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Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde]

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MessageSujet: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeVen 30 Juil - 6:27

Une fois levée, douchée, maquillée et parfaitement habillée, Elin se rendit compte qu’elle ne savait pas quoi faire. Retrouver son lit sitôt était inenvisageable : elle ne s’était pas pomponnée pour son oreiller. Mais voilà, elle était prête à sortir sans avoir rien prévu… Ni même avec Zain, qu’elle n’avait pas très envie de voir sur le moment. Forcer Nora Jane à sortir ? Non. Cette fille était ennuyeuse comme la pluie et sur le moment, Elin avait envie de se sortir du cadre familial un moment. Elle avait l’impression de tourner en rond, partageant sa vie avec deux individus dont elle finirait presque par se lasser si elle ne les aimait pas.

Ne rien faire de sa journée après s’être autant appliquée à se maquiller et à s’habiller relèverait du crime. Comme d’habitude, elle arborait ce qui semblait être une lourde couche de cosmétiques mais il n’en était rien. Il y en avait suffisamment pour donner cette impression et faire parler les bavards. Sa tenue, par contre, était faite non seulement pour se sentir sexy mais aussi pour que l’on se retourne sur son passage, que ce soit pour l’admirer ou la mépriser. Cependant, elle sentait que cette petite robe en jean accompagnée de talons ne ferait pas l’unanimité… Tant pis ! Elle ne s’habillait pas pour faire plaisir aux autres mais bien pour qu’on la remarque. Et, accoutrée de la sorte, elle était sûre de ne pas manquer à sa mission…

Jetant un dernier coup d’œil très approfondi au miroir de la salle de bain qu’elle occupait depuis déjà une heure, elle empoigna deux de ses mèches derrière sa tête et de sa main inoccupée, se saisit d’une petite pince avec laquelle elle joignit les mèches qu’elle tenait de l’autre. Elle laissa retomber ses bras le long de son corps, comme après un effort, et se contempla, lançant quelques cheveux devant ses épaules pour ne pas non plus avoir l’air trop sage. Quelque chose manquait cependant à son visage qui, malgré le maquillage, faisait vide. Une ampoule éclaira tout à coup son sombre cerveau, et elle se rappela qu’elle avait deux gros anneaux qu’elle s’empressa de mettre à ses oreilles. Cette fois, elle était prête. La jeune fille remonta sa poitrine au maximum afin que celle-ci paraisse encore plus grosse qu’elle ne l’était et, après un sourire qui prouvait qu’elle était on ne peut plus satisfaite, elle quitta enfin la salle de bain humide, n’oubliant pas d’embrasser le miroir avant de fermer la porte. Elle fit alors claquer ses talons dans les escaliers qu’elle descendait en roulant des fesses, espérant ainsi attirer l’attention d’un des membres de sa famille. Seule Nora Jane réagit, lui demandant où elle comptait aller. Bonne question… Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle allait se balader, sinon elle voudrait la suivre. Bien qu’elle n’en avait pas envie, elle répondit par la plus évidente des réponses.


- Chez Zain.

Au moins, c’était crédible et cela ne demandait aucune réflexion de la part ni de l’une, ni de l’autre. Sa jumelle la laissa filer sans plus la retenir. Elle franchit donc la porte du domicile qu’elle claqua avec un plaisir inouï, respirant un bon coup l’air agréable de Magnolia Cresent, un sourire sur ses lèvres foncées de rouge. Le vent souffla et un courant d’air frais caressa sa culotte, ce à quoi elle rit : sa robe devait en effet être plutôt courte. Pas étonnant alors qu’elle soit la honte de sa famille. Pourtant, il y avait de quoi être honteux d’adopter une petite chinetoque pour faire comme les stars. Pourquoi pas un black ? Quelle horreur… Elin s’imagina tout à coup vivre sous le même toit que cette tarée de Kim Rutherford, tout juste arrivée de son ghetto. Elle n’était pas raciste, mais il fallait s’y faire et ne pas jouer les hypocrites : Heather faisait vraiment tache parmi les Hamilton. En réalité, elle l’enviait tout simplement car cette dernière n’avait jamais rien fait pour s’attirer les foudres de la petite brunette. Elles avaient été élevées ensemble et étaient sœurs malgré tout, mais Elin ne pouvait que constater l’affection que ses parents accordaient à cette enfant adoptée. Même à Aaron, et à Nora Jane. En fait, Nora aurait pu venir au monde seule, ça n’aurait absolument rien changé. Elle avait beau penser que Heather était l’intruse de la famille, il n’en était rien. L’adolescente était la seule qui ne collait pas au beau tableau de famille que sa mère tentait de garder intact, sans pour autant lui reprocher son attitude. Pourtant, c’est d’attention dont elle avait besoin, et c’était la raison pour laquelle chaque fois qu’elle franchissait la porte de la maison, elle portait un peu moins de tissu sur le corps. Au moins, certaines personnes faisaient attention à elle, comme Clyde Ainsworth. Elle pouvait en dire ce qu’elle voulait, ce trou du cul lui accordait l’attention qu’elle attendait, et son regard posé sur son décolleté ou ses fesses la flattaient bien que c’était peu élégant.

Désormais sur le trottoir, elle prit une direction tout à fait opposée à celle qui l’aurait menée chez le jeune Richardson. Elle se fit d’abord discrète, craignant que sa sœur ne se mette à la fenêtre pour la suivre du regard, puis une fois hors de portée de vue, elle se mit à faire du bruit en posant ses pieds sur le goudron du trottoir qui bordait la rue sur laquelle elle s’avançait avec grâce. Enfin, c’était vite dit… Certains y verraient un joli déhanché pour une belle carrosserie et d’autres une démarche vulgaire et provocatrice, et d’autres les deux à la fois. Peu importe ce qu’ils pouvaient bien penser, elle voulait simplement que leurs regards se posent sur elle. C’était plutôt mal parti car en regardant aux alentours, il n’y avait pas un chat. Si Magnolia Cresent était un mauvais film, on aurait pu croire qu’une motte allait surgir pour rouler à travers la rue déserte, poussée par un vent qui briserait le silence de mort s’y étant installé. Mais il y avait tout de même une personne présente, et pas n’importe laquelle : Elin Hamilton. Autant dire qu’elle ne manquait pas de se faire remarquer !

Se laissant guider par ses pas et filant en ligne droite, elle se demanda tout de même où cette marche allait la mener. Au centre commercial ? C’était tout de même un peu loin, à pieds. Le Gordon Coffee ? C’était à chier d’y aller seule, surtout si la Van Wagner était de service. Elle n’avait pas envie de se pointer non accompagnée sur son lieu de travail. Il n’y avait définitivement rien à faire… Elle ne voulait pas aller chez Zain aujourd’hui et ce serait la honte de rentrer chez elle maintenant. Elle s’arrêta donc devant la maison neuf, s’asseyant sur le trottoir. Exaspérée, elle s’accouda sur ses genoux et souffla. Que quelqu’un vienne la secourir… Peu importe qui ! Elle souhaitait juste ne pas être seule.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeDim 15 Aoû - 19:35

Quelle heure était-il ? Pff, aucune importance. Le jeune Ainsworth, lui, commençait sa journée. Il se leva donc avec la plus grande des motivations en se dirigeant vers les WC (grand rituel du réveil). Pas besoin de détaillé ce qu’il faisait là-bas, mais cependant il en profita pour se reluquer les muscles, et brosser de ses mains les trois cheveux qui lui tenaient sur la tête. Il admira aussi son tatouage ce qui soudainement endurci son visage. Malgré le taux de gamineries remplissant sa tête, grâce ou à cause des ses tatouages, il se sentait dure, tel un homme, un vrai. Il sortit du sanctuaire d’urinage, puis fit le tour de la maison à la recherche de sa mère. Puis en passant devant le frigidaire, il trouva un mot :« Va acheter de quoi te faire à manger. Bisous, maman. » Avec sur la table à côté des sous, enfin, de quoi acheter une tranche de jambon et un bout de fromage. Clyde soupira, car la flemme l’envahi d’avantage. Il alla quand même s’enfiler quelque chose à mettre, un jean, un sweet, et une casquette. Pourquoi ne pas changer un peu. Il prit les sous, son paquet de cigarettes, les clés, une capote, et parti.

La lumière du jour était dure à regarder. Clyde était obligé de plisser les yeux pour pas être aveuglé. En même temps dieu seul sait combien de temps il est resté chez lui, puis… il vient juste de se réveiller aussi. Il alluma une cigarette, et c’était parti pour aller jusqu’au centre-ville à pied.

En marchant il remarqua quelque chose d’anormal, enfin non, anormal n’est pas le mot mais de perturbant : Il n’y avait personne. Personne qui arrosait son jardin, personne qui le regardait de travers, aucun gamin qui faisait du vélo, ou encore personne qui faisait son jogging. Clyde se demanda même s’il n’avait pas manqué quelque chose, comme une pseudo-apocalypse ou seul lui aurait était épargné. Un peu comme dans « je suis une légende », peut être que bientôt il verrait des morts vivants sortir de partout. Qui sait, en ayant vécu ici plus de 5 ans on sait qu’il peut tout se passer. Mais au diable les perturbations journalière de Magnolia Cresent, Clyde avait pour seul objectif d’aller au fast food du coin, pas le temps d’aller réveiller le quartier.

Seulement, oh miracle ! Il aperçu quelqu’un sur un trottoir et pas n’importe qui, miss Hamilton en personne. Et laquelle ? La plus canon bien sur, Elin. Depuis le début de la journée, enfin le jeune perturbé semblait s’intéresser à quelque chose, enfin même si pour l’instant il s’agit de quelqu’un. Il débarqua alors devant elle, arrivant avec toujours le même rire étouffé by Clyde Ainsworth puis lui dit après avoir virilement tiré sur sa cigarette.

« Alors princesse, on attend son prince ? Me voilà ! »

Il dit ça avec un grand sourire, les bras grand ouvert, sachant très bien qu’elle n’allait pas lui tomber dans les bras mais c’est une histoire de principe.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeMer 18 Aoû - 1:33

Elin manifesta une nouvelle fois son ennui dans un long soupir qui le traduisait parfaitement. Levant les yeux au ciel, elle en vint à espérer le crash d’un avion histoire qu’il y ait un petit peu de mouvement, pour faire sortir les comères de service qui pourraient éventuellement se manger un débris en pleine face. Sa mère, par exemple… Ce serait marrant ! Du moins, ça l’était dans sa tête, mais il ne faisait aucun doute que ce serait tout de même moins drôle si cela venait à arriver…

Le désespoir commençait réellement à s’emparer de la jeune fille qui s’était finalement résolue à rentrer, prétextant à sa sœur que Zain n’était pas chez lui. Elle ne trouvait cependant pas la motivation de se lever. L’idée même de devoir revenir sur ses pas pour passer une autre journée en compagnie de sa taciturne de jumelle ne l’enchantait vraiment pas. C’est pourquoi elle resta encore assise un moment, à broyer du noir et à mourir d’ennui. Elle eut peut-être bien fait d’attendre encore un petit peu, car des ricanements aussi agaçants que flatteurs firent instantanément résonner une alarme dans sa petite tête.


* Merci… * pensa Elin, tout en sachant qui s’approchait d’elle. Elle ne savait pas réellement si elle devait sauter de joie ou hurler d’horreur. D’un côté, ce pauvre mec tombait à pic : elle se faisait chier et avait besoin qu’on complimente son apparence, surtout vu le temps qu’elle avait mis à se préparer. Mais de l’autre, il était tout de même sacrément relou, le Clyde ! Mais, malgré tout ce qu’elle pouvait dire sur son compte, elle l’adorait. C’était le genre de rustre gaillard qui vous lançait des regards provocateurs et qui n’avait aucune manière, mais par qui on se sentait irrémédiablement attirée, comme si tout à coup la vulgarité avait du charme. Mais surtout, car il était loin d’être très attirant, l’importance qu’il accordait à Elin et les commentaires sur son physique et surtout, l’intérêt qu’il semblait prêter à son corps la flattaient au plus haut point, même si son désir était exprimé d’une façon plus ou moins directe.

Au début, elle fit mine de ne pas le voir arriver, bien que par-dessus son épaule, elle avait distingué sa silhouette et entendu le bruit de ses pas et de ses ricanements. Elle ne se retourna que lorsqu’il prit la parole, l’air blasée alors que quelques secondes plus tôt, elle souriait à l’idée de ne pas être seule. Dès qu’il la voyait, il donnait l’impression de se sentir obligé d’aller la voir, ce qui n’était pas pour lui déplaire et ainsi la flatter encore plus.
À la petite remarque servant d’introduction au jeune homme, Elin eut une réponse immédiatement en tête. Lui, un prince ?
L’adolescente se releva langoureusement et lui fit face pendant un moment de silence pesant mais qui se voulait sensuel, de par les regards qu’elle lui lançait. Elle le scruta de la tête aux pieds, n’hésitant pas à insister sur son entrejambe qu’elle espérait voir grossir rien qu’en y portant son regard. Elle revint cependant à rapidement au visage arrogant du jeune homme car celui-ci n’avait pas froid aux yeux, et s’il voyait qu’elle regardait sa queue, il serait capable de la sortir. Il l’avait déjà fait, alors elle se méfiait…


- J’ai sûrement pas envie d’avoir à t’embrasser pour que tu te transformes en prince… Désolée ! lança-t-elle gaiement en lui tapant sur l’épaule, comme pour le réconforter.

Lui, un prince… Cela relevait du pur paradoxe ! Cependant, son assimilation à une princesse ravissait la demoiselle, mais elle ne pouvait le rendre au garçon. Pourquoi ? Et bien, d’abord, elle ne le pensait pas et en plus, c’était amusant de le rejeter. Elle avait beau faire croire que cela l’exaspérait, elle adorait et en redemandait toujours plus. Seulement, elle ne pouvait pas se permettre de le montrer, autrement il penserait qu’elle serait attirée par lui, ce qui n’était pas du tout le cas. Loin de là, oui…


- Je me croirais sérieusement dans un film d’horreur ! La rue déserte, la maison abandonnée, la jeune héroïne et… le monstre, dit-elle sur un ton moqueur avec arrogance. Oui, Clyde était monstrueux.

En soi, il était plutôt banal. On ne pouvait pas réellement dire qu’il était laid, mais en tout cas, tout dans son attitude était dégoutant. Il en résultait donc un résultat assez moche mais il était le genre de garçons qui avait attiré Elin à une époque : rebelle, négligé, vulgaire… Une sorte de bad boy. Il dégageait cette puanteur sexuelle qui avait un temps plu à la demoiselle Hamilton, le genre d’attitude qui lui donnait des envies de sexe bestial. Cette époque semblait résolue, car malgré ses apparences pour le moins frivoles, Elin ne vivait plus pour de sexe et d’alcool comme par le passé. Elle avait trouvé en Zain Richardson le garçon parfait, loin du simple coup d’un soir qui ne l’attirait que par son physique, même s’il fallait dire qu’il n’était pas vraiment à plaindre…

Craignant qu’il ne trace sa route si elle ne faisait que le charrier, Elin pensa à ajouter quelque chose à une connotation sexuelle pour le retenir auprès d’elle. Elle se lança donc et demanda, l’air ironique et assez arrogant, pour ne pas changer :


- Alors ? T’en as finalement eu marre de te branler et t’as décidé de prendre l’air ?
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeMar 24 Aoû - 19:01

Sans étonnement, Clyde se fit séchement repoussé. Lui se prenant pour un prince se faisait passer pour un crapaud. Seulement il acquiesça sa métaphore d’un reniflement mais ne détourna pas son regard de cette créature malicieuse se trouva devant lui. Seulement, il savait très bien qu’elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle disait. Il savait que si elle avait constamment cette fière allure c’était justement parce qu’elle s’amusait à le rejeter. Elin Hamilton en toute sa splendeur, tenace, cruelle, belle mais tellement faible au finale. Clyde essayer de la cerner un peu plus chaque jour, il analyser le moindre de ses comportements pour arriver à lui faire avouer tout ses tords. Et oui, Clyde attend encore le jour où la princesse se mette à son jour à genou pour lui dicter des mots d’amour. En attendant, il ne serait la séduire, non pas qu’il n’en avait pas envie, mais parce que cela demander trop d’effort pour qu’il prenne la peine de rentrer dans la bataille.

Alors qu’il restait serein devant elle, il l’écouta calomnier sur notre chère rue et lui-même. Un monstre ? Après ces mots là il haussa les épaules mais était bien d’accord avec elle sur la rue déserte et la maison abandonné. Etait-ce un hasard qu’ils se trouvaient tous les deux, au même moment de la journée, devant la maison inhabitée et en plus de ça seuls ? Clyde se passa un bon nombre de films dans sa tête censuré moins de 16 ans qui lui fit échapper un petit sourire coquin. Et de ce petit rire coquin il ne pu s’empêcher de rire montrant bien à Miss Hamilton que ses réflexions ne l’atteignait pas. Il lui répondit sur le même ton :

« Pas besoin de sortir tes grands airs, car je sais que tu as une énorme envie que le monstre s’occupe de toi. » Dit-il en lui soufflant un nuage de fumer dans son visage qui restait parfait dans toutes les circonstances.

Il aurait bien continué à la taquiner, lui dire tout ce qu’elle désirait entendre, mais il était temps de faire une pause dans son rôle de petit toutou. Son ventre l’appelait à l’aide pour que Clyde cesse enfin son petit jeu. Donc il comptait partir, recula d’un pas et lança un dernier petit regard pervers sur Elin et ses formes féminines. Seulement, cette dernière arriva à garder son attention.

« J’étais parti pour me remplir le ventre mais quelque chose d’autre à prit toute mon attention. Seulement, je pense que je préfère encore aller manger sandwich. »


Sur ces mots il envoya un baiser en l’air puis se retourna pour continuer sa route. Seulement, il bloqua devant la maison tout neuve qui se trouvait juste en face d’eux. Il avait trouvé encore mieux que d’aller manger un sandwich. Il se retourna de nouveau et enchaina :

« Ou alors, tu peux amener ton jolie petit cul et venir avec moi dans cette maison. » dit d’un ton assuré et amusé la foi tout en désignant la maison neuve du doigt.

Il avança alors, déterminer, sans vérifié que la belle princesse le suivait, vers cette nouvelle destination. Il admira l’allé principal, puis le grillage et l’escalada sans prendre garde à si quelqu’un le regardait ou non. Arrivé de l’autre côté il regarda Elin à travers les barreaux puis lui cria :

« Alors c’est simple, t’as le choix entre rester ici à te faire chier toute seule, ou venir avec moi. »
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeDim 29 Aoû - 5:15

L’assurance de ce mec avait quelque chose de sexuellement très attirant. Elle avait beau le nier, il était son genre. Enfin, il l’avait été, car désormais c’était une époque révolue. Adieu le célibat, bonjour la vie de couple. Cela pouvait paraitre niais mais, même si elle ne s’imaginait pas rester avec Zain très longtemps, une lueur d’espoir quant à la longévité de leur relation continuait à survivre en elle. Au fond, elle savait que leur couple n’était pas fait pour durer, ils étaient bien trop différents : Zain était un garçon posé et terriblement adorable, Elin était une peste provocatrice tellement superficielle… On disait que les opposés s’attirent, mais dans leur cas, cela restait à prouver.
En tout cas, la vie d’Elin aurait été bien plus facile si elle avait continué à fantasmer sur des pourris comme Clyde, des mecs qui ne se soucient que du sexe et pas de ses effets sentimentaux. Elle aurait pu vivre au jour le jour, couchant avec n’importe qui, mais elle avait décidé que coucher avec n’importe qui ne serait pas la meilleure façon de faire parler d’elle et surtout d’avoir une bonne estime d’elle. Elle regrettait parfois certains de ses nombreux coups d’une nuit lorsqu’elle se trouvait avec Zain, et se rendait compte qu’elle aurait été bien malheureuse si elle n’était pas tombée sur ce garçon. Il l’avait aidée à se relever de la perte de sa sœur, ce que Clyde n’aurait sûrement pas aussi bien fait. En attendant, c’était cet énergumène qui se trouvait face à elle, et elle devait faire avec. Non pas qu’elle ne l’appréciait pas, bien loin de là… Elle allait d’ailleurs lui montrer à quel point elle l’aimait en lui offrant une moue tout à fait ridicule, se voulant pudique mais coquine à la fois, et dit d’une petite voix :


- Oui, j’ai été une très vilaine, je mérite une fessée, et je suis sûre que le monstre se fera un plaisir de me la donner !

Sa réplique et l’attitude qu’elle avait adoptée, rentrant sa tête au possible pour se soumettre à Clyde, rendait une impression de mauvais jeu d’actrice tiré tout droit d’un porno bas de gamme aux dialogues tout aussi ridicules. Mais bon, ça devait être le genre de cochonneries qui plaisaient à Clyde, qui devait être amateur de pornographie. Elin n’aimait pas cela. C’était juste du sexe dénaturé et pas du cinéma. Mine de rien, sous ses airs frivoles, la jeune fille avait tout de même pour ambition de devenir actrice. Elle avait donc déjà vus et revus de grands classiques, qu’elle regardait en général avec Nora, qui faisait preuve d’un courage et d’une patience à toute épreuve pour supporter les remarques acerbes de sa sœur, se permettant parfois de lui demander de se taire de la façon la plus conventionnelle et soumise possible.
Le problème n’était pas que voir une fille se faire culbuter la dérangeait plus que cela, mais ce « cinéma » était tout simplement dénué de toute forme artistique : aucun jeu d’acteur, aucune histoire, du sexe et encore du sexe. C’était assez pathétique, mais plutôt marrant. Il était clair que le public auquel ces films étaient destinés se fichaient éperdument des talents des comédiens qui y figuraient et prêtaient surtout attention aux mensurations des actrices. Le Ainsworth devait vivre dans un vrai porno car on aurait bien dit qu’à ses yeux, tout ce qui comptait était le tour de taille de l’adolescente et la culbuter. Elle était sûre qu’il irait jusqu’à imiter les grognements qui accompagnaient chaque coup de reins.
Bien qu’elle reçut la fumée de Clyde en pleine figure, elle resta impassible. L’envie de tousser la prit, mais elle préféra s’étouffer en silence que montrer un semblant de faiblesse. Elin était déjà assez petite de taille et le jeune homme la surplombait largement, c’était suffisant. Elle avait déjà fumé, mais la cigarette et autres drogues avaient plus d’inconvénients que d’avantages. Elle ne s’en était pas privée à une époque, celle où elle aimait les types comme celui qui se tenait face à elle.

Un peu vexée que le garçon la quitte au profit de son appétit, Elin lança instinctivement :


- Quoi, ta maman t’a pas fait de sandwiches ?

Elle se cacha les yeux de ses deux mains et fit mine de s’apitoyer sur le sort de Clyde. C’était peut-être mesquin, car sa mère était divorcée et cette remarque ne ferait que le lui rappeler. Mais lorsqu’elle vannait quelqu’un, Elin avait soi en tête quelque chose de bien blessant et de plus recherché que ça n’en avait l’air, soi quelque chose de totalement hasardeux lâché sur le moment. Dans le cas présent, il s’agissait de la seconde option. De toute façon, Clyde devait être bien trop fier et macho pour tirer la moindre larme.

Lorsqu’il parla de joli petit cul, Elin fut flattée pour deux raisons. La première était logiquement l’intérêt que le jeune homme semblait y prêter, ce qui ne pouvait que faire jubiler l’adolescente même si elle s’évertuait à prouver le contraire. La deuxième étai le choix de l’adjectif « petit » car, en plus de le trouver joli, Clyde le trouvait juste comme il fallait, pas gros donc. Il savait y faire avec les femmes, c’était certain. Quelle ironie ! Elin se demandait tout de même comment certaines filles pouvaient tomber dans son jeu. Elles devaient être aussi farouches que Nora et croire à de belles paroles, ne sachant bien évidemment pas ce que c’est car on ne leur en dit jamais. Toute personne censée saurait pertinemment qu’il n’y avait rien de beau dans ce que disait Clyde. C’est pourquoi les filles qu’il se tapait devaient avoir un problème affectif. Du moment que Popole se faisait plaisir, il ne devait pas s’en plaindre et tout le monde était gagnant dans l’histoire : les filles avaient l’impression d’être aimées le temps que Clyde éjacule. Enfin bon, elle pouvait également se tromper…

L’assurance du voyou devenait irritante aux yeux d’Elin, qui n’aimait pas se voir mise au pied du mur à devoir accepter ce qui lui paraissait être un ultimatum. En effet, il lui laissait le choix de partir ou bien de le suivre, tout en sachant pertinemment qu’elle accepterait la seconde option par dépit. Elle le regarda cependant avec une lueur de défi dans le regard, laissant planer le doute sur sa réponse pourtant évidente. Elle était sûre que cet affrontement du regard ne ferait pas peur à Clyde, qui ne baisserait sûrement pas les yeux par arrogance et fierté. Elle finit par s’avancer lentement près du grillage, posant ses mains dessus et, tout en continuant à fixer le garçon dans les yeux, finit par ouvrir la bouche et dire dans un rictus :


- Alors tu m’aides à l’escalader, ce grillage ?

C’était l’occasion rêvée pour tâter les muscles du jeune homme et le faire se sentir comme un vrai ours et, pour lui, de tripoter la miss Hamilton. Ils n’attendaient que ça, même si Elin se fichait éperdument des petits muscles de Clyde.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeMar 31 Aoû - 20:33

Elin était vilaine. Une vilaine fifille, bien sur, trop classe pour faire parti des filles que l’on voit dans les films X, mais assez pour faire parti des conquêtes du jeune Ainsworth. Enfin, c’est ce qu’il s’affirmait de jour en jour. Elle aussi le sait, mais elle ne le comprend pas encore. Le sexe qui sortait de sa bouche était animale, sauvage, presque vulgaire, de quoi rendre hystérique la famille McClair, et faire grogner Clyde. Seulement il se retenait de divulguer toute allusions qui pourrait la rendre encore plus narcissique, il a un peu de dignité quand même ! Enfin, dignité n’est pas le bon mot sachant toutes les prouesses qu’il a fait, mais ce serait plutôt de la fierté. Et alors qu’il se trouvait en face d’elle il ne cessait de se dire à chacune de ses phrases " non non Clyde, tu ne tomberas pas à ses pieds ". Bien qu’il soit assez fou pour faire n’importe quoi pour quelqu’un, l’amour qu’il ressent pour Elin était purement admiratif et sexuelle. Oh oui, il savait que tout les deux auraient pu reproduire le volcan de Pompéi si ce Zain Richartruc n’était pas au milieu.

« Alors tu m’aides à l’escalader, ce grillage ? »

Même si ce n’était pas l’effet voulu, Clyde trouva Elin trop mignonne. Il ne lui manquait plus qu’une moue de petite fille gentille pour ressembler à sa sœur. Tout ceci l’amusait beaucoup d’ailleurs, le fait que « Mademoiselle » est besoin de lui était un coup en plus sur sa fierté. Il ne l’aida pas de suite, la regardant de haut pour voir si elle aurait quand même pu se débrouiller sans lui mais il ne résista pas longtemps à lui venir en aide. Il refit donc demi-tour en escaladant une nouvelle fois sans trop de problème. Arrivé de l’autre côté il s’appuya contre le grillage la regardant d’un regard mesquin puis lui dit d’une voix moqueuse :

« Je te l’avais bien dis que j’étais un prince … »
Il sourit et se pencha en avant, les mains jointes pour lui faire la courte-échelle. « Votre altesse… »

Cette dernière ne se fit pas prier et y alla d’un pied ferme. Quant à Clyde il ne pu s’empêcher de regarder son postérieur très proche à présent de ses yeux. C’était inévitable, il aurait même eut envie de tout lâcher pour pouvoir tâter le chef d’œuvre, mais se reteint, s’imaginant beaucoup plus prometteur ensuite. Après qu’Elin est rejoint avec difficulté l’autre côté du grillage, Clyde s’empressa une 3ème fois de l’escalader et de se retrouver rapidement au côté de son "amie". Puis il alla en éclaireur visiter les lieux.

« Il y a quoi à faire d’intéressant ici… »

Il entendait à ses arrières la jeune Hamilton le suivre, mais pour aller où ? La maison était fermée à clef, la piscine était vide, et tous les volets étaient clos aussi. Clyde s’immobilisa et espéré trouver une idée très rapidement, car pour une fois qu’il était seul avec Elin Hamilton, ne rien faire n'était pas envisageable.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeDim 19 Sep - 0:15

[Et voilà ton cadeau ! Désolé de l'attente mais j'avais pas vraiment le temps depuis la rentrée :s (on devait s'en parler d'ailleurs, 1ère L Very Happy ) et encore joyeux anniversaire même si c'est passé ! Wink ]

L’attente parut assez longue, et Elin ne daigna pas baisser les yeux et lâcher le jeune homme du regard alors que celui-ci semblait tout fier qu’elle lui ait demandé un tout petit service, qu’elle lui rendait en réalité plus que lui étant donné qu’il aurait tout le loisir de la toucher et de la mater. Malgré l’air dédaigneux qu’elle arborait, elle tâchait d’avoir l’air le plus séduisante possible de façon naturelle et pas exagérée du tout, mais doutait qu’elle y parvenait réellement. Elle préféra y renoncer plutôt que d’avoir l’air ridicule et surtout de lui donner l’impression qu’il était important alors que manifestement, ce n’était pas le cas.

Certains trouveraient peut-être l’attitude de l’adolescente envers le garçon tout à fait hautaine, méprisante et injustifiée, mais en réalité, elle prenait plaisir à le traiter de la sorte. Elle savait qu’il en redemandait et qu’elle n’allait pas se priver de lui en redonner. C’était un peu une sorte de flirt, en fin de compte, sauf que les insultes et les piques jouaient ici le rôle de barrières. Elin savait pertinemment que si elle se laissait aller, elle pourrait bien finir dans le lit de Clyde, ou du moins l’avoir en elle car cela pourrait très bien avoir lieu sur le sol ou contre un mur. Qui savait, avec un tel chaud lapin ?
En tout cas, il était certain que si elle avait été célibataire, elle aurait désiré coucher avec lui, mais la tension sexuelle qui planait entre les deux jeunes gens était bien trop jouissive pour risquer de tout gâcher en cédant à la tentation. Elle ressentit d’ailleurs cette tension en se penchant sur le jeune homme, n’hésitant pas à frotter sa poitrine contre lui, afin de passer de l’autre côté de la barrière. Il la traitait comme une princesse et elle adorait ça, mais c’était justement parce qu’elle ne cédait pas qu’il agissait de la sorte. Une fois essayée, elle n’aurait probablement plus représenté aucun intérêt aux yeux de ce coureur de jupons, qui semblait manifester bien plus d’intérêt pour la nymphette Joy King aux tendances autodestructrices que pour la dévergondée et exubérante Elin Hamilton, qui n’était rien d’autre qu’une chatte à sauter. Cette infériorité la frustrait, et même l’amour de Zain n’y changeait rien. Elle voulait plaire à Clyde, elle voulait être la seule pour qui il pourrait ressentir un semblant de sentiments. Oui, c’était mesquin étant donné qu’elle ne les lui rendrait pas, mais c’était ce qu’elle souhaitait : de l’attention, toujours plus, se sentir aimée plus que désirée.

En attendant, elle y allait volontiers.


- Merci, mon valet…

Elle posa les pieds au sol et se tordit les pieds mais plutôt que d’avoir l’air embarrassé, elle transforma cette chute évitée en une invitation à la rejoindre, marchant à reculons et arborant une moue séductrice. Malgré tout, le jeune homme reprit vite les devants, comme s’il voulait imposer sa supériorité masculine. C’était ridicule, car Elin le tenait par les couilles et pouvait en faire ce qu’elle voulait. Du moins, il en était ainsi dans son esprit narcissique.
Pour un baiseur compulsif, un fumeur assidu et un drogué occasionnel – ou pas – le Ainsworth semblait assez mal informé sur la maison abandonnée du quartier. La jeune Hamilton connaissait cette maison et savait comment y entrer. Elle prit donc le garçon par la main et jubila intérieurement de la douceur de ses mains. Elle avait bien fait de mettre de la crème hydradente…


* Il le sentira peut-être un peu plus quand je le branlerai * ne put s’empêcher de penser Elin, étouffant un petit rire qu’elle seule comprenait.

En faisant ça, elle espérait bien entendu s’assurer qu’il la suivait bien mais aussi et surtout provoquer quelque chose chez lui. Plus que de le tenir par les couilles, elle voulait faire ce qu’elle voulait de son cœur et lui retourner complètement la tête. Pourquoi ? Tout simplement pour se sentir désirable, désirée et aimée. Peut-être aussi pour d’autres raisons, comme la jalousie, certes. En effet, cela la gênait un peu, même beaucoup, d’être une fille parmi tant d’autres à ses yeux, et d’avoir l’impression d’être moins importante que Joy King. Tout ça parce que sa mère était morte ! Si elle avait besoin de ça pour attirer l’attention, cette pauvre fille… Elle avait beau la mépriser, être proche d’elle ne pourrait être que favorable pour Elin. Elle se retrouvait un peu sous le feu des projecteurs en côtoyant la fille de la commère assassinée récemment. C’était tout à fait odieux de penser comme cela, surtout qu’Alicia était une amie proche de la famille Hamilton, mais c’était sa façon de lui rendre hommage dirons-nous, comme se servir du décès récent de sa sœur pour verser des larmes plus facilement. C’était quelque chose qu’elle se gardait bien de confier, surtout pas à sa jumelle ou à ses parents, ni à sa grande « sœur », ou plutôt la petite bol de riz de la famille, ni à son « frère » dont elle se fichait.
Pourtant, Elin ne voyait pas ce qu’il y avait de mal dans le fait de se rappeler la perte de Tessa pour pleurer. Elle savait au moins allier l’utile au désagréable et faisait quelque chose de constructif d’une chose aussi sérieuse et déprimante. Ça ne faisait pas d’elle une salope froide et sans cœur pour autant, elle ne feignait pas la tristesse lorsqu’elle y repensait et c’était exactement ce qu’elle recherchait : le naturel. Elle n’avait pas besoin de cela pour avoir l’air convaincant mais elle assurait au moins ses arrières.

Mais en cette journée, elle ne pensait qu’à Clyde Ainsworth, qui était sien. C’était le moment ou jamais de le faire tomber à ses pieds. Ils étaient tout ce qu’il y a de plus seuls, en espérant qu’il n’y avait aucun drogué en train de prendre sa dose dans la maison. Elle le guida, toujours par la main, à l’arrière de la maison. Là, elle observa une petite fenêtre au ras du sol qui menait à la cave. Elle se mit accroupie et la poussa de toutes ses forces. La fenêtre lui résistait mais céda finalement à ses gémissements et grimaces. Lorsqu’elle s’ouvrit, la jeune fille perdit légèrement l’équilibre mais au lieu de s’attarder sur ce détail, elle observa Clyde et lui ordonna presque :


- Descends en premier, tu pourras m’aider ensuite.

Elle se releva sans le lâcher du regard, l’air imperturbable. Elle effleura du bout des doigts la main du jeune homme et esquissa un petit sourire, laissant légèrement apparaitre ses dents d’une blancheur qui paraissait trop éclatante pour être vraie. Elin en prenait grand soin et était assez pointilleuse, comme sur tout le reste d’ailleurs. Elle ne voulait pas avoir l’air sale ou désordonnée, elle ne trouvait là absolument rien de sexy, sauf peut-être chez quelqu’un comme Clyde… Son air négligé faisait son petit effet, c’était vrai. Mais tout de suite, c’était elle qui devait lui faire de l’effet. Son regard mêlait candeur et sexualité. Dans sa tête, elle essayait de surpasser le regard suicidaire et vulgaire à la fois de l’autre putain de Joy.

Zain Richardson ? Elle l’oubliait le temps d’une journée. Il en allait de même pour Nora Jane Hamilton. Aujourd’hui, le mot d’ordre était Clyde Ainsworth, ou plutôt Elin Hamitlon… Elle ne savait pas exactement pour qui elle agissait en priorité. En tout cas, elle n’avait pas là l’impression de trahir d’une quelconque façon son petit copain. Elle ne se sentait pas le moins du monde trahie quand il se donnait du plaisir devant une photo d’Eva Longoria, son fantasme, juste complexée. Pourquoi devrait-il râler s’il venait à apprendre que sa copine avait tenu la main de Clyde Ainsworth ?
De toute manière, elle n’allait pas coucher avec lui. Il n’aurait rien de sa part, pas même une petite pipe. Il était hors de question de céder, par respect pour son petit ami mais aussi pour entretenir le désir et faire mourir d’envie ce mec qui allait probablement s’emballer pour un rien. La journée s’annonçait donc passionnante et prometteuse, et fructueuse espérons.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeJeu 30 Sep - 20:34

[Hihi voilà voilà! Avec du retard, mais dans l'espoir que ça te plaise et que tu réponde vite! On se voit bientôt sur la CB Razz]

Le jeune Ainsworth avait l’habitude des contacts avec une fille - ces mots sont d’ailleurs trop légers pour montrer de quoi il avait vraiment l’habitude-, mais il n’avait pas l’habitude des gestes romantiques et sensibles comme de se tenir par la main. Lorsque qu’il senti la main fraiche et douce d’Elin, son bras se mit à vibrer jusqu’à son épaule, ou plus loin encore. Il tenta de cacher cette sensation en crispant d’avantage son visage. Heureusement que la miss était bien trop occupé à le guider pour apercevoir cette évènement. Sinon elle aurait vu un jeune homme, les dents serrées, les poumons gonflé et les yeux au ciel, entrain de se demander quand cette sensation allait s’arrêter. Il pensait aussi à ce que signifié cette acte simple et sans aucune ambigüité en général, même la situation était plus ambigüe qu’autre chose. Enfin bref, il se relâcha en soupirant, et tout revenu à la normal. Il continue de se laisser bêtement et vainement trainé par la belle rousse qui lui servait de guide. N’allait pas penser de suite que Clyde est tel un petit chien qui suit sa maitresse de partout, il sait être un mec des fois, le genre de mecs qui prend les commandes, le macho par excellence, qui traite les femmes comme une minorité et comme un divertissement. Enfin, dieu seul sait comment et quand l’homo-sapiens qui rote, boit et se gratte les couilles dénommé Clyde Ainsworth évoluera. Pour l’instant, il a l’air assez mature cependant.

Ils se retrouvèrent derrière la maison, le côté caché des « autres », Clyde jouissait à l’idée qu’Elin l’avait emmené ici pour asservir à son besoin de sexe. Il se demanda comment et de quelle manière elle allait s’y prendre, après tout avec Elin l’excitation devait être rapide, voir une partie de plaisir même pour un mec doté d’un trouble de l’érection. Seulement il fit bien déçu, lorsqu’il la vit s’abaisser seulement pour essayer d’ouvrir la fenêtre, et non pour autres idées perverses qui lui seraient passé par la tête. Il leva les yeux au ciel, même si ce n’est pas dans les nuages, les fils électriques et encore moins en dieu qu’il trouvera pourquoi Elin n’est pas aussi cochonne qu’il aurait voulu.

Clyde ressentit encore ce petit frisson lorsque de nouveau les petits doigts d’Elin vagabonder sur sa main. Il la regarda, essayant en vain de reproduire son regard de séduction. Il suivit ses ordres à la lettre. Mais pour ne pas passer pour son chevalier servant, il lança un soupire insistant et roula des yeux. Signe de mécontentement (même s’il crevé d’envie par lui-même de descendre.) Soit, après les ordres de mademoiselle, il descendit. Il fit comme il put, s’accrocha à ce qu’il lui passait par la main, heureusement ce n’était pas bien haut, enfin… le sol devait se trouver à un ou deux mètres. Arrivé à pied joint sur un sol ferme, il releva la tête un peu ébloui par la seule source de lumière de cette pièce puis dit à Elin qui le regardait à présent :

« Attends-moi ici chérie, juste le temps d’expulser les rats et les fantômes. »

Il lui lança un sourire moqueur juste avant de partir se perdre dans le noir de la cave.
Il faisait noir. D’un noir effrayant, il y avait même quelques rayons de lumière permettant de construire des ombres tout à fait farfelus. Digne d'un film d'horreur. Seulement, Clyde y faisait guerre attention, cherchant à ne pas se prendre les pieds dans un meuble ou autre chose qui pourrait trainer. Il trouva l’escalier après quelques minutes de descente en terrain inconnue. Cet escalier rejoignait le salon et tout le rez-de-chaussée. Après avoir passé ce passage au noir, il entra dans l’environnement spacieux et éclairé de la maison inhabitée. Il ne put s’empêcher de siffler d’admiration devant cette espace. Rien qu'en ayant franchi le salon et la cuisine, Clyde était en admiration. Il se demanda pourquoi sa foutu mère n’avait pas prit le n°9 au lieu de ce stupide n°27. Bon, c’est sur que pour habité ici il aurait fallu avoir le double de ce que gagnait sa mère mais il pensa aussi aux soirées qui aurait pu se déroulé ici et était un brin déçu.

Il failli presque oublier Elin, l’être tendre et délicat qui l’attendait dehors, surement grogneuse du non-retour de Clyde. Il sortit par la porte d’entré, réussissant à la déverrouiller de l’intérieur. Il essaya de faire le moins de bruit possible pour sortir. Il contourna la maison, pour rejoindre sa bien aimé puis l’aperçu à croupi devant la fenêtre ouverte, se demanda surement où était passé son preux chevalier. Et sous cette apparence de princesse en détresse, perdu dans un endroit inconnue, Elin reflétait un autre aspect que cette femme fatale habituelle, mais plutôt comme si son vrai visage ressortait, "la fille fragile qui a besoin d’être protégé", il en tomberait presque amoureux.

Il rit d’un rire étouffé, un peu puéril, puis soudainement et brusquement, il couru dans sa direction expulsant un cri des plus assourdissant qu’il ait pu produire, à en faire voler les oiseaux et hérisser les habitants du quartier. Bien sur, ce cri n’était pas destiné à tuer la gorge de Clyde mais à faire peur Elin.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeDim 9 Jan - 16:14

Chérie ? Entendre ce mot de la bouche d'un parasite comme Clyde qui ne jurait que par le sexe était vraiment risible. Ce genre de petite attention qui se voulait romantique sortait en général de la bouche de garçons comme son petit copain, Zain. D'ailleurs, sans le lui avouer, la jeune fille trouvait ce type d'appellation parfaitement mièvre. Elle ne partageait cependant pas son point de vue avec son bien aimé, craignant de le vexer. Elle préférait sourire légèrement et se retenir de pouffer. Cependant, elle ne ressentit pas du tout cette envie de se moquer avec Clyde, au contraire, elle éprouvait plutôt de la surprise. Bien sûr, c'était toujours ridicule, surtout venant d'un jeune homme qui se voulait être un porc qui réfléchissait uniquement avec son gland et dont le visage y ressemblait d'une façon troublante, mais Elin fut presque flattée. Cela ne voulait pas dire que les petits mots doux de Zain ne l'atteignaient pas, mais ils étaient plus prévisibles que ceux de Clyde. Ce n'était pas pour autant qu'elle était conquise ou totalement séduite : le Ainsworth n'avait malgré tout aucune chance avec la Hamilton.
Mais bon, c'était comme pour le reste : tous les compliments étaient bons à prendre, surtout venant d'un garçon qui ne pensait qu'à coucher avec des filles et ne s'attardait sûrement pas à flatter leur égo. Quoi qu'elle n'en savait rien, peut-être qu'elle n'était pas tant une exception qu'elle ne l'imaginait en réalité. Le doute s'empara d'elle mais fut vite balayé par une envie de tester le jeune homme et de le séduire comme aucune fille ne l'avait encore fait. Elin n'avait aucune idée de quel genre de fille oserait bien tenter de séduire cet énergumène, mais elle n'avait pas le temps de mener une étude détaillée sur toute la gente féminine du quartier pour connaitre leurs méthodes, car elle avait les siennes : il s'agissait de le flatter d'une façon toujours distante, que ce soit par le contact tactile ou certaines attentions qu'aucune autre fille n'imaginerait avoir envers le garçon.

Pourtant, l'adolescente sentait toujours peser sur elle une menace : l'espèce de cliché ambulant qu'incarnait Joy King, une sorte de nymphe dépressive aux tendances suicidaires et qui se trouvait entre la pute fashion et la pute rock, un style négligé mais calculé au millimètre près, un beau visage dévastateur aux traits fins, un regard charbonneux qui révèle une certaine vulnérabilité mais aussi un vice qu'on essaye de cacher sous des airs de fausse sainte ni touche. Elin la méprisait, mais comme sa mère était morte qu'on parlait beaucoup d'elle, la jeune fille essayait de se lier d'amitié avec la salope de King.
Cette fille menaçait Elin de ne plus être le seul centre d'intérêt de Clyde en matière de sexe. Elin n'était pas du genre à faire fantasmer les hommes, bien qu'elle fasse tout pour que ce soit le cas, alors se mettre le plus gros pervers de Magnolia Cresent dans la culotte était certes une solution de facilité mais un début.
Le mieux pour l'instant était de ne pas y penser et de ne pas s'embarrasser de questions superflues. Il fallait agir avec conviction et éclipser cette dépravée de l'esprit de Clyde. Pour se réconforter du succès que rencontrait sa rivale auprès des hommes du quartier, Elin se disait qu'ils n'en avaient qu'après sa chatte plusieurs fois visitées par un nombre incalculable de sexes, alors qu'elle, elle avait un petit copain qui l'aimait. C'était loin d'être le cas de Joy, qui devait être malheureuse. Elin aussi était malheureuse de se sentir comme une boulette qui prétendait à un titre trop important pour elle, mais elle avait quelqu'un sur qui s'appuyer. Certes, elle se servait de Zain pour se rassurer, mais elle l'aimait malgré tous les enjeux égocentriques de leur relation et tout l'intérêt qu'elle y trouvait. Ce n'était sûrement pas un Clyde Ainsworth qui saurait la rassurer à la façon d'un Zain Richardson, qui lui faisait prendre conscience de ses - rares - valeurs et non pas du joli petit cul que lui faisait la jupe du jour.


- Ok mon amour, fais attention à toi mon cœur ! lança Elin d'un ton ironique et faussement mielleux, enfonçant sa tête entre ses épaules dans une expression d'inquiétude pour son cher et tendre qui partait au combat.

Pendant ce temps, Elin pensa à ce que voulait faire Clyde dans cette maison. La violer ? Il fallait être d'une naïveté qui était à ce jour inexistante pour penser cela. C'était comme violer Renata Ciccone : impossible. Cette fille écartait tellement les cuisses qu'on n'avait sûrement pas à la forcer. Certes, Elin n'avait pas l'intention de coucher avec Clyde, mais elle n'était pas connue pour être une fille vertueuse qui serait contrainte à avoir des relations sexuelles. Elle s'y donnerait au contraire à cœur joie si elle était célibataire. Après tout, elle avait beau le nier, Clyde réveillait en elle une envie de lui qu'elle cachait derrière des insultes et des moqueries pour le rabaisser et refouler ce désir qu'il provoquait. La seule chose qui la retenait de lui faire une démonstration de son art était Zain, car avec lui ce n'était pas qu'une histoire de sexe, même s'ils ne pouvaient y échapper, comme toute relation dans laquelle était impliquée Elin Hamilton.
Alors que l'attente se faisait longue, l'adolescente repensa à celui pour lequel elle patientait ici. Si en se réveillant ce matin, on lui avait dit qu'elle rencontrerait Clyde Ainsworth et que ce-dernier lui proposerait de l'accompagner dans la maison inhabitée, Elin n'y aurait pas cru. Mais si on lui avait annoncé qu'elle accepterait son invitation, elle aurait été prise d'un fou rire tant cela semblait invraisemblable. Il était certain que c'était son attitude de diva qui était la cause de leur relation : Elin se considérait trop importante, trop bien pour se lier d'amitié avec Clyde, alors qu'en somme ils étaient plutôt similaires : ils aimaient faire la fête, s'amuser, traîner... Les deux jeunes auraient tout pour s'entendre et pourquoi pas être de bons amis si seulement la jeune fille ne faisait pas la difficile et ne surveillait pas son image, quasiment inexistante. Et pourtant, elle tâchait de sauver les apparences en cachant qui elle était, en jouant un rôle qui ne lui allait pas et qu'elle peinait à endosser. En fait, elle ne jouait pas en sa faveur en adoptant cette attitude, bien au contraire. Et en plus de nuire à sa propre image, elle nuisait à celle de sa famille. Cela lui importait pas, elle se souciait peu du reste des Hamilton, à l'exception de sa jumelle. Malgré son amour inconditionnel pour elle, elle considérait le sien comme acquis et se permettait de s'en servir comme d'un faire-valoir pour se mettre en avant. Mais ça, tout le monde le savait.
Ce que les habitants de Magnolia Cresent savaient moins, c'était qu'elle s'apprêtait à passer un moment avec Clyde. Cela ne les intéressait probablement pas, mais l'inquiétude s'empara d'elle lorsqu'elle se mit à imaginer la réaction de Zain s'il venait à apprendre cela. Elin ne l'imaginait même pas, mais elle la craignait car elle était totalement imprévisible. Il n'allait probablement pas l'engueuler ou la menacer de la quitter, mais il pourrait se sentir trahi en prétendant le contraire, le cacher. La perspective de blesser Zain ne la réjouissait pas, mais celle de s'approprier Clyde et de devenir une sorte d'obsession pour lui, se sentir adorée, désirée et attirante prit le dessus. Elle n'allait pas faire demi-tour. Elle allait rester et ne partirait que lorsqu'elle aura laissé un délicieux souvenir au garçon. Elle préférait éviter toute relation sexuelle, même préliminaire. Elle avait tout de même une morale, et vis-à-vis de son petit copain, celle-ci l'en empêchait strictement. De plus, elle n'avait pas particulièrement envie de servir à vider les couilles d'un pervers, qui la considérerait dès lors comme une fille qu'il avait sauté et qui ne représentait donc plus aucun intérêt à ses yeux. Il fallait lui donner l'impression qu'il pouvait y arriver, tout en ne cédant jamais et en laissant planer un doute qui le ferait essayer encore et encore pour finalement devenir le seul objet de son désir. Avec Clyde, la tâche s'avérait à la fois facile et plutôt complexe. En effet, pour se faire désirer de Clyde, il suffisait d'être doté d'un vagin et être à peu près potable. Mais le jeune homme était avant tout guidé par son sexe, et justement, des filles, il y en avait des tonnes. Tâcher de se rendre assez différente des autres pour l'intéresser, le captiver ne s'annonçait pas gagné d'avance. Enfin bon, on verrait bien...

En attendant, il se faisait vraiment long ! Elin souffla, lasse d'attendre pour rentrer dans une maison pourrie, surtout lorsqu'il aurait fallu qu'elle se glisse elle-même par la fenêtre après Clyde pour que celui-ci la rattrape. Décidemment, ce n'était vraiment pas une lumière, ce garçon... Mais elle n'allait tout de même pas lui reprocher. Il devait en être une par contre, au lit... Car malgré ce qu'elle voulait bien laisser penser de lui, il devait avoir de l'expérience et par conséquent savoir comment s'y prendre. S'il n'avait pas au moins ça, elle le plaignait tout de même.
Soudain, un cri absolument horrible retentit. Elin ne reconnut même pas la voix du crapaud qui l'avait plantée là, et dû s'étouffer pour ne pas crier à son tour. Elle réalisa cependant après coup que cela ne pouvait être que Clyde et, un peu en retard certes et en décalage complet avec la surprise qu'elle avait ressenti, elle poussa un petit cri aigu dans le but de l'attendrir, tout en se retournant vers lui. Elle prit une expression quelque peu vulnérable, qui aspirait la faiblesse et pourrait susciter en Clyde une envie de la protéger. Du moins, elle l'espérait.


- T'en as mis, du temps... dit-elle en posant sa main sur le torse du jeune homme. Elle en profita pour sentir ce qu'il avait sous son t-shirt. Ce n'était plus un secret pour elle, elle l'avait probablement déjà vu torse nu. Pour tout dire, elle avait même vu son sexe. La curiosité la poussait tout de même à le toucher afin de savoir s'il y avait de quoi tâter ou non. Puis elle se mit à lui donner des coups d'une faiblesse ridicule, qui n'étaient pas destinés à lui faire mal mais à exprimer sa "rage", un mécontentement tout mignon.

- Et maintenant ?

Elle s'en remettait à lui, comme s'il était maître de la situation. Se soumettre un peu à l'homme devrait assez le complaire dans l'autosatisfaction.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeMer 19 Jan - 22:53

Tant de prestige, tant de jeux, tout ne passe que par ça maintenant. Il n’y a pas d’exception, qu’on soit riche, pauvre tout ne se joue que pas la pertinence de notre jeu. Soyez maudit si vous osez dire la vérité, rien que la vérité. Elle n’existe plus, ou du moins pas encore, pas ici.

Les mots « mon amour » et « mon cœur » dit à la suite, fit sourire d’avantage le jeune Ainsworth. De quoi lui donner des forces d’aller plus loin dans sa quête certes, mais aussi de quoi lui prouver entre quelles mains il se trouve : Entre celle d’Elin Hamilton. C’est sur que, jeune abruti qu’est Clyde, il ne se rendait pas toujours compte avec quel art, la jeune fille arrivait à le manier. Il ne se posait pas beaucoup de question d’ailleurs. Non, c’est bien connu, Clyde avait une bite à place du cerveau et Elin le savait. Mais qu’importe son intelligence, il savait dans quel sens allé et lequel éviter. Jouer à un jeu indéterminé avec elle, oui. Se laisser tenter par ses mimiques de fille prude, non. Clyde aimé bien les problèmes, seulement quand il avait le beau rôle. Car se retrouver pour le con de service, tel un puceau en manque de chaleur féminine, puis de plus, se battre avec un Aryen, sortit tout droit d’un livre des bisounours, encore moins. Peur de Zain ? Pfeuh, jamais, mais ces derniers temps, il avait décidé d’entretenir un minimum son image. Et piqué les copines à des voisins, était un coup bas trop facile, trop peu héroïque pour un Clyde Ainsworth. Mais on s’éloigne, on ne devrait pas avoir à penser à Zain, alors qu’on se trouve avec Elin. Tout ne tournait que par elle en ce jour. Et Clyde se devait d’être à la hauteur de ses espérances.

Il ne su déterminé lui-même pourquoi il avait fait une blague aussi stupide. Mais qu’importe, elle semblait avoir marché, pauvre naïf. La jeune Hamilton se retrouvait à présent dans ses bras. Ses mains minutieuses tentant en vain de lui faire mal avait du bon, car ça le faisait craquer. Il rit d’avantage, puis lorsqu’elle se calma, il n’hésita pas à poser ses mains autour de ses hanches. Ainsi l’espace se trouvant entre eux devenait de plus en plus intime… Il répondit à sa réflexion d’une voie aussi calme que possible.

- Mais je suis là maintenant.

Par chance, Clyde s’était brossé les dents ce matin. Elin n’aurait donc à subir aucune odeur puante en provenance de sa bouche. Il était à deux doigts de l’embrasser, non plutôt trois, car tous les deux maintenait quand même une certaine distance entre eux. Car c’est vrai que la situation était étrange, il n’y a pas longtemps de ça, c'est-à-dire, quelques heures, les deux adolescents se détestaient plus ou moins. Et voilà maintenant qu’ils sont dans les bras l’un de l’autre ? Mensonge.

Et maintenant ? Clyde se dégagea du regard qu’Elin lui lançait, pour rentrer dans la maison, maintenant déverrouillé. Il vérifia qu’Elin la suivait bien, on ne sait jamais, elle aurait facilement pu partir en courant par peur de se retrouver avec Clyde, quoi que, c’est dur d’imaginer Elin courir. Après avoir franchi la porte, il se dirigea automatiquement vers les seuls meubles présents : les armoires. Il les ouvrit tous à la voler, vérifiant si par hasard, s’il n’y trouverait pas un trésor. Les quatre premiers, ne renfermait que de la poussière. Mais lorsqu’il ouvrit le cinquième, il y trouva une couverture, (comme le hasard est bien fait), il fut tellement étonné qui failli presque refermer la porte sans la prendre. Il la prit donc d'une man ferme. Sous le regard de sa rouquine préférée, il la secoua, montrant le plus de virilité possible dans cette tache, puis la déposa délicatement au sol, sur le paquet du salon.

- Regarde moi ça, un vrai lit d’amour… Dommage que tu es décidé de te Zainiser. Dit-il avec un ton sarcastique, allant jusqu'à la reproche de devenir normal.

C’est sur que vu comme ça, on devinait facilement les intentions de Clyde. Faire l’amour, ou plutôt : Baiser. Mais détrompez-vous, Clyde cherchait juste à être dans de meilleures conditions, surtout avec Elin. Car, elle est difficile, et le montre aisément d’ailleurs. Le jeune Ainsworth se refusait de ne pas être à la hauteur, à sa hauteur surtout. Allez savoir s’il n’essayait pas de la draguer, au fond pourquoi pas ? Clyde n’a aucune attache, qui pourrait lui empêcher, surement pas Zain, et encore moins Joy. Bien que si elle se ramenait ici, là, maintenant, Clyde ne saurait qui choisir. Mais ce n’est pas le cas, Joy n’est pas là, Zain n’est pas là, et ce n’est surement pas pour rien. Certes, il savait que cela ne mènerait nulle part, mais comme on dit, le but n’est pas de gagner mais de participer.

Il s’installa donc sur sa couverture, c’était toujours mieux qu’un parquet peu lavé, et glacé, puis attendait Elin tout en la regardant avec un air voulant dire « Mmh… Viens ici que je te croque ». D’ailleurs, en parlant de croc, Clyde avait toujours aussi faim, et sauf s’il devenait tout à coup un cannibale, il n’y avait rien à manger ici. Il poussa un long soupire, surement inexpliqué aux yeux d’Elin, puis sortit de sa poche de jean, un paquet de cigarette. Il savait pertinemment que mademoiselle ne fumait pas, tout comme sa sœur d’ailleurs, mais disons qu’il s’en foutait. De plus, ce paquet ne la fit pas fuir, au contraire car elle avait enfin décidé à s’approcher à son tour pour s’assoir aux côté du fumeur.

- Je suppose que tu n’en veux pas. Dit-il d’un ton las, tout en allumant la sienne.

Il prit garde de ne pas recracher la fumer en direction de sa compagne. De la part de Clyde, c’est plutôt flatteur. Il tentant maladroitement de rompre le silence qui s’était installé.

- Bon, on baise quand ?

Il dit ça d’une voie tellement innocente, qu’on pourrait être perplexe sur la question. Mais le pire dans tout ça c’est qu’il était sérieux.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeSam 26 Fév - 0:45

Une fois entrée dans la maison avec Clyde, Elin examina les lieux. Cela n'avait pas l'air si sale qu'on en avait l'impression au premier coup d'œil. Elle qui s'attendait à un endroit sordide et miteux, la voilà rassurée. Non parce qu'entrer dans une demeure abandonnée c'était une chose, mais s'y aventurer avec Clyde Ainsworth en était une autre. Il n'aurait donc plus manqué que celle-ci soit insalubre...

Elle exagérait volontiers sa haine pour le garçon, bien évidemment. Clyde dégageait quelque chose de très sexuel, de primitif et de bestial qui avait, en dépit de tout ce qu'elle pouvait dire afin de le nier, un certain effet sur la jeune fille. Plus clairement, cela l'excitait. Mais ça, elle n'oserait se l'avouer. Elle préférait se complaire dans le mensonge et le nier en bloc plutôt que de reconnaitre son attirance pour cette vermine. Non seulement ce serait la honte mais en plus, il cesserait de lui faire du gringue. Il était hors de question de s'avouer vaincue, sans quoi tout ce petit jeu n'aurait plus de réel intérêt. C'était ce qui la différenciait principalement d'une Joy King : contrairement à cette nymphe aux tendances suicidaires et à la main portée sur le crayon noir, elle n'écartait pas les jambes aussi facilement.
Sous ses airs de fille facile, elle s'avérait en réalité plutôt docile. Certes, il y avait bien eu certains garçons du quartier comme... Zachary Dekker, Andrew Davies, Gregory Whiteley et son frère Lukas, qui s'était refusé à elle. Mais elle était persuadée de n'avoir rien manqué : ce mec avait l'air tellement platonique que même la taille de son engin ne pourrait rien rattraper de son caractère assommant. Puis c'était au tour de Zain Richardson de goûter à la fille Hamilton, ce qui faisait tout de même à l'adolescente un joli palmarès. Le plus amusant dans tout cela était qu'elle s'était tapé la quasi-totalité des amis proches de Christian Livingstone. Que pouvait-il bien en penser ? Cela devait l'exaspérer et même si Elin était parfois proie aux regrets en pensant à tous ces garçons avec qui elle avait couché, cela en valait la peine rien que pour agacer cette tête de con de Livingstone. Elle aurait bien aimé enfoncer le couteau dans la plaie en se faisant son frère, mais il ne l'intéressait pas vraiment. En plus, il était déjà pris. Ce n'était sûrement pas ça qui allait l'arrêter, mais tout de même. Elin ne voulait pas se mettre à dos les femmes Van Wagner. Du moins, pas la fille. Pas encore. Concernant la mère, il était déjà trop tard : leur rencontre à la boutique s'était avérée être un véritable désastre pour les deux voisines.

Toujours était-il que le désir qui se faisait ressentir en Elin était purement sexuel. Elle doutait que d'une quelconque manière leur relation évolue autrement : ou bien ils continueraient à jouer l'un avec l'autre, Clyde taquinant Elin et celle-ci répondant par des insultes, ou alors ils finiraient par coucher ensemble. Cette deuxième hypothèse, quoique tentante, restait tout de même peu envisageable. Après tout, malgré son attitude frivole et extravagante, la jeune fille était réellement amoureuse. Le doute était permis quant aux capacités de Clyde à être aussi présent que Zain. En effet, il était plutôt difficile de l'imaginer la réconforter, la soutenir et tout simplement l'aimer. Ce type était voué aux relations sexuelles indéfinies et ambiguës avec des salopes comme Joy King, des filles qui se complaisent dans l'autodestruction et la débauche pour surmonter leurs problèmes. Elin était incapable de l'imaginer prendre soin d'une personne, même si derrière sa grande gueule devait être refoulée une certaine sensibilité. Elle le voyait plutôt se ranger avec le temps et repenser à ses conneries d'adolescent des années plus tard. Pour le moment, il devait profiter de la vie comme il le pouvait, et ce n'était pas l'adolescente qui allait le lui reprocher. En fait, il n'était pas si laid. Autant user de son physique pendant qu'il en était encore temps.

Elin l'observa étaler la couette sur le sol d'un air amusé, sans prêter attention à sa remarque sur Zain. Ses efforts pour être virile jusque dans les tâches les plus futiles avaient un côté navrant mais également très drôle. Au moins, ce n'était pas une lavette comme Jesse Gallagher. Celui-là, c'était une véritable honte : à part se taper des mecs, il ne savait rien faire. Une pétasse au masculin doublé d'un homosexuel. Vraiment, pouvait-on faire pire ? Toujours était-il qu'Elin ne lui faisait pas de démonstration du fond de sa pensée par crainte. Il était quand même plutôt impressionnant, ce mec. Il semblait doué d'une bonne répartie et d'un second degré assez développé pour faire palir la jeune fille, qui ne voulait pas s'attirer d'ennuis. C'est pourquoi elle le jugeait avec modération. Sans totalement se montrer haineuse, elle exprimait bien son mépris pour cette tapette. Il n'avait rien à voir avec Clyde et pourtant, il lui semblait les avoir déjà vu traîner ensemble. Tenterait-il de le mettre dans son lit et de le contaminer avec son homosexualité ? Il était peu probable que la vermine de Magnolia Crescent change de bord. Ce gars était tout simplement accro à la chatte. C'était ce qu'Elin était décidée à lui mettre sous les yeux en lui interdisant d'y toucher et ce pour s'assurer qu'elle serait à nouvel ordre son unique obsession.
Le rejoignant sur le drap en se déhanchant langoureusement, elle s'installa lentement à ses côtés sans le lâcher du regard. A en croire la lueur qui brillait dans ses yeux, la belle Hamilton semblait désirer Clyde de tout son être. En d'autres mots, elle avait l'air terriblement excitée.
Lorsqu'il lui proposa une cigarette en anticipant son refus, Elin décida que c'était le moment où jamais de lui en mettre plein la vue. Sans un instant d'hésitation, elle fit parcourir sa main le long de l'avant-bras du jeune homme et s'en empara. Juste avant, il lui demandait quand est-ce qu'elle comptait baiser. Une réponse fut vite donnée à sa question lorsqu'elle se plaça à califourchon sur lui et tira une longue bouffée de cigarette pour finalement lui recracher la fumée en plein nez tout en prenant son temps, leurs visages plus proches que jamais. Bien consciente de ses actions, elle pressa son bassin contre celui de Clyde dans l'espoir de sentir son membre inférieur durcir au contact de leurs deux corps. En guise de réaction à ce qu'elle venait de faire, elle laissa échapper un petit gémissement, suivi quelques secondes plus tard d'un rire pour le moins mesquin. Elle se retira et, remettant sa cigarette au jeune homme, partit se rasseoir dos à lui.


- Et bien... Si tu me prends pour une petite pétasse de bas étage, tu peux toujours courir. Tu dois me confondre avec quelqu'un d'autre, dit-elle en passant la tête par-dessus son épaule. Tout à coup, la proximité entre les deux jeunes gens avait été remplacée par une distance qui laissait toujours espoir d'un nouveau rapprochement. Mais Clyde devra se prouver digne de la jeune Hamilton.

A quoi pouvait bien rimer ce petit jeu ? Si Clyde était heureux avec Joy et ses autres pouffes, pourquoi Elin ne le laisserait-il pas s'amuser ? Elle avait un petit copain et ne comptait pas le quitter, alors pourquoi se raccrocher à ce pouilleux ? Peut-être parce qu'Elin avait toujours voulu avoir plein de garçons à ses pieds, sans jamais être satisfaite. Se retrouver avec un mec qui lui court après, même s'il s'agit de Clyde Ainsworth, était une aubaine. Et puis il fallait bien dire qu'Elin détestait Joy, même si elle essayait de prétendre le contraire. Cette fille était carrément flippante et ferait mieux de se suicider une bonne fois pour toute plutôt que de continuer à faire peur à toute la famille. En tout cas, Elin était bien décidée à lui faire oublier sa poulette.


- Qu'est-ce que tu espères franchement ? Que je me fasse pénétrer par un machin qui va voir partout ailleurs ?

Sur ces mots, elle partit dans un franc rire que son interlocuteur ne comprendrait peut-être pas. Bien évidemment, elle jouait la comédie. Cependant, comme à son habitude, elle le faisait bien. Imprévisible, elle semblait pouvoir changer d'humeur comme de chemise. Elle cherchait à déstabiliser Clyde mais aussi et surtout à le séduire. Même si cela l'amusait de passer de la redoutable séductrice à la jeune fille moqueuse, elle ne devait pas perdre son objectif de vue. Il fallait qu'elle sache se rendre distinguée des autres filles qui pourraient lui faire tourner la tête sans se montrer totalement inaccessible.

- Je me suis zainisée, c'est vrai... Mais que dire de toi ? J'ose même pas définir la chose pour laquelle tu as changé ! lança Elin avec un soupçon de reproche dans le ton, à la façon de la remarque précédente de Clyde. Ne me fais pas croire que t'es réellement satisfait.

Elle retourna près du garçon et, pénétrant son regard, ajouta :

- Autrement, tu ne serais pas là avec moi...

Elle marqua une pause et demanda la voix pleine d'ironie :

- Alors, qui est le plus pathétique ? Un sourire illuminait son visage et la rendait soudainement adorable. Elle n'avait plus rien à voir avec la peste Hamilton que tout le monde lui connaissait. Oui, c'était cela : elle était méconnaissable. C'était une toute nouvelle personne qu'elle présentait à Clyde.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeMer 4 Mai - 21:19

Clyde se demandait parfois avec qui il se trouvait vraiment. Entre Elin l’allumeuse, Elin la méchante ou Elin la garce. Dans les trois cas, ce n’était pas une Elin très aimable, pourtant, Clyde n’avait aucune envie de partir. Il faut avouer qu’il aimait regarder sa camarade se déhancher sous ses yeux. Ce n’est pas tout les jours que ça arrive, et puis, surtout, ça change des fois où elle n’hésite pas à le ridiculiser devant tout le monde. Seulement cette fois, Mlle Hamilton prenait un tout autre aspect. Elin la fumeuse ? Il ne posa pas vraiment de question, il passa juste la clope qu’il lui tendait, le regard perplexe. Il se posa aussi moins de question quand cette dernière s’installa à cheval sur lui. Pendant un court instant, Clyde avait l’espoir qu’Elin l’embrasse. Qu’elle fasse abstraction de ses lois morales, et qu’enfin elle goute au fruit de la passion. Il y avait vraiment cru, dans cette halo de fumé, voyant son visage et son corps se rapprocher de plus en plus. Seulement, il redescendit vite sur terre à l’entente de son rire. Il en soupira presque, seulement il se reteint pour ne pas perdre la face devant Elin. Il prit la clope sans dire un mot, sans un sourire, juste en maintenant un regard assuré à sa compagne.

Lorsqu’elle rétorqua que Clyde était un machin qui va voir partout ailleurs, il arqua un sourcil. Et pour répondre à son insolence il aurait bien aimé répondre un beau "oui" histoire qu'elle comprenne. Seulement, elle éclata à nouveau de rire. De son rire devenu si commun aujourd’hui, ce rire mesquin et insupportable au possible. Celui qui t’insulte et donne l’impression de n’être pas où il faut, au bon endroit avec la bonne personne. Non mais que se passait-il encore ? Il baissa même la tête au cas où un accident serait arrivé sans même qu’il soit au courant mais non, rien à déclarer, Elin rigolait bien toute seule.

- Je me suis zainisée, c'est vrai... Mais que dire de toi ? J'ose même pas définir la chose pour laquelle tu as changé !

Clyde leva les yeux au ciel dès qu’il comprit de quoi elle parlait, l’air de dire « je sais, je n’y peux rien » quand il comprit que cette « chose » était en réalité la fameuse Joy. La plus particulière et mystérieuse des filles de Magnolia Cresent, mais aussi une des plus dévergondé. Comment voulez-vous que Mr Ainsworth ne la connaisse pas ?! Mais de là à dire que Clyde a changé pour elle, ce serait un peu poussé. C’est sur qu’il l’aime plus que bien, mais… Clyde aime aussi plus que bien les cornichons au ketchup. Tout est relatif.

Il faut l'avouer, Elin était forte, surtout qu’elle avait toujours raison. Il faut croire qu’à force, Clyde perdait un peu la face, et il en avait presque honte. Il fallait qu’il se ressaisisse, depuis un bon bout de temps Elin tient le fil du jeu, mais à vrai dire il se trouvait un peu bloqué.

Il tira sur sa cigarette plusieurs fois d’affilés, pour combler le silence qu’il laissait depuis quelques minutes déjà. Laissant éperdument la rouquine aller jusqu’au bout. En cour de refléxion sur comment garder son sérieux, il se perdit dans son sourire, oubliant l’Elin détestable de tout à l’heure, maintenant, il se laisser satisfaire par son sourire et sa simple présence. Il leva sa main pour aller la poser tendrement sur le genou d’Elin, puis s’approcha d’elle d’avantage en sautillant sur son postérieur.

- Alors, qui est le plus pathétique ?


Il rit légèrement puis baissa la tête pour tenter de se retenir. Il leva les yeux sur Elin, puis dis de la voie la plus calme possible, essayant de paraitre le plus sérieux.

- On bien dirait que c’est moi.

Il était désemparé. Il s'était perdu dans les différentes facettes d'Elin. Il s’avouait vaincu, ou presque. Bien sur, il n'hésitera pas à reprendre le dessus, après tout, ce n’était qu’une femelle, et si Clyde avait un don, ça doit être de savoir toutes les mener du bout du nez. Mais pour l’instant, il devrait plutôt penser à revoir ses méthodes. Le jeune Ainsworth se sentait légèrement amer de se faire avoir et déstabilisé aussi facilement, mais il préférait encore se laisser faire que de prendre le risque de tout gâcher. Et oui, il avait encore l’infatigable espoir qu’Elin passe aux choses sérieuses. Ce n’est pas qu’il la désirait plus que tout en ce moment même, mais presque. Mais elle, qu’est-ce qu’elle désirait ?

- C’est vrai que je ne suis qu’un sale machin, qui baise tout ce qui bouge, Sur ces mots coléreux, il jeta sa mégo à l’autre bout de la pièce, mais en attendant, connais-tu d’autre homme prêt à te faire toutes les folies possible et imaginable ?!

Il devait certainement y avoir d’autres hommes prêts à faire cela. Mais, bon, il se disait qu’Elin n’était pas non plus la plus sexy du quartier, et que pas tout les hommes rêvaient de lui caresser les tétons comme peut le faire Clyde. Elle lui était devenue réservé.

Sur ces pensées, il fit glisser ses doigts sur l’avant-bras de la jeune fille, caressant sa peau douce, descendant le long de son poignet jusqu’à sa main, attrapant le bout de ses doigts, les menant jusqu’à sa bouche. D’un baiser sur sa main, il espérait monter dans l’estime de la demoiselle. Il jouait carte sur table, ne se gênait plus pour sortir le grand jeu. Pourtant il savait pertinemment qu’Elin était loin d’être aussi facile qu’elle n’en parait, mais… il faut savoir prendre des risques, comme on le dit si bien.

- Madame... Dit-il d’une voie suave, forçant un peu sur le ton grave.

Puis là, brusquement, Clyde se leva, gardant la main d’Elin dans la sienne, l’incitant alors à se lever à son tour. L’air perplexe de sa camarade le fit sourire. Il l’attrapa par la hanche, et la fit avancer en direction des autres pièces, laissant couverture et mégo de cigarette derrière eux.

- Il semblerait qu’on n’est pas encore visité...
Ajouta-t-il toujoursd'une voie enjouée.

Les deux jeunes entrèrent alors dans la cuisine que Clyde annonça en beuglant. Pourtant, cette pièce ne semblait pas l’intéresser plus que ça car il passa devant sans vraiment s’arreter. Ils continuèrent un peu plus loin et entrèrent par une petite porte qui menait dans une buanderie. Seulement, c’était une grande buanderie. Clyde s’imaginait bien dormir dans cette buanderie. Il regarda Elin d’un air louche, et à la fois coquin, le genre de regard que lancent les vieux pervers à votre rencontre. Yeurk. Il s’arreta rapidement sous le regard dégouté que lui lançait Elin.

Il l’attrapa ensuite par la main, avançant vers les escaliers. Il monta les marches deux par deux, ne lâchant pas la main de la miss, qui essayait de suivre tout en se trémoussant. Arrivé à l'étage, les deux adolescents ne savaient plus trop où aller. Ça fait toujours bizarre de se retrouver dans une maison vide. Il ouvrit quelques portes à la volé en parcourant le couloir. Puis s’arrêta à la fenêtre qui donner une vue imprenable sur la maison des O’connel. Le ciel lui, s’assombrissait de plus en plus, on voyait peut à peu les nuages se rosirent, les lampadaires d'allumer et les toits des maisons jaunirs à la lumière du couché de soleil. Il se retourna et se rendit compte que les tuiles n’étaient pas les seules à prendre un bain de lumière. Elin qui se trouvait en face de lui, avait les cheveux qui brillaient d’un rouge-orangé, son teint de peau semblé dorir peu à peu, mais surtout, elle avait gardé son sourire angélique, qui la rendait comme tel. Elle était belle. Clyde ne s’en était jamais vraiment apercu. Il avait déjà dévisagé ses fesses, mais n’avait jamais remarqué cette touche de petite fille qu’il y avait en ce moment même dans ses yeux.

Puis peu à peu, un sourire vint au coin de la bouche de Clyde. Il s’approcha rapidement d’elle, glissa sa main droite dans ses cheveux, puis approcha son visage pour alors embrasser ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Time goes by so slowly for those who wait... [Clyde] Icon_minitimeDim 17 Juil - 21:30

Je suis trop forte, pensa Elin.

Le petit jeu qu’elle s’amusait à mener en se servant de Clyde s’avérait terriblement efficace. Non seulement, son égo ne s’était jamais senti aussi comblé mais elle sentait qu’elle possédait entièrement Clyde et qu’elle l’avait réellement mis au tapis. Bien sûr, en jeune homme arrogant et macho, il ne le montrerait pas ostensiblement, mais les dernières paroles qu’il avait prononcées confortaient Elin dans l’idée qu’elle avait gagné. Elle se sentait désirée, non pas seulement comme un objet mais comme un fantasme, voire une obsession. La jeune fille n’avait encore jamais connu ce sentiment de fierté à l’idée d’être désirée à ce point et à vrai dire, il la comblait bien plus qu’un quelconque sentiment amoureux. Égoïste, Elin Hamilton ? Possible. En attendant, elle était épanouie dans ce rôle de femme fatale. Elle savait pertinemment qu’elle n’en avait pas la carrure, mais l’attitude de Clyde et le fait qu’il se prenne au jeu lui en donnait l’impression. Cela dit, cette fierté liée à l’attention qu’on lui portait ne faisait pas que la combler. Elle se sentait également minable car malgré sa joie apparente, Elin était consciente qu’il ne s’agissait que d’une illusion. Et si Clyde la désirait, c’était loin d’être le cas de tous les hommes de Magnolia Crescent. À vrai dire, elle était même la bête noire du quartier en matière de séduction. Elle se plaisait à penser qu’elle était une femme fatale alors qu’il n’en était rien, et lorsqu’elle s’en rendait compte dans un moment de lucidité, elle s’arguait à elle-même qu’elle avait une personnalité bien trop dérangeante, à l’instar des jolies minettes qui lui servaient de voisines. Dans tous les cas, Elin trouvait une échappatoire à sa stupidité et redoublait d’arguments lorsqu’il s’agissait de fuir l’évidence même, à savoir qu’elle était loin d’être un femme fatale.
Mais pourquoi se prendre la tête avec tous ces problèmes, quand Clyde lui offrait l’occasion d’en être une le temps d’un moment avec lui ? Plutôt que de geindre, Elin ferait mieux de profiter du garçon tant qu’elle le tenait encore par les couilles. À en croire les attentions du jeune homme, sa prise sur le paquet de celui-ci s’avérait manifestement ferme. Il lui baisait désormais la main, comme on le ferait à une lady. N’importe quel chien galeux pouvait adopter une attitude de gentleman, mais peu de femmes dignes de ce nom se voyaient accorder tant d’honneur. Elin s’en délectait donc, ne songeant pas un seul instant que Clyde devait sûrement faire le même cinéma à toutes les filles qu’il voulait mettre dans son lit. L’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit tant le garçon flattait son égo, elle en était aveuglée dans son propre jugement.

Elle avait beau le nier avec véhémence, Clyde savait se rendre sexy. Objectivement, il n’était pas aussi repoussant qu’elle le laissait entendre, du moins sur le plan physique. Il était même plutôt mignon, en toute honnêteté. Dans l’espoir de se donner des airs distingués, Elin ne le reconnaissait pas et ne jugeait pas Ainsworth comme un garçon qui pourrait servir à la réputation à laquelle elle aspirait. Sinon, elle aurait pu sortir avec lui. Il l’amusait assez pour être son petit copain. Elle aurait pu également coucher avec lui sans engagement. L’adolescente ne se donnait pas vraiment la peine de se réserver à ses petits copains attitrés. Il lui était en effet arrivé à plusieurs reprises de coucher avec des garçons avec qui elle n’était pas officiellement en couple. Andrew Davies était le premier exemple qui lui venait en tête. Dieu soit loué, il avait quitté le quartier depuis un an. Ce n’était pas la honte de s’être laissée embarquer dans un plan cul qui la faisait rougir lorsqu’on mentionnait le nom du jeune homme, mais plus le fait qu’il était le meilleur ami de Christian Livingstone et que ces deux-là n’avaient jamais pu s’entendre. Andrew, d’ailleurs, n’aimait pas non plus Elin. Cela dit, elle se réjouissait d’avoir couché avec Andrew plutôt qu’avec Christian. Elle aurait pu tomber plus mal, et même bourré Andrew ne s’était pas endormi en pleine action. Cela n’aurait pas été si sûr avec Christian entre les cuisses.
Pour en revenir à Clyde, il était loin de la repousser. Il était un peu plus frêle pour un garçon, même s’il était loin d’être un gringalet. Cela dit, Elin aimait les garçons un peu plus musclés. Mais il n’y avait pas de quoi se plaindre. Quant à son visage, il éveillait en Elin un peu de pitié. On aurait dit un petit chien qui se prenait pour un gros molosse. Cette simple comparaison canine était révélatrice de ce que pensait réellement la jeune Hamitlon de son voisin : même s’il était dur d’imaginer Clyde autrement qu’en fêtard invétéré – image assimilée par tout le voisinage – Elin n’avait pas l’impression que sa personne se résumait à ses provocations et sa vulgarité. Sur ce point, ils étaient plutôt similaires aux yeux de la jeune fille : tous deux semblaient se protéger derrière un rôle. Mais elle s’avançait peut-être un peu trop et se montrait probablement fantasque. Clyde endossait plutôt bien l’image qu’il se donnait, contrairement à Elin qui le faisait de manière tout à fait maladroite. Rien n’était sûr, mais elle n’avait pas l’impression que Clyde était réellement l’énergumène qu’il prétendait être. Il avait même l’air un peu tourmenté.
Dans cette optique, Elin aurait pu se sentir proche du jeune homme si ses suppositions s’avéraient vraies, et si elle ne voulait pas se donner des airs de fille inaccessible comme elle le faisait. Finalement, elle se disait qu’ils auraient pu être amis à défaut d’être amants. Clyde ne semblait pas la haïr, au contraire, il était l’un de ses seuls camarades à se montrer capable de la supporter. Oui, Elin était bien fautive de leur mésentente apparente, et apparemment à sens unique. Elle se forçait à mépriser Clyde dans le but de respecter le rôle qu’elle s’imposait, et ce dernier était indigne de côtoyer la fille qu’elle voulait être.

Cette rencontre était peut-être l’occasion pour la jeune Hamilton de changer d’opinion sur le phénomène Ainsworth. Cependant, Elin se sentait un peu perdue en pensant à Zain. Elle se demandait si ce qu’elle faisait était juste vis-à-vis de son petit ami. Elle n’en ressortait personnellement que du bon, flattée par Clyde et traitée comme une reine. Mais si Zain agissait de la sorte avec une autre fille, elle ne le supporterait pas. Extrêmement possessive, elle l’avait déjà éloigné de personnes comme Katya Fitzgerald sans même s’en rendre compte. Cela dit, Elin n’était pas obligée de faire savoir à tout le monde qu’elle avait passé un moment en compagnie de Clyde… D’ailleurs, elle veillerait à garder cette journée secrète. Pas besoin de l’ébruiter après tout, il n’y avait aucune raison d’aller crier sur les toits qu’ils s’étaient vus. Quel en serait l’intérêt ? Et Elin ne devait pas avoir mauvaise conscience. Elle voulait protéger Zain en lui cachant la vérité. Il serait stupide que le garçon s’inquiète quant à leur relation alors qu’Elin ne comptait rien faire de mal avec Clyde. Oui, passer sous silence cette journée semblait être la meilleure option pour tout le monde. En espérant que Clyde se montre coopératif et n’aille pas s’en vanter…

Guidée par Clyde, les deux jeunes continuèrent de visiter la maison, visitant la cuisine sans s’y attarder plus longtemps. Clyde avait réellement l’air d’un enfant qui s’amusait à fouiner partout, et cette vision attendrissait Elin. Difficile de le deviner cependant vu l’expression qui peignait son visage froid et distant, faisant penser que la jeune fille était blasée par l’attitude de son comparse. C’était une véritable hypocrite, constamment en train de jouer la comédie. Les seuls moments où elle était un peu honnête étaient ceux avec sa sœur, Zain, ou lorsqu’elle laissait libre cours à ses instincts de garce et qu’elle s’adonnait aux remarques mesquines et à la méchanceté gratuite auxquelles elle était désormais associée par ses camarades. Pas étonnant alors qu’elle comptait si peu d’amis dans son entourage. C’était peut-être ce qui la touchait chez Clyde : qu’il soit capable de l’apprécier malgré sa réputation désastreuse. Il était clair que s’il pouvait se la faire, il ne dirait pas non. Mais sur le moment, Elin aimait penser que ce n’était pas la seule motivation du jeune homme. Sortie du rôle de diva qu’elle convoitait tant et qui ne lui allait pas, elle avait presque envie de se montrer franche et d’y aller directement : écoute Clyde, t’as l’air sympa et je vois pas pourquoi je joue ce double-jeu avec toi. Bref, si on était potes ? C’était un peu brute mais elle était quasiment prête à prendre ce risque, plutôt que de s’enfoncer un peu plus en jouant la femme fatale.
D’ailleurs, en montant les escaliers, Elin avait réellement l’impression que Clyde pensait sérieusement à coucher avec lui. Si elle cédait à ses pulsions, elle le ferait volontiers, mais elle aimait Zain et avec cette nouvelle opinion du jeune homme, elle n’avait vraiment pas envie qu’il s’imagine pouvoir se la faire.

Rho, ferme-la ! s’ordonna-t-elle intérieurement.

Elle affichait désormais un sourire dont elle ignorait elle-même la signification. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne voulait pas que Clyde pense qu’elle était désemparée. Pourtant, c’était bien le cas. Elin ne savait plus vraiment si elle devait continuer ce jeu de séduction et se complaire dans le rôle de garce qu’on lui attribuait ou si elle devait se montrer franche avec le jeune homme et lui dire qu’elle n’avait plus envie qu’il la considère simplement comme une autre fille à sauter, et qu’ils avaient toutes leurs chances de bien s’entendre. Mais à ce moment-là, sans qu’elle s’y attende bien qu’au fond ceci était tout à fait prévisible rien qu’à en juger par le sourire en coin de celui-ci, il l’embrassa.
Bien que la chose se soit faite rapidement et qu’Elin n’ait pas eu le temps de réaliser ce qui venait de se passer, un tas de pensées lui traversèrent l’esprit. À ce moment-là, elle était réellement perdue, ne sachant même pas si ce que venait de tenter Clyde la flattait ou non. Elle pensait bien que non mais n’en était pas tout à fait sûre. Après tout, elle l’attirait. Mais il venait tout simplement de ruiner toute chance de s’entendre amicalement. De plus, Elin se sentait désormais terriblement coupable en pensant à Zain. Elle réalisait que ce petit jeu qu’elle menait depuis le début n’étais pas si amusant qu’il en avait l’air.

Dans un mouvement de recul, Elin se dégagea de l’emprise de Clyde mais le mal était fait : il l’avait embrassée. Elle baissa la tête, honteuse puis leva les yeux vers le garçon, ne sachant comment réagir ou que dire. Finalement, elle parvint à articuler quelque chose et demanda d’un ton dégouté :

- Putain mais qu’est-ce que tu fais ?

Désormais, il était clair que ce qu’Elin ressentait était de la déception : les sourcils légèrement froncés et la bouche bée, elle avait l’air complètement paumée et semblait regretter amèrement d’avoir séduit Clyde en le poussant à l’embrasser. Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même : elle lui avait trop donné confiance, et il semblait simplement répondre à ses appels. Elle était la seule fautive, et ne pouvait même pas essayer de le blâmer.
Les larmes aux yeux, elle fit volte-face à Clyde et prit sur elle de quitter les lieux. C’était encore la meilleure chose à faire. Elle voulut se diriger vers les escaliers mais n’osait même pas faire face au jeune homme, accablée par la honte. Pour qui allait-il la prendre ? Une schizophrène à l’humeur inconstante ?
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