l'aise la petite violoniste devant tout le monde, même si la rouquine passerait comme ayant peu d'idées de cadeaux devant le reste de la classe. Ginerva se trouvait donc dans la boutique de lingerie de la ville pour chercher le string parfait, assez ironique pour une fille n'en ayant jamais acheté de sa vie. Au moins, elle les regardait en favorisant le "confort", et non pas le côté sexy que d'autres filles habituées chercheraient. La rouquine finit par en trouver un: noir, discret, mignon. Une fois être allée à la caisse payer le petit présent, Wainwright marcha entre les passants pour trouver la seconde partie de son cadeau: le bibelot. Après quelques minutes, elle aperçut une humble boutique qui semblait vendre un peu de tout. Elle finirait par trouver quelque chose là-bas. Ne quittant pas la boutique des yeux - il était facile de le perdre de vue avec toutes ces personnes qui la bousculaient! -, Ginny traversa la rue.

Le problème avec Ginerva Wainwright, c'était qu'elle ne regardait des deux côtés de la rue qu'une fois en train de la traverser.

C'était ce qu'elle fît ce jour-là: elle regarda machinalement des deux côtés de la rue une fois en marche vers la boutique. Elle vit la voiture foncer tout droit sur elle, évidemment, mais elle se trouvait déjà dans sa trajectoire. Par réflexe, elle s'arrêta, mais ce réflexe aurait été bon si elle ne se trouvait pas au milieu de son chemin. La voiture klaxonna, Ginny cria en se protégeant le visage avec son bras en vue de l'impact imminent.

Elle eut une dernière pensée pour Balthazar, qui n'a jamais mérité son sort, puis ferma les yeux.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMer 16 Jan - 1:26

Noel, cette fête marquant les esprits tel une culture venue au fond : d’où je ne sais ou. Les jardins décorés par de ajusteurs sapins. Des guirlandes un peu partout. L’on avait toujours l’impression d’être à Las Vegas ou dans une discothèque en plein air. C’était le pied, non ? Personnellement je trouvais ça d’autant plus superficiel qu’un jardin de fleur qui semble ne jamais faner. La seule chose vraie dans le fond était la neige. Cette eau solidifiée tombant du ciel comme un miracle. C’était ce qui me rendait du baume au cœur dans des temps actuels. Noel perdait sa magie. Les gens décoraient de plus en plus pour dire d’avoir le jardin… le plus beau et le plus parfait. Les gens n’offrent que des cadeaux pour dire de tous avoir et de passer pour les plus généreux. A vrai dire… offrir un cadeau juste pour le geste se perd tellement dans cette foule d’égoïste que sont les habitants de cette ville. Egoïste ? Non pas vraiment mais fourbe. Au fond, nous le sommes un peu tous. Les gens doivent se demander comment je peux avoir une image aussi froide des êtres humains alors que je suis parmi eux et que moi aussi : j’ai des choses à cacher. Je crois que je veux juste me protéger. M’enfermer dans cette boite de colère et refouler tout ce qui pourrait m’être bénéfique et pourtant nous n’avions nuls autres choix que de vivre en société. Tous ensemble. C’est le cas de le dire : ensemble. Noel c’est ça, non ? Etres réunis autour d’une dinde bon marché et ouvrir les cadeaux au petit matin dans nos pulls ridicules. Je me souviens encore de celui qu’on me faisait porter quand j’étais gamin. Il avait un bonhomme de neige en relief. Bon dieu. Enfin bref, là, je ne devais pas avouer être des plus motivés en cette journée et pourtant après une bataille de neige avec deux ou trois enfants, je me retrouvais à sortir du centre commercial, quelques cadeaux à la main. Je souriais légèrement en sentant la main sous mes chaussures enfin c’est une sensation étrange. C’est comme si l’on s’enfonçait. Difficile à expliquer. Je riais un peu nerveusement en me mettant à reprendre ma trajectoire vers la prochaine boutique. Je marchais aisément comme si rien ne pouvait m’arrêter. Dans le fond, j’étais ainsi : réservé. Le monde pouvait s’effacer en ma présence. Je prenais la route quand j’aperçu cette jeune femme de loin, elle semblait avoir du mal avec cette voiture fonçant ainsi droit sur elle. C’était sans même réfléchir que je lâchais par automatisme mes paquets. Les laissant trainer au milieu d’un trottoir comme s’il était arrivé là par la terre. Que croyez-vous ? Les sacs de courses : ça pousse. Je courrais aussitôt vers la jeune femme, l’attrapant par la taille pour me laisser tomber avec elle sur le sol. C’était assez bête et simplicité pour la sauver. Ou même pour venir en aide à une inconnue. Disons que c’était ma bonne action de la journée. Je me retrouvais sur le sol enfin au-dessus d’elle alors que nous roulions pour que la situation s’inverse. Dos à la neige, j’en sentais le froid tandis qu’elle fondait sous ma chaleur. Ce manteau pourtant épais… j’avais la sensation que ma chemise en devenait trempée mais non, pourtant. C’était une impression typique. J’ouvrais enfin les yeux, les ayant fermés pendant le choc par prudence et surtout par réflexe. Le corps nous guides bien souvent à nous protéger sans même qu’on y pense. C’est étrange parfois et bien amusant. Je regardais la jeune femme ou je tentais car j’avais maladroitement les cheveux de celle-ci devant mes yeux. Les dégageant pour aller les ramener derrière son épaule en tentant de me redresser légèrement, je restais là… comme un con sans savoir que faire. Devais-je tenter de l’aider à se relever ou attendre qu’elle ne le fasse ? Je n’étais pas vraiment doué pour ce genre de situation. Je la regardais, étrangement jolie cette jeune rousse d’ailleurs enfin étrangement n’est pas le mot mais disons qu’elle était simplement jolie. C’est moi qui passe pour le cas étrange. Peu important. Je posais alors mes mains sur ses avant-bras en tentant de la secouer légèrement, je devais passer pour un con, là. Je riais nerveusement. « Mademoiselle ? », demandais-je pour voir si elle était consciente car parfois… même si l’on n’a pas de choc à la tête, je savais qu’il arrivait qu’on ne soit plus réellement : là. Comme sonné. Je restais là, rigide. Ne bougeant pas d’un pouce. Ignorant ce que je devais faire. Ignorant même si je devais la prendre dans mes bras pour l’aider à se relever. En fait, je ne voulais pas en faire de trop et me rapprocher de trop d’elle. Étrange me diriez-vous ? Quand je suis proche d’une personne en général c’est souvent par ce que je la connais depuis un moment ou même depuis : avant mon départ. C’est étrange les affinités. Mais une inconnue, c’est encore plus étrange.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeLun 11 Fév - 1:22

Les yeux fermés, les bras levés pour protéger son crâne, Ginny imaginait le pire. Et le pire est arrivé: un choc la poussa au sol. Étonnamment, ce choc lui sembla moins pire que ce qu'elle avait imaginé. La voiture a dû ralentir, ce qui a atténué le coup. Mais même si le poids qui la poussa par terre n'était pas si puissant, la chute avait fait mal. Son crâne heurta le trottoir, heureusement couvert par la neige qui amortit le choc, puis elle roula pour se retrouver au-dessus. Au-dessus de quoi? Certainement pas de la neige, c'était trop chaud. Et ça la serrait. La rouquine devina que c'était ce qui l'avait frappé un peu plus tôt. Mais c'était impossible qu'une voiture suive sa victime sur le sol, puis roule avec. Impossible. Toujours sonnée par le coup reçu derrière la tête, Ginny avait de la difficulté à ouvrir les yeux. Un mélange de peur et de douleur l'empêchait de bouger le moindre muscle; elle était littéralement paralysée. De la même manière qu'on pouvait être paralysé après avoir fait un mauvais rêve et qu'on se réveille en sursaut. Le corps ne comprend pas tout de suite que le cauchemar est terminé, qu'il doit retrouver ses réflexes. On se sent prisonnier d'un corps immobile, à la merci de notre environnement. La rouquine se sentait ainsi, se demandant presque si le véhicule n'avait pas abîmé ses jambes de façon définitive. Finir sa vie dans un fauteuil roulant, incapable de faire toutes ces activités qu'elle faisait quotidiennement sans vraiment les apprécier. Courir, gambader, faire du sport. Ne dépendre de personne ni demander constamment de l'aide. Ginny tenait à ses jambes, à la liberté qu'elle lui donnait. Elle sentit une pression sur ses avant-bras; quelqu'un la secouait. Ce retour à la réalité permit à son corps de réagir et de se détendre. La rouquine ouvrit les yeux et la première chose qu'elle vit la surprit: un homme. Sous elle. Le regard à la fois inquiet et perdu. C'est à ce moment que Ginerva comprit ce qui lui était arrivé et aussitôt, elle entoura ses bras autour du cou de l'inconnu pour le serrer dans ses bras. Le choc, c'était lui, pas la voiture. Wainwright réalisa ensuite dans quelle position l'inconnu et elle se trouvaient et se leva subitement. La honte fit place à la joie d'être en vie avec tous ses morceaux. Mais la rapidité avec laquelle Ginny s'était levée lui donna le vertige; elle se tint sur le capot d'une voiture stationnée près d'elle et posa sa main sur le côté de sa tête pour calmer son vertige et reprendre un peu ses esprits.

"Désolée, je... merci! Merci infiniment!"

La rouquine fit un second câlin à son sauveur dès que celui-ci se mit debout. Ginny ignorait son nom et ses intentions, mais c'était plus fort qu'elle. Elle reprit appui sur le même véhicule et en profita pour regarder autour. Certaines personnes les regardaient, d'autres vérifiaient le sol, probablement pour voir s'il y avait eu beaucoup de sang, et le reste du public continuait leur chemin sans se soucier de ce qui venait de se produire. Le véhicule qui avait presque foncé sur Ginny était déjà loin. La pianiste reporta son attention sur l'inconnu qui venait de la sauver. Il était beau, mais il avait une aura inquiétante, une tristesse éternelle dans son regard. Ça le rendait encore plus beau. "Comment tu t'appelles?" Elle lui sourit légèrement et attendit sa réponse.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeJeu 7 Mar - 3:33

Venir au secours d’une inconnue, c’était logique pour un policier. C’est mon métier, non ? Abandonner la jeune femme sur la route. Je ne savais pas que faire pourtant j’avais les cours de secourisme en tête mais là ? Je n’étais pas en fonction. J’étais dans une journée relax. Je n’étais pas prêt à ça. La préparation mentale au boulot nous rend plus réactifs et là, je pensais surtout à comment faire pour que mes paquets de noël ne soient pas volés. Surtout le bracelet pour la douce Sasha. J’avais mis tellement de temps pour le choisir. Enfin je riais nerveusement quand elle me serrait au courant car c’était une affection dont je n’étais jamais vraiment habitué, surtout pas à l’aise. Pire avec une inconnue car je ne savais pas quoi faire. Elle semblait heureuse apparemment d’être sauvée. Je ne savais quel geste faire sans paraitre impoli ou voir même ? Pervers. Je la laissais se redresser et se lever, en la regardant un… peu dubitatif sur son équilibre. Je me redressais en restant non loin… au cas où. Je ne savais pas réellement comment faire. Appeler les urgences ? Pourquoi pas. Le voulait-elle ? Arrivé depuis peu, je ne connaissais pas encore tous les visages des habitants de Magnolia. Pourtant ? En bon flic, je le devrais. J’allais m’y mettre. Je savais qu’il fallait que je fasse même un tour du quartier pour apprendre à les connaitre. Me faire des impressions. Pourtant ? J’avais un peu peur de me mêler trop aux visages de mon passé. Cela me rappelait mon départ. Je regardais cette jeune femme, ses beaux cheveux roux. Les gens critiquaient bien trop souvent les roux. Quand cette jeune femme me remercia, je ne savais que dire en secouant la tête. « De rien ! », lâchais-je seulement maladroitement ce qui n’était surement pas vraiment une bonne idée. De rien ? Sérieusement ? Comment être des plus distants avec la population que je dois protéger ? Je ne savais réellement pas. On me dit souvent aussi de m’en rapprocher. Protéger des gens qu’on ne connait pas ? C’est loin d’être pratique. C’était pourtant la raison pour laquelle j’en restais aussi distant. Je ne voulais pas m’en rapprocher. Etre blessé s’il leur arrivait malheur ou même coupable ? Qui sait ? Mais quand je me levais, elle me sautait à nouveau dessus. Je ne savais comment agir, désarmé à nouveau. Les bras le long du corps. Je n’avais fait un câlin de ma propre initiative qu’une seule fois à Heather. C’était étrange. Mais là. Est-ce que c’est ça la reconnaissance ? Le besoin de câliner un inconnu ? Méritais-je autant d’affection ? Je ne savais pas réellement ce que je méritais. C’était normal pour moi. C’était mon boulot cependant je ne bossais pas. La jeune femme reprenait appui sur la voiture et je restais sans voix. Elle me regardait, trop attentivement, son attention postée sur mon regard me mettait un peu mal à l’aise car on portait justement rarement autant d’attention sur moi. Cela me faisait une sensation étrange de la part d’une jeune femme que je venais à peine de rencontrer. Je souriais, rapidement en l’entendant me demandant mon prénom. « Gabriel… », Rétorquais-je aussitôt en penchant rapidement la tête. « Et… vous ? », cette question avait du mal à sortir. Faire connaissance sans l’envie de draguer était rare chez moi et encore. En général ? Quand je draguais… moins je connaissais la personne et mieux c’était. Je me souviens, il y a quelques années quand j’avais dû élucider le meurtre d’une femme avec qui j’avais couché 3 jours avant. C’était pénible. J’en connaissais de trop sur elle avant… ce qui m’attachait encore plus à la situation. J’osais reposer mon regard vers le sien en approchant doucement, des pas timides. Je n’osais pas particulièrement m’imposer. « Est-ce que ça va ? Vous voulez peut-être que j’appelle des secours ou aller vous poser… », je regardais autour de moi, un banc ? Un endroit où s’assoir ? Loin des voitures qui pourraient encore vouloir en faire du chichekébab ? Je soupirais doucement en me passant une main dans les cheveux en arquant un sourcil. « Enfin… nulle part, on dirait que cette rue n’accepte pas les pauses sur un banc… », C’était pénible car à Philadelphie ? On en avait bien plus. Cette habitude me gênait. Je regardais à nouveau autour de moi et grimaçant. « Il y a toujours ce café, je vous y emmène ? », proposais-je alors sans trop savoir ce que je faisais. Je n’étais réellement pas habitué. Je me sentais nul dans tout ça. Aider les autres. Je ne savais pas comment agir.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMar 12 Mar - 4:30

Cet homme était un sauveur, certes, mais il ne semblait pas assumer ce statut. Habituellement, ils faisaient leurs vantards et leurs hommes virils, non? À moins que Ginny n'écoute trop de films d'actions. L'homme qui se tenait face à elle était un peu hésitant... mal à l'aise? La rouquine ne saurait dire. En tout cas, il ne possédait pas le même sentiment d'accomplissement qu'un acteur de cinéma. Mais il avait leur prestige. Fier, droit. Beau. Ginny lui demanda son nom. Gabriel. Ça ne lui disait absolument rien. Mais c'était un joli prénom. Gabriel était le nom d'un ange. La pianiste sourit à l'idée d'avoir été sauvée par un ange: ça sonnait romantique. Sauf que l'ambiance ne se prêtait pas vraiment au romantisme: une fille encore un peu étourdie et un homme qui ne savait pas trop quoi faire.

"Ginny... Et pas besoin de me vouvoyer!"

Lorsqu'on la vouvoyait, Ginerva avait l'impression d'avoir trente ans, ce qui n'était pas le cas. Aux concerts de Satine, certains la vouvoyait alors qu'à l'époque elle n'avait que quinze ans, ce que la rouquine trouvait insupportable. Mais ce Gabriel désirait-il être vouvoyé? Ginerva ne se posait jamais la question habituellement, mais les bonnes manières qu'elle avait apprise et devait appliquer lors de concerts importants refaisaient surface lorsqu'on la vouvoyait. C'était un réflexe. Mais dans cette situation? C'était au tour de Ginny d'être inconfortable. Après un léger silence, Gabriel s'approcha de la rescapée pour lui demander ce qu'elle voulait faire. Heu... Encore appuyée sur le capot de la voiture, étourdie, elle ne savait pas trop. L'idée des secours était bien, au cas où la rouquine avait des blessures internes ou on-ne-sait-trop-quoi, mais puisqu'elle n'avait pas été percutée par un véhicule, ça risquait de s'avérer une démarche inutile. Les bancs, pourquoi pas. Puis son sauveur parla du café au coin de la rue. Wainwright déglutit et rougit un peu. On l'invitait rarement prendre un café. Enfin, les hommes. Pas gais. Gabriel était gai? Elle l'ignorait. Mais secrètement, la rouquine espérait que non. Pas qu'elle voulait lui sauter dessus; seulement, elle trouverait ça bizarre de flasher sur un homosexuel. La pianiste rit nerveusement et hocha la tête.

"Oui pour le café! Enfin... pour m'installer au café... On peut toujours appeler les secours là-bas, mais je crois que je vais m'en sortir sans eux. J'ai seulement besoin de prendre mon sac là-bas."

Ginny enleva lentement sa main du capot de la voiture et, une fois sûre qu'elle tenait bien sur ses deux jambes, marcha vers son sac qui contenait le cadeau pour l'échange à son école avant de rejoindre Gabriel et se diriger au café. Sa présence l'intimidait un peu: son aura la perturbait. L'ambiance dans sa famille n'était pas des plus sympathiques, certes, mais elle sentait que ce n'était rien comparé à celle de son sauveur. Vraiment, ça devait en être inquiétant. Ou c'était sa posture naturelle qui le rendait froid, la rouquine l'ignorait. Mais ça piquait sa curiosité. Durant le court trajet, la rouquine sentit une faiblesse à sa jambe et se retint instinctivement à l'ange Gabriel pour ne pas tomber tête première. S'asseoir lui fera décidément le plus grand bien! Elle s'excusa timidement à Gabriel et, après avoir vérifié que la jambe tiendrait le coup, le lâcha pour continuer leur chemin. Ils arrivèrent finalement à destination et la rouquine s'installa à la première table libre qu'elle vit. Entre le dur trottoir et les jambes molles, cette chaise était l'objet le plus confortable de la journée. Ginerva attendit que son sauveur s'installe avant de lui demander: "Tu... vous... enfin, habitez ici ou n'êtes que visiteur? Vous sembliez étonné par l'absence flagrante de bancs..." Directe, la seconde fille Wainwright l'était toujours.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMer 20 Mar - 18:00

Être un policier donnait plusieurs statuts par moment… celui de héros, du fouineur, de l’homme qui faisait respecter la loi ? Et tellement d’autres. Des statuts qui par moment pourraient réellement faire tourner des têtes. Je ne pouvais pas encaisser le rôle de héros car pour moi ? C’était mon boulot et c’était normal. Je n’étais pas de service et pourtant ? J’étais un peu payé pour ça. Cela faisait de moi un héros ? Non, pas vraiment. Je ne me voyais pas comme une sorte de saveur, je m’en sentais incapable. Mais je riais nerveusement quand elle me disait son prénom mais surtout de ne pas la vouvoyer mais c’était de la politesse et en quelques sortes… le policier devait vouvoyer mais punaise, j’en oubliais que je n’étais point en service mais c’était bien plus fort que moi. Mon boulot était le plus important. Je la regardais sans vraiment savoir comment réagir. Prenait-elle mal que je la vouvoie ? Je n’en savais rien et cela me perturbait. C’était comme si l’on m’avait coupé une main et que je ne savais pas si je pouvais la reprendre pour aller aux urgences la faire recouvre. Elle m’avait repris sur mon vouvoiement et je ne savais pas comment me rattraper. Comment ? En fait, il n’y a pas de moyen quand une chose est dite, elle est dite. On ne peut jamais retirer des mots. L’on ne peut même jamais vouloir les effacer quand ils sortent de nos lèvres et voulais-je retirer le vouvoiement ? Mais comment ? Je ne savais que dire comme un crétin en haussant simplement les épaules face à la jolie rousse qui semblait tellement enthousiasme de mon héroïsme. Si seulement elle savait quel héros en toc j’étais. C’est en parlant peu à peu et cherchant quoi faire pour la jeune femme que je ne savais pas plus que faire. Pas de bancs, ce qui me perturbait et encore moins d’endroit non couverts. Un café ? Oui, bon, je ne savais pas réellement si c’était une bonne idée car me sociabiliser ? Oui mais comment ? Je n’étais réellement pas doué pour être un être humain. Quand je la vis rougir, je ne savais pas trop comment réagir. Et mince. Elle croyait que je tentais une forme de séduction ? J’étais dans la merde. Je regardais autour de moi sans savoir que faire. Et si quelqu’un me voyait flirter avec la jeune femme alors que tel n’était pas le cas ? Je ne savais pas que faire. Je ne savais réellement pas que dire non plus. Je l’écoutais alors accepter le café mais un peu perdu dans mes pensées. Je l’entendais continuer à parler mais je semblais un peu ailleurs. Pourtant ? Il fallait que je réagisse et me réveille. Un peu perdu dans mes pensées, je me réveillais quand elle prenait son sac et pensant alors aux miens en allant les chercher avant de le rejoindre aussi au café. Perturbé et surement pas à l’aise mais ça allait passer ? Surement. Il fallait parfois un peu de temps pour que je réussisse à comment dire… m’humaniser ? Oui, bon c’est presque ça. C’est alors que nous marchions qu’elle s’accrochait à moi que je réalisais rapidement ce qui se passait. « Ce n’est rien ! », soufflais-je alors légèrement en regardant la jeune femme qui semblait désolée mais c’était normal qu’elle ne tienne pas totalement bien. Je ne pouvais pas lui en vouloir même si c’était vrai que j’étais une quiche dans les contacts physiques. Je la laissais alors s’installer une fois dans le café en faisant de même alors que je prenais machinalement la carte. Quand j’allais dans un café ? C’était toujours la première chose que je faisais surtout par ce que j’avais été habitué d’être le premier à choisir depuis tout petit. C’est nul, non ? Enfin tous en famille quand nous allions dans des restaurants, c’était toujours ainsi. Je ne savais pas pourquoi. Je regardais rapidement en m’inquiétant un peu pour la jambe de la jeune femme mais ignorant comment lui demander si ça allait. C’était tellement si simple quand je pouvais montrer mon badge et le faire sous officiel. C’est alors qu’elle posait ses yeux sur moi et me parlait que je levais mon regard sur elle en affichant un doux sourire. « Tu peux me tutoyer si tu veux que je te tutoyés, ne t’en fais pas. J’habite ici enfin j’ai habité ici aussi, il y a 15 ans. », disais-je alors en haussant les épaules. « Je suis chef de la brigade depuis à peu près 1 mois enfin dans cette zone et disons que je n’ai pas encore pris le temps de sortir pour voir les bancs. », je riais nerveusement en me grattant la barbe. Un peu gêné. Sérieusement ? Un flic et pire… le flic de la brigade qui ne sait pas qu’il manque de banc dans sa propre ville qu’il doit protéger ? Je me sentais cruellement un peu con sur le coup. Disons que je faisais fort. Je la regardais attentivement en faisant une légèrement moue. « Comment ça vot… enfin ta jambes… », Demandais-je un peu lentement comme si j’avais peur de ne pas avoir le droit de lui demander. C’est stupide, non ? « Enfin je suis indiscret mais si vous voulez que j’appelle des secours, n’hésitez pas. C’est dingue quand même qu’il ne se soit même pas arrêté, j’aurais eu le temps de voir sa plaque… il aurait de grands ennuis dans la journée ! », disais-je alors mécontent car bon, c’était mon boulot ! Mais je n’avais pas eu le temps de voir la plaque de se conducteur. C’est alors que j’avais choisi que je lui tendis le menu en souriant rapidement. « Désolé, je suis impoli, les femmes d’abord en plus. », galanterie ? Zéro. Bon je n’étais pas l’homme le plus habitué à prendre un café avec une femme et surtout que ce n’était pas un rencard mais le temps qu’elle se pose. Devais-je être galant ou même simplement… un homme gentil ? Je devais me montrer flic ou sauveur ? Je… roh et puis merde, trop de questions. Pourquoi faut-il toujours que je me demande comment être un être humain alors que j’ai un cœur qui bat ? Surement par ce que je me sens automate par moment. C’est dingue ce que je peux me montrer distant. Je soupirais doucement en regardant alors la serveuse approcher tandis qu’elle venait prendre nos commandes avec son calepin.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeVen 5 Avr - 3:15

Un tremblement, une faiblesse aux jambes. Elle ne s'était pas reposée assez longtemps avant de marcher, sa jambe a flanché sous son poids et boum! presqu'à terre. Elle ne pensait pas avoir de blessures physiques, que sa jambe ait boursoufflé en raison du choc sur le trottoir ou quoi que ce soit d'autre. Heureusement, Gabriel l'avait aidée en servant de soutien, même si c'est Ginerva qui s'est tenu à lui, et non lui qui l'a soutenu. Grosse différence. Mais ça allait, il venait de l'empêcher de passer sous les roues d'une voiture, son action héroïque du jour était faite. La rouquine se dit qu'il était gentil; de l'avoir secourue, comme ça, et de l'aider à se remettre de ses émotions. Ce n'était pas les autres passants qui l'aurait sauvée, trop stupéfaits ou indifférents à sa situation.

La chaleur de l'établissement fit du bien à Ginny dès qu'elle ouvrit la porte. Le café avait toujours été en endroit agréable, chaleureux. Et avec tout ce qui venait de se produire, ça détendit la rouquine et elle se laissa choir sur la première chaise venue. Elle ferma les yeux, laissa l'odeur du café et des pâtisseries fait maison pénétrer ses narines. Ça lui donna faim, ce qui n'était pas étonnant lorsqu'on la connaissait bien. Après un moment, Ginerva ouvrit les yeux et les posa sur Gabriel, qui avait pris la carte. Le petit sourire de son ange la fit sourire aussitôt, c'était contagieux. Mais la réponse de Gabriel la fit perdre ce sourire pour une expression plus étonnée. Elle ne pouvait tomber mieux pour être sauvée, chef de brigade! Mais ce statut avait quelque chose d'intimidant. Il représentait la justice, la force, la loyauté. Ginny ne représentait rien. Simple rousse maladroite. Invisible. Au moins, sa dernière phrase permit à Ginny de rigoler un peu. "C'est normal, les bancs c'est pas non plus la première chose qu'on remarque en revenant dans une ville! Et un mois, c'est récent... Mais je suis ravie de te rencontrer officiellement, Gabriel le chef de brigade!" Ginny allait rajouter 'si j'ai un pépin je sais à qui demander de l'aide!', mais ce n'était pas son genre de se mettre dans le pétrin. Elle ne l'a jamais été en fait, et c'était très bien ainsi. La rouquine tendit la main vers son ange: salutations officielles.

Puis son sauveur la questionna sur sa jambe, savoir s'il appelait les secours ou non. Wainwright était flattée de toute cette attention, et secoua la tête. "Ma jambe va bien, ce n'était qu'une faiblesse. Tant que je suis assise, ça devrait aller. Et ce conducteur va se faire prendre un jour, à conduire ainsi!" Même si Ginny avait un peu à voir avec cet accident; cette idée de ne pas regarder avant de traverser! La soudaine apparition du menu dans le champ de vision de la pianiste l'étonna: d'où ça sortait!? De Gabriel. Ses paroles ainsi que l'arrivée de la serveuse rendit la rouquine sous le choc. Elle n'avait pas prévu commander, même s'ils étaient dans un café! "Ah, hum, oui... un café latté, s'il vous plaît." Nul besoin du menu, la rouquine était friande de cet endroit et de ces cafés, c'en était une habitude. Puis elle se tourna vers Gabriel, curieuse de connaître son choix.


Dernière édition par Ginerva Wainwright le Lun 22 Avr - 17:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMar 9 Avr - 5:25

Un café avec une jolie rousse que je venais de sauver ? Mon avenir à Magnolia était bien plus agréable que le passé après tout. Je ne savais clairement pas comment j’allais m’en sortir, d’ailleurs. Je commençais à me rapprocher trop de la gente féminine et je n’aimais pas ça. J’allais coucher avec qui si je m’en rapprochais ? Et puis mince, il ne fallait pas que je m’approche de trop des femmes aussi. Je venais d’ailleurs d’annoncer à la jeune femme que j’étais le chef de la brigade ce qui semblait la surprendre. Je le voyais, elle perdait ce sourire et semblait comme l’expression le dit : sur le cul enfin bon, elle était assise donc rien de bien compliqué mais l’on se comprend, non ? Je riais un peu en la regardant. « Enchanté ! Je suis ravi de te rencontrer aussi, Ginny ! », demandais-je de ce tutoiement qui ne m’était que difficile même si elle semblait bien plus jeune que moi mais c’était bien plus fort que moi également. Je la regardais assez perdu en prenant sa main alors pour les salutations officielles. Il ne fallait pas chercher bien loin, j’étais vraiment le type de la situation pour l’aider à ne pas se faire écraser ce qui me ravissais un peu dans le sens où j’aurais été triste qu’on ne l’aide pas. Encore une personne fauchée par la mort à la fleur de l’âge tout comme la sœur d’Heather. C’était triste pour la famille. Je ne voulais pas imaginer la perte de ma sœur, pas un instant, enfin de mes sœurs. « Au moins… je sais que je ne tomberais pas souvent sur des bancs ! », lançais en roulant doucement des yeux comme si c’était blasant ou je ne sais quoi mais il fallait avouer que l’absence de banc me gavait un peu. J’aimais bien ça. J’aimais bien aussi m’assoir sur l’herbe mais se mettre sur un banc pour lire le journal ? Le plus étrange c’est qu’il y en avait bien plus avant mon départ. On les avait volés ? Ils m’avaient suivi ? Il y a peut-être eu des tremblements de terres et ils se sont tous barrés en courant ? Enfin bref. Je m’intéressais plus à sa jambe qu’à un bête banc en lui demandant alors comment ça allait. J’étais un honnête citoyen et je ne me fichais pas de la santé des êtres humains sur cette terre. Je n’aurais jamais été flic s’il ne me tenait pas un peu à cœur. Je ne pus que m’empêcher de sourire en l’entendant parler ainsi du conducteur. Du tact et j’adorais ça. La serveuse arrivait ensuite mais je n’étais pas des plus galant. Je ne savais pas si elle l’avait remarquée mais elle semblait aussi assez choquée quand je lui disais qu’elle pouvait passer commande. Je riais donc même un peu à son expression. « Tu as vues un fantôme ? », demandais-je avec un air un peu taquin sur le coup mais haussant les épaules. « Bon dites-moi, vous savez à peu près qui je suis mais j’en connais seulement votre prénom et vous connaissez un peu plus de moi comme mon métier. La balance n’est pas équitable. C’est bien dommage ! », je lui tentais une sorte de sourire mais je n’étais pas toujours doué pour cela. Et la draguais-je ? Je l’ignorais même en fait ? Je tentais juste de sympathiser mais c’était assez nouveau pour le loup distant et solitaire que je suis. Mais je me rendais compte d’une chose. « Tu… tu… désolé ! J’ai du mal à oublier le protocole ! », je riais nerveusement en haussant les épaules. « D’ailleurs tu savais que dans quelques pays… ton prénom ou bien surnom peut-être ? Est le nom d’une boisson ? », une connerie de plus mais il fallait avouer que j’aimais bien parfois sortir des choses dont on se foutait royalement mais juste par ce que j’y pensais au moment même.C'est alors que sur cette bêtise... la serveur venait nous servir et je souriais à celle-ci. Le plus séducteur de mes regards avant de la remercier tandis qu’elle s'éloignait et croyez-le ou non : je me rinçais un peu l’œil.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMar 7 Mai - 2:11

Le titre de chef de brigade était assez prestigieux en soi. En présence d'un chef de brigade, on avait tendance à être plus sages, à éviter tout geste de vandalisme, à faire son tire-au-flanc et rester immobile: tout pour passer inaperçu devant le terrible homme de loi. Mais après la surprise suite à l'annonce du métier de Gabriel, Ginny s'est mise à se sentir en sécurité. Non seulement il venait de la protéger d'une voiture, mais son quotidien était de sauver et de protéger les citoyens de la ville. La rouquine ne pouvait pas mieux tomber! Après la fameuse poignée de main qui officialisait toute salutation, Gabriel parla de nouveau des bancs, ce qui fit ricaner Ginny. "Tu peux toujours en construire si ça te dérange tant que ça!" Son obsession pour l'absence de bancs amusait la pianiste qui l'invita à prendre les choses en main. Il était chef de brigade, il pouvait tout faire, non? Il devait avoir une certaine influence à la mairie, ça serait facile pour lui. Enfin, c'était ce que la rouquine croyait, elle ignorait comment les requêtes pour l'augmentation du nombre de bancs dans les rues fonctionnaient exactement. La serveuse arriva pour prendre les commandes et Gabriel s'amusa de l'étonnement de la rouquine. Ce dernier ne savait visiblement pas ce que c'était de ne pas être habitué d'attirer l'attention et de se faire payer des boissons. La rouquine était prête à parier que Gabriel devait être ce type que toutes les filles adoraient, à l'époque du lycée. Le mec mystérieux qui se faisait toujours aborder par la gente féminine. En guise de réponse à l'amusement de Gab, Ginny lui sourit en secouant légèrement la tête.

Une fois la serveuse partie, son sauveur voulut en savoir davantage sur la jeune rousse en détresse. En omettant seulement leur règle établie: le tutoiement. Il se reprit assez rapidement, ce qui fit rire la rouquine. Et le commentaire qui s'en suivit sur son nom qui était celle d'une boisson la fit s'esclaffer. "Sérieusement? Je l'ignorais! Et Ginny est effectivement un surnom, mon prénom étant trop long et difficile à se souvenir de toute façon. Mais tu peux toujours essayer de deviner." Long et difficile à retenir comme son nom de famille. Quelle idée ses parents avaient eu de mélanger les deux! "Je n'ai pas vraiment de métier à part étudiante. Au Conservatoire de musique, spécialisation piano. Si tu te demandais d'où provenait la mélodie du piano tous les matins, tu viens de trouver la raison!" La serveuse revint finalement avec leurs commandes et la rouquine approcha aussitôt le café latté de son visage, laissant la fumée réchauffer son visage. C'était une habitude qu'elle adorait. Mais son habitude ne l'empêcha pas de voir le regard très dragueur et très peu subtil de Gabriel envers la serveuse. Sur le coup, la pianiste se sentit mal à l'aise d'assister à cette scène et pour ne plus y penser, but une gorgée de son café. Qui lui brûla la langue. Et lui fit pousser un léger cri. Faillit faire échapper sa tasse, qu'elle réussit à reposer in extremis sans dégât majeur. Une fois sa tasse en lieu sûr - la table -, la rouquine rougit et détourna le regard vers l'extérieur tout en essayant de ne pas penser à la douleur du café chaud sur sa langue. "Je viens de me brûler la langue, hum... c'était trop chaud! Désolée..." Ginny tentait subtilement d'aspirer de l'air pour calmer la douleur, mais Ginny et subtil dans la même phrase ne faisaient jamais bon ménage. Du coup, elle avait l'air totalement conne. "C'est sûr que pour ce coup-là, tu ne pourras pas me sauver de la douleur!" Question de détendre l'atmosphère.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMer 8 Mai - 3:24

Une seconde super héros et l’autre seconde, l’obsédé par les bancs. Tu n’es pas un original pourtant. Non, tu n’es clairement pas grand-chose à tes yeux en fait. Tu ne penses pas avoir tellement d’importance, non plus. En fait, tu ne sais pas vraiment ce que les gens trouvent de cool chez toi. Tu l’entends te dire de construire des bancs. Cela t’amuse, tu souris doucement même si c’est clairement rare que cela ne t’arrive. Le sourire ? Tu ne connais pas vraiment ça. Tu ris nerveusement. « Ouais ! », c’est tout ce que tu dis car tu t’imagines avec des planches de bois et des clous. Cela t’amuse et cela reste dans ta tête car oui, tu t’es imaginé que tu te plantais un clou dans le doigt par inadvertance. Tu n’es pas réellement un maladroit mais c’est ce que tu venais d’imaginer. Drôle de spectacle. C’est alors que vous étiez servi ou bientôt plus vite car la jeune femme prenait seulement les commandes que tu fus surpris de la surprise de la jeune femme. En voilà un comble. Surpris qu’elle ne soit surprise. Tu les fais toute décidément. Tu attends que la serveuse soit partie. Tu lui racontes un petit truc sur une boisson en ignorant bêtement si elle le savait ou pas. Un Ginny. Oui, tu ignorais si c’était un surnom ou non mais cela te traversait l’esprit. Tu secouais doucement la tête quand elle lançait une sorte de défis. Non, tu ne voulais pas t’engager dans ce jeu. Tu ne le voulais pas. Oh non. Tu n’étais pas spécialement « pas joueur » mais tu ne te sentais pas dans l’esprit e deviner un prénom. Tu soupirais doucement, ta tête se secouant. « Hum, non ça ira ! Je suis ravi de t'avoir appris une chose de plus. », tu venais naturellement de décliner l’invitation au jeu. Crétin. Tu es vraiment peu amusant par moment. Et là, elle te raconte ce qu’elle fait en quelques sortes dans la vie. Une étudiante ? Du piano ? Mais quel âge avait-elle ? Tu avais beau ne pas le savoir mais cela ne t’intriguait pas plus de le découvrir. Pourquoi ? Tu pourrais partir en courant si elle était trop jeune. Non loin l’idée de la séduire pourtant. Et c’est alors que la serveuse partait pour revenir que te ne restais pas indifférent à celle-ci. Regardant subtilement le popotin de la jeune femme avant qu’elle ne s’éloigne de ta vue. N’as-tu pas honte alors que tu es accompagné ? Il en est certain que celle-ci est assez attirante mais pourtant cette serveuse aussi. C’était le genre de serveuse qui s’habillait pour attirer le regard. Ce short moulant en jeans qu’elle porte, tu le regardes attentivement. Et c’est là que tu entends un petit cri. Tu sursautes un brin en reportant ton attention sur la jolie rousse. Et merde. Tu te sens con d’un coup et tu te demandes si elle a assistée à ton cinéma. Tu crains, Gabriel. Tu la voyais même rougir et détourner son regard. Mince, elle l’avait vue ou elle se sentait mal ? Tu l’ignorais tellement mais tu souriais doucement sans savoir quoi faire pour l’aider. Tu n’étais pas le plus doué des secouristes. Tu souriais doucement alors qu’elle rajoutait que tu ne pourrais pas calmer la douleur. C’est un fait. En fait, tu ne pouvais rien faire pour l’aider si ce n’est : rester les bras croisé. Ça craint, non ? Tu le sais mais c’est ainsi. Tu la regardes sans savoir quel doigt bouger. Sérieusement, tu crains et tu es doué pour craindre. Tu ris nerveusement en passant une main sur sa joue et allant gratter ton menton. « C’est un fait, je ne peux rien si ce n’est… », et là, tu attrapes sa main pour lui caresser doucement près du majeur. Ta petite sœur le fait tout le temps quand tu te brules et ça calme car cela te retire la concentration pendant un temps et la rejette simplement sur autre chose. Tu souris doucement en ne quittant pas la jeune femme du regard. « Désolé pour ça… », pour ça ? Oui, tu laisses le mystère pour savoir ou voir si elle a remarqué que tu avais l’œil pour relooker les deux melons que cette femme portait dans son short. En fait, tu te sens un peu idiot de passer par ces stratagème pour avoir réponse à ta question tellement existentielle : l’avait-elle remarquée ? Cela t’intrigue car tu ne veux pas spécialement passer pour un pervers. Tu n’es point un pervers mais tu étais juste attiré par ce short. Tu es vraiment dingue, mon petit.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeLun 13 Mai - 17:41

Il n'y avait que les touristes ou les nouveaux venus qui pouvaient remarquer un tel détail. Des bancs. La rouquine s'était habituée à cette absence de bancs, au point où elle ne les voyait même plus. Il faut également préciser que Ginny était loin d'être ce type de personnes qui nécessitait une petite pause des jambes en pleine promenade; le repos sera après s'être promené, pas pendant. Il était vrai qu'elle ne pensait pas aux vieillards épuisés après deux minutes debout, mais c'était à la ville de s'occuper de penser au confort de tous ses habitants, chef de brigade compris. Ce dernier se contenta de répondre à la pianiste un léger Ouais, accompagné de ricanements. Allait-il vraiment le faire? Ginerva l'ignorait, elle ne le connaissait pas assez pour savoir s'il était du genre à prendre les devants ou à parler sans s'impliquer. Peu importe, la serveuse vint les interrompre pour prendre leurs commandes et la rouquine commanda son café latté, variante italienne du café au lait - quand on aime les cafés spécialisés, on s'y intéresse forcément, il n'y a pas que le piano dans la vie de la jeune femme. Une fois la jolie dame partie, le sujet boisson/prénom démarra. Gabriel fut le premier à en parler, étonnant la rouquine qui n'avait jamais entendu parler de cette boisson "Ginny" et la faisant rire. Elle ne put s'empêcher de défier son sauveur de deviner son véritable prénom, soit Ginerva. Ce qui était sûr cependant, c'est qu'il n'existerait jamais de boisson s'appelant Ginerva! Trop long, trop moche, trop peu attirant. Cependant, Gabriel refusa de jouer à son petit jeu de devinettes, ce qui sur le coup laissa la jeune femme interdite. Personne n'avait jamais refusé de participer à ses conneries, parents exlus. Soit il faudrait l'anoblir pour être le premier à avoir fait ça à la rouquine, soit il faudrait le décoincer. La seconde option semblait intéressante, mais Ginerva ne voulait pas le forcer à faire des choses que Gabriel ne semblait visiblement pas vouloir faire. Elle se contenta de sourire légèrement à son interlocuteur. "Alors je garderai ce petit détail secret." La rouquine aurait bien aimé dire à son sauveur que sans son prénom, il ne la retrouverait jamais, mais demandez à n'importe qui dans le quartier 'Salut, tu sais où se trouverait une famille de roux qui jouent du piano?' et la maison 42 sera aussitôt retracée, Ginny à l'intérieur. Atypique, la famille.

Le café arriva, accompagné de la jolie serveuse. Certes, elle avait du charme, mais Ginny n'était pas un homme, elle ne remarquait pas trop ces trucs-là. Elle fit donc son rituel normalement, et vit quelque chose qu'elle n'aurait pas dû voir. Si ce n'était de cette vision, tout serait allé pour le mieux dans le meilleur des mondes. Hé bien non. La seconde fille Wainwright était mal à l'aise dans cette situation, elle n'aurait pas dû y assister ni même être présente. Pour ne plus y penser, elle but son café, mais se brûla la langue. Vive le malaise! La rouquine s'excusa à son sauveur et tenta une petite rigolade, hahaha, pour détendre l'atmosphère. Gabriel ne savait plus où se mettre, c'était évident. C'est plus facile de sauver quelqu'un d'un accident de voiture que d'une brûlure à la langue. Geste surprenant, le chef de brigade prit la main de Ginny pour lui caresser le doigt. Étonnée par son geste, la rouquine en oublia toute douleur. Mais n'en rougit pas moins. Et le petit sourire que Gabriel lui fit avant de s'excuser était charmant. Presque trop. Et avec sa main dans celle de son sauveur, c'en était limite romantique. Mais la rouquine devait cesser de se faire des idées: ne venait-il pas de reluquer la serveuse devant elle? "Pas besoin de t'excuser, ça va..." Je suis habituée. Ginny l'invisible, toujours. Personne ne la regardait de la façon dont cette fille venait de se faire regarder. La pianiste leva les yeux vers Gabriel et lui sourit. "Vous les mecs, vous ne pensez qu'au cul, c'est normal!" Se sentant mieux, Ginerva retira sa main de celle de Gabriel et reprit son café, soufflant légèrement dessus pour éviter une seconde brûlure. "Donc, qu'est-ce qui t'a fait revenir dans le quartier, dis-moi?" Ce n'était certainement pas le désir d'aventure et d'adrénaline, la ville étant trop petite et tranquille pour en donner à un quelconque membre des forces policières.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeVen 24 Mai - 4:22

Ohhhh… congrat, applaudissons. Tu n’es qu’un petit joueur bien assez minable, mon mignon. Tu viens de rater ta chance alors que tu aurais pu t’amuser un peu à jouer aux devinettes mais tu n’es pas toujours d’humeur à faire joujou, sérieusement pas. Tu n’es pas devin du tout qui plus est. Tu ne pouvais pas t’empêcher de rire un peu nerveusement en l’entendant alors. Ah oui ? Tant pis. Oui, elle ne pouvait pas te forcer au fond. Tu n’es pas un homme que l’on force même si tu aimes réellement jouer. Tu te lances alors dans un vrai guêpier avec ce regard mal placé vers la serveuse. Et merde, tu te rends vite compte de ton erreur. Vraiment. Et alors qu’il venait encore la chance de le sauver à nouveau, tu ne savais que faire. Une main sur la sienne, tu caressais celle-ci bêtement comme si ce geste t’était naturel. Ce n’était pas du tout dans l’idée de la séduire. Enfin tu n’en sais rien en fait. Tu n’es pas réellement certaine de toi sur le coup. Tu te contentes de baisser le regard alors qu’elle rougie. Tu n’as pas clairement l’habitude de voir rougir les femmes enfin si mais pas pour si peu. Caresser la main d’une femme n’est guère l’une de tes habitudes. Tu es clairement au courant de ça. Ce n’est pas « ton truc », tu te sens même nul en général de cette technique d’approche. Quel idiot, tu fais. Un vrai petit con parfois. Un anti-bisounours enfin tu n’as rien contre eux mais tu ne sais pas être comme eux. Comment tu arrives à te comprendre parfois ? Tu n’en sais rien et tu t’excuses d’avoir agis comme un idiot. Tu le regardes attentivement en haussant les épaules alors qu’elle te dit de ne pas t’excuser, ça va. Tu ne connais pourtant pas les techniques d’usages. Vraiment pas, même. Tu éclates de rire en la regardant attentivement alors qu’elle te balance clairement que vous les mecs, vous ne pensez qu’au cul. Tu n’as pas pu t’empêcher de rire. C’était plus fort que toi. La franchise dont elle a fait preuve. Tu t’étonnes clairement. Tu le regardes attentivement en penchant la tête. Tu souris doucement et tu ne la quittes pas du tout du regard. Tu penches même doucement la tête vers la droite en la regardant alors qu’elle te demandant ce qu’il t’avait fait revenir dans ce quartier. Tu souris doucement avec une sorte d’affection. Tu ne sais pas pourquoi mais tu as envie d’être affectueux avec cette jeune femme qui te fait rire, elle te fait même sourire. Tu ne sais pas quel est cette magie. « Oh… », soufflais-tu doucement entre tes deux lèvres et tu haussais les épaules. Que faire de plus, tu ne sais que dire. « Le champ était libre, mon père était mort. Je ne m’entendais pas vraiment avec lui donc… enfin… », tu te dis un peu que tu parais froid. En fait, tu n’y peux rien. Entre toi et ton père cela avait toujours été froid. Vous ne vous étiez jamais réellement entendu. C’est comme le blanc et le noir. Un chat et un chien aussi sauf que c’est attendrissant ce genre de petite bagarre. Tu n’as jamais trouvé ta relation parentale attendrissante. En fait, tu n’es pas vraiment très proche de ta famille. Tu veux même esquiver ça. Tu ris aussitôt après avoir parlé de ça et tu la regardes droit dans les yeux. « Puis je voulais être le super zéro d’un femme en tant que bon chef de brigade. Ce n’est pas de tout repos puisque comme tous les hommes, je ne pense qu’un sexe visiblement donc voilà, je ne suis qu’un con. Un vrai con, oui. Je ne pense qu’à ça encore et encore. Clairement, je suis un pervers ! », tu souriais en fronçant les sourcils. « Je plaisante ! », rajoutais-tu en lui tirant la langue. « En fait, je ne suis pas du genre à ne penser qu’au cul. J’ai une copine d’ailleurs ! », tu jubiles intérieurement en lâchant ça. Ce n’était pas vrai mais tu adorais le dire pour le fun. « Savannah… », et là, tu as un trou, tu ne te souviens même plus de son prénom mais tu croises les doigts imaginairement pour qu’elle le connaisse et t’en rappelle. « Tu la connais peut-être ? », demandais-tu alors. « Elle est sublime, blonde, maigrichonne et bosse dans un magasin de chaussure ! », oui, tu es douté pour décrire ta petite amie… enfin fausse petite amie. Tu mérites même un award du pire idiot de la ville. Félicitation.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeMar 4 Juin - 0:53

Ginny faisait rarement preuve de censure lorsqu'elle parlait. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler? Sa mère lui répétait souvent lorsqu'elle était petite, mais la rouquine ne faisait jamais attention à ce conseil. Faire preuve de transparence, dire ce qu'elle pensait. D'où sa curiosité. Les questions fusaient dans sa tête, et aussitôt ça sortait de sa bouche. Parler à Gabriel de son arrivée dans le quartier, quelle question indiscrète! Mais c'était le genre de Ginny. Cependant, elle ne s'attendait pas vraiment à une réponse aussi directe que celle que Gabriel venait de lui faire. Elle avait beau être directe et sans tact, il y avait bien un sujet que Ginerva Wainwright trouvait tabou: la mort. C'était glauque, ça faisait peur et c'était triste. Toutes les choses que Ginny n'appréciait pas en un seul sujet, tout pour qu'elle ne veuille pas en entendre parler. Et voilà que son héros, le plus naturellement du monde, lui révèle son père est dead. Bim boum, comme ça. Des préliminaires, il connaissait pas? À la mort de ses grand-parents - accident d'avion, ils revenaient d'Irlande -, ses parents avaient utilisé tout le tact qu'il leur était possible pour expliquer la situation aux enfants Wainwright. Mais même avec tous les euphémismes du monde, Ginny était inconsolable. Tout le monde était immortel voyons, il n'y avait que les méchants de Disney qui mourraient! Et pourtant, la rouquine dut faire face à cette réalité; la mort était partout. Et voir son sauveur parler de son père décédé dernièrement avec autant d'aisance la persuada que les forces de l'ordre n'était vraiment pas son domaine. Il devait en voir presque tous les jours, des morts. Ginny se sentit presque mal à l'aise devant cet homme qui visiblement ne craignait pas la mort. "Euh... je... désolée, hum... toutes mes condoléances..." C'était tout ce qui pouvait sortir de sa bouche en cet instant précis.

Incapable de rajouter un mot, ce fut Gabriel qui continua la conversation, se voulant un peu plus humoristique. Voulant probablement détendre l'atmosphère? Parler de la mort mettait toujours la rouquine mal à l'aise. En tout cas, ça fonctionnait! La rouquine esquissa un léger sourire à l'évocation du super zéro. "Si un super-zéro pervers et con peut me sauver des griffes d'une voiture en furie, imaginez ce que les autres sont!" Puis il parla d'une copine, ce qui attira aussitôt l'attention de Ginny. Certes, elle était un peu déçue qu'une fille ait déjà mis le grappin de son sauveur, mais le contraire l'aurait étonné. Elle attendit donc qu'il dise son nom, lance le missile ultime. Et quel missile! Savannah Richardson. Le visage de la rouquin exprimait bien son étonnement; bouche bée, littéralement. Durant quelques secondes. Puis reprit ses esprits, lâchant un léger cri au passage. "SAVANNAH!? Mais pourquoi elle ne m'a rien dit, je ne savais pas du tout, je... la traîtresse!" Ginny respira un peu, question de se calmer, puis: "Ça fait combien de temps? Comment vous vous êtes connus? Vous prévoyez avoir des enfants bientôt?" Des mini-Savannah et des mini-sauveurs partout, ça serait mignon. Même si des mini-sauveurs roux ça serait mieux (a). Mais Gabriel était déjà pris, cette possibilité était donc impossible, surtout qu'il était en couple avec son amie.
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MessageSujet: Re: « And they say that a hero can save us... » Gabriel « And they say that a hero can save us... » Gabriel Icon_minitimeJeu 27 Juin - 7:55

Tu te dis que tu gaffes souvent, t’es un homme gaffeur par moment mais non en fait, tu n’es juste pas habitué à parler avec des gens. Pas du tout même. Ce n’est pas ton crédo. Disons que tu t’y fais. Tu n’as pas le choix. Même les mamies qui décident de vieillir avec leurs chats parlent avec le voisinage. Tu peux te prétendre solitaire mais tu trouves un juste milieu car c’est normal pour ton métier. Tu le sais mais tu as encore des progrès à faire. Lâcher bim bam boom que ton père est mort ? Really ? Tu es le roi de la dynamite. Tu lâches des bombes. Tu n’es pas stupide. Tu remarques bien que tu as totalement gêné la jeune femme avec ton manque de tact mais ton père et toi, vous étiez tellement différents. Tellement déconnectés que tu te sens presque obligé de lui confier ceci. Tu continues de plaisanter pour rattraper ton coup. Sur le coup, c’est tout ce que tu te sens capable de faire car tu as réellement des soucis à te faire si tu fais fuir tout le monde et tu ris, légèrement mais tu ris à ce qu’elle te dit à propos du super zéro pervers mais tu n’es qu’un homme. Tu le sais et tu la regardes attentivement. Tu te dis que tu ne peux de toute façon rien dire pour la faire changer d’avis car pour toi ? Les femmes sont têtues comme des mules. Tu n’as jamais tenté de faire changer d’avis une femme. Impossible. Tu en es déjà fatigué rien qu’à l’idée d’essayer. C’est pour dire. Et là, tu parles, tu parles et tu parles. Tu racontes des millions de choses et tu remarques que la jeune femme que tu as sauvée tinte sur un truc, la personne qui est ta fausse petite amie réagi comme présente enfin façon de parler mais elle semblait la connaitre. Elle ne lui avait rien dit ce qui ne t’étonnes pas non plus. Tu éclates de rire légèrement amusée. Tu ris encore un peu et tu ris rarement mais ton retour te donne cette petite envie d’arrêter de tirer la tête pour un rien car tu revois des visages connus mais tu ne te rends pas vraiment compte du bienfait que cela te procure de retrouver l’endroit d’où tu viens. Un bien comme un mal. Tu t’en voudras surement une fois retombé dans le calme de ta chambre ou de ton bureau. Tu n’en doutes pas. Tout a des conséquences. Tu penches le regard vers ta tasse en buvant une gorgée alors que la jeune femme te pose des questions. « Je la connaissais de mon adolescence à Magnolia, rien de vraiment important et à mon ret… mais je pense que si tu la connais, elle répondra mieux aux questions que moi. Je ne voudrais pas lui faire défaut ! », Disais-tu sans savoir réellement si c’était une bonne idée en fait, tu avais un peu peur que vos histoires ne soient pas vraiment crédible d’un côté de l’autre. Tu as cette petite anxiété de vous emmêler les pinceaux puis ce n’est qu’un jeu et tu ne veux pas perdre la partie. « Tu la connais donc ? », demandais-tu en voulant un peu contourner cette histoire dans le sens où tu préférais en savoir plus sur sa relation avec la jeune femme qui était ta fausse copine que devoir raconter ou répondre à des questions à ton propos avec Savannah alors que tu ignorais réellement ce que tu pouvais dire ou ce que tu devais dire. Alors tu haussais les épaules en souriant doucement. « C’est une chic fille ! Je l'aime beaucoup. », tu souris légèrement en regardant l’heure sur ta montre. Tu n’es pas spécialement pressé mais tu avais encore des emplettes à finir et une nuit de repos dont tu devais librement profiter.
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