Au début, Lorenzo n'était pas partant pour un Nouvel An avec les voisins. Pas qu'il n'appréciait pas ses voisins ... Mais il les connaissait peu. Puis, Summer lui précisa qu'il s'agissait d'un diner progressif : Ni une ni deux, Lorenzo fila s'inscrire sur le champ ! Il constata malheureusement que la case desserts était déjà occupé par Esperanza Damenez, qu'il n'avait pas la chance de connaître. Mais il espérait cependant que cette dernière se débrouillait derrière les fourneaux. De même pour Arsinoé Spencer, en charge du plat. Il lui restait donc l'apéritif, ne lui en déplaise ! Ces derniers temps, Lorenzo était pris d'une lubie de ne plus acheter aucun paquet de biscuits apéritifs, mais de ne préparer que des produits sains. Il passa donc sa journée dans la cuisine, tandis que Summer se chargeait du nettoyage de la maison et du dressage de la table. Ils étaient plutôt doués, dans le rôle du petit couple modèle, et cette journée ne déplut pas le moins du monde au jeune homme. Il fit même attention à doubler les doses, pour nourrir un peu les petits du quartier, qui se dépraveraient chez Andrew ce soir là.

Une fois que tout fut prêt, Lorenzo vérifia la présence en nombre suffisant de bouteilles de champagne dans le frigidaire, ainsi que de coupes. Oui, les coupes au frigidaires, une vieille habitude. Puis il fila se préparer, pour redescendre un peu avant 21h, heure de début de la soirée. Bien sûr, il était un peu nerveux, connaissant peu ou pas ses futurs invités. Mais tel était le jeu et au fond, la soirée promettait d'être intéressante.

PS : merci de ne pas allonger trop vos réponses, le but étant que (pour une fois) l'intrigue avance bien et rapidement, même si la France souhaite les voeux jusqu'à la fin février

L'idée d'un dîner progressif avait tout de suite séduit Summer, dans la mesure où cela permettrait aux voisins de passer un peu de temps ensemble sans pour autant imposer à un ménage d'organiser une soirée entière pour des gens avec lesquels les relations se limitaient à un bonjour et un sourire. C'était peut-être même une manière de mieux les connaître. C'est ainsi que les Di Mascio avaient prévu d'accueillir l’appétitif. Si Summer aurait pensé simplement acheter des biscuits, Lorenzo s'était proposé de cuisiner tout ça lui même. C'était une très bonne idée, elle lui laissa donc la cuisine alors qu'elle se mettait au ménage.

Quand tout fut prêt, Summer s'occupa d'elle. Elle mit peut-être un peu trop de temps, eut peur d'être en retard. Heureusement lorsqu'elle redescendit, personne n'était encore arrivé. Elle portait une robe spécialement choisie pour l'occasion, et avait noué ses cheveux avec une attention toute particulière, abordant un maquillage subtile mais efficace qui soulignait son regard pétillant. « Ouf, ils ne sont pas encore arrivés. » pensa-t-elle tout haut en marchant à petits pas pressés vers son mari, qu'elle fit mine d'admirer de haut en bas. « Wah, quelle élégance! » La jeune femme lui adressa un sourire joueur avant d'ajouter dans un rire amusé, en référence à leur dernière soirée, à halloween: « Et puis j'ai une bonne nouvelle, cette fois-ci on sera parmi les plus jeunes! »

Panique chez les Hamilton. La veille du repas progressif, Maureen avait été prise d'une vilaine grippe et le médecin avait bien insisté pour qu'elle fêta la nouvelle année sous la couette. Déjà, passer la soirée sans son amoureuse rendait Nolan triste, mais alors devoir faire à manger lui même le paniquait totalement. Heureusement, depuis sa chambre à coucher, Maureen était aux commandes: elle qui avait bien tout expliqué. Il avait donc passé son 31 décembre entre le Super Marché et les fourneaux ! Lui qui mettait rarement la main à la pâte cela le changeait. D'autant plus qu'habituellement, il passait le Réveillon du Nouvel An avec les Evans et Jonathan Seyfield ! Mais cette fois, la voisinage avait organisé un repas progressif ce qui lui avait de suite plu... Jusqu'à ce qu'il se retrouve dans des verrines jusqu'au cou.

A 21h05 il arracha son tablier, éteignint la lumière de la cuisine en soupirant et courut mettre son manteau et ses chaussures. Il allait être en retard chez les Di Mascio ! Il lança un "j'y vais !" depuis le bas des escaliers et fila. Il arriva devant la porte du numéro 44 un peu essoufflé et épousseta son pantalon avant d'appuyer sur la sonnette. Un instant, il se demanda comment se passait la soirée pour ses petits piou pious... qui étaient sûrement en train de s'alcooliser chez cet ivrogne de Davies ! On lui ouvrit la porte et coupa court à ses réflexions. Il fit un grand sourire à son hôte.

Nolan Hamilton, enchanté ! Ma femme Maureen est malade, elle ne pourra malheureusement pas se joindre à nous...

Les Di Mascio, il les connaissait à peine. Lorenzo avait été le professeur de plusieurs de ses enfants, mais Nolan n'avait encore jamais eu l'occasion de le voir en dehors des réunions parents-professeurs. Quant à sa femme, elle lui était totalement inconnue.

Quand Lorenzo avait lu la liste des invités, il avait reconnu beaucoup de noms ... Parce que tous étaient des parents d'élèves. La mère de Evane, les parents de Carl, Scarlett et Elisabeth, ceux de la tribue Hamilton ... Mais en réalité, il ne les connaissait pas. En tout cas, il espérait que ce dîner ne tourne pas en réunion parents-profs improvisée même si, en lisant tous ces noms, ils pensa automatiquement aux résultats scolaires de leurs enfants.

Il regarda Summer descendre à sa suite, elle était ravissante. Il lui lança un petit sourire. « Toi aussi tu n'es pas mal ! » Un compliment qui sonnait un peu comme une obligation routinière. « C'est exact, la plupart des autres invités sont des parents de nos élèves ... Nous devons être les seuls de notre âge à nous plier aux fêtes de quartier ! » Il eut un petit rire, néanmoins bref, car la sonnette de la porte d'entrée se fit bientôt entendre. Il alla aussitôt l'ouvrir, accompagnée de sa femme, pour découvrir une jeune femme aux airs hispaniques. D'autres auraient pu penser à des racines italiennes, mais pas Lorenzo. Cependant, dans ce pays étranger, Lorenzo avait presque envie de penser qu'ils étaient de la même famille. « Bonsoir, allez-y entrez. » Il se décala sur le côté pour laisser l'entrée libre. « Esperanza Damenez, je présume ? » Une fois les salutations courtoises et nécessaires passées, le couple invita leur premier convive à rejoindre le salon, où ils avaient disposé d'ores et déjà quelques unes des préparations du jeune homme pour l'apéritif. C'est alors que la sonnette se fit de nouveau entendre. « Ne bouge pas, je vais ouvrir » dit-il à sa femme, avant de refaire le chemin en sens inverse. « Bonsoir Nolan, oh comme c'est dommage, rien de grave j'espère ? » Il le conduisit également au salon, où les deux femmes étaient toujours présentes. « Voilà Nolan Hamilton » dit-il à l'encontre de Summer et Esperanza. « Sa femme est malade, elle ne pourra être des notres ce soir. »

Le jeune homme jeta alors un petit coup d'oeil à l'heure, 21h30 approchait déjà. Il n'avait aucune idée du temps à passer dans chaque maison, cependant il n'avait pas envie de traîner, par peur de finir le repas au petit matin ou, pire, de ne pas finir le repas et de s'arrêter en route. « Il manque encore le couple Spencer, Wainwright et normalement c'est tout ... Vous voulez que nous commençions à boire une première coupe sans eux, ou nous les attendons encore un peu ? »

Peu de temps après que Summer se soit finalement montrée, la sonnette de la porte sonnait. Le couple, aux apparences de ménage modèle pour la nouvelle année approchante, alla ouvrir: Lorenzo invita la jeune femme à entrer. Il s'agissait d'Esperanza Damenez; elle fut invitée à rejoindre le salon, et Summer l'y accompagna malgré le fait que la sonnette retentissait de nouveau. Lorenzo s'était proposé d'y aller, et de fait la rouquine restait donc avec leur première convive. « On a dû déjà se croiser, tu es la mère de Evane, c'est bien ça? » et à y réfléchir, ça faisait d'elle la tante de Rose et Nina. Chouette. Bientôt, Lorenzo revint, présentant le nouvel arrivant, que Summer ne connaissait effectivement pas du tout. « Voilà Nolan Hamilton » elle acquiesça en lui serrant la main pour le saluer, entendant toutefois que sa femme ne serait pas là. « Rien de grave j'espère? » demanda-t-elle, un sourire bienveillant aux lèvres, persuadée que ce ne devait être qu'une mauvaise grippe. C'était dommage, le soir du nouvel an... Lorenzo les interrogea alors sur ce qu'ils pouvaient faire: attendre les deux couples restant, ou commencer sans eux? Summer reporta son regard sur les deux invités, essayant de savoir ce qu'ils en pensaient. Après tout, ils pourraient peut-être prendre un verre le temps que les autres les rejoignent: ils pourraient en revanche attendre pour manger les délicieux mets préparés par Lorenzo. « On n'a qu'à servir à boire? Qu'est ce qui vous ferait plaisir? » s'enquit-elle auprès de Nolan et Esperanza, ne délaissant pas son sourire enjoué.

La porte s'ouvrit sur la figure souriante de Lorenzo Di Mascio. Nolan lui serra la main et entra dans la demeure. Il expliqua que, malheureusement, Maureen avait attrapé la grippe et qu'elle était bien mieux dans son lit qu'en dehors. Il salua Summer, la femme de Lorenzo, et Esperanza. Il connaissait bien cette dernière et était ravi de passer la soirée en sa compagnie. Il remarqua bien vite que les autres invités n'étaient pas encore arrivés, et il fut soulagé de ne pas être trop en retard. Le couple d'hôtes proposa alors de boire quelque chose en attendant. Il acquiesça.

Avez vous du kir ? demanda-t-il avec un sourire, sinon je prendrai ce qu'il y a, je ne suis pas très difficile en alcool !

Il retira sa veste et prit place sur le canapé, ce que personne n'avait osé faire encore. Il se demandait qui d'autre avait répondu présent à l'invitation... Ses pensées se portèrent ensuite sur ce qui attendait patiemment dans le frigo. La prochaine étape se passait chez lui, et cela commençait à le stresser un peu.

Cette année, le nouvel ans chez nous allait être séparé. Mes enfants avaient exprimé le désir d'aller fête le début de la nouvel année chez les Davies. Je ne voyais pas cet idée du bon oeil, sachant qu'il allait avoir de l'alcool et je ne voulais surtout pas que Satine se ramasse complètement saoule et qu'il lu arrive du mal. En ce qui concernaient Ginny, elle pouvait bien boire je m'en fichais un peu... Enfin bref. Ne voulant pas passer le réveillons seule j'avais décidé de participé a la fête chez les grands. Il s'agissaient d'un dîner progressif, une très bonne idée je dois l'admettre.

J'étais supposé amener simplement de l'alcool comme j'avais décidé de participé un peux tardivement mais à la dernière minutes Arsinoé Spencer m'avait demander si ça me dérangé de préparer le repas puisqu'elle était dans l'impossibilité de le faire. J'avais accepté, ayant pas vraiment une idée précises de ce que j'allais faire. La veille j'avais passé la journée à faire le ménage question que la maison soit impeccable lorsque les invité allaient arriver. J'avais passé la journée au fourneaux. A faire la dinde, ce qui allaient dans la dinde, la accompagnements et tout. Vers 21h j'arrachais mon tablier pour aller enfiler ma robe rouge et pour finir de me préparer. Je laissais ma chevelure rousse tomber sur mes épaules. J'attrapais mon manteau et me dirigeais vers le numéro 44.

Je cognais trois petits coups et lorsqu'on vint m'ouvrir je fis la bise aux hotes.

-Bonjour, Margareth Wainwright enchanté.

Je ne connaissais pas vraiment Lorenzo ni Summer mais je savais qu'ils avaient été les professeur de mes trois enfants. J'allais au salon et fit la bise à tout le monde avant de prendre un verre sur la table puisqu'il avaient commencé à servir les gens.

Summer suggéra de servir simplement un verre, Lorenzo ne put que l'approuver. Il détestait les retardataires, surtout à un dîner. De quoi vous foutre en l'air un repas. « Bien sûr nous avons de quoi faire des kirs ! Champagne ou Vin blanc ? Et quel parfum : Cassis ? Pêche ? Violette ? Mûre ? » Il énuméra les différents parfums des crèmes présentes dans sa cuisine, puis s'y dirigea après avoir retenu les différentes réponses de ses invités. A peine eut-il ramené un plateau avec verres prêts et les différentes bouteilles pour en re préparer au cas où, que la sonnette retentit à nouveau. « Chérie, je te laisse faire le service, je m'occupe de l'accueil » dit-il pour sa femme. Une fois devant la porte, il tomba sur une rousse. La mère des trois rouquins, présuma-t-il. « Enchanté, la mère de Satine, Ginerva et Balthazar, je présume ? » demanda-t-il en souriant, avant de la conduire dans le salon. Tout le monde étant servi, il prit à son tour un verre. « Je propose de porter un toast à cette fin d'année, mais aussi à ce repas qui nous permet enfin de mettre un visage sur les parents de nos élèves. » Chacun trinqua avec chaque convive, avant de boire.

Il regarda l'heure, il était déjà 21h45 passé. L'absence des Spencer commençait vraiment à se faire sentir. Il détestait planifier un moment censé être une détente, mais il avait bien l'intention de manger ce repas du début à la fin. « Je vais aller chercher mes biscuits apéritifs, vu l'heure nous n'allons pas terminer ce repas très tôt. Le couple Spencer prendra le train en route ! » Il posa sa coupe puis s'éclipsa avant de revenir quelques minutes après, un grand plateau à la main, qu'il posa sur la table. « Ici vous avez des mousses d'avocat au saumon, là des biscuits apéritifs au bacon et pignons de pin. Là des cupcakes au surimi, la crème est à l'aneth et au citron. Là des petits soufflés au jambon de parme, chorizo, olives et noisettes. Et là des croustillants parmesan et piment » énuméra-t-il non sans fierté. « je vous laisse commencer par ce que vous souhaitez ! » proposa-t-il, avant de choisir, pour sa part, une verrine de mousse à l'avocat et au saumon.

Nolan était confortablement installé lorsque la sonnette retentit à nouveau. Une élégante dame à la chevelure flamboyante entra. Elle se présenta: Margaret Wainwright. Il ne la connaissait pas, mais lui fit un grand sourire et lui souhaita la bienvenue. Auparavant, Summer lui avait servi un kir à la mûre auquel il n'avait pas encore osé toucher. Summer... quel joli prénom ! pensa-t-il. Son attention se porta ensuite sur Lorenzo qui amenait de quoi remplir leurs estomacs vides. Le temps défilait et les Spencer n'avaient pas encore pointé le bout de leur nez. C'est qu'ils commençaient à avoir tous faim ! Il félicita intérieurement l'hôte pour apporter à manger, bien que tous les invités ne soient pas encore là. Mais il déchanta bien vite en voyant ce que Lorenzo apportait sur un grand plateau. Les appéritifs avaient l'air succulent ! Tous plus succulents les uns que les autres à vrai dire ! Il s'inquiéta soudainement pour ses entrées à lui, qui feraient pâle figure après tant de succulosité (oui oui !).

Woah, vous nous gâtez ! On n'aura plus faim pour mon entrée ensuite, c'est du joli ! plaisanta-t-il, on cherche à me voler la vedette, c'est ça ?

Pourtant, il ne se fit pas prier pour se saisir d'un soufflé qui semblait fort appétissant. En effet, il l'était !

Je souris à Lorenzo lorsqu'il m'ouvrit la porte et je hochais la tête pour lui signifier que j'étais bel et bien la mère de Satine, Ginny et Balthazar. Je me rendis au salon pour saluer les autres invitées. Devant moi se trouvais Summer, la femme de Lorenzo, ainsi qu'Espéranza Damenez, la mère de la jeune Evane. Ensuite il y avait Nolan Hamilton, je regardais aux alentour pour tenter de trouver sa femme, mais j'en vins vite à conclusion qu'elle avait du s'absenter pour quelconque raison.

Je pris un verre lorsque Lorenzon revint et je souris tout en portant mon verre à mes lèvres. Je ne connaissais pas vraiment les gens qui m'entouraient, mais bon, n'ayant pas voulu passer le nouvel an seule. Et puis connaitre un peu plus mes voisin n'allait surement pas me faire de mal.

Je regardais les autres invités et je me tournais vers l'hôte de la soirée lorsqu'il revint avec ses apéritif. Je souris puis je m'avancais pour goûter à ce qu'il avait préparer. Tout cela sentais si bon. Je pris un cupcake au surimi.

-C'était délicieux lorenzo

Dis-je en ayant un large sourire aux lèvres. Décidément, le jeune homme avait plusieurs autres talent que l'enseignement.

Quelques temps plus tard, les plats et les coupes étaient vides. Lorenzo avait accepté les compliments, sincèrement touché. Mais il était déjà tard, les Spencer avaient finalement posé un lapin et ils les avaient attendu pour rien. « Et si nous nous rendions à la prochaine étape ? » suggéra-t-il, avant de se diriger dans l'entrée pour saisir son manteau.

Alors qu'ils marchaient dans la rue, se rendant à la maison des Hamilton pour déguster l'entrée de Nolan, Lorenzo sentit tout à coup son téléphone vibrer. Ne comprenant pas qui pouvait l'appeler ainsi un soir de la saint Sylvestre, il le saisit bien vite de sa poche : c'était Andrew Davies, un de ses anciens élèves avec qui il avait gardé de bons contacts. Sachant que la fête des jeunes se déroulait chez lui, Lorenzo eut subitement un mauvais pressentiment. « C'est étrange, Andrew m'appelle » dit-il rapidement, à l'attention de ses voisins, avant de décrocher. « Allo ? » La voix d'un Andrew paniqué se fit entendre à l'autre bout du fil. Il parlait vite, oubliait des mots, mais Lorenzo comprit rapidement l'essentiel de l'horrible nouvelle : quelqu'un avait disparu à la fête, mais personne ne savait qui, c'était la panique totale. « Ne t'en fais pas Andrew nous arrivons tout de suite, appelle la police. » Il raccrocha avant de se tourner vers le reste du groupe, le visage livide. « Quelqu'un a disparu à la fête chez les jeunes, nous devons y aller tout de suite » Et sans ajouter un mot il se mit à presser le pas, courant presque, vers la maison numéro 10. Parmi ses nouveaux "amis" d'un soir, tous avaient des enfants là bas, tous étaient les parents potentiels de la personne disparue. Lorenzo se mit à leur place, quelques minutes, imaginant ce qui pouvait se tramer dans leur tête. Cela était impossible, de deviner ce que ressent un parent quand un malheur est peut-être arrivé à votre enfant. Cependant, l'inquiétude le gagna rapidement. Deux femmes qui comptaient énormément pour lui étaient là bas, Rose et Nina. Mais également tous les élèves avec qui il avait gardé de bons contacts, comme Lou ou Ginerva. Déjà, il était presque sûr qu'il ne pouvait pas s'agir de la première, Andrew n'avait pas dû la quitter d'une semelle. Mais il restait tant d'autres possibilités ...

Quand ils arrivèrent, un brouhaha monstre régnait dans la maison, tout le monde se bousculait, cherchant probablement ses amis pour se calmer. Il trouva vite Andrew, toujours aussi paniqué. « Andrew, nous sommes là, calme toi, tu as appelé la police ? » Il posa ses mains sur les épaules du jeune homme, pour le forcer à retrouver son calme. Il regarda Lou à ses côtés, elle n'était pas plus rassurée. « Alors, vous savez de qui il s'agit ? » Il regarda autour de lui, les parents recherchaient désespérément leurs enfants, pour vérifier qu'aucun n'était absent.