Le soleil tapant me réveilla. Il filtrait à travers les rideaux et m'aveuglait, c'est à peine si j'arrivais à distinguer les formes des meubles de ma chambre. Je tendais l'oreille, je n'entendais aucun bruit en bas, ma mère devait être partie au travail. Je me levais, m'étirais et ouvrais les volets puis je sortis de ma chambre en m'étirant une nouvelle fois. ^

Je ne m'étais pas trompé, ma mère était bien partie au travail, et mon père lui... Encore absent, comme toujours, pourquoi cela changerait du jour au lendemain ? Je descendais les escaliers et me dirigeais vers le cuisine. La cafetière était encore allumée, ils n'étaient pas partis depuis longtemps. J'attrapais une tasse, versais le café chaud dedans et le portais à mon nez pour le sentir. Il était bien fort comme je l'aimais. J'ajoutais deux sucres et fourrais deux tranches de pain dans le grille pain.

Qu'allais-je faire aujourd'hui ? Peut-être aller traîner avec Renata, ou encore aller voir Savannah ? Non, pas aller voir Savannah. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu Joy, peut-être accepterait-elle de me voir aujourd'hui ? Sans plus tarder, j'attrapais mon portable posé sur la table et lui envoyais un message tout en croquant dans ma première tartine que je venais de beurrer.

Elle répondit rapidement et me répondit qu'elle était d'accord. Alors, sans hésiter, j'allais ranger tout cela dans le lave vaiselle avant de remonter les escaliers en courant. Je me hattais d'entrer dans la salle de bain et me dhésabillais avant d'entrer dans la douche. J'en ressortis quelques minutes après et me dirigeais vers ma chambre pour choisir mes vêtements. J'en sortis un jean délavé et un tee-shirt violet. Je me coiffais et quelques minutes après, je me dirigeais à pied vers la maison King.

Je sonnais et attendais patiemment qu'on vienne m'ouvrir. Je vérifiais que mon argent était bien dans mes poches, ainsi que mon portable et mes lunettes de soleil et regardais mes converses violettes. J'étais prêt à retoquer lorsque la porte s'ouvrit et que Joy apparut, rayonnante.

Aujourd'hui, j'avais eut envie de voir Joy, je ne savais pas pourquoi. Elle me manquait, je crois. Depuis le jour où... nous nous étions embrassés, un malaise s'était installé entre nous, et cela me chagrinais, car Joy était une des personnes qui me tenais à coeur. Tout comme je tenais à Renata. D'ailleurs entre nous, un grand vide s'était installé. Enfin, me concernant.

Cela faisait longtemps que je ne lui avais pas parlé, et je me rendais compte qu'elle ne me manquais pas forcément. Ce qui contrairement à Joy, était le cas. Et pourtant, je n'aimais pas Joy comme je pensais aimer Renata, mais... Je m'étais fait des films, j'avais vu trop loin, trop beau, comme à mon habitude. Je m'étais dit que c'était la femme de ma vie, que nous deux allions finir ensemble. Mais je l'ai trompé, enfin du moins, j'ai failli. Ce jour où je suis allé rendre visite à Savannah, que je me suis bourré la gueule et que j'ai faillis coucher avec elle. Mais heureusement, j'ai fuis, et depuis je ne lui reparle plus.

Magnolia était vide en ce moment, c'était vraiment triste et sans vie. Alors qu'à une période, dès que l'on sortait de chez soi, quelqu'un vous saluait en vous laissant des regards furtifs comme pour vérifier que vous n'alliez pas sortir un Bazooka et massacrer tout le monde. Même si à l'époque je trouvais cela énervant, toute cette ambiance me manque.

Enfin. J'étais donc allée voir Joy, car j'avais besoin de la voir, et ne me demandez pas pourquoi, car je n'en sais rien et je m'en fous. Lorsqu'elle avait ouvert la porte, j'avais eut une bouffée de peur, et si elle n'avait pas si envie de me voir ? Et puis je m'étais rapidement calmé. Je l'avais prise dans les bras, même si nous étions tous les deux gênés.

<< Plutôt... Pas mal. Et toi ?>>

Pathétique. Comment va-t-elle ? Sa mère est morte il y a quelques temps et c'est le sujet de la ville, comment pourrait-elle aller ? Je regardais mes pieds et fourrais mes mains dans mes poches en attendant sa réponse.

C'était flippant à quel point tout avait changé depuis mon arrivée à Magnolia Crescent. Déjà, j'étais arrivée alors que la mère de Joy, Alicia King venait d'être tuée. Ensuite, avec les histoires de Renata et tous les garçons qu'elle avait mit dans son lit, plus rien n'était facile dans ma vie amoureuse. Et puis il y avait eut mon aventure avec Savannah qui n'avait rien arrangé. J'étais devenu un petit con égoïste et sans cervelle, et il fallait que ça change : je devais redevenir Dean Brown, le gentil fils de sa Môman.

J'avais oublié de citer mon baiser avec Joy.
C'était vraiment étrange cette relation que nous avions tous les deux. Si j'avais embrassé disons... Lolita Daménez, la réaction aurait-elle été la même ? En l'embrassant, j'avais l'impression d'avoir fait la plus grosse bêtise de toute ma vie, et la chose la plus intelligente que j'avais fait en arrivant à Magnolia Cresent.

<< En tout cas, si tu as besoin de parler... Je suis là>>

C'était la seule chose que je puisse dire. Je la pris par la main et jouais avec ses doigts. Quelle était cette mauvaise habitude de me divertir avec les doigts d'une fille lorsque j'étais gêné ? Me rendant compte de l'étrangeté de ce geste, je lâchais sa main doucement et la regardais en soupirant.

<< Oui, je voulais te parler... Tu sais, depuis que nous nous sommes... embrassés, plus rien n'est pareil.. J'aimerais qu'on prenne une décision... Je ne sais pas si je dois à chercher pourquoi on s'est embrassés, si je dois faire comme si je ne t'avais connue ou oublier cette soirée...>>

Je me raclais la gorge, détournais le regard et agrippais le muret.

Pourquoi avait-il fallu que je change autant ? Au fond de moi, j'étais toujours le même, mais aux yeux des autres, ce n'était plus vraiment le cas.
Je me souviens de Lola, mon ancienne petite copine, elle m'avait dit, alors qu'on se baladait main dans la main, qu'elle n'avait jamais rencontré un garçon comme moi, aussi sincère et aussi cool que je pouvais l'être. Je me souviens avoir rougit, et c'est là que je l'avais embrassé. C'était le bon temps à cette période là, j'étais
un garçon innocent et sans problèmes qui profitait de la vie comme on pouvait le faire à quinze ans.

Maintenant, j'avais cette horrible envie d'embrasser ma meilleure amie, alors qu'avant, l'idée ne me serait même pas venue. D'ailleurs, en parlant de meilleurs amis, qu'étaient devenus les miens ? Enfin, les anciens ? Cela faisait quelques temps que je ne leur avait pas reparlés, et malheureusement, ils ne me manquaient pas. Peut-être était-ce parceque j'avais trop de problèmes dans la tête et penser à mes amis d'avant, quand ma vie était simple allait me baisser la moral, et c'était ce que je tenais à éviter : passer une semaine le moral dans les baskets.

Pour Joy, prendre une décision ne paraissait pas aussi facile que moi, déjà que pour moi c'était déjà compliqué... Elle continuait de jouer avec mes doigts et mon
coeur tambourinait de plus en plus fort. Il fallait que je me ressaisisse, je n'étais tout de même pas amoureux de ma meilleure amie, ce serait... débile et
déroutant, non ? Et puis lorsque j'avais embrassé, enfin que nous nous étions émbrassés Joy et moi, je sortais avec Renata Ciccone, et je pensais l'aimer ( ce qui, avouons le, était un mensonge, puisque je passais plus de temps à flipper qu'elle me largue qu'à vouloir être à ses côtés ). Donc, je ne pouvais pas aimer Joy... Enfin... EUh... * STOP DEAN ! Ta gueule ! Arrêtes de t'embrouiller l'esprit avec des sottises ! Joy King est ta meilleure amie, tu l'as embrassé car tu avais
besoin d'embrasser quelqu'un !*. Je me détendis un peu. Ma conscience avait raison, je n'aim... enfin. Je soupirais, qu'elle idiot. Je levais les yeux vers Joy, qui
me regardait avec curiosité. Evidemment, mes pensées s'étaient affichés sur mon visage. Qu'allais-je lui dire ? " Désolée Joy, je me faisais une conversation à moi-
même pour savoir si je n'étais pas amoureux de toi ?". Haha ! La bonne blague, maintenant on allait me prendre pour un fou furieux !

<< C'est vraiment compliqué... Tu vois.. Je...Je ne sais pas où j'en suis. Je pense ne jamais avoir aimé Renata, je pense que c'était un coup de foudre, ou de l'affection, mon amour n'était pas réel. Mais je t'ai embrassé quand j'étais avec elle, et j'en avais envie. Je n'aurais pas du en avoir envie. Tu es ma meilleure amie, et je n'ai jamais embrassé mes meilleures amies, même mes amies... Je change Joy, je ne sais pas comment, et pourquoi. Je sais juste que je suis différent depuis que je suis ici, et que je ne me comprends plus... >>

Une qualité que j'avais gardé : j'étais toujours aussi honnête et sincère lorsque je parlais. Joy m'embrassa sur la joue, et je la regardais avec de gros yeux. J'avais été surpris par ce geste doux et affectueux. Je regardais mes pieds, des converses noires y trônaient. Et je plongeais ma tête dans mes genoux. C'était débile cette habitude enfantine que j'avais de "m'emfermer" dans mes genoux, pour penser. Je savais qu'à chaque fois que je faisais cela, tout le monde me regardait avec inquiétude et surprise, mais je m'en fichais, c'était une de mes habitudes. Ca me permettait de me poser, pendant, disons... quelques minutes... Je gardais dans ma main les doigts de Joy et nouais mes doigts aux siens avec délicatesse. Tanpis, j'allais dire ce que j'avais sur le coeur, peut importe ce qui allait arriver après... Je pris une longue inspiration, me redressais et regardais Joy dans les yeux, qui paraissait décontenancée par mon comportement.

<< Ecoutes... Je vais paraître bête et ridicule, mais... >> Je réfléchissais quelques instants, ce n'était pas ainsi que je voulais le dire... << Tu fais partie de ma vie maintenant... Tu es importante et... >> Rééssaies encore Dean !<< Je... Oh et puis merde ! >>

Je m'avançais vers elle et l'embrassais. Voilà ce qu'il me fallait, ce que je voulais. Je fermais les yeux et essayais d'imaginer sa réaction. Mais je ne voulais pas
imaginer, j'allais me faire du mal, je m'en faisais déjà, car n'était-ce pas du suicide d'embrasser et d'aimer Joy King ? Car c'était ce qui se passait, j'aimais Joy, plus que je n'avais aimé Renata ou Lola. Je me reculais et regardais nos mains, honteux.

<< Je suis désolé Joy... >>

Spoiler:

Pourquoi avait-il fallu que je change autant ? Au fond de moi, j'étais toujours le même, mais aux yeux des autres, ce n'était plus vraiment le cas.
Je me souviens de Lola, mon ancienne petite copine, elle m'avait dit, alors qu'on se baladait main dans la main, qu'elle n'avait jamais rencontré un garçon comme moi, aussi sincère et aussi cool que je pouvais l'être. Je me souviens avoir rougit, et c'est là que je l'avais embrassé. C'était le bon temps à cette période là, j'étais
un garçon innocent et sans problèmes qui profitait de la vie comme on pouvait le faire à quinze ans.

Maintenant, j'avais cette horrible envie d'embrasser ma meilleure amie, alors qu'avant, l'idée ne me serait même pas venue. D'ailleurs, en parlant de meilleurs amis, qu'étaient devenus les miens ? Enfin, les anciens ? Cela faisait quelques temps que je ne leur avait pas reparlés, et malheureusement, ils ne me manquaient pas. Peut-être était-ce parceque j'avais trop de problèmes dans la tête et penser à mes amis d'avant, quand ma vie était simple allait me baisser la moral, et c'était ce que je tenais à éviter : passer une semaine le moral dans les baskets.

Pour Joy, prendre une décision ne paraissait pas aussi facile que moi, déjà que pour moi c'était déjà compliqué... Elle continuait de jouer avec mes doigts et mon
coeur tambourinait de plus en plus fort. Il fallait que je me ressaisisse, je n'étais tout de même pas amoureux de ma meilleure amie, ce serait... débile et
déroutant, non ? Et puis lorsque j'avais embrassé, enfin que nous nous étions émbrassés Joy et moi, je sortais avec Renata Ciccone, et je pensais l'aimer ( ce qui, avouons le, était un mensonge, puisque je passais plus de temps à flipper qu'elle me largue qu'à vouloir être à ses côtés ). Donc, je ne pouvais pas aimer Joy... Enfin... EUh... * STOP DEAN ! Ta gueule ! Arrêtes de t'embrouiller l'esprit avec des sottises ! Joy King est ta meilleure amie, tu l'as embrassé car tu avais
besoin d'embrasser quelqu'un !*. Je me détendis un peu. Ma conscience avait raison, je n'aim... enfin. Je soupirais, qu'elle idiot. Je levais les yeux vers Joy, qui
me regardait avec curiosité. Evidemment, mes pensées s'étaient affichés sur mon visage. Qu'allais-je lui dire ? " Désolée Joy, je me faisais une conversation à moi-
même pour savoir si je n'étais pas amoureux de toi ?". Haha ! La bonne blague, maintenant on allait me prendre pour un fou furieux !

<< C'est vraiment compliqué... Tu vois.. Je...Je ne sais pas où j'en suis. Je pense ne jamais avoir aimé Renata, je pense que c'était un coup de foudre, ou de l'affection, mon amour n'était pas réel. Mais je t'ai embrassé quand j'étais avec elle, et j'en avais envie. Je n'aurais pas du en avoir envie. Tu es ma meilleure amie, et je n'ai jamais embrassé mes meilleures amies, même mes amies... Je change Joy, je ne sais pas comment, et pourquoi. Je sais juste que je suis différent depuis que je suis ici, et que je ne me comprends plus... >>

Une qualité que j'avais gardé : j'étais toujours aussi honnête et sincère lorsque je parlais. Joy m'embrassa sur la joue, et je la regardais avec de gros yeux. J'avais été surpris par ce geste doux et affectueux. Je regardais mes pieds, des converses noires y trônaient. Et je plongeais ma tête dans mes genoux. C'était débile cette habitude enfantine que j'avais de "m'emfermer" dans mes genoux, pour penser. Je savais qu'à chaque fois que je faisais cela, tout le monde me regardait avec inquiétude et surprise, mais je m'en fichais, c'était une de mes habitudes. Ca me permettait de me poser, pendant, disons... quelques minutes... Je gardais dans ma main les doigts de Joy et nouais mes doigts aux siens avec délicatesse. Tanpis, j'allais dire ce que j'avais sur le coeur, peut importe ce qui allait arriver après... Je pris une longue inspiration, me redressais et regardais Joy dans les yeux, qui paraissait décontenancée par mon comportement.

<< Ecoutes... Je vais paraître bête et ridicule, mais... >> Je réfléchissais quelques instants, ce n'était pas ainsi que je voulais le dire... << Tu fais partie de ma vie maintenant... Tu es importante et... >> Rééssaies encore Dean !<< Je... Oh et puis merde ! >>

Je m'avançais vers elle et l'embrassais. Voilà ce qu'il me fallait, ce que je voulais. Je fermais les yeux et essayais d'imaginer sa réaction. Mais je ne voulais pas
imaginer, j'allais me faire du mal, je m'en faisais déjà, car n'était-ce pas du suicide d'embrasser et d'aimer Joy King ? Car c'était ce qui se passait, j'aimais Joy, plus que je n'avais aimé Renata ou Lola. Je me reculais et regardais nos mains, honteux.

<< Je suis désolé Joy... >>

Spoiler:

Bientôt, tout le monde allait dire " Eh, il parraît que Dean Brown, le bon fils à sa Môman perd les pédales ? T'y crois ou t'y crois pas ? Si ça se trouve, c'est parcequ'il est sorti avec Renata Ciccone ?! ". Cela n'avait pas réellement de rapport avec Renata, je me sentais mal, c'était tout simplement ça, et ma relation avec les filles ne m'aidaient pas. Mais bon, je devais arrêter de me torturer avec cela, ça ne servait à rien.

<< Je ne les change pas. Je réfléchis, j'analyse. >>

Et c'était le cas, je réfléchissais. Que je dise à Joy que je me trouvais différent la troubla et je le compris. Je respirais un bon coup, et sourcils froncés, je me mis à tout expliquer, en faisant des gestes avec mes mains comme pour expliquer d'une autre façon ce que je voulais exprimer.

<< Avant, à Chicago, je n'étais pas le même. J'étais obéissant, j'étais sérieux et responsable. Je pensais aux autres, à leur bien être, et j'essayais de satisfaire tout le monde. Avec les filles, j'étais un gentleman, je ne sortais pas avec sans réfléchir. Je ne me prenais pas la tête avec le sexe, je ne "trompais" pas, je n'embrassais pas ma meilleure amie... >>

Je fus honteux d'avouer avoir trompé Renata, mais bon, maintenant, Joy pouvait tout savoir... Surtout après ce que je m'apprétais à faire. Je l'ai embrassé ! Je lui ai fais comprendre qu'elle n'était pas seulement ma meilleure amie ! Joy fut déstabilisée par mon baiser, tu m'étonnes... Je commençais à paniquer et begayais :

<< Non. Non. Je dois arrêter... Je ne veux pas que les gens sachent ce que je vis, je ne veux pas que les autres le sache... Oublions ça, d'accord ? Oublions le fait que je t'ai embrassé, oublions aussi notre premier baiser, et oublions les sentiments que je pense avoir à ton égard, je pense que ce serait mieux pour tout le monde. >>

Il fallait que la première chose qui nous soit venue à l'esprit soit nos moments de détente et de rire passés ensembles et non nos baisers ou mes pétages de plombs...