" When a Man Lies He Murders "
" Quand un homme ment il assassine "

Metallica - To Live Is To Die

Ces derniers temps, la famille Evans était confronté à de nombreux troubles, notamment avec les Hamilton. Les deux familles avait partagé la disparition d'un des membres de leur famille respectives, Lily et Aaron ayant fugués loin de Magnolia, mais maintenant elles se retrouvaient l'une contre l'autre depuis la révélation sur la mort de Tessa. En effet, Dirty Secret avait révélé des détails croustillants sur l'accident de la jeune Hamilton, dénonçant les enfants Evans et leur ami Heathcliff en tant qu'éléments déclencheur du-dit accident. Depuis ce jour, Nolan en voulait autant aux enfants de son meilleur ami qu'à lui, ce dernier les protégeant et croyant dur comme faire en leur innocence. Pour Nathan, l'idée que ses enfants auraient causés l'accident ou n'aurait pas porter secours à Tessa était impensable. La jeune fille était sûrement morte sur le coup, comme l'avait dit les légistes à l'époque, du coup même si ses enfants avaient eu le courage d'appeler la police, ils n'auraient rien pu faire pour la sauver. C'est donc pour ces raisons que le Nathan arriva à la conclusion qu'il n'y avait qu'un seul meurtrier dans l'histoire... Heathcliff O'connel.

Et c'est ainsi qu'accompagner de sa justice, le père Evans arriva devant le lieu de travail des O'Connel père et fils. La soirée venait à peine de commencer, Nathan avait choisit ce moment afin d'éviter de ternir, plus qu'elle n'était déjà, la réputation de cette famille juridiquement dangereuse en s'énervant en public.  C'était donc d'un pas déterminé qu'il s'avança à l'intérieur, passant la porte placardée de la plaque juridique des propriétaires des lieux. Un sourire amusé apparu sur les lèvres pincées du nouvel arrivant, trouvant ironique le fait qu'il y ait un meurtrier parmi la famille d'avocat. C'est donc d'un air faussement hilarant qu'il s'approcha du premier comptoir où quelqu'un qui ressemblait à ce qui s'appellerait une secrétaire attendait en rangeant des paquet de feuilles. " Bonjour mademoiselle, j'aimerais avoir une audience avec le doyen des propriétaire de ces lieux, je vous prie. " annonça-t-il, imitant une prononciation assez médiévale afin de discréditer la famille si prestigieuse que sont les O'Connel. Mais comme il l'avait prévu, la jeune femme ne lui donna pas suite... " Je suis désolée, Mr O'Connel n'est pas ici pour le moment. Peut être pourrais-je prendre un message ? " demanda-t-elle d'un ton délicat et essayant de répondre le plus chaleureusement possible. Mais c'était mal connaître l'Evans, ce n'était pas en l'amadouant avec des propositions quelconques qu'il se laisserait faire. Toujours un faux sourire digne des smileys sur son visage, il répondit. " Oh oui ! Bien sûr, que je vais laisser un message ! Voilà, écoutez bien... ". Il laissa le temps à la pauvre demoiselle qui allait se faire incendiée de prendre un papier et un stylo pour retranscrire les dires de son interlocuteur. " Donc vous direz à MONSIEUR O'Connel que MONSIEUR Evans aimerait le rencontrer pour deux raisons. J'ai besoin du meilleur avocat pour mes enfants au cas où il y est une plainte contre eux, et pour une autre raison... ". Le sourire disparu, Nathan posa ses mains violemment sur le comptoir afin de se rapprocher un peu plus de jeune femme. " Pour lui apprendre comment éduquer son petit con d'abruti de fils qui a tué la fille de mon meilleur ami, inculpant en plus mes enfants en tant que complices ! Oh, et qu'il se mette au cul ce message, à défaut d'avoir les mains sales en protégeant son fils, il aura le cul propre ! " lâcha-t-il telle une bombe nucléaire, la hargne montant au fur et à mesure en lui. " J-je... Je ne peux pas transmettre cela monsieur... " lui répondit la secrétaire, apeurée. Mais l'Evans s'attendait à cette situation, c'est donc ni une ni deux qu'il attrapa les piles de feuilles sur le comptoir, avant de les balancer en l'air. " Ah oui ? Et bien, si mon message ne peut pas venir à lui, je vais lui apporter moi-même mon poing dans sa gueule ! ". Les poings serrés, Nathan entra un peu plus profondément dans les locaux, ramassant une chaise et la balançant dans une vitre. Hulk était de sortie... La secrétaire était sortit de derrière son comptoir mais ne savait pas quoi faire à par crier... Une deuxième vitre éclata... Comment allait finir cette soirée...

La rage emplissait le père Evans, dans cet état là, il était regrettable de lui refuser quoi que ce soit. Et c'était malheureusement ce que la secrétaire venait de faire... C'est donc ainsi que Nathan péta son cable, ayant un goût prononcer pour la détérioration de matériel. Une vitre cassa, puis une deuxième. Rien ne semblait pouvoir arrêter le monstre au creux de son estomac, la jeune femme à ses côtés se contentant seulement d'hurler en voyant le massacre. C'est alors qu'une troisième personne arriva dans le dos du père de famille, l'interpellant avec un air méchant. C'est le moment que choisit Nathan calmer son corps et utiliser un peu plus sa tête pour dialoguer avec le nouveau venu. " Tiens ! Je me mets à tout casser et on arrive enfin à m'entendre ! " lâcha-t-il en rigolant nerveusement, limite démoniaque. " Quand je demande le père, on fait venir le rejeton, c'est déjà pas mal, mais pas assez ! " continua-t-il, avançant d'un pas déterminé vers le jeune O'Conell. Cet homme, Nathan ne l'avait jamais apprécié, pensant tout d'abord qu'il avait une mauvaise une influence sur son frère Heathcliff, mais maintenant qu'il connaissait la vérité sur l'ami de son fils, il ne pensait qu'une seule chose : Les O'Conell sont tous des menteurs. Arrivé à sa hauteur, l'Evans tendit sa main par politesse, arborant un faux sourire radieux. " Bonsoir, je cherche à m'entretenir avec votre père ! Non pas que j'ai une affaire urgente à régler avec lui, mais un petit peu quand même ! Puis sûrement un pain en pleine poire aussi, mais ça dépend de votre réponse ! Pourriez-vous me mener à lui ? " lui demanda-t-il d'un air hilare combiné à un ton " Jemenfoutiste ". Peut être que cela allait marcher, quand on parle aux bonnes personnes, on a souvent ce que l'on veut n'est-ce pas ?