C'est comme un feu brûlant qui s'insinue dans nos veine, détruit tout.. Et nous laisse vide mais conscient, enfin.
Après s'être légèrement éloigné, Finnen avait observé James du coin de l'oeil. Et il devait avouer qu'il avait trouvé l'air perdu et gêné du jeune homme absolument adorable. C'était la première fois qu'il était aussi direct avec lui, qu'il lui montrait comment il pouvait être quand il cherchait quelqu'un.. Autant qu'il s'y habitue, c'était la première d'une longue série de moment de ce genre. Surtout parce qu'il était vraiment à croquer quand il rougissait ainsi. Finnen pouvait facilement imaginer toutes les images qu'il venait de lui mettre dans la tête avec ces quelques mots. Et il espérait bien qu'elles plaisaient au jeune homme. Parce que, à lui, elles lui plaisaient vraiment beaucoup et il espérait que ça se réaliserait un jour.. Après tout, comme il venait de le dire, il avait beau faire des efforts pour le beau brun, il restait Finnen Allen. Il eut le temps de boire une autre gorgée de bière avant que James ne tente de retrouver ses esprits. Ce qui se traduisit d'abord par un bégaiement absolument craquant, avant qu'une demande ne fuse : « Ta chambre ». Le sourire en coin du beau maître nageur s'élargit un peu plus. Sa chambre, hein ? Il secoua la tête avec un air amusé avant d'enfin se retourner vers James.
- Je crains que ma chambre ne soit pire que le salon, à vrai dire.. Mais il y a bien une pièce qui soit à peu prêt rangée ici, viens.
Dit-il avant d'attraper le jeune homme par la main et de l'entraîner derrière lui. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il y avait bien un endroit rangé dans cette maison. Pour la simple et bonne raison que les Allen n'y mettaient presque jamais les pieds : la chambre d'ami. En général, quand ils ramenaient quelqu'un, ou il dormait dans la chambre de l'un d'eux, ou il se retrouvait dans le canapé parce qu'il était plus à porté de main et qu'ils ne pensait jamais à la dite pièce. Finnen emmena donc James à l'étage, traversa le couloir qui donnait sur chacune des trois chambres, pour ouvrir la porte du fond. Celle-ci révéla une petite pièce aux couleurs chaudes, meublée de bois sombre et assez sobre, surtout comparé au reste de la maison. Il y avait là un vieux lit, une table de chevet et une petit commode. On sentait que personne ne c'était jamais trop intéressé à l'aménagement de cette pauvre pièce esseulée.
Finnen relâcha la main de James en entrant et alla s'installer sur le lit. Il n'avait jamais posé, alors il ne savait pas très bien ce qu'il devait faire. Et puis il ne savait pas non plus ce qu'envisageait le jeune homme. Un simple portrait, un dessin de lui entier ? Bref, pour le coup, c'était à James de le guider et non l'inverse.
- Voilà, ici ça devrait te convenir.. Ce n'est pas l'endroit le plus sympas de cette maison, mais c'est certainement le moins bordélique. Dis moi juste ce que je dois faire, je te laisse carte blanche. Tant que je ne me chope pas une crampe à force de rester immobile dans une position intenable, tout va bien ! ►[/b]
Il n'avait pas choisit le jeune homme le plus facile. James pouvait se montrer très innocent et intimidé lorsqu'il le voulait et choisir Finnen Allen était le meilleur moyen de le déconcerter. On pouvait sentir dans cette aisance qui témoignait son habitude de suite. Véritablement, lui il n'avait pas cette habitude.
Lorsque le maître nageur vint lui demander comment pratiquement ils allaient procéder, James avait prononcé " Sa chambre", comme s'il s'agissait de la première pensée qui lui était venue à l'esprit. Mais visiblement, la pièce regorgeait de davantage de bordel. Le jeune homme se laisser tirer par la main jusqu'à la pièce d'ami. Il ne put s’empêcher d'avoir une mine déçue. - Il ne pouvait cacher l'envie de découvrir la chambre du jeune homme. Mais il était certain que la pièce s’apprêtait à ce genre de chose, beaucoup moins encombrée que le reste de la maison.
James tira une chaise pour se poser en face de lui.
- Ça convient tout à fait, commenta-t-il.
A sa dernière remarque, James ajouta " Un léger poirier sur le coté serait parfait" ria-t-il.
-Non plus sérieusement. Juste..Assieds toi sur le lit, peind toi une bouille mignonne et ne bouge plus. Je préfère m'attacher au portrait, expliqua-t-il en sortant son calepin. "Pas que ton corps me déplaise, hein.."marmonna-t-il, plus pour lui même.
- Prêt? Dit-il en relevant la tête, la mine beaucoup plus sérieuse.
C'est comme un feu brûlant qui s'insinue dans nos veine, détruit tout.. Et nous laisse vide mais conscient, enfin.
- Non plus sérieusement. Juste..Assieds toi sur le lit, peints toi une bouille mignonne et ne bouge plus. Lui dit James après qu'ils se soient tout deux installés dans la chambre.
Finnen se sentit légèrement embêté. En effet, il ne savait pas vraiment comment si prendre pour poser. Séduire, pas un sourire, il savait. Mais on ne reste jamais trois heures à sourire. Ne risquait-il pas d'avoir l'air complètement figé et débile ? Dans le doute, il choisit de prendre un air simple. Restant assit sur le lit, il se redressa légèrement et posa son regard bleu sur James. La seule fantaisie dans sa pose, c'était qu'il avait la tête très légèrement inclinée.
Il ne put retenir un léger sourire amusé en entendant James marmonner que son corps ne lui déplaisait pas. Tiens donc ? Le beau brun aurait-il, au fond, envie d'en voir un peu plus qu'il ne le laissait paraître ? Finnen comptait bien éclaircir ce point là prochainement. Mais pas ce soir. Pas ce soir, se répéta-t-il mentalement. Enfin.. Il avait quand même dans l'idée d'embrasser un peu le jeune homme. Mais c'était tout. Depuis combien de temps n'était-il pas passé par l'étape « on se contente de petits bisous » ? Pas depuis le lycée. Si ce n'était plus. Mais du coup, c'était peut être mieux pour James. Parce qu'il était tellement inquiet de dépasser une limite quelconque, qu'il n'oserait rien franchir du tout pour le moment.
Il hocha très vaguement la tête quand James lui demanda si il était prêt et il se força à ne plus bouger du tout. S'en suivit alors un long moment d'attente. Car si James, lui, était complètement absorbé dans son dessin, ne voyant pas le temps passer, ce n'était pas le cas de Finnen. En fait, il découvrit quelque chose qu'il n'avait jamais comprit : l'être humain n'est jamais tout à fait immobile ne temps normal. Et quand il se force à l'être, c'est toujours le moment où il va se rendre compte que son nez le gratte, qu'il a un muscle un peu crispé qui lui fait mal ou que sa position n'est pas aussi confortable qu'il le pensait. Cependant, et heureusement pour le maître nageur, il avait sous les yeux un spectacle qui le passionnait assez pour lui changer les idées. Oui, pouvoir contempler James ainsi, un air de concentration parfaitement adorable sur ses traits, ça valait bien la peine de se choper une contracture du cou parce qu'on était resté trop longtemps sans bouger. Il ne se priva pas de détailler le beau brun du regard. Non avec désir mais plutôt avec un étonnement attendri face à ce qu'il ressentait quand il l'observait ainsi. Avec une douce surprise quand il se rendait compte qu'il avait envie d'apprendre ses traits par cœur pour pouvoir se les remémorer en détails quand il ne serait plus là. Bref, Finnen découvrait ce que ça faisait que d'avoir des sentiments pour quelqu'un et ça l'absorbait assez pour qu'il ne se mette pas à remuer dans tout les sens en s'impatientant. En fait, il fit même un modèle particulièrement sage. ►
Finnen eut l'air de prendre un moment avant de pouvoir trouver une position qui le convenait. James ne put s’empêcher de trouver cela curieux. Le jeune maître nageur semblait si à l'aise avec son corps avec son être, qu'il ne l'aurait jamais imaginé être mal à l'aise ou gêné face à un objectif, ou quelques choses de similaires. Peut-être qu'il avait moins d'aisance qu'il ne laissait montrer ?
Une fois immobile et prêt, James reporta son attention sur son croquis. Commençant à dessiner les contours de son visage, il lui parut difficile de se concentrer sur autres choses. Dans son élément, il pouvait laisser vagabonder son esprit, tout en réfléchissant au courbe avantageuse de Finnen. Il avait beau aborder une posture sobre, il gardait ce certain charme. Et puis, il avait le loisir de le détailler à sa guise, sans que ça ne paraisse déplacé, alors l'idée n'irait pas lui déplaire.
Il perdit un moment la notion du temps, gommant par endroit, ombrant par d'autres et se rendit compte que Finnen était un modèle plutôt sage. Il l'avait imaginé nerveux et turbulent. Comme quoi, il était encore loin de connaitre le jeune homme. Pourtant, l'agitation n'était pas quelques choses qui perturbait véritablement James. Il avait l'habitude d'essayer de captiver des personnes en mouvement ou qui n'avait pas l'habitude de rester immobile. - Il pensait d'ailleurs à Julia qui avait été un peu infernale les premières fois.
Après un bon moment, il redressa son visage, un sourire sur les lèvres.
- C'est terminé, jeune homme. Tu peux bouger et reprendre tes aises, fit-il en souriant.
- Je te montre ?
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Sujet: Re: Tiens donc...[James & Finnen ] Jeu 10 Oct - 23:27
Électrochoc
James & Finnen
C'est comme un feu brûlant qui s'insinue dans nos veine, détruit tout.. Et nous laisse vide mais conscient, enfin.
Avec quelqu'un d'autre, Finnen aurait sûrement fait un modèle insupportable. Mais là, il était tellement absorbé dans la contemplation de James, qu'il avait vite oublié le fait que son nez le grattait, que son cou était tout contracté ou encore qu'il avait des fourmis dans la main. Toutes ces choses, en fait, le frappèrent simplement quand le jeune homme lui indiqua qu'il pouvait bouger. Il se redressa alors et il lui sembla que son corps n'avait pas bougé depuis des siècles. D'ailleurs, c'était-il passé dix minutes ou des heures ? Il n'aurai pas su le dire. Grimaçant légèrement, il porta une main à son cou pour le masser.
- Dis donc, c'est moi qui devrait t'appeler jeune homme. Dois-je te rappeler mon âge ? Regarde, je commence déjà à être tout cassé. Dit-il avec un sourire légèrement amusé.
Puis, curieux, il se redressa pour s'approcher de James, se glissant derrière lui, et voir comment ça rendait. Personne ne l'avait encore jamais dessiné. Du moins, pas à sa connaissance. Aussi se demandait-il ce qu'il allait donner sous le crayon du beau brun. Il observa un instant le visage, si ressemblant qu'il avait face à lui. Vraiment, il ne savait pas comme certains arrivaient à obtenir de telles choses avec un crayon et une feuille de papier.. C'était fascinant.
- Damne, mais.. C'est moi !
Se contenta-t-il de dire, pour exprimer son admiration. Puis, il déposa sa main sur le menton du jeune homme et le fit tourner sa tête pour déposer ses lèvres sur les siennes, brièvement. Mais, dans ce bref échange, il y avait quelque chose de chaud et de langoureux. Comme un effleurement qui aurait exprimé combien il était séduit. Puis il s'écarta à nouveau. Si il s'approchait trop de James maintenant, il allait lui sauter dessus. C'est que ça avait un côté plutôt sexy de le regarder dessiner comme ça.. Le dessiner lui qui plus est. Bref, il préférait prendre ses distances.
- Un jour, peut être que je serais exposé dans un musé, qui sait ?
Ajouta Finnen tout en faisant signe à James de le suivre. Mine de rien, il se faisait tard et il était tend qu'ils arrivent à leur destination finale : sa chambre. Il attendit que James rassemble ses affaires et sorte de la pièce pour refermer la porte et traverser le couloir. Arrivé devant sa chambre, il l'ouvrit et s'écarta pour que James puisse rentrer. La maison était bordélique. Mais, de toutes les pièces de cette maison bordélique, celle de Finnen était certainement la plus impressionnante dans son accumulation d'objets. L'endroit regorgeait de livres de toute taille et de tout âge, de vinyle soigneusement empilés, de CD, d'objets de collections liés à des artistes.. Il y avait bien quelques vêtements qui traînaient par si par là mais, en somme, si cet endroit était un bordel complet, c'était surtout parce qu'on avait l'impression d'être dans une merveilleuse caverne d’Ali baba de la littérature et de la musique. Les murs étaient peints d'un beige douillet qui disparaissait derrière les étagères. Un tourne disque trônait fièrement sûr l'un des nombreux meuble en bois. Sous lui, une chaîne hifi exposait fièrement ses enceintes qui promettaient un son merveilleux. Le lit, grand, rempli d'oreillers moelleux et recouvert d'une épaisse couette à l'air tout aussi confortable, était un véritable appel à le flemmardise. On se voyait bien passer des journées entières à lire dans ce lit. On se voyait bien y faire des siestes à la douceur d'un nuage de crème. On se voyait bien aimer dans ce lit, aussi doucement que sauvagement. C'était un objet qui frappait tout de suite ici, parce que c'était le seul à ne pas subir le bordel ambiant, comme si il le dominait. En somme, la pièce avait quelque chose de très accueillant et en même temps de mystérieux, comme éprise de la vision d'une personne qui n'avait pas toujours pied dans la réalité. En tout cas, c'était un endroit profondément personnel.
- Tu m'excuseras, je n'ai rien rangé.. Dit-Finnen, qui d'habitude, se fichait pas mal de l'état de sa chambre. ►
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Sujet: Re: Tiens donc...[James & Finnen ] Dim 20 Oct - 21:08
James ne put s’empêcher de rougir face à la remarque du jeune homme. D'une certaine façon, cette différence d'âge l'intimidait plus que de raison. Une appréhension de n'être à la hauteur, peut-être. Un petit peu de ça.
- Hmh. Réflexe, lança-t-il d'une voix rapide.
Le jeune maître nageur se détendit, le corps visiblement courbaturé. James grimaça. Il est vrai, qu'une fois concentré, il se souciait rarement du temps qui pouvait filer. Après quelques instants, celui-ci se leva pour passer derrière lui, observant le dessin qu'il venait de griffonner. Anxieusement, le jeune apprenti lui lança un regard anxieux. Son visage se détendit à sa remarque, apparemment charmé. James était sur le point de se lever lorsque Finnen déposa ses lèvres contre les siennes pour le remercier. James le gratifia d'un sourire.
- Le musée, ce sera pour une prochaine fois, fit-il remarquer en souriant, enroulant le dessin pour le lui tendre. " Cadeau!"
Finnen finit par le conduire par sa chambre. La curiosité du jeune homme reprit aussitôt le dessus. A nouveau, il resta un instant bloqué dans l'encadrement de la porte pour observer le lieu dit. Il eut un sourire amusé. Étrangement, sa chambre ressemblait beaucoup à la sienne. Bordélique, encombrée et en désordre. L'endroit était havre de confort et de livre déposé de tout part. Le jeune homme ne put s’empêcher de penser, de façon un peu possessive, que le jeune homme ne pouvait qu'être pour lui avec un environnement pareil.
- Ta chambre me contamine, je n'aurais plus envie de partir, tu sais, ajouta-t-il en rentrant à l'intérieur pour se poser sur l'un des fauteuils, attrapant un bouquin.
Il redressa sa tête des pages. " A part, si tu veux te battre? Mais, je te mets au défi"
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Sujet: Re: Tiens donc...[James & Finnen ] Mar 29 Oct - 23:25
Électrochoc
James & Finnen
C'est comme un feu brûlant qui s'insinue dans nos veine, détruit tout.. Et nous laisse vide mais conscient, enfin.
Laissant James découvrir sa chambre, Finnen alla déposer sur une étagère le portrait que le jeune homme venait de faire de lui. Il ne savait pas encore ce qu'il allait en faire, mais quelque chose lui disait qu'il allait en prendre grand soin. Il avait des choses bien plus précieuses dans sa chambre. Et pourtant, il lui semblait que cette simple feuille de papier, couverte de coups de crayons, car c'est finalement ce qu'elle était, représentait bien plus à ses yeux que bon nombre de choses qu'il possédait. Parce que c'était lui qui était représenté. Plus fort que ça, c'était lui représenté à travers le regard de James. Il ne pouvait s'empêcher de penser que, quand il contemplait ce portrait, il se contemplait tel que le beau brun le voyait. Cette lueur tendre dans son regard, ce léger sourire en coin... Il n'aurait pas aimer les voir dans son miroir, ça l'aurait gêné. Mais à travers le filtre qu'étaient les yeux de James, ça ne le troublait pas, bien au contraire. Parce que, encore assez inconsciemment, il avait envie que le jeune homme voit cette part de lui qu'il n'assumait pas encore très bien. Et peut être que c'était justement cela qui lui permettrait de l'assumer un jour. Bon, en réalité, c'était bien plus embrouillé que ça dans sa tête et il si on lui avait posé la question, il aurait simplement été capable de dire qu'il tenait beaucoup à ce dessin... Ce qui était déjà bien.
- Ta chambre me contamine, je n'aurais plus envie de partir, tu sais, A part, si tu veux te battre? Mais, je te mets au défis, lança James dans son dos, coupant court à cet instant de contemplation.
Un sourire un coin vint étirer les lèvres de Finnen. Déjà parce que le beau brun disait avoir envie de rester là, ce qui était loin de lui déplaire... Et deuxième parce qu'il trouvait assez drôle l'idée de s'imaginer en train de se battre avec James quand celui-ci, clairement, ne faisait absolument pas le poids. Il se retourna donc vers lui et s'approcha, jusqu'à le frôler.
- Mon petit James, dit-il d'une voix amusée, je crois que si je voulais te mettre dehors, tu n'aurais pas tellement le choix.
Puis il posa une main sur son torse, le poussant de manière à faire basculer le jeune homme sur le lit qui se trouvait juste derrière lui, grimpant en même temps sur le matelas pour se tenir au dessus de lui. Il glissa alors un coude de chaque côté de sa tête, l'observant avec un air amusé. C'était la première fois qu'il se comportait ainsi avec James, que son corps se trouvait si proche du sien... Il venait de franchir une nouvelle barrière. Mais il n'avait, au fond, rien de précis en tête et on le sentait à la manière dont il évitait quand même de trop se coller au jeune homme.
- Tu vois, tu ne fais pas le poids.. Souffla-t-il, d'une voix taquine.
Normalement, c'était à ce moment là qu'il embrassait son compagnon, qu'il se déshabillaient et que la nuit devenait chaude et sensuelle. Mais pour James, il se contenta de caresse ses lèvres de son pouce avec une certaine douceur, l'observant de ses yeux bleu dans lesquels se lisait à la fois un trouble et une certaine tension.
- Mais tu as de la chance, je crois que... Je t'aime bien... Alors tu vas pouvoir rester ici aussi longtemps que tu le souhaiteras.
Et la voix du beau maître nageur n'était plus tout à fait joueuse, plus tout à fait si sûre d'elle même... Ce n'était peut être rien, mais dire à James qu'il « l'aimait bien » c'était déjà beaucoup pour lui. Le jeune homme le comprendrait-il ? Il n'en savait rien... Il n'était même pas certain de vouloir qu'il comprenne parce qu'il ne savait pas très bien ce que ça signifiait lui même. Mais il sentait que c'était plus fort qu'un « je t'aime bien » qui veut dire : « je t'apprécie » ou « t'es cool quoi ». Non, là c'était autre chose, qui faisait perdre à la scène son instant bon enfant pour quelque chose de plus intense. Quelque chose qui le rendait fébrile et lui nouait légèrement la gorge sans qu'il est pour autant envie que ce moment prenne fin. ►