Dix heures du matin. J'avais prévu de dormir jusqu'à 11h30, mais le soleil n'avait pas décidé la même chose. Je me levais donc, en pleine forme, et allais prendre ma douche. L'eau fraîche me fit du bien lorsque je passais le get sur ma peau. J'avais une dizaine d'égratinures à cause des gamelles que je m'étais prise la veille en faisant du skateboard. Je sortis de ma douche, frais et bien réveillé. Je rasais ma barbe qui commençait à apparaître et allais dans ma chambre. Les murs bleus étaient couverts de posters de mes groupes préférés et de toute sorte de choses personnelles, comme des photos ou encore des textes que j'avais pus écrire dans le passé. Je me dirigeais à grand pas vers mon armoire et en sortais un jean délavé et un polo noir. Je me parfumais et descendais les escaliers. Mon estomac criait famine. J'avais pu remarquer que mes parents n'étaient pas là, ma mère devait encore être en train de draguer et mon père, lui était surement au bureau, à travailler.
Quand j'y pense, c'était tout de même hallucinant que mon père et ma mère se soient aimés, ils sont si... différents. Mais on m'a souvent dit que les contraires s'attirent. Je retirais les tartines qui venaient de sauter du grille pain et commençais à les beurrer. Je me préparais un capuccino et allais m'installer dans le salon. Je fis attention à ne rien tâcher. J'allumais la télé et zappais sur les chaines musicales. Je mis MTV Pulse, ma chaine favorite. Je commençais à savourer mon petit déjeuner en silence. C'était tellement bon le silence. Lorsque mes parents ne sont pas là, je me sens tellement libre, j'ai l'impression de ne plus avoir de fardot sur le dos, je peux en quelques sorte vivre en paix.
Aujourd'hui, j'étais décidé à aller travailler dans le jardn et à aller sur l'ordinateur, mais apparement, Dieu n'était pas du même avis que moi aujourd'jui. Lorsque je m'étais levé pour débarasser mes affaires, on avait sonné à la porte. Avant d'aller ouvrir la porte, j'avais vérifié que je n'avais pas du beurre sur la figure. J'ai ouvert la porte, et je me suis figé.

" Dean " : Renata ! Oh salut ! Que... Je... Entre ! Avais-je bagayé tel un idiot.

Dès que je me trouvais prêt de cette fille, pour faire simple, je devenais idiot, il me fallait au moins dix minutes pour reprendre mes esprits. Nous étions dans la même classe, et plusieurs fois, nous étions restés ensembles après les cours. Je l'aimais bien, elle était gentille malgré son statut de salope du quartier. Il se disait sur elle qu'elle avait mit pas mal de garçon dans son lit, mais ça ne m'empêchait pas de l'aimer. Oui je dois l'avouer, je l'aime.
Je la fis entrer et nous nous dirigeons vers le salon où je lui sers à boire. Je sors des gâteaux apéritif, ceux que j'avais en premier sous le nez et la regarde.

" Dean " : Que fais-tu ici, chez moi ? Bien que ça ne me dérange pas ! Au contraire ! Tu peux rester si tu veux, il n'y a persone ici !

OH le boulet !!!

Aujourd'hui, il faisait un magnifique soleil, en plus, nous n'avions pas cours, pour une fois. En même temps, ce n'est pas ce qui allait m'empêcher de passer une bonne journée, parce que j'allais en cours, juste si je n'avais rien d'autre à faire. Je m'explique, par exemple, si il y avait genre le premier jour d'une nouvele collection de vêtements qui sortait, allez hop, j'allais directement au centre commercial, les cours ça peut attendre. Mais, je faisais cela pour pleins d'autre occasion, ce qui fait que même si on 'avait eu cours aujourd'hui, j'aurais très bien ne pas y aller.

Mais, par chance, c'était une magnifique journée sans cours. Par contre, le point négative c'est que je ne savais pas quoi faire, enfin je veux dire, j'avais envie d'être un peu tranquille aujourd'hui et de traîner avec des gens sympa, des gens qui m'aimerais pour ma personnalité autre que pour juste me mettre dans leur lit. Oui, ça peut paraître étonnant, puisque les gens de Magnolia cresent, enfin la plupart me jugent en qualité de salope qui n'aime qu'une chose, se faire sauter, mais en fond, je ne suis pas vraiment cette personne. Tout le monde cache des choses, ben pour moi, je crois que c'est ma vraie moi. Enfin, j'ai le côté salope que je montre à tout le monde, mais en faite, c'est juste une facade parce qu'en vraie, je suis juste une gentille fille fragile qui est profondément blessé, mais la plupart des gens ne se préoccupent de cela, la preuve, dès le début, ils pensaient déja que j'étais une salope avant même de me connaître, alors pourquoi leur montrer qui je suis vraiment ? Cela ne changera strictement rien, parce qu'ils croiront toujours cela, uniquement parce que j'aime m'habiller sexy. De toute façon, ils sont juste trop étroit d'esprit pour envisager d'autres facette de ma personnalité. Enfin, là, je fais une généralité, mais c'est vrai que beaucoup des mes voisins sont comme ça, mais heureusement certaines personnes sont bien, elles sont ouvertes d'esprit.

Bon, quoiqu'il en soit, de toute façon, je ne savais même pas avec qui traîné, au pire je me prépare et après je verrais bien, si je trouve quelqu'un qui veut bien squatter avec moi ou si je me retrouve toute seule. Je regarde mon réveil, 9h08, je me réveillais encore tôt comme d'habitude, je me leva, et fila dans la douche. Après cela, je me mis un moment pour me maquiller en me faisant de beaux yeux de chat smoky black, ensuite, la coiffure, oh ça va quelques coups de brosse et c'est bon. Mais le plus dur, enfin pour moi, c'était de trouver la tenue parfaite. Je me rendis donc dans ma chambre. Tandis que je regardais dans mon armoire, ce que j'allais pouvoir mettre, je pensais que je pourrais peut-être aller voir Dean Brown, un mec qui se trouve dans ma classe, c'est peut-être, le seul mec du lycée qui n'est pas interessé juste par mon petit cul. Il est gentil, super mignon, intelligent et super sympa. Bon, c'est vrai qu'il agit un peu bizarrement des fois enfin avec moi, il est toujours un peu bizarre, mais c'est tellement mignon sur lui. J'avoue que le fait que je m'entende avec ce jeune homme et qu'il ne soit pas tout le temps à essayer de mettre dans son lit, ça aide pas mal, dans le fait que je l'apprécie de plus en plus. Faut dire aussi que depuis quelques temps, on restait après les cours ensemble. Oui, j'allais aller le voir, histoire de voir si il voulait qu'on reste ensemble aujourd'hui, avec lui, j'étais à peu près sûr de passer une excellente journée, je craquais vraiment sur lui et rien qu'être en sa compagnie sans me faire juger, c'est juste parfait. Je trouva un joli petit maillot de bain vert marron et doré, avec ceci je mis un débardeur vert, un minishort en jeans avec un petite ceinture marron. Une fois cela fait, je me mis du parfum, j'enfila certains de mes bracelets ( ceux avec le gros bracelet marron avec des tâches bleu et du vert clair; et celui en dessus des trois gloss sur la photo), puis je passa à mes boucles d'oreillles. Je leva les yeux vers mon réveil à nouveau et vis qu'il était 11h12. Bon, j'espèrais juste qu'il ne dorme pas, enfin plus à cette heure là. Donc, je pris mes sandales et les mis. Après, j'attrapa mon sac, et y fourra mon mascara, mon huile de bronzage, mon baume pour les lèvres, mon porte feuille avec mon permis. Je m'apprêtais à sortir quand je me souvins que j'avais oublié mes lunettes de soleil.

Une fois dans l'entrée, je prie les clés de ma chère new beetle décapotable rose bonbon. Je sortis de la maison, monta dans ma voiture et conduit genre, 2 minutes même pas. Je sortis après mettre regarder dans le retro pour voir si ma tête était présentable. Je m'approchais de la porte d'entrée, et soudain, je me demandais ce que je faisait là, enfin je veux dire, Dean et moi, on traînait ensemble, un peu après les cours, mais si ça se trouve, il en avait marre que je m'incruste avec lui. Mais bon, de toute façon, maintenant que j'étais là, je ne pouvais plus repartir enfin si , mais se serait bête. Donc, je sonna. Environ, une minute, il ouvrit la porte et se figea. Apparemment, il ne s'attendais pas à me trouver sur le pas de sa porte. Je le regarda houhou, il avait un magnifique polo qui laisser voir sa musculature, bon, je me sortis ça de la tête. * arrête ou alors tu va baver Renata*. Je lui fis un petit signe de la main pour faire "coucou", mais avant que je puisse dire quelque chose, il me parla.

" Dean " : Renata ! Oh salut ! Que... Je... Entre ! Avais-il bagayé.

Il s'écarta de la porte pour que je puisse passer, mais je trébucha sur le micro rebords de la porte d'entrée, * non mais quelle cruche je fais *.

- Heu Salut Dean,.....

Avant que je ne puisse ajouter autre chose, il me conduisit vers le salon, je m'assis sur le canapé et il me servit à boire et me proposa des gâteaux apéritifs. C'était très gentil de sa part, parce que c'est vrai que j'avais un peu oublié de déjeuner ce matin. Dean semblait très bizarre comme à chaque fois.
Puis, il me parla.

" Dean " : Que fais-tu ici, chez moi ? Bien que ça ne me dérange pas ! Au contraire ! Tu peux rester si tu veux, il n'y a persone ici !

Je lui lança un de mes plus beaux sourires, il était trop mignon quand il était un peu nerveux. Donc, il me demanda ce que je faisais ici, chez lui, mais ne me laissa pas le temps de répondre. il continua en disant que ça ne le derangeait pas , loin de la, même que je pouvais rester si je voulais, parce qu'il n'y avait personne d'autre. Je mis cela sous le coup du choc de me voir sur le pas de sa porte, parce que le fait qu'il me dise que je pouvais rester car il n'y avait personne à la maison, me faisait penser à tous les autres mecs, qui voulait juste me mettre dans leur lit.

- Heu... j'étais venu voir si tu voulais qu'on aille à la plage ou alors qu'on squatte ensemble aujourd'hui, qu'on aille se balader quoi. Enfin si tu veux bien sûr? parce que si tu as quelque chose de prévu déja c'est pas grave.

J'avais insisté sur le passage " qu'on aille se balader", je ne voulais pas trop rester chez lui, surtout depuis qu'il m'avait invité à rester en disant qu'il n'y avait personne d'autre. Au pire, il m'aurais dit dès le départ, ma chambre est là, ça aurait fait le même effet ^^.

Spoiler:

Quel boulet je faisais ! Non mais franchement ! Imaginez un peu... Un fille, qui vous plaît en l'occurrence, sonne chez vous. Cette fille est considérée comme la marie couche toi là du quartier. Tu lui propose d'entrer chez toi et après tu lui dit que personne est là. A quoi cela vous fait penser ? A quoi cela l'a fait penser ! A peine avais-je dit cette phrase, avais-je regretté mes paroles. J'étais toujours aussi nerveux en sa présence, et j'avais l'air d'un parfait idiot. Cela devait l'agacer ou la faire rigoler. Mon coeur tambourinait à cent à l'heure et j'avais chaud.

Lorsqu'elle avait failli tomber en entrant dans la maison, je l'avais rattrapé de justesse et elle m'avait remercié d'un sourire. Je m'étais donc précipité pour aller chercher de quoi la nourrir, non seulement par politesse mais en plus parce qu'elle avait l'air faible, et j'en conclus qu'elle n'avait rien mangé. Des gâteaux apéritifs n'allaient pas la nourrir bien sûr, mais c'était déjà ça. Je l'avais regardé de haut en bas, elle était tout simplement magnifique, et j'eus alors une pointe de jalousie en repensant à tout ces soi-disant garçons. Sale Pervers ! Enfin Bref, je m'étais assis à son côté et l'avais écouté parler. Elle me lança un magnifique sourire qui me fit rougir. Elle me proposa de sortir ou de squatter. Je réfléchis longuement.

D'un côté, je n'avais pas envie de bouger mes fesses et d'aller marcher le long de la plage, mais je ne voulais pas que l'on reste ici, cela pourrait prêter à confusion. Alors je lui souris et me raclais la gorge en arrangeant mon polo. Je regardais autour de moi, où pouvait bien se trouver mon portefeuille, mes lunettes et mes clefs. Mon maillot était en haut, dans ma chambre, et évidemment, il faudrait que je me change. En pensant à cela je regardais Renata apeuré pendant qu'elle regardait ailleurs.

" Dean " : La plage ça me va bien. Euhm... Je vais aller me changer. Je lui souris pour masquer mon embarras et attrapais la coupelle vide de gâteaux apéritifs et allais les déposer dans la cuisine. Je reviens.

Je mis la coupelle dans le lave-vaisselle et me mis à monter les escaliers en courant. Je me dirigeais vers ma chambre et farfouillais dans ma valise à la recherche d'un maillot potable. J'en trouvais un, ultra moulant. Je le reposais, je ne préférais pas que Renata me voit dans un maillot qui me fait des fesses en ballons. Je cherchais un peu plus et trouvais un short de bain bleu. Je fermais la porte de peur que ma mère ne déboule d'un coup et enlevais mon jean pour l'enfiler. Je pliais mon jean sur une chaise et enlevais mis des tongs. Je remontais les manches de mon polo sur mes avant-bras et cherchais des yeux mes lunettes et mon portefeuille. Je les trouvais non loin de là et fourrais dans ma poche mon portefeuille puis mis mes lunettes dans le col de mon polo. Je descendis les escaliers à la même allure que quand je les avais montés et me dirige vers Renata. Je lui souris et attrape mes clefs.

" Dean " : Tu veux que je prenne de quoi manger là-bas, genre des sandwich ou on verra sur place ?

Quelques minutes plus tard, nous étions à la plage. J'avais enlevé mes tongs pour marcher plus facilement. Le soleil était haut mais ne tapait pas fort, ce qui était agréable. Nous nous assîmes au bord de l'eau et je posais nos affaires à mon côté. Je la regardais. Au soleil, ses cheveux prenaient une teinte rousse et je trouvais cela très beau. Mon coeur s'est remis à tambouriner.

" Dean " : Tu es vraiment jolie.

J'avais rougis, une fois encore. Elle m'avait regardé avec de gros yeux et j'avais détourné le regard, gêné. Puis je fis quelque chose que j'avais l'habitude de faire avec ceux de ma mère, je lui pris la main et me mis à jouer avec ses doigts. Depuis tout petit je lui faisais ça, c'était quelque chose de spécial pour moi, c'était comme tenir la main de quelqu'un mais en plus affectueux dirais-je. Je me raclais la gorge et demandais :

" Dean " : Ça tombe bien que tu sois venue, j'allais passer ma journée à jardiner...

Lorsque Renata était arrivée, j'avais amené des gâteaux apéritifs sur la table du salon. Renata et moi avions vidés la coupelle au bout de quelques minutes. Puis elle m'avais proposé d'aller à la plage et j'avais accepté. J'étais partis me changer dans ma chambre en la laissant seule en bas, puis j'étais redescendus, prêt à partir. Je lui avais proposé de prendre quelque chose pour manger mais elle m'avait répondu qu'elle avait déjà dévalisé mes gâteaux apéritifs et qu'elle ne comptait pas dévaliser mon frigo, alors, en riant, j'étais sortis de la maison, suivi de Renata et nous étions montés dans sa voiture rose bonbon.

D'abord, en la voyant, j'eu envie de rire, je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui possedait une voiture rose. Puis je montais dedans. Je n'avais pas peur de ce que pouvaient penser les autres en me voyant dans une voiture rose avec Renata Ciccone, de toute façon je n'avais pas de mauvaises intention la concernant. Nous nous dirigions vers la plage et nous arrêtions sur le parking. Puis nous enlèvions nos tongs et allons au bord de l'eau . Renata étendit deux serviettes sur le sable, une pour elle, une pour moi. Je la remerciais et lui dis qu'elle était jolie. Un gros silence s'installa et je me mis à jouer avec ses doigts ce qui la rendit tendue. Puis elle sortie une crème auto-bronzante et me demanda de l'étaller sur elle. Je me raclais la gorge mal à l'aise et attrapais le tube de crème.

Elle s'allongea sur le dos et je retirais mon polo, j'avais vraiment trop chaud. Je me mis à genoux et en mis dans ma main avant de l'étaller sur le dos de Renata. Je fis des petits ronds et en mis sur ses épaules, puis ses bras et enfin ses mains. J'avais maintenant fais tout le dos. J'en remis dans mes mains et en mis sur ses jambes avec malaise. Je ne fis pas ses cuisses, car j'avais peur de ce qu'elle pouvait penser, et puis même je n'osais pas. Je lui demandais de se tourner puis en appliquais sur son ventre et sur son cou. Je descendais un peu en faisant attention à ne pas plonger dans le décolté. Je finissais par en mettre sur le devant de ses jambes puis sur son visage. Elle ouvrit enfin ses yeux.

Mon visage était à quelques centimètres du sien. Je me penchais et déposais un baiser délicat sur les lèvres. Je me rendis alors compte de ce que je venais de faire et m'éloignais haletant. Je posais la crème solaire et en paniquant dit :

" Dean " : Oh merde ! J'suis désolé ! Putain ! Quel con !

Je m'assis et callais ma tête entre mes genoux. J'étais mais tellement con ! J'avais tout gâché, ça y est, elle allait penser que je voulais la mettre dans mon lit et allait soit, me mettre dans son lit et partir sans jamais me rapeller, ou alors fuire en courant, déçu et ne plus jamais me rapeller. Dans les deux cas, je l'avais perdue, plus jamais elle ne me parlera. J'étais un gros nul. Je sentis une larme me couler sur ma joue, je l'essuyais et me levais puis attrapais mon polo.

" Dean " : Je vais rentrer, ça vaut mieux. Je suis désolé, je crois savoir ce que tu penses, mais ce n'est pas le cas... Je suis désolé, vraiment...

Après avoir décliné, la proposition de Dean, à savoir dévaliser son frigo, enfin peut-être pas, mais faut savoir que quand je mange je mange vraiment, je prend pas les petites quantités. Et puis, j'ai déja dévalisé ses gâteaux apéritifs, je veux non plus qu'on croit que je suis une goinfre. Ben faut dire, que dans le genre, je suis une vraie orgre, j'engloutis tout, enfin je suis très difficle aussi. Mon trip, c'est plutôt les plats bon, donc pas bons pour la ligne, mais bon en même temps je m'en fout un peu, puisque ça reste pas longtemps dans mon corps, ça part assez vite dans les toilettes. Ben oui, vous croyiez quoi, que j'arrive à avoir ce corps de rêve en me goinfrant tout le temps, ben non faut aider un peu la nature à éliminer. Hé oui, comme vous l'aurez sans doute compris j'ai, selon les médecins, des TAC, pour ceux qui connaisse pas, c'est des Troubles Alimentaires Compulsifs. Je dis bien "selon les médecins" parce que je ne pense pas que je sois malade comme ils le prétendent, c'est juste mon estomac qui a dû mal avec la nourriture et puis je vois pas où est le mal de toute façon.

Bon enfin bref, Dean accepta en riant, ensuite, on se dirigeait vers mon bébé, ma chère voiture adorée, c'est genre la chose à laquelle je tiens presque plus que tout, autant qu'à ma propre vie je dirais. Hé oui, je suis folle, oui folle de ma voiture qui ne m'a jamais lâché. Je la bichonne à fonce. ben faut dire que j'ai de magnifique souvenir avec elle, plus de beaux souvenirs avec elle, qu'avec mes propres parents. Quand je craque dans cette voiture, quand je suis heureuse c'est aussi dans cette voiture. Donc voila, je crois que je pourrais la garder jusqu'à ma mort. Même quand elle sera dépassé, je ne la quitterais pas. Quoiqu'il en soit, Je pris place sur le siège conducteur et Dean sur la siège passager. Dean ne disait rien, bizarre, je me serais attendu à une petite remarque pas forcément méchante mais une petite réaction de sa part, enfin je dis de ça part, mais en fait, c'est juste parce que c'est un garçon, d'habitude, tous les autres garçon à être monté dedans, disaient des choses méchantes sur mon bébé, du genre, " ah non, c'est ridicule cette voiture !!" ou alors " heu je crois pas, aucun moyen que je monte de ce... cette chose que tu appelle voiture". Non mais quelle bandes de goujat, je vous jure. Sur ce, on partit à la plage, le trajet se passa superbement bien. J'avais les cheveux au vent, la radio assez fort, mais pas trop. Je chantais à tue tête toutes les chansons qui passaient à la radio, surtout quand une des chansons que j'adore passa, Lo Que Soy, cette superbe chanson en espagnol dont je connais les paroles par coeur. Dean n'avait pas l'air dérangé par mes chants, apparemment, je n'ai chantait pas si mal que ça. Une fois arrivé sur le parking, sur une place à l'ombre bien sûr, je coupa le moteur, détacha ma ceinture, puis ferma la capote de ma voiture, avant de sortir je n'oublia pas de mettre mon pare soleil hello kitty qui s'accordait si bien avec la couleur de ma voiture. Je pris mon sac et sorti, Dean était déja dehors, il m'attendait.

Nous étions sur la plage, quelques minutes plus tard, nous enlevions nos tongs et allions vers l'eau. Après j'allais étendre Deux de serviettes de plages, la mienne et une pour Dean. Il me remercia et me disa que j'étais jolie, ce qui me choqua un peu, enfin lui, paraissait gêné. Il y eut un gros silence un peu génant Ensuite, il me pris la main et commença à jouer avec mes doigts, je me tendis un peu sous ce contact, mais je le laissa faire, ça avait l'air de le détendre un peu. Après ce fus le moment, où je lui demanda comme une conne de me mettre de la crème, il parut assez surpris et mal à l'aise, je vu ça à sa façon de se racler la gorge, vraiment je suis pas doué pour mettre les garçons gentil et normaux à l'aise. Il le fis quand même, enfin je veux dire que même si il était mal à l'aise, il me mis quand même de la crème. Je me mis sur le dos, lui pendant ce temps il retirait son polo, je jetta un bref coup d'oeil à son magnifique torse, * Whouhou qu'est-ce qu'il est .... heu... musclé et bien foutu, allez faut ke je ferme la bouche et que j'arrête de baver mais surtout que je détourne le regard*. Il commença par m'étaler la crème dans le dos, épaules, bras et main, oulala, c'était un vrai pros ou quoi. Au moment de faire, les jambes, il ne fis pas mes cuisses, il devait être mal à l'aise de me tripoter les cuisses, sachant toutes les mains qui était passé avant, ou alors il pensait que je penserais qu'il voulait me mettre dans son lit. Mais si c'était vraiment le cas, il ne serait pas si .... mal à l'aise, je crois.

Il me demanda de me retourné, ce qui je fis, là, il continua en faisant mon ventre, mon cou mais ne se risque pas à faire mon décolleté. Ensuite, il descendit aux jambes pour finir par mon visage. J'avais fermé les yeux pendant qu'il mettait dessus. Quand il eut fini, je les ouvris et découvrit son visage extremement près du mien, je n'eus le temps de rien faire, qu'il approcha son visage du mien et déposa un délicat baiser sur mes lèvres, je ne comprenais même ce qu'il se passait qu'il se recula vite fait en haletant, il paniquait. Il se mit à dire. " Dean " : Oh merde ! J'suis désolé ! Putain ! Quel con ! Après cela, il posa la crème solaire, s'assit et calla sa tête entre ses jambes.

Je le regardais, il avait vraiment l'air de s'en vouloir, je vis même une larme coulé sur sa joue, je ne pouvais pas lui vouloir vu qu'il s'en voulait déja pour deux. Il essuya sa larme et pris son polo, puis il me dit:

" Dean " : Je vais rentrer, ça vaut mieux. Je suis désolé, je crois savoir ce que tu penses, mais ce n'est pas le cas... Je suis désolé, vraiment...

Je voulais lui en vouloir de me faire croire que je pouvais essayer d'avoir une relation normale avec un garçon, mais je ne pouvais pas vu sa frimousse toute triste, ça me faisait craquer, et puis, d'ici quelques jours, on s'en souviendrait plus, ou enfin on y prétérait plus attention. Je mis en face de lui, et mis releva sa main délicatement, avec un doigt sous son menton pour qu'il me regarde. J'essuya avec un autre doigt une autre larme qui menacait de couler.

- Dean, c'est okay, d'accord, je te pardonne, t'a pas fait exprès on va pas en faire une montagne quand même, et je ne pense pas que tu veuille juste coucher avec moi comme tous les autres garçons, tu es ... différent je dirais, tu n'es pas comme ça, enfin c'est ce que je ressens venant de toi. Enfin si c'est ce que tu pensais que je pensais. Et puis de toute façon, c'est moi qui ait la voiture, je vais pas te laisser rentrer à pied ou en bus.( dis cela en rigolant) et je t'en veux pas d'avoir craqué parce que quand on voit ça (montrant mon corps) on ne peut que craquer

J'avais dit cette dernière phrase en rigolant, pour détendre l'atmosphère, histoire de le rendre mon mal à l'aise et plus détendu.

Après avoir dit ma dernière phrase, enfin dernière petite blague, Dean me prit dans ses bras sans doute pour me remercier d'être aussi compréhensible et ensuite, il rigola à ma blague. Ouf, j'avais réussi à détendre l'atmosphère. Mais j'eus à peine le temps de souffler que Dean me lança:

Dean :<< Écoutes... Je pense que tu l'as comprit, mais je crois que... Je crois que je t'aime... Je sais c'est surement très précipité, mais...>>

Il semblait ne plus savoir quoi dire et moi ? Ben j'étais totalement abasourdi par ces révélations, je le regarda avec de gros yeux sous le choc. Après un petit moment, Dean me souria un peu timidement, mais je ne bougea pas. Une grande lutte se passa dans mon esprit entre moi et moi-même. Oui je sais vous devez me prendre pour une folle, c'est bizarre de se combattre soi-même mentalement, mais vu la situation, je me devais de prendre une décision et la bonne si possible.

Donc, d'un côté une partie de moi était flatté qu'un garçon normal, gentil, respectueux et beau comme Dean s'intéresse à moi et j'aurais envie de lui dire que je ressens la même chose que lui, mais voila, le truc c'est que je ne suis pas sûr de ce que je ressens pour lui.
Enfin, je veux dire que oui je sais qu'il est différents des autres garçons, oui je l'aime bien, mais suis-je vraiment prête à avoir une relation amoureuse normale avec quelqu'un ? Et puis, se pose aussi la question de, est-ce que je veux vraiment faire enduré cela à Dean ? Sortir avec la salope du quartier, c'est pas super pour lui, surtout qu'au bout d'un moment, il se rendra compte que tous les garçons du quartier (ou presque) ont déjà gouté mes faveurs, sans parler des idiots qui ne trouveront rien de mieux que de lui parler de mes compétences en la matière dans leur lit bien sûr.

Seulement, le cœur l'emporta sur la raison, enfin de quelques dixième de point seulement. Donc, je décida de dire à Dean ce que je ressentais et de dire a peu près tout ce qui m'est passé par la tête ces dernières minutes.

"Dean, écoute, je vais pas te mentir d'accord .... heu .... je trouve que tu es différent des autres garçons d'ici et je t'aime beaucoup mais ..... hélas je ne sais pas si c'est juste de l'amitié ou plus, enfin non je sais que c'est plus que de l'amitié mais je ne sais pas jusqu'où cela va et c'est vrai que je suis très attiré par toi, mais ce qu'il faut que tu sache, c'est que si à la fin de ce que je vais te dire tu es toujours amoureux de moi et tu as envie de sortir avec moi, j'en serais honoré mais on ira lentement d'accord, je veux prendre mon temps.

Bon alors, sache que je suis la salope du quartier, ou du moins, je l'étais, je ne dis pas ça pour te blesser ou autre, mais pour que tu sois au courant de tout, j'ai couché avec pas mal de mecs dans le quartier, enfin presque tous ( fait un peu la tête pas du tout fière d'elle , plutôt honteuse) et donc, si il se passe quelque chose entre nous, il se pourrait que certains de ses mecs disent des choses pas belles sur moi, et ils auront totalement raison, je ne veux pas que cela te fasse du tort enfin voila, je comprendrais parfaitement si tu as changé d'avis, ce serait totalement normal, d'ailleurs ce qui ne le serait pas c'est que tu n'es pas changé d'avis (lol, essaye un petit sourire dans le but que Dean veuille au moins toujours être son ami, si il ne veux pas être plus).


PS: Désole pour le grand retard de ma réponse, pardonne-moi please, j'avais une grosse flemme d'écrire. Sorry encore