BIZzzzzz bizzzzzzzz…[Le meilleur bruitage de l’année.] D’un coup de poing rotatif, Mike écrasa son réveil pour faire cesser le bourdonnement énervant de son réveil. Il ne pouvait plus utiliser son portable, car il en avait cassé plusieurs en tapant trop fort dessus. Il mit la couette sur sa tête, il avait l’impression que le réveil sonnait encore dans sa tête. Plusieurs minutes passèrent, quand enfin, il se rappela pourquoi il devait se lever. Il ralla un court instant, retira la couette et se leva.
Mike inspecta rapidement les bruits dans la maison, aucun, Lou devait déjà être partie pour le lycée et ses « parents » soit partis, soit pas encore levés. Il espérait une seule chose, ne pas avoir à les croiser. Il regarda autour de lui, rien ne trainé, ce n’était un peu personne très bordélique. Il trouva un jean propre, et une chemise noire pour ne pas faire trop mauvais genre pour son premier jour. Il fonça sous la douche, s’habilla en express. Il descendit doucement, car il entendit le son de la voix de son beau père. Il se glissa rapidement hors de la maison. Il voulait éviter d’avoir la panoplie de questions habituelles, où tu vas encore ? Tu as vue ta tête, il faut que tu arrêtes tes conneries ?...

Il regarda sa montre 9h05, il marchait doucement mais serait certainement à la bibliothèque avant 9h30, comme elle lui avait demandé. Tant pis, il n’avait pas de monnaie sur lui pour prendre un verre, ou s’acheter un truc à manger. Il y a avait de nombreuses personnes dans la ville à cette heure ci, des gens qui n’avait pas encore cours et qui trainait désespérément des les rues de Magnolia. Mike en reconnu certains, mais il ne les connaissait que de vue. De toute façon se sont toujours les mêmes jeunes que l’on voit déambuler.

Après avoir rejoint l’avenue, il prit la direction de la bibliothèque, lieux dans lequel il n’avait encore jamais mit les pieds. Il arriva enfin devant les marches du paradis des livres pour les fans de lecture et de culture. Plusieurs groupes de jeunes y trônaient, mais il ne semblait pas y avoir encore agitation à l’intérieur de la bibliothèque. Une fois devant la porte, il prit une groupe inspiration, être ici aurait des conséquences et il me savait. Devait-il faire marche arrière et abandonner la gentillesse de cette femme lui offrant temporairement un emploi, et s’éviter les ennuies extérieurs. Ou bien passer par-dessous tout ça, et arriver à compiler une tentative de vie différente et ses problèmes.

Il regarda sa montre une dernière fois 9h20. Il posa sa main sur la poignée de la porte et poussa ce qui produisit un son de clochette. Il referma doucement derrière lui pour ne pas faire plus de bruit que nécessaire.
Le jeune Huntington reconnu le son de la jeune femme. Oui c’était bien lui, mais il ne prit pas la peine de répondre. Il prit avant tout le temps de regarder ce lieux inconnu, bien sur qu’il savait ce qu’était une bibliothèque, mais bon il préférait quand même observer ce qui aller peut être devenir un environnement du quotidien pendant quelques temps. Il marcha doucement vers les différentes allées qui peuplaient les lieux. Mike se sentait comme un gamin, il y en avait partout. Il pensa son doigt sur un ouvrage possédant une magnifique reliure. Il avait toujours aimé les livres, seule sa sœur le savait et elle lui en avait souvent rapporté d’ici. Il lissait de tout dans que ça pouvait lui servir à quelque chose…

Il porta enfin son attention sur Junie, la jeune femme était derrière le comptoir. Elle ne bougeait pas et avait interrompu ses rangements. On aurait dit qu’elle essayait de savoir ce qu’il faisait et qu’il y était. Et parce que cet abrutit ne c’était toujours pas présenté, et qu’elle devait croire que c’était quelqu’un qui venait encore foutre la merde.
Le petit nouveau s’approcha vers le comptoir. Non, son but n’avait pas était de la rendre anxieuse dès les premiers jours, mais il était toujours comme ça silencieux et observateur.

Il n’était qu’a quelques mètres du comptoir, et une certaine crainte, le gênait. Et oui, il avait peur qu’elle lui balance des livres de peur qu’elle le prenne pour un salopard. Mais son souci s’évapora quand il eut enfin la magnifique idée de dire bonjour et de répondre à la question de la bibliothécaire.

- Bonjour, euh… oui c’est Mike.

Il finit de faire les derniers pas le séparant de l’endroit où elle se trouvait.

- Ca va bien ?

Depuis leur première rencontre, les deux habitants de Magnolia n’avaient pas repris contacte. Pour ne pas se mettre une nouvelle personne à dos, il s’était levé ce matin. Durant les jours précédant, Mike avait de nombreuses fois pesé le pour et le contre de la proposition. Ayant été bien élevé par ses parents étant jeune, une chose était sur, s’il refusait au dernier moment l’offre, il viendrait s’excuser en face à face à la bibliothèque.

Encore aujourd’hui en se dirigeant vers bibliothèque, il ne savait pas quel choix il allait faire. En voyant tout ces jeunes trainaient dans les rues, il sourit, normalement c’était toujours lui que l’on voyait déambuler en l’attente d’un événement soudain.

En pénétrant dans le lieu de travail de la jeune femme, il avait été émerveillé par tous ces livres, comme un enfant le jour de noël. Après avoir fait un léger tour dans la bibliothèque, il avait rejoint le comptoir pour salut Junie.

- Oh ! Excuse moi je ne voulais pas te faire peur.

La jeune femme finit de ranger les livres se trouvant sur le comptoir. La question qu’elle posa ne le laissa pas de marbre. La question n’était pas venue comme ça par hasard.

- J’y vais de temps en temps ! Pour voir certaines personnes. Mais je peux savoir de qui tu tiens cette information ?

Il ne connaissait pas les fréquentations de la jeune femme, donc il ne pourrait pas arriver à deviner, et il n’était même pas sur de savoir après qui c’était.
Le premier sujet de conversation n’était pas très agréable, est ce que c’était volontaire de sa part ? Avait-elle entendu parler de son altercation d’il y a plusieurs jours ?

La bibliothèque était encore silencieuse, personne n’avait encore décidé de mettre les pieds ici pour se plonger dans les volumes monstrueux peuplant les étagères.

Mike écouta Junie justifier sa source et lorsqu’il entendit son nous, il en fut un peu surpris. Ce connard de prof, allait le poursuivre encore, pourquoi le connaissait-elle ? Était t’il déjà venu ici, pour chercher des informations pour ses cours ? Ou c’étaient-ils connu auparavant…

- Tu connais Mayfield, toi, tu as aussi à eu le malheur de croiser sa route. Tu le connais d’où ?

Les scènes de ce lundi lui revirent rapidement en mémoire. Comment oublier les gestes qu’avait eues le professeur envers lui. Mais pourquoi Mr.Mayfield lui avait-il raconté ça ! Ca l’amuse tant que ça de dire du mal des personnes qu’il rencontre.

- Oui on c’est en peu accroché… Il est venu mettre son nez dans des affaires qui ne le concerné pas ! J’étais en train de discuter avec son petit frère. Et le professeur m’a frappé. Je dois dire que je n’ai pas vraiment compris son geste.

Mike ne pouvait pas encore oublier la douleur qu’il avait ressentit, lorsque que l’ainé des Mayifeld l’avait agressé. Il s’était sentit diminuer de moitié, perdre toute sa virilité.


- Je me sens pas mal à l’aise, je n’ai rien à me reprocher. Alors comment c’est finit l’histoire… c’est un peu confus, je ne pourrais dire comment ça c’est terminé.

Lorsque le jeune Huntington finit de parler, Junie déposa une pile de livre dans ses bras. Il l’a suivit entre les étrangères. Ce dernier continua de dévorer les lieux des yeux, le reporta son attention devant lui, lorsqu’il heurta une étrangère. Il jura tout bas, et ce maudit de se laisser distraire par ce lieu.

- Tu as des choses spéciales aujourd’hui, ou c’est un jour comme les autres ?

Le monde était petit, évidemment que les deux adultes se connaissaient. Avaient-ils été plus que des amis ? Peut être mais la réponse n’intéressée pas Mike. Il n’avait pas à connaitre la vie privée de la bibliothécaire, peut être même était-il encore ensemble. Chose qui était très bien, en dehors de l’accrochage qu’il avait avec lui, M. Mayfleid semblait être quelqu’un de très gentil et de très attentionnait. Puis avoir quelqu’un avec elle la rassurait surement, dans cette ville ou la délinquance est impolitesse sont présentes chaque jour.

Oui ils avaient certainement été proche, sinon elle ne dirait pas que ça la surprenait que le professeur eu cette attitude avec au jeune Huntington. Elle le connaissait bien c’était une certitude, puis quand elle avait à commencé à parler de lui, Mike avait sentit de légères hésitations comme ci elle cherchait les mots justes pour décrire la situation actuelle.

- Ouais, et bien il ne faut pas se fier aux apparences… Il était peut être gentil avec toi, mais quand il ne connait pas la personne, il ne passe par quatre chemin pour montrer son mécontentement.

Les deux jeunes prirent le chemin des étagères et s’arrêtèrent à la dernière. Il laissa Junie lire avec mes mains et noms sur le bois.

- En faite j’ai voulu racketter le petit frère de M. Mayfield. Et l’étudiant a montré un peu de résistance, ce qui m’avait énervé, et ainsi de suite les choses se sont échauffées… puis voilà.

Il se tue et reporta son attention sur la jeune femme, il voulait faire comme s’il n’y avait aucune gravité dans ce qu’il venait de dire. Puis comme ce qui été arrivé au jeune mayfield d’autre avant lui l’avait déjà subit, il n’avait aucun mal à faire comme si rien ne s’était passé. Puis il écouta Junie lui expliquer les emplacements des bouquins qu’il avait actuellement dans les bras. Celle-ci fit un pas en arrière pour le laisser faire. Mike s’approcha dans un premier temps de la section policier, releva rapidement les premières lettres de chaque auteur puis classe les livres sans trop de difficulté, puis fit de même avec les ouvrages de fiction.

- Voilà, c’est fait, j’espère que je ne me suis pas trompé !

La curiosité, un trait fort prononcé chez la jeune femme. Une réponse donnée et une question faisait son apparition.
Après tout Peter était certainement un homme différent en fonction de la personne qui se trouvait en face de lui. Junie abandonna sa dernière question, ce qui plut au jeune homme. Il y avait vraiment des questions qui valaient mieux ne pas posées. Mais il préféra juste ajouta un petit quelque chose pour ne pas rester sur cette gêne.

- Je dirais juste que des fois l’on est obligé de réagir de la sort.
Enfin il n’était pas sur, que ce phrase rassure réellement.
La jeune femme vérifia le travail qu’il venait d’effectuer. Il se sentait à son aise dans ce lieu, puis il fut soulagé de savoir qu’il avait réussit à faire la première chose demandée par la jeune bibliothécaire.

- Ah ouf, je ne commence donc pas par faire des conneries alors…
Tout deux prirent la direction de la réserve, la jeune femme ouvrit une immense porte qui dominait une grande partie du mur. Mike hésita avant de passer sous la porte.

- Pas tellement à jour, à quel point ?
Il regarda tout autour de lui, il y avait des livres partout, de toutes sortes ! C’était le dépotoir de la caverne d’Ali baba. Où était le début de cet endroit… Ses yeux ne cessaient d’aller d’un endroit à l’autre.


- Je dois faire quoi exactement ici ? Il regarda Junie. Il y a quelqu’un ?

En se dirigeant vers la réserve, Mike laissa sa main se balader contre la reliure des livres se trouvant à sa portée. Allait-il se plaire ici ? Arriverait-il à garder ce job plus longtemps que les autres sans péter un plomb ou faire une connerie ?

La jeune femme le laissa observer la dite « réserve ».
*Oula c’est quoi ce truc*
Des cartons et des livres partout, si ce lieux lui était organisé, il ne voyait pas très bien comment s’effectué le mode de rangement.
- Alors quand je te dis que je ne suis pas à jour...
Il sourit, pour lui à ce niveau ce n’était plus ne pas être à jour, c’était bien pire… Comment faisait-elle pour s’en sortir dans ce …bordel. Ouf, ne devrait se concentrer sur cet endroit dans l’immédiat. Y avait-il un lieu encore plus bordélique que celui- qu’elle voulait lui montrer ?
Et oui, après il se rappela qu’il lui avait déjà posé la question. Poua ce ne devait pas être drôle de travailler tout seul tout les jours.

- Tes coloc viendront dans les jours qui suivent ? Pourquoi cette question. Pour dire certainement quelque chose.

Mais bon, elle était certainement divertit de temps en temps par des professeurs venant chercher des références pour leurs cours.

- Umh, montre-moi ce qui est le plus urgent à apprendre. Une chose qui te prends-tu temps et que je peux vite assimiler. Enfin, oui, je suis là pour aider. Surtout si les gens commencent à arriver et qu’il on besoin t’aide quelconque…

Vraiment on s’y habitue. Ca se voit qu’elle ne le connaissait pas, il ne pouvait passer la journée comme ça à rien faire, à ne pas voir de mouvement autour de lui, à ne pas entendre de temps en temps le son de la voix de quelqu’un. Cet endroit allait devenir un enfer, son lit de mort… pitié les jeunes de Magnolia, venait faire un petit tour à la bibliothèque pour faire semblant d’étudier et obtenir la satisfaction de vos parents.
Il allait devoir trouver ou emmener de quoi s’occuper s’il ne voulait pas tomber dans le vide. Il se préparerait peut être aussi, enfin certainement des joints, pour tenir toute la journée, et surtout l’égayer.

La reprise d’étude, un sujet qui le trottait dans la tête depuis un bon moment déjà. Celui faisait maintenant trois ans qu’il était sortit de système scolaire. Possédait-il encore des capacités, qu’il pourrait exploiter et surtout vers quel domaine il se spécialiserait, il ne pouvait plus se permettre de perdre encore des années en faisant d’autres erreurs.
Surtout serait-il capable de consacrer du temps à ses études, sachant que les problèmes extérieurs de cesserait jamais de s’embellir.

- Ce ne sont pas les minettes qui me gêne, je plais, je plais et j’y peux rien. C’est plutôt les jeune gars qui m’emmerdent déjà d’avance. J’ai l’impression qu’on les fait de plus en plus immatures, puis ils prennent tous le monde de haut dans leurs fringues puant les marques. Je l’ai aime pas du tout, c’est d’ailleurs pour ça que certaines finissent souvent dans les poubelles quand ils me croisent.

Bien entendu ce qu’il venait de dire avait été poursuivit par un lourd silence. Ce fut la jeune femme qui le rompit. Il l’écouta puis la regarda partir vers la réserve.
Il colla à ses tours ses fesses du charriot et repris le rangement qu’il avait commencé avant de faire sa petite pause improvisée. Il poussa le charriot et glissa chaque livre concernés à son emplacement. Personne ne se manifestait, mais le temps semblait commencer à s’écouler de manière agréable. La fin de son rangement se déroula sans le moindre encombre, aucun livre fut emmerdant parce que sa place n’existait pas.

Il ramena le charriot dans un coin ou la bibliothécaire ne risquait pas de ce le prendre en voulait circulait entre les étagères. Il regarda autour de lui, Junie devait encore être en plein rangement dans la réserve. En même temps vu le boulot qu’il y avait à faire là dedans, elle n’était pas prête d’en sortir de si tôt.
Il passa sa tête par la grande ouverte de la réserve et la vue penchée près d’un carton. Il s’approcha doucement. *Ca n’a pas beaucoup bougeait depuis tout à l’heure*. Il sourit en regardant les tas de rangements divers qui peuplaient l’endroit.

- Je peux t’aider maintenant si tu veux ?