Une dégustation

Je suis invité à une dégustation de plats exotiques dans un restaurant super chic. Il y a beaucoup de monde, je ne connais personne. C’est une dégustation qui va durer toute une journée heureusement que je ne travaille pas aujourd’hui. C’est vraiment super bon leur dégustation. Et là, je vois une personne qui m’était familière je la connaissais de quelque part mais je réfléchissais pour savoir où je connaissais cette personne. La personne me voit et commence à venir vers moi. Plus la personne se rapprochait et plus la personne me disait quelque chose mais je cherchais vraiment par tous les chemins. Et d’un seul coup, je me suis rendu compte que c’est la femme de quelqu’un que je connaissais. Je vais vers elle, et je lui dis :

"On se connait de quelque part, non ?" "Vous me dites quelque chose"

"Vous êtes Katarina Greene ?"

"Quesque vous faites ici ?" "Vous avez été aussi invité à la dégustation ?"

La dernière fois que je l’avais vu, on s’était quitté en mauvais terme mais peut-être que maintenant ça peut changer. Les années ont passées depuis. En tout cas, elle n’a pas changé du tout. Je me demande comment vas son mari depuis je ne l’avais pas revu. Nous avons continué à discuter tout en dégustant les plats exotiques.

Katarina avait accepté l'invitation d'une de ses clientes, à la dégustation que celle-ci organisait dans son restaurant. Une séance découverte de produits exotiques et inattendus. L'Estonienne n'était pas une grande fan des découvertes, et préférait largement savoir ce qu'elle mettait dans sa bouche. Pourtant, elle n'avait pas décliné l'offre : c'est ainsi que le business fonctionne, si on veut garder ses clients - voire se faire connaître - il faut participer aux évènements de ces derniers. De la sorte, elle était certaine que ladite cliente participerait aux futurs soirées de l'agence de rencontre.

Harrison préférait rester devant le match de baseball, Katarina s'y rendait donc seule. Cela ne la gênait pas : l'absence de son mari - qu'elle justifierait par X ou Y raison - lui fournissait une excuse valable pour s'éclipser à une heure raisonnable.

En pénétrant dans le restaurant, elle fut surprise de le voir si bondé. A croire que la nourriture exotique avait ses adeptes dans le quartier. Katarina haussa les épaules, si ses voisins appréciaient l'idée de mettre dans leur bouche des aliments qu'ils pouvaient potentiellement ne pas aimer. Ou peut-être son manque d'enthousiasme provenait-il seulement de son indifférence totale face à la cuisine. Qui elle, venait de son manque total de talent, et des nombreuses catastrophes culinaires qu'elle comptait à son actif. Bref, Katarina s'avança vers le bar, car tout commence par une boisson. Elle se retrouva alors à côté d'une fille, qu'elle reconnut aussitôt. Elle leva les yeux au ciel, pourquoi diable Alana Kauffman se trouvait là. Et pourquoi avait-il fallu qu'elle se retrouve à côté d'elle, alors que le restaurant débordait de gens à la compagnie bien moins détestable. « Bien sûr mademoiselle Kauffman, nous nous connaissons » lacha-t-elle sur un ton glacial, avant de commander une coupe de champagne auprès du barman. Katarina n'était pas du genre à oublier les filles qui jetaient leur dévolu sur son mari. Elle espérait pouvoir se débarrasser d'elle au plus vite. « Oui, j'ai été invitée par une cliente. Et vous ? Vous êtes venue seule ? » Un plateau de petits fours passa, et Katarina attrapa une verrine qui ne lui semblait pas trop dangereuse. Elle goûta, bingo, elle avait eu là une bonne pioche, la nourriture était mangeable.

Une dégustation

Les plats exotiques sont vraiment délicieuses dans ce restaurant, il faudrait que j'invite mes amies et colocataires à venir ici pour goûter à ses plats délicieux. Katarina était seule sans son mari, mais je n'ose pas lui demander comment va son mari. De loin, j'avais reconnue Madame Greene. Elle me parla avec un ton super glacial en me répondant, je sais bien qu'on s'était quitté de mauvais terme, mais ce n'est pas une raison de me parler comme ça.

"J'ai été invitée par la patronne du restaurant que je connais très bien. Et je suis venue seule et vous vous êtes venue seule ?"

"Votre mari n’est pas ?"

"Vous savez, je suis désolés pour ce qui s'est passée la dernière fois qu'on s'est vue, je n'avais pas l'intention de draguer votre mari."

"J'aimerais qu'on recommence tout à nouveau, si cela est possible ?"

Je ne sais pas si elle va accepter mes excuses, même si je n'ai pas fait exprès de dire que son mari était mon genre de mec. J'aimerais tellement rencontrer quelqu'un qui me correspond vraiment.

"Vous savez, je souhaiterai venir dans votre agence et faire un profil pour rencontrer du monde, si cela est possible bien sûr ?"

On continua a discuté tout en mangeant des saveurs super délicieuse.

Bien sûr, que Alana était amie avec la patronne, Alana connait tout le monde et tout le monde l'apprécie ! Mauvaise, Katarina se cache dans son verre afin que personne ne réalise qu'elle maugrée dans sa barbe. Mais quand la jeune femme évoque Harrison, s'en est trop. Katarina s'étrangle avec sa boisson. Après une quinte de toux assez longue, elle retrouve ses esprits et toise Alana de haut. « Non, mon mari n'est pas là, pourquoi ? Vous avez encore des vues sur lui ? » Elle insiste bien sur le fait que Harrison lui appartient. Depuis quand a-t-on des vues sur le mari d'une autre ? D'abord Jennifer, ensuite Alana ! A croire que toute cette coloc allait draguer son mari. Quand elle affirme qu'elle ne souhaitait pas draguer son mari, Katarina éclate d'un rire cristallin. « Mais vous vouliez quoi, alors, en me disant que mon mari vous plaisait ? Me mettre en garde ? » Katarina soupire, cette guerre est idiote et dépassée. Bien sûr, Alana ne semble pas de celles qui volent les maris des autres. Et puis elle a confiance en Harrison, bon sang. Mais elle possède cette fierté débordante, qui l'empêche bien souvent d'être raisonnable. « Je ne sais pas, probablement » admet-elle à regret. Une amie de plus n'est pas de trop pour la jeune femme, en plus, qui a bien du mal à s'intégrer dans ce quartier depuis son arrivée.

Cependant, quand Alana affirme vouloir s'inscrire à l'attrap'coeur, Katarina devient suspicieuse. « Vraiment ? Pourquoi ? Je veux dire, vous étiez plutôt contre la dernière fois, persuadée que ce n'était pas pour vous » Katarina ne souhaite simplement pas que Alana rejoigne l'agence pour de mauvaises raisons. Comme pour se rapprocher de son mari, par exemple ? Aheem.

Une dégustation

C'est vrai que tout le monde me connait à Magnolia Cresent vu que ça fait bientôt 10 ans que je suis ici. Katarina me fait peur elle a failli s'étrangler avec sa boisson quand je parlai de son mari. Elle ne me pardonnera jamais de ce qui s'est passé la dernière fois, comment lui faire comprendre que je ne veux pas son mari, mais mon type d'homme est un peu comme son mari, mais en aucun cas je lui piquerai son mari. Je lui répondis :

« Vous savez je ne veux en aucun cas votre mari vous pouvez le garder pour vous, je pensais juste qu'il était avec vous c'est tout »
« Je n'ai pas du tout de vue envers votre mari, c'était un compliment quand je disais que c'était un bel homme et vous l'avais mal pris »

Son mari est un bel homme je suis sûr que beaucoup de femmes pensent comme moi.

« Je vous disais que votre mari est mon type d'homme, mais je ne le piquerai pas, mais c'est quelqu'un comme lui que j'aimerais auprès de moi, mais pas votre mari »
« Je trouve que vous êtes très jalouse, je ne suis pas la seule à dire que votre mari est un bel homme quand même ?»

Quand je lui parlai que j'aimerais finir mon profil dans son agence, elle me regarda avec un regard bizarre.

« Oui, je souhaiterai finir mon profil dans votre agence car j'ai bien réfléchi et j'aimerais rencontrer quelqu'un vu que je me sens seule et je souhaiterai fonder ma propre famille »
« Et ce n'est pas pour séduire votre mari, je suis sûr qu'on pourra devenir amie un jour ».

J'espère qu'elle dira oui j'aimerais vraiment rencontrer quelqu'un.

On aurait dit qu'Alana s’emmêlait les pinceaux en se fondant en excuses et mauvaises explications. Une telle scène provoquait un sentiment de pitié chez Katarina, pour qui tenir tête devenait de plus en plus difficile. Sa rancune menaçait de se faire la malle au fur et à mesure que Alana se répétait, dans l'espoir vain que la fierté de Katarina s'éteigne enfin. L'Estonienne soupira, et l'autre en profita pour reprendre de plus belle, à croire qu'elle ne s'arrêterait jamais ! Quand Alana évoqua les autres femmes qui avaient pu qualifier son mari de "bel homme", ou même celles qui avaient pu avoir des vues sur lui, Katarina serra les dents : Oh bien sûr, qu'elle n'était pas la seule, à commencer par sa colloc, Jennifer !! Quand Charly lui avait confié que cette blonde avait craqué sur son mari - cette même blonde qu'elle avait vu plusieurs fois cotoyer Harrison, devant ses yeux - Katarina était sortie de ses gonds, avait couru chez Jennifer afin de la défendre de s'approcher à nouveau de son mari. Une réaction naturellement démesurée, qui ruina à jamais les prémices de leur amitié naissante. Alors, si elle ne souhaitait pas reproduire la même erreur une nouvelle fois, avec une autre fille de cette collocation, Katarina allait devoir faire des efforts. « Je sais que je suis trop jalouse, je vous présente mes excuses. » Elle avait pourtant mille et unes raisons de rester sur ses gardes. Elle avait offert sa confiance à son mari depuis bien longtemps, depuis le début, mais ici, entre toutes ses femmes mal intentionnées qui pourraient le séduire, et qui s'avéraient bien mieux que Katarina - bien plus américaines - l'Estonienne prenait peur. « Je devrais plutôt me flatter de tels compliments, mais je ne sais déceler la vraie menace de la simple gentillesse » expliqua-t-elle.

Cette mauvaise situation passée, Katarina décida de se détendre. Elles passaient outre, autant profiter de cette soirée pour améliorer leur lien. Katarina attrapa deux verrines au contenu rouge, sur le plateau d'un serveur à la volée, et en tendit une à Alana. « Vous n'avez pas peur de goûter ce que vous ne connaissez pas, j'espère ? » Elle réalisa alors que sa phrase clochait. « Oh mon dieu, ça vous dérange si je vous tutoie ? Je vouvoie rarement mes amies ! » Or, c'était ce qu'elles espéraient devenir. Katarina rit, elle se sentait idiote avec une telle question, mais le vouvoiement rendait leur conversation bien trop formelle. « Je serais ravie que tu passes à l'agence alors, nous établirons ton profil afin de trouver les hommes qui te correspondent. » Elle sourit.

Une dégustation

C'est vrai que je ne m'arrête jamais, mais Katarina ne me croyait pas du tout quand je lui dis que je ne veux pas lui piquer son mari. Elle peut se le garder, mais ce type d'homme comme son mari me plairait bien, il faudrait juste que je trouve le bon  .

« Ça se ressent quand vous êtes jalouse, dont la façon comment vous m'avez regardé le jour où j'avais dit que votre mari était un bel homme et que c'était mon type d'homme »

Katarina est vraiment très jalouse, il faut vraiment qu'elle se calme sinon un jour son mari pourrai la quitter vue comme elle est. A Magnolia Cresent, on ne peut pas savoir comment les filles se comportent avec les hommes mariés ou non.

« Je vous en prie » « Il y a des femmes, qui vous ont dit que votre mari était un bel homme ou qu'elle l'ont dragué ? » « Ce n'est pas grave si vous ne voulez pas répondre à la question vue que ça ne me regarde pas » « Bien sûr que ça ne me dérange pas de manger ce que je ne connais pas il faut bien goûter à tous et vous vous n'avez pas peur aussi ? »

On mange super bien ici, les amuses gueules sont super bon. Hâte d'en voir plus dans la dégustation.

« Bien sûr que ça ne me dérange pas que vous me tutoyez. Alors, on est amie maintenant ? »

Katarina a dit qu'on était amie, j'ai bien fait de lui parler sinon jamais on n'en serait là. Au fond de moi, je suis très contente qu'elle me considère comme une amie maintenant. C'est vrai que le vouvoiement, je ne l'utilise pas avec les personnes que je connais, mais Katarina je la connais depuis peu, mais on presque le même âge.

« Je passerai dans la semaine dans ton agence, pour que nous puissions finir mon profil pour que je trouve mon prince charmant »

Je souris à Katarina, elle me sourit et je rigola.