Une prairie verdoyante et luxuriante s'imposait devant lui. Il ne savait absolument pas comment il était arrivé là. Il était dans des toilettes publiques, ouverte...au public (à prendre au sens littéral du terme) à se taper la honte de sa vie car all the world (encore à prendre au sens littéral, on fait que dans le littéral avec Ben) et Jersey était là à le regarder fixement d'un air dégoûté (pourtant il avait été plutôt gâté par la nature, à son point de vue, il ne comprenais donc pas ce rejet et se sentit donc très triste...) quand il se fut trouvé là, dans cet univers ouvert à ces fantaisies et fantasmes. Bien qu'il commençait comme l'un de ces traditionnel rêve qui pourrait être classé X, il ressentait une atmosphère qui changeait radicalement de ses habituelles fantasmes : ici, ca sentait le bonbon et la crème glacée, la barbe à papa et le chamallow. Bon il faut aussi dire qu’il était tout seul et il n’avait pour habitude de 's’amuser’ seul. Alors qu’il pensait s’endormir dans la quiétude de son propre rêve -ce qui serait franchement assez con, car il serait dès lors deux fois plus difficile de le réveiller- il se trouva en face d’une bête plus...qu’étrange. Elle ne ressemblait à rien de semblable qu’il aurait pu rencontrer dans sa vraie vie : c’était un mix d’un bisounours et...d’un autre bisounours. Oui, déjà que l’imagination de Ben en temps normal est limitée alors en temps de rêve elle est limité par le trop long enfermement que récent son cerveau. La beîiiiiite s’approcha lentement de lui grâce à ses ailes super-sonic. Il ne savait pas pourquoi mais il n’avait pas peur. D’un côté qui aurait peur ?! Cette petite bestiole n’était pas plus grande qu’un morveux et il pourrait l’écraser sous sa chaussure si celle-ci montrait des signes d’agressivité. Enfin, il tentait de se rassurer comme ça. Surtout en pensant que dans ses rêves il n’avait jamais de chaussure.
Elle s’arrêta à quelque centimètre de son oreille (allait-elle le mordre?) et lui souffla :

- Boum pchiqui boum...bramoum...chicichici aieaieaie...

Hein ?!

- Excusez-moi mais pouvez vous répétez ? Je ne vous comprend pas...

- A excuse-moi je n’était pas branché sur le bon réseau! Voilà humain, je vais te prédire ta destiné. Parce que tu vois on m’a payé pour ça. Attend je cherche dans mon cerveau inter-galactique ce qu’on a prévu pour toi... A voilà ! Eh ben ca ne s’annonce pas glorieux !

- Qu’est-ce que vous voulez dire, petite chose ?

La ‘petite chose’ essaya de ne pas s’énerver car l’homme en face d’elle avait l’air sérieusement atteint de débilité mentale. Elle prit soudain un air sérieux qui en disait long sur les futures paroles remplit de sagesse qui allaient sortir de sa bouche.

- Je vais te dire ce qu’il en ai, PETIT homme... (il arbora un air plus mystérieux) Le bonheur ne se trouve pas dans la voie que tu cherche mais plus loin. Ne cherche pas car celui-ci sera caché. En bref tu ne sera jamais heureux...ou pas ! MOUAHAHAHAHArg ! mais qu’est-ce qui m’arrive ! ah je dérouille ! ah non ! c’est l’heure de ma série favorite sur la chaîne inter-galactique !

- Eh mais part pas! J’ai absolument rien compris !

Étrangement il entendit une autre voix lui répondre avant le bisounours devin.

- BENJI !!!! Réveille toi ! BENJI !!!

A qui appartenait cette voix ? Après tout, il s’en foutait. Il voulait juste entendre ce que lui dirait ce truc et le retenir pour en apprendre plus.
La bestiole s’envola progressivement et, s’adressa à Ben d’un air dédaigneux tout en ne cessant de s’éloigner dans le lointain.

- Ce que je dis c’est que tu es et tu resteras un looser. Habitues toi et fais pas chier ! et le gâteau de la mort qui tue n’est plus. je n’entreprend plus d’être ou de ne pas être. Aujourd’hui notre supermarché offre une super promotion sur le lait en poudre, me dit-il avec un sourire ultra bright.

Mais qu’est-ce que ca veut dire ? Ben leva un sourcil. Euh, il dérouille complétement ou quoi ? Ben essaya de se recentrer sur le problème présent.

- Eh ne pars pas petite bête! Enfin je veux dire, grand sage de chez le monde des bisounours intergalactique. Tu ne pas encore expliqué comment atteindre mes rêves les plus fou!!!!!

La bestiole ne s’arrêta pas. Dans un sursaut de désespoir il cria :

- Ne pars pas petite bête ? Je t’aiiiiiimmeeeeeee ! (C’est un peu déplacé, mais nous somme dans un rêve, hein!)

- Good Morning, Good Morning, Good Morning, Good Morning, Good Morning ! ♫

Il se réveilla en sursaut. Mais, putain qui était le gros connard qui...? Il n’eut pas à attendre longtemps pour trouver une réponse à sa question intérieure. il entendit le rire de son meilleure ami se dirigeant sortant de sa chambre. Il lui lança un coussin. Mais celui-ci ne sembla même pas le remarquer tout à sa bonne humeur, et sortit sans sortir de sa bulle de connerie faisant son bonheur. A se demander parfois qui était le plus con des deux.

Il l'aimait bien, hein, ne vous méprenez pas...Son meilleur ami était bourré de qualité. Par exemple,...euh...euh...ouais ! Il avait acte d’héroïsme, enfin... il avait débarrassé la table hier...si, si c’est vrai ! si ca c'est pas un vrai pote ! Enfin, passons !

Il arriva dans la cuisine en caleçon malgré le fait que sa sœur était déjà réveillé. Il regarda l’heure : midi. Non mais ce mec est fou! Ben ne se réveillait jamais, mais jamais avant 13h un dimanche! Elias avait l’air en pleine discussion avec sa sœur mais il avait bien l’intention de se plaindre. Et après il irait bouffer. parce qu’il avait besoin de bouffer pour évacuer toute la frustration que lui avait laisser son cauchemar (parce que c’était bien un cauchemar n’est-ce pas?!)

Voilà quelques minutes que j'étais réveillé. N'ayant personne dans la cuisine, je décida de prendre mon petit-déjeuner. Je me dis que pour une fois je pourrai être tranquille vu que je n'avais pas vu Elias, il ne devait pas être là. Je fis mon café et mis deux toasts dans le grille pain. Lorsque ceux-ci furent cuits, je mis de la confiture à la fraise dessus. Je commençais à déjeuner mais c'était sans compter sur le fait que je m'étais lourdement trompé et que Elias était là et comme d'habitude, vu que ce cher Elias n'avait pas l'intention d'arrêter son petit cirque du matin, je me pris une réplique cinglante en pleine figure. J'avais appris à ne plus répliquer depuis le temps parce que je savais toujours où cela menait : une crise comme pas possible qui, il faut l'avouer avait déjà ramener les flics à la maison... et après lorsqu'il était partit, je partais dans ma chambre, où Edmond venait me voir pour me réconforter. Heureusement qu'il était là. Il m'avait dit d'être aussi forte que je savais l'être et c'est ce que je fis depuis ce jour là.
Donc après sa réplique cinglante, je sortis mon plus beau sourire hypocrite et lui mis ma tartine pleine de confiture son sur beau T-Shirt blanc.

La prochaine fois ne rentre pas dans la pièce. Mon gros derrière prend tellement de place qu'il n'y en a pas assez pour ton gros c*l à toi!

Alala, pauvre petit Elias, il a pas finit d'en voir de toutes les couleurs avec moi. Je ne sais pas pourquoi, mais lui et moi, on en c'est jamais aimé. Pourquoi? Aucune idée mais qu'est-ce qu'il m’horripile ce mec !

Enfin bref, après le départ prématuré d'Elias, je pris une pomme dans la corbeille. Je vis mon frère s’asseoir autour de la table, je lui servis donc son café du matin et lui déposa un petit bisou sur la joue. Chose que je ne faisais que lorsque nous étions que tous les deux. Je ne voulais pas montrer mon côté petite fille et encore moins devant Elias, cela aurait été une chose de plus sur lequel il aurait pu m'attaquer.

Bonne journée, frérot. Essaie pour une fois de ne pas être trop naïf, un jour sa te jouera des tours !

Et oui, même si j'adorais mon frère, je le taquinais régulièrement. Mon côté peste, je suppose!

Je monta dans ma chambre. Je m'habilla d'un petit short en jean et d'un T-Shirt jaune et me maquilla. Je pris ensuite ma veste et mon sac de cours et redescendis. J'enfila mes escarpins à talons et avant de passer la porte de sortit, je cria :

A ce soir !


Et me voilà partit pour une nouvelle journée de cours en compagnie de ces ringards qui habitaient Magnolia Cresent.