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| There is a light and that never goes out | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: There is a light and that never goes out Dim 3 Nov - 1:18 | |
| Julia se prit le visage entre les mains. Elle avait la tête qui tournait sacrément fort, et à vrai dire ce n'était pas aussi agréable qu'elle l'avait pensé en se rendant à sa première fête depuis la rentrée. Elle avait peut-être perdu le rythme, mais comme pour le vélo, c'était une chose qui ne s'oubliait pas. Au début, elle s'était bien amusée. Elle s'était retrouvée avec des gens, qu'elle ne connaissait pas mais qui l'avaient embarquée avec eux. Et puis les paris débiles avaient plus sur la petite bande de jeunes, qui les avaient enchainés trop vite pour que Julia se rende compte du temps qui passait, sa sobriété avec. Au milieu de la nuit, le groupe s'était peu à peu dissout, et Julia avait commencé à se sentir mal. Elle était sortie prendre l'air, et avait fait quelques pas, avant de s'arrêter en plein milieu de la route. Là, sa tête s'était mis à tourner comme une toupie, et elle avait dû se baisser, les mains sur les genoux, pour sentir une amélioration. Mais, bien sûr, il avait fallu que deux agents de police passent par là à ce moment-là, et la repèrent, à près de trois heures du matin, livide, au milieu de la rue. Ils s'étaient d'abord dirigés vers elle pour la ramener vers le trottoir, au cas où une voiture déboulerait à l'angle de la rue, mais de toute évidence ils avaient déjà leur petite idée sur cette fille malade au milieu de la nuit. Et il avait fallu que...Julia vomisse sur la chaussure de l'un des officiers. Et qu'elle se mette à rire comme une idiote. Avec un calme incroyable, ils lui avaient proposé de la ramener chez elle, mais pour couronner le tout Julia s'était mis à les insulter en criant, les traitant de sales pervers qui profitaient d'une fille seule et sans défenses, alors qu'ils devraient se méfier de l'eau qui dort. Le calme s'était envolé, pour laisser place à deux agents excédés. Et Julia s'était vue emmenée de force au commissariat, malgré ses protestations parce qu'ils étaient plus forts et plus nombreux qu'elle. Elle les avait même menacés de sortir son sabre laser, mais ils n'avaient pas bronché. Et sa crédibilité avait d'autant plus baissée lorsqu'elle avait tenté de le chercher dans ses poches, sans réussir à le trouver. Finalement, elle se retrouvait là, dans une cellule, sans rien avoir demandé. Elle s'était juste défendue devant l'attaque de siths, et avec un peu de malchance elle était bonne pour se retrouver face à Dark Vador. Et comment elle ferait elle, sans son sabre laser ? Elle était belle la discrimination. La Fitz était même certaine qu'on l'avait droguée, d'une façon ou d'une autre, bien qu'elle n'ait rien bu depuis son arrivée, puisqu'elle se réveilla une dizaine de minutes plus tard sur le lit de sa cellule, le dos plein de courbatures, sans aucun souvenir de s'être endormie à un moment donné. Soudain, un des siths lui proposa d'appeler quelqu'un qui serait susceptible de pouvoir venir la chercher, mais elle refusa. D'abord il était hors de question qu'elle appelle ses parents, ensuite c'était sûrement une ruse pour juger de son courage, et elle ne se laisserait pas faire aussi facilement. De toute évidence, elle allait devoir passer la nuit là.
Dernière édition par Julia Fitzgerald le Ven 8 Nov - 18:20, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Dim 3 Nov - 21:25 | |
| Certain avocats sont commis d'office et le cabinet d'Adrian était inscrit sur les listes du commissariat. Si un prévenu avait besoin d'un avocat, il suffisait de contacter les O'Conell, qui pourraient se charger de l'affaire. Ce n'était donc pas la première fois qu'Adrian se rendait en pleine nuit au commissariat de Magnolia pour défendre on ne sait quel petit dealer, casseur ou chauffard ivre. Ce genre d'affaire lui rapportait de quoi tenir aisément une petite trésorerie... ce serait con de refuser. D'ordinaire, c'était Heathcliff qui s'occupait de ce genre de tâche, mais puisqu'il avait décidé de s'en aller quelques temps, il fallait bien qu'Adrian se colle à la tâche. Comme s'il n'avait que ça à faire.
Ce soir là, il avait été appelé pour assister à l'interrogatoire d'un jeune homme qui avait tenté quelques heures plus tôt de voler le sac d'une pauvre dame. Rien de très passionnant, et rien qui ne vaille réellement la peine d'être réveillé en pleine nuit. Comme si ce cher commissariat ne pouvait pas attendre le lendemain matin pour placer le garçon en garde à vue. Adrian avait donc assisté à l'interrogatoire jusqu'à la fin, pressé de pouvoir retourner ce coucher.
Quand il revint vers le hall d'entrée, il cru reconnaitre une jeune fille de Crescent... N'était-ce pas la jeune Fitzgerald? Julia peut être? Il fronça les sourcils, et l'observa. Assise sur sa chaise, elle était limite recroquevillé dans une position foetal, la tête sur les genoux, l'air saoule. Adrian leva les yeux aux ciels et soupira. La jeune fille était connue dans la quartier pour être un sacré bout en train, une hyper active, légèrement délurée. Il ne la connaissait pas tant que ça pour autant. Mais sa curiosité le poussa à aller l'aborder. Peut être avait-elle besoin d'un coup de main pour sortir d'ici... Il s'approcha d'elle, et l'interpela à travers les barreaux de sa cellule. "Tiens tiens, Julia Fitzgerald! À noter dans ton journal intime : éviter de trop boire au risque de finir en prison..." déclara t'il, l'incitant à se redresser. "Pourquoi te retrouves-tu ici?" |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Dim 10 Nov - 23:18 | |
| Lorsque Julia entendit son nom, elle releva la tête. Quoi, Julia Fitzgerald ? Qu'est-ce qu'elle avait, Julia Fitzgerald ? Elle ne voulait appeler personne, il comprenait pas le sith ou quoi ? Cette cellule, ce n'était pas le top confort, mais à vrai dire elle n'était pas assez lucide pour s'en rendre compte. Et puis ce n'était pas comme si elle ne connaissait pas le coin, après tout ce temps. Elle était bien, là. Elle n'avait pas franchement envie de rentrer, de se retrouver face à ses parents, à Leeda qui l'attendrait sur le perron avec son air désespéré des mauvais jours. Elle n'avait pas envie de retrouver sa maison vide, vide d'esprit, et plongée dans le noir, sans assez de lumière, ni même sa chambre obscurcie par le bazar, sans Katya, sans quelqu'un qui l'attendrait et qui s'inquiéterait parce qu'elle avait largement dépassé l'heure. Ici il y avait de la lumière, et des gens. Des gens qui s'en fichaient d'elle mais qui n'avaient pas pitié. Ou au moins qui ne le montraient pas. Ici y avait qu'à s'endormir, au chaud, et elle réglerait ses affaires demain, y avait pas urgence. Mais l'autre gars insistait, il la provoquait même. Elle grogna à ses paroles et se demanda qui pouvait venir lui parler ainsi à cette heure de la nuit. Pas un flic, pas le sith. Pas quelqu'un qu'elle appréciait réellement. Plutôt quelqu'un qui n'avait pas peur qu'elle se lève et l'étripe au travers des barreaux, après tout l'alcool faisait faire n'importe quoi, c'est bien connu. Elle leva les yeux sur un O'Conell, l'envie de le trucider multipliée par deux. Quel connard. À noter dans son journal intime : éviter la maison des Fitz pour un moment. De la part d'un O'Conell, quelque part ça n'étonnait pas Julia. Mais un O'Conell qui l'empêchait de se reposer, ça c'était un problème. Et un O'Conell qui la dérangeait avec ses questions, c'était carrément le comble. « T'es un peu con toi des fois. » elle ricana. S'il s'entendait parler, c'était plutôt lui qui avait l'air bourré oui. Dans le genre avocat un peu à l'ouest, on ne pouvait pas trouver mieux. Elle plaignait ses clients, c'était quand même un comble d'avoir un avocat qui ne se rendait même pas compte que ses questions contenaient déjà ses réponses. Et au moment de fournir des preuves de l'innocence de l'accusé, il se mettait à se demander en quoi ces preuves l'acquittaient ? Autant rester en prison. « Et toi tu fous quoi ici ? Ils t'enferment enfin pour débilité absolue ? » (Adrian qui dit "olalah, mais tu bois tellement que tu te retrouves en cellule, mais en fait, pourquoi t'es là ?" haha ça m'a bien fait rire x)) |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Lun 11 Nov - 17:41 | |
| « T'es un peu con toi des fois. » Adrian se mit à rire. "Oui, complètement!" souffla t'il. A dire vrai, il n'en attendait pas moins de la part de la jeune demoiselle. Oui, il était con, et pas qu'un peu. Il le savait, et ne s'en plaignait pas au final. « Et toi tu fous quoi ici ? Ils t'enferment enfin pour débilité absolue ? ». Nouveau sourire. S'entendait-elle parler? Qui des deux passaient vraiment pour le plus débile? "Bien bien bien ! Je comprend donc le pourquoi de ta présence. C'est vrai, au final, ils auraient pu te raccompagner jusqu'à ton lit de princesse, demander à tes parents de te nourrir avec un peu d'aspirine, et l'affaire aurait été réglée..." déclara Adrian tout en faisait mine de réfléchir. La situation l'amusait, il trouvait la jeune demoiselle un brin ridicule, mais il aimait bien son attitude. Elle ne se laissait pas vraiment faire, et l'avocat se disait qu'elle avait certainement une sacrée répartie. Ce petit oiseau dans sa cage, c'était si mignon ... "Mais non, au lieu de ça tu es ici. La vie est moche n'est-ce pas? Rappel moi ton âge au fait?" lança Adrian, amusé. Jusque là, il ignorait encore pourquoi la jeune fille était là, dans cette cellule. Etait-elle saoule au point de devoir finir sa nuit en cellule de dégrisement? Dans ce cas là, cette petite meuf avait une sacrée descente. Adrian hésitait même à l'applaudir. C'est vrai, bon nombre des pochetrons du village auraient bien des choses à lui envier. |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Sam 16 Nov - 9:50 | |
| Elle avait affaire à un bourré. Ce devait être ça. Un O'Conell bourré, et avocat qui plus est, la belle paire. Julia haussa un sourcil. Bon, au moins il avouait son idiotie, c'était déjà ça. S'il était juste venue la chambrer, il pouvait repartir de suite, elle n'avait rien à lui dire. Et puis, la raison de sa présence dans cette cellule semblait évidente, non ? Enfin. Qui ne savait pas pour les soirées mouvementées de Julia ? Qui ne savait pas pour toutes ses conneries, et ses penchants malsains ? Elle ne s'en était jamais caché, et dans une petite ville comme Magnolia, où les potins allaient bon train, tout le monde savait ces choses-là. Ce n'était pas comme si c'était un secret, ou tabou. C'était ce que Julia était, simplement.
La Fitz soupira, et s'étira le cou. Depuis quand était-il là, déjà ? Elle avait l'impression que ça faisait déjà une éternité. Une éternité à l'entendre parler, comme un petit garçon qui ne ferait que renchérir et surenchérir pour ne pas avoir tord. Elle avait juste envie qu'il se taise. Qu'il se taise et qu'il lui apporte un cachet d'aspirine, et un verre d'eau. Quitte à ce qu'il soit là, autant qu'il se rende utile. Parce que pour le moment il n'arrivait qu'à lui donner mal à la tête et à l'empêcher de se reposer.
« J'ai l'air d'être mineure ? Si c'était le cas je serais pas là à t'écouter parler comme un vieux schnock qui essaie de me dénigrer pour me faire culpabiliser. »
Il agissait comme s'il était son père, sous prétexte qu'elle était encore jeune elle n'avait pas le droit de s'amuser. Elle s'était déjà tapé ce coup-là assez de fois, maintenant elle savourait depuis quelques années déjà le plaisir d'être majeure et de ne pas avoir besoin d'appeler papa et maman au moindre problème avec la justice.
« En fait... j'étais très bien là. jusqu'à ce que tu débarques. » elle soutint son regard, un long moment, puis regarda la porte du commissariat avec insistance, son regard passant du O'Conell à cette porte qui avait eu le malheur de s'ouvrir, deux fois cette nuit-là, et pas toujours pour le meilleur. |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Dim 24 Nov - 22:27 | |
| « J'ai l'air d'être mineure ? Si c'était le cas je serais pas là à t'écouter parler comme un vieux schnock qui essaie de me dénigrer pour me faire culpabiliser. » Mais bon dieu que disait-elle? Son comportement montrait bien là son immaturité. Elle n'était pas mineure? Elle en avait pourtant tout l'air. Adrian leva les yeux au ciel. "En fait, je te demande ton âge parce que généralement, les jeunes filles qui se retrouvent là, enfermée, sont âgées de ... 15/16 ans ! Ce qui prouve que mademoiselle Fitz n'est pas une fifille très responsable. Mais ça, c'est ton problème!" déclara Adrian. Il ignorait ce qu'elle avait bien pu faire pour se retrouver en cellule, mais l'avocat se doutait bien qu'elle n'avait pas été enfermée pour des broutilles. Elle avait de la chance cette petite, Adrian pourrait obtenir sa libération en un claquement de doigt. Il suffisait simplement qu'elle se montre coopérative. « En fait... j'étais très bien là. jusqu'à ce que tu débarques. ». Bon, et bien c'est mal partit ! Un large sourire se dessina sur le visage d'Adrian. Il avait l'impression de se trouver devant un portail, un panneau annonçant "Attention, chien méchant", et le chien en question aboyant à la mort derrière. La jeune Fitz était coriace, mais Adrian n'était pas du genre à se laisser impressionner. "Ah vraiment? Pourtant il ne s'agit pas d'une cellule tout confort. En même temps, vu ton état, je suppose qu'un simple banc te suffit!" répondit-il, un brin sarcastique.
Il s'écarta des barreaux, se tourna et posa son cartable sur une table qui, on ne sait pourquoi d'ailleurs, se trouvait là en plein milieu du couloir. Il fouilla dans son sac, remettant ses dossiers en ordre, ne faisant plus attention à la gueularde dans son trou à rat. Du moins, il avait cessé de la regarder. "Tu auras besoin de quelqu'un pour sortir d'ici, et Ô chanceuse que tu es : je suis ton homme ! Qu'en dis-tu Fitz?" lança Adrian, toujours dos à elle. |
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out Sam 14 Déc - 0:35 | |
| Julia avait du mal à comprendre Adrian. Déjà, elle ne saisissait pas tous les mots qu'il lui lançait, la faute à l'heure tardive et à son ébriété. Ensuite, elle ne comprenait pas pourquoi il était venu lui parler. C'est vrai quoi, elle était dans sa cellule, elle ne faisait de mal à personne, elle était juste là, et puis elle attendait que ça se passe, que la nuit et le temps passent. Alors pourquoi est-ce qu'il venait l'embêter? Quel drôle de plaisir. Elle ne se connaissait pas comme étant très drôle quand elle avait la tête dans la cuvette. En fait elle était même carrément désagréable. Et elle aurait espéré qu'avec les signaux qu'elle lui envoyait, il aurait capté le message. Mais les O'Conell semblaient ne jamais comprendre quand on ne voulait pas d'eux. Elle soupira, se passa la main dans les cheveux et ramena ses jambes vers elle pour poser ses bras dessus et fermer les yeux, tête contre le mur, en l'écoutant la provoquer. Elle ne répondrait même pas.
« Ton silence me va très bien aussi. »
Ça, et un banc. Quoiqu'elle avait déjà le banc, mais le silence lui résistait. Elle vit Adrian s'éloigner, espéra qu'il partirait pour de bon, au lieu de quoi il s'installa à une table et relança. La Fitz laissa sa tête retomber. Bien. Il avait décidé de l'embêter. Il avait décidé de l'avoir à l'usure. Elle n'avait même plus envie de le descendre à coups de piques cinglantes, ce salaud. À sa grande surprise, il se proposa pour la sortir de là. Lui. User de ses pouvoirs d'avocat. Pour elle. Elle rit, sèchement. Il pouvait bien la ramener chez elle, elle ne le prendrait pas pour un bon samaritain pour autant.
« Si ça t'amuse. »
Elle pensait à son lit. Y avait pas photo, le lit était gagnant haut la main. Elle ne voulait pas de ses parents, elle ne voulait pas de son aide, mais elle ne disait pas non à son lit.
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| Sujet: Re: There is a light and that never goes out | |
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