| Sujet: Etre rousse ne protège pas des chagrins d'amour - Lucy Lun 22 Sep - 1:42 | |
| Après plusieurs longs mois de tournée en Europe Satine Wainwright était belle et bien de retour à Magnolia Cresent, numéro 42. Elle était revenue plus célèbre, plus mature et plus indépendante. Cependant, Satine en rentrant ne semblait quelque peu triste. Elle s'énervait sur son piano avec Beethoven ou pleurait dans son lit en écoutant un opéra de Verdi.
La raison ? Il s'appelait Guiseppe, ses parents l'avaient appelé comme cela car ils s'étaient rencontrés lors d'une représentation de la Traviatta de Verdi. Il avait charmé Satine dès le premier regard, il lui a fait tourner la tête et il avait touché son petit coeur. Satine avait vécu sa première relation amoureuse. Mais voilà Guiseppe n'était vraiment du genre de garçon à apprécier les relations sérieuses et la jeune rousse se retrouva seule du jour au lendemain sans explication. Il était aussi son premier chagrin d'amour. Pourtant, il manquait un truc à Satine, même s'il l'avait fait souffrir. Il lui avait apporté tellement de nouveauté dans sa petite vie que le sentiment de manque se faisait de plus en plus ressentir. Elle en avait déjà touché quelques mots à Lucy.
Ce matin la Satine s'était levé d'humeur maussade, voir triste vers onze heures ce qui n'était pas dans ses habitudes. Elle descendit chercher un pot de glace à la fraise dans la cuisine et des chips pour aller se poser comme une loque devant la télé et elle lança pour la troisième fois du week-end la trilogie entière de Verdi en DVD, soit trois opéra et environ neuf heures de mélodrame.
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