| Sujet: Et moi qui croyais avoir déjà vu le loup... [Christopher Cooper] Sam 6 Juil - 1:35 | |
| C'était officiel mon père voulait ma mort. Quand il m'avait proposé un week-end que tout les deux sans les petites sangsues j'avais été ravis. Enfin on allait pouvoir partager quelque chose rien qu'à nous sans interférences. Cependant j'étais tout de suite moins optimiste quand je vis où on allait passer ces deux jours et 3 nuits. On allait faire du camping! Moi Cameron Cooper camper dans la nature au milieux des animaux à même le sol. Mon père devait me faire une plaisanterie c'était pas possible autrement. J'aurais du me méfier quand je l'ai vu sortir des vieilles fringues à moi d'un cartons mais je pensais qu'on allait voir des matchs comme quand j'étais petit.
J'ouvris grand les yeux quand mon père gara sa voiture sur un parking et alla chercher je ne sais quoi dans le coffre. Je respirais profondément pour ne pas hurler ma rancœur. C'était quoi ce plan à la noix. Je sortis calmement de la voiture et me dirigea vers mon cher petit papa.
Euh papa on va quand même pas marcher dans la forêt!? C'est ça ton idée d'un super week-end? Aller au milieux de nulle part et faire ami ami avec les animaux de la forêt?
Ça y est il était contaminé. A force d'essayer d'aider les deux cas sociaux d'Annie et de Minnie son intelligence avait été aspiré sans possibilité de retour. Je comprenais l'idée de l'Homme qui communiait avec la nature, pour retrouver ses racines etc et toutes ses conneries et je voyais le rapport entre mon père et moi. Mais c'était peu ardu quand même.
Je fis une moue mécontente et alla chercher mon sac à dos dans le coffre. Heureusement que j'avais du muscle parce qu'il pesait une tonne. Il était rempli de brique ou quoi. Je me tournais vers mon père avec un air d'ennui poli.
J'avoue que je n'attendais pas à aller faire du camping mais je suis quand même content de passer du temps avec toi sans les filles. En même temps je crois qu'elles seraient déjà en train de courir en direction de la maison si tu les avais emmenées.
Je lui fis un sourire victorieux je savais que cela l'agaçait quand je critiquais gratuitement les deux filles mais bon il fallait bien que je fasse passer mes émotions négatives. Je regardais autour de moi pendant que mon père s'occupait dans le coffre. Je haussais le sourcils d'un air dégouté en voyant le chemin à peine débroussaillé qu'on allait devoir emprunté. Je respirais à plein poumon l'air vivifiant et me sentit beaucoup mieux. Après tout autant profiter de l'escapade en espérant que je ne m'abime pas le visage sur ces vilaines branches toutes pointues. Je me tournais vers mon père et lui dit en toute franchise avec une dose d'ironie.
On va bien s'amuser je le sens. On se mets en route? Parce que je crois que mon dos ne va pas tarder à demander grâce.
Je devais avoir l'air d'un vieux grincheux mais j'avais accepté de sortir de la voiture ce qui était déjà un gros effort. Je saurais que la prochaine idée de mon père du même genre je lui demanderais des informations supplémentaires avant d'accepter avec empressement. Le point positif de tout cela c'est qu'on allait avoir la paix. Pas de cris dès le matin et de hurlements de banshies à te percer les tympans à la moindre contrariété. Je souris ravi et me mis en marche en suivant mon père d'un bon pas , finalement cela allait pas être si horrible. Pas pire que l'ambiance de certains jours à la maison.
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| Sujet: Re: Et moi qui croyais avoir déjà vu le loup... [Christopher Cooper] Dim 29 Sep - 22:40 | |
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Avant que Christopher ne se trouve une autre femme dans sa vie, Cameron et lui étaient très proches. Ils ne se cachaient rien, avaient confiance en l'autre. Le genre de relation père-fils que tout le monde rêve malgré les différence de caractère des deux hommes. Papa sportif, fils intellectuel; papa gentil & courtois avec tous, fils baveux & un peu égocentrique. Assez différents, mais l'entente était parfaite entre ces deux-là, qui n'avaient que l'autre comme seule famille depuis le départ de maman Cooper. Cette relation idéale s'est un peu dissipée depuis l'arrivée des McCormick sous leur toit. Il leur est même arrivé de se chicaner quelques fois à propos de ce sujet, alors que ça ne leur était jamais arrivé avant. Puis, Cameron est parti à l'université d'Harvard, rendant son paternel fier comme un coq à cette idée. Les prises de bec avaient cessé, mais la distance n'aidait pas à renouer leur belle relation d'avant. D'où l'idée du camping.
Jeune, Christopher faisait souvent cette activié avec son paternel, et il avait appris que rien de rapprochait plus les gens qu'une activité en plein air. Mais il connaissait le tempérament de son fils et savait que ça ne lui plairait pas. Il a donc joué la carte de la surprise: Christopher avait parlé d'un week-end père-fils, mais n'avait pas précisé en quoi ça consisterait. Pour bien garder l'effet de surprise, Christopher avait tout préparé d'avance (la tente, les sacs de couchage, la nourriture, les vêtements) et les avait mis dans la valise de la voiture en pleine nuit pour éviter que Cameron prenne peur en voyant la tonne d'équipement à apporter.
Pourtant, il prit peur. En même temps, il était devenu difficile de cacher les projets du père, maintenant qu'il avait garé son véhicule dans un stationnement désert, où il n'y avait rien à l'horizon à part des arbres à perte de vue. Au moins, Cameron garda son calme, même s'il rechignait à l'idée d'un camping. "Tu verras, la forêt, c'est parfait pour se détendre et profiter du calme de la nature! Tu me remercieras plus tard." Christopher fut d'ailleurs très content de voir que Cameron prit son sac à dos sans que le paternel ne lui demande. Néanmoins, c'était maintenant lui qui était pris avec les plus gros sacs. "Attend, tu pars où comme ça? Prend ça aussi." Papa Cooper lui tendit un second sac, un peu moins lourd que celui que son fils avait en ce moment. Ça l'aidera à se faire des muscles! Et ça évitera au père de tout apporter. Alors qu'il s'assurait que tous les sacs étaient fermés, Christopher ne put s'empêcher de soupirer en entendant Cam' râler contre ses belles-soeurs, comme à son habitude. "Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. Ce week-end, il n'y a que nous, profites-en." Christopher prit le reste des sacs, ferma la valise de la voiture et ricana en voyant son fils se plaindre. Ils n'avaient même pas commencé leur ascension! "Haha! Oui on y va, surtout ne me perds pas de vue, il est facile de se perdre là-dedans."
Papa Cooper entra donc dans la forêt, suivi de près par son fils unique. Il avait beau se plaindre tout le temps, pour rien au monde Christopher ne voudrait l'échanger contre un autre garçon. Après toutes les épreuves qu'ils avaient traversé, leur lien fort était inébranlable. Après environ vingt minutes de marche, le marshall tourna la tête vers Cameron. "Tu tiens encore debout? Si tu as soif, il y a de l'eau dans ton sac, surtout ne te déshydrates pas." D'après le plan de Christopher, il en avaient encore pour une dizaine de minutes de marche.
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| Sujet: Re: Et moi qui croyais avoir déjà vu le loup... [Christopher Cooper] Mer 30 Oct - 1:17 | |
| Après avoir mis le sac à dos dans lequel mon père devait avoir mis la moitié des meubles de la maison je me tournais pour partir un peu plus loin quand mon père me tendit un deuxième sac. Je le regardais avec effarement. C'était officiel il voulait ma mort. Pourtant j'étais loin d'être maigrichon j'avais du muscle et tout mais là j'avais avoir mal au dos pendant 3 semaines. Bon j'en faisais peu être un peu trop je n'étais pas aussi faible que cela mais par rapport a mon père qui était Marshall je ne soulevais pas de la fonte ou autre. J'attrapais avec mauvais humeur le deuxième point lourd des mains de mon père.
Très bien je le prends. Tu n'as pas encore quelque chose à me faire prendre tant qu'on y est pour que j'ai encore plus de mal à avancer?
Je tournais la tête pour que mon père ne voit pas la petite grimace qui apparu sur mon visage. Je n'aimais pas trop être désagréable avec lui. Je savais bien qu'il voulait seulement être tout seul avec moi mais bon il aurait pu choisir quelque chose qui me ressemblait plus plutôt qu'un truc que lui seul appréciait. Même petit garçon cela lui arrivait que très rarement de me faire crapahuter dans les bois. Je soupirais doucement . Je lui en voulais de me rendre un peu nostalgique du temps où ma mère était encore avec nous et qu'on formait une famille unie et heureuse. Je ne pus donc pas m'empêcher d'être encore un peu désagréable en envoyant une pique à propos de mes demies sœurs enfin si on pouvait les appeler on avait aucun sang en commun bien merci.
Je grinçais un peu des dents quand mon père refusa d'entrer dans une discussion houleuse à propos des deux parasites femelles qui vivaient dans notre maison. Cela m'aurait permis de sortir un peu de ma rancœur et mon mécontentement mais en même temps je voulais passer un bon moment, dans la mesure du possible dans une foret. Je préférais donc ne pas répondre et un regard scandalisé vers le chemin à peine débroussaillé qu'on allait devoir prendre.
On va bien s'amuser je le sens. On se mets en route? Parce que je crois que mon dos ne va pas tarder à demander grâce.
Je détestais avoir l'impression d'être une chique molle mais mon dos me faisait déjà mal et le sac que j'avais mis devant moi avec les sangles sur mes épaules et le reste contre mon torse. Je ne savais pas ce qu'il avait bien pu mettre à l'intérieur mais ça devait être pointu parce qu'un angle me rentrait dans l'estomac et ce n'était pas une sensation confortable ou sans douleur.
Je souris à mon père quand il se moqua gentiment de moi en me disant que je pourrais me perdre sans lui. Cela devait être une plaisanterie parce que rien que de m'imaginer tout seul en pleine nuit avec les bestioles j'en avais des sueurs froides. Sans exagérer je ne pourrais pas survivre même avec un stock de vivre. Je lui répondis donc avec humour.
Ne t'inquiètes pas. Je ne vais pas te lâcher d'une semelle je n'ai pas envie de finir dans le ventre d'un carnivore ou devoir lutter contre un écureuil pour qu'il ne me vole par ma nourriture.
Je suivais donc sagement mon père dans la foret. Cela faisait vingt longues minutes que nous marchions et bon il fallait l'admettre que cela n'avait pas été aussi terrible que je le pensais. Bon j'aurais préféré me prélasser sur un transat devant une piscine mais apparemment on ne pouvait pas toujours avoir ce que l'on voulait même si dans mon cas c’était plutôt rare que je m’obtienne pas ce que je veux. Je fis un sourire brave a mon père comme si j'avais du mal a suivre. On ne sait jamais il pourrait me prendre en pitié et faire demie tour.
Et bien je suis assez surpris mais oui je tiens encore debout. J'ai le dos en morceau mais je survivrais.
Je pris la bouteille d'eau dans le sac et bu quelques gorgées avec délice. Je n'avais pas soif mais cela me faisait du bien de sentir quelque chose de liquide et froid dans la gorge. Je la tendis poliment à mon père.
Tu en veux un peu? D'ailleurs tu as pris quel genre de matelas pour ces 3 nuits? Parce que bon le camping c'est bien mais dormir c'est mieux!
J'avais dis cela sur le ton de la plaisanterie mais je devais ressembler à un grincheux. Tant pis je tenais à mon petit confort quand même.
Après nous êtres désaltérer nous reprîmes notre marche silencieuse. Ce qui était je l'admets assez reposant. Pas de bruit, pas de cris ni hurlement, juste le bruit de nos pas et nos souffles et le chants des petits oiseaux et le bruissement du vent dans les feuilles.
Cela faisait presque dix autres minutes que je marchais bravement quans soudain j'entendis un bruit étrange sur ma droit dans les arbres. Je levais donc le nez pour voir ce qui troublait ma quiétude. Je souris quand je vis un écureuil avec une noisette entre les pattes.
J'allais faire un bruit pour qu'il se sauve quand je sentis le sol se dérober sous mes pieds. J’eus à peine le temps de mettre mes mains au niveau de mon visage sans pouvoir protéger mon front quand je fis une rencontre plus ardu avec la terre et les cailloux.
AIE
Je sentis une pierre s'enfoncer dans ma jambe, le sac que je tenais devant moi m’éclater le ventre, celui de derrière m’écraser de tout son poids contre le sol et mon front taper durement sur une pierre plate. Je vis plusieurs étoiles blanche un peu de noire. Je restais donc comme une loque au sol avec des douleurs plutôt conséquentes mais rien de grave. Journée de merde. |
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| Sujet: Re: Et moi qui croyais avoir déjà vu le loup... [Christopher Cooper] | |
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