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"Tu veux passer?"

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MessageSujet: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeLun 4 Avr - 15:29

Jesse & Orlane
« This is too gay for you »


    Devant son miroir, Jesse observait le désastre. La marque du coup qu’il avait reçu la veille ne s’était pas estompée pendant sa courte nuit qu’il avait passé à se battre pour trouver le sommeil. Ce n’était pas vraiment pour lui plaire… En plus des nombreuses questions auxquels il devrait répondre pour justifier cet hématome que lui avait laissé Jay Black, il n’avait pas vraiment fière allure. Dans un sens, pour un garçon qui prenait autant d’importance à son physique, il était évident qu’il faisait tout un cas de cette blessure provisoire… Mais après tout c’était « quelque chose que devait bien arriver un jour à vouloir tout contrôler » dixit Peter Mayfield. Si tôt et déjà habité par une pensée dit la veille par le professeur… ? Jesse secoua la tête, sortit de la salle de bain après un dernier coup d’œil à la glace et descendit les escaliers.

    En voyant la machine à laver tournée, le garçon songea à la chemise d’Aaron Hamilton qu’il avait glissé dedans hier soir. Non que ce dernier ai passé la nuit avec (bien dommage cela dit) mais il lui avait emprunter, plus ou moins sans que l’autre ne soit au courant, suite à se que sa propre chemise sois couverte de sang, pour les même raisons qui faisait que ce matin sa joue avait pris une couleur inhabituel. D’ailleurs lui devait récupérer la sienne qu’il avait laissé étendu dans la salle de bain des Hamitlon… Cependant ce n’était sûrement pas le moment pour se pointer en vue de faire un échange de vêtements. Suite à la soirée des Hamilton du jour précédent, la famille devait être au pied levé et la petite Nora Jane qui avait pris la première initiative de sa vie en organisant cette fête devait recevoir les premiers reproches sévères de ses parents. Il faut dire que cette nuit avait été catastrophique… Le tout se retrouverait de toute manière sur le net, depuis que Dirty Secret faisait généreusement part de tous les potins de Magnolia Cresent sur son site.

    Il était dix heures et les deux Mayfield semblaient profiter de ce jour de repos pour prolonger leurs nuits, Jesse lui ne savait pas vraiment quoi faire et il détestait cet état : L’envie de s’occuper absolument mais doublé d’une flemme terrible qui l’empêchait de commencer quoi que se soit. Ce n’était pourtant pas de son genre, il détestait être passif et trouvait toujours moyen de s’occuper, mais sa trop courte nuit et le mal de crâne dont il avait hérité l’empêchait de se concentrer. S’asseyant sur le canapé, il fut bientôt rejoint par son chat Zadig qu’il prit dans ses bras avant de caresser la petite tête de l’animal. Alors qu’il le chouchoutait, la sonnerie de son portable retentit, extirpant l’objet de sa poche, il pris connaissance du message qu’il venait de recevoir.

    Vous avez reçu un message. Orlane Beatle a écrit:
    Tu veux passer à la maison chaton ?

    Signé Orlane. Un sourire se peint alors sur les lèvres du garçon. Ou Orlane avait aperçu par la fenêtre que le pauvre s’ennuyait à mourir, ou son appel à l’aide envoyé telepathiquement s’averrait fonctionné à la perfection. En tout les cas, il n’hésita pas une seconde à répondre positif à cette demande, se leva et n’eu finalement pas beaucoup de chemin à faire, sa « gay family » vivant tout juste en face de chez lui. Même pas besoin de revêtir une veste, il faisait beau aujourd’hui, peut être même pourraient ils s’installer dans le jardin pour discuter tranquillement.

    Jetant un coup d’œil vers la rue avant d’atteindre le palier où vivait Orlane et Jane, Jesse remarqua qu’une voiture de police stationnait devant les Hamilton. La soirée cauchemardesque d’hier devait se prolonger pour les membres de la famille nombreuse…

    Appuyant sur la sonnette, il n’avait plus qu’à attendre qu’on lui ouvre.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeLun 4 Avr - 18:51

Il était toujours bon de dormir en weekend, ne plus penser aux étudiants perturbateurs, aux longues heures à remplir des papiers divers et variés, drôle pour quelques uns. Non, ça allait être la journée au lit !
Enfin... Cela aurait pu se faire comme ça si Jane ne m'avait pas réveillé en partant ! Je n'avais pas eu le temps de demander à la jeune femme ce qui la mettait dans un tel état, mais j'aurais certainement des échos ce soir. Je tentais de me rendormir... En vain. Je poussais un grognement, pestant contre ma petite-amie si peu discrète le matin ! Bon, je ne l'étais peut-être pas non plus, mais au moins je ne claquais pas la porte de la chambre, moi !

Ne pouvant trouver le sommeil, je finis donc, au bout de dix minutes, par me lever. Me rendant compte que je n'étais pas vraiment habillé, suite à la courte nuit où nous avions décompressé après avoir entendu pendant des heures les sirènes de police et d'ambulance qui s'étaient regroupées devant chez nos voisins, les Hamilton. Il avait dût se assez de drôles de choses durant la coupure de courant. Peut-être que c'était en rapport avec le fait que Jane soit partit si vite et si... violemment. Je finirais bien par l'apprendre de toute façon. Trouvant un jean au pied du lit, j'entrepris de prendre le reste de mes habits dans la penderie avant de sauter dans la douche. Et j'en profitais pour me détendre un peu et réfléchir à ce que j'allais faire à une heure si matinale pour moi. D'ordinaire, je formais lors de mes jours de repos !

Habillée, coiffée, même maquillée un brin - pour ne pas avoir une tête de déterrée toute la journée - je descendis vers le salon. Il y avait un mot près du téléphone. Je reconnu l'écriture de mon adorée. Elle me disait de ne pas l'attendre pour déjeuner, elle allait être occupé à l'hôpital. Ce n'était jamais bon signe ce genre de message. Je grimaçais un instant. Je détestais être seule le weekend ! * Qu'est-ce que je vais faire..... * pensais-je en me dirigeant vers la fenêtre. J'observais un peu les alentours. rien n'était bien étrange, hormis peut-être le mouvement chez mes voisins d'en face. De là où j'étais, je pouvais voir une âme bouger dans le salon des Mayfield. Avec un espoir, je choppais mon portable sur la table basse, et écrivis un texto à mon ami : "Tu veux passer à la maison chaton ?" Oui, il m'avait semblait reconnaître Jesse de là. Peter était plus grand et Bryan n'était pas du matin.

Attendant une réponse, je partis dans la cuisine faire des toats. Un petit déjeuner serait de bon ton si mon "gay brother" décidait de venir me rejoindre.
diiinngg doonnngg fit alors la sonnette. J'allais ouvrir, tout sourire. J'adorais Jesse ! Il était si gentil et drôle. On passait rarement de mauvais moments avec lui !

- Heyy mon tout beau !! m'exclamais-je en lui sautant presque dessus.

On était assez libéré entre nous, on se lâchait et c'est ça qui était bien. En le lâchant, je lui fis signe d'entrer et remarquais qu'il avait un problème... Son bel œil violacé me fit tiquer.

- Est-ce que ça va, chaton ? Tu t'es battus avec qui ?

Il était loin d'être une mauviette, mais pas non plus un trouble fête. Je cherchais à voir qui pourrait avoir eut envie de lui faire du mal, tout en lui faisant signe d'entrer, comme chez lui quoi !
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeLun 4 Avr - 20:18

    A peine la porte s’était elle ouverte que Orlane sautait déjà au cou de Jesse qui la réceptionna en la serrant contre lui. Dieu merci il avait de l’équilibre et de la force, car la jeune fille avait beau être légère, elle n’y allait pas de mains mortes pour montrer son affection. Alors qu’il la relâchait avec un sourire avant de l’embrasser sur la joue et de passer le cadre de la porte, elle l’interrogeait sur son œil. L’espace d’un moment il avait oublié ça… Orlane savait pertinemment que c’était loin du genre de Jesse de se battre ou quoi, il était souvent assez malin pour éviter toute confrontation violente, il avait même un certain don pour ça car il avait le chic pour se tirer d’affaires des façons les plus simple. Ne dit on pas que celui qui possède l’art de la parole vaux mieux que celui qui a la force ? Enfin dans le cas d’hier, il n’avait été que trop peu malin et avait à vrai dire très mal amorcé son approche, donc d’une certaine manière, il l’avait cherché…

    - Ca va, enfin disons qu’il y a eu quelque complications à la fête des Hamilton…

    Jesse referma la porte derrière lui avant d’aller s’asseoir sur le fauteuil qu’il aurait pu presque qualifier être le sien. C’était sur ce dernier qu’il s’installait constamment en venant ici, à vrai dire ici c’était un peu chez lui. Jamais il ne s’était senti ailleurs aussi bien qu’ici, c’était assez étrange mais après tout on sentait la ou on était le bienvenue et la ou on ne l’était pas.

    - Quelqu’un n’a pas forcément apprécié de prendre conscience qu’il avait passé la nuit avec moi, et me la fait comprendre de façon plus ou moins violente comme tu peux le constater…

    Un sourire assez amer se dessina sur les lèvres de Jesse qui finit par soupirer en s’enfonçant un peu dans le fauteuil. Peut être Orlane ferait le rapprochement avec l’histoire que Jesse lui avait raconté quelque jours plus tôt. Une soirée ou Jay particulièrement ivre avait finit au lit avec Jesse. A vrai dire, la jeune fille connaissait toutes ses histoires, ils en parlaient à cœur ouvert. C’était quelque fois plus simple a aborder qu’avec Bryan, bien que ce dernier n’ai aucun problème à l’écouter et ils plaisantaient pas mal sur le sujet. Seulement en parler avec Orlane c’était forcément différent…

    Détournent un instant son regard vers la maison avant de regarder de nouveau sur la maîtresse des lieux.

    - Jane n’est pas là ?

    Quoi qu’il fit rapidement le rapprochement : La jeune femme était infirmière, sûrement avait elle été convoqué à l’hôpital. Il avait d’ailleurs passé un coup de fil dés qu’il s’était réveillé ce matin pour prendre des nouvelles de Cassandra et de Lou. On l’avait informé que les deux jeunes filles allaient bien et qu’il pourrait leur rendre visite l’après midi même, se qu’il ferait.

    - Si ta femme manque à l'appelle tu peux bien venir dans les bras de ton amant?

    Dit il avec un sourire amusé, tendant ses bras prêt à accueillir Orlane. C'était fou se qu'il pouvait être différent quand il était en compagnie de son amie, Jesse redevenait un peu le gamin qu'il avait été, à la réclame d'amour et de câlins. C'est quelque chose qu'on aurait surement du mal concevoir quand on le voyait au dehors, assez arrogant et terriblement habile pour manipuler son petit monde. C'est dans ce moments la qu'on se rendait compte que finalement, il pouvait aussi baisser sa garde...
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMar 5 Avr - 0:48

Le petit brun fit comme chez lui. Cela faisait bien longtemps que je ne m'occupais plus de lui dire de s'asseoir d'entrer ou ce genre de trucs. Ici, il était chez lui et il le savait ! L'un comme l'autre, nous pouvions profiter de tous les avantages lors d'une visite de l'autre côté de la rue. Limite si on n'avait pas les clés de la maison d'en face ! C'était plutôt drôle et agréable d'avoir quelqu'un comme ça, comme lui. Aussi gentil et à qui on pouvait donner sa confiance sans mal. Et pourtant, Dieu sait que j'avais du mal avec quelques personnes, en particuliers les hommes, mais Jesse n'était pas comme eux, pas comme lui...
Jesse répondit à ma question tandis que je m'asseyais sur le canapé à côté de « son » fauteuil, me racontant qu'il avait reçu un coup à la fête des Hamilton. J'ouvris de grands yeux. Ça avait tant dégénéré que ça ? Nous n'étions pas allé là bas, du fait d'une soirée déjà prévue, mais si on aurait pût s'imaginer que nos amis auraient des problèmes, on serait aller veiller. Au moins, quelqu'un s'était chargé de le soigner, c'était déjà bon signe. Mon ami me confia ensuite qu'il avait reçu la charmante visite d'un poing mécontent de sa soirée passée en sa compagnie.

- Mais... C'était.. C'était Jay ? demandais-je abasourdie.

Jesse m'avait fait part de cette soirée, comme de toutes les autres. Entre nous, le mot d'ordre c'était « les tabous, dehors ! ». je tentais de me rappeler la conversation que nous avions eut à ce sujet. Je me souvenais lui avoir dit que Jay ne serait peut-être pas des plus agréables avec lui au réveil, mais de là à m'imaginer qu'il lui aurait coller un pain !

- Quel gros crétin celui-là ! Raaah ! m'énervais-je. Les hommes... soupirais-je alors.

Ls étaient vraiment tous des idiots ! Pourquoi ne pas se contenter de ce que l'on a plutôt que de coucher avec tout ce qui passe ? Pourquoi ne pas accepter ces tendances refoulées ? Pourquoi la vie n'était pas simple en gros ! Mais le chaton, comme je l'appelais tendrement, me souriait, alors je me détendis et était d'accord pour passer à un autre sujet, plus tranquille cette fois-ci. Ça tomba sur Jane !

- Elle à dût partir tôt ce matin. Une urgence sans doute, d'après son mot.

Mot que je lui tendis pour qu'il le lise. Ce n'était pas très réjouissant, en particulier lorsque l'on se doutait que ça risquait d'avoir un rapport avec la fête des voisins qui avait plus que mal tournée ! J'étais bien contente d'être resté loin de tout ça quand même ! On aurait encore était capable de dire que c'était de ma faute ! On vivait dans un endroit de dingue. Heureusement qu'on avait la chance de tomber sur des gens qui valait la peine. Comme Jesse, que je considérais et choyais vraiment comme le petit frère que j'avais toujours rêvé d'avoir ! Il était plus ma famille que mes parents ! Je les avaient renié et oublier et rien ici – à part la photo à moitié planquée derrière une autre – ne pouvait prouver que j'en avait.

L'on avait toujours plus intéressant comme sujets, étant donné que nous avions passé en revue pas mal de parties de nos vies respectives. En aussi peu de temps, ce devait être la première fois que je m'attachais à un type comme ça ! Qui plus est un mec qui n'avait pas envie de se faire un trip à trois avec ma petite femme et moi ! Et avec qui on pouvait avoir un comportement que les gens qualifieraient de déplacé ! Un amant ? Hum oui, ma fois l'on pouvait le voir ainsi. Et c'était un bon.

- Oh mais oui !! Les absents ont toujours tort hein ! Qui nous blâmera de nos gestes !?

Je lui souris et ne me fit pas dire deux fois de venir dans ses bras ! Ça aurait dût être l'inverse, en temps normal, étant donné que j'étais la plus âgée. Remarque, on ne devrait pas non plus avoir ce genre de comportement envers un élève de l'université où l'on travaillait ! Tant psi ! Moi j'adorais me retrouver au creux de ses bras. Parfois même, Jane devait être un brin jalouse, je crois. C'était encore plus drôle alors. Les bras autour de son cou, je déposais un baiser au coin de sa joue, près de son œil.

- Jay ne sait pas ce qu'il rate d'avoir un amant pareil ! Tu veux un petit-déjeuner mon chat ?
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeJeu 7 Avr - 18:31

    - Lui-même.

    Souffla t’il pour signalé que son amie avait vu juste. Jay Black, le Don Juan du quartier qui avait sûrement fait tomber à ses pieds la moitié des filles de Magnolia Cresent… Pourquoi ne se réjouissait il pas de pouvoir élargir ses horizons ? Certes, c’était un peu cynique… Prendre conscience de son homosexualité ou de sa bisexualité n’était pas simple pour tout le monde. De son côté depuis qu’il avait été en âge de le comprendre, Jesse avait bien saisis que quelque chose n’allait pas dans le sens de se qu’on lui avait imposé. Ce n’était pas vers les filles qu’il se tournait déjà jeune, c’était vers les garçons, et il lui avait fallu un temps pour l’accepter et surtout le comprendre. A la maison, on ne parlait pas de l’homosexualité, c’était quelque chose qui n’existait pas. Si aujourd’hui Jesse était gay est fier, affichant clairement ses préférences, cela n’avait pas été simple dans le passé d’accepter cette vérité et de l’assumer. A l’école on se foutait de lui, de ses manières un peu efféminées et peut être aussi le jalousait on d’être le meilleur ami des filles. Ses eux parents n’avaient ou ne voulaient rien voir, encore aujourd’hui Jesse se demandait si ils s’étaient de douter de quelque chose avant qu’il ne leur annonce, ou si ils avaient a tout prix voulu rejeter cette idée qui leur était sûrement inconcevable. Alors il s’était forgé seul, avait compris que cela ne changerait pas et qu’au fond il ne voulait pas. Plus tard il avait pris son courage à deux mains et l’avait annoncer simplement à ses parents. Triste jour que fut ce dernier, la nouvelle avait été dur à avaler et elle le reste encore aujourd’hui. Sans l’avoir renier pour autant, il est vrai que quelque chose s’était irrémédiablement brisé entre lui, ses parents et sa grande sœur. Cette dernière était déjà marié et ne vivait plus chez les Gallagher, si elle semblait ne pas tant être choqué de ça elle ne l’avait pas non plus défendu auprès de ses parents, ni fait quoi que se soit pour lui suite à cette déclaration… Et ça il l’avait mal pris, lui qui avait toujours été si proche d’elle ne comprenait pas de la voir finalement si indifférente vis-à-vis de se qu’il vivait. Elle ne l’avait pas rejeté, mais elle ne l’avait pas soutenu non plus.

    Mais il n’avait aucune raison d’y penser aujourd’hui qu’il avait trouvé une famille qui l’acceptait tel qu’il était. Car oui, Bryan, Orlane et Jane, il pouvait le dire en le pensant sincèrement : ils faisaient partis de sa famille. Une famille qu’il s’était crée peut être, mais qui était bien plus solide et bien plus aimante que celle qu’on lui avait ‘imposé’ et dans la quel il ne s’était jamais sentis à sa place.

    Il ne pu s’empêcher de sourire en coin à cette simple remarque « ah, les hommes… » Ces hommes idiots qui pourtant le rendait fou. Fou, c’était bien le mot. Il les aimait tellement qu’ils le poussaient à faire des choses bien étranges des fois, une espèce de soif intarissable de désir comme pour combler une plaie béante au fond de lui. Et pourtant aucun n’avait jamais réussi à lui prouver que ça valait le coup d’aimer.

    Orlane confirma donc que Jane était partis pour une urgence, il ne se rappelait pas l’avoir vu hier dans l’ambulance ou il avait placé Jay mais d’un côté tout était allé tellement vite, il lui semblait d’ailleurs ne pas bien se rappeler de tout tant l’enchaînement des choses avaient été précipité.

    Le garçon attrapa le mot qu’Orlane lui tendait et suivit les mots griffonné précipitement par la petite amie de cette dernière.

    - On l’a sûrement contacté pour s’occuper des blesser à la fête des Hamilton. Tu sais que Lou Huntington et Cassandra Heaven on été attaqué ?

    Et attaqué n’était pas un faible mot vu qu’il semblait bien que se soit un détraqué qui ai fait le coup…

    Orlane vint donc s’installer dans ses bras et Jesse referma les siens autour de la taille de la jeune fille, posant sa tête contre elle.

    - Non de toute évidence ce cher jeune homme ne se rend pas compte de ce à quoi il passe à côté.

    S’accorda t’il les yeux plongé un peu dans le vague, pensant sincèrement à se qu’il venait de reprendre dans les discours de la surveillante. Après il était vrai que lui-même ne cherchait pas vraiment quelque chose de sérieux...

    A la proposition faite par celle qu'il tenait dans ses bras, il releva la tête en levant les yeux vers Orlane, esquissant un petit sourire.

    - C'est trop adorablement proposé je suis pas en mesure de refuser l'offre, mais laisse moi t'aider.

    Suggéra t'il en desserrant son emprise, prêt à suivre Orlane dans la cuisine.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeVen 8 Avr - 0:34

Et oui, le grand et beau Jay, la rock star du quartier, n'était qu'un vulgaire refoulé de plus sur cette Terre ! Cela me faisait de la peine pour Jesse, surtout de le voir affublé d'un oeil violet. Bon, j'aimais cette couleur, mais pas sur le visage d'un ami ! Pourquoi les gens étaient-ils aussi cruels et n'acceptaient jamais le fait qu'ils étaient comme ils étaient ? Hétéro ou gay ou bi, ça changeait quoi ? Nous n'étions pas des monstres prêts à attaquer une personne comme ça !
Moi, d'aussi loin que je me souvienne, les femmes m'avaient toujours fait plus d'effet que les hommes. Dans les vestiaires du lycée n plus, elles n'étaient pas moche comme on dit ! Mais, une fois que l'on vous à repéré à mater, vous êtes vite rejeté. Et cela n'avait pas été une partie de plaisir pour moi ! J'avais vécu mon avant dernière année comme un cauchemar incessant ! Dans les couloirs, les brimades et autres provocations de la part des élèves m'avaient fait tellement de mal que je m'étais repliée sur moi même. Pire encore le soir où ce garçon, que je connaissais depuis bien longtemps – en mal – avait été abjecte envers moi !
Je ne souhaitais pas y repenser, c'était tellement présent dans ma mémoire, à en faire des cauchemars, même encore maintenant ! J'en réveillais Jane la nuit, et lorsqu'elle n'était pas là, c'était Jesse que j'appelais en pleurs. Ce mec m'avait vu ans tous les états, nous étions si proches, c'était bon d'avoir quelqu'un sur qui compter.

Continuant la conversation sur la non présence de ma petite-amie, Jesse m'informa de la situation chez les Hamilton, et d'une chose qui me fit me figer sur place.

- Lou et Cassie ? Oh nan ! Elles vont bien ? Il faudra que j'aille les voir !

C'était impensable qu'elles aient du mal ! Lou était ma petite protégée, la petite fleur qu'on voit poussée et qu'on adore. Quant à Cassandra, elle avait été la première à m'accueillir, à m'aider. Mes deux amies étaient donc à l'hôpital. J'espérais que Jane me donne des nouvelles en rentrant.
Changeant un peu de sujet, j'allais rapidement dans les bras de mon petit amant préféré, comme je le disais souvent. Il était d'accord que le fait que Jay loupait un truc génial avec Jesse ! Je n'allais pas contredire le beau brun, connaissant le chanteur et lui, ainsi que leurs caractères ! Pas facile pour ces deux-là de trouver un accord sans passer par la force...
Jay se rendrait compte bien vite qu'il était stupide de s'emporter ainsi. En attendant qu'il se ressaisisse, moi j'avais faim ! Je demandais à mon petit chat s'il voulait un bon petit déjeuner à la Beatle ! Comment refuser !? D'ailleurs, s'il y avait bien quelqu'un qui ne savait pas résister, c'était bien le petit monsieur qui me servait de siège en cet instant.

- D'accord, si tu veux ! Tu peux faire les toasts ! fis-je en riant.

Je me relevais et me dirigeais vers la cuisine, mon ami sur les talons. Cuisiner avec lui était toujours une bonne partie de rigolade. On finissait toujours par faire n'importe quoi oui, mais au moins, on mangeait à notre faim. Je préférais cela à rester seule devant la télévision avec un bol de cornflakes tout fade. Avec Jesse, je m'amusais toujours. C'était comme avoir un un « enfant » à s'occuper – ou un animal domestique vu le surnom que je lui donnait. Des enfants... C'était la seule chose qu'on ne pouvait avoir aisément lorsque l'on était homosexuel(le). Bien dommage !
Bref ! Je sortis le lait et les œufs du frigo, par réflexe avant de me tourner vers le brun.

- Euh... Qu'est-ce qu'on se fait ? Une omelette ou des pancakes ? Me reste de la pâte.

Toujours un peu de pâte à crête dans le frigo, car nous faisions très souvent des pancakes. J'en avais fait la veille, salées pour le déjeuner, c'est pour cela qu'il restait de la pâte, je dosais toujours pour vingt personnes ! Je posais le tout sur le plan de travail, nous verrions bien.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeVen 8 Avr - 17:04

    - Les toasts…

    Répéta t’il avec un petit sourire en se levant, suivant le pas d’Orlane vers la cuisine avant d’ajouter avec un brin d’amusement.

    - La tâche de n’as pas l’air très compliqué, ça ira.


    Les petits déjeuners chez les Beatle/Miller étaient de loin les meilleurs du monde, sûrement parce que tous les ingrédients étaient réunis pour pouvoir commencer une journée dans les meilleurs conditions, qu’au final ils se pouvaient que ce premier repas copieux supplante le second tellement il pouvait être imposant en quantité et surtout tout cela se passait dans une bonne humeur toujours agréable. Orlane était bonne cuisinière, tout comme Jesse d’ailleurs, qui aimait énormément s’allouer à cette tâche mais il ne le faisait pas assez souvent de son goût, principalement par manque de temps, mais quelque fois il avait déjà préparer le repas aux frères Mayfield et autant dire qu’il mettait alors les petits plats dans les grands.

    - Des pancakes !


    Répondit il avec gourmandise, rien qu’en prononçant ce mot il avait le goût de ces petits délices dans la bouche. Lui se rangea prêt du toast et comme chez lui, connaissant déjà ou se trouvait tout se dont il avait besoin, il l’enclencha afin d’y glisser les tranches de pains de mie.

    - Si tu veux on pourra aller à l’hôpital ensemble cette après midi.


    Suggéra t’il en se tournant vers l’ôte de la maison, revenant sur un sujet précédemment évoqué.

    - J’ai appelé ce matin, a priori il n’y a aucune raison de s’inquiéter elles vont bien. Plus peur que de mal, mais tu aurais vu le chaos à la soirée… D’ailleurs Jay aussi est là bas, on l’a sortit de la piscine Clyde et moi. Enfin tu vois un peu la soirée de dingue qu'on a passé…

    Finit il par souffler en se rendant compte des informations qu’il était en train de donner. Trois blessé en une nuit, entre une prise de courant et toute l’émois qu’avait susciter se qui était arrivé aux deux filles…

    Mais Jesse préféra passé ce sujet, soupira en relevant les sourcils et sortit du frigo beurre et confiture. C’est la qu’il releva la tête, apercevant du mouvement dans la maison d’en face, ‘sa’ maison, donc. Peter venait visiblement de se réveiller et ouvrait les volets de sa chambre, un espèce de sourire mis attendris par la mine à peine éveillé du professeur mis coquin puisque l’homme n’avait pas encore revêtit de chemise, il vola du regard ce court instant ou il était apparu avant de disparaître dans sa chambre.

    Le garçon lui resta planté là, la soirée d’hier ne s’était pas terminée sur les quelques catastrophes de la fête de Hamilton, mais aussi à cette confrontation Peter/Bryan/Jesse sur laquelle il n’était pas revenu. Il ne s’était rien passé de grâce durant cette conversation, juste une prise de conscience de sa part. Il pensa alors qu’il n’en avait pas encore parlé à Orlane, même pas du baiser qu’il avait échanger avec Peter qui aurait pu aller plus loin mais que celui-ci avait finit par rompre.

    Cependant par ou vraiment commencer cette histoire là...
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeVen 8 Avr - 19:09

J'en faisais toujours trop quand il s'agissait de préparer un petit déjeuner à plusieurs, surtout pour mes charmants voisins. Les brunchs, ça nous connaissait et c'était souvent Jesse et moi qui les préparions. Pourquoi ? Pas pas peur que les autres fassent mal, simplement parce que cela nous permettait de parler et de faire des conneries ! Deux vrais gamins qui s'amusaient ! Et j'étais sensé être la plus mature ! J'avoue que je régressais un peu en compagnie de Jesse, mais c'était agréable de laisser retomber la pression. Nous rigolions toujours, comme maintenant.

- Je pense que tu peux t'en sortir ouais. Sinon, j'ai bien une recette quelque part ! lâchais-je en me moquant de lui.

Avec Jane, nous avions fait les courses l'après-midi passée et il y avait de tout dans les placards. Le petit brun ne se fit pas prier pour demander des pancakes. Chacun faisant comme si la maison lui appartenait – elle m'appartenait mais on se comprend – nous sortîmes tout ce dont nous avions besoin et envie de préparer. Le pain de mie ! J'allais le prendre lorsque j'entendis le grille-pain grésillait. Je m'aperçus rapidement que Jesse m'avait devancé, ça me fit sourire. Je m'occupais donc de mettre la petite poêle sur la gazinière pour faire nos crêpes. Tout en m'assurant que j'avais tout ce qu'il me fallait pour les faire, mon chouchou revint sur le sujet de Lou et Cassandra, me proposant une virée à l'hôpital.

- Euh, ouais ! Ça serait sympa. J'espère qu'elles vont bien.

Je ne réalisais pas que mes copines avaient pu être agressées juste à côté de chez moi sans que j'ai pu faire quelque chose. Jesse me rassura en ajoutant qu'il n'y avait pas de soucis. S'il n'avait pas appeler un peu plus tôt, j'aurais sans doute sauté sur mon téléphone pour en être certaine. Jay avait eu un soucis également ? Qu'est-ce que c'était que cette fête !?

- Dans la piscine ? Wow. J'espère qu'il va bien...

apprendre que les gens que je connaissais et appréciais avaient soufferts me brisait. Ils ne méritaient pas de telles choses. Comment une simple soirée d'adolescents avaient-elle pu tourner au désastre aussi rapidement ? Ça me filait des frissons. Voyant mon ami près de moi, je ne pu me retenir de le serrer fort dans mes bras.

- Je suis contente que tu n'ai rien chaton !

Lui blessé ? J'étais capable de mettre le quartier à sac pour trouver le coupable ! Et il le savait. Jane et lui m'avait déjà vu m'énerver contre quelqu'un de trop suspect, surtout envers ma compagne. Et ils savaient l'un comme l'autre que je pourrais tuer pour eux.
Je relâchais mon ami, entendant le toaster sauter. Avec un sourire, je me dirigeais vers l'appareil pour mettre d'autres tranches de pain à griller, tandis que mon ami farfouillait le frigo.

Je me retournais ensuite pour lui demander quelque chose lorsque je vis qu'il était figé à regarder par la fenêtre. Je fronçais un instant les sourcils, me demandant qui ou quoi il avait pu voir à cette heure-ci. J'allais me poster derrière lui sans bruit et, à son oreille murmurait, tou en posant une main sur son épaule d'un geste brusque.

- Tu espionne les voisins ? Il regardait vers sa maison. Il se passe quoi chez toi ? Un soucis ?

Je ne voyais rien de particulier vu d'ici. La maison semblait calme, les volets de la façade avant ouverts comme toujours. Que pouvait bien chercher Jesse...

- Tu me cache un truc toi... Un truc intéressant ?
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeDim 10 Avr - 13:04

    A sa première remarque, Jesse donna un petit coup de coude à Orlane accompagné d’un sourire en coin, répondant à la plaisanterie de façon aussi ironique que la jeune femme.

    - Non je serais accomplir cette tache avec dignité et sans l’aide de personne, pas même d’une recette mais je te remercie.


    Le garçon s’attela donc à la « dure » tache de mettre le pain de mie dans le toaster, devançant Orlane qui lui sourit en retour. Il s’occupait à préparer quelques autres petites choses qu’ils pourraient manger un peu plus tard pendant que le pain cuisait tout en écoutant Orlane à ses côtés. De toute évidence elle était inquiète, mais il aurait fallu la mettre au courant un moment ou un autre, seulement enchaîné comme ça les mauvaises nouvelles… Ce n’était pas vraiment une très bonne manière peut être de commencer ce petit brunch improvisé dans la joie et la bonne humeur. Enfin comme il avait jugé bon de le préciser, tous allaient bien, il y avait eu plus de peur que de mal, mais tout de même. Le plus inquiétant était bien ce mystérieux individu qui avait agressé Cassandra et Lou et qui était responsable de leur séjour à l’hôpital. Il n’avait pas encore donné les détails à Orlane, mais il jugeait bon de les rapporter à plus tard.

    Alors qu’il se trouvait prêt d’elle pour aller chercher un ingrédient dont il avait besoin, la jeune femme le serra dans ses bras précipitamment, rassuré qu’il n’est rien. Touché, il resserra l’étreinte et embrassant Orlane sur la joue avant de caresser ses cheveux avec un sourire. A vrai dire, il savait que si il n’était pas sorti de cette fête indemne, elle aurait été capable de mettre feu et sang le quartier pour trouver le responsable. Il avait déjà été témoin de se dont elle était capable, soit de tout pour défendre les personnes dont elle était proche.

    Le toaster se manifesta et c’est à ce moment qu’elle relâcha prise, Jesse alla donc prendre les derniers produits dont ils auraient besoin avant de poser le tout sur un petit plateau avant de jeter son fameux coup d’œil à la fenêtre d’en face…

    Il sursauta légèrement quand Orlane vint posé sa main sur son épaule, il était comme qui dirait partis loin dans ses pensées et il était soudainement rappelé à l’ordre. Maintenant était venu l’heure de l’interrogatoire, et il était plutôt content qu’elle lance le sujet…

    - Non, non aucuns soucis, pour le moment tout du moins…

    Répondit il en pensant que la situation pourrait dégénérer un moment ou à un autre.

    - J’ai embrassé Peter l’autre jour.

    Annonça t’il simplement, même si, si on s’en tenait au fait, c’était finalement Peter qui avait franchis le pas, mais Jesse l’avait cherché depuis le début. Mais si d’habitude Jesse lançait ce genre d’information avec une sorte d’indifférence amusé, Orlane devait bien se rendre compte que cette fois ci c’était sérieux. Parce que Peter n’était pas n’importe qui, c’était le grand frère de son meilleur ami, meilleur ami qui lui avait formellement interdit de tenter quoi que se soit à l’encontre de son aîné, et dont il craignait la réaction si il venait à l’apprendre. Et pourtant Jesse ne voulait pas arrêter la, il l’aurait pu mais il ne le voulait pas. Oui son désir de jeu constant l’animait, mais il y avait autre chose. Peter lui plaisait, vraiment, et il en venait à ressentir quelque chose qui ne l’avait pas tiraillé depuis longtemps, l’envie étouffante d’arriver à ses fins avec pourtant une peur jusqu’alors inconnu de tout perdre.

    Comme un élève qui attendrait sa correction, ou un enfant la leçon de sa mère, Jesse regardait Orlane en observant sa réaction, espérant qu'elle lise toute ces pensées entremêlé dans son regard pour la première fois un peu perdu.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMer 13 Avr - 19:57

- Oh ! Tu ne veux pas de ma recette ! fis-je comme offusqué de cette marque de rébellion !

Je lui tirais la langue alors qu'il mettait le pain de mie dans le toaster. Que nous étions en régression lorsque nous étions ensemble ! C'était effrayant ! surtout pour moi, qui était sensé donner un minimum d'exemple ! Mais comment rester sage et droite lorsqu'en face se trouvait Jesse !? Impossible me direz-vous. Ce petit bout d'homme me faisait craquer. J'adorais passer du temps avec lui, comme avec son meilleur ami Bryan, nous savions nous amusé et les soirées étaient toujours mouvementées ! et finissaient étrangement parfois...

Mais bon ! Une fois passé l'épisode de Lou et Cassandra, que nous irions certainement voir car j'avais besoin de constater par moi-même qu'elles allaient bien, la discussion continua normalement. Je n'y pensais plus, profitant de mon petit moment de complicité avec mon amant de toujours. et surtout que, j'aurais pu mener l'enquête mieux que les flics pour trouver le fou furieux de la fête ! La prochaine fête, je m'y rendrais afin que rien de tout cela ne se produise.
Et heureusement que mon Jesse n'avait rien eut comme je lui avais dit, soulagée - à part un coup de poing mais c'était une autre affaire - sinon le quartier aurait eut du soucis à se faire de me voir débarquer !

Alors que j'allais mettre la pâte dan la poêle pour nous faire de bons pancakes, je remarquais le regard de Jesse vers sa demeure. Intriguée, je lui avait d'abord fait peur en surgissant derrière lui pour savoir qui il espionnait. Il me répondit qu'il n'y avait pas de soucis... pour le moment. Je fronçais les sourcils, pas certaine de comprendre pourquoi il avait prit la peine de rajouter ce "pour le moment". Il me cachait quelque chose et je comptais bien le faire avouer.

- Raconte moi ! lui dis-je, avide de savoir.

Et là, le petit brun ne se pria pas pour lâcher le morceau. Il avait... embrassé Peter !? Pendant un instant, je le fixais, analysant cette phrase qu'il avait balancé comme ça ! enfin comme ça... Pas vraiment. d'habitude, lorsque le jeune étudiant me parlait de ses conquêtes, il était plus à l'aise et plus enjoué. Là, je sentais bien que quelque chose était différent. Ça se lisait sur son visage d'ange. Je n'aurais jamais pu imaginer une seule seconde qu'il aurait touché au frère de son meilleur ami. A son professeur. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, si je devais le réprimander ou bien le féliciter. Peter travaillait avec moi, c'était tellement bizarre comme situation.

- Alors là ! Si je m'attendais à ça ! articulais-je tout d'abord, avant de rajouter. Mais... euh... Comment ça se fait ? Je croyais que on touchait pas à Peter ?Bryan serait super vénère s'il l'apprenait ! Il faut que tu fasse attention à ce genre de choses ! Et... Et il faut que tu m'explique, ça à l'air de te bouleverser en plus, mon chat !

Moi en tout cas, ça me bouleversait ! Je ne connaissais pas l'histoire, mais craignait la réaction de Peter face à un adolescent éprouvant quelque chose pour lui dépassant la simple relation amicale. Jesse n'aurait pas jouer les idiots avec le professeur, particulièrement parce qu'il était le frère de son meilleur pote ! Pour ma part, je ne lui en voulait pas. Je n'avais aucune raison ! Mais je ne souhaitais pas voir mon petit frère se malmener à cause de ça. J'espérais qu'il ne se sente pas trop mal de ce que je lui avait dit et qui pouvait paraître un peu froid au premier abord. comme pour lui montrer que j'étais là pour lui et garderais le secret, je passais mon bras autour de ses épaules et l'invitait à s'asseoir sur un tabouret, pendant qu'il commençait à parler.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeSam 16 Avr - 18:58

    Voilà, il lui avait « raconté », comme demandé. Maintenant il détaillait le visage de Orlane, de toute évidence assez stupéfaite par la révélation, en attendant qu’elle dise quelque chose. Durant ces quelques secondes ou ni l’un ni l’autre ne pris l’initiative de caser le silence, Jesse se remémora se qui c’était passé, en tentant de répondre par la même occasion à la question « comment » et surtout « pourquoi ». Comment ? C’était simple, il en avait eu terriblement envie. Malgré le fait que Bryan lui ai fait promettre de ne pas toucher à son frère… C’était comme dire à un enfant « ne fait pas ça », ça devenait tellement tentant d’aller à l’encontre de la chose imposé qu’on ne pouvait lutter, jusqu’à recevoir la réprimande… Car réprimande il y aurait forcément, non ? Ah moins de continuer de jouer si bien la partie qu’il avait lancé, de valser entre les obstacles, de retourner les têtes et d’éviter les conflits comme il savait si bien le faire, ça lui semblait seulement trop beau pour que ça ne finisse pas mal.

    Ca le perdrait, il le savait, et il s’en moquait. Du moins jusqu’à aujourd’hui, puisque tout cela devenait plus compliqué que prévu. Pourtant il ne tenait qu’à lui de tout arrêter, n’est ce pas ? L’histoire ne pouvait être effacé, mais mise de côté, oui. Il suffisait juste de ne plus approcher Peter, de ne plus le tenter, de l’effacer de ses pensées, de se faire une raison. Juste ça, oui.

    Oui, mais non. Il fallait vraiment que Peter ai un pouvoir assez étrange sur lui pour arriver à l’empêcher de renoncer à lui et par conséquent courir le risque de détériorer son amitié avec Bryan. D’avoir goûté un instant aux lèvres de Peter lui avait donné celui d’en vouloir plus, comme toujours, mais cette histoire était faite de verre et au moindre coup tout volerait en éclat, et brisant non seulement les parois, mais les personnages qui évoluaient dedans.

    Toutes ces bonnes raisons qui aurait du le pousser à arrêter lui donnait paradoxalement envie de continuer. Qu’il soit son professeur, que finalement dix bonnes années les séparaient, qu’il soit le frère de son meilleur ami, la promesse faite à ce dernier… Cette simple dernière raisons aurait du l’empêcher de faire se qu’il avait fait l’autre soir, mais c’était trop fort il n’avait rien pu arrêter.

    Il était un bel enfoiré oui, ça ce n’était pourtant un secret pour personne, mais la ça se confirmait de façon magistrale.

    Mettant court à ses pensées, Orlane repris la parole. De toute évidence elle ne savait pas quels pinces prendre, et quoi de plus normal ? Elle connaissait bien Peter, elle travaillait avec lui, elle savait aussi combien Jesse respectait et aimait Bryan, alors allait à l’encontre d’une simple demande pourtant clair de sa part n’était pas normal. C’est pour ces raisons aussi qu’il lui en parlait à elle, et à personne d’autre. Jamais il ne mettrait Naya au courant, ni Evane, ou qui que se soit d’autres sur cette histoire. Pourtant avec la première, il n’y avait rien de tabou, au contraire… Ensemble c’était un peu le duo « Merteuil et Valmont », de vrais enfoirés à l’œuvre. Il aurait pu pourtant puisqu’ils parlaient très ouvertement de leurs relations, mais la, non. La c’était différent, étrangement il n’y arriverait pas. Avec Evane c’était autre chose, puisque jamais ô grand jamais il ne parlerait de ses aventures avec elle, tellement innocente qu’elle était il avait plus idée de la protégée qu’autre chose. Il lui semblait donc bien qu’Orlane était la seule à pouvoir le comprendre, et surtout celle des trois qui dans le fond, le connaissait le mieux, puisque qu’une nouvelle fois elle était dans les trois, la seule devant qui il laissait tomber les masques. C’était le cas aussi pourtant avec Bryan, mais c’était bien inutile de le citer dans ce contexte… D’ailleurs quand Orlane cita le nom de son meilleur ami, elle du bien remarquer que son regard c’était assombri. Non effectivement il n’allait pas être heureux d’apprendre ça si cela remontait jusqu’à lui…

    Se laissant asseoir sur le tabouret, Jesse se sentait alors comme un petit garçon devant confesser ses bêtises.

    - Je sais que c’est mal.

    Commença t’il comme pour lancer son explication. C’est pour ça aussi que c’était si bon peut être, s’empêcha t’il d’ajouter.

    - Il me plait Orlane. Seulement je ne sais pas se qui m’attire le plus dans cette histoire. Je ne sais pas si ça sera comme d’habitude, si une fois que j’aurais eu se que je voulais je ne ressentirais plus rien et je me trouvais une autre forme de distraction… Parce que je ne me fait pas d'illusions sur la question, c’est toujours comme ça.

    Il devait lui manquer quelque chose, car il avait cette incapacité a réellement pouvoir s’accrocher à quiconque dans une relation amoureuse. Il brûlait toujours d’un désir étouffant d’avoir la personne, surtout quand il y avait de nombreux obstacles mais une fois son but atteint, il perdait toute envie. Finalement c’était plus la traque qui lui plaisait. Une fois obtenu, la personne perdait toute sa valeur… Comme un enfant, une nouvelle fois, attendant des mois un jouet commandé avec envie au père noël, qui déballait le cadeau les yeux pleins d’étoiles le soir de noël, qui jouait avec pendant des heures et qui, quelque jours plus tard, ne voyait plus tant l’interêt de se qui l’avait tenu en haleine pendant un long laps de temps.

    - Je ne veux ni faire de mal à Peter, ni à Bryan, mais c’est plus fort que moi.

    Et puis dans un sens, il se sentait tellement stupide a tenter de trouver des justifications, à tenter de s’expliquer et mettre des mots sur se qui se passait. Si au début ça lui avait soudainement fait du bien, tout d’un coup il aurait voulu se lever et sortir d’ici pour une raison inconnu. Ça ne lui plaisait pas de ressentir tout ça, d’habitude c’était plus simple et il se foutait tellement de se qui pouvait arriver ! Il avait terriblement conscience qu'il allait peut être décevoir Orlane, il y avait de quoi après tout. Au moins il était honnête... Ah, honnête? La bonne blague! Non, il était tout sauf honnête, puisqu'il n'avait rien dit à Bryan, n'était pas clair avec Peter, bref, non, "honnête", non. Perdu, oui. Il ne savait même pas très bien se qu'il voulait maintenant entendre, si seulement il voulait entendre quelque chose même. Non, la il n'avait qu'une envie, la même qui le tiraillait depuis des semaines, celle d'être avec Peter.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeSam 16 Avr - 20:48

Lorsque Jesse m'avait dit qu'il avait embrassé Peter, je n'avais pas de suite réaliser la chose. Il était difficile de s'imaginer le professeur dans une telle posture, et pourtant, mon esprit s'était permit de les imaginer en train de s'embrasser. Cela aurait pu me tirer un sourire si seulement la situation n'était pas aussi compliquée. Je ne comprenais pas tout de suite pourquoi il avait fait ce geste étant donné que Bryan le lui avait interdit. Mais je connaissais Jesse mieux que perosnne et savait son amour du risque. Il aimait ça oui, mais là le jeu était un peu trop dangereux. Il pourrait perdre gros si les choses venaient à se savoir. surtout si son ami l'apprenait.

Mais comment être dure avec lui, quand on le voyait ainsi, assit et le regard perdu, assombri par ses pensées qui devaient s'emmêler jusqu'à se perdre totalement dans une confusion extrême. non là, vraiment, j'en perdais mon latin. J'avais pu réussir à lui parler, lui reprochant d'abord d'avoir franchi la ligne. Mais bien vite je voulais plus d'explications de sa part, quitte à s'emporter. Il savait que c'était mal, tout était là. Il le savait mais il ne pouvait jamais s'arrêter. Il l'avait vu, en flirtant avec Jay par exemple, il était allé bien loin et du coup il se retrouvait avec un coquard et sentait mal.
Mais dans le cas présent... C'était Peter Mayfield dont on parlait ! Je ne m'étais jamais permis d'entrer dans sa vie autant que dans celle de ses "colocataires" mais j'en savais assez pour décrypter le personnage qu'il était. Je n'osais songer à Bryan... Il était petit, mais il en avait à revendre !

Je passais ma main dans son dos pour le caresser doucement, le rassurant. Je ne dis rien, le laissant continuer son explication, de peur qu'il ne se rétracte si j'ouvrais la bouche. Et il avoua que mon collègue lui plaisait. Je m'en mordis la lèvre d'angoisse. A l'entendre parler, l'on se rendait bien compte de sa sincérité, de ses craintes. Il n'était pas homme à être stable, c'était bien vrai, mais si d'ordinaire ses jeux de drague me faisaient sourire, là c'était tout autre chose.

- Jesse... chéri... tu n'es pas aussi terrible que tu le pense ! Je... Je ne sais pas plus que toi de quel manière Peter te plaît, mais il faudrait t'en rendre compte avant de faire quelque chose de déplacé qui pourrait te valoir un autre coquard ou pire ! Je te dirais bien de ne plus t'approcher de Peter, ce serait le mieux à faire, mais tu vis avec lui, ce qui complique le tout !

Rien n'était évidant, encore moins trouver un truc à dire ! Je détestais le voir comme ça. Il n'avait jamais été autant perturbé par un béguin envers un homme. Il n'arrivait pas à trouver son compte dans une relation, c'est à cause de cette enflammement perpétuel qu'il perdait tout. En effet, le jeune étudiant avait toujours tendance à monter au créneau, désirant tout et tout le monde, sans parvenir à trouver un intérêt une fois le but atteint. Il était rare - pour ne pas dire inexistant - de le voir côtoyer un autre mec sans une arrière pensée que l'on lisait dans ses yeux. hormis son meilleur ami, cela va de soit. encore, il m'aurait dit que ce dernier lui plaisait, je n'aurais rien dit, mais ce n'était pas le bon Mayfield sur qui c'était tombé.

Laissant un instant de silence, afin de réfléchir et digérer tout ceci, Jesse parvint à me regarder pour me dire qu'il ne voulait blesser personne dans cette affaire. Ce n'était pas son genre, en effet, de faire du mal comme ça.

- Bien sûr que tu ne veux pas chaton ! Je m'en doute bien ! On ne contrôle pas ce genre de pulsions. Mais... Je comprends bien ce que tu me dis, j'ai juste du mal à comprendre pourquoi Peter ! Et surtout comment ce baiser à pu se produire. Je ne pense pas qu'il serait homme à laisser de faux espoir ! Je me taisais un instant, avant de reprendre dans un souffle. Qu'est-ce qui t'ai passé par la tête...

Ce n'était pas ne vraie question, c'était plus pour m'aider dans ma réflexion personnelle, mais ça me décevait quelque part. J'ignorais si cela venait de Peter, ou du manque d'assurance de Jesse, mais quelque chose dans tout ça clochait. Que fallait-il faire maintenant que le mal était fait ? Nul ne pouvait revenir en arrière ! On ne pouvait s'empêcher d'être attiré par quelqu'un ! J'étais bien placé pour le savoir ! Lorsque j'avais découvert aimer les filles, j'avais joué moi aussi à l'idiote. On se croit fort et un jour on tombe. On tombe amoureux... Je ne pouvais cacher avoir été la fille la plus sérieuse du monde, mais quand j'avais rencontré Jane, la connexion nous unissant s'était faite. J'avais bien tenté de sortir avec d'autres femmes, mais tous mes efforts étaient vain, car tout me ramenait toujours à elle. Et un jour, tu ose ouvrir ton cœur, et BAM ! Tu sais que c'est elle et ne décroche plus !
Je pris Jesse dans mes bras, ne supportant pas de ne pas pouvoir le consoler. Il me fallait faire quelque chose pour le réconforter, il était certainement en train de se martyriser mentalement.

- Ne t'en veux pas trop s'il te plaît ! Je sais à quel point c'est difficile de cerner ce que l'on ressent ! Tu te rappelles que je t'ai parlé de ma rencontre avec Jane ? C'était pareil. Au début, notre amitié était normale, et puis c'est devenu tellement plus compliqué, que je m'y perdais à ne plus dormir la nuit, rien que pour penser à elle. J'ai été comme toi à jouer, tu le sais et je pense que c'est pour ça que tu te confie à moi aujourd'hui.

Je lui parlais doucement. Je ne voulais pas être sévère avec lui, car il me rappelait un peu celle que j'étais à son âge, me cherchant et désirant combler ce vide dans mon cœur. Il était venu ver moi, je n'avais pas le droit de le repousser. Je lui caressais les cheveux, comme une mère. Et le regardait dans les yeux.

- Peut-être que ce que tu ressens te fais peur et peut-être aussi que tu ne trouveras pas ton compte. Mais tu le pourrais aussi ! Je ne peux pas te dire de l'oublier vu les circonstances, comme je ne peux pas non plus me permettre de te dire "vas-y ! fonce !" comme il s'agit de Peter. Il faut faire la part des choses.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeDim 17 Avr - 12:00

    Tu n’es pas si terrible que tu le penses ? Il en doutait, il en doutait fortement. Et ce pas seulement sur le cas Peter, Jesse n’était pas connu pour sa bienveillance naturelle, non. Avec les gens qu’ils aimaient, il l’était, les autres, les « figurants de sa vie », c’était tout autres choses. A force d’aborder la vie comme on monte sur scène, on en oublie quelque fois les sentiments qui animent autrui. Tout ça pour lui c’était un grand jeu et, non, il ne se remettrait pas en question. Il préférait l’aborder comme ça, la souffrance faisait partie du passé, maintenant qu’il était passé à autre choses il voulait en profiter avant que ça ne soit trop tard. C’était une réalité, le monde était hostile, c’était sa manière à lui donc de se faire une place dedans, sans vouloir monopoliser l’attention, mais juste « être » et ne pas avoir de regret. Au dépend des autres… Il n’avait pas non plus mauvais fond, mais son désir de renouveau perpétuel et surtout son envie de jouer peut détériorer ses rapports avec autrui.

    Seulement cette fois il fallait « se rendre compte », et « se rendre compte », c’était aussi grandir un peu. Bloqué chez les Mayfield pour le moment, il ne pouvait quitter la maison, et, à vrai dire, est se que ça ne serait pas louche ? Et puis il ne voulait pas se séparer de Bryan, il comptait trop pour lui. Même si ces derniers jours, au vue des circonstances, il l’avait oublié ou tenté de faire impasse sur cette réalité… Maintenant qu’il en parlait enfin il s’en rendait compte, est se qu’il allait risquer d’aller plus loin avec Peter en mettant son amitié avec Bryan en jeu ? Lui qui avait toujours été la, qui l’avait défendu tellement de fois, avec qui il partageait un bout de sa vie et certains de ses plus beau souvenirs ? Il n’avait pas le droit de faire ça, pas à lui tout du moins.

    Mais qu’est se qu’il y avait de mal, en fait… ? Pourquoi est se que Bryan ne voulait pas que Jesse touche à Peter ? Pour les autres ça devaient être évident « On touche pas aux membres de la famille de son ami, qui de plus on te le rappelle, est hétérosexuel, bien plus âgé que toi et oh, ton professeur aussi. » Pourtant il ne lui semblait pas que, si Bryan tombait amoureux de sa sœur, cela lui poserait tant de problèmes. La question ne s’était à vrai dire jamais posée puisque Marylin quand ils s’étaient connus, était déjà en couple avec celui qui deviendrait son futur fiancé. Mais il savait bien ou était le véritable problème, puisque Bryan était le plus lucide sur la vérité : Jesse finirait par briser le cœur de Peter si il s’y attaquait. Parce que son meilleur ami savait combien il était joueur, comment il arrivait à s’attirer toutes les faveurs, combien il savait manipuler autrui et de l’autre côté, il connaissait son frère par cœur. Quoi qu’on dise Peter était fragile, c’était un homme bien et il ne méritait pas qu’on joue avec comme une sinistre marionnette.

    Après un silence, le garçon avait finit par articuler qu’il ne voulait blesser personne. Pas ces deux la en tout cas, c’était tellement évident… Orlane renchérit de suite, cherchant tout de suite à lui faire comprendre qu’elle le comprenait. Et la, la question revient… « Comment », et cette dernière phrase « qu’est se qui t’es passé par la tête… »

    Jesse releva les yeux vers Orlane avant de répondre, et pris un temps comme pour mettre de l’ordre dans ses pensées d’habitude si clair mais qui aujourd’hui l’encombrait de façon étouffante.

    - Parce que j’en avais envie.


    C’était pourtant aussi simple que ça…

    - Je n’ai pas réfléchis, et je l’ai fait. J’ai joué avec comme je joue avec tout les autres, juste parce que j’avais envie.

    Et c’était tellement puéril… Au moins il arrivait à le dire, et maintenant il le regrettait presque.

    - C’est terrible hein… ?


    Continua t’il avec un léger sourire en coin douloureux. Parce qu’il n’avait fait aucune différence, qu’il avait trahis son ami et il pensait encore à une des pensée qui l’avait traversé au moment de le faire « Si ce quelque chose devait arriver… Il expliquerait clairement à Bryan que cela ne pouvait pas être autrement. ». Ce qui était faux. Aujourd’hui il s’en voulait, et c’était une grande première.

    Orlane le prit alors dans ses bras et Jesse resserra tout de suite l’étreinte comme si il cherchait à se raccrocher à quelque chose, quelqu’un. Qu’elle l’enlace de cette manière le calmait un peu, parce que c’était bon de ressentir cette sensation la. Surtout après cette confession, Orlane aurait pu l’engueuler, mais non, elle tentait de le rassurer et cherchait à comprendre, et il lui en était infiniment reconnaissant.

    Elle lui rappela alors sa rencontre avec Jane, qui pouvait en effet être mise en parallèle avec celle-ci. Quand ils voyaient Orlane et sa petite amie, il ne pouvait pas se dire que l’amour n’existait pas. Cela faisait des années qu’elles étaient ensemble, et rien ne semblait changer, bien sur elles avaient eu des soucis, qui n’en a pas ? Mais elles étaient toujours la, et elles formaient un couple si beau et solide. Seulement Jesse se demandait si lui arriverait un jour à trouver cet équilibre avec une personne, si il le recherchait vraiment. Mais comme il l’avait dit à Peter le fameux soir, il était curieux. Si l’amour venait frapper à sa porte, il ne le rejetterait pas, il ferait connaissance avec ce sentiment qui lui était inconnu.

    Alors la question principal se posait alors : Etait il amoureux de Peter ?

    Oui l’homme monopolisait ses pensées, mais cela ne changeait pas des habitudes de Jesse qui, quand il avait quelque chose en tête, ne démordait pas avant d’avoir accompli se qu’il avait à accomplir. Mais a vrai dire celui le fameux soir, les deux n’avaient pas tenu une nouvelle conversation sérieuses, avait préféré jouer à « il ne s’est rien passé. »

    Alors qu’Orlane caressait ses cheveux, le regardant dans les yeux en lui parlant, il avait comme une envie incompréhensible de fondre en larmes. Une envie qui le surprenait d’ailleurs lui-même et qu’il ne comprenait pas. Ce n’était pas son genre, vraiment pas. Peut être était-ce le fait de se confier comme ça à Orlane, qu’il retrouvait l’espace d’un moment le sentiment d’avoir une mère à l’écoute, si douce avec lui. Mais ce n’était pas le moment, il tentait de garder tout ça pour lui, écoutant la jeune femme.

    - Je crois qu’il vaut mieux que j’oublie tout ça.

    Et c’était une nouvelle surprise pour lui de s’entendre dire ça… Petite la première réaction mature qu’il avait réellement depuis longtemps. La première personne à qui il renonçait, aussi…


    - Tu me l’as dis toi-même, je risque trop gros. Je risque bien plus qu’un coup, et je ne veux pas mettre en jeu mon amitié avec Bryan. Ca me passera, ce n’est peut être après tout qu’une envie, c’est pour ça qu’il m’a fait promettre de ne pas toucher à Peter aussi, il sait se que je suis… Et si il s’avère qu’il est trop tard pour reculer pour moi… Je parlerais à Bryan, mais je ne toucherais pas à Peter.

    Être si sage… Ca ne lui ressemblait pas. De toute manière, tout se qui l’animait était surréaliste puisque jamais il n’avait ressentis un trouble si imposant pour une personne dans sa vie. Voilà, il rétablirait Peter au rang de « fantasme », fin de l’histoire. Fin de l’histoire qui lui faisait mal pourtant. Seulement il fallait reprendre le dessus, Jesse esquissa alors un sourire qu’il voulait rassurant avant d’embrasser Orlane sur la joue et de reprendre un peu plus bas.

    - Peter est quelqu’un de bien, j’ai déjà fait assez de dégâts comme ça.


    Mais alors qu’il était presque sur le point de se résoudre à toutes ces bonnes paroles, l’idée que finalement il se privait peut être d’une belle histoire lui revint à la figure. N’était-ce pas Peter qui l’avait embrassé en premier au final ? Et si…

    Jesse eu un espèce de mouvement, comme pour tenter de chasser tout ça et plongea un instant son visage entre ses mains avant de se redresser et de souffler, comme pour appuyer sur la touche « redémarrer », passer à autre chose. Un peu tremblant il descendit de son tabouret et regarda Orlane en tentant de retrouver son sourire, tentant de s’auto convaincre.

    - Il y a un brunch qui nous attend je crois, je ne voudrais pas de continuer à gâcher la matinée pour quelque choses qui me passera.

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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeLun 18 Avr - 11:46

Tout se mélangeait dans la tête de Jesse à mesure qu'il parlait. Je le sentait partir dans ses pensées, pendant que je divaguais moi-même à essayer de trouver mes mots. Lorsque je lui avais demandé pourquoi il avait embrassé son professeur, mon ami m'avait seulement répondu qu'il en avait eu envie. Je me mordais la lèvre inférieure comme pour ne pas dire que c'était terrible d'avoir eut une telle envie si déplacé envers son aîné. Heureusement pour nous – tristement – il se rendait compte que ce qu'il avait fait été mal. Et ça, c'était bien une première pour lui. Lui qui si souvent se fichait des gens avec qui il jouait simplement histoire de combler son ennui et son besoin d'affection passagère.
Comment lui en vouloir alors qu'il était déjà au trente-sixième dessous ? Il avait déjà bien assez à penser à ce moment. Comme Bryan ! ... Perdre Bryan serait terrible pour lui, car le deuxième Mayfiled représentait beaucoup plus qu'un simple ami. Les deux étudiants se connaissaient depuis très longtemps et étaient assez proche pour que Jesse vive sous leur toit, preuve d'une amitié sans aucune vague – ou très peu.

- Ce n'est pas ta faute... lui répondis-je en caressant sa joue. On ne contrôle pas ce genre de chose, toi encore moins. C'est plus fort que toi, mais au moins, tu ne veux pas leur faire de mal. C'est une part de maturité aussi.

Jesse était en train de grandir oui, bien qu'il se croit toujours au même stade, je le sentait plus réfléchit, rien que pour ce cas là. Il pensait aux autres, aux conséquences de ses actes. Il s'en voulait tellement d'être comme il était, mais je ne lui en voudrait jamais. Il était trop important pour moi pour que je laisse seul en proie à une telle prise de conscience. Comme je venais de lui dire, ma vie n'avait pas été toujours tourné vers Jane et j'avais eut bien des expériences similaire au jeune homme. Jusqu'au jour où tout change et qu'on ne se défait plus. Quelque fois, par jeu mais surtout pour tester la force de cet amour, je partais en chasse, tentant de draguer comme pour me rassurer. Non pas tant pour faire souffrir ma petit-amie, c'était plus dans l'optique de tester mes limites et de savoir si mes sentiments étaient toujours aussi forts. C'était d'ailleurs quand je doutais ou qu'un truc clochait que je faisais ce genre de chose. Mais toujours tout me ramenait à Jane, encore maintenant, après huit ans de vie commune. Je souhaitais tout ce bonheur là à mon petit frère de cœur. Bien qu'il en doute, il le méritait !

Autre preuve de maturité, le fait qu'il prenne sur lui d'oublier cette affaire, ne voulant pas risquer de tout perdre. Jesse avait dans l'idée d'aller trouver Bryan pour lui raconter ce qui s'était passé et pour lui promettre que ça n'arriverait plus. Je lui fis une triste grimace, doutant fort qu'il puisse se passer d'une tel envie, surtout à le voir dans cet état là. Encore plus parce qu'il semblait réellement intéressé – comme d'habitude oui mais en différent – par le professeur, à tel point qu'il en espionnait sa maison du coin de l'oeil quand celui-ci s'était levé. On ne pouvait pas dire « oui tu es amoureux de lui ! » ou « tu n'es qu'un coureur, un joueur, oublie ça te passera ! » car tout était relatif. De mon point de vue, je brûlais d'envie de lui dire de foncer ! De voir ce qui se passait. Mais le simple fait que l'on se souvienne que l'on parlait de mon collègue de travail que je voyais tous les jours, je me devais de me taire. Je me sentais si triste pour mon ami...

- C'est très adulte et courageux de ta part, Jesse. Et... si jamais il y un soucis quelconque, tu sais que notre maison t'es toujours ouverte. Tu es chez toi alors n'hésite jamais à venir te réfugier ici.

Je lui embrassait le front. Je savais que pour Bryan ce ne serait pas facile à digérer, je le connaissait. Il était drôle et gentil, mais lorsqu'il s'agissait de son frère – cet homme si bien - il pouvait arborer un tout autre visage. Ils étaient proches et c'était beau à voir, moi qui n'avait pas eut la chance d'avoir un grand frère, si j'aurais pu choisir, j'aurais pris Bryan pour toujours me défendre avec cette passion fraternelle qui émanait de lui. Mais comme je le disais, je n'avais pas eu cette chance. A moins que mes parents me le cache depuis que j'ai quitté – de force – la maison ! Tant pis pour eux ! Aujourd'hui j'avais trouvé MA famille, et un petit frère à aimer.

Soudain, le jeune homme se prit la tête entre les mains, pour évacuer tout ce stress. Il tenait le choc là où moi je me serais laissé aller pleurer. Je m'en retenait d'ailleurs ! C'était tellement douloureux et triste, mais il ne fallait pas craquer, et c'est sans doute ce que Jesse savait. Je le laissais faire, gardant un œil sur lui au cas où il s'effondrerait. Je m'inquiétais tellement pour lui.
Une fois qu'il se fut « calmé », il se releva et je le suivais des yeux. Il me lança un sourire un peu faux, mais de le voir essayer de reprendre le dessus me faisait tant de bien que je lui souris en l'entendant parler.

- Tu ne la gâche pas, ne t'en fais pas. Une grande sœur sert à ça après tout hein ! dis-je en me levant, embrassant sa joue au passage, pour prendre une louche sur le portant. Manger nous fera du bien, cependant ! Tiens !

Je lui tendis la louche, lui laissant l'honneur de cuire le premier pancake de notre brunch. Je tâchais de garder un œil bienveillant sur lui, tout en me disant qu'il fallait lui changer les idées afin de ne pas trop le faire penser à Peter – bien qu'il devait y penser en ce moment même. J'allais remettre des toasts à griller pendant que mon petit brun déposait la pâte dans la poêle. Une délicieuse odeur monta alors. J'en avais l'eau à la bouche.

- Très bien ! Tu monte en grade ! Après les toasts, c'est super ! Je n'te savais pas si doué, tu m'impressionne !

le taquinais-je en l'enlaçant de derrière, mes bras autour de sa taille et ma tête sur son épaule. Quand je vous disais qu'entre nous, tout était permit ! Je pouvais aisément voir la pâte cuire de cette manière. Le voyant occupé à remettre de la pâte, j'avançais la main pour tenter d'arracher un bout de pancake. Me laisserait-il faire ou non ? C'était bien drôle.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMer 20 Avr - 22:12

    « Ce n’est pas ta faute », a cette remarque il esquissa une sorte de sourire forcé. « Ce n’est pas ma faute » était typiquement la phrase qu’il sortait lui même constamment quand il devait se justifier de quelque chose dont on pourrait l’accuser et qui cependant, arrivait à rattraper en affirmant le contraire. N’était-ce pas à grand coup de cette phrase que Valmont délaissait Tourvelle, de loin son passage préféré dans le livre qu’il pourrait prendre pour bible Les liaisons dangereuses. Alors il tentait tant bien que mal d’être en accord avec cette phrase qu’on lui renvoyait pour une fois. Ce n’était pas de sa faute, il avait comme besoin de l’entendre pour s’en rappeler. Effectivement qui pouvait contrôler ce genre de sentiment ? Il était de ceux qui s’abandonnaient sans réfléchir à un premier sentiment, à une envie, un désir qui prenait toute la place, et jamais il ne s’était senti coupable réellement avant ce jour. Donc, c’était donc ça, le sentiment de culpabilité. Il fallait bien s’y frotter un jour, et au moins il sortirai sûrement plus grand de cette histoire la.

    Orlane caressait sa joue en tentant de le rassurer et il aurait pu rester comme ça des heures. Il ne se sentait pas seulement redevenir enfant quand ils chahutaient tout les deux comme de véritable gamins, mais aussi dans ces moments la. Il s’enivrait alors d’un amour débordant dont il avait soif, l’amitié entre eux étant d’une solidité rare puisqu’il n’y avait aucune ambiguïté. C’était de « l’amouritié » pure si il fallait inventer un mot pour désigner tout ça, alors qu’ils se connaissaient finalement depuis si peu de temps, ils s’étaient trouvé tellement vite que c’était comme si ils s’étaient rencontré il y a des années de cela.

    Quand il lui annonçait finalement sa décision, Orlane le félicita. Il aurait pu être fier de tout cela, petite qu’une petite partie de lui l’était, mais quelque chose continuait de le déranger. Est se qu’il arriverait seulement à se tenir à se qu’il avait décidé ? Orlane serait la pour lui rappeler qu’il avait eu ce moment de lucidité si jamais il flanchait, c’était mieux pour Peter, pour Bryan, et pour lui. Il n’y avait pas plus a discuter, le sujet devait être clos et Jesse devait s’en tenir à ses paroles.

    Son sourire fut cette fois sincère quand elle lui annonçait qu’il pourrait venir ici quand il le voudrait, c’était quelque chose qu’il savait déjà mais l’entendre lui faisait toujours plaisir. La maison d’Orlane et Jane était déjà pour lui un refuge, un endroit où il se sentait bien, il ne leur disait peut être pas assez, de toute manière on ne disait jamais assez au personne à qui on tenait vraiment qu’elles étaient importante pour nous.

    Il était resté muet jusqu’alors, se trouvant comme incapable de renchérir quoi que se soit. Après avoir dissimulé son visage entre ses mains et de s’être finalement relever, prenant sur lui pour ne pas gâcher plus longtemps cette belle matinée, Orlane reprenait la parole. Dés qu’elle eu finit, il lança alors instinctivement.

      - Je t’aime tu sais Orlane.


    Il regardait celle qui s’était désigné comme sa grande sœur et on pouvait clairement lire que tout ça l’avait extrêmement touché.

    Haut les cœurs alors, il fallait maintenant passez à autre chose. Il n’aimait pas s’apitoyer sur son sort mais comme tout être humain il avait ses moments de faiblesses. Moments de faiblesses qu’il contrôlait toujours, mais devant Orlane c’était différent. Il savait qu’elle le comprenait, et il se sentait toujours mieux après lui avoir parlé. Maintenant c’était à lui de faire le travail pour ne pas se laisser anéantir, ça ne valait pas la peine, vraiment pas.

    A sa remarque, il rit avant de retourner au fourneau, se saisissant de la louche que lui tendait son ami.

      - Quel promotion, je ne pouvait pas être plus heureux je suis comblé.


    Lança t’il gaiement bien que toujours un peu remué par la conversation précédente. Les choses allaient être plus légère maintenant et ce n’était pas plus mal. S’affairant à sa tache, l’odeur délicieuse de la pâte sur le poêle emplis la pièce.

    Il sentit alors des mains l’enlacé et il sourit à la remarque d’Orlane qui le taquinait tandis qu’il levait son doigt pour toucher le nez de son amie.

      - Et encore tu n’as rien vu, je n’ai pas finis de te surprendre !


    L’apprenti cuisinier continuait le boulot dont il avait été promu alors qu’une main gourmande tentait déjà d’attraper un bout de ceux qui était cuit.

      - Bas les pattes gourmande ! La patience est une vertu mademoiselle, retiens la leçon.


    Mais n’ayant pas le cœur à laisser son amie avec sa petite mine déçu, il coupa un petit morceau du pancake pour lui tendre.

      - C’est bien parce que tu es la meilleure sœur dont je pouvais rêver…


    Après l'avoir embrassé sur le joue, il posa sur un large plateau tout se qu'ils avaient préparé pour remplir leurs ventres affamé et partis installé le tout sur la petite table du jardin. Il faisait beau, autant en profiter! Des journées comme ça étaient rare.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeJeu 21 Avr - 0:57

Toute cette longue conversation entremêlée de réflexions et de sentiments m'avait retourné un peu la tête. Elle nous montrait que la vie était toujours compliquée et qu'on ne pouvait jamais faire ce que l'on désirait. Trop de conséquences, toujours ! Rien que par nos choix ! Comme pour moi ! J'avais décidé d'assumer mon amour pour Jane, et au final je perdais mes parents ! Je venais ici, rencontrais des gens merveilleux, et me trouvais confronté à mon passé ! Rien n'était simple... Si seulement... On s'était trouvé avec Jesse, et c'était ce qui comptait. Entre nous, c'était facile. On parlait de tout, on montrait nos vrais visages et se laissait aller. J'aimais notre relation plus que tout au monde. Bon Jane la première certes, mais dans l'amour. Jesse, c'était l'amitié, la fraternité ! Les deux personnes de ma vie.

Je le réconfortais une dernière fois et il retrouva le sourire. Celui que j'aimais voir sur son visage d'ange. Et, sans que je m'y attende, mon ami me dit ces trois mots qui te font le plus de bien dans ce monde. « Je t'aime ». mes lèvres s'étirèrent en un sourire. Les yeux brillant, je n'avais qu'une seule chose en tête qui me venait à répondre, avec toute la sincérité du monde.

- Moi aussi je t'aime, Jesse.

Quel adorable enfant. C'était si doux à mes oreilles de l'entendre me dire cela. Je me sentais utile et importante pour lui.

Ne cherchons pas à nous attardé de trop, où j'allais finir par verser la petite larme de fin de film, quand les personnages « vivent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». il fallait s'atteler à la préparation de ces pancakes ! Et c'est Jesse qui était promu pour cela. Ce qui le fit rire quand je le lui dit. Je le laissais faire un instant, le temps de mettre de nouveaux toasts. Ensuite j'allais l'attraper pour regarder ce qu'il faisait. Notre comportement l'un envers l'autre pourrait se faire se poser des questions au gens, s'ils ne savaient pas tous que nous étions tous les deux homos. Entre nous, ça nous amusait beaucoup, et aucune ambivalence ne régnait. Juste un pur amour fraternel.

Pas finit de me surprendre ? Me dit-il en me touchant le nez du bout du doigt. Ça me fit fermer les yeux, comme lorsque l'on fait ça à un enfant. Il me faisait vraiment rire. Je lui embrassait la joue alors qu'il était occupé à mettre de a pâte pour un nouveau pancake. Pensant qu'il n'y verrait rien - bien qu'il ne pouvait faire autrement vu là où je me trouvais et le fait que l'assiette soit devant ses yeux – je laissais ma main glisser jusqu'à la-dite assiette. « Bat les pattes gourmande ». bat les pattes ? Dan ma propre cuisine ! J'en riais tant c'était drôle. Avant de me plaindre.

- Mais chaton ! dis-je, pseudo scandalisée. Les leçons, c'est moi qui les donnes, Monsieur Gallagher. En plus... c'est MA pâte à crêpe faite avec amour.

Non mais oh ! Je fis mine d'être vexée, rien que pour qu'il me prenne au sérieux. Comme si « ma » pâte n'était pas devenu sienne dès qu'il avait ouvert le frigo.

- Je devrais te donner une heure de colle pour insolence, non ? dis-je avec un immense sourire.

Abus de pouvoir ? Si peu. Je prenais plaisir à jouer avec Jesse comme une enfant. Toute la semaine, je devais me montrer responsable et droite, participant à l'éducation de ces jeunes étudiants. Dans ceux que je voyais en permanence, il y avait des cas irrécupérable, mais il fallait savoir être conciliant. Mais là, c'était le week-end alors je pouvais me permettre de déconner avec mes amis. Et d'avoir un comportement plus naturel avec Jesse.

Ce dernier finit par céder. Il déchira un bout de pancake et dès lors, je savais qu'il serait pour moi. Je commençais à avoir vraiment faim, en plus. J'allais lui dire merci quand il me dit que j'étais la meilleure soeur qu'on puisse rêver d'avoir. Il méritait un immense merci.

- Merci mon ange, tu es adorable ! fis-je en mettant le pancake dans ma bouche. Je pense que c'est d'avoir trouver le petit frère parfait qui me fait devenir meilleure.

Et je le pensais. Depuis notre rencontre, tout était devenu plus joyeux. Nous avions emménagé ici avec ma compagne pour une certaine raison, mais jamais je n'aurais cru avoir comme un coup de foudre pour ce jeune homme. Nous étions pareils, lui et moi. Nos passé, nos passions, notre amour. Cela m'avait un peu fait oublier mes noirs desseins. Il m'avait radoucis par certains côtés. Comme il m'avait appris à faire confiance aux hommes, à moi-même et à comprendre ce que c'était que d'avoir une famille.
Alors qu'il terminait de déposé le dernier pancake sur l'assiette, je le serrait fort dans mes bras, embrassant sa tempe, endroit que j'atteignais sans me trop bouger ni me pencher. Et tout fut prêt ! J'allais chercher les toasts tandis que Jesse posait le tout sur un plateau. Nous étions bien équipé chez Beatle/Miller ! Je sortis le jus d'orange et le lait – pour le chat ? Lol – et rejoignais mon ami dans le jardin. Qu'il faisait bon ce matin. Je me laissais tombé sur ma chaise, contente de pouvoir manger. Je saisis un toast sans plus attendre.

- Voyons voir... J'espère que tu les as bien fait hein ! dis-je en rigolant. Tu veux du jus d'orange ?

Nos efforts étaient largement récompensés ! Et l'on allait plus rien pouvoir avaler jusqu'au soir à coup sûr.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMer 27 Avr - 23:26

    C’était tout simple, mais comme quoi les mots avait quand même certains pouvoirs. Entendre un « je t’aime » ce n’était pas rien, pour Jesse Gallagher du moins ça ne l’était pas. Il n’avait d’ailleurs lui réservé cette phrase qu’à peu de personnes. Aussi loin qu’il pouvait se rappeler d’ailleurs, il n’avait jamais usé de ces mots dans une relation amoureuse, se qui avait de quoi être légèrement paradoxale. Peut être que c’était un peu idiot de considérer cette phrase comme quelque chose de précieux à l’époque ou elle était utilisé à tord et à travers, peut être que c’était très vieux jeu et que ça ne lui ressemblait pas, mais c’était une vérité, il n’aurait par exemple jamais utilisé ces mots la pour séduire quelqu’un, s’attirer ses faveurs ou autres. Le monde entier savait que Jesse Gallagher était loin d’être la sincérité incarné, mais ces mots la quand il lui prononçait, ils avaient leurs importance.

    Jesse s’afférait donc à la tache qu’on lui avait attribué, taille enserrée par les bras de son amie qui avait trouvé appuie à son menton sur son épaule. Quelqu’un qui n’aurait rien connu de l’un ou de l’autre aurait sûrement pensé qu’ils faisaient là un charmant petit couple. Cette pensée le fit d’ailleurs sourire. Non la relation qu’il entretenait avec Orlane était toute particulière puisque tous les gestes d’affections et de tendresses qu’ils avaient l’un pour l’autre n’étaient porteurs d’aucune ambiguïté, dans aucun des deux sens. Dieu sait qu’ils pouvaient être louche pourtant, mais c’était différent… C’était une relation qui lui faisait du bien.

    Jesse s’amusa de la mine vexée de son amie, riant à sa remarque comme quoi il méritait une heure de colle.

    - Tu n’aurais pas le cœur de faire ça a ton étudiant préféré, pas vrai… ?

    Demanda t’il en mimant une moue attristé avant d’embrasser la surveillante sur le joue. Elle abusait de son pouvoir ? Il abusait du sien ! Contre attaque par l’amour, c’était une bonne arme. Un vrai gosse quand il était avec elle… C’est fou comme tout semblait plus simple. Même si Peter restait dans un coin de sa tête, décidé à y loger pour un moment, en la présence d’Orlane il arrivait à passer à autre chose. Il tentait tout du moins, et elle lui donnait toutes les cartes pour y parvenir. Pour cette raison, il se devait d’assurer le coup.

    - Ta pâte à crêpe faite avec amour plus ma préparation faite avec non moins de cœur donnera a coup sur des pancakes que le monde entier nous enviera.


    Et sur ce il en fit goûter un morceau à la jeune fille, cédant à son regard et la regardant déguster ce « morceau d’amour ».

    A sa remarque suivante, il resta un moment immobile. Touché. Il l’aurait étouffé entre ses bras si cela pouvait être possible.

    - C’est réciproque…

    Assura t’il en replaçant une mèche de cheveux de la jeune fille derrière son oreille. Avec elle il était meilleur c’est vrai, mais avec les autres il continuait de revêtir des masques. Une façon de se protéger aussi, mais avec elle il n’y avait pas besoin de mettre une quelconques barrières.

    Lui offrant son sourire le plus sincère, il avait alors aidé son amie a porté tout sur la petite table du jardin. Le soleil réchauffait déjà sa peau et c’était plus qu’agréable, les beaux jours lui avaient manqué. Prenant place et s’étirant avant de frotter ses yeux avec son poing comme un chat qu’il était après tout selon les dires d’Orlane, il ne pu s’empêcher de sourire à sa remarque.

    - Depuis quand les chats boivent du jus d’Orange dis moi… ?

    Il n’y avait pas que ça, c’est vrai que si certains étaient accro au café, lui il lui fallait son verre de lait, se qui participait sûrement au fait que la jeune fille l’ai surnommé de cette manière.

    S’empêchant de jeter un coup d’œil de l’autre côté d la clôture pour voir se qui se passait du côté des Mayfield, Jesse fit le serment avec lui-même de juste profiter de ce moment, et de chasse de sa tête tout se qui pouvait lui causer du tord.

    - Si ça pouvait toujours être comme ça...

    Soupira t'il en fermant les yeux, basculant un instant la tête légèrement en arrière. Ça serait l'idéal... Les ré ouvrant un instant et se servant de sa main pour faire une barrière au soleil au dessus de son front, il poursuivit.

    - Il faudra qu'on sorte tout les quatres dans la semaine, toi, Jane, Bryan et moi. Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas fait une petite soirée.

    Et quels soirées...! Elles finissaient toute de bien drôle de manières, mais en sois elles étaient toutes inoubliable...
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMar 3 Mai - 21:39

Je l'aimais, oui, d'un amour dépassant celui de l'amitié. C'était un amour fraternel et je n'avais jamais peur de me prendre un vent car je savais que c'était réciproque en tout point. Cela me touchait vraiment à chaque fois qu'il me le disait, comme un petit soleil qui s'allumait pour répandre sa chaleur en moi. De l'extérieur, ça pouvait sembler bizarre, même Bryan parfois riait en nous disant que si nous n'étions pas tous les deux homo' nous serions le couple parfait. Peut-être oui, mais pour rien au monde je ne voudrais changer ce que j'avais avec Jesse. Nous rigolions tellement bien ensemble.

Comme présentement d'ailleurs, où j'avais tenter un passage en fraude jusqu'au pancakes déjà fait, distrayant mon ami par mon étreinte. Il osait me traiter de gourmande !! Il avait raison, mais je fis mine de bouder, lui promettant une heure de permanence pour son insolence. Réagissant toujours au quart de tour, il me fit ce que l'on appelle du chantage affectif en m'embrassant. Un peu que j'oserais oui... Ce serait tellement drôle.

- Bah si ! Je le ferais, comme ça je pourrais passer une heure de plus avec toi !

Dis-je comme si c'était d'une logique implacable ! Ce serait bien drôle de le voir dans ma salle de coll, et si Bryan échangeait sa place avec lui, ce serait bien aussi. Car ce dernier devait soit être vraiment un cancre, soit m'adorait au plus haut point pour venir très souvent me tenir compagnie ! Ses professeurs étaient bien sympathique en tout cas. J'adorais passer du temps avec lui, à le charrier. Lorsque l'on était seuls tous les deux, le travail n'était pas toujours finit à l fin de la colle, tant nous aimions parler.
Fière de lui avoir sortie ma réplique, Jesse me complimenta sur ma pâte à crêpe et se venta de ses propres mérites. Cela me fit rire. Oui, nous étions une sacrée bonne équipe tous les deux !

- Un vrai délice oui ! Tu veux monter une usine de pancakes ? fis-je en rigolant.

Tellement adorable ce jeune homme. Ce petit compliment qu'il me fit par la suite m'émut. C'était bon d'entendre ce genre de choses parfois. Je lui avait répondu qu'il faisait de moi une meilleure personne, une sœur généreuse et aimante. Car oui, quoi qu'on en dise, Jesse était ma famille ! Lui et Jane était les personnes les plus importantes au monde. Bien que je ne connaissais l'étudiant que depuis quelques mois, il avait sût se faire une place dans mon cœur, sans s'imposer. Tout était venu naturellement. J'étais bien tombé. Ces petites manigances qui nous avaient amené à Magnolia n'avait pas pour but premier de se faire des amis non, mais je ne regrettais pas d'avoir dût venir ici. C'était tranquille malgré les voisins un peu tordus... mais c'était tellement génial et vivant lorsque l'on sait où aller et avec qui. J'enlaçais mon ami tendrement, le laissant faire ce si doux geste pour remettre une de mes mèches en place. Avec lui, il n'y avait pas de soucis, pas de raison d'avoir peur ni rien. Il était doux comme un agneau. En moins laineux.

Une fois tout le petit déjeuner préparé, nous amenions le tout sur la petit table de jardin, où l'air était frais et agréable après les lourdes révélations. C'était bon de respirer cet air. À Pittsburgh, d'où je venait, la pollution était grande, l ville état trop industrialisée. Ici, on sentait l'odeur de l'herbe plus que celle des voitures et c'était à chaque fois un bonheur. Je m'assis et observait faire mon ami qui s'étirait comme un chat. Cela me fit rire tant il était mignon. C'était ce petit côté de lui qui faisait que je le surnommait « Chaton ». tout comme l'animal, Jesse était quelqu'un d'indépendant et de majestueux, avec ce petit côté joueur et câlin. Le genre de personne que l'on voulait avoir dans ses bras et profiter du temps avec sans que rien ne nous dérange. Oui, il n'y avait pas à dire, cet enfant était merveilleux. Je proposais du jus d'orange à mon ami, tout en croquant dans mon toast. La question rhétorique qui suivit face à ma simple demande me fit beaucoup rire.

- Je savais que tu allais vouloir ton lait petit bout !

Je lui pinçais affectueusement la joue pour ensuite lui verser un verre de lait. Quand je disais que c'était un chat hein ! Il était tellement drôle que par moment je me demandais s'il ne le faisait pas un peu exprès. En tout cas, c'était adorable. Je me servis un verre de jus d'orange garantie sans pulpe – que c'était immonde sinon – et l'écoutait parler. Je ne répondis pas de suite à sa première réplique, me contentant de sourire en le regardant se prélasser.

- Tout devrait toujours restait comme c'est parfois. Sinon... Bah oui ! Il faudra qu'on regarde le planning de Jane tout à l'heure pour qu'on voit quand est-ce qu'on se fait ça ! Ça serait super et ces temps-ci je vois plus Bryan en salle 210 qu'ici hein !

Ah oui ! La salle de permanence ! Celle que Bryan et moi devions connaître par cœur à force d'être forcé de s'y rendre. Dommage pour lui, mais tant mieux pour moi ! Je pouvais gagner de l'argent comme ça ! Peut-être m'aidait-il en fait... A demander quand même.

- Et, tu vas pas avoir un truc pour le théâtre là bientôt ? J'ai des horaires allégé dans la semaine si tu veux de l'aide. J'aime bien, je trouve ça fun.

Et aussi, ça rajoutait des moments privilégiés où l'on profitait pour parler un peu de choses et d'autres.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMar 3 Mai - 23:36

    Jesse ne pu s’empêcher de rire face à la remarque d’Orlane. Elle était tellement adorable.

    - Certes, c’est une façon de voir les choses.

    Accorda l’étudiant en lui offrant un sourire. Il y rejoindrait très certainement Bryan qui avait le chic pour remporter heure de colle sur heure de colle… Non que le bougre soit un cancre, au contraire il était même très doué ! Mais il avait le chic pour être en retard ou de malencontreusement oublier de faire des devoirs importants… Rien qu’en ayant en tête l’image de son meilleur ami arriver une énième fois à la bourre en cours complètement essoufflé, il se mit à sourire avec amusement et tendresse. Que serait il à l’heure actuel dans le cadet des Mayfield ? Pas grand-chose, sincèrement, ça vie manquerait de beaucoup de choses essentiels.

    Orlane après avoir gouté au fruit de son travail, lui proposa alors de se reconvertir en cuisinier se qui l'amusa bien.

    - Une usine de pancake ? Mmh… Idée intéressante si je ne perce pas dans le grand monde du théâtre, je note… Mais ils n’auraient pas le même goûts sans toi, je peux donc compter sur ta précieuse présence pour me soutenir dans cette entreprise, n’est ce pas ? De toute manière je ne lance aucune enseigne si tu ne te joint pas à l’aventure « usine de Pancake. »

    Décréta t’il avec un sourire amusé en prenant place sur la petite table dans le jardin.

    Orlane lui pinçait déjà la joue comme à un gosse, et le pire c’est qu’il adorait ça. On devenait vite accroc à l’affection, Jesse s’en était rendu compte. Il était de toute manière quelqu’un de très tactile bien que ses parents n’aient pas été les personnes les plus démonstratives au monde. Avec sa sœur ça avait été différent. Mais tout c’était quelque peu compliqué quand l'heure de son ‘coming out’ avait sonné. Seulement il n’allait pas gâcher ce beau moment en se remémorant ces souvenirs là.

    Trempant ses lèvres dans le verre de lait que lui présentait Orlane, Jesse releva les yeux quand celle repris la parole.

    - Il faudrait que je le réprimande un peu celui là, il enchaîne les bêtises.

    Répondit l’étudiant comme si ils conversaient sur leur enfant. Il s’amusa un moment de l’image, Orlane et Jesse dans le rôle des parents avec Bryan pour rejeton… En tout les cas ils étaient membres de sa famille.

    C’est la que son amie suggéra, grâce à son emploie du temps qui le lui permettait, de lui donner un coup de main pour répéter. Son regard s’illuminait toujours quand on parlait des représentations qu’il allait donné, il prenait un tel plaisir à s’investir dedans… Jesse avait toujours été attiré par le spectacle, et il fallait avouer qu’il avait son petit brin de talent. Il avait du mal à s’imaginer ailleurs que dans ce milieu, il avait cependant plusieurs roue de secours si il ne parvenait pas à se faire une place mais se connaissant, il savait qu’il ne lacherait pas l'affaire, et c'est d'ailleurs cette volonté de faire qui le ferait peut être sortir vainqueur.

    - Ca serait avec plaisir ! J’ai justement besoin d’un regard extérieur et de conseils pour certaines scènes que j'ai à préparer, et je serais ravie que tu me donnes la réplique.

    Orlane était toujours de très bon conseils, et même si ils se permettaient de quelque fois s’accorder des pauses ou les deux finissaient pas chahuter comme des enfants, en temps de travail ils étaient d’un sérieux exemplaire. Il était toujours touché de l’implication qu’elle mettait dans sa tache, et le soutient énorme qu’elle lui apportait.

    Alors qu’il s’était servi un pancake qu’il mangeait avec gourmandise, le garçon réalise qu’il n’avait pas jeté un coup d’œil à ses messages ce matin. Sortant son portable de sa poche et ôtant son mode silencieux, sa page d’accueil lui appris qu’il avait reçu un message de… Peter Mayfield. Il se haït alors de sentir les battements de son cœur tambouriner un peu plus violemment dans sa poitrine, et tacha d’une façon un peu précipité et fragile d’ouvrir le contenue du SMS que le professeur lui avait envoyé.

    Peter Mayfield a écrit:

    J'ai été obligé de lui mentir, merci beaucoup, j'espère que tu es fier de toi. Si tu veux tout savoir je lui ai raconté que j'ai perdu mon bébé quand j'étais avec mon ex. Je ne te souhaite pas une bonne nuit.

    [Voir ce topic ]

    Jesse resta un instant suspendu à ce message, le relu une seconde fois avant de ranger son portable, gorge noué. Il en aurait ris, mais ris nerveusement pour mieux s’effondrer par la suite. Mais il restait la, le regard un peu perdu au loin, sans réfléchir à rien, froid. Et pourtant il avait mal, et son cœur continuait à s’emballer d’une étrange manière. Crispant un peu ses mains, il déglutit lentement sa dernière bouchée de pancake, persuadée qu’il ne pourrait plus rien manger par la suite. Pourquoi est se qu’il se mettait dans un état pareil ? Ca ne lui ressemblait tellement pas de se sentir si mal pour si peu. Il détestait ça.

    - Excuse moi, qu'est se qu'on disait... ?

    Tenta t'il de se rattraper pour se raccrocher à se qui se passait.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeMer 11 Mai - 19:22

Heureusement, mon ami était d'accord avec moi sur le fait que de lui donner une heure de permanence nous permettrait de passe plus de temps ensemble encore. Je ne me lassais jamais de sa présence ni de nos enfantillages. C'était agréable d'avoir un ami comme ça. Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de connaître ça, excepté avec Jane mais elle était devenu ma copine bien vite alors la relation n'était pas la même, bien que l'on se confie tout lui et moi. Je souris dont à Jesse, en l'imaginant nous rejoindre, Bryan et moi, dans cette petite salle.

- Tu m'aideras à canaliser ton charmant ami comme ça.

Comme si l'on pouvait amener Bryan au calme, franchement ! C'était une bonne blague à laquelle je riais souvent. Après ces petites moqueries, nous étions bien occupé par les pancakes. Ils étaient succulents et je demandais au petit brun s'il voulait monter une usine. Ce n'était pas bête comme alternative de carrière et l'ont se ferait de l'argent tellement nous étions doués pour ça.

- Oh ! Tu es adorable mon chat !! Bien sûr que je serais de la partie ! On est une équipe après tout.

Tellement drôle de s'imaginer à la tête de cette entreprise florissante. Tandis que nous rejoignions la terrasse, je me surpris à penser à des noms débiles d'enseignes. Mais de toute manière, cette espèce de folie de gosse était bien loin dans nos projets. J'aimais ce que je faisais, malgré le fit que certaines personnes ne me rendaient pas la tache facile, et Jesse était destiné à être un grand acteur et ça, je le savais au fond de moi ! Il percerait bien vite avec tout le talent qu'il possédait et cette présence énorme doublé d'un gamin adorable.
Et ce gamin me faisait rire ! Il était tellement mignon avec ses petite manières « animales » qui lui avait valus son surnom. Il lui fallait son petit verre de lait au monsieur et je ne me fis pas prier pour le servir avant de me servir moi-même. Commençant à aborder le sujet d'une prochaine soirée à quatre, je lui fis remarquer que son cher meilleur ami passait plus de temps avec moi en salle de colle que chez lui ou ici à passer de bonnes soirées. Là encore se rejoignait l'idée qu'une heure de colle permettait de voir les gens plus souvent ! Merci Peter de m'amener son retardataire de frère aussi souvent. Jesse songeait à le réprimander, en en parlant comme s'il s'agissait d'un enfant. Je lui souris. C'était tellement ça en plus ! Un enfant qui avait besoin qu'on lui sert la visse.

- Ce ne sont pas de graves bêtises, mais pour son dossier scolaire, c'est moyen. Il ne pourra pas avoir une grande carrière qu'il désire s'il ne peut pas entrer où il veut.

Je ne pouvais m'empêcher de le materner, tout comme Jesse. Tous les deux étaient si gentils ! J'étais là ou leur éviter le maximum d'ennuis et l'un comme l'autre savait qu'il pouvait trouver refuge au numéro 38 si le besoin se faisait sentir. Une terre d'asile qu'était ma maison, mais j'aimais les savoir en sécurité ici plutôt qu'à faire n'importe quoi ! Mon côté affectueux et aimant se retrouvait dans l'aide que j'aimais leur apporter, que ce soit sur le plan scolaire ou bien personnel. Une sœur, une mère, j'étais là pour ça. Comme le théâtre !

- Il n'y a pas de soucis chéri. On se fait ça quand tu veux ! J'aime te voir jouer.

Lui répondis-je avec un grand sourire en prenant un pancake. Ce pouvait être drôle. On s'amusait toujours, même quand mon voisin devait répéter une tragédie, chaque fois nous pouvions rigoler. Mais toujours avec maîtrise car il fallait être très consciencieux. Ce n'était pas un club du lycée là. C'était un cours important et une passion. Et je prenais plaisir à participer à chaque fois, conseillant le jeune homme avec délicatesse et fermeté. L'on avait pas peur de se dire que quelque chose clochait, on ne se craignait pas.

Prenant le temps de déguster ce bon repas, je regardais un instant le ciel. Il n'y avait presque pas de nuage et c'était bien agréable. Je n'étais que trop habituée au brouillard et à la grisaille de Pittsburgh que je m'émerveillais toujours d'un ciel bleu, même s'il était parsemé de blanc. Du moment que le gris ou le noir en était absent, ça me convenait. Ça rendait la ville aussi accueillante qu'elle l'était. Bien que nous soyons arrivé juste après le nouvel an, par conséquent sous la neige, l'on s'était de suite accordé à dire, avec ma douce amante, que c'était un endroit plus beau que nous le pensions, par rapport à pourquoi nous étions ici.

- Et tu as quoi as répéter ?

Demandais-je en reprenant un morceau de notre future source de fortune. Je jetais un œil à mon petit enfant qui n'avait pas l'air d'être si enfant que ça sur le coup. Sa mine semblait avoir changé depuis quelques secondes. Il avait son portable en main et le fixait d'un air absent. Immédiatement, mon cœur se serra. Et s'il avait apprit une mauvaise nouvelle ? Ou pire !? Bon, je ne voyais pas ce qu'il pouvait y avoir de pire, mais je m'inquiétais de le voir comme ça. Ça ne lui ressemblait pas en fait. Il était toujours souriant et quand bien même il serait mal, il n'avait pas la même expression. J'allais lever la main vers lui pou le rassurer quand mon ami revint à la réalité en me demandant le sujet de conversation actuel. Ok... Et moi je fais quoi avec ça ?

- Euh.. bah je te parlais de ton théâtre mais... qu'est-ce qui a chaton ?

J'espérais que ce n'était pas trop grave. Instinctivement, ma main alla se poser sur son bras comme soutien. J'ignorais si ce message était la cause de son soudai renfermement, mais je voulais me montrer présente pour lui, comme il l'avait fait tant de fois pour moi, m'aidant à surmonter bien des malheurs.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeDim 15 Mai - 14:06

    Canaliser Bryan ? Jesse haussa un sourcil, jettant un coup d’œil à son amie avec un petit sourire en coin entendu. L’un comme l’autre savait dors et déjà que c’était la une mission impossible, et tant mieux. Son meilleur ami avait une énergie et une joie de vivre débordante, pour rien au monde il n’aurait voulu le calmer sur ce point. Sa vie ne serait pas la même si il n’avait pas fait la rencontre du plus jeune des Mayfield depuis quelques années déjà. Il l’aimait tellement, et pourtant jamais avec lui il n’y avait eu une quelconque ambiguïté. C’était comme si ils s’étaient « trouvé », comme un frère, l’une des rares personnes pour qui il avait un respect énorme. Les gens s’étonnaient quelque fois, leurs esprits étant sûrement bien trop étroit pour comprendre le fait que, oui, un hétéro et un homosexuel pouvaient être les meilleurs amis sans que l’homo ne désire sauter sur l’autre. Il imaginait d’ailleurs que certaines personnes pensaient qu’ils avaient eu ou auraient une liaison, les gens d’ici ayant la perpétuelle envie de savoir les fins fonds de l’histoire, le pourquoi du comment une présence. Magnolia Cresent était habité de certains cas, il fallait le concéder. Bref, pour rien au monde il n’aurait voulu que Bryan change. Or il avait failli mettre en jeu leur amitié avec cette histoire avec Peter, il était un ami effroyable… Et si l’espace d’un moment pendant les faits il s’était dit que d’une manière ou d’une autre, il aurait réussi à se justifier, aujourd’hui il se demandait bien se qu’il aurait pu invoquer pour se disculper.

    La n’était plus le sujet de toute manière. Il avait décréter faire une croix sur cette histoire, mais il n’était pas naïf : Un jour ou l’autre elle remontrait à la surface. On ne cache jamais une chose éternellement, quand on s’y attend le moins souvent, elle nous revient à la figure. Bryan serait un jour au courant, il fallait faire avec. Mais il ne voulait pas y penser, il était de ceux qui vivaient sur le moment, sans se préoccuper de demain. Il faisait avec se qui venait, improvisait perpétuellement, déclanchait même quelques fois volontairement des choses qui lui retomberait dessus plus tard et tout ça par jeu, pour rythmer sa vie, sa peur terrible du quotidien, de la monotonie l’habitant, voir le dévorant tout entier constamment.

    - Et bien à notre futur business.

    Annonça t’il avec la mine d’un homme d’affaire en levant son verre de lait avant de rire et d’y tremper ses lèvres. Oui ils formaient une équipe, une belle équipe par ailleurs, et il savait qu’il pourrait compter sur Orlane dans n’importe quels circonstances. Au delà l’idée de lancer cette enseigne un peu farfelu, c’était bien la le doux message de l’histoire, et il était bon de l’entendre.

    Alors qu’il attrapait un petit gâteau qu’il trempa dans son breuvage, le sujet Bryan Mayfield retomba à table. Se que Orlane lui annonçait la le troubla quelque peu, même si il en avait déjà conscience. Peut être inconsciemment, Bryan plaçait lui-même et avec bonne humeur, les obstacles de demain. Bien sur il n’était pas question de violence, de notes extrêmement basses, mais de ses retards innombrables. Ou vouliez vous aller quand on a dans son dossier un rapport effrayant d’absentéisme ? Leur université était extrêmement bien côté et prestigieuse, peu d’élèves y entraient, si Bryan était la, c’est qu’il méritait sa place.

    - Il faut vraiment que je lui parle…

    Souffla Jesse avant de mordre dans son gâteau. Jetant un coup d’œil à la maison d’en face en finissant sa bouché, il repris en se retournant vers Orlane.

    - Le problème c’est bien que la fin d’année est la maintenant, les dés sont lancé. Il faut vraiment qu’on se prépare sérieusement pour les examens finaux sinon ils envisageront le redoublement, voir pire, et je ne suis pas sur qu’il en ai réellement conscience.

    Il lui en avait déjà parlé, mais Bryan était assuré que tout allait bien se passer. Du moins, c’est se qu’il laissait entendre, mais dans le fond cela devait bien le travailler un minimum, Jesse le savait. Il comptait bien alors le forcer dés l’année prochaine, à aller à la bibliothèque avec lui pour étudier ou l’aider dans la démarche de réviser. Mais quand aux examens finaux qui approchaient, Jesse ne se faisait pas trop de soucis. Comme lui, Bryan avait des facilités, le problème c’est qu’il se reposait trop dessus et ne faisait rien, perdant ainsi des points bêtement. Jesse au contraire, avait lui le goût de l’apprentissage et des études, ça n’avait jamais été un problème pour lui, c’était un fait sur ce point il était brillant.

    Soupirant en secouant la tête, Jesse se mettait donc en tête dés qu’il serait rentré, de prendre son meilleur ami à part et de lui faire part de son inquiétude sur le sujet. Il était toujours heureux après une permanence avec Orlane, pour lui aller la bas c’était un peu la récréation… Certes, mais en attendant ça ne l’aidait pas. Peut être qu’Orlane devrait aussi lui faire comprendre, ne pas plaisanter sur le sujet, et moins lui donner gout de la retrouver, puisque finalement gagner une heure de colle ne devenait plus une punition.

    Jesse sourit quand la jeune fille lui dit qu’elle aimait le voir jouer. Ca le touchait toujours. Certes l’étudiant avait un ego assez surdimensionné et il connaissait ses points forts, mais qu’on prenne plaisir à le voir au travail était un compliment qu’il accueillait toujours avec joie.

    - Dés que j’ai un moment je te préviens dans ce cas, je risque de te monopoliser un moment.

    La prévint t’il avec un petit rire. Il avait le souci du moindre détail et généralement il ne supportait pas de sortir d’une répétition mécontent de son travail. Sur ce point la il était acharné…

    Alors qu’Orlane regardait le ciel rêveuse, Jesse avait sortit son portable pour finir sur le fameux message de Peter Mayfield.

    Il s’en voulait déjà de voir la mine alors inquiète d’Orlane qui pressait son bras, lui demandant se qui se passait.

    - Rien de grave.

    Annonça t’il d’abord pour mettre les choses tout de suite au clair et rassurer son amie, avant de reprendre.

    - Quand je suis rentré de la fête hier, j’ai retrouvé Bryan et Peter et je n’ai pas du être bien discret puisque Bryan a bien remarqué qu’il se passait quelque chose. Apparemment il a forcé son frère à parler quand je suis monté dans ma chambre.

    Jesse présenta alors son portable qu’il avait toujours dans sa main à Orlane. Le message qui suivait parlait pour lui, et il n’y avait rien à ajouter à cela. L’étudiant attendit un moment que la jeune fille parcours les courtes phrases pleines de reproche qui lui était adressé avant qu’il ne reprenne.

    - Il faut que j’aille mettre ça au clair avec lui.

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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeJeu 19 Mai - 3:10

Nous parlions de Bryan et à son regard, mon ami pensait la même chose que moi quand au fait que l'on ne pouvait calmer le petit excité de la bande. Ça aurait été dommage de le stopper quand il apportait de la joie dans le quartier. Pour moi, il rendait mes journées moins longue et le fait qu'il réclame ma présence pour tout type d'aide me touchait énormément, je l'adorait tellement que je n'aurait pas voulu que cela cesse.
A bien y réfléchir, dès le premier jour où je l'avais connu, j'avais su qu'il serait mon amie. Même s'il avait fait quelques apparitions en colle, il faisait son possible pour travailler et une fois à la maison, il n'était pas comme tous ces jeunes qui se cachent derrière un mur joyeux pour ensuite déprimer chez eux. Non lui, il était tout simplement un rayon de soleil ambulant et j'aimais ça chez lui. Sans être un gamin immature, il était extrêmement drôle. Lui et Jesse était les bouts en trin de ma famille, celle que j'aimais à appeler ma vraie famille, là où on se sent aimé et protégé, où l'on peut rire et pleurer sans crainte d'être jugé. Oui, c'est ici qu'était ma famille et je n'aurais jamais laissé qui que ce soit me retirer ça. Jamais !

- Toi aussi tu trouve que c'est une insulte de vouloir le calmer ? demandais-je à mon ami avec un rire cristallin.

C'est dans cette bonne humeur retrouvée que nous parlions de notre petite entreprise, trinquant à son futur succès comme des professionnels. C'était plutôt risible, nous étions vraiment de grands enfants, l'on pouvait dire de son meilleur ami, mais Jesse et moi en tenions une sacrée couche également ! Tout en inaugurant ce qui serait – ou pas – la plus grandiose des compagnies de pancakes que même les Canadiens nous envieraient, la discussion se poursuivit sur notre cher ami Bryan et son taux de retards élevé. Loin de moi l'idée de lui attirer des problèmes, mais il était parfois un peu trop laxiste et même si j'aimais passer du temps avec lui, lorsque c'était durant une permanence, c'était moins bon pour son dossier qui pourtant était très bon. Mais son absentéisme se faisait trop sentir et je savais que Peter y était mêlé de près comme de loin. Il collait souvent son frère. D'un côté il avait raison de jouer au professeur sans exception pour sa famille, mais de l'autre c'était un peu hypocrite de sa part, comme pour le punir de quelque chose et ça, je n'étais pas pour du tout. Je tentais toujours de rattraper le coup en aidant Bryan comme je le pouvais de part mon statut, sans pour autant aller jusqu'à effacer ses fiches. Ça non. Il méritait ses heures ou, mais ce n'était pas une raison pour tirer la gueule à chaque fois qu'il venait, bien que de voir son nom me partageait entre sourire et agacement, je faisais de mon mieux pour être gentille avec lui, le faisant travailler fermement quand même, mais dans une meilleure humeur que mes collègues qui en avaient marre de lui.

- Je peux pas te dire s'il en a conscience ou non. Je pense que oui, mais il n'a pas envie de faire d'effort... Moi aussi, avec tout l'amour que je lui porte, ça ne me plaît pas de le voir en retenue ! Mais je fais tout ce que je peux pour le faire travailler au maximum afin qu'il puisse avoir de bonnes notes palliant peut-être ses retards trop nombreux. On sait jamais, et il peut se reprendre si on lui parle sérieusement.

Il était parfois difficile de parler sérieusement avec Bryan oui, mais j'avais la chance d'arriver à le faire se calmer, au moins le temps d'un devoir à faire quand il me rendait sympathiquement visite en salle 210. mais je ne faisais pas tout. Peut-être que son meilleur ami pourrait faire une partie du travail consistant à lui permettre de voir les choses plus en face. Il n'était pas idiot, il comprendrait bien qu'on ne le réprimandait pas, mais qu'on voulait le meilleur pour lui, comme des parents qui veulent faire de leurs enfants de grands docteurs ! Je grimaçais en moi à cette pensée me rappelant trop mes parents et préféra changer de sujet pour aborder quelque chose de plus joyeux : le théâtre !
Ce petit homme que j'aimais voulait me voler tout mon temps libre ? Et bien qu'il le fasse, je ne pourrais jamais lui dire non tant j'aimais le voir travailler ses rôles, tentant d'être à la hauteur pour lui donner la réplique.

- N'hésite surtout pas chéri, ça me fais plaisir, même quand tu râle après toi ou moi alors que c'est parfait ce que tu fais.

Je lui fis un grand sourire. Jesse était tellement perfectionniste que ça ne lui allait jamais, même lorsqu'il n'y avait rien à redire. Il était irréprochable et il n'était pas rare qu'il s'énerve quand il n'arrivait pas au résultat escompté. Et ça ne me faisait rien s'il me lançait des regards mauvais parce que j'osais lui dire que c'était superbe alors qu'il pensait le contraire, je m'en amusais et le faisais recommencer jusqu'à ce que monsieur soit ravi, quitte à y passer des heures entières sans s'arrêter. * Je devrais me faire payer en heures sup' moi tiens... * pensais-je en souriant.

Trop de choses dans nos têtes pour ce matin. Des amies à l'hôpital, un autre qui frappe mon chaton, lui qui embrasse Peter, et voilà que maintenant j'avais la tête pleine de choses. Je n'en voulais pas à mon voisin, non, j'étais plutôt heureuse de savoir tout cela, ne désirant pas la laisser dans son coin à l'éviter mais bien l'aider à surmonter tout ce que je je pouvais. Lui et moi avions tellement de vécu en commun qu'il était bien normal que j'aide mon cadet à traverser certaines épreuves, lui qui me rendait mon sourire et ma joie quand elle était faible.
Me délectant de la vue du ciel, je posais une question que mon ami n'entendit pas, puisqu'il n'y répondit pas. Rebaissant les yeux vers lui, j'avais remarqué sa mine contrarié, voire mal à l'aise. Mon instinct maternel prit le dessus et je me pressais à lui demander ce qui se passait. « Rien ». Bah voyons ! Je levais vite fait les yeux au ciel, attendant qu'il m'explique, le soutenant par ma main posé sur son bras. Il me parla alors de Peter, m'expliquant les réactions bizarres du cadet des Mayfield à leur vue. L'étudiant me tendit son portable et je pus lire le message que Peter lui avait envoyé. Les mots du professeur me firent du mal pour eux trois. Je ne savais pas comment réagir à ce message. Aussi, une fois lu, je le refermais et le posait sur la table, près de Jesse.

- Oui... je pense qu'il serait bon de mettre les choses à plat, avec les deux. Mais il faut aussi que tu affronte tes responsabilité si tu fais ça. Mon chat, comme j'aimerais t'aider plus !

Comment parvenir à calmer le jeu ? J'aurais aimé aller voir Peter pour lui parler, mais j'ignorais comment c'était dérouler cette soirée, et même celle d'avant, où les deux hommes s'étaient embrassés. Sans parler de cette histoire de bébés. Comment l'écrivain que je respectais grandement pouvait mentir avec ça !? C'était un mensonge bien cruel pour le pauvre cœur de Bryan... Et moi, ça me mettait bien mal à l'aise que l'on parle de bébés en ces termes. Je ne lui souhaitais pas que ce soit vrai en même temps, car une perte pareille était dévastateur pour un couple... Je me levais et allait m'asseoir sur les genoux du petit brun, le prenant dans mes bras pour le consoler. L'inverse aurait été mieux, mais j'étais tellement mince et lui bien que pas gros du tout, pesais un peu plus lourd que moi. Cette position était don la meilleure. Je lui embrassait le front tendrement, caressant son visage.

- Ne t'en veux pas trop, d'accord ? Ce n'est pas ta faute. Pas entièrement du moins ! Mais... Si tu veux que je t'aide à quoique ce soit, hésite pas. Je suis là pour toi mon cœur. OK ? lui dis-je avec un sourire se voulant réconfortant. Je me retournais ensuite pour prend un pancakes. Aller, tiens. Mange un morceau, pour moi. Je veux pas te voir te rendre malade. Je t'aime, t'es mon p'tit frère hein. Et je lui déposais un baiser sur la joue, tout près de la bouche.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeDim 22 Mai - 16:27

    - Ça serait bien pire qu’une insulte si tu veux savoir, on devrait créer une loi qui stipulerait que ce n’est pas permis de commettre un tel crime.

    Plaisanta t’il avec un sourire amusé. Non il n’y avait pas à dire, Bryan sans sa bonne humeur naturelle, ce ne serait plus Bryan. Évidemment le garçon avait aussi de mauvaises passes, comment tout le monde, mais il avait un optimisme de fer et il rebondissait toujours pour mieux reprendre une bonne direction. C’est se qui avait toujours marqué Jesse, se qu’il lui avait plus dés le début. Il pourrait parler des heures de son meilleur ami sans se tarir de compliments à son compte, le plus jeune des Mayfield était un amour et il n’y en avait pas deux comme lui. Mais comment réagirait il si il venait à apprendre que Jesse avait briser sa promesse, s’approchant de Peter de façon dangereuse alors que Bryan ne lui avait imposé qu’une chose : Ne pas le mêler à ses jeux.

    C’était peut être la seule chose que Bryan n’arriverait pas à lui pardonner, puisque la seule chose qui lui avait fait promettre et qu’il n’avait pourtant pas tenu. Mais peut être que si il lui expliquait le plus sincèrement du monde se qui était arrivé, il comprendrait. Seulement, si il s’exprimait avec « sincérité » justement, il était tout à fait coupable. Il avait poussé Peter à bout, juste par jeu, juste par envie, il n’avait pas songé une seule seconde aux répercutions ni à Bryan, et même si c’était finalement le professeur qui l’avait embrassé il lui avait bien monté la tête avant pour le faire flancher. Alors comme tout les autres il s’était fait avoir, bien qu’il ait arrêté à temps la chose avant que les événements ne se précipitent bien plus loin qu’un simple baiser. Maintenant, que dirait le plus jeune des Mayfield si il avouait que depuis ce dérapage son frère hantait son esprit, comme le fantôme d’un désir qui n’avait pu être exorcisé et qui continuerait à prendre de plus en plus de place. C’est vrai, il regardait de plus en plus Peter, mais pas comme un chasseur qui traque sa proie, et ça il le sentait bien et si il avait pu mettre des mots dessus un peu plus tôt en l’expliquant à Orlane, il ne se sentait pas encore capable d’en parler à Bryan. Ca lui passerait, forcément…

    La conversation continuait de tourner autour de son meilleur ami, et Jesse écoutait avec attention se que lui disait Orlane.

    - Oui je crois qu’il est grand temps qu’on discute avec lui sur le propos. Il ne peut pas en avoir totalement conscience, sinon il ne le ferait pas… Je pense qu’il se repose sur ses acquis, il sait qu’il est doué, sinon il ne serait pas élève à la University Of Arts, il en oublie qu’une fois sortie de l’école ça ne sera plus aussi simple.

    Jesse marqua une pause, jouant avec une cuillère qu’il avait posée sur le plateau, mettant de l’ordre dans ses pensées avant de reprendre.

    - Il plaisante toujours sur le sujet quand je lui dis que je m’inquiète pour lui, c’est bien ça le problème, enfin, c’est du Bryan tout craché… Il veut me rassurer mais comme tu le dis, tout est et restera inscrit dans son dossier. Les bonnes notes et le talent sont la, mais l’assiduité compte aussi.


    Surtout dans la voie qu’ils avaient choisie. Cela devrait normalement être un mort d’ordre pour chaque élève de la University Of Arts, d’ailleurs le grand directeur de la prestigieuse école n’avait pas manqué de le souligner à mainte et mainte reprise lors de son discours de début d’année. Enfin, il était tellement ennuyant qu’à n’en pas douter Bryan s’était endormis à certains moments particulièrement rébarbatif, et Jesse concédait lui-même qui si il n’avait pas repéré quelque rang plus loin un garçon tout à fait désirable, il aurait, lui d’habitude si sérieux et attentif, piqué du nez aussi.

    Mais il avait bien retenu la leçon, et a vrai dire l’avait enregistré depuis bien des années. A partir du moment ou il avait compris la difficulté du métier, il faisait et continuerais de faire tout pour être régulier et qu’on puisse miser sur lui en toute confiance.

    Il ne pu s’empêcher une nouvelle fois de sourire face à la remarque d’Orlane sur son travail de comédien.

    - Tu es adorable...

    Souffla t’il reconnaissant en se penchant pour l’embrasser sur la joue.

    - Pour le "parfait" que tu m'octroie par contre… J’en doute. Le perfection n'est pas plus faite pour nous que l'immensité.

    Ajouta t’il avec un air de sage, amusé. Il aimait glisser ce genre de phrase au millieu d’une conversation, il aimait les belles tournures, parlait toujours d’ailleurs comme dans les livres, se qui pouvait étonner ceux qui ne le connaissait pas. Mais Jesse aimait les mots, la mise en scène et la dramatisation des situations de la vie quotidienne, c’était devenu tout à fait naturel de s’exprimer de la sorte. Les mots avaient tellement de pouvoir. Et ceux qui venaient de lui adresser le professeur avaient eu ceux de descendre sa bonne humeur d’un cran.

    Orlane s’était saisis du portable qu’il lui avait tendu. De toute évidence normalement ce message aurait du rester entre lui et Peter, mais tant pis. Il suivit son regard qui parcourait les lignes avant qu’elle ne repose l’objet sur la table, et après qu’il ai suggéré d’une voix absente qu’il était temps pour eux de discuter, Orlane renchérit qu’effectivement il serait peut être temps. Elle s’excusait de ne pouvoir en faire plus, si elle savait elle en faisait déjà beaucoup et il lui en était infiniment reconnaissant… Elle aurait pu l’engueuler et lui dire qu’il avait fait une connerie, car c’était le cas, mais non, elle était la, douce et attentive, venait même de venir s’asseoir sur ses genoux et Jesse resserra ses bras autour d’elle, posant sa tête contre celle qu’il considérait comme une grande sœur.

    - Je sais que je peux compter sur toi Orlane.


    Assura t’il en resserrant un peu son étreinte après qu’elle lui ai proposé son aide. La jeune fille vint alors déposer ses lèvres sur son front et caressa son visage en plongeant son regard dans le sien, tentant de le rassurer. Il n’aimait pas l’inquiéter, surtout qu’il voulait croire que tout allait s’arranger rapidement. Il sourit donc à la surveillante pour reprendre le dessus et qu’elle voit qu’il ne se laissait pas démonter par cette affaire.

    - Pour cette affaire la je crois pourtant que c’est entre lui et moi. J’aurais préféré qu’il vienne me parler directement plutôt que de m’envoyer un message, mais si il veut jouer à ça…

    Et puis pourquoi était il aller raconter un mensonge de la sorte ? Bryan l’avait poussé à bout à ce point ? Et pour que se soit la première excuse qu’il ai trouvé… Est se qu’il n’y avait pas quelque chose de vrai dans le « mensonge » invoqué pour expliquer leur malaise… ? Si c’était vrai, il pouvait s’en vouloir d’avoir ravivé un souvenir qui devait être bien douloureux.

    Orlane se pencha, attrapant l’assiette de pancakes et le priant de se servir. Jesse hésita un moment, mais finalement se servis. Ils étaient un peu magiques après tout ces pancakes. Elle lui glissa alors, en même temps qu’un bisou sur la joue, qu’il était son petit frère et qu’elle l’aimait.

    - J’en ai de la chance de t’avoir.

    Souffla t’il avec sincérité, et il n’avait réserver cette phrase qu’à peu de personne.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeVen 27 Mai - 16:43

Je souris à Jesse. Nous étions d'accord sur le fait que compromettre la bonne humeur de Bryan était un crime passible de la peine de mort ! J'acquiesçais donc à sa phrase, voyant dans mon esprit le sourire du jeune Mayfield. Le voir sourire me donnait toujours l'impression que le monde n'était pas aussi plein de connards qu'il l'était. Il était une boule de joie désireux de faire partager son bonheur aux autres et j'adorais sa présence, ce pourquoi on se faisait si souvent de petites soirées tous les quatre. Nos soirées « couples » étaient bien amusantes et reposantes malgré l'excitation qui régnait dans la maison à chaque fois. Mes petits voisins étaient, avec ma femme, ce que j'avais de plus précieux dans l'univers, ils étaient ma famille. Nous étions souvent, avec Jane, à les choyer comme s'ils étaient nos petits, peut-être un entraînement de futurs mamans ! Allez savoir. Mais on était toujours au petit soin pour eux.

Je vis la mine de mon ami qui s'inquiétait pour Bryan à cause de son frère... je tentais de le faire sourire en lui changeant les idées. La conversation dériva sur les pancakes puis, nous en arrivions de nouveau à Bryan, passant par une soirée à prévoir rapidement pour nous quatre. Jesse estimait que Bryan pouvait être un très bon élève mais que son manque de volonté dans l'heure du levé surtout était un handicap pour sa vie future. J'étais d'accord avec lui sur le fait de dire qu'il avait sa place à l'University f Arts, tout comme Jesse.

- Oui, il y a sa place, il a un bon dossier, je le sais, je l'ai vu ! Mais il y pas mal de retard. Parfois, quand ce n'est pas de trop, je peux lui éviter des ennuis, mais il faudrait tellement qu'il puisse se rendre compte que ce qu'il fait aura des répercutions sur l'après fac' !

C'était difficile de lui entrer ça dans le crâne, nous le savions, Jesse encore plus car il voyait le comportement de Bryan du levé au coucher et ne parvenait pas à le résonner plus que ça, ou alors ça durait deux jours et voilà que le petit Mayfield se remettait à se laisser aller.

- Il a le talent oui ! Malheureusement, je pense qu'avoir Peter comme professeur ne l'aide pas non plus. Il cherche à aider son frère au mieux, mais par moment il abuse un peu. Il faudrait que toi et moi on arrive à discuter avec Bryan, en tentant pour une fois de le canaliser ! ... On va galérer, mais il nous écoutera plus que Peter je pense, nous n'avons pas le même « statut » que son aîné.

Bien qu'étant comme ne famille, Peter et Bryan avaient ce lien de sang qui les unissaient. Et on pouvait dire tout ce que l'on voulait, le cadet aimait à faire enrager son frère, je le savais bien. Il serait plus judicieux que nous, ses amis et conseillers, puissions lui faire voir le fond de la chose sans pour autant avoir officiellement sur livret ce titre de « frère » ou « sœur ». je le concevait plus facile d'accès, car moi-même, si j'aurais eu un frère ou autre, je ne me serais pas laisser faire. Je m'étais déjà bien rebeller contre mes parents et l'aîné des Mayfield représentait cela, un père !

Dérivant ensuite sur le sujet du théâtre, mon charmant petit frère doutait encore de la perfection de son art. Ce qui me fit froncer les sourcils.

- Je sais bien que l'on dit que la perfection n'existe pas mais, c'est Oscar Wilde qui à dit « la véritable perfection d'un homme réside, non dans ce qu'il a, mais dans ce qu'il est. » Chacun à sa manière de l'être et moi, quand je te vois jouer, c'est ce que je ressens !...

Il avait beau dire qu'il n'était pas parfaite, je m'employais à lui prouver le contraire. Bien sûr, personne n'était parfait, mais certains atteignait un tel degré de bonté que l'on pouvait s'accorder à dire qu'il l'était. Et Jesse était tellement merveilleux et je l'aimais tellement que je ne pouvait prétendre le contraire.

Le théâtre était une bien meilleure consolation que la vraie vie, au vue de ce stupide message que Peter avait envoyer à celui que j'appelais chaton. Je me sentais si mal pour lui que Peter en arrive à mentir pou un stupide baiser ! Bien entendu, l'étudiant avait dépassé la limite fixé par son statut de professeur et frère de son meilleur ami, mais qui pouvait-il lui s'il avait envie de ça ? Peter était loin d'être repoussant, pour un homme. Je ne voulais pas et ne pouvais pas gronder mon ami pour cela. Je n'étais personne pour juger cela et eux seuls savaient ce qui se passait dans leur têtes, mais je tenais à réconforter mon meilleur ami, allant m'asseoir sur ses genoux pour le prendre dans mes bras en un geste maternel. Je ne supportais pas de le voir malheureux, ça me brisait le cœur qu'il puisse souffrir de quelque chose, surtout psychologiquement. Ça passait tellement moins vite que les blessures physiques...

Oui, il pouvait compter sur mon soutiens, toujours ! Il le savait et ça me faisait plaisir qu'il n'ai jamais peur de venir chercher du réconfort ici. Ma maison était vraiment son refuge loin de tout. Il pourrait venir se cacher s'il le voulait, mais il devait d'abord parler avec Peter pour comprendre l'affaire.

- Oui, il aurait pu te parler ça c'est sûr ! Cette façon de procéder est tout simplement lâche de sa part... Tu sauras trouver les mots pour démêler tout ça chaton, je te fais confiance. courage.

Ne pouvant me retenir devant son air abattue, je le serrer contre mon cœur en embrassant ses cheveux pour l'apaiser. Mon pauvre petit chéri... A sa manière, il arriverait à coincer Peter pour une explication, il savait y faire avec les gens pour avoir ce qu'il voulait, il était très doué sur les mots choisit et la posture. C'est pour cela qu'il était un si bon comédien, la sincérité et la fourberie faisait de lui un être stable, de mon avis. Et ce petit bout devait manger ! Je lui tendis donc l'assiette que j'attrapais habilement sans tomber et lui demandait de manger pour penser à autre chose. Lui souriant, je l'observais prendre une bouché avant de me servir également et de reposer l'assiette devant nous. Restant toujours sur ses genoux, je passais un bras autour de lui et me laissais aller contre lui. C'était si bon de le voir, même avec tous ces problèmes !

- Je trouve aussi, oui... dis-je d'un air supérieur avant de rire. Nan, vraiment, c'est moi qui est la chance de t'avoir trouver.

Je lui embrassais la joue avant d'engloutir mon pancake si délicieusement préparé. Tout en mangeant, je pensais à Peter, à son texto si étrange. Je m'imaginais le choc du pauvre Bryan qui avait dût en prendre un sacré coup ! Que la vie était compliquée... Moi-même je n'avais pas toutes les cartes en mains pour prévoir les choses à venir. Je voulais tellement de choses, à commencer par le bien-être de mes proches, et les autres empêcher toujours le bon déroulement !
Préférant me re-concentrer sur Jesse, je cherchais du côté de sa maison s'il y avait du mouvement. Les deux Mayield devaient être levé maintenant, du moins !.. si Peter était en état de se lever, son petit frère lui était une marmotte !

- Tu sais, je crois que pour Peter, tu ferais bien de laisser passer la journée avant de lui parler, qu'il se calme un peu du moins. Essaie de sortir aujourd'hui, de voir comment va Bryan, parce que je m'inquiète pour lui aussi... Détends toi pour mieux repenser à ça ce soir. La journée est si belle que je ne veux pas te voir malheureux.

Je lui avais dit tout ça en jouant avec une petite mèche bouclée sur son front, terminant par un air grimaçant et triste. Je savais que j'étais souvent de bon conseils, et je tâchais de faire au mieux pour que les deux parties ne s'enflamme pas trop rapidement. Pas besoin d'un autre meurtre dans le coin ou que mon petite frère ait un autre cocard...

- Et mercredi prochain, vous venez à la maison Bryan et toi, ok ? Je pense que tout ira bien d'ici là. Je suis là pour toi, en tout cas, n'hésite pas à m'appeler en cas de problème hein, d'accord ? murmurais-je d'une voix douce.
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MessageSujet: Re: "Tu veux passer?" "Tu veux passer?"  Icon_minitimeDim 29 Mai - 10:19

    La fameux « après fac »…La ou concrètement, tout allait commencer. Pourtant, contrairement à beaucoup de personnes, Jesse était confiant. En dehors de l’école, il lui arrivait de passer des castings et d’obtenir des rôles dans des pièces qui lui permettait d’assurer un minimum le loyer, quand loyer il devait y avoir à payer dans le temps ou il était en collocation avec Bryan dans leur petit appartement à Philadelphie. Se n’était d’ailleurs pas toujours suffisant, mais au moins il en ressortait riche d’expériences. Seulement l’expérience ne servait pas à payer le propriétaire, pas étonnant qu’ils aient été mis à la porte… Il prévoyait de passer des concours assez important à sa sortie de la University Of Arts, bien que cette première école soit extrêmement bien quotté, il avait d’ailleurs songé à partir à Paris, fut un temps. Une ou deux années, histoire de se faire un baguage. Aujourd’hui, il ne savait pas encore quelle décision il prendrait quand aurait sonné l’heure du départ. Il lui restait après tout encore un an à étudier à la University of Arts, et qui sait se qui pouvait arriver durant cette année la… C’est pour ces raisons que Jesse n’aimait rien anticiper, préférait se laisser surprendre par la vie, bien qu’évidemment il ait des objectifs et qu’il faisait souvent tout son possible pour les atteindre. Mais « prévoir » et se créer un emploie du temps bien fixe, il ne supportait pas. Déjà que les habitudes l’ennuyaient profondément, si on venait à lui dicter sa vie et qu’il n’ait par conséquent plus d’emprise dessus, plus aucune liberté de caser sous l’impulsion d’une envie, un rendez vous, ou de faire quoi que se soit quand le chantait, il ne pourrait pas. Jesse Gallagher ne vivait pas dans les règles de la société mais comme lui le voulait. La vie était assez courte, le monde assez dure, pour marcher dans les couloirs tout tracé imposé.

    Jesse approuva donc les dires d’Orlane en hochant la tête. C’est à ce moment que le nom de Peter vint donc à a être cité. Le garçon tacha d’ignorer l’espace de pincement au cœur qui le prenait ces derniers temps en attendant ce simple prénom et se replongea sérieusement dans la discussion. Il était certain q’avoir un proche comme professeur devait être assez difficile. On avait tendance a prendre la chose plus à la légère, de s’attendre à se que l’autre sois plus laxiste. Mais non. Peter ne faisait, et heureusement, pas de différence entre les élèves et Bryan quand il endossait son rôle de professeur. Dans ces moments la, Bryan n’était plus son petit frère adoré, mais un élève a qui il devait enseigner son savoir. Mais peut être que pour son meilleur ami, Peter restait en tout les cas son aîné, et plus un professeur comme un autre. Comment le lui faire entendre, à vrai dire ? Bryan comme lui, avait pris le français en complètement. C’était une chance de pouvoir continuer à suivre l’enseignement d’une langue étrangère dans une école dédié à l’art, mais c’était à se demander si le cadet des Mayfield ne l’avait pas choisis pour être plus proche de son frère et non par goût pour la langue de Molière... Après tout quand ils ne vivaient pas encore chez Peter, c’est là bas que Bryan pouvait le voir régulièrement. Dans le temps de sa première année, Jesse ne connaissait d’ailleurs Peter que de vue, son professeur de français étant alors une vieille fille à l’accent pincé, mais Bryan allait rendre régulièrement visite à son aîné quand le temps lui permettait. Bref, son meilleur ami qui l’avait maintenant pour professeur et pour ‘colocataire’ aimait le faire enrager, pousser un peu les limites et voir jusqu’où son grand frère pouvait aller. Sauf que Peter ne faisait aucune concession, professionnel jusqu’au bout...

    - On y arrivera. Bryan n’est pas idiot il finira par comprendre. Ce n’est pas trop tard et j’ai confiance…

    Sur ces mots, Jesse termina son verra de lait et sourit à Orlane. Elle était adorable de tout faire elle aussi pour que Byan n’ai pas d’ennuis. Elle les avaient tout les deux adoptés si vite, ça avait été comme une évidence. Et si ça ne faisait au final pas tant de temps que ça qu’ils se connaissaient, c’était comme si ils se connaissaient depuis bien longtemps.

    Citer du Oscar Wilde ! Un large sourire illumina le visage de Jesse. Il aimait tellement cet auteur, autant pour ses œuvres que pour le personnage et ses idées. Orlane ne pouvait donc pas lui faire plus plaisir que de répondre à une citation de Musset par une autre de Wilde. Si c’était ce bon vieux Oscar qui le dit, il n’y a plus qu’à s’incliner. Et le compliment qui suivit le toucha sincèrement. Le sourire qui lui offrit alors était des plus reconnaissant, avant de souffler un « merci » sincère. Peut être n’était elle pas très objective vu l’amour qui les unissait, mais Jesse prenait le compliment avec joie et fierté.

    Se dont il n’était pas fier, c’était bien donc l’histoire qui suivis… Du moins petit à petit, Jesse commençait à voir naître en lui une certaine forme de colère plutôt que de remord. Dans un sens peut être parce qu’il voulait refuser de se sentir coupable. Dans un autre, il ne pouvait trop rien dire. Il avait quitté les deux Mayfield et laisser Peter dans une situation délicate. Il aurait pu se douter que cela ne pouvait que mal finir… L’écrivain était bien trop honnête, mentir devait énormément lui coûter. Il aurait aussi bien pu le balancer, dire à Bryan que Jesse l’avait allumé, mais il ne l’avait pas fait. Serré contre Orlane, regard plongé dans le vide, le garçon faisait tourner lentement son portable dans sa main. Il était tenté de répondre quelque chose, utiliser le même procédé. Procédé ‘lâche’ selon celle qu’il voyait comme sa grande sœur. Peter cherchait à éviter les conflits face à face, du moins c’est se que Jesse avait déduit. Par effroi, peut être, ou tout simplement n’aimait il pas se confronter à des situations compliqué, lui qui vivait jusqu’alors une petite vie tranquille, seul, dans sa maison, suivis d’une excellente réputation. Préférant fermer les yeux, comme cherchant à mettre de l’ordre dans son esprit, il sentit Orlane resserrer l’étreinte. Un simple baiser. Ca n’était rien, et voilà que ça commençait à prendre des proportions inattendu. Il aurait tellement rit si on lui avait dit des mois plus tôt qu’il se retrouverait chamboulé à cause de ‘si peu’. Et si lui avait le soutient d’Orlane, sur qui pouvait donc bien compter Peter ? Il doutait fortement que le professeur puisse parler de cette histoire à qui que se soit. Il fallait vraiment qu’ils démêlent cette histoire quand que cela n’empire.

    C’est donc dans cette optique qu’il remercia la jeune fille en lui assurant qu’il avait de la chance de l’avoir. Répondant d’un air supérieur qu’il en avait, le garçon rit à cette remarque avant de l’embrasser et qu’elle ne rajoute qu’elle avait eu elle, de la chance de le trouver.

    - C’était une évidence qu’il fallait qu’on se rencontre.

    Et il le pensait sérieusement. Il y avait des choses qui pour lui, n’étaient pas des hasards, mais comme il avait dit, des ‘évidence’. Et sa rencontre avec Orlane Beatle et Jane Miller avait du être écrit quelque part. En tout cas la vie sans elles n’étaient plus concevable. Jesse contempla alors le visage de la jeune fille qui s’était tourné vers la maison des Mayfield. Il rebaissa alors les yeux vers son portable et préféra le ranger. Il risquait en répondant par le biais d’un texto quelque chose qui pourrait aggraver une situation qu’il voulait rétablir. Jesse releva la tête en sentant que celle qui logeait actuellement sur ses genoux jouait avec une mèche de ses cheveux. Il lui sourit alors, il adorait quand elle faisait ça. C’est la qu’elle le conseilla.

    Laisser passer la journée ? Il voulait bien, mais ne serait-ce pas encore retarder une mise au point nécessaire depuis un certain temps ? Il imaginait déjà la réaction de Peter quand il le verrait ce matin… Seulement, elle marquait un point non négligeable : Bryan se sentait sûrement coupable pour se qui s’était passé hier. Il devait donc s’occuper aujourd’hui de son meilleur ami, et sortir de cette maison qui leur rappelait à tout les trois l’histoire qui s’y était déroulé hier soir.

    - Tu as raison.

    S’accorda donc t’il à répondre en hochant la tête avant de reprendre.

    - Je vais m’occuper de Bryan avant tout, et faire avec se que Peter lui as raconté. Même si j’ignore complètement de quelle manière il lui a sortis son mensonge, enfin de toute manière a priori je suis sensé être au courant de la chose…

    Il devrait donc jouer à celui qui pensait que Peter avait perdu un enfant et qui par conséquent prenait en peine le professeur. Quel rôle venait il de lui distribuer la… Tout avait commencer par un baiser, comment ça avait pu en finir la ?

    - Bien, je vais aller voir Bryan alors.


    Annonçant sa décision, il serra sa grande sœur ses bras avant de se redresser.

    - Je repasse te voir pour qu’on aille à l’hôpital cette après midi tout à l’heure, je te dirais si il y a du nouveau. Enfin je vais t’aider avec ça avant…

    Dit il en désignant le plateau sur la petite table. Avec un sourire amusé d’ailleurs, il se rendit compte qu’il ne restait plus grand-chose dessus. Rapportant le plateau dans la cuisine et déposant les assiettes et verres vide dans le lave vaisselle, il reporta son attention sur les pancakes. Il en restait encore un peu.

    - Je t’en pique la moitié !


    Annonça t’il alors en plaçant la moitié restante dans une assiette. Il pourrait en faire profiter aux Mayfield de cette manière.

    - Un pancake magique fera le plus grand bien à Bryan.

    Dit il avec un sourire en se tournant vers Orlane. Embrassant une nouvelle fois la jeune fille sur la joue, il lui glissa un « Merci pour tout » avant de filer, le cœur un peu plus léger comme après chaque visite à la maison numéro 38.
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