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| Fais moi peur... (with Jersey) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Fais moi peur... (with Jersey) Ven 15 Avr - 14:32 | |
| Ben se réveilla. Il avait fait un terrible cauchemar dont il n'aimerais pas se rappeler (Il n'a pourtant regardé qu'un Disney hier soir ? Bon passons...). Tout à sa recherche de réconfort, il souleva sa magnifique plastique du lit et alla chercher dans le frigo et les placard de quoi manger. Un bol de céréale ? Ça fera l'affaire ! Il se remémora ce qu'il devait faire toute la journée : Gym, abdo, lecture, amener vêtement au pressing, « rechercher » travail (= vagabondage dans les rues), appeler Christian, manger, manger, télé appeler Jersey... Jersey ?!!!! Mince, le rendez-vous (ils aimaient pas trop appeler le fait de se voir des rendez-vous mais là ca y ressemblait de plus en plus). Ceci remettait en question tout le programme de la journée. Il fallait choisir une tenue, se remettre en question pendant une bonne demi heure (non, ceci n'est pas une jeune fille en fleur qui va avoir son premier rendez-vous) et parler dans la glace avec un air de séducteur (avouez, vous avez déjà fait ça plusieurs fois dans les Sims ;D) Bon, où allaient-ils déjà ? Au cinéma, oui, oui c'est ça. Qu'est-ce qu'ils allaient voir ? Un film d'horreur, le nouveau Saw ou un truc dans le genre... Hein ?! Attendez une minute... C'est lui qui a choisi ce film ? Bon, il s'interrogerait plus tard. « Comment j'ai fait pour oublier ça ?! »« Sérieux, Bambi m'a bouleversé à ce point ???? » se dit-il. La journée continua dans ce sens là, le contraste étant saisissant entre 'avant' la prise de conscience (« j'irai bien au toilette moi... ») et 'après' (« mais où ai-je pu mettre mon boxer porte bonheur ? Je suis en pleine crise de nerf!!!! »). Presque sans incident, Ben pu (enfin) arriver à l'heure à son rendez-vous, après 20h et avant minuit (bon, vers 22h quoi!), l'heure parfaite pour un rencard amoureux... Le cinéma était vide (d'ailleurs, il savait même pas qu'il y avait un cinéma avant de se renseigner sur internet) et il attendit Jersey en essayant de calmer son pouls. « On est des adultes, tu n'as pas besoin de t'exciter comme ça ! » Pour s'empêcher d'attendre, Ben se positionna dans la fil d'attente et regarda autour de lui. Un écran géant annonçant les bandes annonces des films présents en salle : le film qu'ils allaient voir passa subitement à l'écran et tout ce qu'on pouvait dire en des mots simples et compréhensibles c'est qu'il avait l'air de faire grave flipper !!! Ben devint vert ;
- Excusez moi, monsieur... monsieur ?
Ben revint sur terre, « allait soit fort mon gars, dit toi que tu fera ca, espérons, qu'une fois dans ta vie... »
- Deux places pour S.... s'il vous plaît ? (rien que le nom lui donnait des frissons) - 14 euros s'il vous plaît. - Attendez, je cherche dans ma poche...
Euh... C'est normal qu'il y ait pas de poche dans mon truc ?! Une file se forma derrière moi, une file de gens commençant à s'impatienter.
- Euh... Attendez, j'appelle quelqu'un qui pourra payer à ma place... - Monsieur, (elle commençait à s'énerver et à énerver aussi Ben, par la même occasion) vous payez ou vous partez.
"Bon calme toi, calme toi, ne cède pas à la pression...Que faire, Que faire, QUE FAIRE ?!!! » |
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Dim 17 Avr - 2:05 | |
| Benjamin&Jersey Jersey s'était levée de bon matin ce jour-là, aussitôt après avoir consulté son iPhone, elle se rappela qu'aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, ou plutôt ce soir, elle avait rendez-vous avec Benjamin Seavers, soit un très bon ami, mais aussi le garçon pour qui elle avait de plus en plus le béguin chaque jours. Le jeune homme lui avait donné rendez-vous ce soir au cinéma, pour voir un film d'horreur, du genre Saw. Jersey n'aimait pas spécialement ce genre de film, mais un rendez-vous avec Benjamin, elle ne le refuserait pour rien au monde. C'était pourquoi elle avait passé la journée entière à se préparer pour cette soirée. Elle voulait être parfaite, et après plusieurs masque de beauté, plusieurs essayages de tenues,.. elle se sentait enfin prête. Cela lui avait donc prit la journée entière. On aurait dit une gamine ayant son premier rencart avec un mec, bien que ce n'était pas du tout le cas.. Jersey s'observait, avec un air satisfait, dans le grand miroir de sa chambre. Elle avait obtenu exactement le résultat qu'elle voulait d'elle. Ses cheveux bruns mi-long étaient lissés, elle portait une robe noire évasée avec un jolie décolletée en V bien plongeant, ses beaux yeux bleus étaient bien mis en valeur par son maquillage,... bref, elle se sentait parfaite.
Elle prit bientôt le volant de sa Mini Cooper rouge, en direction du cinéma de la ville. A vrai dire, depuis son retour à Magnolia Cresent, elle ne s'y était pas rendue très souvent, regrettant les cinémas de New-York, qui avaient un choix de films beaucoup plus variés. Adolescente, pourtant, elle se souvenait avoir adoré cette endroit, et c'est avec un peu de nostalgie qu'elle pénétra dans le petit cinéma. Il y avait pas mal de monde, d'ailleurs. Et c'est bientôt qu'elle aperçu Benjamin. Celui-ci bloquait la queue, il semblait totalement paniqué... En s'approchant elle comprit que le jeune homme n'avait pas de quoi payer ses places. Le visage de Jersey se fendit en un immense sourire. Voilà ce qui lui plaisait chez lui, c'était un véritable cas social, complètement barré, très spéciales mais tellement drôle. Avec lui, on ne s'ennuyait jamais. Mais bon, pour l'instant Benjamin semblait dans une sacré merde, et bloquait toute la queue. Jersey s'élança alors vers lui pour l'aider. Au moins, elle, avait son porte monnaie. La jeune femme de la caisse, qui s'impatientait, commençait s'énerver quelque peu : « Monsieur, vous payez ou vous partez. » disait-elle de sa voix nasillarde. Jersey ne voulant pas laisser Benjamin dans l'embarra plus longtemps, répliqua aussitôt :
▬ Tenez, le voilà votre argent.. Je vous prie de l'excuser, ça arrive d'oublier son porte monnaie.
Elle tendit à la caissière un billet de vingt dollars.
▬ Et gardez la monnaie pour le dérangement ! La vendeuse le regard noir, lui tendit sèchement les deux places. Sans même dire merci, Jersey les prises et attrapa le bras de Benjamin pour se diriger vers le stand de pop corn. Elle profita de cette instant pour commencer les salutations.
▬ Alors, comment va mon Benji ?
Elle déposa affectueusement sa tête sur l'épaule du jeune homme, tout en commençant à faire la queue pour acheter des pop corn. Pour Jersey, ce rendez-vous était la chance de passer du stade d'ami, au stade de petit ami. Mais encore fallait-il qu'il se passe bien...
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Dim 17 Avr - 17:47 | |
| Comment on peut autant se taper la fiche dans un petit cinéma minable ou personne ne va ? Ben venait juste de se poser la question, et d'y répondre, par la même occasion. Il pensait sérieusement à s'enfuir par la porte de derrière en lançant une réplique du style « tu veux de l'argent ? Eh ben ton argent tu l'auras PAS ! » en renversant la machine de pop corn et en poussant un ou deux petits au passage mais finalement...cette envie n'était pas sérieuse.
"Tenez, le voilà votre argent.. Je vous prie de l'excuser, ça arrive d'oublier son porte monnaie"
Comme un enfant la veille de noël ou un gosse croyant toujours à superman, les yeux de Ben s'illuminèrent. La cavalerie était arrivée ! Sans se retourner, il adressa un sourire suffisant à la caissière : « Eh ouais, c'est ma (future) COPINE (un peu plus et il dirait tout haut : « et pas la TIENNE ! ») » Il vit 20 dollars se tendre de la main de sa « dulcinée » et fut fière d'elle (mais bon, c'est 20 dollars et elle aurait pu en garder un petit peu, rien qu'un petit peu. Maintenant la caissière devait se gausser de tout l'argent amassé, c'était 20 dollars quoi !). Elle lui prit le bras sans s'interroger sur le fait que Ben suivait bien toute les actions en cours. Il avait les idées un peu emmêlées et ne s'était pas préparé psychologiquement au fait que Jersey serait là avant l'heure convenu. D'un côté, il en était content, car elle l'avait sauvée d'une situation dont l'embarras dépassait de loin les situations antérieurement embarrassantes. Il se retourna pour la remercier car elle était toujours là au bon moment quand il fallait, c'est pour ça qu'il l'aimait (eh oui!) autant : grosse, une tignasse rousse emmellée, 30 ans en trop, un air patibulaire elle avait bien changé mais, haussant les épaules, il s'en contenterait (mettez ça sur le compte de la pression et de la peur, parce que à ce point là, c'est un peu grave un mec comme ça o_O)
Ah, non, mec, regarde un peu plus à droite !
Une des jambes les plus lisses et longilignes lui apparut : il se dit que si c'est jambe avait l'allure du paradis sur terre, qu'en était du reste du corps ! Et là elle lui apparut dans toute sa splendeur : il savait bien que c'était peu dire car ce qu'il ressentit ne s'exprimait pas avec des mots, mais elle était magnifique. Sa robe noir, d'une longueur parfaite, en dévoilant à la fois trop et juste assez, lui épousaient parfaitement les formes et rendait son corps encore plus magnifique qu'il ne l'était déjà. Et ses yeux... des yeux bleus, parfaitement bleu, tellement bleu qu'il pourrait s'y perdre et ne même pas chercher la sortie de secours car tout ce qu'il désirait, c'était s'y plonger, s'y noyer (eh oui, l'âme d'un poète. Qui en a déjà douté?!) Son cœur battit la chamade. Pression, pression.
"Alors, comment va mon Benji ?"
"Bien, bien" aurait-il eu envie de dire.
- Ageuh... ? Hein ? Quoi ? Viens, on fait la queue pour le pop corn ? Tu sais dedans, il y a des pop et des corns..ahahah
Ahahah. Elle le regarda avec un air soupçonneux. Oui, il faisait des blagues vaseuses quand il était stressé et oui, elle le savait.
- Bon sinon. Tu as passé une bonne journée ? Comment va ton frère ?
En avançant dans la fil, j'entendis une petite fille sortir à sa mère « maman, regarde, c'est le garçon débile de tout à l'heure qui a bloquer toute la fil. Il faut bien être débile pour oublier son argent, hein, maman ? » Les enfants, les plus terribles inquisiteurs, se dit Ben. Il n'avait plus qu'une seule envie : se cacher.
- Monsieur, avec ou sans beurre ?
Ben se réveilla. Il en avait marre de toute ces questions. Il prit l'argent que lui tendit Jersey.
- Eh moi, je te demande si tu as porté un slip aujourd'hui ? Alors me pose pas de question, on paye et tu me file le pop corn.
Il vit la mine consterné du vendeur qui prit un air supérieur face à lui. Pfu, encore une réaction disproportionnée, se dit Ben. Là, ce n'était pas juste une petite fille qui le regardait mais toute la fil avec des yeux globuleux comme s'il s'était amusé à monter sur la machine à pop corn et à imiter King Kong en ruth.
Voici une soirée qui commençait bien...
- Désolé, dit-il en se retournant vers sa compagne avec une mine de repenti.
En espérant que ça serait le dernier (mais en sachant au fond de lui même que surement pas) il ouvrit la porte du de la salle de cinéma n°9 (number nine, number nine, un mauvais présage xD) et e promit de tout faire pour que cette soirée se passe bien. |
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Mar 19 Avr - 7:12 | |
| Jersey ne put s’empêcher de regarder Benjamin avec un air étonné quand Benjamin répondit par une blague vaseuse à a simple question qu’elle avait posé. Elle avait beau le connaître depuis un bout de temps maintenant, elle ne comprenait pas toujours ses réactions, dont celle-là en l’occurrence. Elle préféra ne pas relever la chose, et tant mieux car son compagnon lui demanda bientôt si elle avait passé une bonne journée et comment allait son frère, Christian. Pourquoi parler t’il de lui ? Jersey avait beau adorer son frangin ce n’est pas de lui qu’elle voulait causer durant un rendez-vous amoureux. C’était certainement le stress qui faisait dire des stupidités à Benjamin… Ou peut être êtes-ce seulement dans sa nature.
« Hum, oui j’ai passé une bonne journée.. »
A vrai dire elle avait passé la journée à se préparer à se rendez-vous. Vous pensez qu’elle en faisait trop pour si peu ? Peut être bien, oui.
« Et mon frère, bah je crois qu’il va bien, oui. »
En fait elle ne lui avait pas parlé de la journée, alors peut être qu’elle se trompait. Benjamin était ami avec Christian depuis que Jersey les avait présenté l’un à l’autre. De son côté, elle aurait préféré qu’ils restent de simple connaissance, c’était bien qu’ils s’entendent, mais bon, sans qu’elle sache réellement la raison, ça ne lui plaisait pas entièrement.
Alors qu’ils faisaient la queue pour acheter des pop corns, une gamine pointa du doigt Benjamin, rappelant à sa mère la scène qu’il avait fait à l’instant en achetant les places. Elle sentait son ami complètement mal à l’aise à côté d’elle. Elle lui fit un fin sourire qui se voulait réconfortant. Quand se fut leur tour de commander des pop corns, alors que le vendeur demander à Benjamin si il préférait des pop corns avec ou sans beurre, celui-ci s’énerva contre lui l’agressant presque. Il enchaînait gaffe sur gaffe, et si Jersey ne l’aimait pas autant, elle se serait cassée depuis déjà longtemps. Tout les clients de la fil d’attente les dévisageaient maintenant, bien que Jersey avait carrément la honte, elle prit sur elle et ne dit rien. Alors qu’ils quittaient la fil, Benji s’excusa de son attitude particulièrement étrange.
« Oh, ce n’est pas grave… » dit-elle gentiment, gardant le sourire.
Les deux jeunes gens pénétrèrent bientôt dans la salle n°9, où passait le film qu’ils allaient voir. Ils s’installèrent à des places ni trop loin, ni trop près de l’écran, au milieu, quoi. Depuis quelques minutes déjà, la pub défilait sur la grande toile blanche. En plongeant sa main dans le paquet de pop corns, Jersey dit :
« J’espère que ce film sera bien ! »
C’était quoi déjà ? Ah oui, Saw… La brune n’aimait pas du tout les films d’horreur, et c’était seulement pour Benjamin qu’elle se trouvait dans cette salle. Sinon, jamais il ne lui serait venue à l’idée d’aller voir un film de ce genre. Limite, la pub serait plus divertissante. Elle lança un regard à son probable futur petit ami, il semblait particulièrement angoissé.
« T’as peur des films d’horreurs ? » dit-elle en riant.
Ça l’amusait, c’était du Benjamin tout craché. Habituellement c’était pourtant les filles les plus peureuses, mais lui était aussi trouillard qu’un gamin de six ans. Jersey trouvait cela tout à fait adorable. |
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Lun 25 Avr - 14:59 | |
| - Non, non je n'ai pas peur. Ahah !
Non, Benji n'avait pas peur...pas peur du tout...Bon, peut-être...juste un peu... beaucoup... CARRÉMENT ! Tous ses membre tremblaient et tout particulièrement ses jambes. Il stressait, c'était clair. Il essaya de calmer le tremblement de ses mollets et se concentra sur les messages publicitaires qui passait sur l'écran de cinéma. D'habitude, quand il venait au cinéma, c'était l'un de ses moments préféré : quand il regardait une bande annonce qui lui donnait trop envie de voir un film ou alors, quand un l'exaspérait au point d'en vomir : il trouvait toujours des petites blagues à faire sur l'un ou l'autre des cas. Aujourd'hui, elles semblaient toute lui dire implicitement « Tu vas en baver, mon gars » (Ne vous vous demandez pas comment il arrive à voir ça, on en sait rien, ok ?! xD)
Il regarda la configuration de la salle : celle-ci n'était pas comble mais il y avait quand même assez de personne pour pouvoir dire que le film aurait un gros impact dans le monde des films d'horreurs. La plupart des personnes présente en salle étaient accompagnée par des enfants (Les films interdits au moins de 12 ans, ils connaissaient pas ?! Les enfants de nos jours regardent vraiment n'importe quoi!!!) qui faisait un max de bruit ce qui donnait une ambiance « joyeusement macabre » à cette soirée de pleine lune, dans ce cinéma, salle close... Bon, il devait se calmer, sinon ses nerfs ne tiendraient pas toute une soirée. Il regarda sa compagne, à côté de lui, et eu une nouvelle fois le souffle coupé : elle était franchement belle, il le savait déjà, mais d'habitude elle s'habillait plus décontractée, enfin il ne faisait pas vraiment attention à ce qu'elle portait (ou plutôt, elle avait cette beauté naturelle qui faisait que n'importe ce qu'elle portait, elle paraissait toujours sexy et craquante) mais là...il avait du mal à détaché les yeux de ce corps magnifiquement sculpté, il rougit ; il s'en voulait d'avoir une réaction aussi ridicule et gamine. Il avait une chances inestimable (il l'a vu aux regard jaloux de tout les petits ploucs qui les regardaient quand ils étaient rentrer dans la salle, il les avaient récompenser d'un regard suffisant et sûr de lui, ce qu'il n'était pas).
Il s'était fait tout un tas de scénario quant à cette soirée : *Scénario n°1 : Leur main se rencontre à un moment excitant du film dans le bac à pop-corn, ils se regardent avec envie, puis elle lui saute dessus (ben oui, c'est un gentleman, il ne saute pas sur les filles et se n'ai pas lui qui fait le premier pas) et ils s'embrassent passionnément.
*Scénario n°2 : A un moment particulièrement angoissant et plein de suspense du film, elle est particulièrement inquiète. « Benji, j'ai peur » dira t-elle, « Ne t'inquiète pas, je suis là » et il l'a prendra dans ses bras dans une étreinte protectrice et virile. Un sourire béa et mélancolique flotta sur ses lèvres.
- Benji, je te parle, là ! Entendit-il. - Hein, quoi ?!
Il retomba de son piédestal et revînt à la réalité. Où était-il ? Au cinéma. Que faisait-il et pourquoi ? Il allait voir un film de d'horreur et ne tomberait pas dans les vapes, comme ça Jersey tombera follement amoureuse de lui (Whoua, quelle logique \o/).
Il savait que Jersey n'aimait pas les films d'horreur,qu'elle trouvait ça ridicule et nul, mais il s'était dit que, vu la nature du film, ça les rapprocherait sûrement. Ce qu'il avait oublié, tout à l'organisation du bon déroulement de la soirée, c'est que lui, avait encore plus peur des films d'horreur !
La lumière baissa alors brutalement. Le film commença. Musique angoissante, image brusque. La première mort propre au film d'horreur, annonçant la couleur du film, se faisait attendre. Il essaya avec force de garder les yeux ouverts, mais il sentit que c'était en vain, ils se fermeraient bientôt tout seul. Comment Jersey, le prendrait-elle ? Il avait peur de risquer un coup d'œil dans sa direction ? Ses yeux injectés de sang regardèrent l'écran, il essaya de se vider l'esprit pour se désimpliquer du film. Soudain, plus de bruit. Meuf, te retourne pas !!!! Il ferma les yeux, il n'en pouvait déjà plus (oui, ça ne faisait que 5 minutes que le film avait commencé). Il entendit les enfants derrière qui se tapaient un fou rire. Le film ne devaient pas être si terrible que ça, se dit-il. Il rouvrit les yeux. Une dague était plantée dans le cou de la jeune fille. Telle une jeune fille effarouchée, il poussa un cri tellement strident que tout le cinéma se retourna comme un seul homme pour voir qui était la personne ayant poussé ce cri impressionnant. Il se cacha dans son siège et osa encore moins regarder Jersey à côté de lui ; elle devait le regardé, étonné, et devait se dire qu'il était bien pathétique. Il se promit de ne pas encore plus gâché la soirée, mais bon, là, au moins, elle aurait vu tout ses pires côtés une soirée. Il se dit « Ca, c'est fait. » et attendit la réaction de la jeune fille. |
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Mer 27 Avr - 17:14 | |
| Bien qu’il disait le contrairement, Benjamin semblait totalement pétrifié assit dans son siège. Jersey avait compris qu’il avait en réalité la trouille, elle le connaissait son Benji. Il était peureux, et les films d’horreur n’étaient pas du tout son genre pourtant. L’autre fois elle l’avait même vu pleurer en regardant Bambi, alors pourquoi s’obstinait-il à emmener Jersey voir Saw ? La brune lança un coup d’œil à son ami, il ne semblait pas très rassuré. S’inquiétant pour lui, elle lui demanda, cette fois plus sérieusement :
« T’es sûr que tu n’as pas peur ? »
Cependant le jeune homme ne lui répondit pas, il paraissait perdu dans ses pensées. Le connaissant ça n’étonna pas Jersey, elle répéta sa question, le jeune homme ne silla pas.
« Benji, je te parle, là ! » dit-elle cette fois d’un ton plus sévère.
Celui-ci sortit enfin de ses songes, lui demandant de répéter. Mais la brune, lassée ne le fît pas, concentrant son attention sur la pub.
Les lumières s’éteignirent bientôt, et le film put commencer. A côté d’elle, Benjamin paniquait de plus en plus. Jersey lui lançait des coups d’œil, essayant de le rassurer en lui prenant la main. Les yeux fermés, le jeune homme n’osait plus regarder le film. De son côté le mannequin regardait les scènes sans vraiment y porter attention, rien de cela ne l’amusait, et encore moins ne l’effrayait. Elle se demandait ce qui poussait les gens à aller voir des films comme cela, c’était purement commercial, juste histoire d’amener du public et de se récolter pleins de friques. Rien de très vrai, et Jersey ne supportait pas les films de ce type. La première scène sanglante fit son apparition après cinq minutes de film, c’était une jeune femme qui après s’être fait attaquée se retrouvait avec une lame plantée dans son cou. Derrière elle les gamins riait, tandis qu’elle roulait des yeux fatiguée par le ridicule de la scène. Soudain, un cri aigu traversa la salle, tel un cri de jeune fille. Mais ce n’était pourtant pas n’importe laquelle de jeune fille, mais Benjamin... Tout le public se retourna vers eux. De son côté, le mannequin regarda Benji étonnée de cette réaction. Elle était habituée à faire face à des gens complètement barrés, vu sa famille et surtout sa mère. Mais là, devant tout le monde, elle se tapait carrément la honte. Elle avait surtout peur que certaines personnes dans le public la reconnaissent, son visage était placardé sur tous les murs de la ville en même temps… Pas facile de ne pas la remarquer.
« Euh, Benjamin ? Ca va ? »
Elle était tout de même inquiète pour le garçon, bien qu’elle ait la honte, celui-ci ne devait pas se sentir beaucoup mieux. Il était tout recroquevillé dans son siège, certains spectateurs manifestèrent leur mécontentement, mais peu à peu le public se désintéressa de Benjamin. Inquiète pour lui, Jersey voulait le rassurer, elle sentait que dans le fond le garçon devait surtout se sentir mal pour elle. La première chose qui vint à l’esprit de la jeune femme était de quitter la salle. Benjamin n’arriverait jamais à se calmer devant ce film. Lui attrapant la main, elle lui chuchota à l’oreille :
« Tu veux rester regarder ce film, ou bien.. ? »
Qu’il lui dise non ne l’aurait pas du tout gênée, s’il devait lui retaper une scène une nouvelle fois, il valait mieux ne pas rester. Sentant que le jeune homme restait tout de même toujours aussi honteux, la jeune femme rajouta :
« Ne t’inquiètes pas pour moi, je ne t’en veux pas... »
Des scènes barbares dignes d’un film d’horreur continuaient à passer sur le grand écran. Jersey lança un regard suppliant à Benjamin, elle voulait réellement quitter cette salle au plus vite.
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Mar 3 Mai - 13:52 | |
| Honteux, il l’était. Il venait de se ridiculiser devant une salle rempli de gamin et sa tête était plutôt visible vu la lumière projetée par l’écran, d’habitude il était l’idiot de service devant ses amis, là il l’était devant TOUTE la ville (bon, la salle ne comporte que 50 places, mais on sait tous que les collégiens, c’est tous des rapporteurs !) Il les voyait tous, goguenard, et eu envie de se cacher au fond d’un trou. Mais c’était avant Jersey… Elle était d’une telle compréhension qu’il éprouva l’envie de lui sauter dessus (bien sûr, il l’aurait fait s’il n’avait pas une irrépressible envie de faire sur lui). Elle le connaissait et il la connaissait aussi. Elle voulait l’aider par-dessus tout avec sa gentillesse et sa compréhension, mais c’était lui quand même le mec, m**** ! Il essaya en vain de tenir, comme un despote à son trône (Nous ne parlons pas ici de l’appellation ‘trône’ pour la cuvette des toilettes, qui serait, cela dit, parfaitement appropriée). Une nouvelle mort. Non, ce n’était pas ça. Là c’était carrément une hécatombe ! Bon ben là, c’était trop par contre. On aurait dit la petite maison dans la prairie version « je t’aime, vient que je t’arrache les boyaux ! » ou encore « Vient on joue à ‘qui c’est le premier qui meurs’ » « moi, moi, je veux jouer ! » Soit il allait vomir, soit il allait s’évanouir. Ne pouvant pas choisir entre les deux, il sélectionna finalement l’issu de secours à la fois au sens propre et au sens figuré (si vous n’avez pas compris, il y avait trois choix : - Je vomis = je suis encore plus ridicule vu que ca pu - Je m’évanouis = encore plus ridicule mais personne me voit, à moins qu’on me fasse porter par les vigile pour me faire sortir de la salle - J’utilise mon Joker « suivre Jersey » par l’issu de secours = je suis encore ridicule mais au moins, je peux me porter tout seul !)
Il essaya quand même de se donner une contenance, pour ne pas paraître complètement ridicule.
- Allons-y, c’est pas que je m’ennuie mais ce film est vraiment morbide. Je préfère encore que l’on s’en aille, on pourrait, je sais pas moi, louer un dvd ou ce que tu veux, mais sortons.
Il dit cela d’un ton pressé, exprimant, sans qu’il le voulu, sa hâte quant au choix de partir.
Il se leva et remarqua toute la rangé qui le regardait encore d’un air curieux du genre « qu’est-ce qu’il va encore nous faire celui-là ? ».
- Excusez-moi, nous aimerions juste sortir donc si vous pouviez nous faire de la place…
Autant parler à un sourd, on aurait dit qu’il parlait une autre langue, il le regardait toujours avec un point d’interrogation sur la tête. Ben souffla. Vu que la moitié du cinéma avait aussi eu l’idée de s’asseoir au milieu, s’allait être galère de sortir. En plus il avait déjà fait assez de bruit comme ça sans en plus se plaindre du dérangement que lui occasionnaient les autres personnes dans la salle.
- Pardon, pardon…
Il espéra que Jersey le suivait bien parce qu’il ne pouvait pas s’en entretenir lui même sans se faire réprimander.
Entre les grands-mères qui lui touchaient les fesses en faisant sans blanc que c’était leur voisine qui étaient, elles aussi, des grand-mères qui n’en faisaient pas moins, les gens qui me montraient leur mécontentements et ceux que je réveillais, il réussi enfin à sortir de la file. Il se sentait enfin libre !!!!! Il voyait l’issu de sorti, son exutoire. Il fit abstraction des sons extérieurs et avança un peu comme dans un rêve, vous savez, avec la musique comme quand il voit un être supérieur, une image de la vierge marie ou autre avec une auréole. Eh ben là, l’issue de secours avait une auréole, elle était même éclairée avec son non « issue de secours », son échappatoire était son dieu (là nous somme dans la tête de Ben, parce que je ne pense pas qu’une issue de secours auréolé se soit déjà rencontrer)... !
Soudain il vit tout son monde basculer. Et il bascula aussi. Un petit venait de lui faire un croche patte. Il tomba ; tête la première, les fesses à l’air. Comme s’il n’avait pas déjà l’air assez ridicule. Il se sentit toucher un fond qu’il ne pensait pas atteignable. Il avait dépassé en une soirée tout ses baromètres de mésestimation de soi et se sentait plus bas que terre. Et il ne sait pas si il l’avait fait exprès mais le petit lui avait renversé son verre dessus, pas tout mais assez pour mouiller son tee-shirt. Tout le monde dans la salle rigolait. Il ne savait pas si c’était pour le film ou alors pour sa situation à lui. Sûrement un peu des deux. Il pouvait bien mourir dans cette ville pourri, ce cinéma pourri de seconde zone, et personne ne le saurait (réaction tout de même un peu exagéré…). Encore une fois il l’oublia, sa déesse, sa muse qui comptait plus pour lui qu’une humiliation ou encore une pauvre issue de secours (qu’il regardait toujours avec envie, soit dit en passant) Il sentit une main se diriger vers lui pour l’aider. Qu’était-ce ? L’espoir (d’une meilleure sortie ?) ? Peut-être, peut être…
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Dim 15 Mai - 17:03 | |
| Benjamin se décida finalement à sortir de la salle. Bien sûr, pour conserver une contenance, il se donna l’air rassuré alors qu’il n’avait qu’une hâte, quitter l’endroit pour ne plus à avoir à regarder ce film. Cette réaction fit sourire quelque peu Jersey. Les deux jeunes gens se levèrent donc, bien sûr Benji ne put s’empêcher de se faire une nouvelle fois remarquer en quittant son siège. Ils sortirent enfin la file, et alors qu’ils marchaient en direction de la sortie, Jersey derrière Benjamin, celui-ci bascula, tombant la tête la première. Soudain, de grands éclats se firent entendre dans la salle. Les yeux écarquillés, la jeune femme regardait le corps gisant de son ami par terre. Elle s’accroupit, et inquiète, lui demanda : « Benjamin ? Tu t’es fais mal ? » Elle n’avait tout bonnement rien compris de ce qui venait de se passer. Dans la pénombre, elle ne voyait pas réellement le visage du jeune homme, et passa une main sur son torse qui était humide. Elle retira prestement sa main, avant de prendre celle de Benjamin pour l’aider à se relever. Seulement, alors qu’il semblait reprendre peu à peu ses esprits, un vigil du cinéma vint vers eux et les empoigna chacun par le bras avant de les sortir de la salle. Bientôt, ils se retrouvèrent dans la rue devant l’entrée du cinéma. Jersey avait réellement la honte, si ça se savait, sa réputation de mannequin allait être tournée au ridicule. Pourtant, elle n’en voulait pas vraiment à Benjamin. Il semblait bien plus humilié qu’elle à cet instant. « Benjamin… » commença-t-elle. Ils étaient côte à côte, sur le trottoir, elle prit ses mains dans les siennes, les serrant fort contre elle. « Tu veux qu’on fasse quoi, maintenant ? » En réalité, elle aurait voulu qu’il lui réponde « que l’on s’embrasse » ou un truc du genre, mais elle se doutait que ce n’était pas de son genre. Pourtant, c’était réellement ce dont elle avait envi à ce moment-là. Etrange, vu qu’il venait de la ridiculiser en public. Mais, elle s’en foutait, elle se rendait compte qu’elle aimait réellement Benjamin… C’était peut être le double de Gaston Lagaffe, mais au moins elle ne s’ennuyait pas avec lui. Alors peut être êtes-ce un peu précipité, mais son regard planté dans celui du jeune homme, Jersey continua : « Benji, il faut que je te dise que… » Mais la suite ne sortait pas, les déclarations d’amour ce n’était réellement pas son truc.
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| Sujet: Re: Fais moi peur... (with Jersey) Mar 19 Juil - 21:19 | |
| Ben résista à l'envie de rire tel un forcené devant son destin fataliste. Il avait réussi en moins de deux heures ce que le pire des maladroits n'arrive même pas à atteindre en toute une vie. Encore lui, il pouvait le supporter, mais Jersey … ! C'était, pour lui, la femme de sa vie, la rose de son cœur, celle pour qui il se lavait (warning : ceci n'est pas une erreur de frappe) le matin, et il avait pitié d'elle à ce moment-là. Il fut encore plus déprimer, si c'était possible : comment cette jeune fille, tout le contraire de lui, belle, intelligente, gentille (si,si ca existe!) pouvait, ne serais-ce que l'apprécier et encore plus, l'aimer. A coup sûr, il s'était fait des films et il n'y avait rien de plus entre c'est deux là. Il se demandait même si il y avait encore quelque chose après cette soirée desastreuse. Resté assis sur son sol (il faut bien s'approprier quelque chose, dans la vie!), l'air pensif, il ne remarqua même pas les vigiles les attrapant tout les deux par les bras et les jetant dehors: la honte était alors totale. On ne pouvait vraiment pas faire pire. Il se mit à penser que si jersey ne l'avais jamais rencontré, son image se serrait décidément, beaucoup mieux portée. Il se sentit soudain très lasse. Alors là, il n'avait vraiment plus envie de faire le pitre et n'avait plus qu'une seule vocation : rentrer chez lui, se terrer sous la couette et écouter en boucle Hallelujah de Jeff Buckley en mangeant un pot de crème glacé, tout en pleurant sur son amour perdu, ou plutôt, jamais réalisé. Il se regarda dans une vitre ; l'expression 'chien mouillé' ne pouvait pas mieux collé face à l'image que la psyché renvoyait de lui. Il était tout collant de la glace récemment reçu en pleine face, il pleuvait et son air abattu en rajoutait une couche. Très romantique.
Il se retourna vers Jersey : elle avait l'air inquiet et devait sûrement lui parler pour la réconforter mais il ne l'écoutait toujours pas. Il devait faire un choix : la laisser parler, ne l'écoutant qu'à demi-moitié, et rester sur cette note pessimiste qu'il regretterait, sans aucun doute, toute sa vie. Ou agir. Enfin, il prit une décision. A défaut de retourner chez lui, et de se mettre Hallelujah en boucle, il passa sur sa chaîne intérieur et programma Eyes of tiger, et se senti tel un Rocky Balboa au milieu d'une marre à canard : pathétique mais il pouvait encore se battre pour être le plus fort !
Il interrompit Jersey au milieu de sa tirade.
- Attend, - chut ! - il faut que je teste un truc...
Tu l'as tirer d'où cette tirade ? De Twilight c'est ça ?! Il faut toujours se documenter un maximum, se dit-il en haussant les épaules. Il avait toujours rêver, comme dans les films, d'embrasser la fille sous la pluie, et c'était chose faite ! Il leva la jambe, juste pour parfaire le romantisme de la scène (ca vous donne plutôt l'impression 'un chien qui pisse pour marquer son territoire, mais l'image est innocente, à la base!) Il s'approcha, non pas lentement, mais pris par l'excitation du moment tel la pile électrique qu'il était. C'est à dire qu'il lui sauta littéralement dessus. Tout ceci étant aller trop vite, la jeune fille nu pas le temps de se préparer et au lieu d'un baiser romantique au possible, elle se reçut un coup de boule mémorable ! Je crois que là, le défi à été largement remporter : Ben a remporter le trophée du plus gros boulet de la Terre ! Applaudissez-le, applaudissez-le ! Sauf que la personne n'était là pour l'applaudir. Sauf peut-être, se clochard au coin de la rue qui était de vomir ce qu'il avait bu plus tôt. Ben retint une mine dégoutée. De tout de façon là n 'était pas la question. Il retourna à la jeune femme : son visage était tuméfié par le coup qu'elle venait de se prendre. Bon, c'était pas la bonne : la prochaine fois que tu veux te prendre pour Rocky, essaie au moins de limiter les ressemblances. Parce que foutre un coup de boule à la femme de nos rêves, c'est un peu limite ! Carrément trop gêné, il regarda avec inquiétude sa partenaire dans les yeux et se retourna, encore plus gêné, inquiet (si c'est possible!) et même exaspéré par son manque de chance et son comportement.
- Je suis vraiment désolé. Tu veux qu'on aille à l'hôpital? Je suis vraiment, vraiment désolé. Je suis un débile fini. Je voulait qu'on passe une soirée parfaite, que tu te blottisses dans mes bras à chaque fois que tu avais peur – et pas le contraire – que nous nous tenions la main pendant les moments de suspense, que je me penche à ton oreilles pour te susurrer des mots doux...qu'on s'embrasse pour se dire bonne nuit et que je te dise tout bas, 'je t'aime !', sous le ciel de pleine lune...
Il s'interrompit ; Venait-il de lui dire qu'il l'aimait ? Et bien oui. Il soupira et se retourna toujours les yeux fermé, il ne voulait pas subir le regard lourd de reproche de la jeune femme. Accompagné d'un rire un peu jaune, il continua :
- Oui, le grand dadais que je suis, l'idiot du village éprouve des sentiments pour la magnifique princesse en haut de la tour qu'il ne pourra jamais atteindre. Car oui, je t'aime aussi débile que cela puisse paraître. Qui ne pourrait pas t'aimer. Tu es le rêve de tout homme ayant toute sa tête, et même, comme tu as pu le constater, de tout homme n'en ayant pas – de tête. Je suis vraiment désolé pour ce soir, je suis vraiment désolé si tout à changer entre nous après cette déclaration mais je ne m'excuserais pas de mes sentiments !! Enfin, pas que tu ai demandé de m'excuser, hein, c'est au cas où tu voudrais me réprimander, ou je sais pas, et puis... |
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| | | | Fais moi peur... (with Jersey) | |
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