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| Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Jeu 9 Juin - 12:39 | |
| De plus le fait que tu couches avec des hommes passent encore mais que les traite comme des bouts de viande ne servant qu’à satisfaire tes désirs me révulse. Tu profites des faibles pour t’amuser ou qu’ils ne soient pas capable de se défendre. Regardes ce que tu as fait à Jay !! Tu es fière de toi ?! C’est pathétique !
Adam avait baissé le ton pour continuer son explication il avait vu la réaction d’Orlane face à son énervement croissant. Pourquoi fallait il que Jesse est voulu parler de ça ou même de lui adresser la parole tout simplement. Adam avait un goût de cendre dans la bouche il n’aimait pas la tournure que prenait la conversation mais il devait se maîtriser pas pour Gallagher, lui il lui frapperait bien la tête contre un mur, mais pour Orlane qui était mal et Adam ne voulait pas aggraver la situation déjà précaire. Il leva les yeux vers Jesse et vu son sourire, Adam serra les mâchoires pour garder son calme il ne voyait pas en quoi c’était drôle mais il avait jamais eu l’intention d’essayer de comprendre le jeune homosexuel, rentrer dans son cerveau pervers il n’en était pas question.
Quelle réputation j’ai… C’est terrible.
Tu as la réputation que tu mérites….
Adam n’avait pas pu s’en empêcher cela le faisait presque rire de voir Jesse se plaindre de sa réputation ce mec était une traînée en puissance et un manipulateur il n’avait que ce qu’il avait semé. Enfin si cela l’amusait de se faire passer pour une pauvre petite victime des ragots c’était son choix après tout si cela lui permettait de se dédouaner à la bonne heure. Adam trouvait cela pathétique autant assumer ses actes même si ces derniers dégoûtait Adam.
Ca me blesserait… Presque. Sache que je ne considère tout d’abord pas les hommes comme de vulgaires bouts de viandes, si c’était le cas je ne les aimerais pas de cette manière. Non je les traites avec la plus grande douceur quoi qu’il arrive, et je ne leur promets pas monts et merveilles, ils savent à quoi s’attendre avec moi.
Adam se crispa en le voyant prendre une pause séductrice sentant le dégoût monté en plus il se croyait donc si irrésistible. Adam voulait bien rester tranquille mais s’il continuait dans cette voix là Orlane ou pas il lui ferait manger ses dents. Il voulait bien faire un effort mais pas au point de se laisser draguer par cette tapette il ne fallait pas exagérer. Adam serra les poings le plus fort possible en regardant Jesse s’imaginant en train de lui faire ravaler ses airs de séducteur à deux sous.
Si ils sont faible, qu’est se que j’y peux moi ? Oui j’ai une haute estime de moi-même, et je me lasse très vite. Ce n’est pas ma faute. Quand à Jay Black… Tu n’étais pas la Adam. Mon plaisir est dans la traque, tu crois sincèrement que c’est moi qui lui ai sauté dessus en profitant de la situation ? Pitié… Je ne suis pas déséperé au point de m’attaquer et profiter d’un ivrogne aussi séduisant soit il.
Bah oui autant profiter des faibles c’est tellement plus courageux que de s’en prendre aux forts.. Et oui c’est moi qui dit ça mais ce n’est pas la même chose je ne fais que me défendre je ne profite pas des gens et encore moins des gens qui sont ivres pour avoir ce que je veux ! Oui je pense que tu as tiré la situation à ton avantage. Mais bon tu ne peux peu être pas t’empêcher de sauter sur tout ce qui bouge…
Adam n’avait pas haussé le ton il ne pourrait jamais s’habituer à la présence de Jesse il ne pourrait jamais il avait trop de mépris pour ce dernier il le détestait il savait pourquoi les explications qu’il lui avait donné était vrai cela faisait parti des choses qu’il n’aimait pas chez lui mais le réel problème était ses tendances sexuelles cela le débectait d’imaginer deux hommes ensemble mais il ne le dirait pas à haute voix Jesse le savait déjà c’était pour cela qu’il lui avait posé la question pour le pourquoi Adam était agacé par la présence de Jesse enfin c’était un euphémisme ce n’était pas de l’agacement qu’il ressentait pour le jeune Gallagher.
Ca c’est fait tout seul. Il en avait envie, j’en avais envie, et quand bien même il n’étais pas conscient de se qu’il faisait, eh bien… J’ai envie de dire que la prochaine fois il s’abstienne de boire, ou qu’il assume la part de lui qui a fait qu’il a désiré un homme.
Adam pali en voyant le regard de Jesse se fixer dans le sien. De quoi il parlait là il sous entendait qu’il avait déjà désiré un mec… Adam se mit à ricaner devant l’absurdité de la situation.
J’espère que tu plaisantes tu crois vraiment que je pourrais être intéressé par un mec ??? C’est complètement ridicule comme si je pouvais être gay… Mon pauvre ne te fais pas d’idée je n’aime pas les hommes seul les femmes me branche…
Adam n’était même pas énervé tellement cela lui semblait ridicule de pouvoir le penser, qu’il était plus amusé par les sous entendus de Jesse. Mais bon la situation pouvait devenir vraiment désagréable si Jesse continuait dans cette direction. Autant en rigoler si Jesse voyait qu’Adam n’aimait pas il prendrait un malin plaisir à poursuivre.
D’ailleurs je suis curieux de savoir ce qui a pu te mettre une idée aussi saugrenu en tête. Explique moi donc ça je sens que sa va être drôle et sa m’occupera.
Adam n’était pas vraiment curieux de savoir vu qu’il n’en fichait royalement du point de vue de Jesse mais on ne lui avait encore jamais fait le coup de le prendre pour un gay.
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Ven 10 Juin - 17:59 | |
| « Tu as la réputations que tu mérites… » A cette instant, Jesse arrêta de rire, relevant ses yeux vers Adam, un large sourire en coin toujours dessiné sur son visage. Pensait il qu’il l’avait pris personnel ? Voilà bien alors une grave erreur… Si le musicien pouvait savoir combien il se moquait des on dit et des rumeurs ou autre réputations qui le précédait… Il savait se qu’il valait. Les personnes importantes savaient qui il était. Le reste ? Il s’en moquait royalement, il aurait tout le loisir plus tard si il en avait envie, de faire basculer l’opinion d’untel en sa faveur si l’envie lui prenait, il était doué pour faire tourner les têtes. Lui, ça le faisait rire très sincèrement d’entendre qu’il était une traînée. Il n’avait de toute manière très certainement pas la même vision des choses que les autres, et se qui faisait le plus peur dans le quartier ce n’était pas le fait qu’il s’envoie en l’air quand l’envie lui prenait, c’est bien qu’il était homosexuel. C’est ça qui dérangeait énormément… Parce qu’un garçon qui se déclarait ouvertement et sans honte gay, et qui en plus ne cachait pas ses conquêtes, ça troublaient les âmes bien pensante de Magnolia Cresent. Est que qu’Adam serait allé faire une remarque à Jay Black dont la réputation de Don Juan n’était plus à refaire et qui était déjà passé sur la moitié des jeunes filles du quartier ? Pas à se qu’il sache, non. Ah, la balle injustice.
- Je me moque bien de ma réputation Adam… Je me moque bien de se que des gens comme toi peuvent penser de moi, tu crois sincèrement que ces propos si dérisoire vont m’atteindre… ? Ils me font rire, si tu savais ! Tout ça est tellement pathétique.
Un instant Jesse préféra détourner le regard. Si sa voix était toujours mesurée, il sentait qu’un semblant de colère montait en lui. Colère puérile et mal venue, il tacha donc de ne rien laisser paraître, repris une respiration le visage neutre et ferma les yeux avant de ne se reconcentrer sur Adam qui commencer à avancer… Qu’ils s’en prenaient aux faibles ?
- Faible ? Tu plaisantes ?
Apparemment il était tout à fait sérieux. Jesse resta un moment silencieux, se demandant si ça valait encore la peine de discuter avec lui. Cette conversation ne lui apporterait rien, il n’avait même pas envie de se défendre face au musicien, il se foutait ouvertement de se qu’il pourrait dire ou penser, il n’avait même pas envie de se justifier. Il fallait donc mieux rire de tout ces propos que de les prendre de plein fouets et n’y porter ne serait-ce q’un soupçons d’intérêt. Ainsi cette remarque comme quoi il « sautait sur tout se qui bouge », il tacha de la laisser filer puisque profondément gratuite et fausse. Oui, il aimait séduire et jouer, ça c’était une réalité, mais pour le reste, il n’allait pas lui faire un cours sur sa manière de penser… Il tacha donc seulement de mettre au point le fait que la chose s’était fait toute seule sans s’attarder de détails puis de lancer une phrase pleine de sous entendus.
Et là : Bingo. Il réprima quand même son sourire, tacha de continuer de fixer Adam en dégustant sa joie de l’intérieur. Il le regarda mettre les choses aux clairs, se défendre, assurer qu’il n’aimait que les femmes, sans broncher. Puis il lui demanda des explications. Et Jesse continuait de le fixer, laissant volontairement un long moment de silence avant qu’il ne se redresse lentement, baisse les yeux pour mieux les relever.
- Dis moi… Ai-je parlé de toi une seule fois de toi ? Ai-je mentionné ton nom dans mon discours ? Si tu t’es senti concerné… Est-ce que j’y peux quelque chose ?
Jesse vérifia qu’Orlane était toujours bien installé, mais il semblait que celle-ci c’était endormis. Il caressa doucement ses cheveux avant de reprendre.
- Tu me méprises parce que j’ai un courage qui te manque Adam. Et c’est plus simple de cracher sur quelque chose qui fait peur plutôt que de l’accepter.
Il n’avait rien à ajouter à ça. C’était le point ou il voulait en venir. Il ne voulait pas sous entendre qu’Adam était complètement homosexuel, il aurait pu par jeu mais il n’en avait pas envie, juste que sa haine avait pu être nourrit par le fait que Jesse avait réussi à assumer quelque chose que d’autres n’accepteraient jamais. Ainsi il représenter aussi un danger de ce fait la, quelque chose qui ne plaisait pas.
- J’espère donc que tu as trouvé ça drôle et que ça t’aura divertis.
Conclut il, froidement. |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Sam 25 Juin - 17:57 | |
| Sombrant dans les tréfonds de mon esprits, je ne voyais plus que de vagues images, ne ressemblant pourtant pas à des rêves. C'était trop brumeux. De loin, très loin, j'entendais des voix parler. Je reconnaissais Adam et Jesse mais ne comprenais pas – ni ne le cherchait – à saisir leurs dires. J'étais trop enfoncé dans mon inconscient. En revanche, je ressentais tout ce qui se passait, du plus infime mouvement de tête de mon ami à sa respiration régulière. Être installé contre celui que je considérais comme mon petit frère me faisait du bien. Il savait prendre soin de moi lorsque j'étais au plus bas, me remontant le moral à tour de rôle avec Jane et Bryan. Non pas que cela se produise souvent – ça c'était calmé depuis quelques mois – mais quand mon passé m'explosait en pleine tronche, ils étaient là pour moi, me comprenant sans juger de mes actes ou de mes pensées bien sombres. Entourant sa cuisse, je pouvais me caler sur les afflux de son sang cognant à mon oreille pour me détendre. Heureusement que Jesse savait contrôler ses humeurs, autrement on aurait eut des problèmes.
Voyant à présent des brides de soirées, où le sourire de ma Jane illuminait la pièce, je m'abandonnais à détailler cette si belle femme qui était la mienne. Je cru même sentir mon visage s'étirer en un léger sourire. Mais, sentant une sorte de chaleur comme s'il s'agissait de colère, je me crispai, me recroquevillant par la même contre mon voisin. J'ignorais si cette nouvelle source oppressante était l'œuvre de Adam qui ne supporterait pas la présence de mon ami, ou bien si Jesse était capable de s'énerver contre lui. Ou encore s'il s'agissait d'une sensation éprouvée dans mon esprit fatigué. Quoiqu'il en soit, l'atmosphère finit par se détendre et un poids sur mon épaule se fit, comme me disant que tout allait bien. Idiote et assoupie, mon corps prit cela comme une protection et finit par décoincer mes muscles, tandis que la voix lointaine de mon si gentil chaton se faisait entendre en fond sonore flou.
* Oh ! Un enfant ! * me montra mon cerveau. Je savais que c'était un rêve, car cette petite fille me ressemblait sans être pour autant identique. Mon cœur tressauta en imaginant qu'elle pourrait être à moi ! En effet, je rêvais de devenir mère, moi qui ne pouvait me passer de boire et fumer en toute occasion, oui j'avais des envies saines. Elle était si belle avec ses grand yeux clairs qui me regardait. Je l'aurais voulu. Je voulais la prendre dans mes bras ! Malheureusement, cette si belle enfant disparut, emporter par « Lui » ! au même moment, sortant de mes songes, j'entendis une voix qui ne me fit pas plaisir !
- J'espère donc que tu as trouvé ça drôle et que ça t'auras divertis.
Non ça ne me faisait pas rire de voir une scène si affreuse, sachant très bien de quoi « il » était capable !! Mais la voix n'était pas mesquine, elle était plutôt froide. Je voulais ouvrir les yeux mais n'y parvenais pas. Aussi, je refermais ma main sur la première chose qu'elle tenait : une main. Sans pour autant trembler, je sentais mes ongles s'enfoncer dans la chaire de Jesse, m'agrippant comme si je voulais me hisser vers le haut pour ne pas tomber. C'était un signal qui pouvait s'interpréter de plusieurs façons, certes, mais je n'y pensais pas vraiment, le faisant instinctivement.
Ne rattrapant pas cet homme effrayant, ni ma fille, je finis par rouvrir les yeux, mes doigts relâchant doucement la main de mon ami. Sans précipitation, mais plutôt comme désorienté et perdue, je me redressais. J'avais la tête qui tournait comme si j'avais courus et manquait d'oxygène, après cette torture mentale, aussi je me massai la tempe pour me reprendre avant de regarder tour à tour Adam puis Jesse, honteuse malgré moi, comme si je les avait coupé en pleine discussion.
- Dé... Désolée. balbutiais-je en baissant les yeux sur la main de mon ami que je tenais toujours., remarquant la marque de mes ongles. Pardon Jesse !
J'y avais été fort et ce n'était pas un rêve ! Les yeux brillant, je remontais mes jambes contre m poitrine en m'appuyant de mon autre main sur la cuisse de Adam, avant de me coller contre Jesse et d'observer un instant le visage du grand musclé qui paraissait renfermé. Je me contentais de fixer ses bras, n'osant pas le regarder dans les yeux de peur qu'il ne soit vexé de quelque chose, attendant là, les yeux me piquant. Je voulais chasser cette image de mon esprit afin de pouvoir me rendormir aussi paisiblement que possible dans des bras rassurant. Où était Jane !? Elle ne devrait plus trop tarder maintenant. Il était presque l'heure de la fin de son service. |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Mar 12 Juil - 13:26 | |
| D’ailleurs je suis curieux de savoir ce qui a pu te mettre une idée aussi saugrenu en tête. Explique moi donc ça je sens que sa va être drôle et sa m’occupera.
Adam n’était pas vraiment curieux de savoir vu qu’il n’en fichait royalement du point de vue de Jesse mais on ne lui avait encore jamais fait le coup de le prendre pour un gay. Mais cela risquait de l’amuser vu qu’il n’avait jamais eu de comportement qui portaient à confusion bien au contraire. Adam continuait à le regarder en attendant son explication mais il aurait du si attendre Jesse laissa le silence s’installer comme pour mettre du dramatique dans la situation comme si sa déclaration allait être une révélation. Adam ricana de nouveau ce mec était vraiment insupportable mais ce n’était pas une surprise. Il finit par enfin prendre la parole et Adam se tendit automatiquement.
Dis moi… Ai-je parlé de toi une seule fois de toi ? Ai-je mentionné ton nom dans mon discours ? Si tu t’es senti concerné… Est-ce que j’y peux quelque chose ?
Adam haussa les sourcils devant les dénégations du jeune homosexuel. Il respira profondément pour ne pas s’énerver directement mais là il y avait de quoi. Jesse faisait un sous entendu aussi gros que lui exprès pour le voir réagir et après jouait à l’ange qui ne voyait absolument pas de quoi on parlait. Adam sourit en regardant Jesse voyant à quel point la métaphore ne lui convenait pas il ne le qualifierait pas non plus de démon il n’avait rien à craindre de lui.
Tu me prends vraiment pour un idiot dis moi ! Tu crois vraiment que je ne suis pas capable de comprendre le sous entendu que tu as fait juste avant ! Tu me demandes d’avoir une conversation construite avec toi et après tu me parles comme si j’étais demeuré.
Adam avait gardé une voix égale il n’arrivait même pas à s’énerver tellement la situation était grotesque et le fait que le point de vue de Gallagher ne lui faisait ni chaud ni froid lui permettait de rester presque calme. La colère était toujours là qui enflait peu à peu, il la retenait depuis qu’il était sorti du bar en compagnie de Orlane en pleine crise et il sentait qu’elle allait pas tarder à exploser. Il ne prenait pas la peine d’habitude de la retenir autant et aussi longtemps mais si le fait de s’énerver avec Jesse dans les parages ne le dérangeait pas le moins du monde le faire avec Orlane juste à coté était plus problématique il appréciait vraiment la jeune fille et ne voulait pas lui faire peur ou du mal.
Tu me méprises parce que j’ai un courage qui te manque Adam. Et c’est plus simple de cracher sur quelque chose qui fait peur plutôt que de l’accepter.
Il se moquait de lui là, il disait qu’il ne parlait pas de lui mais là il faisait encore un sous entendu de merde et donnait une mauvaise explication par dessus le marché. Ce mec commençait sérieusement à énerver Adam ce qui devait être son but dès le départ quand il avait entamé la conversation sur le fait de savoir pourquoi Adam le détestait. Le self control n’était pas une des qualité de ce dernier et il sentait son apparent calme le quitter de plus en plus. Il ne voyait pas en quoi le provoquer pouvait être amusant mais il savait parfaitement aussi que le jeune homosexuel se le permettait car il y avait Orlane au milieux d’eux et coller à lui ce qui lui permettait de s’assurer que Adam se tiendrait tranquille mais il ne perdait rien pour attendre. Serrant les dents avec force à se faire mal à la mâchoire Adam essayait de stopper ses tremblements de rage qui commençait à se répandre dans tout son corps.
Tu plaisantes ! C’est vrai que c’est tellement facile de penser que c’est parce que t’es une tapette que l’on te méprise ! C’est surtout ta façon d’agir qui est méprisable et pas ton orientation sexuelle !
Bon Adam ne mentait pas vraiment pour sa part c’était autant son attitude et ses préférences qu’il détestait mais c’est vrai que dans Magnolia Cresent on ne l’aimait pas en général pour ses mœurs mais pour Adam plus il passait du temps en sa compagnie plus l’antipathie pour Gallagher, qui au départ il fallait l’avouer n’était du que à cause de son homosexualité, se raffermissait à cause de son comportement détestable.
J’espère donc que tu as trouvé ça drôle et que ça t’aura divertis.
Avant que Adam est le temps de répondre Orlane émergea de son sommeil d’un air paniqué s’accrochant à Jesse comme si c’était une bouée de sauvetage. Adam serra les dents pour essayer de reprendre son calme mais il ne sentait pas vraiment capable de parler d’une voix douce ou de réconforter Orlane. La conversation avec Jesse tournait toujours dans sa tête et il était frustré de ne pas avoir pu répondre à ce que l’on pouvait qualifier d’humour de la part de Gallagher. Fermant les yeux quelques instants pour essayer de faire bonne figure sans grand résultat son visage était comme figé et il n’avait jamais été doué pour cacher ses émotions et là la rage prenait le dessus. Respirant profondément toujours les yeux fermés il entendit la petite voix d’Orlane s’excusant pour une raison qui lui échappait comme la plupart des événements qui se déroulait depuis la victoire de son équipe. Adam savait qu’il aurait du dire une parole réconfortante mais pour le moment il se concentrait sur la façon de canaliser sa colère. Soudain il sentit une main se poser sur sa cuisse sursautant assez violemment il ouvrit les yeux avant de se rendre compte que c’était la main d’Orlane. Il ne savait pas à quoi il avait pensé à ce moment précis mais la conversation avec Jesse l’avait rendu nerveux.
Désolé Orlane je suis fatigué je ne voulais pas t’effrayer !
Soupirant doucement la situation commençait à lui peser et à user ses nerfs. Il voulait aider Orlane mais il ne se sentait plus capable d’être calme. Il voulait partir et en même temps il voulait rester pour être là pour la jeune femme. Préférant garder le silence il tourna la tête regardant devant lui comme avant d’entamer la discussion avec Jesse. Il regarda sa montre pour voir l’heure.
A quelle heure finit Jane ?
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Mar 12 Juil - 23:19 | |
| Si il le prenait pour un idiot ? En partie. Il ne le considérait pas comme le dernier des imbéciles cependant, mais voilà déjà que le batteur repartait dans ses jérémiades… Il ne réprima pas un soupire fatigué au milieu de l’intervention d’Adam qui s’agaçait sur le fait qu’il ne le prenait pas au sérieux et qu’il s’adressait à lui comme à un demeuré. A ça il ne préféra rien répondre, se contentant de lui jeter un regard blasé qui lui réclamait du silence. Il parlait la pour ne rien dire et c’était arasant. Après tout Adam le prenait lui pour une traînée des bas fond et il n’en faisait pas tout un plat. Le musicien le considérait tout autant que lui comme un moins que rien, mais sur de différents critères. Cependant un point ne lui avait pas échappé, son interlocuteur ne semblait pas énervé et sa voix était tout à fait mesurée. Bien que peut être qu’au fond il soit en train de lutter sincèrement, il saluait les efforts. C’était le moment de venir au bout de sa penser, d’enfin lâcher se qu’il pensait, et d’alors étudier toutes les réactions que pourrait avoir son interlocuteur.
Il cru observer un légèrement crispement, le calme apparent et de courte de duré d’Adam abordait jusqu’alors était en train de se fissurer. Lui restait impassible. Si il avait dit ça, c’est qu’il le pensait, qu’il avait eu tout le loisir de l’observer et que pour lui ce malaise autour de l’homosexualité était un désir inavoué qui l’habitait. Un de ses ex lui avait confié qu’il était plus jeune homophobe, qu’il rejetait ce monde et le méprisait jusqu’à la prise de conscience difficile qu’il était tout se qu’il avait haïs fut un temps. Pour lui Adam entrait aussi dans ce cadre la. Et vraiment, il ne cherchait pas la à le provoquer – quoi qu’un peu – mais le comportement du musicien devenant des plus méprisable à son encontre, il n’avait eu d’autres solution que de lui dire clairement se qu’il pensait.
Une nouvelle fois son interlocuteur manqua d’exploser, lui lançant une phrase qui se tenait oui, mais pas dans la bouche d’Adam Reevers.
- Réfléchis-y.
Se contenta t’il de répondre avec détachement, essayant de ne porter aucune attention à la phrase cinglante que lui avait balancé le batteur. C’est donc froidement qu’il conclut en lui demandant si son intervention lui avait plu, comme plus tôt Adam avait cité que cette explication serait drôle.
Mais une douleur violente traversa alors sa main, réprimant un cri douloureux en se crispant, se redressant légèrement par réflexe en essayant de défaire cette prise, c’était Orlane qui venait de s’agripper, sûrement hanté par un mauvais songe.
- Orlane… !
Tenta t’il de l’appeler pour la réveiller tout en essayant de rester doux, prenant sur lui, pour ne pas la brusquer alors qu’elle était en train d’enfoncer un peu plus profondément ses ongles dans sa chair. Cependant il ne voulait la lâcher, ce brusque mouvement l’avait inquiété, mais déjà celle qu’il considérait comme sa grande sœur se réveillait, délaissant petit à petit sa prise.
Celle-ci s’excusa pendant, comme déboussolé, tandis que Jesse reprenait son souffle et qu’elle remarqua alors se qu’elle avait fait. Prise au dépourvu, elle s’excusa de nouveau.
- C’est rien ma belle, c’est rien…
Assura t’il en passant une main dans ses cheveux avant de l’embrasser sur le front, lui-même un peu désarçonné par ce qui venait d’arriver. Et au moment où Orlane prenait appuie sur la cuisse d’Adam pour se redresser, celui-ci eu un geste de recul assez important. Par réflexe Jesse renferma ses bras autour d’Orlane, lui-même surpris par cette réaction, fixant alors Adam comme si il était devenu fou. Resserrant sa prise sur la jeune fille comme si il voulait la protéger, le musicien se soumis aux excuses alors qu’il semblait à cran. Ca n’allait pas aller. C’était impossible de continuer dans cette atmosphère et l’un d’eux devait prendre une décision mature et mettre fin à tout ça.
Adam demanda à quel heure rentrait Jane, Jesse jeta un coup d’œil à l’heure et douta un instant qu’elle ne sois de si tôt rentré. Par conséquent, il proposa alors en essayant d’emprunter un rythme assez calme, histoire d’apaiser la tension ambiante.
- Si tu es fatigué Adam tu devrais rentrer, ce n’est pas un ordre mais un conseil. Orlane, je vais dormir avec toi d’accord ? On va attendre Jane tout les deux dans ta chambre.
Caressant doucement les cheveux d’Orlane, il espérait qu’elle accepte la proposition. Il craignait que tout cela ne dérape et ce n’était vraiment pas le moment…
Se préparant à la porter dans ses bras pour l’emmener à l'étage tout en reposant doucement ses lèvres sur sa joue, il jeta un coup d’œil à Adam, lui demandant presque de partir. C'était de leurs fautes aussi, ils remettraient à plus tard cette conversation, mais pas maintenant alors qu'Orlane allait si mal, pour le moment Jesse tout comme Adam avait conscience qu'il était risqué qu'ils ne restent plus longtemps dans la même pièce. Alors pour elle... Il était bon qu'ils en restent la ce soir, cependant il était hors de question qu'il laisse Orlane, alors de son avis, c'était Adam qui devait quitter les lieux. |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Ven 15 Juil - 15:02 | |
| Je n'aimais pas le rêve que je venais de faire. J'étais effrayée par ces images tordues et ces gens. Plus la voix me demandant si cela m'avait « divertit ». pauvre con, aurais-je pu lui répondre. Rien n'était plaisant et j'avais envie de me réveiller ! Et c'est ce que je parvins à faire, me raccrochant fermement à une prise imaginaire ou non. J'ouvrais les yeux sur le salon, me rendant compte que c'était la main de Jesse que je serrais comme une dingue. Je l'entendis prononcé mon nom alors que j'ouvrais les yeux avec difficulté. Comprenant que je devais lui faire mal à le serrer comme ça, mes doigts se décrispèrent et je finis par le lâcher en m'excusant, horrifiée à l'idée de lui avoir fait mal. Je me mordis la lèvre, honteuse alors que mon ami me réconfortait. Je n'avais qu'une envie, aller dans ses bras et ne plus jamais en bouger. Je cherchais à me redresser quelque peu, afin de pouvoir m'installer comme je le désirais. Prenant appuie sur Adam, je sentis sa jambe se crisper et se retirer brutalement. Écarquillant les yeux sans trop comprendre son geste, je n'eus le temps de rien faire que mon petit frère m'attrapa pour me coller à lui, ayant certainement prit peur de la réaction de Adam. J'avais moi aussi eus peur et tenter de calmer ma respiration. L'aurais-je surpris ? Que pouvait-il craindre ? D'ordinaire, mon contact ne le dérangeait pas ! ... Je ne cherchais pas à comprendre, le fixant simplement dans les yeux, tremblotant légèrement dû à la surprise que m'avais fait son geste violent. Le grand rasé s'excusa. Il avait l'air épuisé et passablement irriter. Qu'avait-il bien pu se passer pour que Adam soit autant sous pression ? J'avais comme une sorte d'empathie et arrivait à ressentir les vibrations de colère mieux, mon corps pouvant ainsi se préparer à une éventuelle agression. J'étais toujours sur la défensive.
- C'est.. C'est rien, t'inquiète.. balbutiais-je en hochant la tête, restant contre Jesse.
Ce dernier me tenait toujours contre lui et je n'avais pas envie de le lâcher. Ma tête contre la sienne, je regardais mon armoire à glace d'ami en jouant avec une mèche de cheveux de celui qui était comme mon frère. Je ne savais pas quand devait rentrer Jane, mais elle ne devrait plus trop tarder.
- Elle doit finir dans deux minutes là...
Jesse fit remarquer à Adam qu'il ferait mieux de rentrer chez lui, étant donné la fatigue et l'énervement qui semblait être sien. J'acquiesçais, avec une point de peur de me retrouver seule. Je n'étais pas vraiment en mesure de rester seule et déjà là, de me sentir réveillée, ça me faisait repenser à toute la soirée, imaginant Adam dehors tout seul.. Bon, il ne pouvait pas lui arriver grand chose vu sa carrure massive, mais je m'inquiétais quand même.. Trop mère poule... Lançant un regard à Adam pour lui exprimer ma compréhension et mon soulagement qu'il ai été présent ce soir, j'entendis Jesse me parler. Je tournais la tête vers lui, lui souriant faiblement.
- Oui, je veux bien. J'veux pas rester toute seule ! geignis-je en cachant mon visage dans a nuque. Merci.
Pouvoir rester là avec lui me réconfortait. Il savait trouver les mots et avec Jane, depuis qu'il savait, il était très présent pour m'aider, aussi bien pour me calmer que pour régler le problème avec lui à notre manière. Relâchant mon ami, je tentais de me reprendre. Passant la main dans les cheveux, j'observais Adam qui était en train de se lever. Avec moins d'aisance que lui, je parvins au même résultat. Je n'allais quand même pas le chasser comme un mal propre !! Je comptais bien le raccompagner. Je restais quand même à une distance raisonnable, étant donné qu'il dégageait une aura bizarre, mais je conservais mon calme. Ce n'était que Adam après tout ! Qu'aurait-il bien pu me faire, il était mon ami non ? J'ouvris la porte, m'avachissant contre et posais ma main sur son poignet avant qu'il ne parte.
- Adam.. Je suis désolée de la tournure de la soirée.. Merci à toi d'être resté aussi longtemps... Je restais un petit temps sans parler, cherchant à lui sourire bien que ce soit maigrement. Bonne nuit.
Il fallait bien que je le laisse partir hein ! Je lui rendis donc son bras, attendant qu'il soit au bout de l'allée pour refermer la porte. Aussitôt fermée, je me retournais avec une moue triste vers Jesse, allant l'enlacer. Je me sentais mal, comme si la fatigue avait refit surface une fois la tension du grand musclé avait disparu.
- Il avait pas l'air bien, il s'est passé un truc ? Quelque chose que j'aurais fait ? demandais-je, inquiète d'avoir mal agit. Le serrant plus fort, je lui demandais ensuite : Est-ce que... je peux fumer une cigarette avant de monter ?
Jesse n'aimait pas que je fume, ce qui était normal, mais là, j'avais comme un besoin de nicotine, ma crise de panique ayant consumée mes forces. Ensuite l'on pourrait monter et je pourrais enfin me reposer... je l'espérais en tous les cas. |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Ven 15 Juil - 15:57 | |
| Désolé Orlane je suis fatigué je ne voulais pas t’effrayer !
Adam soupira devant la réaction de Jesse et d’Orlane voilà il avait tout gagner il passait pour un connard alors qu’il se retenait depuis un moment pour ne pas s’énerver et rester gentil et à l’écoute ce qui n’était vraiment pas dans sa nature et la seule chose qu’ils se souviendront c’est qu’il avait eu une réaction malheureuse sans le faire exprès. Se murant dans le silence il regarda droit devant lui sentant la colère et la lassitude prendre le dessus. Il regarda sa montre pour voir quelle heure il était ce n’était pas vraiment sympas de faire ça mais il n’en pouvait pas il sentait qu’il était à la limite de péter un câble et il n’avait même pas écouter ce que lui avait répondu Orlane sûrement que ce n’était pas grave même si elle devait toujours être collé à Jesse.
A quelle heure finit Jane ?
Adam tourna le regard vers les deux autres pour avoir une réponse en espérant qu’elle ne tarderait pas. Il ne partirait que si on lui disait de le faire même si cela aller lui coûter mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de plus que ce qu’il avait déjà fait et comme Orlane devait avoir encore plus peur de lui cela serait encore plus fatiguant pour Adam qui devrait redoubler de douceur et de gentillesse pour pas qu’elle refasse une crise.
Elle doit finir dans deux minutes là...
Adam hocha la tête sans rien répondre le visage fermé mais gardant le visage tourné vers eux pour ne pas se fermer totalement à la conversation. Cela lui coûtais encore vu qu’il avait Gallagher sous les yeux dans son rôle de frère protecteur comme quoi ce mec le plus égoïste peut vraiment aimer profondément quelqu’un comme quoi tout peut arriver. Enfin bref Adam essaya de penser à autre chose sentant sa colère redoubler. Comme d’habitude il avait le mauvais rôle celui de la brute qui faisait peur à tout le monde et sans cervelle.
Si tu es fatigué Adam tu devrais rentrer, ce n’est pas un ordre mais un conseil. Orlane, je vais dormir avec toi d’accord ? On va attendre Jane tout les deux dans ta chambre.
Pour une fois je suis d’accord avec toi je ne fais que envenimer les choses je vais rentrer chez moi ça sera mieux !
Adam se tourna de l’autre coté pour attraper sa veste et l’enfiler en entendant juste la voix de Orlane en fond sans entendre ses paroles mais il savait déjà qu’elle ne refuserait pas qu’il parte tant que Jesse resterait. Adam se leva rapidement et commença a aller en direction de la porte quand il entendit des petits pas derrière lui jetant un coup d’œil il vit que Orlane le suivait avec une distance respectable. Soupirant de nouveau il garda le même rythme et arriva à la porte d’entrée sans avoir dit au revoir à Gallagher mais vu que la jeune femme était derrière lui il pourrait le faire pour elle mais lui pas question.
Orlane passa devant lui et ouvrit la porte et lui saisit le poignet. Adam me bougea et essaya de se détendre le plus qu’il pouvait mais ses nerfs commençaient à lâcher peu à peu. Il lui sourit gentiment et la regarda attendant qu’elle parle.
Adam.. Je suis désolée de la tournure de la soirée.. Merci à toi d'être resté aussi longtemps...
Pas de soucis je te l’ai dis. Je ne dirais pas que j’ai passé une bonne soirée mais elle avait bien commencé et si je peux me rendre utile sa change un peu !
Bonne nuit.
Merci. Et toi essayes de te reposer. A plus tard.
Adam attendit patiemment que Orlane lui rende son poignet et lui fit un sourire d’au revoir et sortit dehors. Il sentit le vent froid s’engouffrer dans son blouson resté ouvert ce qui lui fit du bien même s’il avait toujours l’impression qu’il était brûlant comme s’il avait de la fièvre mais c’était la colère qui lui donnait cette impression. Sans un regard derrière lui il descendit le porche et prit la direction opposée de chez lui il fallait qu’il se défoule un peu avant de rentrer ou c’était sur qu’il allait réveiller au moins un de ses colocs s’il faisait du sport dans sa chambre vu qu’il finirait par taper comme une brute dans le mur.
Sans vraiment savoir où il allait il se mit en marche sans penser à rien.
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Lun 18 Juil - 12:12 | |
| esse préféra rester silencieux, évita même avec soin de chercher le regard d’Adam pour esquiver tout échange haineux. C’était la solution la plus mature à prendre ce soir, ils en avaient déjà assez fait comme ça. Le batteur venait d’attraper sa veste et s’en allait vers la porte d’entrer, Orlane à ses trousses, ce n’était qu’à cet instant qu’il releva les yeux vers eux avant que leurs silhouettes ne s’échappent dans le couloir. Ecoutant le bref échange entre les deux dans le cadre de la porte d’entré tandis qu’il était resté assis sur le canapé, coude plié sur l’accoudoir, il mordillait son pouce tout en restant attentif.
Comment il se sentait ? Il ne saurait dire. Pas particulièrement bien ni victorieux contre tout attente, cette conversation l’avait comme frustré. Il savait qu’il avait pourtant dominé l’échange, dit se qu’il avait à dire, mais ça ne s’était pas terminé comme il l’entendait. Il n’avait aussi, il faut le dire, pas choisis le bon moment. Quoi que cette conversation était devenue à un moment inévitable il voyait les choses comme ça. Il n’était cependant pas aussi fier qu’il en l’aurait imaginé, ni vraiment satisfait de la chose. Ca le laissait perplexe, et il faudrait certainement attendre sa prochaine rencontre avec Adam pour rattraper le coup.
Jetant un coup d’œil à sa main endolori, il la secoua avec une petite grimace avant de se relever, hésitant à passer de l’eau sur les petites coupures qu’avait laissé les ongles bien aiguisé d’Orlane. Sur sa paume se dessinaient quatre petites marques comme quatre petites cicatrices qui le lançaient encore un peu, observant la chose à la lumière, il se redressa en entendant la porte d’entré se refermer et un sourire qui se voulait réconfortant se dessina sur ses lèvres en voyant la silhouette d’Orlane se dessiner dans le cadre de la porte du salon. Renfermant ses bras autour d’elle en la berçant légèrement, il chercha rapidement quoi répondre à la jeune fille.
- Rien dont tu n’ai à te sentir coupable, rassures toi.
Assura t’il dans un premier temps en posant sa joue contre la tête de celle qu’il considérait comme sa grande sœur, regardant devant lui et resserrant lui-même l’étreinte quand Orlane s’accrocha un peu plus fort, de manière à essayer de la calmer.
- Il était juste fatigué et inquiet, tu le rappelleras demain pour lui donner des nouvelles et tout ira bien.
Il ne voulait pas l'alarmer, oui il lui cachait leurs discussions assez houleuses mais c’était pour son bien. Il se voulait avant tout rassurant, il y avait déjà eu bien assez de pression pour ce soir et sa mission pour le moment était de conduire Orlane dans sa chambre pour qu’elle puisse se reposer. Du coup quand celle-ci lui demanda si elle pouvait fumer avant de monter, Jesse se raidit un peu.
Il n’aimait pas qu’elle fume et elle le savait, en plus il ne savait pas si c’était la vraiment une bonne idée. Cependant tandis qu’il desserrait l’étreinte, Orlane lui jeta ce regard qui signifiait qu’elle en avait besoin, et quand bien même il était contre l’idée qu’elle se réfugie dans la nicotine il n’avait pas ce soir le cœur à lui refuser ça.
- Écoutes…
Commença t’il, de manière à se qu’elle comprenne tout d’abord que ça ne l’enchantait pas, mais sentant que cela allait peut être la faire culpabiliser plus que de raisons, il se ravisa.
- On ouvre la fenêtre de ta chambre pour que tu fumes là haut d’accord ? En plus on verra peut être Jane arrivé on ne sait jamais. Je vais tout préparer.
Esquissant un petit sourire, il passa sa main sur la joue d’Orlane avant de monter dans la chambre des Beatle/Miller. Là haut, il ouvrit la fenêtre de la pièce avant de se diriger vers le lit et de remettre méticuleusement les draps en place pour que tout sois impeccable. Un vrai maniaque du détail…
Dire qu’un peu plus tôt dans la soirée il avait songé sortir. Cette idée lui paraissait maintenant bien loin et la fatigue l’avait gagné. Il avait pris soin d’enlever ses chaussures et c’est donc avec un soupire d’épuisement qu’il s’allongea sur le lit, fermant un instant les yeux en passant son bras sur son visage. Il se redressa cependant pour pouvoir discuter avec Orlane et ne pas qu’elle pense qu’il était déjà partie rejoindre Morphée sans elle.
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Lun 18 Juil - 21:44 | |
| Adam était partit maintenant, mais je ne me sentais pas bien. Avoir vu son visage si renfermé alors qu'il savait être si doux... ça me faisait de la peine et je jetais un dernier regard à la porte d'entrée avant de retrouver Jesse pour me blottir dans ses bras comme un enfant qui vient de tomber et de se faire mal. Apparemment, ce n'était rien que la fatigue et l'inquiétude à mon égard qui avait fait que Adam s'était durci. Je m'en voulais de l'inquiéter autant, mais certains passage de ma vie avaient refait surface et je ne pouvais contrôler ma peur... J'acquiesçais alors, essayant de chasser ces images de mon esprit embrumé. J'avais juste besoin de me reposer.
Avant toute chose et sachant pertinemment que j'allais avoir droit au regard répréhensible de celui que j'appelais Chaton, je lui demandais si je pouvais fumer avant de monter. Il fallait s'y attendre, cela le fit grimacer. Je savais qu'il n'aimait pas que je fume et désirait simplement que j'arrête de fumer, mais là, j'en avais besoin. Me chargeant de lui faire comprendre par un simple regard que ce n'était pas là la cigarette du soir pour le plaisir, mais bien celle qui pourrait me détendre de mon malaise, il se radoucit un peu. Je ne voulais pas lui faire du tort, mais je ne voulais pas non plus me sentir stressée et comme « en manque » ne pouvant dormir. Jesse accepta alors que l'on monte et il me permettait même de fumer dans ma chambre. Lorsqu'il était comme ça, on aurait plutôt dit qu'il était l'aîné de notre famille recomposée, à toujours faire en sorte que j'aille bien. J'aimais notre relation, elle était forte et on se comprenait.
- D'accord... Ce serait bien oui, si elle arrivait.. Heureusement que tu es là toi !
Je lui souris, réprimant une larme que je sentais venir, touchée de ses attentions à mon égard. Il commença à monter pendant que j'éteignais le salon. Je laissais le couloir allumé, ayant bien trop peur dans le noir durant mes crises de flippe. J'avais pris une cigarette dans mon paquet et mon briquet. Je pourrais ainsi montrer à Jesse ma bonne volonté, que je ne fumerais qu'une seule clope. Je passais la porte de ma chambre et la refermais doucement. Mon ami était étendu sur notre lit, semblant exténué. Je m'en voulais de lui avoir fait passer une horrible soirée... M'asseyant sur le rebord de la fenêtre pour fumer, je posais mon bras sur la rambarde et regardais Jesse en fumant le plus possible dehors pour ne pas l'importuner. Je fumais deux trois lattes sans rien dire, regardant dehors au cas où ma Jane arriverait. Mais elle n'était pas encore là. Je l'imaginais en train de se changer pour arriver au plus vite me retrouver... Mes yeux balayèrent la rue, devinant chez qui les lumières étaient allumées ou non.
- Chaton... l'appelais-je. Tu crois qu'un jour, on l'aura ?
Il savait très bien de quoi je parlais, pas la peine d'en rajouter plus. Fixant la rue, je terminais rapidement ma cigarette, l'écrasant et la jetant ensuite dans l'allée déserte. Je refermais la fenêtre et allais à la commode afin de prendre un T-shirt pour dormir. D'ordinaire, je ne portais rien, mais là, avec Jesse, ça ne se faisait pas. Autre chose qui ne se faisait pas, c'était de se déshabiller devant les gens. Pourtant, sans complexe, je retirais mon haut, puis mon jeans comme si de rien n'était. Jesse n'était pas vraiment le genre de type qui me reluquerais avec un regard salace, je n'avais vraiment rien à craindre de lui.
- Si personne ne fait rien, je m'en chargerais... J'en peux plus de cette situation.
Puis, je mis mon T-shirt – gris avec un chaton dessus – en allant le rejoindre dans mon lit. Immédiatement, je me collais contre lui, comme une petite fille apeurée. Je pris sa main blessée dans la mienne, passant doucement mes doigts frais sur les petites cicatrices en demi-lune que je lui avais laissé.
- Je suis désolée Chaton... C'est mon rêve... Il était là et.. il a voulu voler mon bébé... j'avais un bébé ! Tu te rends compte ? Quel salaud... rajoutais-je en enfouissant ma tête dans sa nuque, fermant les yeux très fort pour ne pas pleurer. Merci d'être là... Je suis sensé te protéger et la c'est l'inverse... Merci.
Je remontais mes jambes contre mon ventre, adoptant la position fœtal, ma position de défense. La voix de Jesse me rassurait, sentir ses bras autour de moi me détendais, avec lui à mes côtés, je me sentais mieux. J'aurais presque pu m'endormir vu ma fatigue, mais j'étais trop concentrer sur le son de sa voix, ses mots, que je ne savais même pas où j'en était de mon état. |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Lun 18 Juil - 22:31 | |
| Alors qu’il contemplait la silhouette d’Orlane accoudé à sa fenêtre, la jeune fille brisa le paisible silence qui s’était installé dans la pièce, lui demandant si ‘il’ l’aurait. Elle, sa cigarette à la main, la légère brise du dehors balançant doucement quelques mèches de ses cheveux, lui, allongé sur le lit, ses yeux clair rivé vers la jeune fille, on aurait dit la un plan superbe de cinéma. Malheureusement pour eux, tout cela ne relevait pas de la fiction, les faits étaient la, se qui s’était passé s’était passé et tout était réalité. Ils s’étaient engagés dans quelques choses et de toute évidence, ils ne lâcheraient pas prise.
- Je ne laisserais pas tombé avant qu’on soit arrivé à nos fins.
Assura t’il d’une voix confiante. A part si elle le lui demandait, il ne comptait pas terminer se qu’ils avaient entrepris. Elle avait demandé son aide, il avait accepté, il était maintenant mêlé à la chose. Le comble serait que tout cela leur retombe dessus… De toute manière ‘il’ le méritait, Jesse se sentait engagé et concerné, par conséquent il ne baisserait pas les bras et resterait un soutient inébranlable pour Orlane.
Alors que la jeune fille se changerait sans complexe devant lui en ajoutant que si personne ne faisait rien, elle prendrait les choses en main, il attendit qu’elle le rejoigne dans son lit pour pouvoir avoir son regard et ainsi tenter de la rassurer plus convenablement. Passant doucement sa main sur sa joue il continua.
- Ne te met pas en danger inutilement non plus, je sais que ce n’est pas facile mais on arrivera à avoir se qu’on veux.
Esquissant un sourire en tirant légèrement sur le t-shirt de celle qu’il considérait comme sa grande sœur en voyant un chat dessiner sur le tissu, il appuya sa tête sur le dessus de la sienne, baissant légèrement les yeux en sentant qu’elle se saisissait de sa main pour constater d’elle-même que sa prise avait laissé des traces.
- Arrête de t’inquiéter comme ça… !
Souffla t’il en resserrant sa prise autour de la jeune fille quand elle s’excusait une nouvelle fois. Mais quand elle évoqua son cauchemar, il n’y avait plus rien d’amusé dans sa voix quand il repris.
- C’est passé maintenant, n’y pense plus.
Assura t’il tandis qu’elle blottissait son visage dans le creux de son cou et qu’il caressait ses cheveux pour l’apaiser. C’est fou se qu’il pouvait être doux avec elle, se laissant totalement aller à la tendresse. Il aimait être la pour elle, c’était un fait, elle arrivait doucement mais sûrement après tout à combler le creux béant qu’avait crée en lui le départ de Marilyn. Elle avait pris sa place, Orlane était devenue sa grande sœur dans son cœur.
Quand celle-ci assura alors que normalement, c’était à elle de le protéger, il secoua légèrement la tête en haussant les sourcils, un nouveau sourire se redesinnant sur ses lèvres.
- Et alors ? Qui as dit que le l'inverse n’était pas possible ? Tu n'as pas à me remercier pour ça.
L’embrassant sur le front, il ferma ensuite les yeux, susurrant doucement sans quitter sa position.
- Il faut que tu te reposes maintenant Orlane.
Lui même sentait petit à petit la fatigue le gagné, et au simple fait d'avoir fermé les yeux, il sentait ses pensées le quitter petit à petit pour rejoindre le monde des songes.
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] Lun 18 Juil - 23:43 | |
| C'était bon d'avoir le soutien de Jesse. De savoir qu'il serait toujours là pour m'aider, qu'il n'abandonnerais pas jusqu'à ce que l'on obtienne justice, tout cela me touchait énormément. Je ne pus que je lui sourire en terminant ma cigarette, pour aller mettre un semblant de pyjama. Jesse ne voulait peut-être pas que je me mette en danger, et je n'avais pas non plus envie qu'il m'arrive quelque chose, mais je n'avais pas le choix ! C'était trop douloureux de vivre avec ça ! Il le savait, il le voyait en ce moment même dans mes yeux qui le fixait.
- Ne t'en fais pas, dis-je en secouant la tête. Il faut juste que l'on puisse terminer notre mission et tout ira mieux..
Enfin, je l'espérais. Nous n'avions pas le choix ! Tout était important, et si jamais l'on se faisait pincer, je prendrais toute la faute sur moi. Je ne laisserais jamais mon petit frère de cœur avoir des ennuis. Jamais.. Il voulait me rassurer, je lui rendis le même sourire en le regardant admirer mon T-shirt. Cela me fit même légèrement rire. Un petit chat tout comme lui. Je passais ma main dans ses cheveux avant d'aller lui prendre la main. Je n'en revenais pas d'avoir eu tant de force. Je ne m'étais pas rendu compte. Il faudrait que je me coupe les ongles pour ne pas recommencer. Mon ami souffla, comme fatigué de m'entendre m'excuser, avec une pointe d'amusement dans la voix. Je lui fis une petite moue rigolote, avant de lui parler de mon cauchemar. Rien que d'y repenser, j'en avais la chair de poule.
- Je ne veux plus de ce genre de cauchemars... Ça va s'arrêter rapidement !
dis-je d'un air convaincu, prête à faire le maximum pour que ça aille, bien que je sache que mes nuits prochaines allaient être hantées par ce type ignoble.. Refusant d'y penser, je me cachais au creux des bras de mon Jesse. Il était un des rares qui parvenait à me calmer. Jane savait toujours s'y prendre avec moi, mais Jesse avait réussit à se faire tellement proche de mon cœur, qu'il pouvait le guérir lui aussi, aidant ma douce amoureuse, lui ôtant un poids des épaules. Baillant un court instant, je remerciais Jesse de sa présence chaque jour que Dieu faisait. Sans lui, je ne sais pas ce que je ferais aujourd'hui.
- Si mais.. je n'aime juste pas être comme ça, tu me connais. Je préfère m'occuper de toi, de vous !
Il le savait, aider mes amis, ma famille, c'était le plus important pour moi. Je ne laisserais jamais quelqu'un comme Jesse, ou encore Bryan ou Holden, broyer du noir. J'en était physiquement incapable tellement je les aimait du plus profond de mon être ! Je lâchais un autre bâillement, complètement épuisée mentalement et me frottait les yeux. J'entendis la voix de Jesse, lointaine car bailler atténuait les sons alentour, mais j'avais saisis le principal : Repos !! Je hochais la tête en signe d'approbation, me lovant dans ses bras, respirant son parfum au creux de sa nuque que j'embrassais doucement.
- Je t'aime Chaton... murmurais-je en fermant les yeux, me laissant bercer par sa respiration.
Je ne sentais plus vraiment mon corps. Je caressais doucement les cheveux de celui que j'aimais comme un petit frère, mes mouvements se ralentissant jusqu'à s'arrêter définitivement alors que je m'endormais, bloquant mon esprit sur le visage de Jane plutôt qu'autre chose, souhaitant rêver d'elle en attendant son retour... |
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| Sujet: Re: Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] | |
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| | | | Quand zé bu zé pu soif [Orlane- Jesse] | |
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