Sunday morning... [Pv Scott ]

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Les fins rayons du soleil hivernal caresse ma douce peau de coton. Le dimanche matin était mon moment préféré de la semaine, car durant cette journée je suis libre de mes mouvements de mes penser, de mon boulot et puis en cette belle journée, je peux me reposer. Les yeux encore fermés, je ne veux pas les ouvrir, je veux tout simplement oublier ce que j'ai vu hier soir. Je dois me faire une raison, Edmond ne m'aimera jamais. Son cœur est prit et cela depuis un bon moment déjà, et cela par une des filles les plus pitoyables de cette rues : Evane Damanez. Je ne peux plus contenir mes larmes, je les garde en moi depuis si longtemps je dois absolument les faire sortir et puis maintenant, je dois me faire une raison : je ne serai jamais aimé par qui que soit et puis, qui pourrait aimer une fille comme moi, une fille si, si, si....

J'ouvre mes yeux et passe une main sur ma tête qui est encore beaucoup trop douloureuse depuis la veille, c'est promis : Je ne buverai plus jamais et surtout lorsque je suis triste. Je mets mon peignoir, me lève de mon lit et prend la direction vers ma propre salle de bain, ou j'ouvre les robinets d'eaux chaudes et vide un flacon de bain moussant. Voilà ce que j'ai besoin d'un bon bain moussant, je suis sûre qu'après cela j'aurais les idées claires. Je défais la ceinture de mon peignoir et j'enlève ma nuisette , puis je me glisse dans mon bain.

Je sorts de celui ci une bonne dizaine de minutes plus tard. J'ai eu raison de prendre ce bain, car celui ci ma fait le plus grand des biens, je parts dans la chambre et choisis des vêtements choix. Je prends un jolie petit jean, j'enfile mes bottes ainsi qu'un pull causy et chaud. Je descend les marches et je me rends compte que la maison est encore comme je l'ai laissé la veille, c'est a dire sale. Je secoue la tête, si Evey rentre et voit dans quel état et la maison, je suis morte. Je me rend dans la cuisine décroche le téléphone et appelle mon gentil voisin Scott.

« Allo ? Scott ?! Je te rêveille pas j'espère ?... J'ai besoin de toi, s'il te plait tu serai un véritable amour... Bisous. »

Je raccroche le téléphone et commence a faire la vaisselle quand l'évier se brise entre mes mains et m'éclabousse d'eau...

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« I want to break free ! »

Contrairement à d'habitude, je ne m'étais pas fait réveiller par mon frère et ses colocataires qui discutaient à voix haute dans le couloir. Aujourd'hui c'était plutôt calme, c'était bizarre, mais aussi soulageant. Je commençais à en avoir marre de me lever à cause d'eux. C'était comme s'il oubliait que je vivais aussi avec eux. Quoique c'était peut-être leur but de me faire chier. Celui de mon frère surtout. Bref, je descendis dans la cuisine pour me faire un truc à bouffer. Lors de mon petit-déjeuner habituel, c'est-à-dire, une bonne sandwich aux tomates avec un verre de jus d'orange. Soudainement, je sentis mon portable vibrer sur la table. « Tiens! bon matin Leonor... Non, ça va. Tu ne me réveilles pas... Ouais pas de problème, je vais être à ta porte dans environ trente minutes. Le temps de me changer et tout. » J'avais l'habitude de recevoir ce genre d'appel provenant de ma chère et tendre voisine d'à côté. Elle et le meilleur ami d'Edmond était dans une relation compliquée si j'avais bien compris. Le jeune homme avait deux jolies demoiselles en vue et semblait hésité entre les deux. Ah les triangles amoureux... Je me dépêchai donc à terminer mon déjeuner et sautai tout de suite dans la douche. Je n'allais quand même pas me rendre chez la voisine sans avoir prit le temps de me laver. Une fois préparé, je quittai la maison pour aller frapper à la porte des Stone. Cela ne pris pas de temps avec que la plus jeunes des deux soeurs me répondent. « Bon matin, chère voisine! » Celle-ci semblait être dans une piteuse état. Mouillé de la tête au pied. « Un problème d'eau? » demandais-je en rigolant un peu. Les problèmes d'eau n'était pas drôle, mais de voir que ça l'avait carrément trempé, fallait avouer que c'était plutôt marrant. La jeune femme m'entraîna alors à l'intérieur pour y découvrir la cuisine remplit d'eau. Oula! Elle avait foutu quoi avec dans sa cuisine elle! Espérons que Evey n'était pas là pour voir l'état de cette pièce. « Hum... Je dois te dire que je ne suis pas très doué avec la plomberie, mais je peux bien t'appeler un plombier. » proposais-je gentiment en sortant le téléphone et cherchant un numéro de plombier sur internet. Une fois le plombier appeler, je me retournai vers la demoiselle. « Le plombier sera ici dans quelques minutes. Pendant ce temps, tu voudrais bien m'expliquer comment t'en es arrivé à ça? » demandais-je curieusement à la jeune femme. J'étais bien curieux de savoir ce qu'elle avait fait. Une fête ou tout simplement un petit accident? Qui sait?

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Toute mouillée, je veux sortir de cette cuisine et remonter les escaliers pour monter me changer, mais à peine, un pas de fait que je me retrouve déjà à quatre pattes par terre, dans l'eau. Je me maudis doucement, pourquoi n'ai-je pas mis de chaussure. Je me lève avec douleur et regarde l' étendu des dégâts ; une marrée se forme au pied du robinet, je suis mouillée de la tête au pied, de plus, je commence à avoir froid. Je prend mon temps pour ne pas retomber et me dirige vers l'escalier lorsque la sonnette retentit, je sais qui se trouve derrière la porte, alors sans sortir le reste de mon corps je le tire par un de ses bras. Celui ci me salut, je lui répond d'un air embarrassé « Hey Scott ! Tu as vu dans quel état est la maison ? On va avoir du boulot ! » Je me regarde avant de poser sur lui mon doigt. « Tu n'as pas intérêt à te moquer de moi ! La tuyauterie a comment dire... exploser sur moi ! » Je regarde Scott d'un air semi agacé, pourquoi il rigole lui. Cette situation est tout sauf drôle, elle est même plutôt limite dégradante pour moi. Je prend Scott par la manche et me dirige vers la cuisine, où il pourrait voir l’étendu de ce que j'avais pu causer à la cuisine et je vois bien à son visage, qu'il ne pourra malheureusement rien faire pour m'aider. Il me dit qu'il ne pouvait rien faire pour ce qui est de la cuisine et des dégâts des eaux, apart peut être appeler un plombier. « Tu crois qu'il va se déplacé un dimanche matin ? Tu es sérieux ? » Il me dit que le plombier arrivera dans moins de trente minutes, puis comme n'importe quel bon amis, il me demande ce qui s'est passé pour que la maison soit dans cette état. Je passe une main dans mes cheveux, je me sens mal à l'aise. Il est vrai que Scott est mon ami, mais il est aussi le colocataire d'Edmond, le mec pour lequel, j'ai passé la soirée d'hier à boire. « Heu... comme te dire cela... Heu... Hier soir, j'ai... comment dire.... mis ma tête à l'envers. J'ai bus, beaucoup bus, j'ai aussi beaucoup pleuré... Et puis black out » Je lui mens délibérer. Je ne veux pas qu'il me pose d'autres questions, la peur au ventre. La sonnette de la porte, me permet d'échapper au regard de Scott.

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« I want to break free ! »

Dès qu'elle me raconta son histoire avec la tuyauterie explosive, je sne pus m'empêcher de rire. Comment ne pas se moquer? J'arrêtai de rire et devins sérieux, ou plutôt essayai d'être sérieux. « Bon d'accord, je ne me moquerais pas! » D'un coup elle me prit par la manche et me dirigea vers la cuisine. En voyant l'état de la cuisine, je ramenai ma main droite sur mon front. C'était pire que ce que j'imaginais... Le plancher était complètement couvert d'eau, ce qui était pas bon du tout. Fallait appeler de l'aide, parce que bon, je n'étais pas trop doué dans ce genre de truc. « Bah c'est son boulot, ce n'est pas comme s'il avait le choix. » répondis-je lorsque la jeune femme douta que le plombier allait se ramener ici. Je composai alors le numéro du plombier et lui demanda de venir en toute vitesse. Après que tout ça soit arrangé, je demandai à Leonor ce qui s'était passé. Je pouvais voir qu'elle était mal à l'aise face à la question. Pendant, qu'elle racontait sa soirée, je pris la vadrouille et essaya de me débarrasser de l'eau sur le plancher. Apparemment elle avait bu et pleurer. Ouch! Les femmes quand ça pleure et bois, ce n'est pas beau du tout! « La tristesse et l'alcool ne font jamais bon mélange... » ajouta-t-il.Déjà que la boisson seule pouvait faire des ravages, quand nos émotions s'en mêlent s'est pire! Bien entendu, elle n'avait pas besoin de mentionner le pourquoi elle pleurait et pourquoi elle buvait. Edmond Williams. Mon coloc et meilleur ami de mon frère. Je le connais depuis un bon moment et pouvait comprendre pourquoi le jeune femme était intéressée envers lui. Enfin, entre les trois mecs avec qui je vivais, c'était lui le plus mature... « Tu ne devrais pas te détruire comme ça pour un garçon. Il y en a plein de poissons dans l'océan. » ajoutai-je en continuant mon travail, lorsque quelqu'un sonna à la porte. « Je vais ouvrir. » annonçai-je en me dirigeant vers la porte d'entrée pour accueillir le plombier. « Bonjour.... Curtis? Si je me fis au nom écrit sur ton uniforme. » Je l'invitai à entrer et lui demanda de me suivre jusqu'à la cuisine. « La jeune femme va vous expliquer le problème. » dis-je en reprenant la vadrouille et continuant mon boulot.

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Le soleil se levait à peine à l'angle de Magnolia Street que Curtis était déjà levé. Au plus juste, il aurait fallu dire qu'il allait se coucher. Il venait d'alterner une soirée et une nuit entre bar et boulot. Curtis devait sans doute attraper la réputation de peu recommandable et il avait l'avantage de choisir de plages horaires très large. C'était le genre de personnes qui n'était nullement préoccupé qu'on l'appelle pour une fuite d'eau à deux heures du matin. Cependant, si on prenait le risque de faire ce même procédé au cours du week-end, son état d'ébriété n'était pas assuré.

Épuisé de sa nuit et maintenant sobre, il rentrait chez lui, prêt à faire une large grâce matinée. Cependant un coup d'oeil vers son téléphone qui venait de sonner venait anéantir aussitôt ses piètres espoirs. Un rapide appel passé plus tard et celui-ci se dirigeait vers l'adresse dites.

Quelques minutes plus tard, alors qu'il était entrain de se garer, Curtis dévisagea la façade de la maison. Il avait vaguement l'impression de connaitre les lieux, sans pour autant à réussir à y attacher une circonstance. Il haussa les épaules, longeant sa voiture pour ouvrir le coffre. Une fois les outils sorti, il vint se positionner devant la porte, sonnant rapidement.

Après un bref un instant, un homme vient lui ouvrir. Celui-ci le dévisagea un instant - Avec la nuit qu'il venait de passer, la couleur de son teint devait sans doute laisser à désirer.

- Bonjour.... Curtis? Si je me fis au nom écrit sur ton uniforme, lança-t-il.
Curtis acquiesça brièvement, invité à rentrer à l'intérieur.

- La jeune femme va vous expliquer le problème, dit-il une fois à la cuisine.
Curtis jeta un rapide coup d'oeil vers les dégâts, en regardant le sol et son évier, déposant ses outils sur l'une des tables. Alors qu'il était sur le point de se retourner vers la jeune femme pour la questionna, il s'immobilisa quelques secondes imperciblement. Leonor Stone. Le jeune homme s'injuria intérieurement de ne pas avoir reconnu plutôt le décor de sa maison, pourtant bien connue. Quel piètre amant faisait-il d'oublier le lieu si vite. Mais ça, c'était il y a longtemps. Désormais, ils étaient amis.

- Léonor! S'écria-t-il, un sourire sur les lèvres.

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Je vois bien sûr le visage de Scott que toute cette eau n'est pas bonne pour le plancher, je me gratte la tête, comment ai-je pus être aussi stupide. Je suis contente d'avoir eu la présence d'esprit de lui avoir demandé de ne pas rire. Je souris à mon ami quand celui-ci me dit que c'est le travail d'un plombier que de se déplacer. « Même un gros dimanche matin ? » Un cheveu tout mouillé vient se poser sur mon front cachant un peu mon visage. J'ai honte. Honte de mettre mise dans un tel état pour un garçon, qui plus est, un garçon qui ne veut très clairement pas de moi. Je fais la moue quand il me fait la réflexion concernant l'alcool et les garçons. J'ai envie de lui dire que tout cela ne serait pas arriver si je n'avais jamais rencontré son stupide colocataire. Je me mords la lèvre. Je suis obligée de le croiser tous les jours et cela même si je ne le veux pas. Je sais ce qu'il me reste à faire. Je me tourne vers lui quand celui-ci m'avoue que je ne devrais pas me compromettre pour un garçon comme son colocataire. Il me dit ensuite qu'il y plaint d'autres dans l’océan. Je vais lui répondre, mais on sonne à la porte et on me coupe en pleine phrase. Je profite de ce que mon ami aille répondre à la porte pour me précipiter sur le miroir. Comme la dite mon ami, il y a d'autres mecs et je ne voulais pas que le prochain que je vois me prenne pour une folle. Je fixe le miroir et fais des yeux ronds : je suis tout simplement immonde. Mes cheveux sont grades, alors je viens tout juste de les laver, mon pull en cachemire et bon pour la poubelle et mon jean... Je me retourne quand j'entends une voix que je connais et qui dit mon nom. Curtis. Un ex-amant. « Curtis ! Quelle surprise ! » Je m'avance vers lui, avant de me dire, que ce n'est pas une bonne idée. « J'aurais dû me rappeler que tu es plombier. » Lui dis-je en jouant avec mes cheveux pourtant puant. Le fait de jouer avec mes cheveux, c'est une technique que m'a apprise Evey quand j'étais ado. « Si tu veux bien me suivre. »dis-je en prenant la main de Curtis pour l'amener dans la cuisine. Je chuchote à l'oreille de Scott « Tu as raison, il y en a d'autres et je compte bien m’entraîner... »

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- Curtis ! Quelle surprise ! J'aurais dû me rappeler que tu étais plombier, remarqua la jeune fille, tout en jouant avec ses cheveux.

Le plombier en question eut un sourire amusé en regardant Léonor. A vue d'oeil, elle venait de passer une soirée aussi arrosée que la sienne. Son état global était douteux, pourtant, en tout circonstance, Leonor gardait contenance et cherchait le meilleure parti d'elle même. Qu'importe de faire ses mimiques féminines sur la gente masculine, l'aspect physique dévastateur ou pas. Curtis ne put s’empêcher de remarquer, que même ainsi, ça marchait terriblement bien. Cette fille avait toujours été mignonne. Il secoua la tête.
Mais quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour draguer la demoiselle pour réparer son évier. Bien que...

- Si tu veux bien me suivre, dit-elle, tout en prenant sa main pour l'amener vers la cuisine. Curtis la laissa faire, jetant un oeil curieux autour de lui.

- Qu'est ce qui s'est passé en fait ? Demanda-t-il, tout en s'approchant de Léonor.

- Ça vient de se produire ou ça fait plusieurs jours que c'est comme ça ? Les pieds dans l'eau, son professionnalisme à peine bouleversé par la situation si cocace. Vu l'aspect trempé de la jeune fille, l'évier venait sans doute de lâcher à l'instant. Il sortit distraitement les outils de sa boite, continuant à jeter un coup d'oeil présente dans la pièce.

- Ton copain ? Demanda-t-il, en pointant d'une signe de tête l'homme qui venait de le faire rentrer. D'accord, cette fois-ci s'était peut être la curiosité personnelle. A son souvenir, la jeune fille était dans une histoire douloureusement abracadabrante avec un garçon peu recommandable. C'était sans doute une bonne chose pour elle. Bien que. Bien des fois Curtis avait jugé certaines personnes en fonction de leur personnalité si normale et fade et qu'il s'était rendu pris au dépourvu une fois à l'intérieur de la maison. Il est vrai qu'avec son métier, il avait la chance de pouvoir percevoir l'envers du décor de Magniola Crescent. Cette occasion de voir des scènes de ménages, ou une femme importante en pyjama, l'amusait terriblement. Naturellement, Curtis ne faisait pas partie de ses personnes, comme les filles de la rue, à médire sur les informations qu'il venait d'apprendre, mais il est vrai cette situation l'amusait beaucoup.

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