Quelle est cette douce odeur de frayeur. Cet instant naturel qui nous mènes à nous demander : comment serait le futur. Cet instinct de survie qui nous pousse à toujours nous exiler sous une forme de solitude. L’avenir nous entrainants dans un tourment nous renvoyant toujours au même endroit : dans notre morosité. Cette impression que tout allait encore déclencher des migraines alors que je pensais trop au profond de ma chambre. Pourquoi vivre avec eux. Pourquoi vraiment. J’inspirais doucement en me demandant s’il ne serait pas plus simple d’avoir mon chez moi : ma maison. J’arquais un sourcil en regardant ma montre. Allongé dans mon lit et refermant alors mon bouquin en le laissant à la page désirée. Demeurait encore mon âme d’adolescent. Deux ou trois poster de l’époque et lâchement attaché avec un vieux chewing gum car je détestais accrocher les punaises. Non mais ses bazars cela fait toujours mal au doigt. Non pas que je sois une petite nature : au contraire mais je n’aimais pas me prendre la tête pour des broutilles. Autant ne pas se faire de mal pour en faire des chipoteries. Bien sûr, je me redressais donc en regardant Philibert, ce petit singe en peluche qui était avant mon doudou, je riais doucement en lui lançant un regard un peu noir. Il me regardait bizarrement en fait. Je me levais en allant vers la porte, chopant en même temps mon arme de service et ma veste en cuir et l’enfilant avant d’aller descendre un à un les escaliers. Mettant alors mon arme correctement Avec le style de Wolverine quand il déambule dans les couloirs de l’institut de monsieur Xavier, j’étais classe. J’allais alors directement vers la porte sans faire attention à la populaire séjournant dans la grande maison de famille. Me rendant alors à peu direction en direction du centre. Mettant alors simplement mon regard vers l’horizon. Regardant brièvement mon portable en guise de surveillance rapprochée d’appel que je pourrais avoir mais que je refusais de décrocher. Pas le choix, c’est la vie. Il le faut et pas autrement. J’inspirais doucement en allant vers une ruelle. Entendant alors progressivement quelques bruits de fond. Des points, des coups, des cris et quelques propos peu orthodoxe simplement. Je n’aimais pas les bagarres car ça voulait toujours dire que j’allais devoir me battre. Un homme de l’ordre qui passe outre une bagarre ? Ça ferait beau sur le cv surtout pour un chef de brigade. Non pas que je ne veuille simplement pas me battre mais j’avais des limites et mes limites étaient ? Pas les coroners. Hin hin, on ne touche pas au-dessous de la ceinture. En attendant, je me rapprochais en longeant le mur, tâtant mon dos pour contrôler que l’arme y soit encore. Surveillant que ma plaque était bien sur moi-même si c’était tellement un petit endroit que ma plaque n’était pas toujours quémandée en général. J’arquais un sourcil en entendant alors une voix peu méconnue. Allant en la direction toujours et passant doucement la tête vers l’arrière de ce bar apparemment. Sentant alors la bonne odeur des ordures. Sérieusement ? Ils devaient souvent sortir les poubelles de la ruelle… ici ! Je devais avouer que je me sentais mieux dans ses lieux que dans les rues colorées du quartier. Ses fleurs encore bien jolies alors que nous arrivions en hiver, même la fin de l’automne. Les femmes sont tellement fortes pour les garder en vie. Comment font-elles ? Font-elles dont appels à des petites fées de la nature ? Clochette et tous ses potes doivent être pratiques. Oui, bon d’accord, je suis tombé sur la chaine Disney lors d’une nocturne et je me suis laissé avoir par la stupidité d’un dessin animé. Je vous rassure que je suis un homme rien de plus virile qui ne regarde pas les petites fées clochette. Même si punaise, vous avez remarqué la longueur de sa robe ? Clochette, c’est une petite tepu. J’approchais alors dangereusement, sortant mon arme de mon dos, étant aussi silencieux et arrivant derrière l’un des types, l’assommant simplement d’un coup d’arme sur la tête et voyant alors tout le monde se retrouver ainsi face à moi. Leur tentant alors un beau sourire, un brin moqueur mais que voulez-vous. Je fronçais les sourcils en montrant mon arme d’un geste assuré et la pointant vers eux. « Je vous propose une alternative enfin deux… vous filez et je ne ferais rien de plus sauf s’il le veut ou on se bat, on s’abime et puis… on fait la fête ? », demandais-je alors sarcastiquement en tendant la main vers le jeune homme à terre.

Tel un flash back du passé, je me trouvais derrière ce bar à sauver la mise à cet homme. Au début ce n’était qu’un gars à terre pour moi. Un gars parmi tant d’autres alors qu’adroitement, je venais d’éloigner les crétins qui l’assiégeait. J’étais finement fier de moi. Comme toujours quand j’aidais quelqu’un même si le froid sur mon visage me rendait parfois aussi glacial qu’un bonhomme de neige. Noel avant l’heure. Me voilà comme petit flocon de neige. Oui, alléluia. Merry Christmas comme dirait l’autre : Ohohoh… j’étais peut-être loin d’être un cadeau de noël mais je venais surement de lui faire un cadeau en lui sauvant la vie. Surement ? Oui bon. Quand je le vis, je le reconnu directement. Cet petit air de famille avec un jeune homme que je n’avais plus vu depuis un bail surtout… plus entendu. Ma faute surement. Sachant que j’avais assez mal pris son emménagement dans le coin. Pourquoi ? Simplement par ce que je ne voulais à l’époque que zéro contact avec ce quartier. Je refusais même d’en fréquenter une once. Bien sûr, j’ignorais qu’Adrian était du coin aussi mais j’avoue que je n’avais que peu d’amis dans la région. Ma vie à Philadelphie me manquait un peu. Une croisade que je n’aurais jamais dû faire surement. Ce n’était qu’à une demi-heure et pourtant je me sentais déjà tellement loin de chez moi. D’un coup, je me sentais un peu mal à l’aise. Le regardant alors même si j’étais content de le voir. Fallait dire que je me sentais mal d’avoir ainsi laissé tomber un ami pour une raison un peu absurde. Je riais nerveusement. « Toi, là ! », disais-je comme un con en me rendant rapidement compte que c’était normal comme il vivait ici. Je secouais la tête assez vivement. « Enfin je veux dire, tu es toujours là ! », disais-je donc pour compensation même si je me doutais en quelques sortes que oui car je savais pertinemment qu’il était fleuriste et j’avais entendu parler de lui dans les rues. Il faut dire que les fleurs, ici. C’est de coutume. J’inspirais doucement, gêné. Passant la main dans mes cheveux. Regardant alors nerveusement autour de moi. Je ne savais pas s’il fallait que je profite pour une étreinte d’hommes de retrouvailles ou que sais-je. J’étais encore tellement nul dans tout ça. Oui, tout ça. L’amitié et tout ce blabla. J’étais bien mieux seul depuis quelques temps et mon retour me compliquait encore plus la tâche mais bon, parfois. J’inspirais doucement en regardant autour de moi, remarquant alors la porte du bar et fronçant les sourcils. « Tu vas bien ? », finissais-je par demander en m’inquiétant surtout qu’il n’ait pas de mauvais coup et le regardant attentivement pour dire de surtout… ne pas le voir tomber dans mes bras. Vous seriez surement surpris le nombre de fois ou des hommes m’étaient tombés dans les bras pour un simple bobo. Une fois ? Il avait juste entendu de loin un coup de feu et de frayeurs ? Il s’était évanoui. Sachez qu’il était flic. Ca craint, hein ? Enfin en formation. Cela sauve un peu sa carrière mais bon. « Tu… tu… », je riais nerveusement en le regardant et fronçant les sourcils. « Oui, bon, j’avoue qu’on fait mieux comme vocabulaire. Je dois être aussi bavard qu’un haricot et les légumes ne parlent pas alors c’est pour dire mais tu me connais… ce n’est pas mon truc… les enfin… », les retrouvailles ? Les excuses ? Je n’en savais rien mais j’ignorais clairement que savoir pour l’instant. Comment prenait-il ma présence face à lui ? Oui, bon fallait avouer que je n’avais pas été des potes les plus sympathiques quand même car même si on ne respecte pas trop un choix, il ne faut pas pour autant partir comme un couillon de la vie d’une personne… plus vite que d’affronter notre passé ou simplement nos proches. J’inspirais doucement en le regardant, regardant même successivement la pancarte du bar. « Je t’offre un verre ? », lançais-je d’un coup comme si j’avais trouvé la solution. Oui, un verre, c’est toujours comme ça dans les films. Non pas que nous soyons dans un film mais bon. C’était sorti rapidement. Comme bonjour et au revoir. Comme naturellement mais c’était aussi simplement ce que j’avais dit dans la même situation lors de notre rencontre initiale. J’avais comme l’impression d’un bond dans le temps. Cela me semblait tellement étrange.

Observateur, oui, très. Pour un flic… la poisse quand même si je ne l’étais pas, non ? Sam face à moi après tout ce temps et tous nos déboires depuis enfin je dis ça mais j’ignore ce qu’il a fait dans le coin depuis que j’avais rompu le contact. Je riais nerveusement n’entendant alors me dire que j’avais ce sens de l’observation. Mutinerie, voyons. Il m’a eu en plein cœur et paf. Je suis démasqué. JE souriais aussitôt en hochant la tête et le regardant alors souffrir en laissant une moue compatissante s’afficher. Je savais ce que ça faisait ce genre de douleur enfin prions qu’ils aient épargnés ses bijoux de familles sinon ? Il n’aurait jamais d’enfant, le pauvre. Je me mettais alors dans une situation de gêne en parlant autant qu’un légume en m’excusant aussitôt par ce que c’était vraiment difficile pour moi d’agir comme un être humain. Oui, j’avais souvent l’impression d’être un aliens ou un truc du genre quand je voyais surtout les gens vivre naturellement autour de moi. Ils s’aimaient, ils s’animaient et ils savaient tous comment se comporter avec leur prochain. Je me contentais seulement d’être l’ange gardien qui ne savait pas vraiment discuter… une vraie conversation à cœur ouvert c’était assez rare pour moi et par chance : il était un peu comme ça également ce qui me sauvait dans cette trépident situation de gêne. Je souriais doucement en l’entendant alors me dire de ne pas m’inquiéter encore m’inquiéter ? Moi ? Mais non, jamais enfin si un peu mais juste un peu cependant… ça reste entre nous ? Enfin il fallait avouer que là, je ne savais que dire ou que faire, le regardant alors simplement pour proposer sur un coup de tête de lui offrir un verre. Bien sûr, c’était tout ce qui me passait par la tête, c’était nul mais bien tenté. J’ignorais ce qu’il allait dire enfin je riais nerveusement en passant une main sur ma nuque et souriant doucement pour le suivre à la porte sans me demander s’il avait accepté ou refusé en fait. Je ne m’attendais pas à cette question alors que je m’apprêtais à me poser sur le tabouret voisin au sien. Je laissais un signe au barman pour qu’il me serve la même chose demandant ainsi aussi des glaçons car ça rendait en général la boisson moins fortes enfin je crois surtout que c’était mon impression psychologique. Je ne savais en fait pas répondre à sa question, je riais un peu nerveusement en gardant mon regard sur lui. Baissant par automatisme mon regard et soupirant légèrement. Je me grattais alors doucement le cou alors que les verres arrivaient à table et étant encore dans une sorte de mutisme assez léger comme si je redoutais de répondre à cette question mais en fait ? Je suis juste du genre à redouter de parler simplement un peu de moi. Qu’est-ce que je faisais ici ? Sérieusement ? Parfois, je regrettais d’être de retour pour diverses raisons comme le fait d’avoir l’impression de ne pas connaitre réellement ma famille ou même enfin je ne saurais pas vous l’expliquer. Je regardais le jeune homme en riant nerveusement. « Qu’est-ce que je fais là ? JE me pose parfois la même question mais pour faire court… mon père est mort et je suis revenu pour une raison… que j’oublie bien souvent. C’est dingue ! », je soupirais doucement en prenant le verre que le barman venait de mettre juste devant nous et baissant le regard vers celui-ci. Je bus une gorgée en haussant les épaules et regardant rapidement vers le fond du bar pour tenter de chercher les têtes à ne pas fréquenter ou même celles qui pourraient être louche mais ceci pour un quart de secondes avant de reposer mon regard sur mon ami si je peux toujours l’appeler ainsi. « Et bien qui l’eu cru dans le fond, tu me revois en chair et en os enfin toi, il te manque pas des os cela dit ? », disais-je sur un ton un peu taquin pour rappeler qu’il venait de se faire tabasser mais souriant fébrilement comme à mon habitude d’hommes froid et rigide mais parfois il fallait bien sourire pour dire de mettre à l’aise. Je le regardais attentivement en reposant le verre et prenant une cacahuète dans le petit pot face à nous. « Qu’est-ce que tu deviens d’ailleurs ? J’étais persuadé que tu aurais vite pris tes jambes à ton cou pour fuir de cette ville bien étrange… si j’étais toi, je serais parti avant qu’elle ne te bouffe. », oui cette ville de millions de franchises. Les fleurs partout qui donnaient des couleurs pour cacher un monde tellement fantasque au fond car personne n’était réellement ce qu’il disait être. Tout le monde se cachait derrière une facette. C’était-il laissé bouffer par cet environnement ? Je l’ignorais.

HJ : Désolée du retard surtout pour une réponse pas si top, je trouve. Je me suis mal organisée en l'écrivant. Avec l'espoir que tu me pardonnes