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| Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mer 16 Jan - 1:08 | |
| Nous étions en plein mois de janvier, les cours avait repris à la fac tandis que ceux du conservatoire avait repris dès la fin des fêtes de fin d'année. Il faisait un froid de canard dehors, Satine avait tenté de se battre contre la température en portant son bonnet pour réchauffer ses oreilles et une écharpe bien chaude piqué à sa soeur avant de partir ce matin. Comme tous les mardis elle sortait du conservatoire à 14 heures piles pour rejoindre son domicile et y travailler plus tranquillement son piano. D'un naturel un peu bordélique Satine n'avait pas pris la peine de ranger ses partitions dans son sac, elle était sortie de son cours à vitesse grand v ses feuilles entre les mains histoire de rentrer le plus vite possible chez elle.
Le parc, cette zone ou les étudiants aiment passer du temps pour se reposer sur un banc, fumé autour d'un café, où discuter au grand air était à cause du froid beaucoup moins remplie que d'habitude. Il était le coin de verdure qui reliait les différentes écoles du coin et où il était bon de passer du temps. Satine n'avait cependant jamais le temps de s'y arrêter, elle le traversait toujours le plus rapidement possible histoire de pouvoir rattraper sa ligne de bus au plus vite. Juste à côté de Satine se trouvait un groupe de jeunes garçons de son âge qui profitaient de ces espaces verts vides pour jouer à un jeu qu'elle ne comprenait pas et qui nécessitait un ballon. Sur le coup elle se demanda comment il pouvait faire du sport dans de pareille condition météo. Elle mourrait de froid ! Peut-être qu'elle était trop frileuse après tout.
Alors, Satine traversait tranquillement le parc comme à son habitude, car jusqu'à aujourd'hui jamais rien ne lui était arrivé dans ce parc. Sauf si on compte le jour où elle avait trébuché contre une souche cachée par les feuilles mortes de l'automne et qu'elle s'était retrouvée à genoux dans les feuilles, mais depuis ce jour Satine faisait toujours attention où elle mettait les pieds. Donc c'est en faisant attention à ses pieds qu'elle ne remarqua pas le danger lui venir en pleine face. Oui littéralement en pleine face, enfin surtout de profil. Le ballon des garçons qui jouaient dans le froid l'attaqua sans répit. Satine sous le choc n'eut même pas le réflexe de pousser un cri. Elle lâcha ses partitions qui volèrent un peu plus loin et son bonnet tomba à ses pieds tandis qu'elle posa sa main sur sa joue et son oeil. Déjà qu'elle trouvait que cette situation la rendait ridicule voilà qu'elle voyait flou. Ouf ça passait apparemment. Sans réfléchir elle se baissa alors pour récupérer ses partitions avant qu'elles ne s'envolent trop loin et qu'une fois de plus le ridicule la rattrape tandis qu'elle serait en train de leur courir après. Si on pouvait se limiter à une fois dans une journée ce serait bien pensa-t-elle. Le plus important pour elle s'était ses partitions, les coupables elle verrait après. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Ven 18 Jan - 0:26 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Aaron s'était installé en plein milieu du parc qui séparait les universités. Une sorte de carrefour des langues et des vocations plutôt intriguant quand on y pense. Quelques amis de sa classe l'y avaient suivi, ce qui l'arrangeait. Il avait deux heures à tuer en attendant son dernier cours, et il se serait bien ennuyé seul. Alors que les filles avaient sorti un bouquin de cours et semblaient faire leurs devoirs -quel sérieux, mesdames!-, Aaron avait proposé à ses potes de faire mumuse avec la balle. Seuls deux avaient accepté, et tout sourire, le jeune Hamilton avait dévoilé le Graal. Quelle chance d'avoir entraînement le mardi ! Pendant trois minutes, ils s'étaient simplement échauffés les bras, s'éloignant de plus en plus. Aaron avait le privilège de ne commettre aucune erreur de direction ou de puissance : ses balles arrivaient toujours dans les mains des receveurs. Mais ses compères n'étaient pas autant doués. Cependant, c'était aussi ce qui procurait du challenge. Les trois amis augmentèrent la difficulté en se déplaçant latéralement. Puis, Aaron se chargeant des passes, les deux autres s'amusèrent à courir comme à la télévision, sans regarder la balle, et en se retournant au dernier moment. Le suspens quoi ! Les filles avaient levé le nez de leurs cours pour encourager les garçons qui s'en donnaient à cœur joie. Quel mec irait refuser de se pavaner devant ces dames ? Aaron ne cherchait pas les louanges de ses spectatrices : il s'entraînait ni plus ni moins. Il était cependant ravi de ne commettre aucune erreur. Enfin, quel dommage que ce ne fut pas le cas des autres joueurs. Aaron eut le temps d'apprécier la parabole dessinée par la balle dans le ciel. La passe était bien trop haute, bien trop longue, trop appuyée, trop tout. Ce n'était pas le premier échec de ses acolytes, mais le jeune homme eut un étrange pressentiment. Cependant, il ne pouvait rien faire à part attendre que la balle retombe. Il courrait en la suivant du regard, et ce fut bien trop tard qu'il comprit qu'elle n'allait pas rebondir dans l'herbe... mais sur le visage de quelqu'un. Il n'eut d'ailleurs pas le temps de prévenir le malheureux, qui s'avérait être une malheureuse. Rousse, qui plus est. Elle reçut comme prévu la balle dans le visage, ce qui la fit basculer sous le choc. Elle ne chuta point, cependant. Son bonnet et son sac au sol, il ne fallut que quelques secondes au vent pour s'emparer des feuilles qui y avaient été placé. Elles s'envolèrent à tout va, et Aaron eut l'impression que c'est cela qui sortit la demoiselle de sa torpeur. Lui, à défaut d'avoir failli exploser de rire, se concertait mentalement. Aussi rousse, il n'y avait pas cent sept possibilités. Il pensa immédiatement à Ginerva, mais elle se serait immédiatement retourné vers ses agresseurs et aurait poussé une gueulante. Ce n'était pas elle. Il s'approcha en vitesse pour aider son inconnue. En attrapant les premières pages volages, des partitions selon son souvenir aguerri du solfège, il jeta un œil vers l'infortune et la reconnut aussitôt : Satine Wainwright. Finalement, il n'était pas si loin, à penser à Ginerva. Devait-il aller lui parler pour savoir comment allait sa joue boursouflée ? Non, d'abord les partitions ! Satine l'avait toujours intriguée et il sentait que négliger son travail et sa passion n'était pas une solution pour se rapprocher d'elle et la comprendre. Il récupéra une à une les pages les plus éloignées, la laissant s'occuper des autres. Puis, il vint la trouver et lui présenter, un peu pataud, les feuilles humides, salies, froissées, ou intactes aussi, il fallait savoir être positif.
-Tiens, Satine. Il y eut un léger blanc, mais Aaron s'obligea à y mettre vite fin. Et ta joue, ça va ?
Elle avait l'air un peu rouge, surtout sur la peau claire de la pianiste. Il voulait constater la présence d'une bosse, alors il avança la main doucement. Mais Aaron se refusa à toucher Satine : et si elle était en colère contre lui ? C'était légitime, il était un peu responsable du piteux état de ses partitions et de son visage. Alors autant tester son humeur avant de tenter le diable.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Mer 20 Fév - 2:47, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Ven 18 Jan - 16:39 | |
| Satine n'eut même pas à courir après les partitions volante, quelqu'un était venu l'aider. Un des trois sportifs pensa tel et encore heureux qu'il soit venus l'aider tout ça était leur faute ! Elle ramassa ce qui était alors à ses pieds comme le reste des partitions un peu mouillées qu'elle rangea dans son sac lui aussi tombé avec son bonnet ainsi que le fameux ballon. Elle se demandait comment réagir, s'il fallait qu'elle les engueule ou s'il fallait mieux rendre le ballon et passer son chemin comme si de rien n'était. Elle suivit ensuite du regard ce jeune homme qui récupérait les dernières pages, il lui rappelait quelqu'un, mais elle n'arrivait pas à mettre son doigt dessus. Oh mais bien sûr ! C'était Aaron Hamilton, le fils des Hamilton. Il avait été au lycée ensemble et Satine était même allé chez une fois pour jouer du piano lors de l'anniversaire de mariage de ses parents. Elle appréciant d'ailleurs beaucoup ses parents. Mais Aaron c'était une autre histoire, elle le connaissait à peine et les rares conversations qu'elle est eue avec lui se comptait en cinq mots tout au plus. Autant dire qu'ils étaient que de vague connaissance.
Le jeune homme arriva alors à sa hauteur les partitions à la main, elles étaient mélangées et dans un piteux état, mais la jeune fille n'avait pas le choix et devait faire avec, elle les rangea dans son sac ainsi elle était sûre qu'elle ne s'envolerait plus. Elle fut surprise qu'il la reconnaisse, elle l'avait aperçu au nouvel an, mais ils ne s'étaient pas adressés la parole. En fait elle se demandait si la dernière fois où il avait échangé quelques mots ne datait pas du Lycée. Et dire qu'ils vivaient dans le même quartier. « Merci » lui avait-elle répondu en lui rendant à son tour son ballon. Un blanc s'installer ensuite entre eux, un blanc qui permit à Satine d'observer le jeune homme, il avait changé d'après ses souvenirs de lycée. En bien naturellement, il paraissait plus grand et plus baraqué, il n'était définitivement plus un adolescent. C'est Aaron qui brisa la glace en s'inquiétant de la joue de la jeune fille. Il avait levé la main comme pour examiner le visage de Satine, elle l'observa faire et prit les devant en posant elle-même sa main sur sa joue. Elle était chaude et un peu bossu, une sacrée affaire ! Heureusement qu'elle ne sortait jamais. Elle sentait son pouls frapper contre sa main gelée, elle n'avait alors qu'une envie, celle de rentrer au plus vite chez elle.
« ça va, je survirai je pense » Il fallait relativiser un peu, elle ne s'était pas cassée une jambe non plus en glissant contre une plaque de verglas, cela dit la journée n'était pas encore finie et le chemin pour rentrer à Magnolia était encore long. Elle avait récupéré toutes ses partitions et sa main glacée par le froid allait l'aider à faire passer la douleur de sa joue. Ce n'était pas une si mauvaise journée que ça non ? En plus elle venait de répondre à Aaron avec une phrase contenant sept mots. Quelle aubaine !
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Sam 2 Fév - 16:31 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Satine avait remercié Aaron, et sentant certainement sa joue s'enflammer à cause du choc, elle avait palpé son visage. Aaron avait pu remarquer une bosse légèrement rouge, mais cela ne semblait pas très grave. Tant mieux ! Il aurait eu des ennuis avec la mère Wainwright s'il avait été responsable d'une cicatrice sur le doux visage de son aînée. Et il fallait avouer qu'il n'avait aucune envie d'affronter la tyrannique rousse. Comme il le pensait, Satine ne se laissa pas impressionner par son élan de sympathie. Et elle annonça qu'elle survivrait. C'était parfaitement vrai, mais Aaron ne voulait pas qu'ils se quittent en si mauvais termes. Autrement, il resterait à ses yeux le parfait sportif qui après s'être assuré de ne pas l'avoir tuée, est reparti jouer à la baballe. Et il ne supporterait pas ce rôle bien longtemps. Il laissait ce stéréotype à certains abrutis de son club, qui s'en vantaient presque. Mais lui, Aaron Hamilton, se savait bien plus que cela.
-Reste ici, je vais chercher mon sac.
Il supplia du regard Satine de ne pas bouger, et se hâta d'aller récupérer la balle là où elle s'était perdue près des lieux du crime. En courant, il regagna ses camarades de classe. Le maladroit qui avait failli assommer Satine vint s'excuser. Aaron sourit, le déculpabilisa et lui assura qu'il ferait passer le message. Puis, passant son sac autour en bandoulière, il salua ses amis et vint retrouver Satine. Arrêté près d'elle, il glissa la balle dans son sac et releva la tête.
-Jimmy s'excuse. Et moi, je te raccompagne chez toi, te reposer. Tu pourras avoir un léger trauma crânien, sait-on jamais.
Aaron lui sourit. Evidemment, il souhaitait être prévenant envers Satine. Les risques de trauma étaient minimes, mais elle n'était pas sportive, et son corps peu habitué à être bousculé par autre chose que de la musique. Du moins, c'était ce qu'il pensait.
-Continue de glacer ou tu vas te transformer en schtroumpfette.
Aaron sourit. Il essayait d'être à l'aise, mais Satine l'intimidait un peu. Il pouvait presque toucher ce mur, cette différence entre leur deux monde. Et à regret, il ne connaissait pas la solution pour passer à travers.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Jeu 7 Fév - 1:37, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 5 Fév - 22:00 | |
| Encore un peu secouée Satine ne prêtait guère attention à Aaron, toutes ses pensées étaient pour ses partitions, ce qu'elle allait en faire maintenant qu'une bonne partie était abimées. Les solutions à son problème tournèrent dans sa tête comme celle d'en recommander ou de recopier tout à la main, ça demanderait du travail oui, mais elle n'allait pas se pointer en cours avec des partitions sales quand même. Le jeune homme qui se tenait alors devant elle lui demanda de rester sur place pour qu'il aille chercher son sac. Son sac ? Ses affaires ? Pourquoi faire voyons, se demanda alors Satine perplexe, elle jeta un coup d'oeil à son arrêt de bus et remarqua qu'elle venait de loupé le sien...
« J'ai loupé le bus de toute façon... » Lacha t-elle d'un air las. C'était la suite logique des choses, le ballon, rater son bus... Elle commençait à se demander comme allait bien pouvoir se finir cette journée, ou allait-elle tomber pour finir ce combo de malchance en beauté ? A son retour Aaron présenta les excuses de son ami qui avait attaqué la rousse et proposa à Satine de l'a raccompagné. Cette dernière ne s'y attendant pas ouvrit de grands yeux face à son interlocuteur. « Oh. Je te remercie, mais je pense pouvoir rentrer seule... » Satine se voyait mal rentrer avec Aaron, elle avait bien trop peur de ne pas savoir quoi lui dire pendant le trajet. Elle avait peur de se retrouver gêné par le silence qu'il pourrait y avoir entre eux. Cependant, la jeune fille avait été un peu touché par l'élan de prévenance qu'avait eu son voisin. Ils ne se connaissaient à peine, se parlait dans de rare occasion alors Aaron aurait très bien pu s'excuser et repartir jouer avec ses amis sous les yeux de quelques filles mourant d'envie de les avoir comme quatre heures.
Puis Aaron tenta une nouvelle approche avec une petite blague histoire de détendre l'atmosphère entre eux, seulement Satine avait énormément de mal à comprendre le jeune homme, que ce soit dans sa manière d'entre en vivant à fond dans le sport ou sa façon de penser et de parler. Depuis qu'ils se connaissent ces deux-là n'ont encore jamais réussis à tenir une vraie conversation. « Pourquoi je suis bleue ? » demanda alors Satine qui n'avait pas compris la petite blague d'Aaron. Elle fronçait les sourcils et lâcha sa joue rougit, perplexe face au blondinet
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Jeu 7 Fév - 3:37 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Le froid continuait de glacer le visage d'Aaron mais il se fit violence. Keep walking. Il tira une écharpe de son sac et entoura son cou avec. Hors de question de prendre froid ! Aaron préférait mourir plutôt que de s'absenter pour un match à cause d'une telle imprudence. Il rentra un peu plus la tête dans les épaules afin de se couvrir jusqu'au menton. Foutu vent. Satine, qui restait étrangement silencieuse -ou peut-être était-ce normal de sa part?-, se tourna vers lui. Elle semblait désirer quelques explications concernant sa blague. Elle n'avait pas vu l'humour, ou bien ne l'avait-elle pas compris ? Peu importaient les raisons en réalité, Aaron éclata de rire. C'était tellement innocent, cette manière qu'elle avait eu de lui demander si elle était bleue.
-Désolé, m'en veux pas. T'étais vraiment trop mignonne ! Réussit à articuler le jeune homme entre deux rires.
Entre le rire et l'air glacé, Aaron fut pris qu'une quinte de toux qui le calma bien rapidement. Il venait d'y penser : hors de question de se laisser avoir, il ne serait pas malade. Depuis le temps qu'il prenait ces compléments alimentaires à deux francs six sous pour rebooster ses défenses naturelles, c'était inconcevable qu'il s'enrhume au premier coup de froid. Il reprit petit à petit son souffle et s'excusa brièvement auprès de sa charmante compagnie. Il ne savait pas quelle folie l'avait pris de vouloir la raccompagner coûte que coûte, mais désormais, il était lancé, et ne lâcherait pas la jolie rousse à mi-chemin. C'était étrange, de voir leurs deux mondes se bousculer. Elle ne semblait pas le comprendre, et lui, ne saisissait pas la profondeur de son tempérament. Mais s'il y avait bien une chose sur laquelle ils avançaient synchrone, c'était la conception de la passion. Satine se donnait corps et âme dans son piano, lui gardant une place privilégiée dans sa vie. Aaron vouait son temps libre au sport et à la compétition. Tous deux vivaient pour ce qui pouvait sembler un loisir pour d'autres. Mais malgré ce point commun, Satine et Aaron n'avait jamais su enjamber les barrières. Ils s'étaient contentés de regarder leurs mondes respectifs, jugeant les différences. Aaron en avait assez, il voyait tant de paillettes scintiller de l'autre côté de la murette, qu'il se brûlait les yeux à ne pouvoir toucher. Il voulait partager, ou à défaut de prendre une place particulière comprendre. Il voulait sentir la musique l'envelopper doucement, la mélodie de cette pianiste talentueuse l'obliger à retenir son souffle.
-Tu t'en sors entre les études, les concerts, tout ça ? Demanda-t-il soudain à Satine.
Il n'avait pas perdu son sourire, compensant la question sérieuse à laquelle il se confrontait. C'était vrai que la jeune Wainwright avait une dose de travail incroyable, et Aaron réalisait qu'elle devait vivre à cent à l'heure. Lui, qui vivotait dans sa cambrousse de Magnolia Cresent, n'avait pas tant de soucis. Et qui plus est, il n'avait pas de mère dragon pour le diriger d'une main de fer. Décidément, la vie de pianiste ne semblait pas de tout repos.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Mar 12 Fév - 5:07, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Sam 9 Fév - 22:00 | |
| Tandis que Satine le remercia Aaron se cacha à moitié dans son écharpe pour se protéger du froid de et du vent qui soufflait sur leur visage. Pas très réchauffer non plus Satine frissonna à force de rester immobile dans le parc. Elle songea alors à la chaleur du bus qu'elle venait de rater ce qui ne l'aida pas à aller mieux.
Quand elle lui demanda si elle était bleue ce cher Hamilton éclata de rire. Satine ne savait alors pas si elle devait bien le prendre ou pas et rester de marbre en le regardant rire. Avait-elle dit une blague sans s'en rendre compte ? Peut-être qu'elle avait le visage tellement gonflé que s'en était devenu drôle ? Aaron s'excusa alors de rire précisant qu'elle était « vraiment trop mignonne ». Satine écarquilla les yeux, au moins elle n'était pas défigurée se disait-elle, mais Aaron venait bien de dire qu'elle était vraiment trop mignonne où elle venait d'halluciner ? Ce Jimmy avait frappé plus fort qu'elle ne le croyait peut-être. La dernière fois qu'on avait qu'un garçon avait dû lui dire qu'elle était mignonne cela devait être quand elle avait six ou sept ans et c'était surement un oncle qui lui tirait les joues aussi loin que l'anatomie de son visage pouvait le permettre. Bon il fallait se remettre dans le contexte, ici Aaron riait il y avait ici qu'un compliment suite à sa question posée de manière si naïve.
Satine finit par en sourire doucement. Il avait raison, il y avait de quoi rire après tout. Rire, Aaron riait tellement qu'il finit par se faire avoir par une quinte de toux, Satine l'observait silencieusement comme elle savait si bien le faire, mais Aaron coupa ce silence lui demandant si elle s'en sortait avec les études et les concerts. C'était la surprise numéro deux des cinq dernières minutes. Aaron qui s'intéressait au monde de Satine, Satine pris enfin la parole. « Ca va je m'en sors assez bien. » Elle haussa les épaules, elle ne savait pas trop quoi dire, cette rencontre l'avait un peu brusqué. Pour se rattraper elle tenta de s'intéresser au monde du jeune Hamilton à son tour. Alors, elle se remémora tout ce qu'elle pouvait savoir de lui, tout ce qui lui vint à l'esprit était des images d'Aaron toujours un ballon à la main. Depuis le lycée elle ne le voyait que comme ça, le sportif qui ne jure que par le sport. Elle se trompait peut-être, c'était le moment ou jamais de savoir après tout. « Et toi, toujours à faire du sport ? » Elle souligna sa question d'un léger sourire, remarquant que celui d'Aaron était toujours marqué sur son visage. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 12 Fév - 5:08 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Le jeune homme était ravi d'avoir trouvé un terrain sur lequel Satine n'était pas gêné. Depuis sa malencontreuse rencontre avec sa balle, la jeune fille avait en effet été de nombreuses fois surprise et certainement mal à l'aise. Mais que voulez-vous, Aaron était un garçon franc et tellement gentil, que les deux qualités combinées faisaient des ravages. Ainsi, la jolie Wainwright lui répondit bien vite qu'elle gérait, ce qui n'étonna pas le moins du monde Aaron. Elle devait être habituée, puisqu'elle jonglait entre musique et cours depuis toujours. Cependant, elle ne se rendait pas compte que c'était plutôt incroyable et remarquable.
-Je suis vraiment impressionné.
A bien y réfléchir, Aaron ne sut dire exactement pourquoi « lui » était transcendé. Après tout, il produisait les mêmes efforts que la rousse avec les matches sportifs, se déplaçant de temps à autres à travers le pays, ayant un horaire un peu aménagé. Il avait lui aussi réussi à se satisfaire d'un emploi du temps ponctué de cours et de passion, sauf qu'il n'était pas payé pour cela. Alors, en guise de réponse, Aaron trouva intéressant de se dire qu'il était impressionné par son acharnement à la tâche. Car depuis toujours, l'on avait jamais vu Satine Wainwright vaincue, elle se donnait chaque fois corps et âme, faisait la une de certains journaux. Et ce, avec ou malgré une mère dragon. Sur quoi Satine en vint à parler de lui. A lui demander s'il faisait toujours du sport. Oui, c'était bien le cas, et Aaron ne pouvait le nier. Mais cela l'agaçait qu'on ne lui connaisse que ce tempérament. Aaron le sportif, voilà, c'était tout. Alors qu'il était tellement plus que ça. Mais il ne pouvait en vouloir à Satine : il sentait que cette question lui avait demandé un effort considérable, et à la vue du sourire qui apparut sur ses lèvres, il fut épris d'un sentiment de sympathie profonde. Quel amour faisait-elle à se faire violence pour converser avec lui.
-Oui, toujours. Peut-être un peu moins qu'au lycée, cependant, mais ce n'est pas pour me déplaire.
En effet, Aaron participait à de nombreuses activités sportives à l'intérieur même du lycée. Il réussissait à combiner trois sports en ce temps là : football, hockey et natation. Plus le footing qu'il faisait en temps libre. Or, avec l'intégration à l'école de commerce, il n'avait dû en choisir qu'un, ç'avait été le hockey. Et même si le sport était à un meilleur niveau avec davantage d'entraînements, Aaron savait qu'il avait réduit sa dose d'effort physique. Seulement, il pouvait ainsi se satisfaire d'une autre passion qui grandissait : le goût. Et si personne n'était au courant, ce n'était pas au détriment du jeune homme qui profitait de son talent en silence. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 12 Fév - 19:06 | |
| Impressionnée, il avait dit qu’il était impressionné et Satine ne voyait pas en quoi. C’est cours était un peu comme la complémentarité de son apprentissage au piano, il ne lui était pas compliqué à ses yeux de jongler entre cours du conservatoire et piano. En revanche, ce qui aurait été impressionnant c’est de jongler entre musique et vie sociale active tout en ayant une mère comme la sienne. C’était tellement plus incroyable qu’elle n’y était toujours pas parvenue alors qu’elle avait vingt-deux ans… Un peu la loose quand même.
Par politesse et pour agrémenter la discussion Satine avait à son tour poser une question au charmant Hamilton, mais elle ne savait pas grand-chose de ce dernier à part qu'il était un grand sportif et le voir jouer dans ce parc ne fit que appuyer sur cet aspect de sa personnalité que Satine lui connaissait. Il avoua alors en faire un peu moins et Satine hocha la tête doucement pour lui faire comprendre qu'elle l'écoutait. Elle ne posait pas sa question au hasard seulement pour parler et lui faire plaisir. Cependant, elle ne savait pas comment rebondir, après tout il y avait des milliers de façon de continuer cette conversation, mais Satine n'était pas habitué à en tenir de très longue avec les gens qu'elle ne connaissait peu. Dans ce genre de situation elle lâche un joli sourire et son interlocuteur, lui dit que c'était sympa de lui parler et d'éclipse vite fait bien fait. Cette méthode aurait pu bien fonctionner si seulement Aaron n'avait pas voulus la raccompagner. Satine allait devoir faire un effort de niveau social plus poussé que d'habitude si elle ne voulait pas être confronté à des silences gênant sur leur chemin.
« On ferait peut-être bien d'attendre à l'arrêt de bus ? » proposa Satine à court d'idée. Elle trouvait sa réponse à tout ça terriblement nulle, elle aurait pu paraitre un peu plus intéressé à lui, mais rien ne lui venait à l'esprit, comme si elle était trop éloigner de son monde pour réussir à en percevoir ne serait qu'un petit bout. Elle l'avait entendu pourtant, mais elle n'arrivait pas à comprendre cette passion peut-être. Elle se maudissait intérieurement d'avoir coupé d'un sujet à l'autre si sèchement et espérait qu'Aaron n'en tienne pas compte et qu'il le prendrait pas mal pour autant. Au cas où Satine garda son sourire au visage cachant sa gêne, histoire de montrer qu'il n'y avait ici aucun méprit pour le sport même si ce n'était pas sa matière préférée au lycée. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mer 20 Fév - 2:48 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Même s'il n'était pas certain que Satine se sente vraiment intéressée par les petits détails de sa vie de sportif, Aaron était content qu'elle l'ait interrogé à ce sujet. C'était un bel effort venant d'elle et le fils Hamilton ne pouvait que le remarquer. Cependant, suite à sa propre réponse, Satine ne relança pas. Elle se contenta d'approuver discrètement et de sourire. Elle semblait gênée, et son état se propagea jusqu'à Aaron. Le jeune homme, d'ordinaire sûr de lui et à l'aise dans toutes les situations, commença à se remettre en question. Peut-être que la jolie rousse n'avait aucune envie de lui parler. Après tout, elle venait de se faire presque assommer par un ami d'Aaron, d'éparpiller ses précieuses partitions, de les retrouver abîmées. Et tout cela alors qu'elle était sur le chemin du retour. L'unique héritier Hamilton n'était auprès d'elle qu'avec de bonnes intentions, mais il n'avait pas pensé une seconde qu'elle pouvait préférer la solitude à sa présence. Et maintenant que cette idée lui effleurait l'esprit, il ne savait comment agir. La laisser seule ? Non, certainement pas. Après le choc, si elle avait un traumatisme crânien, même bénin, il valait mieux qu'elle soit toujours en compagnie de quelqu'un. Sans regret, Aaron se convainquit de camper sur ses positions et de raccompagner la Wainwright chez elle. Il saurait bien débrider ses craintes et la faire parler. Il n'était pas l'homme parfait de Magnolia Cresent sans raison ! Mais avant qu'il n'eut le temps de reprendre le contrôle de la conversation, la rouquine proposa d'attendre le bus qui les ramènerait jusqu'à leur divin quartier. Aaron parut une seconde surpris -il faisait d'ordinaire le trajet à pied pour s'oxygéner-, mais s'obligea à accepter.
-Ouais, faisons ça.
Il laissa un grand sourire apparaître sur son visage et reprit de plus belle la marche aux côtés de Satine. Aaron put distinguer l'arrêt de bus un peu plus loin, mais se refusa corps et âme à se taire jusque là.
-Tu sais, on se connaît depuis longtemps, mais on ne s'est jamais parlés. C'est fou, hein !
Aaron avait la voix en demie teinte. Tantôt nostalgique, tantôt entièrement présente et ancrée dans la conversation qu'il entretenait avec la rousse. Il était vrai que Satine et Aaron n'avaient qu'une année d'écart. Ils se côtoyaient depuis toujours, sans avoir l'occasion de se parler. Et pourtant, ce n'avait jamais été l'envie qui manquait au jeune homme. Car de toute sa vie, Satine avait été la bulle intrigante qu'on lui avait toujours interdit d'exploser. Cette fille n'était liée qu'à son piano, c'était ce qu'on avait cherché à lui faire comprendre. Et même en grandissant, Aaron ne trouvait jamais les bons mots pour ne serait-ce qu'effleurer le monde étrange de la musicienne. Mais il en mourrait d'envie, était curieux de voir quelles couleurs régissaient cet univers, quels sons et quels senteurs lui étaient étrangers, à lui, pauvre sportif terre-à-terre.
-En fait, je crois que ça fait dix ans que j'attends ce moment, enfin, que j'attends de pouvoir enfin te parler, précisa-t-il avant de réaliser que son aveu pouvait paraître un peu pervers, enfin ! Non, c'est surtout que je n'ai jamais su quoi te dire...
Aaron sentait que Satine pouvait prendre peur. Déjà qu'elle n'était pas à l'aise avec une conversation normale, alors avec de telles révélations, elle risquait de prendre ses jambes à son cou. Et ce n'était absolument pas le but du footballer. Alors, pour la rassurer, et lui dévoiler qu'il pouvait aussi bien qu'elle, être gêné par une discussion, ajouta :
-Tu m'as toujours beaucoup intriguée, c'est tout.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Lun 4 Mar - 16:42, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Jeu 21 Fév - 23:42 | |
| Rentrer en bus, c'était si évident pour Satine, à moins que Aaron ait une voiture il n'y avait pas plusieurs possibilités pour leur retour. Mais alors pourquoi avoir l'air si surpris ? Satine se posa alors la question, se demanda si elle avait dit un truc de travers, peut-être avait-il remarqué un truc dans ses cheveux, ou bien sa joue avait doublé de volume ? Non ne n'était cela elle l'aurait sentie. Aaron enchaîne en soulignant le fait qu'il se connaissait depuis longtemps, mais qu'il n'avait jamais pris le temps de parler. Satine freina un léger rictus, elle avait l'habitude d'entendre ça. Que dire ? Que pouvait-elle bien répondre ? « Je voyage beaucoup et ma mère me préfère savoir sur un piano que dehors a sympathisé avec le quartier ? » Oh non, la honte, elle avait 22 ans quoi ! Heureusement (ou pas) Aaron continua avant même qu'elle ne réponde. Mais sa réponse était légèrement bizarre. S'il ne s'était pas vite rattrapé Satine aurait tout fait pour prendre son bus toute seule. Ca remarque était presque pervers si on la prenait aux mots. Aaron semblait gêné, aussi gêné que Satine même ce qui la rassura. Elle n'était donc pas la seule à ne pas savoir quoi dire. Pour finir il ajouta qu'elle l'avait toujours intriguée, ne sachant pas si elle devait être flatté ou non Satine attendit quelques secondes avant de lui répondre.
« Je suis une jeune fille ordinaire tu sais, je prends mon petit-déjeuner le matin comme tout le monde, je vis ma vie, je vais en cour. De temps en temps je fais des concerts, mais c'est tout. » Elle lui sourit pour la rassurer, elle voulait tenter de lui faire comprendre qu'elle n'était pas mystérieuse pour le plaisir, c'est juste que son monde est difficile à atteindre. « Cela dit, il est vrai que je ne vais pas souvent vers les gens, je ne prends pas le temps de discuter comme maintenant... » Elle avait dit ça comme une excuse, elle s'en était bien rendu compte qu'elle ne faisait aucun effort pour apprendre à connaitre son voisinage, contrairement à Ginny, Balt ou Lucy arrivée après elle dans le quartier et qui en connait dix fois plus qu'elle qui vie à Magnolia depuis sa naissance. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Ven 1 Mar - 23:57 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ La gêne qui, sur le visage de Satine, avait fait écho à la sienne, sembla bien vite se dissiper. Il faut dire qu'Aaron avait tout de même réussi un joli salto pour retomber pieds joints. Il n'était pas dans ses habitudes de commettre pareilles maladresses, mais la situation n'était pas ordinaire. Qu'il rencontre un vieil ami, un camarade de classe, une ex presque oubliée, ce n'était pas dérangeant. Mais Satine Wainwright, alors là, il y avait du niveau. Et Aaron, derrière toute la sympathie qu'on lui attribuait, derrière son attitude parfaitement à l'aise et dépourvue du moindre complexe, ne pouvait agir détendu en ces instants. Il avait en face de lui une fille qu'il avait entrevue des centaines de fois sans réussir à décocher un seul mot. Comment cela était-ce possible ? Lui-même n'en savait rien. Mais désormais, l'occasion s'était présentée, et si cette inauguration les mettait tous deux fort mal à l'aise, Aaron se jura d'en tirer bon parti. Satine chercha à lui expliquer qu'elle n'avait pas à l'intriguer. Cependant, Aaron n'en tint rigueur, elle avait tort. Lui, semblait avoir suffisamment de recul pour voir Satine dans son entier, alors qu'elle ne pouvait voir correctement ses deux pieds. Certes, il ne la connaissait pas, mais une chose était certaine : quiconque aurait un destin comme celui de Satine Wainwright aurait mille et une raisons d'intriguer le reste du monde. Alors au diable son humilité dévorante ou sa cécité exacerbée, Aaron saurait dévoiler la vérité à la jolie rousse.
-Ce n'est pas une question de réserve. Enfin, je crois pas... précisa le garçon pour éviter de trop mettre en évidence l'erreur de la rouquine. Je pense que c'est ton destin qui te pousse à agir de la sorte.
Oh mon dieu, le voilà parti dans ses histoires de destinée. Plaignez Satine qui ne saurait s'en sortir sans approuver les idées d'Aaron. Mais il fallait avouer qu'il connaissait plutôt bien son sujet, le bougre. Car si tous l'avaient prédit grand footballeur, à l'encontre même de ses propres envies, il avait finalement réussi à contrecarrer tous leurs plans. Alors, si Satine suivait par instinct la voie qu'on, que ses parents, que la vie lui promettaient sans penser qu'un écart était possible, alors elle se trompait.
-Je me doute que ta vie doit se résumer à la musique et aux cours, mais tu n'es pas obligée de te contenter de ça ! Enfin, si tu en as envie évidemment. Regarde Dexter ! Ce n'est pas parce qu'il est sociopathe qu'il n'a pas réussi à fonder une famille et aimer, au final ! Oui, on peut tous se rebeller contre son destin. Et si Usain Bolt avait préféré la couture à la course, il n'y aurait eu personne pour l'en empêcher. Tu vois ? Alors si tu as envie de rencontrer des gens, de profiter de la vie, de sortir faire la fête, cela ne veut pas dire que tu romps avec la musique. Tu pourrais même concilier les deux, mais j'imagine que chaque chose en so...
Aaron s'interrompit de lui-même. Il était parti dans un monologue terrible et réalisait comme c'était gênant. Il se permettait de raconter ces choses à Satine sans même la connaître, et pour une première conversation, c'était horriblement... moralisateur. Il n'osa jeter un regard à la rousse qu'il savait tout près de lui, de peur d'entrevoir une bouche bée de surprise ou au contraire des sourcils froncés par la colère. Ce fut en cette seconde que le bus apparut devant eux, le sauvant de cette situation désespérée.
-Ah, le bus est là !
Sans trop penser ses mouvements, Aaron saisit Satine par le bras et l'invita (la força?) à monter dans le car. Il l'obligea presque à s'asseoir, galant, puisqu'il n'y avait qu'une place. Il resterait debout. C'était une punition trop peu suffisante comparée à la tirade de vipère qu'il avait osé lui faire.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Mar 12 Mar - 18:24, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 4 Mar - 15:12 | |
| Aaron ne sembla pas particulièrement en accords avec la modestie de Satine. La rousse n'avait peut-être pas compris ou il voulait en venir en tout cas elle n'allait pas tarder à le savoir. Il commença à lui parler de destin. C'était assez étonnant en réalité de l'entendre parler de destin. Cela changeait un peu l'image que Satine se faisait de son voisin. Il n'était pas seulement un sportif dans toute sa splendeur, non il y avait autre chose que Satine était en train d'apercevoir. Le destin... C'est vrai qu'il à jouer beaucoup, Satine est évidement née dans la bonne famille et sait très bien qu'elle n'en serait jamais arrivée jusque ici si vite dans sa carrière sans le coup de pouce familial et son nom de famille.
Aaron commença alors un long discours au cours duquel Satine ne put en mettre une. Elle en avait de toute manière pas envie, elle l'écoutait c'est tout. Il cita par exemple des noms qui rappelaient vaguement quelques choses à Satine ce qui ne l'aida pas vraiment à garder le file de son discours. Il lui parlait de fêtes, de sorties et de profiter de la vie. C'était des mots qui bizarrement lui revenaient souvent ces derniers temps. A croire que c'était maintenant que son voisinage voulait savoir qui était Satine Wainwright. Plus Aaron avançait moins Satine arrivait à le suivre et tout à coup ce dernier s'arrêta en plein milieu d'une phrase. Satine l'observa les yeux rond et la bouche entre-ouverte. Elle hésitait entre lui demander qui était Dexter ou s'il allait bien. Elle n'eut pas le temps de choisir puisque que le bus arriva et qu'Aaron s'en servit comme moyen de diversion la trainant par le bras à l'intérieur. Surprise, Satine se laissa entrainer et puis elle n'allait tout de même pas rater son bus une deuxième fois.
Toujours aussi prévenant Aaron laissa la seule place assise encore disponible à la pianiste et elle n'eut pas trop le choix, restant debout à ses côtés. Après le long monologue de son voisin Satine savait que c'était peut-être à son tour de dire quelque chose pour briser le silence, mais elle ne savait toujours pas quoi penser ce que venait de lui dire Aaron. Personne pour l'empêcher de faire ce qu'elle voulait ? Raté, il y avait sa mère. Le destin qui la pousse à devenir pianiste, certes Satine était née dans la bonne famille, à croire que son avenir avait été prédit avant même sa naissance. Concilier musique et plaisir ? Satine n'avait encore jamais osé y penser, ce n'était pas le genre de choses que sa mère attendait de sa part. Elle opta alors pour quelque chose qui l'intriguait depuis le début de son monologue, quelque chose qui casserait cette ambiance légèrement tendus qu'avait créé Aaron. Après un long silence peut-être gênant elle s'exprima enfin. « C'est qui Dexter ? » |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 4 Mar - 16:43 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Le bus était bondé. Aaron ne pouvait bouger un pied sans risquer d'en écraser un autre. Il se trouvait bien chanceux d'avoir cependant eu une place pour Satine. Entre eux, et certainement à cause de son monologue poussiéreux, c'était le silence. N'écoutant que ses propres idées pour tourner la situation à son avantage, pour retomber sur un sujet de conversation qui, peut-être, ne lasserait pas Satine, le jeune Hamilton fut presque surpris d'entendre la voix fluette de la rouquine. “C'est qui Dexter ?”, avait-elle demandé.
-Oh, oui, bafouilla Aaron réalisant que la jeune fille n'avait certainement jamais entendu parler du criminel ni vu un seul des épisodes de la série éponyme. Et bien...
Le garçon passa une main agitée dans ses cheveux. Quel idiot ! Il existait des milliards d'exemples à travers le monde et l'espace, mais il avait choisi d'illustrer ses pensées grâce à un sociopathe. Juste ce qu'il fallait pour effrayer un peu plus Satine. Car en temps normal, Aaron n'aurait pas eu à préciser l'identité du Dexter, mais face à la Wainwright, des explications étaient nécessaires.
-Bah en fait, c'est une série qui s'appelle Dexter, et le héros a besoin de tuer des gens. Mais pas n'importe qui hein ! En fait, il ne tue que les criminels qui échappent à la justice.
Il aurait voulu laisser le temps à Satine d'analyser les éléments de sa phrase pour les relier entre eux, mais ce n'était pas non plus une idée ingénieuse. Pour peu qu'elle décide de fuir au prochain arrêt de bus !
-Et en fait, il est sociopathe, il n'a pas forcément envie de faire du mal aux gens, mais il a besoin de... tuer. Aaron stoppa ses explications un instant, fit une légère moue pour témoigner toute sa gêne et son envie de ne pas décontenancer Satine, et leva les yeux au ciel. Enfin, tout ça pour dire que Dexter il a réussi à fonder une famille avec Rita, et il aime son fils et tout quoi.
Aaron était ravi d'avoir réussi à expliquer qui était Dexter sans préciser quelles techniques le spécialiste en sang utilisait pour commettre ses crimes, ou les recherches maladives qu'il avait besoin d'effectuer avant ses meurtres... Finalement, il avait presque réussi à rendre Dex' attachant, le bougre ! Maintenant, il n'avait plus qu'à croiser les doigts pour que Satine ne soit pas trop effrayée par tout ce mélo qu'elle venait d'entendre.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Lun 4 Mar - 23:15, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 4 Mar - 19:52 | |
| Heureuse que cela est permis de remettre Aaron à peu près à l'aise Satine l'écouta attentivement expliquer qui était cette personne qu'il avait mentionnée un peu plus tôt. Toujours pas parfaitement à l'aise dans son discours Aaron s'efforça de décrire le personnage de Dexter. Ce sociopathe qui éprouve le besoin de tuer, une histoire tirée d'une série télé. Bien entendu Satine ne regarde que rarement la télé et n'avait jamais entendu parler de cette série télé. Peut-être que Ginny connaissait, elle pourrait alors lui demander en rentrant.
Encore une fois le débit de parole de Aaron était trop rapide pour que Satine puisse tout comprendre du premier coup, mais elle saisissait le principal de son histoire. Elle se demandait pourquoi il parlait si vite depuis toute l'heure. Elle n'avait rien de vraiment gênant chez elle pourtant. Au final l'histoire de son personnage finissait plutôt bien, une femme et un fils. C'était certes déconcertant au début, mais loin de faire fuir Satine.
« C'est original comme idée de scénario. » Elle lui sourit doucement. A côté d'elle la personne se leva pour descendre du bus. Satine et Aaron se tortillèrent dans tous les sens pour la laisser partir. Satine se décala alors d'une place laissant sa place à Aaron juste à côté d'elle. D'une part cela serait plus simple pour parler entre eux, Satine n'aurait plus à lever la tête et elle se sentirait moins privilégié si venait s'asseoir avec elle.
« Tu.. tu es toujours dans une équipe ? » Elle ne savait pas trop de quoi elle parlait. Elle ne s'y connaissait absolument rien, mais elle tenait à essayer de percer un peu à jour le fameux Aaron Hamilton. Le jeune homme assez séduisant qui vivait dans la même rue qu'elle, qu'elle avait croisé des dizaines de fois dans leur lycée depuis qu'ils sont petits, avec qui elle n'a jamais eu la moindre conversation, du moins jamais aussi longue que celle-ci. Tout ce qui leur aura fallu pour qu'ils arrivent enfin à communiquer aura été un ballon et quelques séquelles.
En parlant de séquelles la joue de Satine se faisait de moins en moins douloureuse, discrètement elle glissa quelques doigts sur son visage pour vérifier comment sa joue allait. Elle semblait ne pas vraiment avoir gonflé et elle était moins brûlante que tout à l'heure. Elle reporta son attention à Aaron attendant sa réponse. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 4 Mar - 23:41 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ En posant les yeux sur Satine, Aaron fut bien ravi de ne voir dans son regard et sur sa figure aucun symptôme de l'effroi. Son histoire sur le sociopathe Dexter ne semblait pas avoir eu tant d'impact sur elle. Soulagé, le jeune Hamilton se laissa reprendre quelques couleurs. Il parut soudainement bien plus apaisé, et ce d'autant plus que la rouquine salua l'idée de scénario tiré de l'oeuvre de Jeff Lindsay. Evidemment, cette plaisante remarque surpris Aaron, mais le garçon ne se laissa pas décontenancer pour autant. Il répondit au sourire de Satine en ayant l'impression qu'il venait d'y avoir un tournant dans leur conversation. Plus qu'à travers des mots en eux-même, il ressentait les efforts de l'aînée Wainwright pour converser avec lui, qui n'était ni plus ni moins qu'un inconnu. Le passager à côté de Satine présenta quelques excuses, désirant quitter le bus au prochain arrêt. La jeune fille le laissa passer tant bien que mal, et Aaron se tortilla pour ne pas trop déranger ses voisins. La place libérée, le jeune homme vérifia qu'il n'y avait autour de lui aucun handicapé ou aucune personne âgée et s'installa à côté de la rousse. Là, assis comme l'était Satine, Aaron se sentit submergé par une vague de modestie et de sincérité. Il ne sut expliquer la raison de cette soudaine ola, mais cela lui fit un bien fou. En réalité, Aaron avait trouvé le sens de sa présence aux côtés de Satine, de sa détermination à lui parler. Elle était l'inconnu. C'était sa représentation imagée ; le genre de Nouveau Monde que l'on rêve d'explorer, de comprendre, de parcourir à bras ouverts. Elle était comme le dernier tome tout juste sorti de Fairy Tail. Elle lui procurait l'extase de l'impatience, de l'excitation, comme avant un match contre un adversaire jamais rencontré, et dont on a souvent entendu le nom. C'était ce à quoi faisait écho Satine Wainwright dans l'âme d'Aaron. C'était pour cela qu'il s'était acharné à lui parler, en dépit de leur malaise respectif. Tiré de ses réflexions et considérations profondes, l'unique fils Hamilton fut étonné de voir Satine s'intéresser de nouveau au sport. Il se doutait que ce n'était pas dans ses habitudes, mais ce n'était pas pour lui déplaire.
-Bah, j'ai continué le hockey en extra-scolaire et par contre, je joue dans l'équipe de football de mon école.
Ne sachant pas de quelle équipe Satine parlait exactement, Aaron avait préféré préciser les deux. Il ne savait pas ce dont la rousse était au courant, mais cela n'était que peu important.
-Tu n'as jamais fait de sport, toi ? Demanda-t-il d'une voix douce à la jeune fille, bien qu'il se doutât fort de sa réponse.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Mer 6 Mar - 16:01, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 5 Mar - 13:35 | |
| C'était largement plus agréable d'avoir Aaron assit à côté d'elle. Elle ne savait pas pouvoir son comportement la surprenait quand il vérifia si personne n'avait besoin de cette place plus que lui, tout comme il s'était débrouillé pour qu'elle est une place ou quand il avait insisté pour la raccompagner. Tous ces petits gestes attentifs que pouvait avoir Aaron en vers elle ou les inconnus qu'ils croisaient épataient la rousse de plus en plus. Aaron n'était pas seulement le sportif de base qu'elle croyait qu'il était. Elle qui lui posait que des questions sur le sport se demanda alors si c'était vraiment judicieux de toujours lui poser des questions sur le sport. Ce n'était peut-être pas avec ce genre de questions qu'elle en apprendrait plus sur lui, mais elle ne savait pas quoi lui demander d'autre... Elle ne savait vraiment rien de lui sauf qu'il habitait près de chez elle et que ses parents appréciaient venir la voir en concert de temps en temps. Difficile de trouver un autre sujet de conversation.
Cependant, après lui avoir répondu Aaron lui retourna la question lui demandant alors si elle faisait du sport. Le simple souvenir d'elle au lycée en train de courir la fit rire. « Oh non, enfin juste au lycée mais j'étais tellement nulle ! » C'était dit si spontanément, qu'elle n'avait aucun mal à lui dire tout ça. « Je devais avoir deux pieds gauches, aucune coordination, les ballons me faisaient peur et les maillot avait une sale odeur en général ! Non jamais de sport sinon, ma seule activité extra-scolaire était le piano ... » Logique, encore et toujours la même chose, toujours du piano. Sa vie semblait presque ennuyeuse, au moins avec les sports de Aaron celui-ci voyait du monde, il avait deux équipes, des amis. De son côté Satine était seule avec son piano. « Je me souviens qu'un jour mon prof nous avait fait une balles aux prisonniers et que j'étais revenu avec des bleus partout. Ce jeu était traumatisant ! » ajouta-t-elle aux souvenirs des gros ballons rouges qui fusaient de partout dans la salle de sport. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mer 6 Mar - 16:04 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance. Comparé à se que nous avons en nous. ❞ Le sourire aux lèvres, Aaron écoutait la réponse de Satine, qui, comme prévu, ne l'étonnait pas des masses. La rousse n'avait en réalité agréé à aucun club sportif, et ses rares prouesses dans le domaines étaient dues à la présence de l'éducation sportive dans le programme scolaire.
-Ouais, j'avoue les maillots, commença-t-il avant de rire un peu.
Elle n'avait pas tort. Il n'était pas rare de suffoquer à peine les chasubles enfilées. C'était un peu comme endosser un vêtement souillé par la transpiration de dizaines d'autres élèves. Autant dire que ça n'avait rien d'attrayant, Aaron en convenait. Mais s'il devait s'arrêter à la moindre odeur suspecte, alors le jeune homme était certain que deux entraînements lui auraient suffi. Entre les divines effluves des baskets humides, ou celles des vestiaires, imprégnées depuis des générations dans les murs, c'était le calvaire pour tout bon nez qui se respecte. Or, Aaron était heureux : il avait hérité d'un palais surprenant, et non d'un flair aguerri. Lorsque Satine relata son traumatisme de la balle au prisonnier, le fils Hamilton hocha la tête. Elle n'était pas la première à sortir défaite de ce jeu. Car sous ses aspects innocents et enfantins, la balle au prisonnier était une réelle guerre sportive. Entre précision, force de lancer, agilité pour éviter les tirs et endurance, c'était une véritable discipline ! Aaron, qui avait toujours baigné dans ce genre de jeux plutôt brutes, il faut bien l'avouer, n'avait jamais détesté la balle au prisonnier. Mais il imaginait bien comme une fille pouvait haïr ces quelques minutes où elle devenait la cible d'un garçon avide de victoire, mettant toutes ses forces dans son jet afin de la toucher.
-J'avoue aussi pour la balle au prisonnier : c'est un jeu de brutes.
Un léger clin d'oeil suffit à rendre son affirmation malicieuse. Evidemment, Aaron comme Satine devaient savoir que l'unique héritier des Hamilton appartenait de temps à autres à cette catégorie. Pour aimer le hockey et le football américain, il ne pouvait en être autrement. Aaron chercha une nouvelle question pour relancer la conversation. Mais sur quel sujet pouvait-il bien l'interroger ? Le piano ? Encore, toujours. Mais il n'y avait que ça, et c'était horrible. Aussi, il décida de ne pas poser de question, juste de parler, comme il savait si bien le faire.
-J'y connais rien en musique, mais je chante pas trop mal !
Déclinant quelques phrasés de « Luka », de Suzanne Vega. Aaron réalisa qu'effectivement, il avait une plutôt jolie voix. Il était le genre à chantonner sous la douche, mais sans se soucier de la justesse de ses notes. Puis il se tut, laissant Satine vérifier ses propres pensées. Enfin, c'était ce qu'il pensait faire, mais il était fort possible que la rousse n'ait pas une seconde songé à cela.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Sam 9 Mar - 14:46, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mer 6 Mar - 20:22 | |
| Les souvenirs de ces horribles maillots puant n'avait pas marqué que Satine visiblement, ravie que sa remarque parle aussi à Aaron. Il avait même ri à sa remarque ce qui réjouit Satine, contente d'être capable de tenir une conversation avec son voisin. De même pour le traumatisme de la balle au prisonnier, ils étaient d'accord au moins sur deux points, même si au fond elle savait bien que Aaron devait faire partir de ses sportifs qui étaient dans les derniers du jeu, voir dans les gagnants qui pour arriver si loin devaient bien toucher quelques filles avec leurs ballons. Mais elle ne savait pas pourquoi elle ne voyait pas Aaron y aller comme une brute lorsque qu'il s'agissait de fille. Il semblait être assez sensible pour ne pas tomber dans le grand cliché du sportif qui ne pense qu'à gagner. Il n'y avait pas que ça chez lui. Elle l'avait capté grâce à ces petites attentions qu'il avait eu depuis qu'elle s'était prit son ballon dans la figure.
Aaron glissa un clin d'oeil à Satine qui l'a fit sourire avant de lui parler de musique. Mieux il s'était même mis à chanter après avoir avoué qu'il ne s'y connaissait pas. Agréablement surprise qu'il se laisse aller autant devant elle alors qu'il ne se connaissait à peine Satine fut touché d'une certaine manière. Elle ne connaissait pas la chanson, mais cela lui sembla juste malgré le ronflement du bus qui gâchait un peu sa mini prestation. Quand il se tue elle leva les mains afin de l'applaudir de deux ou trois claquements de mains. « Bravo ! Joli brin de voix ! Et jolie chanson au passage » Il fallait l'avouer, Aaron ne chantait pas trop mal non plus, même pour une chanson chantée dans un bus bruyant et sans échauffement. « Tu dois plus t'y connaitre que moi en musique actuelle au moins. Balt me fait écouter des trucs parfois, je n'ai aucune idée de ce que c'est et il dit que c'est les nouveaux tubes du moment pourtant... Un peu comme au nouvel an, je n'avais aucune idée de la musique qui passait ! » Le nouvel an était un sujet en commun que Satine regretta d'avoir lancé tout à coup. De une parce que cette soirée avait très mal finis, mais aussi parce qu'elle avait été tellement transparente ce soir-là qu'elle imaginait déjà Aaron penser « Ah bon ? Tu étais là ? ». Elle préféra se taire et s'arrêter là, lui laissant alors la parole. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Sam 9 Mar - 18:30 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance comparé à ce que nous avons en nous. ❞ Tous les deux semblaient bien plus à l'aise que dans leurs premiers échanges. Qu'Aaron réussisse à se faire à la situation et à rire sans gêne ni complexe n'avait rien d'étrange, mais même Satine n'était plus la même. Elle osait parler sans mal et même complimenter le garçon. Une jolie voix, lui avait-elle dit. Aaron lâcha un « Ah oui ? » un peu surpris avant de se laisser aller à un peu de masculinisme je-suis-doué-donc-je-me-la-joue. Heureusement pour le jeune homme, personne ne croyait à ce manque de modestie : les gens le voyaient souvent aussi modeste qu'il l'était. Et ce même s'il était incroyablement bon dans certains domaines. Même lorsqu'il parlait de football ou de ses talents culinaires cachés, ce n'avait jamais l'air prétentieux. Tout simplement parce que ce ne l'était pas. Satine lui fit remarquer qu'il devait s'y connaître plus qu'elle en musiques dites actuelles. Il arqua un sourcil, surpris de cet aveu, avant de réaliser qu'il était stupide de n'y avoir pensé plus tôt. La jeune Wainwright, tout comme le reste de sa famille, devait baigner dans un univers de classique, d'opéras, de sonates et autres symphonies si prenantes. Lady Gaga et B.o.B, elle n'avait certainement jamais entendu parler d'eux. Elle lui confia que son frère lui faisait parfois écouter des airs très connus, mais dont elle ne savait rien. Aaron sourit en pensant à ce pauvre benjamin, seul contre tous. Satine ajouta même qu'elle avait été surprise au Nouvel An, tant elle était ignorante des mixages passés par le DJ. En fouillant un peu dans sa mémoire, le garçon réalisa qu'il n'avait pas une seconde fait attention à la musique. Tout juste s'il avait eu le temps de faire un pas de danse. La Saint-Sylvestre s'était en effet très vite conclue. Entre son arrivée tardive, les quelques félicitations à Andrew pour la réception qu'il avait organisé, son envie de tenter quelque chose de fou avec Renata, et la disparition de Naya, ç'avait été une soirée mouvementée mais absolument pas à cause d'une danse endiablée.
-Oh ! C'est sûr que si on fait un blind-test, je dois te mettre session. Enfin, à condition que ce ne soit pas du classique !
Aaron était si peu mélomane qu'il ne comprenait pas les adolescents qui passaient leur vie écouteurs aux oreilles. Il était bien plus sensible à la vie réelle, aux bruits du monde et de la nature, qu'aux arrangements d'une chanson pop. Evidemment, il aimait bien certains artistes, mais il se fichait de la musique. Qu'elle soit absente ou présente ne lui importait absolument pas. C'était d'ailleurs une des multiples raisons qui éloignait son monde de celui de Satine, et qui l'avait si souvent empêché de sauter le fossé qui les séparait.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Lun 11 Mar - 15:58, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Dim 10 Mar - 22:07 | |
| Ce qui était étrange c'est que la situation ne l'était pas. Satine et Aaron qui ne s'était pourtant jamais vraiment adressé la parole alors qu'il vivait dans le même quartier depuis longtemps tenait une conversation comme s'ils se connaissaient déjà vaguement et la conversation semblait allez toute seule au fur et à mesure que le temps passait. Satine s'était surpris elle-même à rire légèrement quand Aaron jouait le garçon qui se la joue. Sachant pertinemment que ce n'était pas ce genre. Mais cela était bizarre, le fait qu'elle commençait à comprendre ou du mois qu'elle commençait à connaitre le jeune Hamilton juste après quelques légers échanges. Il était presque dommage que ces deux-là n'est pas essayé de se parler comme ça plus tôt, mais après tout mieux vaut tard que jamais !
Les voilà à présent engagés dans une conversation musicale pour changer du sport. Satine avait fait remarquer à Aaron son manque de musiques plus actuelles. Cela sembla l'étonner dans un premier temps. La jeune rousse avait été baigné depuis sa naissance dans la musique classique et rien d'autre. Elle pouvait chantonner sans problème l'air des plus grands succès de Chopin, Mozart, ou encore Vivaldi. Elle les avait écoutés lus et étudiés pendant toute son enfance. Mais pour ce qui était de la musique que la majorité des jeunes de son âge écoutait Satine n'en connaissait rien, elle avait beau vivre dans la musique 24h/24 elle ne connaissait ni Coldplay, ni Rihanna et tous ces artistes qu'on entend souvent. Souvent, mais pas chez les Wainwright. (Exception peut être pour la chambre de Balthazar). Le charmant Hamilton fit remarquer alors qu'il gagnerait facilement un blind-test avec ce genre de musique contre Satine qui ne cacha pas son sourire à sa remarque. « C'est sûr que sans classique je serais totalement perdu... Je devrais essayer d'en écouter un peu de temps en temps. »
Bien qu'avoir une place dans un bus était un privilège aujourd'hui il ne fallait pas ce cela empêche les deux voisins de pouvoir sortir du bus, surtout que leur arrêt était maintenant proche et que Satine venait tout juste de s'en rendre compte. « Oh ! C'est notre arrêt ! » fit-elle remarquer à Aaron si jamais celui-ci était aussi dans la lune que la Wainwright. |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 11 Mar - 16:55 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance comparé à ce que nous avons en nous. ❞ La rousse pensa à haute-voix qu'elle pourrait faire un effort et écouter un peu de la musique actuelle. Le jeune Hamilton n'osa la contredire, même s'il savait pertinemment qu'elle ne perdait pas grand chose. A son humble avis, les chansons et artistes qui polluaient ses oreilles dernièrement n'avaient pas plus de talents que des singes grimés que l'on aurait placé sur une scène. Vraiment, il détestait ce genre de musique, à la Rihanna ou pire, les featurings. C'était du pur commerce ; une vente de rythme qui en oubliait la vraie musique. Où étaient les vrais rockeurs des années quatre-vingt ? Qui avait pris la relève de Kurt Cobain ? Pourquoi n'entendait-il aucun accord des Beatles ou des Rolling Stone ? A croire qu'il était né à la mauvaise époque, et qu'aucun désherbant ne pourrait supprimer les peoples qui osaient se faire appeler artistes. Il n'eut pas le temps de trouver quelque chose à répondre que la Wainwright s'agita sur son siège. Elle l'informa qu'ils étaient enfin arrivé, et Aaron fut une seconde surpris. Déjà ? Evidemment, lui rentrait en footing, mais cela lui prenait bien une demie-heure de plus. Il acquiesça de la tête sans insister. Il ne savait même pas où ils étaient, n'ayant pas daigné regarder par la fenêtre. Mais il faisait confiance à Satine, et ce aveuglément : elle devait bien mieux connaître le parcours de ce bus que lui, qui n'avait dû le prendre qu'une ou deux fois. Il se leva, s'efforça de ne trop déranger les usagers et appuya sur le bouton pour prévenir le chauffeur que l'arrêt était désiré. Il faillit tendre la main vers Satine pour qu'elle ne soit pas trop bousculée par les passagers à son tour, mais préféra la laisser faire seule. Quoi, elle était musicienne, pas handicapée ! Le car s'arrêta doucement, laissant descendre Aaron et Satine. Le jeune homme chercha autour de lui des repères géographiques pour déterminer où il était. Son air interrogatif le trahissait mais le fils Hamilton s'en fichait un peu. Oui il n'était pas habitué du bus, mais ce n'était pas une fin en soi ! Enfin, il reconnut la maison des Evans. Le car les avait donc laissé au tout début de la Magnolia Street. Leur voyage était presque terminé : ils n'avaient plus qu'à se rendre jusqu'au quarante-deux.
-Presque arrivés, lâcha Aaron en un sourire. Mais...
Le jeune homme s'approcha de Satine, son sourire transformé en moue désolée. Il toucha son menton de la main pour tourner son visage de profil et observer ce qui l'intriguait : un bleu, ni plus ni moins.
-Ta joue a bleui, expliqua-t-il, il faudra que tu glaces en rentrant.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Lun 18 Mar - 23:30, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Ven 15 Mar - 19:06 | |
| Aaron n'avait pas eu le temps de répondre aux pensés de la rousse sur la musique, car d'autre pensée virent les bousculer, ou du moins bousculer Satine. Le bus étant déjà arrivé à destination cela posa plusieurs questions existentielles aux yeux de Satine. Comment allait-elle se débrouiller pour sortir du bus remplie ? Devrait-elle demander aux gens de se pousser pour elle ? Allait-elle trébucher sur un objet imaginaire entre les pieds des gens ? Aaron partie devant s'en sortait merveilleusement bien traçant un chemin que Satine suivis sans encombre. Plus facile que toute seule ou d'habitude elle se lève un arrêt à l'avance pour être sûre de bien descendre. Cette habitude lui était venue un jour où elle était restée coincé dans le bus ne pouvant pas descendre à son arrêt, mais qu'au suivant. Cette histoire l'ayant traumatisé elle avait pris dorénavant l'habitude de se préparer à l'avance. Un peu comme tout dans la vie, Satine était prévoyante, elle aimait que les choses aillent droit et qu'elles soient réglées comme du papier à musique. Pour cela il fallait prévoir les choses à l'avance. Seulement parfois on tombe sur des imprévus, mais ceux-là se trouve ne pas être totalement déplaisant, comme rencontrer Aaron. Même si pour cela Satine avait dû se prendre un ballon en plein visage.
D'ailleurs en parlant de ballon et de visage, le jeune Hamilton après avoir retrouvé ses repères, examina la joue de la rousse en posant ses doigts sur son menton. Le geste était fait avec tellement de naturelle que Satine n'eut aucun mouvement de recul. Etonnée en revanche elle l'était oui. Le temps de se rappeler pourquoi le jeune homme avec pris son menton entre ses doigts. Elle ne se souvenait pas avoir vu un garçon d'aussi près dans sa vie et à cette pensée senti que ses joues allaient se mettre à rougir. Puis Aaron lui annonça le verdict. Un bleu.
Il faut dire que l'éclairage entre le bus et dehors n'était pas le même et cela n'aurait surement pas pu être vue avant. De plus Satine avait cessé de refroidir son visage pendant le trajet. Elle prit un air légèrement paniqué. Qu'allait dire sa mère si elle le remarquait. Tout de suite elle s'imaginait la scène. Elle lui dirait qu'elle aurait dû faire plus attention où elle marchait. Elle qui pourtant avait bien fait attention .... où elle m'était les pieds. Ensuite elle lui expliquerait qu'avec les concerts qui approchent ce n'est pas le moment de se défigurer. Oh quelle horreur, elle sera capable de l'emmener chez le médecin pour l'examiner. Ça faisait longtemps qu'elle n'y était pas allée chez le médecin elle n'avait pas spécialement envie d'y retourner pour le moment. Il fallait à tout prix éviter ça. « Beaucoup ? Je veux dire ... ça se remarque ? » S'inquiéta -t-elle. Avec de la chance en rentrant elle aurait le temps de demander conseil à sa soeur et à Lucy pour cacher ceci avec du maquillage. |
| | | Je fais des commérages à propos des voisins
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 18 Mar - 23:31 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance comparé à ce que nous avons en nous. ❞ Le menton de Satine toujours à la merci de ses doigts, Aaron vérifia sous plusieurs angles qu'il n'y avait pas de bosse. Avec soulagement, il réalisa que la peau de la rousse, si elle avait bleui, était restée lisse et douce. Rien à signaler sur un œuf injustement pondu sur le visage de la Wainwright. Cependant, elle s'inquiéta de l'annonce du jeune homme et quémanda des précisions. Aaron ouvrit un peu plus grand les yeux, ne sachant exactement quelle attitude adopter. Rassurer Satine ? Être franc ? Lui exprimer son avis sur la question en déclinant ses connaissances sur les camaïeux de bleu ?
-Bah, ça se voit, oui. Tu as la peau très claire alors c'est pas invisible. Mais bon, si tu glaces, ça aura totalement disparu dans trois jours.
Le diagnostic était tombé. Trois jours de dur labeur pour la rouquine à cacher son hématome. Réussirait-elle ? Aaron, lui, était réellement gêné, car il se doutait bien de la réaction du dragon roux. En voyant sa progéniture abîmée, il imaginait Margaret chercher des explications qui pourraient bien mettre mal à l'aise Satine. Cependant, tout ceci n'était pas de son ressort : il n'était en rien responsable de la blessure de la rouquine. Et puis, du haut de ses vingt-deux ans, Satine était assez grande pour se débrouiller. Invitant la rousse à marcher. Il ne restait pas beaucoup de chemin, mais mieux valait que la musicienne rentre vite pour coller un sachet de glaçons à sa joue. Les mains dans les poches, Aaron souriait honnêtement. Aaron s'obligea à ne pas trop penser à la confrontation entre les deux rousses, mère et fille. Il préféra profiter de la situation un peu incongrue, de cette première conversation avec la Wainwright. Il la trouvait tellement naturelle, tellement innocente, qu'il adorait la regarder. Elle avait un air terriblement enfantin, mignon à émouvoir la pire des brutes. Et Aaron était ravi d'être présent pour observer ce minois. Et ce malgré la tâche bleue qui décorait la joue de la jeune fille. S'amusant de la situation et décidant de taquiner un peu son interlocutrice, il lâcha :
-Evidemment, avant de disparaître, ton bleu va devenir violet, et jaune. Un véritable arc-en-ciel !
Il avait haussé un sourcil pour qu'elle réalise rapidement que c'était une blague. Comme il l'avait vu précédemment, la rousse n'était pas toujours sur la même longueur d'onde que lui concernant l'humour. Elle ne semblait pas avoir compris sa boutade sur la schroumpfette, qui avait lancé leur conversation. Mais cela n'avait pas la moindre importance pour Aaron.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Lun 25 Mar - 2:13, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 19 Mar - 17:04 | |
| Trois jours... La distance réduite entre Aaron et Satine avait été totalement zappé de l'esprit de la jeune fille. Trois jours, c'était atrocement long à cacher, comme allait-elle faire ? Après, elle savait qu'elle pourrait demander conseille en rentrant à la maison aux deux jeunes filles qui dorment juste à côté de sa chambre. C'était sa seule chance d'éviter de mentir à sa mère, si elle ne voyait rien elle n'aurait pas à trouver une excuse qui aurait l'air de toute manière bidon venant de sa part. Satine éprouvait bien trop de respect à sa mère pour lui mentir, mais l'idée de même de mentionner le nom de Aaron était exclue. Même si ce n'était pas sa faute, même s'il avait tenu à la raccompagner et surtout pour ça il ne fallait pas que Madame Wainwright soit mise au courant. Moins sa mère en serait sur ses relations avec la gente masculine du voisinage mieux elle se porterait et moins elle serait sur le dos de Satine. Un dos qui couvrait bien assez de pression comme ça. Déjà que voir William son meilleur ami était compliqué, alors revoir une vague connaissance... Même pas en rêve.
Pour s'amuser d'elle Aaron lâcha enfin son menton signalant alors les couleurs que son bleu allait prendre au fur et à mesure. La réaction de Satine pouvait se décrire en deux étapes. La première, la plus drôle, était de voir ses yeux s'écarquiller d'un air totalement effrayé. Un bleu multicolore, il ne lui manquait plus que ça ! Et puis dans la deuxième étape, se rendant compte de sa naïveté et que la remarque avait été dite avec humour son visage tenta de camoufler un sourire, elle tenta de lui faire le visage de la fille qui boude, mais sans trop de succès. « Haha, très drôle ! » ironisa-t-elle. « Ce n'est pas très gentil de se moquer jeune fille difforme, on ne nait pas tous parfait » La meilleure façon de parler de son nouveau fardeau, c'était l'ironie. Elle avait appris cela avec William, mais elle n'avait pas l'occasion de l'utiliser très souvent, ni même avec d'autre personne que lui. Pourtant, cela ne la gêna pas d'en plaisanter avec son voisin.
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine | |
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| | | | Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine | |
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