Je garais la voiture dans l'allée de notre splendide maison, pour le coup je dois dire qu'Evey c'est surpassée. Je montais les quelques marches qui menaient à la porte, l'ouvrir et courus, dans ma chambre tout en enlevant mes escarpins flambant neuf que je venais de m'acheter et qui me faisait souffrir. Je descendis pied nus vers la cuisine, au passage j'allumais notre central musique pour mettre en lecture mon ipod. Comme tout les jeudis soirs, c'était à mon tour de faire la cuisine. Ce soir là j'avais opté pour des pâtes, qui est la chose la plus simple et la plus rapide à préparé, après avoir passé toute la journée à tapé sur un clavier, je n'avais pas très envie de passer trop de temps derrière les fourneaux. Je me mis a trémousser tout en remuant la sauce, quand le téléphone se mit à sonner, je déposais la cuillère en bois et partis décrochais le combiner. «  Allô ? Evey... Ok... Bonne soirée... » Je levais les yeux au ciel, Evey ne rentrerait pas ce soir, j'allais me retrouver seule, je venais de préparer beaucoup trop de pâtes pour une seule personne. elle ne pouvait pas prévenir avant?! Je reviens vers mes pâtes. Je ne regardais pas ce que je faisais, trop énervée contre ma sœur, je la remuer avec une telle force qu'elle se retrouva sur mon chemisier tout neuf, je me mis à hurler, avant de me retourner vers l'évier, prenant l'éponge au passage. Je devais absolument faire partir cette satané tâche, mais comment ?! J'ouvris le robinet tellement fort que celui-ci était rester dans ma main, laissant l'eau se déverser sur moi. Je n'arrivais plus a respiré, tellement la pression était forte... Je me rappelais de ce que m'avait appris maman, avant notre départ : '' Il y a toujours un petit robinet sous l'évier pour fermer l'eau...'' Je me baissais donc, et fermer celui-ci. Je regardais mon chemisier, il était bon pour la poubelle maintenant, je me retournais vers mes plaques, les pâtes explosées, la sauce qui restait était carbonisé. J'éteignis le feu, puis je montais dans ma salle de bain, ou il n'y avait plus d'eau, désespérée, je partis dans ma chambre, qui était adjacente à la salle de bain. J'eus le temps d'enfiler mon haut que le courant sautait. Moi qui commençais à avoir faim, je comptais appelé la pizzeria mais là ca tombe à l'eau, je pris la première jupe, l'enfilai et descendis, pieds nues. Je restais quelques secondes immobiles devant la porte d'entrée, avant de l'ouvrir. Je m'étais décidais à aller chez mes voisins les plus proches, soit Ellias, Benjamin, Shelby et le beau Edmond, pour qui mon cœur n'arrêtais pas de battre. Je sonnais à la porte en priant pour que ce ne soit pas Edmond qui vint ouvrir.

J’arrivais chez moi après une plutôt bonne journée de travail. J’étais content d’arriver enfin à la maison, mais il faisait déjà presque noir. En ce temps de l’année, les journées étaient courtes et je passais presque tout mon temps de la journée ensoleillée à l’intérieur de la bibliothèque. Je rentrai donc à l’intérieur dans l’espoir de me reposer paisiblement. Malheureusement, une fois à l’intérieur, je compris que cela serait assez difficile. En effet, mes chers colocataires étaient encore en train de s’obstiner sur je ne sais quel sujet. J’imagine que j’allais encore une fois devoir jouer à faire l’arbitre. Je pris quelques instants afin de me dévêtir légèrement pour me mettre confortable. Je rangeai ma boite à lunch et allai voir ce qui se passait. C’était encore une fois Elias qui se moquait de Shelby et Ben tentait de la défendre du mieux qu’il le pouvait. Je fis donc une tentative pour calmer l’ambiance en leur demandant s’ils avaient faim. Ils me répondirent tous qu’ils avaient déjà mangé et que de toute façon ils partaient. Elias s’en allait pour aller travailler ainsi que Benji également. Pour Shelby, elle allait voir une de ses amies. Dieu m’avait béni en me sauvant d’une soirée mouvementée. Malgré le fait que la soirée n’avait pas commencé pour être tranquille, j’allais finalement pouvoir me faire un repas en mangeant devant la télé. Je pris donc quelques instants pour réfléchir à ce que je pourrais bien me faire et j’eu soudainement une illumination. Un pâté chinois! Cela faisait vraiment longtemps que je ne m’en étais pas fait et en plus je pourrais en faire plus pour ainsi avoir des restants pour mettre dans mes lunchs au travail. Je commençai à me mettre à la tâche en sortant les patates et me mis à les éplucher. Pendant que je faisais cela, la maison se vida rapidement quand, les uns après les autres, Benji suivi par Shelby et finalement Elias quittèrent le domicile. Je les saluai tous tout en continuant d’éplucher mes patates. Après avoir terminé, je les mis sur le feu et en attendant j’allai au salon afin de regarder la télé. L’ambiance était très calme, surtout depuis le départ de mes colocataires et je profitais de chaque instant. Subitement, j’entendis sonner à la porte. Je me demandais bien qui cela pouvait être surtout que je n’attendais personne. Je me levai donc, me dirigea vers la porte et l’ouvris. En l’ouvrant, j’aperçus la belle Leo qui me semblait un peu perturbée, et en plus elle était pieds nus. Je me posai donc des questions et me demandai ce qui pouvait bien se passer.

" Salut Leo! Est-ce que ça va? Tu m’as l’air… comment dire… un peu perturbée. "

En traversant le petit espace séparant notre maison à celle des Sheirman, Seavers et Williams, je pensais à ce que j'aurais bien pu leurs dires. Je n'aillais pas arrivée là-bas, les suppliant de me permettre de passer la nuit. J'avais honte. Honte de ne pas avoir su me préparait quelque chose aussi simple que des pâtes, honte de mettre habiller dans le noir et de me retrouver habiller tel l'as de pic au beau milieu de la rue, honte de me présenter chez le garçon que j'aime...comme cela. Je n'avais pas fait attention, mais mes vêtements étaient pires qu'horribles, c'était même pire qu'une faute de goût. Qui portait encore des jupes en jean avec un t-shirt hes longues rouges et blanches ? La lumière du lampadaire faisait ressortir le rouge encore plus rouge. Je me mordis la lèvre supérieure, je mourrais d'envie de retourner chez moi, mais en même temps je mourrais de peur de faire exploser la baraque. Je m'avançais vers la porte de cette maison qui m’effrayait temps. Je regardais cette porte avec a priori. Je restai là sans rien faire face à cette porte. Au bout d'une dizaine de minutes, je pris la décision de sonner. Je me mis à jouer avec ma manche. '' Respire, ce n'est rien... " J'attendais des bruits de pas venir de derrière la porte. Mon cœur se mit à accélérer, je crus quelques secondes où il allait sortir de ma poitrine. Je crus que j'aillais mourir d'un infarctus quand je vis le visage d'Edmond. Apparemment il était surpris de me voir. Comment j'aillais lui amener la chose. Je ne dis rien, honteuse. " Salut Leo! Est-ce que ça va? Tu m’as l’air… comment dire… un peu perturbe. " J'avais peur, je déglutis une bonne dizaine de fois. Je ne savais pas ce que je pouvais lui dire. '' Salut Éd... Je vais bien. Heu, je peux entrer?'' Mentis-je, je savais que cela se voyait. Sans que je m'y attende, des larmes se sont mises à couler. Je pleurais, ses larmes étaient sûrement dues à une accumulation de problèmes. '' Ed, je suis nulle !'' gémi je.