Je klaxonnais assis sur ma moto, vêtu d'un jeans, de convers noires et blanches, de mon blouson de cuir noir. Et de mon casque stylisé de la même couleur. Je n'avais pas coupé le contact, car elle savait que je l'attendais, il était déjà 22h15 et nous devions nous hâter pour choper la dernière séance de cinéma. Je restai là devant la maison, attendant qu'elle sorte enfin. J'avais remonté ma visière, il était ainsi plus facile de la voir venir.
Plus tôt dans la soirée nous avions prévu de nous voir, j'avais proposé alors que nous allions au cinéma pour passer la nuit là-bas. Elle avait acceptée avec joie avant de me dire qu'elle prendrait une surprise avec elle, pour qu'on puisse s'amuser. Surement de l'alcool ou peut être même de l’ecstasy. Surprise, je ne savais pas encore. j'avais moi même pris une petite couverture roulée en boule pour dormir là-bas. Le reste, c'était elle qui était censée s'en occuper.

Elle sortit enfin, un sac avec elle. Je la laissais s'approcher puis lorsqu'elle dut à ma hauteur, je la saluai en lui donnant son casque. Je refermais ma visière, me tournant vers la route, en attendant qu'elle s’installe derrière moi. Dès qu'elle se fut accrochée, je démarrai en pétaradant. Je m'engageai rapidement hors du quartier vers la ville. Il ne fallut que quelques minutes avant d'atteindre cliffton center puis enfin le parking du cinéma. Je garai ma moto dans un coin peu visible histoire qu'elle passe inaperçue. Je laissais la jeune fille descendre avant de suivre le mouvement et de ranger les deux casques dans le coffre du siège à la place de la couverture. Je lui la tendais avec un sourire pour qu'elle la mette dans son sac avant de l'entrainer avec moi vers les affiches en lui disant:

"Bon ben voilà, il ne nous reste plus qu'à choisir le film que nous allons voir!"

Alors qu'elle navet? On allait bien s'amuser, surtout la jeune femme nous avez prévu quelques remontant pour partir en vrille. Je la regardais distraitement, un sourire flottant sur mon visage alors que notre soirée pouvait enfin commencer.

Spoiler:

Nous venions d'arriver. J'étais descendu de mon bébé à la suite d'Alix. Celle-ci quitta son casque façon pub pour shampoing ce qui eu le don de m'hypnotiser. Elle me remit alors le casque entre les mains avec un grand sourire, me ramenant sur terre. Je le rangeais alors avec le mien dans le coffre-siège à la place de la couverture qu'elle rangea dans son sac. Plus loin devant les affiches, je lui demandai quel film elle voulait voir. La réponse tomba après une brève hésitation, transformers. Elle ajoutait que de toute façon on ne verrait surement pas grand chose. Je lâchai un rire amusé avant de surenchérir:

"Nan c'est sûr! Toi en tout cas tu ne risques vraiment pas de voir grand chose, tu seras bien trop occupée à essayer de me mater!"

Je lui souris déjà dans l'ambiance, avant de passer un bras autour de ses épaules. A magnolia cresent, je faisais comme si je ne la connaissais pas alors ici je pouvais me permettre plus ample rapprochements. Je la menais aux guichets, je payai nos places pour transformers donc. J'aurai pu aussi bien essayer de passer sans payer pour rajouter de l’adrénaline, mais vu qu'on allait déjà dormir à l’œil, la réduction me paraissait suffisante. Les places achetées, nous nous dirigions vers la salle. Celle-ci était assez moderne, capacité 100 personnes, murs matelassé d'une couleur rouge foncée,sol recouvert d'une moquette bleu nuit, trois blocs de sièges ultra confortables en tissu de la même couleur, et les séparant, deux escaliers qui s’élevaient, incrustés de lignes de petites billes lumineuses sur toute la longueur de chaque marche pour se repérer dans le noir.
Je laissais ma main glisser du dos de mon amie pour gagner sa main. Je la tirai alors doucement, grimpant avec souplesse les marches. Je savais déjà où je voulais m'asseoir. Je ne faisais pas parti de ces quiches qui voulaient être totalement au milieu de la salle. Non. La place qui me sciait davantage était tout en haut à l’extrême droite de la salle. Pourquoi? Tout simplement, parce que de cette place, on avait une vue d'ensemble sur la salle et aucun obstacle pour voir l'écran. Et le must du must, personne ne voyait ce que l'on faisait. Tous les regards étant tournés vers l'écran. Une place de maître en somme. Je m'assis donc à la dite place avant de laisser mon amie se poser sur le siège juste à coté. Il y avait déjà pas mal de monde et un bourdonnement raisonnait dans la salle encore éclairée. J'avais lâchai la main d'Alix, m'accoudant négligemment au dessus du dossier, tourné ainsi vers mon amie. Je lui demandai alors distraitement:

"Alors à quand la surprise?"

Le film serait donc Transformers, je m'en foutais en fait. Je ne connaissais pas vraiment et je n'étais pas là pour ça. En effet le jeu avait été lancé implicitement, lequel de nous deux verrai le moins le film pour s'intéresser de plus près à l'autre. Une fois les billets achetés, nous nous étions rendu collés l'un contre l'autre dans la salle où se jouait le fameux film. Je grimpais rapidement les marches pour me caler dans le fauteuil le plus au fond et en hauteur. Une fois assis, plus ou moins correctement je demandais à mon amie quelle était la surprise prévue. Alix se rapprocha alors de moi, un peu plus qu'il ne fallait pour que ce soit juste histoire d'être confortablement installée. Elle me gratifiai alors d'un sourire en coin plus que séduisant avant de se mettre à caresser doucement ma cuisse, remontant et descendant avant de me susurrer que les surprises, je les aurais quand je serai sage.
Excellente technique de la part de mon amie qui d'office parvint à m'électriser. Je n'étais cependant pas aussi impressionnable et j'avais moi au si plus d'une technique dans ma manche. Je baissai les yeux sur sa main en même temps que je posai la mienne dessus. Je l'attrapais, la posais dans la mienne, puis la montai à mes lèvres pour y déposer un baiser. Je restai ainsi, relevant doucement mes yeux vers les siens, laissant ma bouche continuer à l'effleurer, je lui répondis:

"Mais je suis toujours sage..."

Doucement je reposai sa main sur l'accoudoir, souriant fièrement de me belle récupération de situation. J'aimais jouer et elle aussi, seulement j'étais quelque fois assez impatient et la nature de cette surprise m'intriquait au plus haut point. J'allai lui forcer un peu la main quand les lumières s'éteignirent signe que le film commencerai bientôt. Mais avant les publicités. Je lâchai Alix des yeux pour me tourner vers l'écran. La sempiternelle pub magnum fit son apparition, avec ses jolies filles succombant au plaisir de manger une glace. Nous enchainions ensuite sur la joyeuse petite pub durex play, amusé par la situation je glissai un des slogans de cette marque à Alix:

"...A nous de jouer!"

La troisième était encore une pub pour une glace, la ben&jerry's. Décidément, sexe, glace, il y avait de quoi filer pas mal d'idées, même si cette ambiance ne collait pas trop avec des voiture aliènes envahissant la terre...

J'assurai à mon amie que j'allais rester sage. Haha. Même moi je n'y croyais pas, mais bon, la fausse abstinence faisait partie du jeu. La jeune femme ne laissa pas passer mon mensonge et me regarda droit dans les yeux en se mordant la lèvre inférieure avant de me souffler que je ne resterais pas bien longtemps sage avec elle. Je souris à sa remarque, complice, avant de reposer sa main sur l'accoudoir. La riposte ne vient pas cependant car les lumières s'éteignirent, laissant place aux publicités précédant le film. Ce fut glace et sexe au menu, contrastant impitoyablement avec le thème du film un peu plus robotique que porno. Je me tournai vers elle, reprenant le slogan des préservatif Durex que je conjuguais à nos personnes. Je fis immédiatement mouche. Elle plantait ses yeux malicieux dans les miens et arguait son sourire en coin avant de reprendre sur un ton de défi que nous allions jouer. Elle me tendit alors une bouteille de grande contenance, 2 litres sans doute. Avais-je affaire à la surprise? Mon sourire s'étirait. Je répondais sur un ton joueur mystérieux dans j'avais le secret:

"Avec plaisir"

J’attrapais la bouteille lentement et sans lâcher Alix des yeux, en bus plusieurs gorgées. Je ne savais pas ce que c'était, je reconnaissais bien les alcools normalement mais celui-ci si ce n'était que cela ne me rappelait rien. La jeune fille avait elle ajouté un aphrodisiaque? Je ne crois pas non. Je rebu une gorgée que je n'avalais pas, approchant mon visage du sien. A tous les lycéens qui passent leurs temps à s'échanger leur chewing-gum dans d'atroces roulage de pelles à la pause de 10h, sachez que c'est révolu et qu'à présent donner à boire de manière buccale est nettement plus intéressant. Je posai une main sur son visage, caressant sa lèvre inférieur de mon pouce, avant de les entrouvrir pour venir l'embrasser et déverser la boisson mystère dans sa bouche...

Je venais don de goûter à un cercueil fait maison. Pas mal en effet, la jeune femme pouvait bien sur en être fière. Je prenais une nouvelle gorgée dont je vins abreuver la bouche pulpeuse d'Alix. Elle avalait doucement, sans cesser de m'embrasser et de m'embraser. Elle passa même sa main dans mes cheveux, intensifiant le baiser. J'attrapais alors ses poignets et les écartai de manière à me laisser accéder à sa gorge que je me mis à embrasser et mordre avec un appétit indécent. Je finis par dé-serrer l'étreinte de mes mains sur ses poignets et en plaçai une dans sa nuque pour l'approcher de moi et ainsi capturer ses lèvres dans un nouveau baiser. Je rompais le contact, tirant légèrement sur sa lèvre inférieur en passant avant de reculer. Je me calai à nouveau dans mon fauteuil, tel un grand roi avant de secouer négligemment la bouteille et souffler avec le même air qui la faisait fondre:

"Délicieux"

Je levai ensuite la bouteille, comme pour trinquer avant de m'enfiler quelques nouvelles gorgées. Le film démarra alors. Avec ces acteurs des précédents opus et l'élément perturbateur. La face cachée de la lune où se trouveraient des aliens. Amusant. Je m’accoudai alors, balançant toujours la bouteille au bout de mes doigts. Je demandai alors distraitement à mon amie:

"Dis tu as vu les autres toi? Moi non! Je pige que dalle et d'ailleurs c'est pas plus mal!"

Je la gratifiai d'un clin d’œil sur la fin. Ce film était ne grosse daube et pourtant il paraît que ça avait pas mal de succès. Difficile à croire. A moins qu'il n’y ait plus d'arriérés mentaux que ce que je m'étais imaginé. Peu importe. Je n'avais qu'une hâte que le film se finisse pour que nous prenions possession des lieux...

Ce film était d'un ennui mortel, heureusement j'avais de quoi amuser la jeune femme. Car lorsque l'on s'ennuyait et que l'on était que deux, quel était le meilleur jeu possible? Cap ou pas cap. La salle était bondée, autant de spectateurs que de victimes potentielles. J'avais déjà plusieurs idées amusantes à lui proposer. Amusante. Pour nous évidemment. Je plaignais d'avance les personnes qui seraient choisies. Je me penchais alors vers Alix, je comptais lui chuchoter un de mes défis à l'oreille, mais en apercevant son lobe je ne pu m'empêcher de vouloir faire montrer un peu plus la pression. Je laissais mes doigts glisser sur sa gorge, totalement fasciné, et commençai à l'embrasser délicatement, remontant tout le long jusqu'à son oreille. Je jouais avec son love d'oreille avant de lui souffler à l'oreille:

"Que dirais-tu de rendre la partie plus intéressante...?"

Je laissai mes doigts descendre et peu plus bas, effleurant légèrement sa peau, de sa gorge à sa poitrine. Elle ne pouvait pas refuser, surtout devant un film aussi nul. Même si notre amusement principal était de nous séduire. On pouvait bien se lancer des défis pour s'en donner le droit. J'avais déjà repérer mes premières victimes aussi, je ne tardai pas à lui faire part de ma première proposition:

"Tu vois le couple là-bas? Je me demande comment la fille réagirait en sachant que son copain te fais cocu avec elle..."

Je lui proposai bien évidement de se faire passer pour la vraie petite amie de ce gentil garçon. Salaud? Depuis peu je tentai toutes es techniques possibles pour oublier certaines choses. Devenir un vrai connard était peut être la meilleure solution...

Je venais de lui proposer un jeu amusant. Faire un petit scandale imprévu. Les yeux d'Alix se mirent alors à briller, en entendant ma proposition. J'avais tapé juste. Elle posait sa main sur ma joue, et me la caressa doucement de son pouce. Je recouvrais sa main de la mienne, tandis qu'elle me soufflait, un sourire en coin, d'admirer l'artiste. Elle se levait alors, je déposai un baiser sur sa main, avant de la laisser glisser de la mienne. Je lui confiai d'un ton princier:

"Je n'aurai d'yeux que pour toi..."

Elle descendit les marches vers notre couple. Je m’essayai confortablement, ne désirant en manquer aucune miette et récupérai la bouteille qu'elle avait abandonnée dans le porte-boisson. Personne ne s'était retourné sur son passage. Tous trop occupés par le film pour remarquer son corps qui fendait l'air avec une fluidité presque immatérielle. Elle s'attaqua alors à nos deux concubins, tapotant l'épaule de la jeune fille. Je souris amusé. Le ton ne tarda pas à monter. D'abord la victimE qui tentait de trouver une explication auprès de son petit-ami. Je saisis le prénom de Marc. Le même que celui de mon frère. Mon sourire s’élargit d'autant plus. C'était tellement jouissif de pouvoir avoir du poids sur la vie d'autres personnes. Alix traita le pauvre Peter -elle l'avait rebaptisé ainsi- de salaud. Elle infligea alors le coup de grâce, giflant Marc/Peter et terminant ainsi d'attirer sur elle tous les regards. Les victimes quittèrent ensuite la salle, tour à tour, en courant.
Ma belle se tourna alors vers moi avec un grand sourire, tandis que les spectateurs retournés gênés dans la projection. J'inclinai la tête dans sa direction, avec mon même sourire, lui signalant que je lui tirai mon chapeau. Elle revînt alors vers moi. J'attrapai sa main, et lui dis immédiatement:

"Je suis soufflé, ta prestation était magnifique. A ton tour de me mettre à l'épreuve.."

La jeune femme venait de revenir à moi avec sourire satisfait. Je la félicitais avec dévotion, ce à quoi elle répondit par un doux baiser qui s’arrêta bien trop vite. Je relevai les yeux vers elle quand le contact fut coupé, le regard noir. Comme il m'était insupportable de me faire couper en plein plaisir. La jeune femme se rasseyais alors à mes cotés. Je restai silencieux. Autant que moi elle désirait avoir le dessus. Je n'avais qu'à le lui laisser quelques instants pour ensuite pouvoir en disposer à ma guise. La conciliation pour l'obtention, c'était très masculin comme concept. Je regardai distraitement le film, en attendant qu'Alix me lance son défi car, comme je le lui avais signalé plus tôt, c'était son tour. La jeune femme ne tarda pas à se retourner à nouveau vers moi, un sourire sadique sur le visage. Ce quelque chose me laissait présager que je n'allais pas aimer. Elle me désignait alors un mec, monsieur muscle en personne et me laissait entendre qu'il lui plairait de voir ce que je valais face à lui. Je regardais avec un certain dégout musclor avant de me résigner. C'était le jeu, même si je devais gagner un œil au beurre noir sur mon magnifique visage. Je me levai alors, ne laissant pas paraître ma frustration. Réfléchir vite, il y avait bien une faille pour contrer se gros ours. Ours... Un épisode des Simpson me revînt alors en mémoire. "Court vers le bas de la pente". Un sourire confiant s'étira sur mes lèvres. Je me tournai vers Alix et lui fis un baisemain avant de lâcher:

"J'espère que tu sauras apprécier ce spectacle."

Je descendais alors tranquillement les marches, passant à coté du malabar qui tenait une boisson dans sa main. Implacable, ça allait être parfait! Je descendais les dernières marches me rendant dans les toilettes. J'y restai quelques minutes, en profitant pour me rincer le visage et me rafraichir. Puis, quand le temps mu paru assez long, soit 5 minutes, je ressortis et me dirigeai vers les escaliers avant de monter les escaliers à vive allure. Arrivé à la hauteur du gros tas, je fis semblant de rater la marche et perdait l'équilibre en lui tombant dessus, renversant sur son pantalon sa boisson. Zut alors! Je me redressai rapidement, jetant un coup d’œil complice en direction d'Alix avant de me ré-intéresser aux gros bout qui n'en croyais pas ses yeux. Je lâchai alors à son attention:

"Désolé pour ton fut mec, pas fais exprès."

Le boloss se tournait alors vers moi, fulminant et se lavai d'un coup prêt à en découdre. Je restai droit, me préparant à détaler. Le mec se mit alors à me crier dessus, m'arrosant d'insultes pleines de postillons:

"Sale merde! T'as vu ce que t'as fait à mon froc??? J'vais t'bousiller p'tit con!"

Il levait alors ses grosses paluches verres moi, je descendais de trois marches en un petit saut et me tournai vers lui provocateur. Mon plan était en marche, il restait plus qu'à l'attirer vers la pente. Je lui fis un doigt d'honneur, tirant la langue avec de prime un clin d’œil après lui avoir lancé:

"Ben viens pauv' merde protéinée! Je t'attend!"

Le colosse se précipitait alors vers moi en criant. Je l'attendais de pied ferme, ne m’écartant qu'au dernier moment sur le coté pour lui faire un croche pied. Le gros tas roula alors jusqu'en bas des escaliers, tous les yeux rivés sur lui. L’attention étant détournée, j'en profitai pour retourné discrètement vers Alix. En bas des employés du cinéma entrèrent dans la salle, sans doute alertés par le machiniste, et prirent le pauvre bougre complètement sonné pour le conduire hors de la salle. Je me rassis dans mon fauteuil, mieux valait se faire discret à présent. Je souris ravi à Alix, j'étais son David qui avait battu Goliath...

Ce petit défi réglé, je remontais discrètement les marches jusqu'à ma place, surprenant Alix qui, comme les autres spectateurs regardait ma victime se faire emmener. Je me rasseyais, rapidement souriant à la demoiselle qui se tournait enfin vers moi avec un sourire admiratif. C'était le moins que je puisse faire, après tout, j'étais Holden Turner. Elle caressait alors mon bras, sensuellement, m'arrachant un léger frisson que je laissai m'envahir avec plaisir. Oh douce joies de l'effleurement, toi, qui m'apporte avec légèreté, l'envie pour parvenir à me séduire. Je baissai les yeux sur ses doigts, avant de les lever à nouveau vers elle. Elle me susurrait alors faiblement ses félicitations, reconnaissant que j'étais très doué. Je soufflai un petit rire amusé. Évidement oui j'étais doué. J'avais une incroyable capacité d'adaptation, je pouvais pallier à n'importe quel défaut par mes compétences intellectuelles. Ce petit test n'en était qu'un bref exemple, l’esprit était maitre, même devant un tas de muscles.
La musique changea alors révélant le dénouement, il fallait se préparer à bouger. Je laissai ma main glisser vers celle d'Alix, mêlant mes doigts au siens. Elle tournait la tête vers moi, me permettant de lui glisser à l'oreille:

"Prend tes affaires on bouge."

Je la laissai récupérer la bouteille qu'elle rangeait dans son sac, puis repris sa main pour la conduire avec moi. Nous descendions tranquillement les marches et prenions la porte vers les toilettes attenantes à la salle. Car oui, chaque salle avec ses petites toilettes pour éviter que les gens puissent gruger et aller voir un autre film en s’éclipsant dans la pièce principal qui donnait sur toutes les salles. Je poussai la porte des toilettes des filles, ne désirant pas qu'Alix mette les pieds dans celle des mecs, leur propreté laissant à désirer. Une fois à l'intérieur, je poussais la jeune fille jusqu'au lavabo avec un sourire démoniaque. Je savais ce que je voulais, comme d'habitude. Je la soulevais, l'asseyant sur le rebord, et me coller contre elle. Nous avions encore deux minutes de répit avant de devoir nous planquer, pourquoi ne pas en profiter pour faire monter la tension?

Une fois dans les toilettes des filles, je repoussai Alix contre le plan vasque du lavabo, ne perdant pas une minute pour l'asseoir sur le rebord. Je me collai alors à elle, avec ce même sourire que dans la boîte, féroce, démoniaque, soulignant les pulsions qui m'habitaient. La jeune fille, emportée par mes mouvements sûrs et précis passa alors avec fluidité ses bras autour de mon cou, m'attirant un peu plus à elle. Nos lèvres ne tardèrent à ce rencontré avec cette avidité qui laissait présager nos intentions futures. Je laissais rapidement mes mains dériver vers ses cuisses, les palpant avec force avant de les séparer pour me coller davantage à elle. Je continuai à l'embrasser remontant ses mains vers ses fesses avant de les glisser sous son t-shirt. Elles ne tardèrent pas à suivre son dos cambré alors qu'elle s'ouvrait de plus en plus à moi. Je lachai alors ses lèvres, la respiration haletante. Nous ne pourrions pas aller jusqu'au bout. Seulement je voulais la voir frémir et s'accrocher à moi tout de suite. Je laissais alors mes lèvres descendre dévorer son cou, remontant ses mains vers sa poitrine. Je savais ce qu'elle aimait et ces petite caresses ne pouvaient que la faire fondre davantage, assez pour que je continue à aller plus loin. Je remontai alors à ses lèvres, passant par le lobe de son oreille. Je l'observai un instant, son visage légèrement rosi, ses lèvres entrouvertes pour aspirer l'air qui lui manquait. Je laissais alors une de mes mains descendre tandis que mes lèvres s'étiraient en un sourire démoniaque. Elle ne mit pas longtemps à se frayer un chemin entre ses cuisses, pénétrant lentement son intimité. Je regardai alors ses traits s'altérer avec satisfaction, tandis que je titillai la zone sensible du bout des doigts. Une fois que J'eus finis d'observer les effets que je lui procurai je capturai à niveau se lèvres avec feu passion accélérant mes mouvements au rythme de ses traisaillements.

Les bruits de pas hors des toilettes se firent alors entendre. La projection était finie Ella salle se vidait. Il n'y avait plus de temps à perdre. Je déposai quelques baisers sur se lèvres brûlantes avant de retirer mes mains de son corps en lui soufflant:

"Il faut qu'on qe dépêche, ils ne vont pas tarder à venir vérifier les toilettes et les nettoyer."

Je la descendait du lavabo, lui prenant la main pour l'emmener vers un des cabinets. Cette rupture m'agaçait au plus haut point, les fourmillement ce faisait de plus en plus ressentir en bas. Pour l'instant J'avais contenté mon amie mais mes besoins commençaient à prendre le pas. Je me hissait alors sur la cuvette, puis sur le rebord trop fin à mon goût des cloisons séparant chaque cabine. Une fois en équilibre je soulevai une un des carrés du plafond avant de me hisser au travers de celui-ci, une fois arrivé à destination je passa la main dans l'ouverture, histoire de tirer Alix qui avait déjà commencé son ascension à ma suite. Une fois nous deux en haut, je replaçait la dalle en place avant de me retourner vers Alix.

La passion était de mise ce soir-là, ainsi que le désir, qui étaient tous deux palpables, on pouvait amplement les ressentir dans l'air ambiant. Leurs baisers redoublèrent d'intensité, alors que le blond faisait balader ses mains le long du corps d'Alix, qui était prise de frissons lui parcourant toute l'échine, ses mains crispées sur la nuque d'Holden, ne le lâchant à aucune occasion. Il se mit à lui embrasser le cou et à lui caresser doucement la poitrine, pile ce qu'elle aimait, ce qui lui fit pencher la tête de côté. Il connaissait tout particulièrement ses envies et ses désirs, tout pour la satisfaire. La brune avait de plus en plus chaud, le cœur battait son plein, sachant qu'ils risquaient de se faire prendre à tout moment. Elle se demandait, si comme elle, il avait l'impression qu'on avait mit le chauffage au maximum, la chaleur étouffant ses poumons, obligée de respirer plus vite, l'adrénaline montante n'arrangeant rien. La jeune femme ne remarquait rien d'autre autour d'elle que les cheveux blonds du garçon face à elle, elle ne regardait même pas son visage, ses yeux divaguaient, elle en avait même oublié où elle se trouvait. Elle sentit alors la main de son ami descendre, puis descendre encore et pénétrer son intimité. Et c'est à ce moment là qu'elle se perdit en cours de route. Les yeux fermés, elle penchait légèrement sa tête en arrière et se mordait la lèvre inférieure. Quelques légers gémissements purent s'échapper des lèvres d'Alix, qu'elle aurait dû taire à raison de faire trop de bruit, mais qu'elle n'aurait pas pu retenir tant elle était aux anges. Le plaisir, tout ce qui restait dans son esprit était le plaisir envahissant et les frémissements de sa peau sous l'action du blond.

Il s'arrêta bien trop tôt à son goût, lui disant qu'ils devaient partir car il avait entendu des bruits et qu'ils ne devaient pas se faire attraper. La petite brune n'avait pas compris grand chose à ses paroles, seuls quelques mots lui étaient parvenus, elle n'avait compris l'essentiel de sa phrase que lorsqu'il partit dans un des cabinets pour escalader dans le plafond. Elle se leva rapidement, encore ailleurs, et se dépêcha de monter à sa suite. Une fois qu'il eût refermé la dalle soulevée, elle s'approcha de lui, et s'assit à califourchon sur ses genoux, posant une main sur sa joue et embrassant rapidement le cou du jeune homme, traçant des lignées de feu sur sa peau.

Toujours allongé en planque dans le plafond, Alix assise sur moi, j'entendis le bruit des techniciens de surface. Moment critique, ne pas se faire entendre. Ils allumèrent les nettoyeuses industrielles, me rassurant au passage, ça nous laissait assez de marge. Un sourire espiègle vînt me barrer le visage, je me redressai, m'appuyant sur une main tandis que l'autre se calait dans la nuque d'Alix pour l'empêcher de reculer. Je collai mes lèvres à son oreille, avant de lui dire d'une voix torride:

"Alors on en était où...?"

Je reculais ensuite mon visage, l'observant avec amusement. J'approchais mes lèvres pour l'embrasser, avant de lui souffler de ne pas faire de bruit. A moi de m'amuser encore! Je collai la jeune fille à moi, capturant une nouvelle fois ses lèvres avant de lui arracher son haut. Approche amicale. Je laissais mes doigts courir sur elle, avant de la renverser (gentiment) en arrière. J'allais vite, ne lui laissant pas une seconde pour riposter. J'attrapais ensuite la bouteille, la tenant fermement entre mes mains. Elle était froide, comme son contenu alcoolisé. Je l'ouvris, en versant sur Alix, depuis le cou jusqu'au nombril. Si les mecs aimaient particulièrement qu'on la leur prenne rapidement, les filles elles raffolaient des préliminaires. Je souriais, sentant les frissons qu'elle devait avoir, comme si c'était sur moi sur l'on versait la boisson froide. Je reposais ensuite la bouteille, me plaçant à 4 pattes au dessus de la jeune femme avant de commencer à boire à même sa peau le précieux cercueil. Suçons, morsures, lèche, tout y passait pour son plus grand plaisir. Je sentais ma tête tourner tandis que je buvais sa boisson. Pour l'instant, Alix restait silencieuse, je sentais que pour la faire plus amplement réagir, j'allais devoir descendre un peu plus bas. Pas de problème, j'avais encore assez d'alcool pour la mouiller...

Toujours assise sur le blond, le bruit des machines de nettoyage coupèrent la jeune femme dans son élan, elle arrêta subitement tout ce qu'elle avait entreprit pour éviter de faire trop de bruit, sinon quoi ils risqueraient de se faire prendre, et là n'était pas le but de leur excursion. Tête tournée vers là où ses tympans lui indiquaient d'où provenait ce bruit assourdissant, elle n'eut pas le temps d'une quelconque réaction lorsqu'il la serra contre lui, prêt à relancer le jeu. Un baiser volé et quelques paroles dictant à Alix de rester silencieuse. Paroles qui la saisirent et lui firent comprendre qu'il s'agissait là d'un conseil, car il comptait lui faire subit un tel sort qu'on risquerait de l'entendre de loin, ainsi elle se mordit la lèvre pour mieux réussir à se taire, ne la lâchant que pour l'embrasser.

Aussi, une fois le baiser écourté, il arracha son haut, violence sous laquelle elle fut parcourue de frissons. Pauvre petit top noir, il n'avait rien demandé pour être déchiré aussi sauvagement, bien que la brune n'en ait eu aucun regret car il n'avait pas coûté cher et que, plus important, il n'avait pas touché à sa chemise, sinon là elle l'aurait eu en travers. Chacune des caresses d'Holden sur le corps frêle de la jeune femme était une goutte d'eau de plus dans le verre empli de désir qui augmentait peu à peu, le tout bouillonnant en elle comme un volcan prêt à entrer en éruption.

A nouveau, elle n'eût pas le temps de réagir, il allait beaucoup trop vite pour elle, et ses geste étaient trop fougueux pour qu'elle puisse répondre de quoi que ce soit. Elle se laissait faire, et c'était déjà ça. Il était vrai qu'elle aurait aussi bien pu le repousser, enfin, non, elle n'aurait pas pu, pas lui. Mais ç'aurait pu être une éventualité à envisager. Mais bon, le problème ne se présentait pas puisque ce n'était pas le cas, elle le laissait faire et y prenait du plaisir, même. Tout son buste se souleva vers lui sous l'effet de l'alcool froid lui dégoulinant à même la peau, frissonnante, s'attendant à tout sauf à ça.

Puis vinrent les approches du blond sur son corps, chaque morsure envoyait une décharge électrique lui parcourant l'échine, chaque suçon faisait l'effet d'une boule de feu dans son corps, chaque lèche faisait battre son coeur si fort qu'il résonnait dans sa tête. Mais la brune restait cependant silencieuse, toujours en train de mordre sa lèvre, de plus en plus fort, les yeux fermés, essayant de se contrôler. Bientôt elle sentit une goutte de sang perler sur sa lèvre inférieure qu'elle s'empressa d'aspirer sans bruit, elle avait mordu trop fort. Elle rouvrit les yeux, voulant capturer ses lèvres et l'embrasser, mais ne pouvait rien faire, lui étant sur elle, la bloquant, et trop loin de son visage, alors elle attendait.

L'alcool emporta mon amusement alors que je retirai lentement le jeans d'Alix. L'alcool finissant toujours à un moment par me mutiler de l'intérieur. Je continuai, toujours ce même besoin de me blesser et de repousser mes limites. À présent Alix était allongée à même le plafond, le corps ruisselant d'alcool. Ce que je faisais n'était pas en accord avec mes sentiments passés, pourtant je continuais. Plus étrange encore, moi qui d'habitude était porté sur les relations sans sentiments, avait à présent besoin de cela. Sans sentiments je me sentais vide. Totalement vide. Cet ancien mode de vie devenu à présent un refuge me renvoyait à ma propre bassesse. Coucher avec la meilleur ami du gars que j'aimais... Non! Je ne pouvais pas me faire reprendre par ça. Je n'y avait pu le droit.
J'embrassai passionnément Alix. Je la désirais ardement. La patience avait quitté lentement mes veines, remplacée par l'alcool du cercueil. Je l'embrassai encore et encore, m'accrochant à ses lèvres comme un agonisant à la vie.
Je finis par la relâcher me relevant pour retirer mon haut avant de me recoller contre elle. Je voulais que sa chaleur me brûle, me rende vivant, me ramène de là où je m'étais égaré. Je l'embrassai alors doucement, mes démons passagers, me rendant peu à peu la paix. Cet emprise ne durait jamais bien longtemps, me laissant chaque fois le temps de me ressaisir avant de tout gâcher. Je me laissais alors aller à cet état second, comme un peintre fou faisais glisser, sans le moindre calcul, son pinceau sur la toile, juste se laisser hypnotiser par la trace de couleur, sa consistance sur la toile vierge, la sensation de créer quelque chose. Je créais moi aussi, je faisais naître la chaleur et l'envie. Je l'observais alors, hypnotisé avant de descendre la goûter, de ma langue j'allais toucher la fleur du mal, caressant doucement les cuisses de ma princesse. Je voulais un feux d'artifice, qu'elle crie, qu'elle sente mon emprunte avant que je vienne en elle.
Ma tête resonnait, l'alcool, la chaleur, les bruits des nettoyeuses industrielles tout cela m'emportait malgré moi. Il ne manquait plus que le hante de ma sirène pour que je me laisse enfin aller à mes propres plaisirs.

Prisonnière. Alix était prisonnière du désir ardent qui l'envahissait de plus en plus, et ce sentiment semblait être fortement partagé aux vues des réactions du jeune homme qui se trouvait en sa compagnie. En fait, à ce niveau là, ce n'était plus du désir, mais de la rage. Elle posait ses ongles dans le dos du blond, l'attirant à nouveau plus fortement contre lui et répondait férocement à ses baisers. Les machines de nettoyage cessèrent alors leur boucan insupportable et les techniciennes de surface arrêtèrent de parler entre elles pour enfin sortir. Il était temps, ils pourraient se libérer de ce plafond qui commençait à se faire un peu trop petit pour les garder en place. D'ailleurs, la brune se demandait toujours comment ils pouvaient tenir allongés tous les deux là-dessus sans que ça ne casse ou craque du moins. Comme quoi, le placo, ça tient bien il faut croire !

Elle le poussait alors délicatement pour retirer de nouveau la plaque leur permettant de redescendre et s'apprêtait à descendre à "l'étage" au-dessous quand elle se rendit compte alors qu'il fallait qu'elle récupère ses vêtements avant de sortir, bien évidemment. Elle ne comptait pas laisser ses affaires ici, et puis quoi encore ! Même si le débardeur ne valait plus rien et n'était désormais plus bon qu'à jeter, le jean lui avait coûté cher, et elle ne comptait pas l'abandonner comme ça. C'était son jean, à elle, qu'elle aimait beaucoup porter par ailleurs. Alors elle récupéra en express ses affaires, passant premièrement sa tête par l'interstice pour s'assurer que plus personne n'était là, puis la rentra, descendant cette fois les jambes en premier et sauta à terre, sans un bruit, tout en souplesse, tel un chat. Elle se décala et regarda alors Holden, attendant qu'il descende à son tour pour la rejoindre, sourire aux lèvres. Arriverait-il à faire preuve d'autant de souplesse qu'elle ? Elle en doutait à dire vrai fortement, car après tout, il était un homme, et on sait bien que les homme sont amplement moins souples que les femmes, mais après tout, peut-être serait-il une exception à la règle, qui sait ?

Spoiler:

Nous escaladions l'échelle du plaisir, échelon par échelon. Je m'occupai totalement d'Alix pour le moment, me sentant de plus en plus à l'étroit dans mon jeans. Patience, j'allais enfin pouvoir me libérer de mon propre plaisir. Je revenais vers les lèvres d'Alix quand les machines cessesèrent leur boucan nous laissant entendre le départ du personnel. Alix me repoussa alors doucement avant d'attraper ses vêtements pour se rhabiller. Je restai là estomaqué. Je me souvins alors pourquoi, les autres fois, je ne m'occupai pas autant de mes partenaires. Je voulais être sur de pouvoir coucher avec. Avais-je changer?
La jeune femme se glissa alors à l'extérieur de la trappe. Je me retrouvais alors seul comme un con, sous le faux plafond. Elle s'était volatilisé comme une brise légère. Je restai là, avec mon tournis passager, je m'étais fais avoir en beauté. Je lachai un petit rire avant d'attraper mon haut et la bouteille pour les foutre dans le sac d'Alix, qu'elle n'avait pas repris en descendant. J'avais beau être torse nu, je n'avais pas froid. Non j'avais même trop chaud.
Je m'en allai tranquillement vers la trappe, je laissai descendre mes pieds dans le vide, me tractant aux bords, le sac sur l'épaule, avant de me lâcher pour atterrir sur le sol. Je me redressais aussitôt en une flection, habitué de ce mouvement. Il faut dire que je le faisais continuellement en salle de pan, dès que venais de finir un block. Je passai un bras autour de la taille d'Alix, joueur, déposant un bisou dans le cou avant de reculer pour lui dire amusé:

"J'ai un truc à toi que tu aimes beaucoup et je compte bien le garder!"

Je la relachai avant de la planté la, me sauvant dans la salle de projection. Celle si était plongée dans la pénombre. Les seuls lumières était les lignes de pointillés bleuté marquant les marches et la lumière venant des toilettes. Je montai rapidement les marches avant de me retourner. Je vis Alix dans l'entrebaillement. Je sortais alors la poudre et la bouteille du sac que je brandissait dans sa direction. La suite allait être très intéressante!