Jolie journée en vue, le soleil brille les oiseaux chantent, Satine se perdait dans ses pensées, un crayon à la main, ses devoirs sous son nez et devant une vue panoramique sur sa rue qui fleurissait. Elle avait ce fameux craillon qui faisait office de bâton pour cheveux afin qu'il arrête de lui tomber devant elle et de la gêner. Celui lui donnait toujours un air bohème, un peu rêveur. Parfois même elle oubliant de l'enlever pour aller manger et sa mère ne se retenait pas lui faire remarquer. Satine était tête en l'air que voulez-vous, son regard toujours fixer dans le vide en direction de la fenêtre elle imaginait déjà les beaux jours arriver avec l'été et peut-être quelques petites vacances. C'était avec un grand enthousiasme que Satine avait abordé ce début de journée, positive jusqu'au bout elle ne voyait pas qu'elle nuage aurait pu lui faire perdre sa bonne humeur.

Elle remarqua alors la voiture de sa mère rentrée dans l'allée, la voilà de retour après ses cours au conservatoire. Ce petit retour à la réalité fit prendre conscience à Satine qu'il fallait qu'elle avance dans son travail, ce qu'elle s'apprêtait à faire, vraiment. Sauf que son nom faisait à présent vibrer toute la maison. Sa mère semblait étrangement de mauvaise humeur pour appeler Satine avec une telle fureur.

Les yeux arrondies Satine se leva pour descendre et savoir ce qu'il n'allait pas, peut-être qu'il y avait une fuite dans la cuisine, peut-être que sa mère était tombée dans l'entrée... Mais une fois arrivé en bas c'est autre chose que Satine perçus, sa mère avait l'air furieuse, elle tenait une sorte de journal froissé dans sa main et Satine ne fit pas du tout le lien entre sa colère et ce morceau de papier. Que ce passait-il ? Il ne lui semblait pas lui avoir manqué de respect ces derniers jours pourtant... « Euh oui maman ? Qu'est-ce qu'il y a ? »Finalement que la météo n'avait pas tout à fait raison aujourd'hui.

La journée avait débuté normalement, je m'étais levé assez tôt, pour avoir le temps de voir un peu mes enfants avant de quitter, même s'ils étaient presque tous majeur, j'aimais pouvoir les voir le matin. Je m'étais rendu à l'université pour donner mes cours et c'est suite à ma première classe de la journée que je tombais sur le journal étudiant. Je n'avais pas l'habitude de le lire, mais une de mes étudiantes l'avait laisser trainé sur son pupitre. Je me suis mise à le regarder et quelle ne fût pas ma surprise de voir un article sur ma Satine. Plus je lisais ce qui s'était dis et plus je sentais la rage monter en moi. Une chance que je n'avais pas d'autre cours à donner aujourd'hui.

Je ramassais mes choses et je me dirigeais vers la maison. Je savais que Satine n'avais pas cours toute la journée donc elle allait rentrer bientôt elle aussi.

Arrivé a la maison, je me mis à faire les quatre cent pas en attendant ma chère fille. Lorsque j'entendis la porte s'ouvrir j'allais dans le haut des marches et j'appelais ma fille.

-SATINE!

Dis-je d'un ton plus que furax. Je descendis les marches pour venir à sa rencontre. J'avais le journal froissé dans mes mains. Je mis mes point sur mes hanches et posait mon regard sur elle.

-Peut-tu me dire c'est quoi ça?

Je brandissais le journal devant Satine en lui montrant l'article sur elle.

-C'est qui ce Maxim Daniels?

Un journal froissé, voilà le seul indice que Satine avait sur la colère soudaine de sa mère. Elle est marrante, des journaux on en voit tous les jours. Satine ne voyait pas vraiment ou elle voulait en venir. En plus le papier était si froissé que Satine avait énormément de mal à lire ce qu’il y avait d’écris dessus. Elle lui demanda ce que c’était en brandissant toujours le papier vers la jeune fille interloquée par temps de fureur pour du papier jaunit et de l’encre noir.

Mais en y faisant attention plus longtemps la photo de couverture présentait un visage qui lui rappelait vaguement quelque chose. Quelque chose du genre .. son reflet dans le miroir ! Oh mon dieu c’était elle et donc cette article était celui de Maxim ! Pas manqué la deuxième question de sa mère faisait justement référence à leur voisin d’en face.

« Maman calme toi … » Satine tenta dans un premier temps de calmer sa mère, sur une échelle de un à dix son niveau d’énervement devait être à quarante. Pour cause Satine lui avait caché une interview avec un jeune homme de son âge et ce qui inquiétait le plus Margareth était de voir sa fille prodige traîner avec un garçon et en oublier sa carrière. Du moins c’était ce que pensait Satine.

« Maxim est notre voisin qui fait des études dans le journalisme. Il avait besoin d’un sujet pour un devoir et moi je me suis prêté à l’exercice. » Ceci était dit tout simplement, aucun haussement de ton, un air plus que sérieux, cette discussion ne faisait que commencer, commencer à crier maintenant ne servirait à rien.