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| Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine | |
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Auteur | Message |
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Je fais des commérages à propos des voisins
Nombre de messages : 622 Etudes/Metier : Cultiver des poireaux quelque part... Love : être en couple ne veut pas dire aimer. Humeur : de retour. Inscription : 21/11/2012
| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 25 Mar - 2:28 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance comparé à ce que nous avons en nous. ❞ C'était l'extase dans la tête d'Aaron. Satine semblait prendre ses prédictions au mot, et paniquer à l'idée de ressembler à un arc-en-ciel. Le jeune homme s'efforça de paraître convaincu par ses mots, pour prolonger son plaisir. Mais très vite, et à sa grande surprise, la rousse comprit qu'il la menait en bateau. Elle n'en tint cependant pas compte en mal, et fit même de l'ironie. Aaron eut l'air étonné une seconde mais se reprit aussi tôt. Il ne pouvait perdre face à une novice comme Satine en la matière. L'humour, c'était son domaine de prédilection, ironie ou naïf, il savait toujours bien mener ses barques.
-Moi, parfait ? Allons, soyons modestes, ajouta-t-il théâtralement pour insister sur le manque de sérieux de sa proposition.
La conversation venait de prendre un tout autre angle. C'était avec un plaisir incommensurable qu'Aaron avait découvert cet aspect-là de la personnalité de Satine. Derrière ses faux-airs de fille distinguée, elle venait de le rembarrer avec de l'ironie. Tentative maladroite mais qui avait tout de même atteint son but, le jeune homme ne pouvait que saluer l'expérience. Il se demandait bien si c'était spontané et naturel ou si la Wainwright n'avait que singé la performance d'un autre. Ne connaissant pas l'entourage de la rouquine, il ne pouvait répondre à cette question. Mais peut-être le maître de Satine saurait être un rival à sa hauteur ? Ils avancèrent dans Magnolia Street avec un pas lent et détendu. Rien à voir avec la promenade agitée qui avait suivi la dangereuse rencontre entre la balle de football et Satine. Compte tenu du temps écoulé depuis les premiers mots qu'ils avaient échangé, Aaron pouvait se satisfaire pleinement du changement dans leur relation. D'un air tout à fait serein, bien plus que ce qu'il n'était au départ, l'unique héritier Hamilton lâcha :
-Dis, si jamais il devait t'arriver un truc genre... une blessure à la main, qui t'empêche de jouer, tu ferais quoi ?
Souvent, Aaron avait pensé à cette perspective pour lui-même. Certains détracteurs l'avaient confronté à ce risque du métier, s'il pouvait dire. C'était toujours comme ça, à vivre de sa passion. C'était d'ailleurs pour cette raison que Nolan avait forcé son fils à poursuivre ses études, et ce même s'il croyait corps et âme que rien ne le détournerait du sport. Il avait tort, cependant, mais Aaron ne s'était pas encore motivé à lui dire. Ils passèrent devant la belle maison des Turner, certainement la seule dans le quartier à être entouré d'une haie. Il fallait avouer que pour entretenir un tel jardin, il fallait avoir le temps ou les moyens. Chez Holden, c'était plutôt une question de tune, et Aaron avait pu le remarquer avec la fête qu'ils avaient organisés pour Thanksgiving. Le jeune homme attendait la réponse de Satine innocemment. Mais c'était sans compter sur le passage inopiné d'une 4x4 resplendissant.
Dernière édition par Aaron Hamilton le Mar 26 Mar - 16:25, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Lun 25 Mar - 23:48 | |
| Parfait ? Satine avait dit ça ? Aaron semblait se prendre au jeu avec elle, dérivant les propos de Satine vers lui. Après tout Satine n'avait pas été très claire sur le mot. Il était donc facile le détourner en sa faveur. La balle dans son camp, Satine avait besoin d'une répartie et une bien ! Voyant comment la première avait réussis elle ne voulait pas s'arrêter là, en si bon chemin. « Toi parfait ? » Elle en profita pour l'examiner de la tête aux pieds lentement pour lui laisser du suspens. Une fois finis elle haussa les épaules d'un air pas convaincu. « Tu aurais été roux pourquoi pas à la rigueur... » Puis elle lui esquissa un sourire, avant de prendre son chemin vers leurs maisons.
Il y a une heure elle n'aurait jamais crus que discuter avec Hamilton était si simple. C'était assez compliqué au début il fallait bien se l'avouer, mais avec quelques efforts il en venait même à avoir une conversation à ton ironique. Satine qui pensait que Aaron n'était qu'un sportif qui ne vivait que pour le sport qui pensant, mangeait, rêvait et vivait que de sport. Elle le voyait comme le stéréotype même du sportif qui aime boire des bières après les matches avec ses potes et porter le blouson de son équipe pour mettre en évidence devant la gente féminine son statut social de sportif. Il en était tout autre, Aaron était une personne d'attentif et de sympathique, agréable à découvrir, car plein de surprise. Enfin en tout cas pour le peu de temps qu'il avait passé ensemble Satine avait été surprise et elle se demandait si Aaron en cachait d'autres.
En chemin Aaron demanda ce que ferait la pianiste s'il lui arrivait un accident qui l'empêcherait de jouer. La question ne lui avait jamais été posée, pour elle pianiste était une évidence, elle ne savait faire que ça de sa vie. La question la perturba, à part une pianiste qui était-elle vraiment ? Drôle de question. « Je ne sais... » Satine aurait bien voulus répondre, mais en plus de ne pas trouver de réponse pour Aaron, une voiture qu'elle connaissait très bien apparus dans son champ de vision. La voiture de sa mère. Panique à bord. « Merde, ma mère ! » Satine vulgaire ? Oui dans les extrêmes urgences « Elle ne doit pas te voir ! Cache-toi !» Paniqué Satine poussa Aaron dans la haie de son voisin pour le cacher de sa mère, une idée stupide qui s'avéra efficace, car le jeune Hamilton disparu aussitôt sous la masse de feuillage. C'était un geste impulsif que même la rousse n'avait pas vu venir, aussitôt elle posa ses mains sur sa bouche d'un air horrifié et murmura « Oh mon dieu. Pardon ! ». La voiture passa à côté de Satine avant de se garer chez elle. Elle aurait voulu l'aider, lui demander comment il allait et s'il n'avait pas trop eu mal. Lui qui parlait d'être blessé juste avant, il serait fâcheux que Aaron se retrouve la cheville en compote à cause de Satine Wainwright. Ce serait un comble même !
Elle rentra la tête basse, à la fois pour ne pas que sa mère remarque sa joue et d'un autre côté terriblement inquiète d'avoir perdu toute chance de reparler avec Aaron un jour. Pour une fois qu'elle avait une vie sociale elle avait tout foutu en l'air. Elle revoyait son geste, le pauvre Aaron n'avait malheureusement rien vu venir, la haie non plus aussi ceci dit. La journée n'avait presque pas été mauvaise, maintenant il lui fallait de l'aide pour cacher son bleu et pour oublier cette histoire.
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| Sujet: Re: Et PAF ça fait des chocapics - Aaron & Satine Mar 26 Mar - 18:58 | |
| Ralph Waldo Emerson a dit : ❝ Ce qui se trouve derrière ou devant nous, n'a que peu d'importance comparé à ce que nous avons en nous. ❞ L'impatience était à son paroxysme, Aaron jugeant sa question plutôt intéressante. Enfin, il était bien plus avide de la réponse de Satine. Elle qui vivait piano à trois cent pourcents, qu'envisageait-elle si le pire était à venir ? Personne n'était à l'abri d'une blessure, ni lui avec ses sports violents, ni elle, ni quiconque. Un accident était si vite arrivé, qu'il fallait penser au moment présent en toute circonstance, pour n'avoir aucun regrets. Mais Aaron savait également que la vie n'était pas un long fleuve tranquille. Tous souhaitaient voler, mais quand il était question de retomber brutalement, il fallait avoir prévu un matelas au sol pour amortir sa chute. Et grâce à Nolan, grâce à Maureen, le jeune Hamilton y avait pensé. Il avait poursuivi ses études, rêvé de journalisme. Est-ce que Satine avait elle aussi pensé à protéger ses arrières ? Rien n'était moins sûr, surtout avec Margaret en matriarche obsédée par la musique en perfection. Mais il n'eut pas le temps d'obtenir une réponse de la part de la rouquine, car sitôt son introduction entamée, de quoi faire saliver le jeune homme, Satine eut un éclair de surprise et de panique. Aaron arqua un sourcil, intrigué par une réaction pareille. « Merde, ma mère ! Elle ne doit pas te voir, cache-toi ! », le jeune homme faillit répondre innocemment « Où ça ? », mais il n'en eut pas le temps. Avec une force insoupçonnée chez la rouquine, il fut éjecté purement et simplement dans la haie des Turner. D'une seconde à l'autre, il passa du béton au vert des lauriers. Les feuilles caressaient amoureusement sa joue mais les branches griffèrent ses bras et son cou nu. Il se débattit avec la haie et réussit à s'en extirper. Mais la rousse était déjà loin, à embrasser sa mère. Il s'ébroua pour se débarrasser des feuilles et de la poussière et sourit. Vraiment, la Wainwright était de toute surprise ; il était réellement ravi d'avoir eu l'audace de lui parler.
-J'en ai pas fini avec toi, susurra-t-il pour lui même.
Il coiffa ses cheveux en bataille et avança le long de la rue. Il fila jusqu'au numéro dix-neuf et pénétra dans la maison des Hamilton. Son sourire étiré jusqu'aux oreilles ou presque intrigua Nolan qui l'interrogea sur son apparente bonne humeur. Ce à quoi Aaron, faisant tomber son sac au sol, lâcha : « Juste une rencontre très intéressante, c'est tout ». |
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